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Notre nouveau ministre chargé des Affaires européennes, Jean Leonetti, nous aidera-t-il au sujet des certificats de vie ?

Jean Leonetti, nouveau ministre chargé des Affaires européennes, a rendu visite à la délégation UMP de Londres, le 21 juillet 2011

Le 21 juillet dernier, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Jean Leonetti, tout nouveau ministre chargé des Affaires européennes en marge de son déplacement à Londres. En poste depuis fin juin et succédant à Laurent Wauquiez, M. Leonetti ne peut faire aucune promesse l’impliquant au delà de dix mois, date de l’échéance présidentielle.

Dans cette attente, comment faire évoluer les dossiers qui intéressent les Français de l’étranger?

La question du certificat de vie me semble être une priorité, d’autant qu’elle est embourbée depuis des mois et qu’elle impose toujours des obligations administratives intolérables à nos retraités vivant à l’étranger. J’ai donc interpellé Jean Leonetti avec beaucoup de confiance puisque notre ministre est avant tout un humaniste à qui Jacques Chirac avait confié une mission parlementaire qui a conduit à la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, en 2005. La personnalité de Jean Leonetti et sa profession de cardiologue, faisait de lui l’homme tout désigné pour cette provoquer une avancée éthique et médicale, suite à la médiatique affaire Vincent Humbert.

Est-il acceptable qu’on exige un certificat de vie aux Français résidant dans l’Union européenne pour continuer de leur verser leur pension, alors qu’une simple déclaration sur l’honneur adressée aux caisses de retraite suffit en métropole ? Il faut préciser qu’un certificat de vie impose une visite régulière au consulat, comme s’il s’agissait de pointer au commissariat, pour prouver… que l’on est toujours en vie ! A défaut de pouvoir se déplacer, il faut consulter un médecin (à ses frais) pour disposer d’un certificat médical (à renvoyer au consulat, qui renvoie un formulaire, qui repart aux caisses, etc.).

Je trouve inique que des personnes parfois très âgées soient contraintes de faire des déplacements contraignants pour obtenir leur certificat de vie. Par exemple, si vous habitez le Kent il faut prévoir deux heures aller et deux heures retour vers Londres…  De plus, ce dispositif génère un lot de paperasse dont les services du consulat se passeraient volontiers.

Je viens de recevoir aujourd’hui même une lettre de la part de Edward Hudson, un texte d’autant plus poignant qu’il est rédigé plein de magnanimité pour évoquer une situation désarmante. Il habite avec son épouse à une centaine de kilomètres de Londres et je vous incite à lire son témoignage (fichier pdf) qui illustre toute la détresse que peut provoquer notre technocratie.
D’une part, Edward nous dit que son épouse ne peut se présenter en personne au consulat de Londres parce qu’elle est âgée de 83 ans et que sa mobilité très réduite l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant avec accompagnateur.
D’autre part, il nous informe qu’il négocie actuellement avec son centre médical qui, débordé, “filtre sévèrement les demandes de rendez-vous de médecin” et “se montre réticent à accorder un rendez-vous pour une formalité administrative qu’il estime ne pas lui incomber”. Par ailleurs, il s’alarme du nombre de certificat qui vont bientôt lui être requis si toutes les caisses adoptent cette procédure. En effet, son épouse touche la retraite de la CNAV ainsi que quatre retraites complémentaires, dont il dépend lui-même. Ainsi donc “avec neuf certificats à faire établir chaque année (tous à des époques différentes, car il n’existe aucune coordination de calendrier entre les caisses), nous sommes certains de nous heurter très rapidement à une fin de non recevoir de la part de notre centre médical.” Tout ceci est ubuesque et honteux.

Il y a près de deux ans déjà, je m’en étais ému officiellement auprès de Alain Catta, directeur de l’Administration des Français à l’étranger, lors de la présentation de son rapport auprès de l’AFE (lire : “Certificats de vie (2) : Simplifier la vie de nos concitoyens et fonctionnaires” du 07 septembre 2009).

Cette indignation a ensuite été énergiquement relayée et amplifiée au coeur du Sénat par l’intermédiaire de notre sénatrice (lire : “Certificats de vie (4) : La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam se bat pour l’égalité de traitement des retraités français” du 15 octobre 2009). Il aura fallu attendre près de… 18 mois lire une fin de non recevoir de la part du ministère des Affaires étrangères.

J’ai préparé un courrier à l’attention de Jean Leonetti pour formaliser notre entretien et circonscrire la demande concernant les certificats de vie aux résidents de l’UE. J’y expose aussi la question du métro transManche qui mérite l’appui de son ministère pour faciliter l’accès à l’emploi transfrontalier entre le Kent et la côte d’Opale, dont l’idée enthousiasme toutes les parties concernées (lire : “Le métro transManche fait la une de la presse régionale” du 02 juin 2011).

