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« Un gouvernement sans perspective », fustige le sénateur Hervé Marseille

indecisionTous nos indicateurs économiques sont en berne, et parmi eux : le niveau record de chômage, la consommation de ménages, l’investissement des entreprises ou encore le commerce extérieur. Tous indiquent clairement que la croissance de la France demeurera vague, inexpressive, sans vitalité…

L’action du président Hollande et de son gouvernement a eu pour conséquence la destruction de 100 000 emplois privés en 2013. Actuellement, le taux de marge de nos PME est le plus faible de toute la zone euro. Parce qu’il s’empresse de défaire ce qu’il vient de faire, le Canard Enchaîné vient de baptiser François Hollande, le “Président Zig Zag”.

Ce gouvernement sans idée, sans direction et qui navigue toujours en vent contraire du bon sens, est caractérisé avec justesse par Hervé Marseille, sénateur-maire de Meudon et délégué UDI aux Français établis hors de France dans sa dernière lettre d’information.

Je vous reproduis, ci-après, le texte de son éditorial.

Hervé Marseille Eté 2014Un gouvernement sans perspective

Le Sénat vient de rejeter la loi de finances rectificative, avec l’aide d’une partie de la majorité !

Au moment où notre pays connaît un chiffre record du chômage et une croissance en berne, le gouvernement fait preuve de la plus grande indécision. Par principe, il agit avec précipitation, de façon hasardeuse ou partisane, pour ne produire que des mesures bancales.

Prenons l’exemple de la loi sur logement (ALUR), que j’ai combattue avec mes collègues UDI et UMP. 4 mois après son adoption, le constat est édifiant. Elle a complexifié les dispositifs, freine notamment la construction de logements neufs, dissuade nombre de bailleurs d’investir dans des projets locatifs et bloque de nombreuses collectivités dans la réalisation de leurs équipements. Le secteur, pourvoyeur important d’emplois, est en panne.

Autre bizarrerie, la réforme pénale dont les dispositions, dénoncées par plusieurs syndicats de polices et de magistrats, renforcent l’idée d’impunité en matière de transgression des lois, à l’heure où le sentiment d’insécurité de nos concitoyens ne faiblit pas.

Enfin, le feuilleton de la réforme territoriale. Certes, une réforme s’impose mais la méthode gouvernementale est hautement contestable. Menée tous azimuts, sans concertation et sans études d’impact, elle conduit les collectivités dans le marasme. Par un illogisme « collecticide », il les a même mises à la diète, avant toute réforme (baisse drastique des dotations de l’État, charges supplémentaires…).

Concernant la Métropole du Grand Paris, les élus franciliens ont dû exercer une forte pression sur le gouvernement pour qu’il accepte de dialoguer. Pour autant, il refuse de reporter le calendrier restreint, laissant présager un bâclage. Personne n’ignore le temps et le travail que suppose la création d’une telle entité, pour être efficace !

Puisse la pause estivale éclairer nos gouvernants afin qu’ils prennent enfin les mesures indispensables au redressement du pays… Soyons optimistes !

Bon été à toutes et à tous !

Hervé Marseille

Save the date : Red Carpet Day, édition 2014 !

Conforté par le succès du premier Red Carpet Day qui a accueilli près de 200 entrepreneurs français à Paris, l’UFE Grande-Bretagne va leur dérouler une nouvelle fois le tapis rouge, le 15 octobre prochain (lire : “Succès au rendez-vous pour le Red Carpet Day” du 11 octobre 2013).

Les trois objectifs déclarés de la première édition sont reconduits, à savoir : 1) aider les entreprises à exporter au Royaume-Uni leurs produits et services (via internet, un intermédiaire, une filiale…). Rappelons que le Royaume-Uni est le premier excédent commercial net de la France depuis de nombreuses années ; 2) aider les entrepreneurs à trouver des financements pour leurs projets ; 3) doper la capacité d’investissement des investisseurs.

En aucun cas donc, le Red Carpet Day n’incite à l’exil fiscal.

L’an dernier, une quarantaine d’intervenants se sont adressés aux entrepreneurs et futurs entrepreneurs pour leur prodiguer des conseils de tous ordres, dans le cadre des conférences et d’ateliers. Par ailleurs, et c’est l’originalité du Red Carpet Day, ils ont eu le loisir d’exposer leur problématique personnelle à des experts au cours de sessions de speed dating (lire : “Red Carpet Day Report (4) : une formule événementielle unique en son genre” du 23 octobre 2013).

