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Réponse à ma question écrite sur l’offre de service à l’international de Pôle Emploi

Promouvoir la mobilité internationale de nos jeunes permet de lutter contre le chômage. Un jeune sur deux (18-24 ans) se déclare partant pour travailler à l’étranger !

planeteA peine élu, en qualité de membre de la Commission sociale, j’avais interrogé Jean Bassères qui allait prendre ses fonctions de directeur général de Pôle Emploi (lire : “Pôle emploi international doit donner des ailes à la mobilité professionnelle” du 14 décembre).

Un mois plus tard au Sénat, j’ai rencontré son équipe : Annie Gauvin, son adjointe et Thomas Cazenave, son DG adjoint (lire : “Pôle Emploi va refondre son offre de service à l’international” du 26 janvier 2015).

Il y a bientôt deux ans, ils m’avaient annoncé la restructuration de leur offre internationale qui serait bientôt gérée par des équipes spécialisées et travaillant “selon des modalités 100% web pour accompagner les demandeurs d’emploi à distance”, avait détaillé Annie Gauvin.

J’ai ensuite posé une question écrite, le 14/05/2015, au ministre de l’Emploi sur cette nouvelle offre. Celui-ci vient de me répondre, soit 16 mois plus tard. Lire la question et la réponse.

Le ministre me confirme que “le Plan stratégique Pôle emploi 2020 prévoit la mise en place d’une nouvelle offre de service de placement international. À partir d’avril 2016, sept équipes dites « internationales » composées de 15 conseillers seront déployées sur l’ensemble du territoire. Chacune de ces équipes sera dédiée à une zone géographique déterminée”. Il m’apporte de nombreux détails de fonctionnement, ce dont je le remercie.

Aucun détail en revanche sur le développement de “partenariats” qu’il évoque à propos des “acteurs de la mobilité en France et à l’international”. Qui va nous fournir les offres d’emploi ?

Pas un mot de réponse, non plus, sur les mesures d’accompagnement vers l’autofinancement des structures d’aide à la mobilité situées à l’étranger. Celles-ci bénéficiaient du soutien financier du MAEDI, brusquement supprimé (*) (Lire aussi : “Mobilité professionnelle : l’Etat se désengage” du 05 novembre 2014).

Dès lors, comment favoriser la mobilité internationale en coupant les vivres des associations qui assumaient vaillamment une mission de service public (non rémunératrice) d’accompagnement et de placement auprès de nos expatriés ? On pense notamment au centre Charles Péguy à Londres qui plaçait chaque année 1000 jeunes.

(*) Ligne de crédit « Emploi et formation » du programme 151

Médias – “Poussée xénophobe dans l’Angleterre post-Brexit” (Le Figaro)

figarobrexitsept16Article paru dans Le Figaro du 17 septembre 2016

“Comme les Polonais, Espagnols ou autres Européens, les Français ne sont pas épargnés. “Tout le monde a eu un témoignage direct ou indirect d’insultes ou d’hostilité ; ce n’est pas un phénomène marginal”, souligne Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger, installé au Royaume-Uni depuis vingt ans.” Lire l’article

Cet article recoupe des faits que j’avais déplorés dans un éditorial du 21 juin dernier, soit deux jours avant le référendum (lire l’édito).

Médias – Courrier de Floride (Etats-Unis)

Je remercie la rédaction du média des francophones de Floride d’avoir couvert ma venue à Miami, ce qui a favorisé les possibilités de me rencontrer tout au long de mon programme du 15 au 17 septembre 2016.

flo2-interview17 septembre – Olivier Cadic : “les expatriés sont critiques, mais ils sont aussi les meilleurs avocats de la France”

“Le sénateur (UDI) des Français de l’Etranger, Olivier Cadic, vient de terminer un séjour à Miami, à la fois pour y prendre la température locale chez les expatriés, mais aussi pour faire passer un certain nombre de messages aux Français des Etats-Unis ; messages qu’il évoque avec Le Courrier de Floride.”

Lire l’article

flo3-consul17 septembre – 200 personnes et un nouveau consul à la rentrée de Miami Accueil !

“Clément Leclerc était jusqu’à présent premier conseiller à l’ambassade de France à Mexico, et c’est ainsi le premier poste consulaire pour ce diplomate (…) A noter également lors du petit déjeuner de Miami Accueil la présence du sénateur des Français de l’étranger, Olivier Cadic.”
Lire l’article

flo1-visite8 septembre – Visite du chef d’entreprise et sénateur français Olivier Cadic à Miami

 Olivier Cadic – qui aura passé les jours précédents à Cuba – visitera des écoles francophones de Miami, il rencontrera des représentants des entreprises françaises en Floride, les conseillers consulaires français, et il participera également à une réunion sur le tourisme !”
Lire l’article

Médias – Légifiscal et Boursier.com

Légifiscal et Boursier.com ont relayé la réponse du ministre des Finances à ma question écrite pour obtenir des éclaircissements sur l’abattement dont peuvent bénéficier les dirigeants cédant leur société et qui font valoir leur droit à retraite dans les 24 mois précédents ou suivants ladite cession (a.150-0 D du CGI). Lire la question et la réponse

logo-boursier-comPlus-values : des précisions sur les abattements des dirigeants qui partent à la retraite

Sur Boursier.com, en date du 13 septembre 2016 :

“Plusieurs questions ont notamment été soulevées début de 2015 par le sénateur Olivier Cadic. Ces questions concernaient par exemple le sort de l’abattement en cas de cession par des co-gérants ou en cas de cessions échelonnées.

On y voit désormais plus clair, une réponse ministérielle ayant apporté en début de mois les précisions demandées.”     Lire l’article

legi-logoDirigeants partant à la retraite : l’abattement sur la plus-value précisé

Sur Légifiscal, en date du 8 septembre 2016 :

“Le sénateur Olivier Cadic a demandé des précisions au ministère des finances (question écrite n°14869) sur l’application de cet abattement fixe en cas de cession par plusieurs co-gérants et en cas de cession des titres de plusieurs sociétés.”     Lire l’article

HEBDOLETTRE n°66 – L’Union européenne (édito) – En bref : au Sénat du 5 au 16 sept. 2016 – Sénat : réponse à ma question sur les abattements fiscaux des dirigeants cédant leur société et partant à la retraite – En circonscription en Espagne-Aragon / Saragosse (25-26 août 2016) – En circonscription en Espagne-Catalogne / Barcelone (26-28 août 2016) – En circonscription en Principauté d’Andorre (29 août 2016) – UDI : Primaire de la droite & Calais – Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°66 – 26 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°66

Il y a exactement quatre ans, l’Union européenne recevait le prix Nobel de la paix. Cette distinction récompensait soixante années d’action opiniâtre pour faire progresser la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’Homme.

Lors de mon déplacement à Dublin au début de ce mois pour anticiper les conséquences du Brexit, j’ai rencontré des représentants du gouvernement de la République d’Irlande et des élus de tous les partis représentés au parlement. Ils m’ont fait l’éloge unanime de l’Union Européenne qui fut, selon eux, l’agent de la paix en Irlande du Nord (Royaume-Uni).
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Pour cimenter la réconciliation, l’UE aura versé depuis 1995 plus d’un milliard et demi d’euros à Belfast dans le cadre du programme européen PEACE. Celui-ci arrivera à son terme en 2020 (lien). Londres n’a pas annoncé qu’il prendrait le relais post-Brexit du financement à l’Irlande du Nord.

L’Irlande du Nord, rappelons-le, a voté à hauteur de 56% pour demeurer dans l’Union européenne. “Il n’y a pas d’autre bonheur que la paix”, dit un proverbe thaï. Face au Brexit, la principale inquiétude des élus irlandais du nord et du sud est de voir s’ériger une frontière recréant une partition de l’île. Chacun craint aujourd’hui un réveil du conflit. A Belfast, les tensions sont toujours palpables.

En République d’Irlande, les élus aiment à rappeler qu’ils ont rejoint la communauté économique européenne en 1973 “en même temps” que les Britanniques et non pas “avec eux”… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°66

En Bref – au Sénat – du 5 au 16 sept. 2016

Nicaragua : visite de Claire Ponçon (12 sept.)

c_ponconClaire Ponçon est la nouvelle conseillère consulaire pour la circonscription Costa-Rica, Honduras, Nicaragua.

Claire est une femme entrepreneur, particulièrement engagée dans le développement durable. Une cause qu’elle défend en qualité de vice-présidente de la fondation NicaFrance. Elle est aussi conseillère du Commerce extérieur de la France et administre depuis 2008 l’entreprise Desarrollo Eco Forestal SA.

