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Belle kermesse à la Marelle

Hasina et Emma (La Marelle)

Le 18 juillet, j’ai eu le plaisir de retrouver l’équipe de la Marelle, pour la seconde année consécutive. Cette petite école, administrée par Hasina Harris et Emma Burrows, accueille les jeunes enfants dans le cadre du programme Flam à Dartford dans le Kent.

Ce fut jour de fête, jour de soleil et jour de fierté pour tous les parents venus assister au spectacle coloré et guilleret donné par leurs enfants. Les réjouissances se sont poursuivies à l’extérieur. Entre stands, buvette et tombola, décidément, rien ne manquait à cette joyeuse kermesse qui a augmenté sa fréquentation avec l’organisation d’un concours de pétanque !

Déjà forte de huit classes, la Marelle présente deux nouveautés pour la rentrée : la création de la classe des Bourdons (pour les 4 ans) et l’ouverture d’une section GCSE dans la classe des Libellules pour donner la possibilité aux élèves qui seront prêts de passer cet examen en avance.

Au rang des objectifs, l’école va poursuivre ses cours de conversation pour adultes après un premier essai encourageant, tandis qu’Hasina espère bien étoffer et stabiliser son équipe pédagogique.

Le site de la Marelle – Tel. : 07954 585 601

Bernard Masson devient officier de l’Ordre national du mérite

A mes côtés, Bernard Masson et son épouse

Le 20 juillet dernier, Bernard Masson a été décoré de l’Ordre national du Mérite par Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France au Royaume-Uni, qui lui a d’emblée rendu ce bel hommage : «Bernard Masson, vous êtes un professionnel de relation franco-britannique, tandis que nous, autour de vous, nous sommes amateurs.»

Déjà chevalier de la Légion d’honneur, Bernard compte bien des distinctions, mais il se souviendra toujours d’avoir reçu cette rosette du Mérite l’année même où sa mère fête ses cent ans et au moment où l’on célèbre le 70ème anniversaire de l’Appel du général de Gaulle dans la capitale britannique.

Depuis cinquante ans, Bernard Masson se distingue sur tous les fronts de l’entraide et de la solidarité. Aussi soucieux de faciliter les exportations françaises que l’accueil des jeunes Français qui débarquent à Londres avec leur sac à dos, cet homme est impliqué auprès de multiples associations, toutes ravies de compter un membre aussi énergique et opiniâtre pour les causes qu’il défend.

Son sens du bien commun et sa fibre patriotique s’illustrent dès 1957 lorsqu’il s’engage comme aspirant en Algérie. Dans le domaine militaire, on lui doit d’avoir réuni, en 1979, les officiers et des sous-officiers de réserve sur le sol anglais et de co-présider aujourd’hui une association des mutilés et anciens combattants.

Pour notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, l’Ordre national du Mérite fondé par le général de Gaulle nous relie à l’idéal chevaleresque, si propre à l’esprit français. Le dévouement désintéressé de Bernard Masson au service de la relation franco-britannique en font un digne officier de l’Ordre.

Discours de Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France (20.07.2010 à Londres)

Discours de Bernard Masson, décoré de l’Ordre national du Mérite (20.07.2010, à Londres)

Vers une nouvelle génération de transfrontaliers

Contribuer à réduire le chômage en France est un engagement que j’ai formellement pris devant vous en début de mandat. Je partage heureusement cette préoccupation constante avec Edouard Braine, notre consul général. Lors du premier comité consulaire pour l’emploi, j’ai suggéré au consul général de prendre avantage de la liaison entre Calais et Ashford via le tunnel sous la Manche. Depuis, nous militons tout deux en faveur d’une solution de transport transmanche à bas coût, équivalente au RER, d’autant qu’Eurostar n’utilise qu’un tiers des créneaux horaires qui lui sont réservés (les sillons, en langage ferroviaire).

A n’en pas douter, la création d’une navette transmanche, reliant Calais-Frethun à Ashford par exemple, permettrait l’émergence d’une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers et dynamiserait les économies du Kent et du Nord Pas-de-Calais. Rappelons qu’une navette Hitachi relie déjà, en 35 minutes, Ashford à Londres (St-Pancras) en utilisant le tracé de l’Eurostar.