RCD escalierRed Carpet Day, édition 2014

Mercredi 15 octobre 2014

Evénement Gratuit

Entrepreneurs, créateurs d’entreprise, investisseurs… Venez découvrir comment développer vos activités au Royaume-Uni !

De 9h30 à 18h00 au Tapis Rouge – 67, rue du Fg Saint-Martin 75010 Paris :

Conférences pour découvrir les avantages compétitifs offerts par la Grande-Bretagne
Ateliers pour favoriser l’échange d’expérience
Speed dating auprès d’experts pour exposer votre situation
Mini-salon avec plus de 30 experts pour vous informer

L’UFE Corporate et la communauté d’affaires française du Royaume-Uni se mobiliseront pour accueillir les entrepreneurs français, pour leur présenter les opportunités qui existent outre-Manche pour lancer des activités, pour se diversifier ou bien exporter.. A l’initiative de cette démarche, trois entrepreneurs français installés de longue date au Royaume-Uni : David Blanc, Stéphane Rambosson et Olivier Cadic.

L’organisateur de l’événement est l’UFE Grande-Bretagne que je préside depuis 2005. L’UFE, Union des Français de l’étranger, compte 170 représentations dans le monde et près de 20.000 adhérents. Présidée par Gérard Pélisson, co-fondateur du groupe Accor, il s’agit d’une association fondée en 1927 et reconnue d’utilité publique en 1936.

Pour plus de détails : ufecorporate.org.uk

Pour vous inscrire : http://ufecorporate.org.uk/inscription (séminaire gratuit)

Pour plus d’informations, nous contacter :
redcarpetday@ufecorporate.org.uk.
Tel. +44 20 7229 91 96

En route pour le « plan Ecole pour tous », édition 2014-2020

Six ans après son lancement, le plan Ecole marque un tournant de son histoire.Roue

Le 1er juillet dernier, Bernard Emié a présidé pour la dernière fois le comité de pilotage du plan Ecole qui se réunit chaque semestre. Appelé à un nouveau poste à Alger, notre ambassadeur nous quittera cet été. Une dernière, mais aussi une première puisqu’il était entouré des nouveaux conseillers consulaires élus à Londres dont Véronique Cartoux, Sophie Routier et Stéphane Rambosson élus sur notre liste de rassemblement de la droite et du centre.

Bernard Emié mérite notre profonde reconnaissance, même s’il a toujours rappelé que nos résultats ne sont que le fruit d’un travail collectif et de la recherche d’un consensus.

Lors de son arrivée à Londres, notre ambassadeur avait déclaré avec humilité que son prédécesseur, Maurice Gourdault-Montagne, avait placé si haut la barre qu’il pourrait difficilement faire mieux. Les records sont faits pour être battus. Le CFBL dénombre plus de 700 élèves et le futur lycée international de Wembley en accueillera le double. Bernard Emié aura posé la première pierre du lycée de Wembley, qui ouvrira ses portes l’année même du centenaire du Lycée Charles de Gaulle, en 2015, et entrera dans l’histoire collective des Français du Royaume-Uni.

Je souhaite que son successeur s’inscrive, à son tour, dans la belle dynamique de ses prédécesseurs pour faire émerger un quatrième établissement secondaire avant 2020.

L’urgence est absolue : entre le lycée Charles de Gaulle et le collège français bilingue de Londres, 2287 demandes nouvelles ont été enregistrées et 1486 n’ont pas pu être pourvues, à ce jour, pour la rentrée 2014.

C’est pourquoi les conseillers élus de la liste d’union du centre et de la droite veulent mobiliser toutes les bonnes volontés pour adapter le plan Ecole à l’horizon 2020, pour en faire le « Plan Ecole pour tous ».

Un plan pour tous parce que 75 % des enfants français vivant au Royaume Uni n’ont pas accès aux écoles françaises ! Notre objectif est d’offrir une solution d’apprentissage en langue française à toutes les familles qui le souhaitent.

Voici les grands axes de travail, d’ores et déjà évoqués devant le comité de pilotage, vers la redéfinition des objectifs du plan Ecole à échéance 2020 :

Action 1 : Création d’un groupe de travail pour reformuler l’objectif 1 du plan Ecole

Pour les familles qui souhaitent accéder à l’enseignement français au Royaume-Uni, nous voulons poursuivre l’effort engagé qui a permis la création de plus de 1500 places depuis 2007 et l’ouverture, à la rentrée 2015, d’un troisième établissement secondaire à Wembley.

Conformément à nos engagements électoraux, nous avons demandé qu’un groupe de travail soit créé afin de fixer un nouvel objectif quantitatif en termes de places supplémentaires d’ici à 2020.