Maroc : visite de Jean-Claude Rozier (12 sept.)

jc_rozierAu Sénat, j’ai demandé à Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire, de transmettre mon meilleur souvenir et toute ma gratitude aux membres de l’UFE Agadir, dont il est le président.

Pour ne citer qu’eux, Catherine, Norbert, Philippe, Christine, Jean-Philippe, Jean-Marc et Jean-Michel m’ont réservé un accueil formidable et fait participer à de nombreuses activités à Agadir, en août dernier. Je ne suis pas surpris que cette section de l’UFE affiche 940 adhérents tant leur dynamisme et leur sens de l’organisation est grand. Sur place, j’ai été heureux de revoir Marc Peltot, notre consul général et Christian Claverie, proviseur du lycée français d’Agadir, ainsi que Pascal Capdevielle conseiller consulaire, venu tout exprès de Fès.

Brexit Tour n°2 : En circonscription au Royaume-Uni : Belfast – Aberdeen – Londres / 6 au 8 septembre 2016

pc_oc(A l’image) Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour le Royaume-Uni et Olivier Cadic

Après l’étape de Dublin, nous sommes allés à la rencontre de la communauté française d’Irlande du Nord, d’Écosse et de Londres (lire aussi : Brexit Tour n°2 : En circonscription en Irlande – Dublin / 05 septembre 2016).
Nous avons également échangé avec des acteurs de la recherche, du secteur pétrolier et de l’enseignement à Aberdeen lors de rencontres organisées par David Lusseau, conseiller consulaire UDI pour l’Ecosse.

Belfast – Irlande du Nord – 6 sept.

belfast_meetingRéunion publique

Le Brexit est-il inéluctable ? Qu’est-ce qu’il implique pour les Européens installés au Royaume-Uni ?

Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour le Royaume-Uni, nous avons répondu à l’invitation de nos compatriotes d’Irlande de Nord pour un moment privilégié et très chaleureux.

Je ne saurais dire qui d’eux ou de moi a le plus appris lors de cette rencontre. Certains ont vécu en Irlande du nord depuis plusieurs décennies et m’ont remarquablement narré leur histoire. Il ne faudrait pas que le Brexit réveille les vieux démons de l’intolérance et de la partition de l’ile en recréant une frontière.

Aberdeen – Écosse – 7 sept.

marinehlMarine Scotland Science (recherche européenne)

Nick Bailey nous a fait une visite passionnante du Marine Scotland Science, un centre impliqué dans divers projets de recherche européens. Il perçoit chaque année 2 millions de livres de la part de l’Union pour collecter des données statistiques sur 400.000 poissons !

Avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI pour l’Angleterre, Galles et Irlande du Nord et David Lusseau, conseiller consulaire UDI pour l’Écosse, nous avons bénéficié d’une présentation sur la définition des quotas de pêche et les conséquences du Brexit sur les accords communs (politique commune de la pêche).

En cas de sortie de l’UE, Marine Scotland Science redoute une limitation d’accès aux projets de recherche, qui sont par ailleurs ouverts à la Norvège et à l’Islande. Le Brexit serait synonyme de moins d’argent et moins d’emplois pour ce centre de recherche.

petrolehlRencontre avec le secteur pétrolier

Tour de table constructif auprès de dirigeants de sociétés du secteur pétrolier pour évoquer des conséquences probables du Brexit.

Chacun s’accorde à dire que la chute du prix du pétrole entraîne désormais un risque de pertes de compétences locales : en deux ans, le secteur pétrolier a perdu plus de 120.000 emplois sur Aberdeen !

Par ricochet, le prix de l’immobilier est en chute libre. Laurent Schirrer, président d’Oilgen, nous a confié qu’il avait doublé la surface de ses bureaux pour la moitié du prix payé précédemment !

L’un des participants à cette réunion nous a annoncé que les effets du Brexit conjugués à la crise pétrolière l’ont décidé à partir dans les prochaines semaines pour la France.

bibliohlRéunion publique

(A l’image) Patricia Connell fait face aux attentes de ses compatriotes installés en Écosse, réunis dans la superbe bibliothèque d’Aberdeen.

Nous avons tenté de répondre aux nombreuses interrogations d’ordre personnel des expatriés français : statut de résident, citoyenneté britannique, conjoints, enfants…

d_lusseauhl66Rappelons que David Lusseau, qui a organisé la réunion et l’a co-animée avec nous, a succédé l’an dernier à Véronique Marie Bévierre, (partie à Houston) pour représenter la communauté française d’Ecosse.

Sur ce blog, j’avais fait paraitre un portrait de David, en octobre 2015, lorsqu’il avait rejoint l’UDI (lien), puis publié une tribune où il prônait la révolution numérique des services consulaires en juin 2016 (lien).

 

totalhlTotal E&P UK

Elisabeth Proust, directrice générale de Total E&P UK, nous a reçus au siège de sa compagnie. Me Proust a précédemment dirigé les filiales Total au Nigeria et en Indonésie.

Parmi les 100 expatriés travaillant chez Total, 65 sont Français. Le Brexit préoccupe beaucoup ceux-ci, car chacun demeure dans l’expectative.

L’administration britannique a rajouté des contraintes à l’industrie pétrolière locale par rapport à une directive européenne. En cas de sortie de l’Union, il est possible que le gouvernement britannique se montre plus accommodant.

L’Écosse est confrontée au défi de relancer cette industrie sur son territoire. Il y a sans doute un futur pétrolier pour l’Écosse. Il n’y en a pas pour l’Angleterre.

ecole2hlEcole française Total

L’école privée du réseau Mission Laïque française (MLF) regroupe 74 élèves cette année et se prépare à ouvrir une petite section maternelle pour les enfants de 3 ans.

Nous avons été reçus par Laurent Lesert, son directeur, qui a dirigé auparavant des écoles MLF au Cameroun et au Gabon.

Deux réunions ont été ensuite organisées avec les parents d’élèves, puis les enseignants pour échanger sur les incertitudes liées à la conjoncture.

Londres – 8 sept.

stpeter1hlRéunion publique

Pour recevoir les Français de Londres avec Patricia Connell, nous étions entourés de trois avocats rompus aux problématiques de l’immigration : William Healing, Katie Newbury et Kim Wowden.

Lors de cette dernière réunion du Brexit Tour n°2, nous avons apprécié la présence à nos côtés de Carole Rogers, présidente de l’UFE-GB (Union des Français de l’étranger).

stpeter2hlPendant 2h30, les interrogations ont fusé de la part de la centaine de personnes réunies, avec un souci grandissant puisqu’aucune clarification n’a été apportée par le gouvernement britannique durant l’été.

Pour Theresa May, “Brexit means Brexit” et pour Boris Johnson, “le Royaume-Uni quittera l’UE mais pas l’Europe”.

Si nous ne savons toujours pas ce que veut le Royaume-Uni, nous savons déjà ce que l’Union européenne ne veut pas : d’une part, donner accès au marché unique sans liberté de circulation en contrepartie et, d’autre part, retarder un déclenchement du fameux article 50 dans un futur lointain.

Brexit Tour n°2 : En circonscription en Irlande – Dublin / 05 septembre 2016

Brexit Tour n°2 : Royaume-Uni & Irlande – 5 au 8 sept 2016
Dublin / Belfast /Aberdeen / Londres
Nous avons organisé, avec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, 4 nouvelles réunions publiques pour faire le point sur les options possibles suite au référendum et évoquer la situation des expatriés : Dublin 5/9 – Belfast 6/9 – Aberdeen 7/9 – Londres 8/9.

Ce “Brexit Tour” n°2 fait suite à la série de rencontres organisées cet été : Edimbourg (30/06) ; Leeds (07/07) ; Bristol (10/07) ; Birmingham (16/07). Voir tous les comptes rendus : Lien

Dublin

intro(g. à d.) Laurence Helaili-Chapuis, conseillère consulaire UDI pour l’Irlande ; Olivier Cadic ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Londres,

Je remercie chaleureusement notre ambassadeur Jean-Pierre Thebault et l’équipe de l’ambassade pour la qualité et la densité du programme qui nous a été proposé à la faveur de mon déplacement à Dublin, le second depuis le début de mon mandat.

Je salue également l’action de Laurence Helaili-Chapuis en faveur de la communauté française d’Irlande et je lui suis reconnaissant d’avoir animé à mes côtés la réunion publique à l’Alliance française de Dublin.