Thaddée Segard, président d’Opale Link et Catherine Fournier, maire de Frethun, à Eastwell Manor

Le consul m’a demandé d’organiser une rencontre à Ashford pour cerner le potentiel économique du Kent et son impact en termes d’emplois pour la région Nord Pas-de-Calais. C’est ainsi que le 8 juillet dernier, j’ai eu le plaisir d’accueillir le consul pour la première fois à Ashford avec les initiateurs des « Rencontres Jobs transfrontaliers », Catherine Fournier, maire de la ville de Frethun et Thaddée Segard, président d’Opale Link, association dédiée au développement de la Côte d’Opale et chaude partisane d’un «métro transmanche».

La matinée fut consacrée à la visite de SBE UK (Société boulonnaise d’électronique), installée depuis 1996 au Royaume-Uni et spécialisée dans la réparation de téléphones mobiles puis d’appareils électroniques. Deux ans après son ouverture, en 1998, ses effectifs étaient passés d’un seul salarié à vingt-huit, dont une bonne moitié de Français. SBE emploie aujourd’hui près de 1200 personnes sur le sol anglais, dont 800 sur le site d’Ashford. Combien de Français ? A peine 5% des effectifs désormais. Les emplois ont-ils été accaparés par les Britanniques ? Pas du tout, car ceux-ci ne représentent que 15% du personnel. Autrement dit, SBE peine à embaucher et verrait d’un très bon œil l’établissement d’une solution logistique lui permettant de recruter sur le bassin d’emploi de Calais.

Tout à droite de l’image, David Rosenberg, directeur de SBE UK depuis 1998, fait part de son expérience dans le Kent

L’après-midi, nous avons rencontré, à l’Eastwell Manor, d’autres entrepreneurs de tous horizons : produits agro-alimentaires, informatique, conseil à l’export…

A l’image du consul, chacun ne pouvait que regretter les limites actuelles de l’aide à l’emploi en France : il n’entre pas dans les projets du Pôle Emploi de concentrer leurs efforts sur le Kent, pourtant proche de quelques kilomètres, où le taux de chômage est quatre fois inférieur à celui du Nord Pas-de-Calais.

Par ailleurs, notre démarche pourrait nous conduire à alerter la mission parlementaire consacrée à la compétitivité des régions transfrontalières et leur rôle-clé dans la construction européenne. Je précise que coopération transfrontalière est l’un des trois objectifs prioritaires de l’Union européenne pour 2007-2013, pour lequel elle affecte 7,75 milliards d’euros de budget !

Les premières « Rencontres Jobs transfrontaliers » se tiendront à Frethun le 1er octobre prochain. Une journée ouverte à tous, notamment les jeunes, les demandeurs d’emploi et les entreprises. Il s’agit d’une première étape sur le chemin prometteur de la création d’emplois transfrontaliers entre la France et le Royaume-Uni. Pourquoi des Français ne pourraient-ils travailler en Angleterre… en rentrer le soir chez eux, en France ? Quand pourra-t-on traverser la Manche avec la même évidence que traverser le Rhin ou la frontière belge ?

Le site des 1ères Rencontres Jobs transfrontaliers prévues le 1er octobre 2010 à Frethun et placées sous le haut patronage du Secrétariat d’Etat aux Affaires européennes.

Jean-Pierre Nebas, un intendant hors du commun

Olivier Cadic et Jean-Pierre Nebas

C’est avec un pincement au cœur que je me suis rendu, le 22 juin à Londres, au conseil d’établissement du lycée Charles de Gaulle, puisque Jean-Pierre Nebas, l’intendant des lieux, assistait à son dernier conseil. Sa prochaine rentrée se passera au lycée Chaptal de Paris qui découvrira bientôt un homme pétri de l’intérêt commun, mariant l’efficacité à l’humilité.

Lorsque Jean-Pierre Nebas a pris ses fonctions au lycée CDG, il n’y n’avait, pour ainsi dire, plus d’argent en caisse. Cinq ans plus tard, la situation financière de l’école est exemplaire. Il aura traqué la moindre économie sans nuire aux projets d’amélioration de l’établissement. J’ai recensé 6 millions de livres d’investissements durant son quinquennat.