Lors de sa venue au Royaume-Uni, Jean Leonetti s’est d’ores et déjà engagé à travailler sur ces sujets. Il m’a dit d’un regard posé et aimable que ces problèmes sont “comme des cailloux dans une chaussure” et qu’il convient de s’y concentrer surtout lorsque le temps pour agir nous est compté. Je compte beaucoup sur lui et je vous ferai part de sa réponse que j’attends avec impatience.

Un Bastille Day fameux et fructueux !

Carole Rogers, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises en Grande Bretagne

L’été est la période propice aux moissons : 13,000£ ont été récoltés pour les bonnes oeuvres de la Fédération des associations françaises en Grande Bretagne (FAFGB) au grand ravissement de sa présidente, Carole Rogers. En effet, plus de 300 convives avaient réservé leur place au diner de charité situé derrière les jardins de la Résidence de l’ambassadeur pour célébrer le 14 juillet. Théorème de base : le réseau rend plus fort. Les sommes permettront de soutenir, parfois de secourir, les membres de la communauté française dans l’accomplissement de démarches de nature médicale, sociale ou juridique. Médecins du monde, Pour un Sourire d’enfant, le Dispensaire français, le centre Charles Péguy et la Société de Bienfaisance devraient être les principaux bénéficiaires de cette réussite.

Au milieu de nombreux convives parés de chapeaux haut-de-forme, de boas de plumes ou de fume-cigarettes, les tables mêlaient les donateurs et les personnes investies dans le monde associatif. Je citerai ceux dont j’ai eu le privilège de partager la table : Carole Rogers, présidente de la FAFGB, Julie Mills, Mayor de Kensington-Chelsea, David Blanc, partner chez Vestra Wealth LLP, Gabrielle Mulas-Thorogood et Odile Dutoit, présidente et secrétaire de l’association des Corses du Royaume-Uni.

Un millier de participants se sont retrouvés pour célébrer un 14 juillet façon Années folles, mais toujours French touch

Par ailleurs, plus de 700 personnes ont afflué pour assister aux animations et s’ébrouer sur la vaste piste de danse au son des Années folles, le thème de cette soirée qui marquera longtemps nos mémoires, notamment pour son feu d’artifice majestueux au timbre de la voix envoutante d’Edith Piaf.

La FAFGB organisait auparavant un bal populaire le 14 juillet au lycée Charles de Gaulle, sur le mode de ce que nous connaissons en France. Les intempéries des années précédentes avaient mis ce modèle en difficulté. Afin de renouer avec le succès, la conception et l’organisation de l’événement ont été confiées à la société France in London. Pari réussi.

J’adresse donc mes compliments à Patricia Connell, directrice de France in London qui a organisé un Bastille Day Ball aussi impressionnant que le chapiteau déployé à Kensington Palace Gardens !

L’association René Cassin organise son gala de charité le 8 septembre

C’est avec un grand plaisir que je me fais l’écho d’une manifestation organisée par Caroline Sivilia en mémoire de René Cassin.

J’ai fait la connaissance de Caroline il y a six ans tandis qu’elle lançait le magazine gratuit ”London Macadam” avec la réussite que l’on connait auprès de la communauté française de Londres. J’ignorais à l’époque ses liens de famille avec René Cassin qui agissent comme un ressort intime dans son combat pour le respect humain à travers la figure emblématique de son illustre patriarche.

Une soirée de gala se tiendra en l’honneur de René Cassin, diplomate, résistant et principal auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 :

Jeudi 08 septembre 2011
à la BT Tower de Londres
Ticket £110 (ou £90 avant le 8 août)
Renseignements et inscriptions

Cette soirée sera aussi le cadre d’une vente aux enchères silencieuse

La fameuse tour BT qui accueillera la soirée de gala de l'association René Cassin

René Cassin fut membre du gouvernement de la France libre pendant la seconde Guerre mondiale. Le général de Gaulle ne s’étonna pas d’être rejoint par celui qui avait démissionné de son poste à la Société des Nations pour protester contre des accords de Munich en 1938. La paix revenue, il représentera la France au cours de nombreuses missions diplomatiques et présidera de prestigieuses instances, telles que l’ENA, la Cour européenne des droits de l’homme ou l’Alliance israélite universelle.
En 1968, René Cassin reçoit le prix Nobel de la paix pour la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme, ainsi que pour la propagation et le respect de ses principes. Il utilisera l’argent du prix Nobel pour fonder l’Institut international des droits de l’homme (IIDH). Disparu en 1976, René Cassin repose aujourd’hui au Panthéon.

Je suis particulièrement sensible à la démarche de Caroline en faveur des droits humains d’autant qu’elle me relie à mon lointain passé d’activiste chez Amnesty International. Aussi, je vous incite à participer à cet événement d’exception qui réunira de nombreuses personnalités dans l’immeuble si particulier de BT qui surplombe toute la capitale anglaise.

Dans cette attente vous pouvez visiter le site l’association caritative René Cassin, regroupant la communauté juive pour mener campagne contre toute discrimination, détention arbitraire ou génocide.

