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En circonscription en Chine (2) – Canton (19-21 sept. 2017)

(à l’image) Mes remerciements à Siv Leng Chhuor, consule générale qui, avec son équipe, a préparé ma venue à Canton, ultime étape d’un parcours de trois semaines qui m’a conduit dans 8 villes et 4 pays (Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Chine).

En Chine du sud, Canton est la capitale de la province du Guandong qui signifie en chinois : “Route orientale d’expansion vers le sud”. Un nom prédestiné puisque le Guandong est la plus riche province du pays depuis un quart de siècle.

Relations Chine // UE

Chambre européenne

(g. à d.) Pierre Martin, conseiller économique ; Olivier Cadic ; Vivian Desmonts, avocat, membre de la Chambre européenne

Basée à Pékin, la Chambre européenne dispose de 9 bureaux en Chine. 1800 entreprises ont adhéré à cette organisation, dont la mission essentielle est de faire du lobbying auprès des autorités locales. La situation est différente à Hong Kong où les adhérents de la Chambre européenne sont exclusivement des chambres de commerce bilatérales.

Vivian m’a remis en avant-première le rapport de la Chambre européenne consécutif à l’enquête de confiance réalisée auprès des entreprises européennes en Chine. On relève que 55% des firmes s’affirment confiantes sur le développement de leurs activités en Chine, soit 11 points de plus que l’an dernier. Ceci dit, 49% des entrepreneurs sondés ne se sentent pas aussi bienvenus en Chine qu’au moment leur arrivée. Cette impression d’un marché qui se referme a été recoupée par divers observateurs que j’ai interrogés.

Le principe de réciprocité entre la Chine et l’Union européenne devra être réaffirmé si nous souhaitons préserver certains équilibres dans le futur. Il faut rappeler que la Chine n’est pas un état de droit. C’est un état de lois. Il arrive que le gouvernement fasse le  choix de passer outre la loi… La mission de lobbying de la Chambre européenne trouve ainsi tout son sens.

Relations commerciales / Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Visite du bureau de Canton de la Chambre de commerce et d’industrie France-Chine et entretien avec Alexandre Beaudoux, directeur, Paul-Francis Amiot et Stanley Chen, membres de son équipe.

Pour les entrepreneurs français et étranger, la province du Guangdong est considérée comme la Californie chinoise.

Initialement, les industriels s’installaient dans cette zone pour produire à bas coût. Désormais, ils visent la classe moyenne chinoise qui représente déjà 300 millions de personnes. Celle-ci doublera dans les 20 prochaines années.

La CCI France-Chine réunit 1600 membres et se répartit en 3 bureaux à Pékin, Shangaï et Canton. Elle n’intègre pas Hong-Kong, Macao ni Taiwan. La CCI de Canton organise 80 événements par an qui réunissent facilement 4000 personnes.

Olmix

Parmi ses multiples activités, la CCI de Canton héberge diverses entreprises dans ses locaux. C’est le cas de la société bretonne Olmix, qui vend ses produits dans une centaine de pays.

La structure chinoise est dirigée par Bruno Rollet.

Leur mixte à base d’argile et d’algues vertes est destiné à éviter de donner des antibiotiques aux animaux. La présence d’Olmix se justifie d’autant que la Chine est responsable de la moitié de la production porcine mondiale.

Rappelons là que Chine constitue le premier déficit commercial de la France.

Entrepreneurs français

(à l’image) mes remerciements à Jean-Michel Moujon (Montagut – prêt à porter masculin), Gilbert Ranoux (GAC-Sofinco – crédit automobile), Tristan Roquette (Team acting – coaching) et Benoit Stos (Mazars – audit) pour leurs regards partagés sur le vertigineux développement de leur pays d’accueil.

Lors d’un déjeuner organisé par Sandra Pouliquen, vice-consul, et Pierre Martin, conseiller économique, des entrepreneurs français installés à Canton sont venus partager leur expérience de la Chine.