Le comité de pilotage a validé cette approche et attend un objectif affiné pour la fin de l’année. Après l’ouverture du lycée de Wembley, on peut estimer qu’il faudra encore créer environ 1500 places pour passer le cap de 8000 places dans l’enseignement français à Londres d’ici à 2020.

Action 2 : Création d’un « plan Ecole Bristol »

Comme je m’y étais engagé pendant la campagne, j’ai proposé une action décentralisée pour la région de Bristol, à l’image de ce qui est entrepris à Londres. Le développement de l’Ecole française de Bristol, la volonté de créer une Free school sur place ou encore les solutions du CNED offertes localement par des écoles britanniques légitiment un plan local, un plan Ecole Bristol, pour enraciner les acquis et donner des ailes aux projets.

Action 3 : Création d’un groupe de travail sur les frais de scolarité

La disparité des frais de scolarité est une question qui sera débattue au sein d’un groupe de travail dédié. Cette démarche va donner la mesure du phénomène déstabilisateur des choix budgétaires de l’AEFE à Paris sur l’évolution des tarifs du lycée Charles de Gaulle et de ses annexes.

Nous souhaitons également mieux impliquer les parents dans le contrôle de l’évolution des frais de scolarité et leur octroyer une vraie capacité d’intervention sur les choix stratégiques.

Action 4 : Détermination des critères d’accès en 6ème au lycée Charles de Gaulle

Des parents du site de Wix m’ont sollicité pour me faire part de leur inquiétude sur les critères d’accès au lycée lors de l’entrée en 6ème qui pourraient interdire l’accès à CDG à leurs enfants.

J’ai demandé à l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, d’adresser son projet de critères d’accès au lycée Charles de Gaulle au conseil consulaire, afin de nous permettre de porter un avis sur le sujet.

Le proviseur nous a répondu que ce projet serait fourni à la rentrée et diffusé lors du conseil d’établissement du lycée.

Action 5 : Obtenir de la part de l’ambassadeur un fonctionnement transparent dans l’attribution des places au lycée Charles de Gaulle

Nous souhaitons que les commissions d’attribution des places incluent des observateurs sans droit de vote dont un représentant des parents, un représentant des enseignants et trois élus issus chacun de la majorité, de l’opposition et des indépendants.

Nous avons présenté un avis en ce sens au conseil consulaire (lire : “Premier conseil consulaire de Londres : 3 avis et une élection” du 07 juillet 2014). Le proviseur a déclaré que seul l’ambassadeur était susceptible de l’autoriser.

Nous soumettrons cette demande au prochain ambassadeur dès son arrivée. La commission d’attribution actuelle est uniquement composée de fonctionnaires. L’ouverture du lycée de Wembley en septembre 2015 nous presse de sortir de ce fonctionnement opaque.

Action 6 : Offrir aux enfants qui vivent loin d’une école française une solution économique d’enseignement en français

Fort du succès de son expérimentation au Royaume-Uni, le CNED a décidé la généralisation de son programme, avec application des tarifs des « cours à la carte ».

Ce fait génère une grande frustration pour les familles parce que les tarifs passent de 115 à 495 euros par an et par enfant. Je suis intervenu pour demander un bilan de cette politique tarifaire, dès la fin du premier trimestre 2014/15, afin d’évaluer le nombre de familles contraintes d’abandonner le CNED pour raisons économiques.

Je souhaite qu’il soit envisagé une aide financière pour les familles qui n’ont d’autres solutions que le CNED, afin de rétablir l’équité républicaine avec les familles dont les enfants sont scolarisés dans les écoles françaises subventionnées à l’étranger.

Action 7 : Création d’un groupe de travail consacré aux enfants en difficulté

Dyslexie, dysorthographie, troubles de l’attention ou bien encore précocité…peuvent mettre l’enfant en difficulté au cours de sa scolarité.

Véronique Cartoux a demandé que les établissements français à Londres mettent en place des dispositifs semblables à celui du Réseau d’aide aux élèves en difficulté (RASED).

L’ambassadeur, Bernard Emié, a approuvé l’idée de créer un groupe de travail sur ce sujet afin de dresser une liste de priorités.