Photo Flickr de Turkinator

L’iFrap compare les aides sociales au Royaume-Uni et en France

Je vous invite à découvrir un tableau comparatif des aides sociales versées en France et au Royaume-Uni. Ce travail a été réalisé par la Fondation iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) qui pris en référence trois types d’aides dont bénéficient les bas revenus en France et outre-Manche :
RSA // Income support
APL // Housing benefit
Allocations familiales // Child benefit

Je trouve ce compte-rendu d’autant plus intéressant qu’il balaie quelques stéréotypes et qu’il ne cherche pas à opposer les deux modèles : toute disparité trouve sa source dans un environnement économique propre, parfois radicalement différent, comme celui du logement parfaitement décrypté par l’iFrap, intrégant également les problématiques auxquelles le gouvernement de David Cameron est actuellement confronté.

J’avais déjà évoqué le travail de l’iFrap à l’occasion de son rapport sur l’enseignement français (lire : “L’Ifrap se demande comment dynamiser l’AEFE” du 29 octobre 2010). Ce think tank, créé en 1985, est devenu une fondation reconnue d’utilité publique en 2009 au service de la création d’entreprises et de l’emploi contre la bureaucratie. En étudiant l’efficacité des politiques publiques, l’iFrap ne revendique qu’une méthode : les propositions concrètes. Composée d’une quinzaine de spécialistes d’envergure, la fondation est abondamment sollicitée par les médias et divers cercles de réflexion.

Pour en savoir plus sur les aides sociales disponibles au Royaume-Uni dont peuvent bénéficier les personnes disposant de faibles revenus.
Pour tout renseignement au sujet du Child benefit

Photo Flickr de European Parliament

Ouverture d’une Petite école du samedi à Manchester

Les parents francophones de Manchester peuvent se réjouir : ils vont enfin disposer de leur Petite école locale, à compter du samedi 17 septembre 2011 !

L’histoire remonte à novembre dernier, lorsque je m’étais rendu aux festivités de la Petite école de Leeds. Je vous avais reporté que cette «école du samedi» attirait des parents jusqu’à Manchester (lire : “Journée portes-ouvertes à la Petite Ecole de Leeds” du 25 novembre 2010). Parmi eux, j’avais fait la connaissance de Chadia Smith qui m’avait exprimé son vif désir de trouver une solution de proximité.

La Petite école de Manchester ouvrira ses portes le samedi 17 septembre 2011

C’est chose faite ! Chadia recrute encore ses professeurs, mais elle a déjà trouvé un hébergement au sud de Manchester dans les locaux du Sure Start Children’s Centre, à Didsbury. Dès la rentrée, trois classes seront ouvertes : maternelle moyenne + grande section et CP (9h30 à 11h30).

Conformément aux normes de l’Education nationale, l’école dispensera le cycle 1, celui des apprentissages premiers (petite et moyenne section de maternelle) et le cycle 2 des apprentissages fondamentaux (grande section de maternelle, CP et CE1).

Concrètement, l’établissement permettra aux enfants français ou francophones d’affermir la compréhension et l’apprentissage de notre langue par l’enrichissement du vocabulaire, la maitrise des sons, l’écriture de mots, la découverte de la poésie et toute une gamme de jeux éducatifs et récréatifs.

Chadia négocie la possibilité de disposer des locaux l’après-midi pour les classes du primaire. Elle projette, au plus tard pour la rentrée 2012, d’intégrer les enfants du primaire pour développer le cycle 3, celui des approfondissements (CE2, CM1, CM2).

Je suis très heureux de voir éclore cette nouvelle Petite école, relevant du programme Flam (objectif n°3 du plan Ecole), qui devrait être la 39ème du genre au Royaume-Uni. Cet investissement de la société civile au service de l’enseignement français est merveilleux. On a l’impression que ces écoles poussent de partout ! Il y a deux mois à peine, j’en annonçais une à Cardiff (lire : “Une Petite école va ouvrir à Cardiff” du 19 mai 2011).

Toutes mes félicitations à Chadia ! Belle et longue vie à cette nouvelle enseigne au service de notre communauté.

Courriel : info@petiteecolemanchester.com
Téléphone : 07792582855
Site : www.petiteecolemanchester.com
Adresse : Didsbury Park (East), Sure Start Children’s Centre, Wilmslow Road, Didsbury, M20 2RV

Comment voter au Royaume-Uni en 2012 ?

Au détour d’une conversation, on m’adresse de plus en plus souvent cette question : quelles sont les formalités pour voter au Royaume-Uni aux prochaines élections ?

Je suis toujours ravi d’être utile à un esprit citoyen qui se mobilise !

Plus l’échéance approche, plus les questions se bousculent : comment s’inscrire sur le registre des Français du consulat avant le 31 décembre 2011 ? Où sera localisé mon centre de vote ? Comment établir une procuration ? Etc.