Premier constat, le partenariat sous forme de joint-venture à 50/50 n’est pas probant, les Chinois n’ayant pas les mêmes critères que les occidentaux sur la valorisation d’une société. Ils ont parfois un agenda de captation du savoir-faire technologique du partenaire. Les Chinois sont aussi impressionnants dans l’art de la patience, par exemple jusqu’à obtenir une position dominante dans le but de relever leurs prix et atteindre alors la rentabilité.

Par ailleurs, l’agenda écologique de la Chine n’est pas une posture. La pollution est une pénible réalité que les Chinois sont les premiers à dénoncer.

Nos entrepreneurs m’ont fait le portrait d’une Chine ultra connectée. On paie naturellement avec son téléphone portable et le SDF fait la manche avec son QR code sur un écriteau !

Ce n’est pas nouveau, tout progrès technologique présente un revers. L’initiative Sesame en fait partie. Elle norme le comportement type du bon citoyen. En collectant toutes les informations sur la consommation, les relations personnelles ou encore les sujets d’intérêt marqués, les autorités prévoient d’attribuer un crédit social à chaque individu dès 2020 ! Si les Chinois sont fiers de leur expansion, ils voient d’un mauvais œil cette emprise grandissante du pouvoir central sur leur vie privée.

Colisée (maisons de retraite)

Visite du chantier de la première maison de retraite médicalisée construite par Colisée en Chine, dont l’ouverture est prévue fin 2017.

Un projet d’ampleur (132 lits) qui m’a été dévoilé par Olivier Dessajan, directeur général de China-Merchants-Colisée et Claire Rad, docteur, qui dirigera l’établissement.

Acteur majeur sur le marché français et notamment leader en matière de soins à domicile, Colisée est le premier opérateur français de maisons de retraite à s’être implanté en Chine, dès 2006. L’entreprise démontre que France a de solides atouts à faire valoir en matière de “silver economy” sur le marché international.

Pour ouvrir son premier établissement à Canton, Colisée a créé une joint-venture avec China Merchants (51% pour le conglomérat public), conformément au plan d’actions arrêté lors de la visite d’État du président Xi Jinping en France en 2014. En effet, la France et la Chine entendent développer l’échange d’expertise et le travail en partenariat en matière de soins à domicile.

Il faut saluer autant l’ambition que la démarche de Colisée qui a construit sa maison de retraite en faisant appel à de nombreux acteurs français de la filière. Il n’est pas si fréquent que nos entreprises travaillent selon une approche groupée à l’export, comme le pratiquent nos pays voisins.

Team Acting (conseil)

Située à Canton depuis 2009, visite de l’entreprise Team Acting, société de conseil et coaching en “conduite du changement” avec son fondateur, Tristan Roquette.

Facilitateur dans l’âme, créatif et plein d’humilité, Tristan présente le même état d’esprit que sa vingtaine de collaborateurs.

Team Acting a, par exemple, aidé Auchan à définir sa stratégie Chine 2025 à partir de workshops, auxquels ont participé 25.000 employés du groupe !

Communauté française

Consulat

Siv Leng Chhuor, consule générale, a organisé un déjeuner avec tous les chefs de service du consulat. Je veux remercier plus particulièrement Sandra Pouliquen, vice-consule ; Pierre Laurent, conseiller économique et Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, pour avoir facilité mon déplacement et apporté leurs éclairages sur les défis et les opportunités de ce pays.

Le consulat général compte 2700 Français inscrits sur le Registre (Guangdong, Fujian, Guangxi, Hainan), dont 2500 pour le seul Guangdong.

La ville de Canton est jumelée avec la ville de Lyon, tandis que la province du Guangdong est jumelée avec notre région Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2000.

En Chine, le Guangdong pèse pour plus d’un dixième du PIB et un quart des exportations. Avec 110 millions d’habitants, la province est également la zone la plus peuplée de Chine.

