Nous avons eu, ce jour, une réunion du comité consulaire Emploi et Formation professionnelle à Londres.

Il est temps de s’interroger sur l’opportunité pour l’Etat français de mettre des moyens financiers pour concurrencer l’action publique en faveur de l’emploi des autres pays européens, en particulier ceux qui affichent un marché de l’emploi dynamique.

L’action publique européenne en matière d’emploi est déjà coordonnée par Eures, un réseau d’échange d’informations qui a pour but de faciliter la mobilité des travailleurs au sein de tous les pays de l’Union européenne (UE) et de l’Association européenne de libre échange (AELE).

Dispositif très dynamique, puisque le site propose des centaines de milliers d’offres d’emploi.

Contrairement à l’esprit qui anime nos services consulaires, Eures a pour objectif de garantir équitablement à tous les citoyens l’accès aux divers marchés du travail des états européens.

De plus, Eures met à disposition des conseillers emplois parlant français dans chaque pays partenaire. Il y a, par exemple, 28 conseillers en Allemagne et 18 au Royaume Uni.

Alors, quel intérêt d’une Bourse d’emploi interdite d’accès aux non-Français, mais également aux Français vivant France (et qui financent cette bourse avec leurs impôts) ?!

Le site Eures, le portail européen sur la mobilité de l’emploi

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