Pour trouver des réponses à vos interrogations, je vous invite à consulter la page du site du consulat consacrée aux élections présidentielles et législatives 2012 et, en particulier, la Foire aux Questions (FAQ) très complète (14 questions/réponses) : http://www.ambafrance-uk.org/-Elections

Si vous souhaitez obtenir d’autres précisions ou exposer votre cas particulier, je vous engage à écrire à la cellule Elections du consulat. Au Royaume-Uni, il faut distinguer :
– les Français localisés en Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord qui sont inscrits sur le registre du consulat à Londres. L’adresse est la suivante : elections.londres-fslt@diplomatie.gouv.fr
– les Français vivant en Ecosse qui sont inscrits au consulat général d’Edimbourg. L’adresse est la suivante : contact.edimbourg-fslt@diplomatie.gouv.fr

On s’attend à plus d’un million de votants à l’étranger. Leur vote au premier tour des élections législatives précèdera d’une semaine celui des votants en France, c’est dire si leur impact sera décisif.

Photo Flickr de mll

10 places supplémentaires en seconde sont disponibles à Londres, grâce au Cned

Il existe une solution alternative pour les familles qui n’auraient pas obtenu de place en classe de seconde au Lycée Charles de Gaulle !

Fast Languages a eu l’excellente idée de mettre en place une solution complète et collective au travers du Cned, notre service public d’enseignement à distance créé en 1939.

L’objectif est de scolariser 10 élèves de seconde au centre de Londres, dans un cadre privilégié, pour suivre le programme reconnu par l’Education nationale, entre 4 et 5h30 de cours par jour, 5 jours par semaine, pris en charge par des professeurs qualifiés. Des ateliers linguistiques et sportifs sont possibles dans ce cursus annuel. Je vous laisse découvrir les deux formules Fast Languages (fichier pdf).

Il s’agit d’une scolarisation complète, dont l’inscription doit être validée par l’ambassade. C’est pourquoi la demande déposée auprès de Stéphanie Abisror Ankaoua de Fast Languages (stephanie@fastlanguages.com) sera ensuite transmise à Laurent Batut, conseiller culturel adjoint auprès de l’ambassade, afin de permettre cette scolarisation complète à distance.

On l’oublie souvent mais le Cned est le troisième opérateur de l’enseignement français à l’étranger, après l’AEFE et la Mission laïque française. Près de 15.000 élèves résidant hors de France se sont inscrits au Cned durant l’année scolaire 2009-2010.

Comme j’ai eu l’occasion de le répéter à maintes reprises, ce service public représente une proposition alternative qui mérite d’être mieux connue. (lire : “Mon audition à l’Assemblée Nationale sur l’enseignement français à l’étranger” du 24 avril 2010).

Grâce à une initiative de Laurent Batut, le Cned a développé une nouvelle politique contractuelle au Royaume-Uni. L’objectif est d’agréer des structures scolaires étrangères qui utilisent la méthode pédagogique du Cned en complément de leur enseignement. Cette initiative s’inscrit dans l’objectif n°2 du plan Ecole qui vise à favoriser l’enseignement bilingue.

Quatre contrats ont déjà été signés au Royaume-Uni : Athena Education Ltd (Londres), Fast Languages Ltd (Londres), Hampton Court House (Londres) et Le Français en Écosse (Édimbourg).

Le site du Cned

Notre rayonnement culturel et scientifique, examiné par Philippe Lane

Etudier l’influence scientifique et culturelle française est l’immense défi relevé par Philippe Lane, tant le sujet pousse loin ses ramifications, se perd en disparités et suscite des querelles de clocher. Il commence son exploration à partir de la Révolution française pour se demander si l’année 2011 ne sonnerait pas un nouveau départ de notre action à l’étranger, dans un ouvrage intitulé “Présence française dans le monde”, préfacé par Xavier Darcos et accessible à tous.

Philippe Lane aime rappeler que la diplomatie culturelle a été inventée par la France dès le 18ème siècle. Photo souvenir d’un moment privilégié lors de la garden party à la Maison française d’Oxford, centre de recherche français en sciences humaines et sociales

Philippe Lane est l’attaché de coopération universitaire auprès de l’ambassade de France au Royaume-Uni. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui pour évoquer la consistance et la portée de notre influence internationale, parfois son bouillonnement, mais aussi ses déficiences, sans parler des renoncements mal assumés derrière les actions de pure façade. L’enthousiasme de Philippe pour la diplomatie des arts et du progrès s’équilibre avec une pensée intègre et étayée que je vous laisse découvrir dans son remarquable ouvrage.

A l’heure où nos comptes publics forment un trou béant, on sent heureusement poindre des initiatives citoyennes qui ne déméritent pas vis à vis de la puissance publique en termes d’audience et d’attractivité, les réseaux sociaux opérant à fond. Le privé prend graduellement le relais, mis en confiance par un faisceau d’initiatives fructueuses dans tous les domaines et dans de nombreux pays (lire : “French radio London propage la chanson française” du 25 juin 2011)

Ceci dit, j’en conviens parfaitement avec Philippe Lane : le plus efficace consiste tout de même à faire travailler le public avec le privé vers des perspectives identiques afin que la France préserve son influence mondiale. Il serait dommage de ne pas capitaliser sur notre réseau d’un millier d’Alliances françaises ou encore nos 400 lycées français !