Extrêmement sourcilleux sur la qualité de l’enseignement, cet intendant est toujours apparu comme le facilitateur des demandes des enseignants, comme des souhaits des parents d’élèves. Une profonde empathie doublée une ingéniosité pratique pour améliorer le confort de travail et le bien-être des enfants.

Je me souviendrai de sa vitalité pour constituer le business plan du projet Kentish Town et de sa contribution au succès du Plan-école. Tous nos échanges m’ont à l’évidence permis de mieux remplir mon rôle d’administrateur de l’AEFE.

Merci et bonne route, Jean-Pierre !

L’école de Canterbury souffle sa première bougie

Photo de famille à Canterbury. A mes côtés, Isabelle Hellyard, directrice de l’école (en chemisier rouge).

Isabelle Hellyard, la directrice, m’avait convié pour parler du plan Ecole aux parents et répondre à leurs questions.

La petite école de Canterbury est une nouvelle émanation du programme Flam (Français Langue Maternelle), piloté par le service culturel de l’ambassade, qui permet d’initier les jeunes enfants à la langue française, tous les samedis matin. Rien à voir avec un service de garderie amélioré puisque des pédagogues agréés dispensent un apprentissage spécifique et adapté selon les âges .

Lancé en 2001, Flam a provoqué une véritable réaction en chaine dans tout le Royaume-Uni puisqu’il concerne aujourd’hui 1600 enfants.

Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français à l’ambassade, était venu de Londres pour l’occasion.

Un constat d’autant plus louable lorsqu’on sait que fonder une petite école dans un cadre associatif requiert autant d’ardeur et de persévérance que de créer une véritable entreprise. Et pourtant, ce genre d’initiative relève souvent de parents d’élèves qui s’impliquent copieusement pour transmettre notre culture aux futures générations.

Isabelle Hellyard mène cette nouvelle école avec beaucoup de sérieux et j’invite les parents de jeunes enfants situés près de Canterbury à la contacter.

Contact : Petiteecole_canterbury@ymail.com

L’école française de Bristol fête ses 30 ans

Le 26 juin dernier, je me rendais pour la troisième fois cette année à l’école française de Bristol (EFB). J’avais encore une excellente raison de faire le déplacement puisque cette institution célébrait son 30ème anniversaire !

30 ans à déguster offert par le pâtissier français de Bristol

L’EFB constitue une référence, car elle est la première petite école française au Royaume-Uni.

Monique Pellois, la directrice a repris le flambeau au moment où le comité devait impérativement trouver un nouveau toit pour l’école.

Les fondatrices (de gauche à droite) : Françoise Tidball, Annie Burnside et Annie Lewis.

Quel plaisir de pouvoir témoigner de la qualité de l’action déployée par Monique, son équipe, le comité et les parents qui s’investissent à ses cotés.

Sur place, je saluais notre consul général Edouard Braine qui en était à son second déplacement à Bristol en quelques semaines pour marquer le soutien de l’administration à cette école, pleine d’initiatives et de vitalité.

Ce fut, ma foi, un bel anniversaire auxquels participaient quelques élèves de la première heure, restés amis de 30 ans !

Les trois fondatrices nous ont régalé d’anecdotes drôles, heureuses ponctuant cette aventure peu commune de l’EFB sans omettre les moments particulièrement difficiles auxquels elles ont dû faire face.

Monique Pellois n’a pas manqué de souligner que si l’équilibre financier est toujours fragile, l’engagement de chacun permet d’espérer que la flamme qui anime cette école brillera encore dans 30 ans.

Parmi les plus fidèles alliés de l’école de Bristol, on compte notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui a téléphoné, le jour même, à Annie Burnside, consul honoraire de Bristol et co-fondatrice de l’EFB depuis le Sénat où elle était retenue pour adresser ses plus cordiales félicitations.

Vidéo 1 – Annie Lewis revient sur les origines de l’EFB.

Vidéo 2 – Annie Burnside révèle qu’une donatrice de l’EFB était chauffeur du général de Gaulle à Londres, pendant la guerre.

Le site de l’EFB

Lire aussi : “L’école française de Bristol : un petit coin de ciel bleu… blanc, rouge” du 26 février 2010