Lors du comité de pilotage, j’ai rappelé les progrès du groupe de travail concernant l’objectif n°2 relatif à l’enseignement bilingue (lire : “Plan Ecole : l’objectif 2 s’organise… par Bénédicte Yue” du 08 juin 2014) et ceux du groupe dédié à l’objectif n°3 concernant le programme Flam (lire : “Elections consulaires 2014 : Roch Miambanzila, un candidat au service des écoles FLAM du Royaume-Uni” du 07 mai 2014). Ces deux objectifs du plan Ecole seront, eux-aussi, actualisés d’ici la fin de l’année.

A n’en pas douter, un nouvel élan a été donné pour établir une « version 2.0 » du plan Ecole, né en 2008, de façon à revitaliser ses objectifs dans la perspective des cinq prochaines années.

Crédit photo : openclipart.org

Premier conseil consulaire de Londres : 3 avis et une élection

PrismeCe 26 juin, nous nous sommes réunis autour du consul général, Olivier Chambard, qui présidait le tout premier conseil consulaire réunissant les 9 conseillers élus pour Londres le 25 mai dernier : 4 de droite et du centre (Olivier Cadic, Véronique Cartoux, Stéphane Rambosson, Sophie Routier), 3 du parti socialiste (Morgane Marot, Renaud Digoin-danzin, Karine Daudicourt) et 2 indépendants (Olivier Bertin, Marie-Claire Sparrow).

En effet, la réforme de la représentation des Français de l’étranger décidée par les socialistes impose que les conseils consulaires soient présidés par un haut fonctionnaire, dans une vision toute jacobine de la démocratie.

Notre première démarche fut donc d’élire un vice-président. J’ai été élu avec 6 voix sur 9. Je remercie les deux conseillers indépendants d’avoir choisi de s’unir à nous. Ensemble, nous allons pouvoir défendre l’intérêt général des Français du Royaume-Uni, sans aucun esprit partisan.

Une position qui tranche avec l’attitude de la représentante socialiste qui a clairement exprimé qu’elle était présente pour représenter ses propres électeurs, réclamant par ailleurs une vice-présidence tournante du fait qu’elle dispose du tiers des voix… C’est un peu comme si l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet demandait à la PS Anne Hidalgo de partager son fauteuil de maire de Paris au prétexte que l’opposition détient près de la moitié des sièges des conseillers de Paris.

Je crains qu’il faille dire adieu à la politique consensuelle que nous avions pu construire jusqu’à présent avec les élus de tous bords. Comme les autres conseillers, j’ai senti poindre un sectarisme et une agressivité qui augurent une politisation de tous les débats et un esprit d’opposition systématique. Mais ce n’était que la première réunion, les dures réalités du travail de terrain adoucissent parfois les mœurs.

Ce conseil consulaire avait pour principal objet d’organiser nos futurs travaux.

Lors des questions diverses, j’ai déposé 3 avis. Les élus indépendants ont proposé des amendements que les élus de la droite et du centre ont approuvés.

Le vote doit intervenir dans les prochains jours. Je consacrerai un billet détaillé à chacun des trois avis qui concernent des sujets sensibles et urgents :
Avis 1 : Par souci de transparence, nous souhaitons obtenir du consul général la liste des associations à qui il verse des fonds sur instructions de nos sénateurs et députés dans le cadre de leur réserve parlementaire qu’ils ventilent de manière discrétionnaire (environ 130.000 euros chacun).
Avis 2 : Par souci de transparence, nous souhaitons intégrer des élus de chaque tendance, des représentants des professeurs et des parents d’élèves, à titre d’observateurs, dans la commission d’affectation du lycée Charles de Gaulle qui détermine les enfants qui sont acceptés ou refusés dans l’établissement.
Avis 3 : Par souci de rapidité et à la demande expresse de nos consuls honoraires, je veux ramener à une semaine, au lieu de deux aujourd’hui, la cadence de la valise diplomatique entre Londres et Paris affectée aux demandes de passeports ou de carte d’identité des Français du Royaume-Uni.

Raphaël Hudry de French Radio London m’a questionné à la sortie du conseil consulaire. Au micro, j’évoque les trois avis déposés, ainsi que les relations avec les autres conseillers : www.frenchradiolondon.com/actualites/bilan-du-premier-conseil-consulaire

Crédit photo : Suidroot (Wikimedia)

Bernard Emié pose la première pierre d’un nouveau lycée français à Londres

Par une heureuse coïncidence, un second lycée français va ouvrir à Londres, l’année même du centenaire du lycée Charles de Gaulle. Dans le quartier de Wembley, le nouvel établissement accueillera ses premiers élèves en septembre 2015.