Notre diplomatie d’influence dépend donc de la concordance de notre politique étrangère avec les ambitions et les désirs des acteurs de terrain, par exemple en développant une approche intersectorielle, privilégiant les partenariats auprès de régions, villes, entreprises, fondations, etc.

Le livre démontre qu’une restructuration est clairement à l’oeuvre, comme l’illustre la création de l’Institut français, nouvelle agence culturelle. Quels sont les priorités actuelles ? Peut-on être optimiste ? Philippe Lane double toujours son travail d’explication par un effort d’anticipation, notamment en nous présentant les principaux programmes et les grandes institutions de l’action culturelle et scientifique extérieure de la France

Pour vaste que soit son thème, l’auteur a eu l’intelligence et le courage de le relier à des phénomènes à priori hors champ, tel que les régulations économiques et financières ou bien la santé. Le monde est global et plein d’interactions, la réflexion doit l’être aussi.

“Présence française dans le monde – L’action culturelle et scientifique” de Philippe Lane – Préface de Xavier Darcos, Collection “Les études de la Documentation française” – 128 pages – 14,50€ : couverture, sommaire, bon de commande (fichier pdf).

L’école française de Bristol obtient la garantie de l’Etat pour acquérir un bâtiment

Une bonne nouvelle est parvenue au sud-ouest du Royaume-Uni : l’école française de Bristol (EFB) a reçu la garantie de l’Etat pour couvrir un prêt destiné à acquérir un nouveau local. C’est toujours une grande satisfaction de voir le plan Ecole essaimer hors de Londres, notamment pour étoffer le nombre de places disponibles dans l’enseignement français.

Anne Barnaud, John Mc Coll, président de la commission Enseignement de l'AFE, et le sénateur André Ferrand (AG de l’Anefe en mars 2011)

L’accord final du comité interministériel est intervenu ce 5 juillet. Il réunissait des représentants des ministères des Finances, de l’Education, et des Affaires étrangères, en présence du sénateur André Ferrand et d’Anne Barnaud, en leur qualité respective de président et directrice de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises de l’étranger). J’ai été prévenu le jour même par le sénateur André Ferrand que j’ai croisé au Sénat en marge de l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger). Je le remercie pour son soutien résolu sur ce dossier. Un beau cadeau pour le 31ème anniversaire de l’école auquel a contribué toute une chaine d’intervenants.

En avril dernier, j’accompagnais Edouard Braine dans sa tournée consulaire qui l’a conduit de Bristol aux Cournouailles (lire : “Accompagner le développement de la communauté française de Bristol” du 02 mai 2011). Nous avons été reçus par Annie Burnside, consul honoraire de Bristol et fondatrice de l’EFB, et Monique Pellois, directrice de l’établissement. Celle-ci était en quête d’un nouveau toit pour abriter son école et notre visite tombait opportunément pour étudier une solution durable à son problème immobilier.

Il se dessinait alors une opportunité d’acquisition de locaux qui permettrait à l’école de pérenniser son enseignement et de regarder l’avenir en toute confiance, après trente ans de location et d’incertitudes. La communauté française de Bristol se développe et “les clients ne manquent pas”, comme le souligne Monique Pellois avec son indéfectible sourire.

Que va-t-il désormais se passer ? Forte de la garantie de l’Etat, le comité de gestion de l’EFB va pouvoir emprunter à des taux privilégiés la somme destinée à acquérir le bâtiment souhaité et réaliser les travaux.

Si nous avons eu besoin de seulement deux mois et demi pour obtenir cette garantie, nous le devons à l’organisation du plan Ecole. Je salue le dynamisme de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint qui l’anime au quotidien. Ce résultat témoigne également de l’excellent travail de Frédéric de la Borderie et de son équipe au sein de la FEPT, la structure destinée à faciliter les emprunts au Royaume-Uni pour l’immobilier scolaire.

Les circonstances, toujours heureuses, me ramènent souvent à Bristol. Après ma tournée avec le consul en avril, j’y suis retourné en mai. Un prochain rendez-vous est pris le 16 juillet, jour où l’école célèbrera notre fête nationale, dans une ambiance de bal musette. J’adore leur affiche pleine d’humour que je vous publie. Je prendrai le temps d’adresser tous mes encouragements aux membres du comité de gestion qui s’impliquent copieusement pour perpétuer l’enseignement français à Bristol.

lire aussi : “L’école française de Bristol fête ses 30 ans” du 01 août 2010

L’UFE vous informe sur la Validation des Acquis d’Expérience (VAE)

L’Union des Français de l’étranger (UFE) consacre sa lettre de juillet au thème de la Validation des Acquis d’Expérience (VAE), un dispositif au titre explicite qui permet de valoriser une expérience professionnelles ou bénévole acquise en France ou à l’étranger.

