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Kentish Town (7) : Le jour de la remise des clés !

Le 30 novembre 2009… après vérification des compteurs d’électricité, des chaudières, de l’alarme et je vous en passe… l’ancien propriétaire (Kingsway College) a remis les clés du bâtiment à la communauté française !

En effet, peu avant, les avocats avaient confirmé le transfert de fonds. Le temps pour Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint et attaché de Coopération éducative de réunir son monde sur le nouveau site.

L’honneur de recevoir le trousseau est revenu à Sophie Routier, représentante de l’école primaire l’Ile aux enfants et future locataire des lieux.

Pour sa part, l’intendant du lycée Charles de Gaulle, Jean-Pierre Nebas, ne cachait pas sa satisfaction de participer à ce grand moment.

Cette acquisition couronne trois mois d’efforts opiniâtres d’une équipe conduite par Frédéric de la Borderie, chargé de mission du Plan Ecole et soutenue par notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne.

Il reste encore du pain sur la planche : lancer le chantier de rénovation, concevoir le fonctionnement de la nouvelle école dans le détail (cours, emploi du temps, inscriptions…) et tous les impondérables auxquels chacun est prêt à faire face.

Le compte a rebours a commencé puisqu’il faudra ouvrir les portes de cet établissement en septembre 2011.

Michel Monsauret, attaché culturel de l'ambassade de France et Sophie Routier, l'Ile aux enfants.

Crédit photo : Sophie Routier.

EGD (6) : L’AEFE va venir à Londres pour rencontrer le groupe de travail sur l’EGD

J’ai participé pour la première fois au conseil d’administration de l’AEFE ce 25 novembre, à Paris. Je siège en qualité de représentant de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger).

Vous trouverez ci-joint une copie de la composition du CA de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) qui comprend 26 membres. Le représentant du Sénat est Robert-Denis Del Pichia. Sa suppléante est la sénatrice Monique Cerisier Ben Guiga. Le sénateur André Ferrand siège également en qualité de président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l’étranger).

Au sujet de ma question concernant l’évolution du statut EGD (établissements en gestion directe), la directrice a reconnu qu’elle n’avait pas lu mon courrier.

Le responsable Europe de l’AEFE sera l’interlocuteur du Plan Ecole de Londres pour établir les dispositions pratiques permettant de répondre à l’attente des acteurs locaux.

Il viendra à Londres pour rencontrer le groupe de travail sur l’EGD afin de vérifier si les dispositions pratiques demandées sont compatibles avec le fonctionnement de l’AEFE.

J’espère que ce contretemps ne sera pas trop long.

Lire aussi EGD (5) : L’évolution de l’EGD à l’ordre du jour du prochain CA de l’AEFE (13 nov 2009)

Lire aussi EGD (1) : Les dessous pas chics d’un sigle autocratique (25 sept 2009)

Photo Flickr de Nelmol

Un diner de bienfaisance en faveur d’Emmaüs UK

J’ai pris comme un grand honneur d’avoir été invité par Emmaüs UK au diner organisé par Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France à Londres, en sa résidence.

Selwyn Image a rappelé comment il avait fondé Emmaus UK. Je l’ai écouté avec beaucoup d’émotion raconter le jour où l’abbé Pierre lui avait donné un chèque d’Emmaus pour fonder la première communauté au Royaume-Uni.

Après avoir rendu hommage à l’action de l’association, notre ambassadeur a évoqué combien sa rencontre personnelle avec l’abbé Pierre l’avait marqué.

Il a ensuite parrainé une vente aux enchères de biens ayant appartenus à l’abbé auprès des convives.

Près de £10,000 ont été recueillis !

La veille, Emmaus était à l’honneur à Westminster. De nombreux people avaient fait le déplacement dont Harry Enfield, Hilary Armstrong MP et Terry Waite.

Un discours a révélé que chaque communauté permettrait d’économiser £800,000 par an d’argent public, sur la base d’une étude conduite par l’Université de Cambridge. (Plus d’infos sur l’étude)

Le site d’Emmaus UK : www.emmaus.org.uk

Lire aussi “Si chaque Français du Royaume-Uni parle d’Emmaüs à quatre Britanniques…”

Photo Flickr de Ghislain Sillaume.

Kentish Town (6) : Un modèle de financement inventif et pérenne

Dans deux semaines, l’acquisition du site de Kentish Town sera concrétisée.

Lors de la réunion du Plan Ecole du 20/10/09, Frédéric de la Borderie a détaillé le modèle financier qui permet de concrétiser l’acquisition de cette école attendue depuis si longtemps.

Cette nouvelle école française accueillera environ 700 élèves (50 en grande section de maternelle, 290 en élémentaire et 360 de la sixième à la troisième), lors de la rentrée scolaire de septembre 2011.

Qui dit modèle, dit solution reproductible, et c’est bien le but de l’opération qui se déroule à Kentish Town.

Partie prenante aux travaux de l’équipe qui a conçu le montage, j’ai très envie de vous faire partager mon enthousiasme et de vous détailler cette démarche absolument originale.

En effet, un tel montage financier permet le développement des écoles sans peser sur les finances publiques !

Principe :

– Les banques prêtent à une Charity qui sera propriétaire de l’immobilier.

– La Charity loue l’établissement à une société chargée d’exploiter l’école qui est dirigée par un comité de gestion composé de parents d’élèves bénévoles.

– Ce comité de gestion contracte avec un opérateur éducatif (ex : AEFE ou Mission Laïque) qui va se charger de faire fonctionner l’école en fournissant l’encadrement, les profs et la pédagogie.