9.000 Français sont enregistrés en Irlande, un pays qui, après avoir connu sept années d’ajustement budgétaire imposé par le FMI et l’UE, affiche une croissance record de 7,8% pour 2015 (5,2% en 2014).

L’Irlande est aujourd’hui l’un des rares membres de l’UE où l’on ne trouve pas de parti anti-européen !

Brexit & Relations avec l’Irlande du Nord (RU)

e_mccullough_1Réunion avec Elizabeth McCullough, directrice aux services du Premier ministre (Planification stratégique de l’Union européenne) ; Gerald Angley, directeur des Relations britannico-irlandaises au ministère des Affaires étrangères et du Commerce ; Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller ; Isabelle Cohen, Première secrétaire à l’ambassade de France.

Il n’y a aucune ambiguïté, les Irlandais sont déterminés à demeurer dans l’Union européenne.

Ils aiment souligner que l’Irlande n’a pas rejoint la CEE “avec” les Britanniques, mais “au même moment”. Une nuance d’importance aux yeux de nos interlocuteurs, tous profondément navrés du vote britannique en faveur d’une sortie de l’UE.

La préoccupation majeure du peuple irlandais concerne ses rapports avec l’Irlande du Nord. Il leur semblerait invraisemblable qu’une frontière s’érige entre les deux voisins. Le Brexit ne doit pas faire renaître des tensions qui furent si longues à apaiser.

C’est pourquoi, certains proposent une réunification de l’île. Un discours inimaginable, il y a quelques mois encore.

Brexit & Communauté française – Réunion publique à l’Alliance française

ambassadeQuels seront les impacts du Brexit dans différents domaines et notamment au regard de l’évolution du réseau scolaire français en Irlande ?

C’est le thème sur lequel nous avons échangé avec l’équipe de l’ambassade de France, dont Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller, Isabelle Cohen, Première secrétaire, Pauline Tanchoux-Janin, vice-consule, Gisèle Hivert-Messeca, directrice pays Business France, Frédéric Rauser, COCAC, Nathalie-Zoé Fabert, attachée de coopération pour le français, Stéphane Aymard, attaché de coopération scientifique universitaire, Anne-Sophie Gouix, proviseure du lycée français d’Irlande, et Maxence Salendre, attaché de presse.

Ce fut également l’opportunité de faire un point sur le développement de nos échanges commerciaux avec l’Irlande, l’émergence de la French Tech et la difficulté de trouver un logement à Dublin qui a conduit certaines familles à renoncer de s’y installer et… à faire faux bond au lycée français.

Ce fut enfin l’occasion de remercier l’équipe de l’ambassade pour la qualité et la densité du programme qui nous a été proposé.

Le soir, nous avons invité les Français d’Irlande à l’Alliance française de Dublin pour une réunion publique afin de recueillir leur opinion sur les sujets qui leur paraissaient les plus pertinents. Cela m’a permis de découvrir les travaux d’amélioration concrétisés par l’Alliance française depuis l’an dernier et de témoigner de ma reconnaissance à Philippe Milloux, directeur et délégué général pour l’Irlande, pour son accueil.

Brexit & Ibec, patronat irlandais

ibec1Rencontre avec Mary Rose Burke, Director of Corporate, Strategic and International Affairs, chez Ibec (Irish Business and Employers Confederation), une organisation patronale équivalente au Medef.

Le patronat irlandais n’a pas hésité à faire une campagne active en faveur du maintien des Britanniques dans l’UE, parce que l’enjeu leur semblait capital.

Ses représentants ont constaté que 5 millions de Britanniques environ étaient susceptibles de demander un passeport irlandais ! Leur but est évidemment de préserver leur liberté de circulation.

L’économie irlandaise étant très dépendante du Royaume-Uni, Mary Rose Burke regrette d’être en pleine expectative sur leurs relations bilatérales. Pour l’instant, on ne répond à aucune question, côté britannique.

Il ne faut pas oublier que l’Irlande est aussi un ardent compétiteur de son grand voisin. Le pays verrait d’un très mauvais oeil que l’on accorde des avantages compétitifs aux Britanniques susceptibles de nuire aux entreprises irlandaises.

Il est à noter que l’Ibec fait globalement la promotion de l’Irlande, comme si l’île était unifiée. Cette “vision marketing” rejoint la vision politique de certains leaders d’opinion.

Brexit & parti Fianna Fail

senatrice_ardagh_1Réunion avec la sénatrice Catherine Ardagh du parti Fianna Fail de Dublin South Central et Malcolm Byrne, maire de Gorey (Comté de Wexford).

Porte-parole sur les questions relatives à la protection sociale, la sénatrice m’a confirmé qu’il y avait un consensus politique en Irlande en faveur de l’Europe.

Catherine Ardagh regrette que les autorités britanniques donnent un tel sentiment d’improvisation. C’est un fait : aucune de stratégie de sortie n’avait été prévue.

Et le gouvernement de Theresa May n’est pas sorti de l’auberge : tandis que la Commission européenne a désigné Michel Barnier pour conduire les négociations, appuyé de 600 conseillers pour aborder tous les aspects liés au Brexit, les Britanniques, quant à eux, ont une équipe de 12 personnes !

Brexit & parti Fine Gael

neale-richmond(g. à d.) Patricia Connell, déléguée consulaire UDI ; Neale Richmond, sénateur du Fine Gael (centre-droit), basé à Dublin Rathdown ; Olivier Cadic ; Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller à l’ambassade.

Je salue aussi Isabelle Cohen, conseillère à l’ambassade, qui était présente à notre rencontre.

Le sénateur Richmond m’a confirmé le profond attachement de son parti à l’UE. Il pense que le Brexit est une bien mauvaise nouvelle qui risque de scinder l’Irlande en deux, par le biais d’une nouvelle frontière.

Il est également soucieux des conséquences du référendum sur le processus de paix en Irlande. En juillet, les autorités ont constaté une augmentation de 73% des demandes de passeports irlandais et une augmentation de 68% en provenance de l’Irlande du Nord !

Brexit & parti Sinn Féin

sean-crowe-1Seán Crowe est député de la circonscription de Dublin South West et porte-parole du Sinn Féin pour les affaires étrangères, le commerce, l’Union européenne et la diaspora irlandaise. Nous l’avons rencontré accompagné de son conseiller politique Eric Scanlon.

Le député a salué l’action proactive de la France dans le processus de paix en Irlande. Il souhaite aujourd’hui alerter les parlementaires français sur l’impact négatif que pourrait avoir le rétablissement d’une frontière avec la partie britannique de l’île.

Il souligne en outre que le Fonds pour la paix provenant de l’Union européenne arrivera à terme en 2020, ce qui est susceptible d’affecter le développement de l’Irlande du Nord, si le Royaume-Uni sort de l’UE.

Réunion “Avortement en Irlande”

m_taylorL’interruption volontaire de grossesse est un sujet encore tabou au pays du Trèfle. L’an dernier, à Dublin, Claire Nevin, militante Rosa, m’a fait prendre conscience de la nécessité d’informer les Françaises sur la législation restrictive en matière d’avortement en Irlande (Lire : “Ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande – Claire Nevin reçue par la délégation aux Droits des femmes du Sénat” du 11 novembre 2015).

Grâce à notre ambassade, j’ai pu rencontrer Maeve Taylor, directrice en charge de la promotion et de la communication à l’Irish Family Olanning Association, ainsi que Alison Spillane, chargée de projet (droits de l’Homme).

La libéralisation de l’IVG, même de façon très restrictive, continue de diviser l’opinion, y compris au sein du gouvernement. Chacun sait pourtant que plus de 4000 irlandaises se rendent chaque année à l’étranger dans le but d’avorter (177.000 depuis 1971).

En juin dernier, le gouvernement a créé une assemblée de 100 citoyens en charge d’étudier cette brûlante question. Celle-ci devrait débuter ses travaux en octobre.

Réponse à ma question écrite sur les abattements fiscaux des dirigeants qui partent à la retraite

En février 2015 (!), j’avais interrogé notre ministre des Finances pour obtenir des éclaircissements sur l’abattement dont peuvent bénéficier les dirigeants cédant leur société et qui font valoir leur droit à retraite dans les 24 mois précédents ou suivants ladite cession (a.150-0 D du CGI).

calculJe souhaitais savoir quelles étaient les modalités d’application en cas de cession de plusieurs sociétés, ainsi qu’en cas de cession successive par deux associés ayant la qualité de co-gérant.