En effet, depuis janvier 2002, la VAE peut apporter à toute personne une reconnaissance officielle d’une expérience de trois années minimum par l’obtention de tout ou partie d’une certification (diplôme, titre ou certificat de qualification professionnelle). Votre expérience doit être validée par un jury et être en lien les certifications accessibles par la VAE, enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

La démarche est ouverte aux salariés, non salariés (collaborateur de commerçant, profession libérale, agriculteur, artisan…), bénévoles (syndicat, association…) et même volontaires, quels que soient leur âge, leur nationalité, leur statut et leur niveau de formation.

Pour connaitre tous les détails de la procédure de VAE, je vous invite à consulter la lettre de l’UFE VAE de juillet 2011 (fichier pdf), extrêmement claire et synthétique.

Le site de l’UFE

Photo Flickr de Gordon T Lawson

Emmaüs UK fête ses 20 ans !

Lors de ma dernière rencontre, en février dernier, avec Selwyn Image, fondateur d’Emmaüs UK, je lui avais confié à quel point les Français du Royaume-Uni étaient heureux que l’action de l’abbé Pierre se pérennisait outre-Manche (lire : “Au revoir monsieur l’ambassadeur” du 21 février 2011).

François Jarrosson, un Français qui s’implique au sein de cette association, a bien voulu me tenir au courant des derniers événements. Il m’a préparé ce beau texte en français en collaboration avec Lois Momoh, Major Gift Fundraising Manager, qui témoigne de la vitalité de l’association britannique qui vient de célébrer son vingtième anniversaire :

L’Association Emmaüs fête sa 20ème année au Royaume-Uni

Les représentants des 26 Communautés et Groupes du Royaume-Uni se sont retrouvés à la Chambre des Lords en mai dernier pour rencontrer leurs députés et autres principaux soutiens au cours d’une réception marquant les 20 premières années d’Emmaüs au Royaume-Uni.
La réception était organisée par Lord Foulkes of Cumnock, représentant la Baronne Armstrong. Nous étions particulièrement honorés par la présence de Son Excellence Monsieur Bernard Emié, Ambassadeur de France au Royaume-Uni. L’événement était sponsorisé par Barbon Insurance.
La Baronne Hayman, en qualité de Lord Speaker, nous a souhaité la bienvenue et, après quelques mots d’introduction par Lord Foulkes, Terry Waite a évoqué de façon émouvante et avec beaucoup de passion le travail accompli par Emmaüs.
A la suite de cet événement, plusieurs députés ont prévu de rendre visite aux Communautés et aux Groupes.

Salon d’Emmaüs à Paris, 2011

La délégation d’Emmaüs UK a décrit le Salon de cette année comme étant le plus réussi de tous. Ils étaient 40 Compagnons, cadres et administrateurs venant des Communautés d’Emmaüs aux quatre coins du Royaume-Uni pour participer à la vente géante à Paris au profit des projets éducatifs et de développement durable d’Emmaüs en Amérique du Sud. En vendant leur stock très prisé de bric-à-brac (les tellières toujours en tête des ventes), cette équipe a levé la coquette somme de 6.367 euros. Melanie Lang, du Federation Office (bureau de coordination) d’Emmaüs, rapporte: “le succès du week-end est dû au travail intense de tous les participants et à leur volonté de travailler ensemble au nom de la solidarité”. Nous remercions chaleureusement Sea France d’avoir apporté leur soutien à ce voyage.

L'abbé Pierre représenté par une sculpture en fer haute de 4,60m, offerte par l'artiste Tony Hillier

Sculpture de l’Abbé Pierre à Emmaüs Cambridge

Emmaüs Cambridge a fait une journée portes-ouvertes le 18 juin pour célébrer son 20ème anniversaire. Les visiteurs ont pu suivre des visites guidées de la Communauté et ont eu la chance de profiter de notre nouveau café. Environ 900 personnes sont venues visiter la Communauté et le temps fut suffisamment clément pour leur permettre d’apprécier les stands en plein air et de voir la sculpture en fer de 4,60m représentant l’Abbé Pierre, faite et offerte par l’artiste local, Tony Hillier.

Emmaüs Burnley et Emmaüs Hastings – respectivement 20ème et 21ème Communautés au Royaume-Uni

L’année 2011 est déjà une année passionnante et très chargée. Emmaüs Burnley a ouvert ses portes aux premiers Compagnons Permanents en janvier, elle est ainsi devenue la 20ème communauté à ouvrir au Royaume-Uni. Leur magasin a ouvert en mars et marche déjà très bien.
Emmaüs Hastings a accueilli ses premiers compagnons le 22 juin. La communauté avait déjà ouvert un magasin qui faisait les affaires depuis près de 2 ans grâce à des volontaires.