UFE Canton

Rencontre avec Benjamin Gauthier, président de l’UFE Canton, et plusieurs membres de la section locale.

Nous avons longuement échangé sur les questions de santé qui font partie des principales préoccupations des expatriés en Chine.

Cela fut également l’occasion d’évoquer les différences culturelles et la manière dont elles sont appréhendées par les couples mixtes.

On ne peut parler de Canton sans mentionner Thibault Sarrasin, conseiller consulaire et fondateur de la section de l’UFE Canton, mais absent lors de mon passage. Je salue son implication exemplaire en faveur de l’Union des Français de l’étranger.

Enseignement

Ecole française internationale de Canton (EFIC)

(à l’image) Avec Nicolas Gherardi, attaché de coopération scientifique et universitaire, Philippe Ortiz, président du comité de gestion de l’EFIC et Kim Vo Hoang, directrice générale.

A la rentrée 2017, l’Ecole française internationale de Canton (EFIC) scolarisait 146 élèves de la maternelle au lycée, comptabilisant 15 nationalités différentes. L’enseignement des langues vivantes est pratiqué dès la maternelle avec l’objectif en fin de cursus de maîtriser le mandarin et l’anglais, pour le moins.

Un accord de partenariat a été signé avec l’AEFE en janvier 2012. De ce fait, l’enseignement direct est proposé jusqu’en 4ème. Un suivi CNED avec répétiteurs est proposé aux élèves de 3ème et du lycée.

L’EFIC évolue dans un environnement ultra concurrentiel. Face à l’enseignement public en mandarin et le réseau d’écoles privées en langue anglaise qui attirent localement 20 fois plus d’élèves, l’Ecole française offre une solution alternative qui préserve notre rayonnement culturel et linguistique. J’ai félicité à ce titre l’engagement du comité de gestion.

Culture française

Alliance française & Campus France

En Chine, chaque Alliance française doit être obligatoirement adossée à une université chinoise pour pouvoir opérer.

1100 élèves suivent des cours dans le centre de Canton qui n’a actuellement qu’un seul professeur natif français ! Les autres enseignants sont des Chinois francophones.

Au rang des activités culturelles, le mois de mars est consacré à la francophonie. Désormais, un mois franco-chinois est dédié à l’environnement. A titre d’exemple, une exposition « Paris +2° » est actuellement organisée par l’Institut français à Canton.

A l’étage supérieur de l’AF, j’ai échangé avec l’équipe de Campus France qui renseigne les étudiants chinois désireux de suivre des études supérieures en France.

La visite s’est terminée par une rencontre avec les adhérents de l’association francophone Canton Accueil, en présence de la conseillère consulaire Laure Desmonts.

HEBDOLETTRE n°92 – Olympiades des métiers à Abu Dhabi (édito) – Déclaration politique du groupe de l’Union Centriste au Sénat – Simplification pour les entreprises : les sénateurs à l’offensive (dépôt de 4 textes) – Commission des Affaires étrangères et de Défense : ma nomination au poste de rapporteur du programme 129 (Coordination du travail gouvernemental) – En circonscription en NOUVELLE-ZÉLANDE – Wellington & Auckland / 13-19 sept. 2017 – En circonscription en CHINE (1) – Hong Kong / 17-19 sept. 2017 – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°92 – 27 octobre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°92

L’équipe de France des Métiers a battu son record de médailles !

Une moisson de 27 récompenses dans autant de métiers, soit 12 médailles (or, argent et bronze) et 15 médailles d’Excellence, lors de la “WorldSkills Competition 2017” qui s’est déroulée du 15 au 18 octobre 2017 à Abu Dhabi.

J’ai vu à l’œuvre nos 39 champions lors de mon déplacement aux Émirats Arabes Unis, aux côtés de Ludovic Pouille, notre ambassadeur et d’Alain Thevenot, conseiller consulaire EAU Oman.