Dans l’hypothèse où le dirigeant céderait des titres ou droits de plusieurs sociétés, le ministère me répond que l’abattement fixe s’applique par société cible. Il apporte des précisions dans le cas d’une société issue d’une scission intervenue au cours des deux années précédant la cession.

Second point : le ministère m’indique que l’abattement de 500.000 € est personnel et bénéficie à chaque co-gérant. Il précise ensuite les conditions d’utilisation du reliquat d’abattement en cas de cessions échelonnées sur plusieurs années.

Lire la Question écrite n° 14869  + La réponse du ministère des Finances et des comptes publics (JO Sénat du 01/09/2016).

En circonscription en Principauté d’Andorre – 29 août 2016

Un nouvel Andorre existe, je l’ai rencontré ! Une page a été résolument tournée : la Principauté n’est plus un paradis fiscal et son avenir économique s’inscrit dans une intégration au sein de l’Union européenne.

andorre1Je remercie Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre, vice-président fondateur de l’Alliance française d’Andorre, d’avoir organisé mes rendez-vous et de m’avoir permis de rencontrer le ministre des Affaires étrangères de la Principauté, Gilbert Saboya.

Andorre veut diversifier ses activités et s’ouvrir à la France. Comme un signe, de plus en plus d’étudiants andorrans font leurs études supérieures en France et précisons que 7 ministres sur 10 ont suivi une scolarité en français. Nous aurions tout à gagner à les aider dans cette volonté d’approfondir notre relation bilatérale.

2000 Espagnols viennent travailler chaque jour en Andorre, alors que le nombre de Français est insignifiant. En hiver, 80.000 touristes anglais se rendent à Andorre via Barcelone et non pas via Toulouse, parce que les agences de voyage savent que nos routes d’accès à Andorre sont parfois fermées du fait des intempéries… Nous devons investir pour garantir une accessibilité routière en toutes circonstances côté français. Cela permettrait aux Ariégeois de pouvoir travailler en Andorre.

Politique

g_saboyaEntretien avec le ministre Gilbert Saboya

Ministre des Affaires étrangères de la Principauté, Gilbert Saboya, m’a parlé de ses réformes historiques et de ses projections ambitieuses.

Outre le rétablissement des comptes publics, les autorités sont parvenues à mettre en place un impôt sur les sociétés et un impôt sur le revenu, au sein d’une population qui n’était pas du tout habituée à déclarer et payer des impôts. C’est le visage du nouvel Andorre !

Pour rompre avec son passé sulfureux du paradis fiscal, Andorre passe des conventions fiscales bilatérales. La France, l’Espagne, le Portugal, le Liechtenstein et les EAU ont déjà signé. Il y a dix ans encore, la contrebande n’était pas un délit en Andorre.

andorre2Rétablir la confiance et la transparence sont absolument indispensables pour intégrer l’UE, le grand rêve de la Principauté. La feuille de route vers une adhésion en 2018 a été remise en cause par le Brexit puisqu’il mobilise toutes les équipes de la Commission…

Au rang des projets, le gouvernement d’Andorre travaille sur la création d’un héliport qui mettrait Toulouse à 30 minutes d’Andorre, dans un endroit proche de la zone industrielle. Des travaux pour protéger la route des avalanches ont déjà été engagés en co-investissement avec la France. Un casino devrait prochainement voir le jour. Tout doit concourir à ouvrir l’économie de la Principauté en rééquilibrant ses échanges avec ses voisins espagnols et français.

Communauté française

ufe_and1UFE – Alliance française

(g. à d.) Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre, vice-président fondateur de l’alliance française d’Andorre ; Daniel Bastide, président de l’UFE Andorre ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet.

Jacques Carcy est un entrepreneur qui a beaucoup travaillé à l’étranger. A sa retraite, en 2002, il fonde l’Alliance française en Andorre. Son but est de relancer l’apprentissage du français sur un territoire qui a vu la langue espagnole s’imposer lors des deux dernières décennies.

Avec Daniel Bastide, nous avons évoqué les attentes et les priorités de nos compatriotes résidents de la Principauté.

L’UFE locale compte une cinquantaine d’adhérents. Des jeunes Français viennent régulièrement s’installer à Andorre pour travailler dans les nouvelles technologies.

amb_and1Ambassade de France

(g. à d.) Jacques Carcy, conseiller consulaire Andorre ; François Le Gendre, Premier conseiller de l’Ambassade ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet

Le modèle économique d’Andorre était précédemment fondé sur la détaxe, nous a rappelé François Le Gendre. Le tournant a été pris il y vingt ans lorsque les autorités ont investi dans le tourisme de neige.

amb_and2La prédominance de l’Espagne sur l’économie locale est patente. Ainsi, les succursales Renault, Peugeot ou Citroën en Andorre dépendent de l’Espagne et non de la France. La langue usuelle est progressivement devenue l’espagnol, puisque les Andorrans font leurs études à Barcelone.

Bonne nouvelle toutefois : depuis deux ans, on observe une réorientation vers l’enseignement supérieur français, dont les coûts sont plus modérés et qui profite en premier lieu à Toulouse (à 3 heures de route).

En circonscription en Espagne/Catalogne – Barcelone & Platja de Aro / 26-28 août 2016

C’est toujours avec le même plaisir que je suis retourné à Barcelone pour la quatrième fois en qualité de sénateur (nov. 2014, déc. 2015, juil. 2016).

Enseignement

maternelle2Nouvelle école maternelle de Munner

Evolution historique pour la maternelle du lycée français de Barcelone.

Un bâtiment a été rasé pour faire place à un établissement flambant neuf et ultra-moderne qui ouvrira ses portes en septembre 2017. Pour réussir ce pari, il n’a pas fallu chômer dès cet été. Des bâtiments provisoires ont été installés pour accueillir 323 enfants à la rentrée.

maternelle1Dominique Duthel, proviseur du lycée français de Barcelone et Patrick Bonnefoy, directeur de l’école maternelle, nous ont accueillis avec Pierre-Olivier Bousquet pour nous faire visiter le chantier, quelques jours avant la rentrée. Nous avons partagé leur enthousiasme devant ce projet d’envergure pour cette école du réseau AEFE.

L’ensemble des opérations constituera un investissement de plus de 6 millions d’euros. Jean-Christophe Maignan, nouveau directeur financier est le responsable de ces travaux.

Voir l’animation qui présente le superbe projet de la nouvelle école maternelle de Munner : Lien

lfb3Lycée français

Etant sur place, je suis retourné au lycée français de Barcelone, après ma visite de novembre 2014. Celui-ci accueille près de 3000 élèves pour suivre un enseignement d’excellence.

Le proviseur Dominique Duthel m’a fait découvrir sa nouvelle salle polyvalente. Belle réalisation !

Communauté française

barcelone_aroRéunion à Platja de Aro

Heureux d’avoir pu échanger avec de nombreux compatriotes de Catalogne, en compagnie de Pierre Olivier Bousquet, dans la ville de Platja de Aro, située à 1h30 au nord de Barcelone.

Les deux Français, Marie et François Brust, qui nous ont accueillis au “New Orléans club”, établissement qu’ils ont ouvert sur la Costa Brava. Chaque soir, leur piano-bar est le point de rencontre de tous les amateurs de bonne musique dans cette cité balnéaire.

Je formule tous mes vœux de réussite à Yann Silistrini, récemment installé dans la capitale catalane, pour lancer “La Bodega du français”, société qui exporte en Espagne les vins du Languedoc-Roussillon.

En circonscription en Espagne/Aragon – Saragosse / 25-26 août 2016

sarag1Pour mon 7ème déplacement en Espagne depuis mon élection, j’ai tenu à rencontrer les Français installés en Aragon. Saragosse, capitale de l’Aragon, compte près de 3000 compatriotes.

Je remercie Pierre-Olivier Bousquet, conseiller consulaire UDI  et président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon, pour avoir organisé mes rendez-vous pour un périple qui nous a conduits successivement en Aragon, en Catalogne et en Andorre.

Politique

ciu1Ciudadanos

Entretien avec Susana Gaspar Martinez, présidente du groupe Ciudadanos au parlement régional d’Aragon, en présence de Pierre Olivier Bousquet.

Nous avons débattu de divers sujets et, actualité oblige, de l’avenir de l’Union européenne. Ciudadanos partage avec l’UDI la même fibre européenne. La polycrise actuelle gérée à l’emporte-pièce par chaque Etat ne fait que renforcer nos convictions fédéralistes.

ciu4-1(à l’image) Le parlement d’Aragon siège dans le superbe Palacio de la Aljaferia.