Avantages :

– Quand la Charity aura remboursé son prêt, elle pourra financer l’achat d’un nouvel établissement en mettant en caution le bâtiment précédent. Et ainsi de suite.

– Les nouvelles écoles ainsi créées auront des tarifs équivalents aux plus anciennes puisque la Charity continuera à leur faire payer un loyer, mais elle mutualisera les coûts immobiliers entre les établissements.

(à l’inverse, si une école devient propriétaire de ses locaux, elle peut baisser ses frais de scolarité, une fois le crédit remboursé, au détriment de la création de nouvelles écoles qui pratiqueront des tarifs plus chers)

Conclusion :

Voilà comment, dans le futur, les écoles françaises se multiplieront au Royaume-Uni sans que cela ne coûte un euro au contribuable français !

Illustration à Kentish Town :

– Il a été créé une société privée au statut de “charity” : la French Education Property Trust Limited.

– Cette Charity a emprunté 21M£ sur 25 ans à trois banques françaises à des taux avantageux.

Le remboursement de la dette se fera sur les frais de scolarité, ainsi que sur la collecte de dons de particuliers ou d’entreprises.

Photo Flickr de alter1fo.

EGD (5) : L’évolution de l’EGD à l’ordre du jour du prochain CA de l’AEFE

Je viens de prier par courrier Christian Masset, président de l’AEFE, de bien vouloir inscrire à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration le point suivant : “Evolution du statut EGD pour le lycée Charles de Gaulle de Londres.”

J’interviens en qualité d’administrateur de l’AEFE, siégeant au nom de l’AFE (Assemblée de Français de l’étranger), mais aussi comme mandataire du groupe de travail sur l’EGD (Etablissement en gestion directe).

Je compte reprendre ses propositions pour tenter d’offrir une plus grande marge de manœuvre au lycée Charles de Gaulle de Londres, avec l’aval de son proviseur Bernard Vasseur.

Nous sommes tous incités à l’optimiste à cause de cette déclaration de Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, en octobre dernier : “Vous nous invitez à revenir sur le statut des établissements et en particulier des EGD, dans le sens d’une plus grande autonomie juridique et d’une meilleure souplesse de gestion. Nous explorerons notamment la proposition d’un vote du budget, au niveau local.”

Si nous obtenons l’accord du conseil d’administration de l’AEFE, le groupe pourra alors soumettre un projet de constitution de comité éxécutif à l’ensemble de l’équipe Plan Ecole dirigée par l’ambassadeur. Ainsi, c’est après l’accord de l’ambassadeur et de toutes les parties prenantes de notre Communauté, dont les 6 élus du Royaume-Uni à l’AFE, que ce comité éxécutif pourra être constitué.

Lire aussi EGD (4) : Projet pour assouplir le fonctionnement de l’EGD à Londres

Lire aussi EGD (1) : Les dessous pas chics d’un sigle autocratique

Photo Flickr de Metro Centric

EGD (4) : Projet pour assouplir le fonctionnement de l’EGD à Londres

Je vous en avais parlé précédemment, un groupe travail a été créé pour revendiquer davantage de souplesse et de réactivité aux écoles sous statut EGD (établissement en gestion directe).

Rappelons que le lycée Charles de Gaulle est soumis à la gestion directe de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) et que son proviseur, Bernard Vasseur, est partie prenante au groupe de travail.

Ses membres ont voté, à l’unanimité, les deux propositions de réforme statutaire suivantes :

1 – Offrir un quota d’heures global pour permettre au proviseur de gérer de manière autonome la masse salariale.

2 – Avoir un comité éxécutif composé d’une dizaine de membres comprenant le chef d’établissement, l’intendant, un représentant du chef de poste diplomatique, une représentation des parents d’élèves, des professeurs et des élus de l’AFE. Il déterminera les orientations stratégiques de l’établissement à savoir :

. L’offre scolaire (les matières enseignées),

. Le nombre d’élèves,

. Le nombre de classes,

. Le budget,

. Le niveau des frais de scolarité.

Le groupe de travail m’a demandé de soumettre pour acceptation cette demande d’évolution du lycée Charles de Gaulle au conseil d’administration de l’AEFE, le 25 novembre prochain.

A l’avenir, tout va dépendre de l’AEFE qui gère, en mode centralisé, le prestigieux lycée londonien.

Ci-joint, le compte-rendu de la réunion du 10.11.09 du groupe de travail “Evolution du statut d’EGD”

Lire aussi EGD (3) : Création d’un groupe de travail pour améliorer le fonctionnement du lycée Charles de Gaulle

Lire aussi EGD (1) : Les dessous pas chics d’un sigle autocratique

Photo Flickr de Pierre Marcel

EGD (3) : Création d’un groupe de travail pour améliorer le fonctionnement du lycée Charles de Gaulle

Le 20 octobre, nous avons profité de la réunion du Plan Ecole, présidée par notre ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne, pour structurer un groupe de travail destiné à concrétiser les attentes du lycée Charles de Gaulle vers davantage de liberté d’action.

Afin d’essayer de faire évoluer le statut d’EGD du lycée londonien, ce groupe se réunira pour la première fois le 10 novembre, sous la conduite de Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint.

Cette petite assemblée fort motivée comprend le proviseur et l’intendant du lycée Charles de Gaulle, des représentants des parents d’élèves et des enseignants et, enfin, deux élus de l’AFE (Olivier Bertin et moi-même).

Je vous tiendrai au courant du détail de notre action.

Lire aussi EGD (2) : Le lycée Charles de Gaulle revendique plus d’autonomie

Lire aussi EGD (1) : Les dessous pas chics d’un sigle autocratique

Photo Flickr de Pierre Marcel