Visuel HL91Tous ont obligatoirement deux choses : moins de 23 ans et un talent formidable dans l’une des 51 catégories de métier qui leur permet d’affronter les meilleurs du monde, dans un pur esprit olympique. Abu Dhabi a rassemblé 1300 compétiteurs issus de 77 nations ! Sans oublier le clan des 500 supporters français – la plus grande délégation – qui s’est constitué en mini Stade de France, d’où se dégageait une sacré effervescence !

Nos médaillés sont fleuristes, esthéticiens, tailleurs de pierre, joailliers, charpentiers, boulangers, imprimeurs, paysagistes, ébénistes ou couturiers. Classique, penserez-vous ? Mais nous nous sommes aussi distingués dans les domaines de la maintenance automobile et aéronautique, l’administration de réseaux informatiques ou la production industrielle ! (http://www.worldskills-france.org)… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°92

Commission des Affaires étrangères et de Défense : ma nomination au poste de rapporteur du programme 129

A la faveur du renouvellement sénatorial, j’ai quitté la commission des Affaires sociales pour rejoindre la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon.

Réunion de la Commission du 11 octobre 2017

J’ai été désigné, le 11 octobre, rapporteur du programme 129 pour le projet de loi de finances 2018.

L’action 02 du programme 129 regroupe les crédits affectés au Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), un service du Premier ministre (276M€ en 2017, près de 100 agents). Ses agents sont répartis en divers organismes :
– Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)
– Groupement interministériel de contrôle (GIC)
– Centre de transmission gouvernementale (CTG)
et les deux instituts de formation : l’IHEDN et l’INHESJ

Élu depuis trois ans sénateur représentant les Français établis hors de France, j’ai particulièrement à cœur de suivre l’action extérieure de l’État et les questions de défense et de sécurité.

En effet, il revient à la Commission des Affaires étrangères de travailler sur les trois budgets « Action extérieure de l’État » dont je suis très familier depuis 10 ans, puisqu’ils concernent directement la diplomatie et les problématiques des Français de l’étranger :
– Programme 105 – Action de la France en Europe et dans le monde
– Programme 151 – Français de l’étranger et affaires consulaires
– Programme 185 – Diplomatie culturelle et d’influence.

Je salue l’équipe des administrateurs de la commission, conduits par Dorothée Roy, qui m’assisteront dans l’exercice de mes nouvelles fonctions.

Simplification pour les entreprises : les sénateurs à l’offensive

Le chantier de la simplification est désormais bien lancé. J’ai déposé avec ma collègue Elisabeth Lamure et une dizaine de collègues de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), quatre textes sur le bureau du Sénat, qui sont la traduction juridique des préconisations figurant dans notre rapport d’information “Simplifier efficacement pour libérer les entreprises, rédigé au nom de la Délégation – 20 février 2017.

Nous entendons, par cette initiative, contribuer au débat sur la meilleure méthode à adopter pour simplifier le droit et ainsi libérer les entreprises, à la lumière des succès obtenus en ce domaine par plusieurs pays voisins où nous nous sommes rendus : Pays-Bas (La Haye) ; Suède (Stockholm) ; Allemagne (Berlin) ; Royaume-Uni (Londres).