Fin juillet, j’avais rencontré Carina Mejias, conseillère municipale de la ville de Barcelone (où elle préside de groupe Ciudadanos) et ancienne député du Parlement de Catalogne.

Coup de chapeau à Ciudadanos, un parti centriste composé d’élus qui privilégient la défense de leurs valeurs et qui font preuve d’un grand sens des responsabilités pour trouver les moyens de favoriser la nomination d’un nouveau gouvernement en Espagne.

Enseignement

moliere1Lycée Molière

(g à d) Pierre Olivier Bousquet ; Christophe Gallais, proviseur ; Olivier Cadic.

Le lycée Molière de Saragosse appartient au réseau de la Mission laïque française (MLF).

Christophe Gallais dirige cet établissement depuis six ans. A son arrivée, il comptait 805 élèves. La rentrée de septembre s’est effectuée sur une base de 1080 élèves.

moliere2Pour accompagner cette croissance, il a été nécessaire d’agrandir les installations du secondaire et, pour ce faire, investir 2 millions d’euros de travaux.

Situé en plein centre de Saragosse, avec vue sur la basilique, le lycée prend avantage du tramway qui s’arrête juste devant.

 

Culture française

institut1Institut français

La directrice Laure Vasquez et son équipe, nous ont fait découvrir au cœur de  Saragosse une antenne de l’Institut français très dynamique.

L’établissement reçoit chaque année plus de 800 élèves pour suivre des cours de français.

Cette visite m’a également permis d’échanger avec des compatriotes établis à Saragosse venus à ma rencontre.

Communauté française

sarag4Casa Ostras

Merci à Sylvie Renaud qui a ouvert spécialement son bar à huitres et foie gras, situé en plein centre de Saragosse, le soir de mon arrivée avec Pierre-Olivier.

Nous avons croisé nombre de compatriotes gastronomes, visiblement habitués des lieux.

HEBDOLETTRE n°65 – Certificat de vie & témoignages (édito) – Question écrite : certificat de vie – Portrait : Nicolas Arnulf, nouveau délégué UDI-Monde Rabat – En circonscription en Jordanie / Amman (23-25 juillet) – UDI Actualité & Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°65 – 15 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°65

Conseiller consulaire et président de l’UFE d’Agadir, Jean-Claude Rozier a interpellé les sénateurs des Français de l’étranger, les organismes de retraite et l’Administration sur le problème irritant, brûlant et persistant du certificat de vie.

Pour donner corps à ses revendications, il a partagé une pétition qui approche déjà le millier de signataires (lien).

Il faut avoir vécu à l’étranger pour mesurer l’extrême sensibilité du sujet. En effet, si vous décidez de prendre votre retraite à l’étranger vous serez astreints à produire régulièrement un certificat de vie (ou d’existence). Ce terme renvoie à l’idée que seule une autorité indépendante (consulat, médecin) peut certifier que vous êtes toujours en vie… et donc habilité à recevoir votre pension.

Visuel HL55Comme je le souligne depuis de nombreuses années, cette “invention”, si pleine de tact et de cordialité contenue, représente une sérieuse estocade à l’égalité républicaine. En effet, les caisses de retraite ne réclament pas ce certificat aux retraités de métropole.

Face au risque de fraude, les caisses de retraite ont naturellement érigé une ligne de défense. Elles ont réglé leur propre problème, à leur façon. Et ce qui se passe derrière leur ligne Maginot ne les concerne pas.

Les commentaires déposés par les pétitionnaires jettent une lumière crue sur les tares du dispositif (voir encadré). Une exaspération générale domine : “Je signe parce que je certifie être en vie !”, déclare même rageusement Romeo T. (Bolivie)… Lire la suite et les témoignages & découvrir l’HebdoLettre n°65

Ma question écrite sur la simplification de la procédure du certificat de vie pour les Français établis hors de France

Les retraités français résidant à l’étranger ont l’obligation de produire régulièrement un certificat de vie pour continuer à percevoir leur pension. Une déclaration sur l’honneur suffit pourtant aux retraités de métropole.

certifUn certificat de vie est l’aboutissement d’une démarche qui est difficilement à la portée de nos ainés en situation de faiblesse ou d’éloignement géographique.

Le 29 octobre 2014, devant la commission des Affaires sociales du Sénat, le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) avait présenté un plan de suppression progressive du certificat de vie au sein de l’Union européenne. Six pays de l’Union devaient être concernés à la fin d’année 2016 (En savoir plus).

J’ai donc demandé au secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger s’il pouvait me faire part des progrès en cours.

Question écrite n° 23096 de M. Olivier Cadic (Français établis hors de France – UDI-UC)   publiée dans le JO Sénat du 01/09/2016 – page 3645

Olivier Cadic souhaite rappeler l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger sur l’obligation faite aux non-résidents de produire chaque année un certificat de vie signé du consulat ou du médecin, alors qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit aux résidents pour percevoir leur pension de la part des régimes français.

Il rappelle que fournir un certificat n’est pas une mince affaire… Lire la suite

En Bref du 29 août au 03 sept. 2016

Andorre : rencontre avec Gilbert Saboya (29 Août)

g_saboya_ocA Andorre, j’ai rencontré Gilbert Saboya, ministre des Affaires étrangères de la Principauté, qui m’a présenté les réformes courageuses engagées par son gouvernement. Héliport, développement du tourisme, casino… la Principauté a de nombreux projets susceptibles de développer nos échanges bilatéraux.

Le futur d’Andorre s’inscrit dans l’intégration avec l’Union européenne pour diversifier son économie. Nous avons tout à gagner à les aider !

Honduras : visite de Patrice Blois (30 août)

patrice_bloisJ’avais rencontré Patrice Blois à Tegucigalpa, en février dernier. Président de la section Amérique centrale des conseillers du commerce extérieur (CCE) et très engagé en faveur de l’UFE, Patrice m’avait présenté les opportunités du marché hondurien encore méconnu.

Au Sénat, nous avons évoqué les conditions de marché sur la zone Amérique centrale depuis le scandale de la domiciliation de sociétés offshore (“Panama papers”).

République dominicaine : rencontre avec José Gomez (30 août)

jose_gomezEn marge de la Semaine des ambassadeurs, j’ai eu le plaisir de rencontrer José Gomez, ambassadeur de France en République dominicaine. Ce fut l’occasion d’exprimer mon souhait qu’un accord puisse être rapidement trouvé pour permettre la libération de Christophe Naudin.

La nomination d’un nouveau procureur général, il y a quelques jours, a relancé l’espoir de conclure les discussions engagées depuis plusieurs semaines.

Ouverture de la Semaine des ambassadeurs (30 août)

elyseesemComme de tradition, le président de la République a ouvert les travaux de la Semaine des ambassadeurs à l’Elysée. Devant nos ambassadeurs, François Hollande a déclaré que l’Europe devait “impérativement se doter de toutes les capacités militaires et les ressources industrielles nécessaires pour construire son autonomie stratégique”.

On constate que l’idée d’une Défense européenne, portée par l’UDI, s’impose peu à peu dans les esprits et les institutions. Lire : Compte-rendu Semaine des ambassadeurs 2016

Tourisme : les annonces de Guillaume Pepy (31 août)

g_pepyDans le cadre d’un déjeuner thématique lors de la Semaine des ambassadeurs, le patron de la SNCF, Guillaume Pepy a évoqué le succès du produit TGV Air, une offre combinée train+avion destinée aux voyageurs transitant par Roissy, déjà relayée par 15 compagnies aériennes.

TGV Air a séduit 400.000 voyageurs cette année. Le président a rappelé que 12 millions d’étrangers utilisaient le site voyage-sncf.com pour venir en France. 600M€ seront investis de 2017 à 2022 pour rénover la gare du Nord.

Edition : Anniversaire de Media-Participations (2 sept.)

lombardOù mieux qu’à Bruxelles peut-on célébrer la bande dessinée franco-belge ? L’aventure des Editions du Lombard a commencé en 1946 avec la parution du célèbre journal Tintin. Belle soirée anniversaire des 70 ans du Lombard et des 30 ans du groupe français Media-Participations créé pour acquérir cette maison d’édition. Média-Participations est devenu depuis un grand groupe européen d’édition, de presse, de production audiovisuelle et de logiciels de loisirs, qui s’adresse à un large public familial et fait aujourd’hui référence dans chacune de ses activités.