Première pierre - Bernard Emié - Olivier Cadic - Muhammed Butt Juin 2014

Sur le toit du futur lycée : Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, Olivier Cadic et le Councillor Muhammed Butt, Leader du Council de Brent

On n’attendait pas l’événement depuis cent ans, mais impatiemment depuis de nombreuses années lorsque l’unique lycée commença à refuser des inscriptions par manque de capacité. La vague d’immigration française au Royaume-Uni ne cessant de gonfler, les 4500 places du lycée CDG, pourtant l’un des plus grands du monde, ne suffisent plus à répondre à la demande d’enseignement français.

A la rentrée 2015, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) comptera une nouvelle pièce dans son dispositif : le « lycée international de Londres » qui lui permettra d’accueillir 1300 élèves supplémentaires dans un bâtiment rénové, de style Art Déco, à Brent non loin du stade Wembley. Un nouveau succès après l’ouverture, on s’en souvient, en septembre 2011, du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town, venu lui aussi alléger la pression sur l’établissement Charles de Gaulle (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

D’ici quelques mois donc, Londres pourra s’enorgueillir d’un troisième établissement secondaire à l’attention des familles francophones et francophiles, réalisant ainsi l’objectif n°1 du plan Ecole qui vise à étoffer constamment le nombre de places disponibles.

« Il s’agira pour moi de l’une des plus belles réussites de mon mandat dans cette ville-monde qu’est aujourd’hui Londres », a déclaré notre ambassadeur, Bernard Emié, le 17 juin dernier, lorsqu’il est venu poser la première pierre.

Chacun peut objectivement mesurer le chemin accompli. Il y a exactement trois ans, Bernard Emié conduisait sa première réunion du plan Ecole, à la Résidence de l’ambassadeur (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié” du 16 juin 2011).

Fraichement nommé, il a immédiatement pris la mesure du problème de la scolarité française. Toujours élogieux et humble à l’égard du travail de Maurice Gourdault-Montagne, son prédécesseur, Bernard Emié a joué sa partie en professionnalisant notre démarche et en restructurant le comité de pilotage du plan qu’il voulait uniquement composé de personnalités légitimées par un mandat.

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Entre 2011 et aujourd’hui, c’est une « belle réussite, s’est-il félicité dans l’école en chantier de Brent, car c’est surtout un travail d’équipe que nous avons pu conduire grâce au plan Ecole avec toute la communauté scolaire et éducative française avec comme seul objectif commun l’intérêt de nos enfants ». En effet, après les 600 nouvelles places du CFBL, le plan va permettre d’en ajouter le double grâce au lycée de Wembley !

L’ambassadeur a brièvement rappelé combien la route fut parfois chaotique et incertaine, pour mieux valoriser le travail de partenariat entre l’ambassade, l’AEFE et les équipes du FEPT (lire : “Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger ?” du 10 mai 2013).

A quelques jours de la fin de son mandat au Royaume-Uni, Bernard Emié retiendra volontiers que de nombreux obstacles ont été franchis grâce à la « qualité de la relation bilatérale franco-britannique à tous les niveaux », saluant chaleureusement Muhammed Butt, Leader of the Council, et les autorités municipales auprès de qui « le dialogue et la coopération ont été riches,  fructueux et faciles ».

Saluons aussi l’action de nos trois trustees du French Education Property Trust Limited (FEPT) : Arnaud Vaissié, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn. Le FEPT, organisme à but non lucratif de droit anglais, a emprunté la somme de 40 millions de livres destinés à financer les travaux de l’école. La communauté scolaire a également pu compter sur l’implication financière d’entreprises françaises, inscrites à la Chambre de commerce française en Grande-Bretagne, pour une dizaine de millions de livres complémentaires.

Amplifiant les hommages et alimentant l’enthousiasme général de cette soirée officielle, les médias sont venus manifester leur vif intérêt pour le futur Lycée international de Londres. En particulier, le Journal de 20 heures de France2 a souligné la qualité et le modernisme des infrastructures pour soutenir une pédagogie qui doit répondre « aux défis d’une société nouvelle, internationale, multilingue et connectée », a résumé notre ambassadeur. Par ailleurs, je vous recommande l’article de Nicolas Madeleine: Un nouveau lycée français à Londres pour faire face à l’afflux d’expatriés – Les Echos, du 18 juin 2014.

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Personne n’en doute : nos lycéens recevront le meilleur. Cela suffit au bonheur de tous les acteurs du plan Ecole que Bernard Emié a incité à être « fiers » d’avoir si bien travaillé au service du rayonnement de la France à Londres.

Lire : Texte de l’intervention de M. Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni : Pose de la première pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014.

Crédit photos : Valérie Sieyes