TEXTES
1- une proposition de loi constitutionnelle qui oblige à compenser toute aggravation par la loi des charges pesant sur les entreprises ;
2- une proposition de loi organique qui recentre les études d’impact sur l’évaluation des coûts induits par les projets de loi pour les entreprises et les collectivités territoriales, et sur son apport en termes de simplification ;
3- une proposition de loi simple qui propose de reconduire le Conseil de la simplification pour les entreprises, institué par décret en 2014 et caduque depuis juin 2017, mais en renouvelant ses missions et sa composition, afin que ce Conseil assure une contre-expertise indépendante des études d’impact produites par l’administration. Ce Conseil de la simplification pour les entreprises transformé ferait l’objet d’un bilan après trois années d’activité pour, le cas échéant, être rapproché du Conseil national d’évaluation des normes compétent pour les normes applicables aux collectivités territoriales. La proposition de loi introduit aussi le principe selon lequel toute disposition de nature réglementaire ne peut être modifiée à plus d’une reprise au cours d’une législature, sauf cas spécifique. Enfin, elle sécurise le contrôle fiscal ;
4- une proposition de résolution relative à la simplification des normes entravant la vie économique : cette proposition de résolution appelle à de profonds changements dans la production de la norme réglementaire, afin de favoriser réellement la simplification des normes et d’encourager pleinement la vie économique du pays.

Les solutions de la DSAE reposent sur l’instauration d’un processus qualité d’élaboration des lois qui s’incarne, en amont, par une étude d’impact délivrée par un organe indépendant, dressant tous les coûts directs et induits. En guise d’allègement réglementaire, son rapport propose l’équation « One in, two out », comme c’est désormais le cas en Grande Bretagne.

Devant les élus locaux, le 17 juillet 2017, le président de la République s’est rangé au principe du “deux pour un”, autrement dit “pour toute nouvelle norme pesant sur les collectivités territoriales, deux autres devront être supprimées”, a-t-il illustré (discours).

Communiqué de presse du 29.09.2017

En circonscription en Chine (1) – Hong Kong (17-19 sept. 2017)

Heureux d’avoir retrouvé Catya Martin, conseillère consulaire pour Hong Kong et conseillère à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie.

Catya s’investit pleinement au service de ses compatriotes implantés localement qui constituent la première communauté française en Asie (20.000 personnes).

Elle est présidente-fondatrice du magazine “Trait d’union” qui fournit une grande quantité d’informations pour les Français qui s’installent et vivent à Hong-Kong.

Relations commerciales

Rencontre avec les CCEF

Petit-déjeuner au consulat avec les conseillers du commerce extérieur de la France à Hong-Kong pour faire un tour d’horizon sur les opportunités économiques pour notre pays et faire le point sur l’environnement des affaires, juste 20 ans après la rétrocession de Hong-Kong à la Chine.

2ème excédent commercial de la France dans le monde, Hong Kong est donc un partenaire économique de premier plan. La France y figure comme le second investisseur européen et près de 800 entreprises françaises y sont présentes !

Chambre de commerce (FCCIHK)

Visite de la Chambre de commerce française à Hong Kong, accueillis par Delphine Coison, sa directrice. Avec un millier de sociétés adhérentes, la CCI Hong Kong est l’une des chambres bilatérales les plus importantes.

Beaucoup de nos PME viennent ici pour tester et développer des projets innovants, en particulier dans le numérique. Delphine constate que les entreprises qui s’installent à Hong Kong sont bien mieux préparées que par le passé. Cette implantation géographique permet un accès aisé au marché chinois, ce qui constitue un grand atout.

La Chambre abrite une pépinière de 42 entreprises et s’appuie sur une dizaine de V.I.E.

Cyberport, incubateur

Visite de l’incubateur Cyberport et découverte de deux start-ups françaises :

– Dragon Law qui m’a été présentée par Emmanuel Pitsilis, Board director. Il s’agit d’une “legal tech”, lancée en juin 2015, qui emploie 50 personnes, dont une dizaine de Français. Son objectif est de simplifier la rédaction et la gestion de contrats.
– Arjo Systems, quant à elle, possède plus de 20 ans d’expérience dans les passeports électroniques, les cartes à puce et la réalisation de projets complexes de documents d’identité pour le secteur public. J’ai rencontré Manuel Deloche, son vice-président.

CEFC : recherche en sciences sociales

Composé de cinq chercheurs et d’une délégation du CNRS, le Centre d’étude français sur la Chine contemporaine (CEFC) est le seul centre de recherche européen qui analyse les mutations de la Chine contemporaine. Ses travaux sont publiés dans la revue « Perspectives chinoises ».