March For Europe (3 sept.)

marchAvec Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, nous nous sommes réjouis de voir la mobilisation en faveur de l’Union européenne lors d’une manifestation à Londres qui s’est achevée devant le Parlement britannique.

D’autres marches ont été organisées par les militants anti-Brexit dans plusieurs villes britanniques (Cardiff, Edimbourg, Bristol, Oxford, Brighton…) avec le même succès.

Maroc : Nicolas Arnulf rejoint l’UDI

Lorsqu’on lui propose un poste à Rabat en 2007, Nicolas Arnulf n’hésite pas. L’ambition professionnelle se double du plaisir de retrouver les charmes de l’Afrique du Nord que ce fils d’expatrié avait goûté en Egypte.

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI-Monde Rabat

Après avoir pris ses fonctions de cadre financier au sein d’un opérateur Telecom de premier plan, Nicolas devient très actif dans la défense des intérêts des salariés avec l’ADFEM, Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc, dont il est membre du bureau. Les avancées sont notables auprès de l’administration marocaine, notamment sur la problématique des contrats de travail.

Le succès est également au rendez-vous, en 2013, lorsque qu’il s’engage avec le consul général de France dans la création et la gestion d’un événementiel pour célébrer notre fête nationale. Ainsi, depuis quatre ans, Nicolas accueille tous les Français de Rabat pour ce moment privilégié.

Nicolas franchit un nouveau pas en 2014 en étant au cœur de la campagne des élections consulaires 2014. Sa liste d’union obtient un siège. Il fait aujourd’hui le choix de l’UDI pour ses valeurs et son mode de fonctionnement reposant sur “le respect et l’écoute de l’autre, et le lien direct avec nos élus”. Il choisit aussi l’UDI pour ce qu’elle n’est pas : “une énorme machine à faire gagner un homme”.

Nommé délégué UDI-Monde Rabat, en août dernier, ce challenge l’emballe dans une ville où “Il n’existe aucune représentation de centre droit, ni même de droite” ! Il compte s’appuyer sur le tissu des entrepreneurs français qu’il connait bien et sur les expatriés dont la principale association Rabatis est présidée par son épouse. La politique impose son tempo : Nicolas cogite déjà sur les actions de soutien à Pascal Capdevielle, conseiller consulaire à Fès et candidat UDI aux législatives 2017 dans la 9ème circ. (Maghreb – Afrique occidentale).

La Semaine des ambassadeurs nous ramène aux fondamentaux (29 août – 02 sept.)

L’an dernier, lors de la Semaine des ambassadeurs, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian jugeait que “dans le contexte actuel, le projet européen n’est ni une option, ni une alternative ; c’est une nécessité”… Depuis nous avons connu le Brexit, mais aussi le Bataclan, Nice ou Bruxelles qui ont révélé les failles de sécurité de l’Union.

semaine1bisLa cordialité de l’événement ne donnait que plus de relief à la gravité de ton de tous les intervenants venus s’exprimer sur l’Europe, la sécurité et les territoires, thèmes clés du cru 2017.

Si la multiplicité des crises a corrodé le sens du projet européen, Hermann Van Rompuy nous a rappelé que nous ne partions pas de zéro : “nous avons besoin d’une redynamisation de l’UE pas d’une refondation”,  dit l’ancien Premier ministre belge et premier président du Conseil européen.

Dans sa marche vers une Europe forte dans un monde incertain, le chef de notre diplomatie, Jean-Marc Ayrault, a souligné l’importance du décloisonnement de la pensée et de l’action, constatant que le travail des ambassadeurs devenait “de plus en plus interministériel.” Le ministre a aussi salué le soutien apporté par les parlementaires. Sur ce registre, Gérard Larcher, président du Sénat, n’a pas hésité à parler de “diplomatie parlementaire”, félicitant notamment les sénateurs des Français de l’étranger pour leur engagement au service des droits de l’Homme.

semaine2Les idées de décloisonnement et d’internationalisation sont revenues en force, par la voix d’André Rossinot, dans les échanges sur le thème des territoires. Le président de Nancy Métropole a prôné une démarche de projets pour mieux articuler notre politique étrangère avec l’action extérieure de nos collectivités. Coopération, climat ou tourisme, Louis Giscard d’Estaing a cerné les enjeux, intervenant au nom de l’association des Maires de France, étant entendu que promouvoir nos territoires c’était aussi promouvoir l’image économique de la France.

Quant à l’image culturelle de notre pays, on retiendra les propositions de Maryse Bossière, ambassadrice de France au Mexique et ancienne directrice de l’AEFE. Après avoir acté les progrès de notre réseau culturel à l’étranger, elle a pointé quelques rigidités de l’administration en termes de Ressources Humaines. Plutôt que de multiplier les Volontaires à l’international (VI), l’ambassadrice estime que les postes diplomatiques y gagneraient s’ils pouvaient les recruter en tant qu’agents locaux,  une fois qu’ils sont formés et intégrés à des réseaux.

L’édition 2017 de la Semaine des ambassadeurs aura tenu ses promesses. Un succès qui se mesure aussi à l’affluence lors de la journée grand public placée cette année sous le thème de la diversité. Il faut reconnaitre que nos ambassadeurs sont souvent des orateurs doués et passionnés.

Mon programme – Semaine des ambassadeurs – 29 août au 2 sept. 2016

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– Ouverture de la Semaine des ambassadeurs à l’Elysée par un discours du Président de la République (30 août)

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– Déjeuner thématique : “Connectivité aérienne, ferroviaire et maritime, un enjeu pour le développement touristique de la France” (31 août)

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– Ouverture des travaux de la journée “Diplomatie et territoires” par le ministre, Jean Marc Ayrault (31 août)

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– Séance plénière : “Diplomatie et territoires” (31 août)

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– Ouverture des travaux de la journée “Europe” par le ministre, Jean Marc Ayrault – Une Europe forte dans un monde incertain (01 sept)

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– Séance plénière : “Europe au service de la sécurité” (01 sept)

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– Atelier thématique : “L’action des postes au soutien des défenseurs des droits de l’Homme : bilan et perspectives” (01 sept)

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– Petit déjeuner thématique : “Evolution de notre réseau culturel et de coopération et rôle des opérateurs” (02 sept)

 

 

 

HEBDOLETTRE n°64 – Europe et “Brexit Tour” (édito) – Consulat d’Edimbourg : le ministre JM Ayrault me répond – Alerte Protection diplomatique – En circonscription au Liban / Beyrouth (20-22 juillet 2016) – UDI Actualité

Lire : l’HEBDOLETTRE n°64 – 06 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°64

“Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans les crises”, écrivait Jean Monnet, le visionnaire fondateur de l’Europe.

La crise née du Brexit aura eu ce mérite : l’idée européenne revient en force et mobilise largement, y compris au Royaume-Uni. Qu’on le veuille ou non, le repli sur soi ne saurait constituer une orientation salutaire dans un monde qui se globalise.

Ainsi, l’idée d’une Défense européenne portée par l’UDI, raillée par les nationalistes pendant la campagne des élections européennes de 2014, s’impose peu à peu. Le président de la République l’a invoquée devant tous nos ambassadeurs réunis à l’Elysée, la semaine dernière : “L’Europe doit impérativement se doter de toutes les capacités militaires, des ressources industrielles nécessaires pour construire son autonomie stratégique”.

Pour sa part, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen de 2010 à 2014, s’est réjoui que l’on remette d’actualité cette idée lors de cette même Semaine des ambassadeurs : “la peur et l’angoisse accroissent le repli sur soi. Il faut transformer cette peur en espoir, car l’Europe a des résultats”, justifia-t-il.
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Du reste, “que seraient devenues l’Espagne, l’Allemagne après la chute du Mur, tout comme les Etats baltes et les pays de l’Est, sans l’Union européenne ?”, s’est interrogé Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, lui aussi présent à Paris pour participer à une table ronde consacrée à l’Europe.

“La persévérance est la mère de tous les triomphes”, écrivait Victor Hugo.

Après avoir rencontré plus de 2000 personnes lors de conférences organisées à Edimbourg, Londres, Leeds, Bristol et Birmingham, je poursuivrai mes réunions publiques à Dublin le 5/9, à Belfast le 6/9, à Aberdeen le 7/9 et à Londres le 8/9 pour faire valoir que l’Union européenne est le seul chemin susceptible de nous permettre de répondre aux défis auxquels nous sommes confrontés (renseignements & inscriptions).
Découvrir l’HebdoLettre n°64

En circonscription en Jordanie – Amman / 23-25 juillet 2016

AmbassadeurJe remercie David Bertolotti, notre ambassadeur de France en Jordanie, pour son implication dans l’organisation de mon déplacement. Son engagement est total au service du développement économique français et il joue un rôle précieux au sein de notre communauté d’affaires.