Lois Momoh & François Jarrosson

www.emmaus.org.uk

Lire aussi : “Anniversaire de la disparition de l’abbé Pierre” du 22 janvier 2010.

Mon Infolettre n°6 de juillet est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à nombreux d’entre-vous mon Infolettre n°6 qui liste les articles publiés en juin dernier, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial:

Madame, Monsieur, chers compatriotes,

“Quand la lutte s’engage entre le peuple et la Bastille, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort ” écrivait le Général de Gaulle. François Baroin, Ministre du Budget a annoncé au Sénat que devant la vigueur des réactions, le Président de la République a abandonné l’idée de taxe sur les résidences secondaires des non-résidents. Le 23 juin dernier, le Sénat a voté à l’unanimité, la suppression de cette taxe. Je m’en réjouis et je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé à relayer votre désaccord avec ce projet de taxe.

Un comité de pilotage du plan école présidé par notre ambassadeur Bernard Emié s’est tenu en présence d’Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE. Concrétisation de l’action du plan école au Royaume-Uni, le second collège français de Londres (CFBL) ouvrira en septembre prochain et accueillera 660 enfants. L’offre de places dans notre réseau reste insuffisante. Notre ambassadeur approuve la proposition d’ouvrir un nouvel établissement à Londres comprenant au moins un collège en septembre 2013. En complément, pour offrir une solution d’enseignement en français aux enfants scolarisés dans un établissement britannique, le Cned (Centre national d’éducation à distance) présentera à la rentrée une offre allégée (français, maths, histoire-géographie) spécifique à la Grande-Bretagne.

Le jeudi 14 juillet, je soutiendrai les associations françaises de Grande-Bretagne en participant au gala de charité à Kensington Palace Gardens. Merci à tous nos compatriotes qui organisent des festivités à l’occasion de notre fête nationale.

Très cordialement – Olivier Cadic

Accédez à l’Infolettre n°6

Photo Flickr de Mag3737

Conférence exceptionnelle, jeudi 20 octobre, pour l’anniversaire de la “France Libre… d’Entreprendre”

A l’occasion du quinzième anniversaire de l’association “la France libre… d’entreprendre”, l’UFE Corporate organise une conférence intitulée :

15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel

le jeudi 20 octobre 2011, à Ashford (kent)

La conférence a un triple objectif :
1 – Promouvoir la création d’un métro transmanche pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires
2 – Offrir aux entrepreneurs français des solutions pour faciliter leur développement au Royaume-Uni
3 – Comparer l’expérience des entrepreneurs arrivés il y a 15 ans et récemment pour suggérer de nouvelles mesures destinées à dynamiser l’emploi et libérer l’initiative en France.

Le programme de la journée ménagera des temps d’échanges et de rencontres, notamment lors du déjeuner ou du cocktail de clôture, entre les séances de travail dont voici les temps forts :

Table ronde 1 : L’emploi (10h15 – 11h00)
Juristes, chasseurs de tête, spécialistes du recrutement, ils parlent des différences culturelles, de la mobilité sociale et de la lutte contre la discrimination. Des jeunes exposent les raisons qui les ont poussés à passer le tunnel pour chercher l’emploi qu’ils ne trouvaient pas en France.

Table ronde 2 : Création d’entreprises (11h30-12h30)
Portraits croisés d’entrepreneurs qui ont créé leur entreprise en Angleterre il y a 15 ans et récemment. Quelles raisons ont poussé ces entrepreneurs français à préférer créer leur entreprise en Angleterre plutôt qu’en France ?

Table ronde 3 : Financement d’entreprises (14h00 – 14h45)
Financement d’entreprises : Des financiers parlent des conditions fiscales et financières avantageuses pour développer une PME au Royaume-Uni, notamment au travers de la levée de fonds.

Conférences – (15h00 – 16h00)

Un métro transmanche pour dynamiser l’emploi
15 ans après, suggestions pour libérer l’initiative

Participation, déjeuner inclus : £45
Programme complet + fiche d’inscription : www.ufecorporate.org.uk

Pourquoi la France libre… d’entreprendre ?

Le 17 septembre 1996, j’organisais à Paris une conférence de presse pour expliquer pourquoi je transférais à Ashford le siège social de ma société :  la nécessité de réduire mes coûts pour rester compétitif m’imposait de prendre avantage du taux de charges patronales de 10.5% en Angleterre contre 48% en France. Je souhaitais alerter les pouvoirs publics sur les conséquences dramatiques de cette pression fiscale sur l’industrie électronique française.

Le lendemain, le journal britannique The Independant mettait le feu aux poudres en titrant en première page : French firm crosses Channel to the ‘land of opportunity’ (1996 09 18 the-independent). Puis, Europe 1 m’invita à raconter mon histoire et croula sous les appels des auditeurs. Les jours suivants, ce fut l’emballement médiatique (lire : “Il traverse la Manche et quadruple d’un coup son bénéfice” – L’Expansion du 26-09-1996).