Avec l’équipe de recherche du CEFC, nous avons échangé durant deux heures sur les forces et les faiblesses d’un pays qui bouleverse les équilibres mondiaux.

Le pouvoir central impose l’apprentissage du mandarin à une région qui pratique le cantonais. En conséquence, la pratique de l’anglais recule. L’autonomie de Hong Kong paraît être de plus en plus entravée.

HKU-Pasteur : recherche médicale

Visite de l’Institut Pasteur consacré à la prévention et au traitement des maladies infectieuses et rencontre avec son co-directeur Malik Peiris, entouré de son équipe.

Les contributions scientifiques de Malik Peiris sont majeures, d’une part dans la mise au point en 2003 d’un test de diagnostic pour détecter le SARS, d’autre part, par ses études sur les nouvelles souches mutantes du virus H5N1 et les conditions favorisant la prolifération de ce virus de la grippe aviaire.

Son investissement en faveur de la prévention et la gestion des crises en relation avec la santé publique au niveau mondial s’est traduit par un prix décerné en 2006 par le magazine Time et la remise de la plus haute distinction à Hong-Kong : la “Silver Bauhinia Star” en 2008 pour son travail d’identification du virus du Sars en 2003.

Communauté française

Consulat

Hong Kong abrite la première communauté française en Asie avec près de 20.000 ressortissants.

Tour d’horizon sur l’activité du poste diplomatique, au cours d’une réunion présidée par Paule Ignatio, consule générale adjointe, avec les chefs de divers services : politique, économie, médias, sécurité, communauté française, culturel et scientifique.

Plus de 200.000 touristes hongkongais se rendent en France chaque année.

Conseillers consulaires

Déjeuner avec les conseillers consulaires Catya Martin, Vithiya Vairon et Christian Chasset pour évoquer les attentes de nos compatriotes installés à Hong-Kong.

Hong-Kong n’est pas une destination où l’on débarque le sac sur l’épaule pour tenter sa chance…

Vivre ici représente un coût élevé. Il faut donc être préparé et en avoir les moyens.

Si l’industrie de la finance n’offre plus les mêmes opportunités d’emploi pour les Français que par le passé, la ville présente toujours le même attrait pour les entrepreneurs.

Acteurs associatifs

Merci à Paule Ignatio, consule générale adjointe à Hong Kong, pour son chaleureux message devant les représentants de la communauté française à la Résidence du consul général.

La convivialité était au rendez-vous pour me permettre d’échanger avec mes compatriotes sur des sujets qui leur tenaient à cœur. L’éducation et les questions de couverture santé ont beaucoup focalisé l’attention.

UFE Hong Kong & Macao

(g. à d.) Marc-Olivier Robert, Axelle de La Moureyre, Marc Guyon, Olivier Cadic, Nick Dennis et Jean-Roch Martin.

Merci à Marc Guyon, président de l’UFE Hong-Kong et Michel Cottray, secrétaire général, pour m’avoir permis de rencontrer une quinzaine de membres bénévoles à la faveur de mon déplacement. Cette section compte 360 adhérents !

Après une réunion de travail (conseil d’administration et bénévoles cooptés), ce fut une soirée conviviale ouverte à tous, membres et non membres, dans ce quartier de Tsim Sha Tsui. L’occasion inestimable pour de nouveaux arrivants d’échanger avec ceux qui sont installés de longue date.

Enseignement

Lycée français

Le lycée Français International (LFI) m’a été présenté par son proviseur David Tran et certains membres du comité exécutif. Une visite suivie par une rencontre avec le représentant du personnel.

Ce lycée, créé en 1963, occupe 4 sites et il a doublé le nombre de ses élèves en 10 ans, pour atteindre environ 2800 inscrits. Du reste, un nouveau site est prévu pour la rentrée 2018 qui accueillera plus de 1000 élèves de la maternelle au secondaire.