Nommé en 2015, il effectue sa première mission en qualité d’ambassadeur en Jordanie, un pays qui se veut un exemple de modération et de modernité au Proche Orient. La relation franco-jordanienne est aujourd’hui exemplaire, tant sur le plan politique qu’économique et culturel.

La Jordanie du roi Abdallah II est un acteur important en faveur de la paix dans la région et l’accueil des réfugiés syriens (1,3 millions). Mais cette hospitalité accentue les tensions économiques et sociales dans ce pays de 10 millions d’habitants déjà en prise avec de nombreux réfugiés palestiniens et irakiens.

Hydro-diplomatie

MIERencontre avec Hazim El Nasser, ministre de l’Eau

Hazim El Nasser, ministre de l’Eau et de l’Irrigation en Jordanie m’a reçu en compagnie de David Bertolotti, ambassadeur de France, Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban et Georges Comair, ingénieur Suez Consulting.

La Jordanie est le 4ème pays le plus pauvre en eau du monde. Elle dispose de 156 m3 d’eau par habitant et par an, une quantité bien inférieure au seuil de pénurie d’eau fixé à 1000 m3, et également en dessous du seuil de pénurie absolue fixé à 500 m3 d’eau par an et par personne.

En comparaison, la France dispose de 3000 m3/habitant/an.

Le ministre a été impliqué dans de nombreux projets relatifs à l’eau, comme la plus grande usine de traitement des eaux usées du pays (Samra), le projet Disi ou les études du projet du canal Mer Rouge/Mer Morte. Hazim El Nasser est ainsi devenu un expert des questions hydrauliques et une personnalité incontournable pour relever les défis de son pays.

Ce fut aussi l’occasion d’évoquer le projet d’organisation d’une seconde conférence sur l’hydro-diplomatie au Sénat le 13 décembre 2016, à l’initiative d’Arthur Nazarian, ministre de l’Eau et de l’Energie du Liban et de Fadi Comair.

DISI2Station de pompage et de contrôle de Disi (Suez)

Jean-Marc Ponte, directeur exécutif de DAOM (“Disi Amman Operation Maintenance”), filiale 100% de Suez Environnement, m’a accueilli sur son site au sud d’Amman, en compagnie de Souhir Agha, attachée au service économique à l’ambassade de France en Jordanie et de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

DISIDAOM a remporté un contrat de services de 25 ans pour l’acheminement vers Amman de 100 millions de m3/an d’eau potable, en provenance de la nappe fossile géante de Disi (325 km) sur la frontière de l’Arabie Saoudite.

L’infrastructure, prévue pour durer 50 ans, fournit désormais un quart de l’eau potable consommée dans le pays.

Le site industriel visité comprend la station de contrôle de l’infrastructure et la dernière station de pompage avant la capitale.

Relations commerciales

MICRencontre avec Yousef Al-Shamali

Entretien avec Yousef Al-Shamali, secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce jordanien et David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie.

L’Union européenne est le premier fournisseur de la Jordanie, devant l’Arabie Saoudite, la Chine et les Etats-Unis.

A souligner que la France se place au 6ème rang des investisseurs étrangers, derrière les Etats du Golfe et à parité avec les Etats-Unis !
CCI1CCI France Jordanie (Cafraj)

(g. à d.) Olivier Cadic ; David Bertolotti, ambassadeur de France en Jordanie ; Ibrahim Kattan, directeur général de la CCI France Jordanie ; Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie ; Najwan Naicho, en charge du soutien aux entreprises à la CCI ; Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban.

Créé en 1998, le club d’affaires franco-jordanien (Cafraj) se transforme en chambre en 2012 et intègre le réseau CCI France International. La Chambre compte 318 membres et constitue le premier réseau de la communauté d’affaires franco-jordanienne. Un forum d’affaires sur le grand projet “Mer Morte – Mer Rouge”, qui constitue un marché d’un milliard de dollars, aura lieu le 3 octobre 2016.

La CCI prévoit également l’organisation de la 2ème édition de la French Week, du 20 au 26 novembre prochain, incluant notamment un événement mettant en valeur les produits français et la destination France au sein du nouveau quartier d’affaires d’Abdali.

OrangeTechnocentre Orange d’Amman

Le technocentre a été créé en 2008. Sa mission principale est de définir la stratégie produits et services d’Orange dans les 20 pays de la région “Moyen-Orient et Afrique du Nord” (Mena), où le groupe possède des filiales.

Jerome Henique, CEO d’Orange Jordanie, nous a présenté ses installations, ainsi que les derniers développements de notre opérateur en matière de télécoms. L’enjeu consiste à s’adapter aux changements de la demande locale.

Orange est bien implanté sur le marché jordanien en pleine croissance. La concurrence est intense et axée sur les nouvelles technologies (4G, fibre optique) plutôt que sur les prix.

DinerDiner de la communauté française et d’affaires

Après m’avoir accompagné au ministère du Commerce, au ministère de l’Eau, puis à la Chambre de Commerce, notre ambassadeur David Bertolotti a organisé un diner à la Résidence de France pour me permettre d’échanger avec de nombreux représentants de la communauté d’affaires (Société Générale, Carrefour, Suez, ADP, Orange, DAOM, CCI…).

Notre ambassadeur a soutenu que la prospérité économique était une clé essentielle pour la stabilité politique de la Jordanie, pays plus que jamais ami de la France. Amplifier nos relations commerciales, dans les deux sens, doit contribuer de manière déterminante à renforcer cette économie.

En 2014, le montant des exportations de la France vers la Jordanie était de 289M, contre 12M€ d’importations françaises.

Communauté française

ConsulatRéunion au consulat

Au consulat avec deux acteurs de la communauté française de Jordanie (g. à d.) Laurence Ledger, conseillère consulaire pour la Jordanie et l’Irak et Dounia Liabastre, présidente de l’UFE Jordanie. Elles font preuve d’un dévouement exemplaire auprès des expatriés français, dont certains sont confrontés à d’immenses difficultés.

ConsulAujourd’hui, 1739 Français sont inscrits au Registre, dont 40% de binationaux. Du fait des crises régionales et de la fermeture de notre ambassade à Damas en 2012, la section consulaire est plus en plus sollicitée pour une aide financière ou d’accompagnement (hospitalisation, rapatriement…). 27 dossiers ont été traités en 2015.

Dans le prolongement de ces entretiens, Arnaut Rayar, consul général en Jordanie (à l’image), m’a décrit une communauté de ressortissants bien intégrée et relativement sereine, partagée entre des résidents de longue date, des membres de la communauté d’affaires et des humanitaires (MSF, MDM, Handicap International, ACF, ACTED…).

Politique

NadiaRencontre avec Nadia Hashem Aloul

(g. à d.) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Nadia Hashem Aloul, ex-ministre des droits de la Femme de Jordanie.

La condition féminine s’est progressivement dégradée, nous a confié Nadia Hashem Aloul. Elle était meilleure il y a 20 ans !

A cet égard, le contenu des manuels scolaires est révélateur depuis que les religieux s’en occupent. On constate l’évolution des mentalités dans les illustrations, par exemple. Auparavant, on pouvait voir une fille jouer au ballon avec un garçon. Avec le temps, subrepticement, ce sont les garçons qui jouent au ballon et la fille qui regarde. Aujourd’hui, celle-ci porte un voile et elle est séparée du garçon. De manière insidieuse, la femme est mise de côté. La Jordanie a désormais le plus faible taux d’occupation des femmes au travail dans tout le Golfe.

En circonscription au Liban – Beyrouth / 20-22 juillet 2016

Second déplacement au Liban, toujours aussi passionnant à travers un programme qui m’a conduit à rencontrer les autorités libanaises, dont le Premier ministre du Liban, Tammam Salam, le général Kahwaji et Raymond Araygi, ministre de la Culture.

PM2(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau ; Olivier Cadic ; Tammam Salam, Premier ministre et Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban.

Ces rencontres officielles ont été rendues possibles grâce à Arthur Nazarian, Fadi Comair et Patricia Elias Smida.

A Beyrouth, notre ambassadeur Emmanuel Bonne personnifie la forte implication de la France et de l’Union européenne pour aider ce pays particulièrement affecté par les conséquences du conflit en Syrie.