Je recevais des dizaines d’appels par jour de la part de chefs d’entreprise ou d’aspirants entrepreneurs, pour m’encourager et me demander conseil afin de s’expatrier en Grande-Bretagne. Pour répondre à cette vague d’espérance, j’ai créé l’association “La France libre… d’entreprendre” qui va délivrer des renseignements de toute nature et orienter les demandes d’accompagnement vers des experts juridiques, fiscaux, comptables ou encore marketing. Tous s’expriment en français et sont rompus au monde des affaires britanniques et sa réglementation. L’idée est aussi de décourager les inconscients, les désabusés ou les combinards de se lancer dans l’aventure, l’Angleterre n’étant pas un nouvel Eldorado, ni un paradis fiscal, ni une zone de non-droit (lire le dossier de Job Pratique – décembre 1997).

Quelques mois plus tard, le succès est tel que je dois affréter un Eurostar pour déplacer des centaines d’entrepreneurs et toute la presse française pour une journée de conférences à Ashford.

Cette initiative avait alors eu un fort retentissement en France. Fin 1998, Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances du gouvernement Jospin, avait décidé de créer une « Exit tax » en exigeant le versement d’une caution aux entrepreneurs désireux de quitter le territoire français. Une fois cette loi abrogée, suite à la condamnation de la France par l’Union Européenne qui rétablissait la liberté de circulation des entrepreneurs, l’association n’avait alors plus de raison d’exister.

Le contexte actuel et la demande de reprendre un club de professionnel s’est concrétisé en 2011 par le lancement de l’UFE Corporate. Cette structure représente une opportunité d’entraide amicale entre les entrepreneurs français de Grande-Bretagne, prolongeant ainsi la mission et la philosophie de la France Libre… d’Entreprendre.

La conférence du 20 octobre 2011 à Ashford est l’occasion de fêter le 15ème anniversaire de la France libre… d’entreprendre.


Photo Flickr : Catholic Church

L’ambassadeur de France félicite nos bacheliers émérites

L'ambassadeur de France, Bernard Emié, entouré des meilleurs bacheliers du lycée Charles de Gaulle (21/06/11)

Le soleil resplendissait, autant que nos bacheliers sur les marches de la résidence de l’ambassadeur, ce vendredi 21 juin 2011 à Londres. J’ai assisté à ce moment inoubliable pour tous ces jeunes, au milieu de leurs parents à la mine ravie.

Bernard Emié a reçu soixante élèves du lycée Charles de Gaulle pour les congratuler personnellement d’avoir décroché la mention Très bien au baccalauréat, c’est à dire une note moyenne supérieur ou égale à 16 !

En se distinguant brillamment, ces diplômés ont confirmé la réputation d’excellence de leur lycée : un tiers des candidats au Bac 2011 ont obtenu la mention très bien ! Du reste, 87,50% d’entre-eux ont reçu une mention, et le taux de réussite global atteint 99% ! Epoustouflant. Voir les résultats statistiques du bac 2011.

Comme à l’accoutumée, cette réception avait pour mécène la Banque Transatlantique dont les représentants étaient présents en nombre. Le directeur de la succursale londonienne, Yves Pinsard, est un ancien élève du lycée. Il m’a fait remarquer que l’an dernier 60 élèves également avaient obtenu la mention “très bien”. Je salue l’implication généreuse et fraternelle de cette institution financière qui perpétue et régénère cette cérémonie.

Les parents ravis immortalisent ce moment unique

Dussé-je froisser la modestie du proviseur Bernard Vasseur, son travail, celui de ses collaborateurs et celui de son équipe éducative ne sont pas étrangers à ce résultat. Le lycée CGD affiche des performances exceptionnelles. Les parents d’élèves savent que leurs enfants empruntent un chemin privilégié et assument les efforts que cela implique, notamment sur un plan financier. Cette école apprend aux élèves ce qu’ils doivent savoir, mais on leur apprend aussi à questionner pour que leur apprentissage devienne permanent et perpétuel. On leur apprend à être. Chacun est unique, mais tous doivent devenir des responsables en quête de sens et d’inventivité, constamment l’esprit en éveil.

Les résultats du lycée Charles de Gaulle prouvent que son corps enseignant a fait sien ce précepte de Montaigne : enseigner ce n’est pas remplir des vases, c’est allumer des feux. Je profite de ce billet pour saluer la grande compétence et le sens de l’intérêt général des professeurs. J’ai pu observer qu’en de nombreuses circonstances, ils n’ont jamais donné la priorité à leurs revendications catégorielles, aussi légitimes soient-elles, lorsque l’intérêt des enfants pouvait être en jeu. Ils méritent indubitablement une mention “très bien” eux aussi, chaque année.

Je souhaite bonne chance à tous les lauréats dans la poursuite de leurs études et, pour l’instant, de savourer des vacances bien méritées !

Crédit photo : Florent Donneger