Communauté française

AmbassadeurAccueil à l’Ambassade

Petit déjeuner de travail à la Résidence des Pins autour de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, en présence de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Jacques de Lajugie, chef du service Économique ; Marie Maamari, conseillère export chez Business France ; Stéphane Attali, DG de l’ESA ; Marguerite Morzy, chef du service des Affaires sociales au consulat ; Denis Louche, conseiller de Coopération et directeur de l’IFL.

Nous avons fait un tour d’horizon des opportunités offertes par le Liban à nos entreprises. “Le Liban est une porte d’entrée essentielle dans cette région du monde”, a rappelé Emmanuel Bonne.

Ce pays dispose d’un réseau de partenaires économiques et financiers susceptible de faire rayonner nos entreprises au Moyen-Orient et en Afrique.

 ConseilDéjeuner avec les conseillers consulaires

Le consul adjoint, Frédéric Schmutz, a réuni les élus consulaires : Jean-Louis Mainguy (Conseiller AFE et vice-pdt de la CFE), Ghassan Ayoub, Charles Kanaan et Denise Revers-Haddad (ex-vice présidente de l’AFE).

Le problème principal est la récurrence des problèmes informatiques du consulat. Chacun s’accorde à qualifier cette situation de désastreuse, puisqu’elle impose de mobiliser un à deux agents du consulat chaque jour pour pallier les déficiences de l’outil informatique.

En outre et forts de leur expérience de travail à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), Jean-Louis Mainguy et Denise Revers-Haddad ont déploré “la perte du lien” entre l’Administration et les élus de cette assemblée. Ils pensent que cette évolution est une conséquence du fait que le ministre n’est plus le président de l’AFE depuis la réforme de 2014.

Les 4 élus consulaires du Liban ont suggéré la mise en place de “réunions territoriales”, lors des sessions AFE, regroupant les élus locaux et les responsables au Quai d’Orsay des zones concernées (exemple : le Moyen-Orient).

Politique

PM1Rencontre avec le Premier ministre libanais

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le Premier ministre du Liban, Tammam Salam. L’entretien m’a permis de découvrir une personnalité clairvoyante et pédagogue.

Nous avons longuement évoqué les conséquences de l’arrivée de plus d’un million et demi de Syriens sur le territoire libanais. L’occasion de dire à M. Salam que si la France avait reçu, proportionnellement à sa population, autant de réfugiés que le Liban, leur nombre aurait été de 30 millions en 4 ans !

En assortissant l’aide internationale de conditions, on ne permet pas au gouvernement libanais de mener une politique optimale et équilibrée en faveur des Libanais et des réfugiés Syriens.

J’ai assuré le Premier ministre que je relaierai ses propos en France en rappelant l’attitude exemplaire du Liban qui n’a jamais exercé de pression pour obtenir de l’aide, à la différence des autorités turques.

Nous avons aussi évoqué la récente venue du président du Sénat, Gérard Larcher, ami inconditionnel du Liban.

Le Premier ministre a été très élogieux sur l’action et les résultats obtenus par Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban qui a initié cette rencontre. Il a souligné également l’importance du travail accompli par le directeur général du ministère, Fadi Comair.

Capture GreenGreen Area : “M. Salam évoque avec le Sénateur Cadic la mise en place d’un centre d’informations sur l’eau”

Le site d’information Green Area a couvert notre rencontre avec le Premier ministre, Tammam Salam, en ces termes :

(…) M. Cadic a déclaré, au terme de la réunion, avoir évoqué avec M. Salam du progrès réalisé depuis un an en ce qui concerne la création d’un centre d’informations et d’entraînement relatif à l’eau. “Nous avons également évoqué des sujets liés à la sécurité, ainsi que la nécessité de soutenir le Liban pour qu’il puisse affronter le déplacement aggravé depuis le début du conflit en Syrie », a-t-il en outre dit. Et d’ajouter: “Le message que m’a fait porter le PM est que l’aide concrète n’est pas conditionnée. C’est un message fort, clair et direct que je vais transmettre en France”.

General2Rencontre avec le chef des armées

Entretien avec Jean Kahwaji, général en chef des armées du Liban, en présence de Fadi Comair.

Cette rencontre fut l’opportunité de saluer l’action exemplaire de l’armée libanaise, garante de la stabilité de l’État.

Le général Kahwaji m’a décrit avec beaucoup de clarté et de conviction les manières de combattre Daech et Al Nosra. Sa vision mérite d’être partagée en France. Je forme le vœu que les parlementaires français puissent l’auditionner au plus tôt. Son expérience en matière de lutte contre le terrorisme nous serait très profitable.

Culture1Rencontre avec le ministre de la Culture

Ma discussion avec Raymond Araygi, ministre de la culture du Liban, en charge de la conservation d’un riche patrimoine culturel, a été riche d’enseignements.

Avocat de métier, le ministre plaide aujourd’hui pour la résistance culturelle face aux extrémistes qui tentent de faire régner la peur : “Ils veulent tuer notre façon de vivre. L’homme doit croire dans la raison”, nous dit-il.

Ce fut une nouvelle rencontre marquante de mon déplacement.

AssembleeRencontre avec les députés libanais

(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Abdellatif Zein, député et président de la commission des Affaires étrangères et Farid Elias Khazen, député et secrétaire général de la commission.

Le conflit en Syrie va se prolonger des années. Cette guerre fragilise le Liban, parce qu’elle engendre des problèmes démographiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

J’ai soutenu que le Liban était en première ligne d’un conflit mondialisé. Les problématiques du Liban sont donc celles de l’Europe. Notre engagement doit être total pour aider le Pays du cèdre à surmonter cette éprouvante situation.

Hydro-diplomatie

MEE3Ministère de l’Énergie et de L’Eau

(g. à d) Olivier Cadic ; Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban, et Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au même ministère.

Seize mois après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu le privilège d’être à nouveau reçu par le ministre Nazarian. Nous avons évoqué les progrès de son action en faveur de l’hydro-diplomatie et les suites de la conférence que nous avons co-présidée au Sénat, au moment de la COP21 (lire : “Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix“)

Le projet CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau), labellisé par l’UpM (Union pour la Méditerranée), auquel j’ai apporté mon soutien pour le financement de la composante Formation, a été inauguré en mai dernier.

MEE5Des travaux complémentaires vont être engagés et nous avons préparé une nouvelle initiative en faveur de la création d’un Observatoire méditerranéen du développement durable.

Le ministre m’a remis un trophée en souvenir de ma contribution à l’avancement du projet CIFME. J’ai été sensible à cette marque d’attention.

Rappelons que ce projet avait été porté en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, dans une démarche visionnaire auprès de l’UpM.

Liban_BarraTweetBarrage Chabrouh

Visite du barrage Chabrouh, fleuron de l’ingénierie hydraulique française en compagnie de Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban, qui a été l’artisan de cette réussite.

Le barrage sert de cadre aux travaux pratiques du CIFME, Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Culture française

Liban_StJosephUniversité Saint Joseph

(g à d) Patricia Elias Smida ; Olivier Cadic ;  Père Salim Daccache ; Fadi Comair.

Le Père Salim Daccache, recteur de l’université de Saint-Joseph (USJ), est un acteur clé de la francophonie au Liban.

Afin d’endiguer une nette tendance des étudiants libanais à se tourner vers les universités anglo-saxonnes, le recteur préconise une aide de la France pour renforcer les cours de français dans les classes du secondaire des écoles privées libanaises.

Nous avons par ailleurs évoqué Beritech, le technopole qui joue le rôle de couveuse de start-up au sein de l’USJ.

Social

Arc1Association Arc-en-Ciel

(A gauche de l’image) Georges Xanthopoulos dirige l’un des 13 centres Arc-en-Ciel implantés au Liban qui aident les personnes en difficulté ou en situation de handicap.

Par exemple, ses ateliers fabriquent ou réparent des fauteuils roulants.

70% de ces activités sont couvertes par le ministère des Affaires sociales libanaises qui veille à ce que toutes les personnes en situation de handicap (100.000 détenteurs de carte au Liban) puissent disposer gratuitement d’un fauteuil roulant, si nécessaire.

Arc2Le centre que nous avons visité avec Patricia dispose également d’un dispensaire qui reçoit chaque jour une centaine de patients.

L’association s’est également engagée dans le développement durable en organisant un système de tri sélectif des déchets.

Pour en savoir plus: www.arcenciel.org