Aux côtés de la filière française qui prépare au baccalauréat et affiche d’excellents résultats, le lycée dispose d’une filière internationale qui prépare le cursus britannique puis l’IB. 20% des enfants français sont inscrits dans cette filière. Les parents aimeraient que ce genre de filière fasse réfléchir notre administration sur son offre à l’étranger.

Les Universités américaines connaissent la qualité des élèves issus du LFI, c’est pourquoi ils cherchent à les attirer à travers des journées d’information.

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Hong-Kong, dirigée par Jean-Sébastien Attié, en compagnie de Paule Ignatio. Installée à Hong-Kong depuis 1953, cette A.F. occupe 3 sites et accueille 6000 élèves au total.

L’objectif principal des personnes choisissant d’apprendre le français est de mieux  profiter de notre culture. Des cours pour enfants sont proposés dès l’âge de 5 ans.

PLF 2018 – Ma question au général Lizurey (vidéo)

Projet de loi de finances 2018 – Audition du général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (25 octobre 2017).

J’ai interrogé le général pour savoir s’il s’inspirait de l’efficacité du Maroc pour l’exploitation des signaux faibles en matière de sécurité et l’état de ses réflexions sur le recours à l’intelligence artificielle à l’image de ce qui est observé dans les Emirats.

Voir la VIDÉO – Lire la Question

Réponse du général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale

PLF 2018 – Ma question à Jean-Yves Le Drian (Vidéo)

Projet de loi de finances 2018 – Audition de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (24 octobre 2017).

J’ai demandé au ministre pourquoi ne pas fusionner les programmes budgétaires 151 et 185 et ne pas mettre en place une stratégie pour développer l’enseignement du français à l’intention de nos jeunes compatriotes à l’étranger qui ne sont pas scolarisés dans le réseau ? C’est le cas des trois-quarts d’entre eux.

Voir la VIDÉO – Lire la Question

Réponse de Jean-Yves Le Drian, ministre, complétée par Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État.

En circonscription en Nouvelle Zélande (2) – Auckland (15-16 sept. 2017)

Seconde étape en Nouvelle Zélande à Auckland, où j’ai vu les All Blacks jouer dans leur antre et y broyer les Springboks d’Afrique du sud par un score de 57-0 !

Le 9 juin prochain, ce sera au tour des Français de venir à Eden Park pour affronter les meilleurs rugbymen du monde, en test match.

Ceux-ci nous avaient dominé 38-8, le 1er janvier 1906, dans l’ancien Parc des Princes, pour ce qui sera le premier match officiel de l’équipe de France de rugby à XV, devant 3.000 spectateurs. Les All Blacks étaient déjà vêtus tout en noir, parce qu’ils portent le deuil de leurs adversaires…

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

(g. à d.) Thibault Beaujot, VP ; Olivier Cadic ; Madeleine Colombie, VP ; Nadine Plet, présidente de la chambre de commerce France-Nouvelle-Zélande.

Nadine Plet, conseillère consulaire pour la Nouvelle-Zélande et présidente de la chambre a réuni les entrepreneurs français d’Auckland à la faveur de ma venue.

Ce fut l’opportunité de découvrir des entreprises installées avec succès, comme Eurofins, représentée par Jean-Eudes Lepelletier, qui est un laboratoire d’analyses (aliments, terre, eau…) ou Stéphane Monni qui démontre, pour sa part, que les capsules Nespresso ont toute leur place chez les Kiwis. Pour ne citer qu’eux, car tous réalisent un parcours brillant et exemplaire.

J’ai apprécié le dynamisme de Nadine et celui de ses deux vice-présidents. Comptant sur eux et son comité, la chambre de commerce qui réunit 106 membres ne peut que grandir.

Transdev

La société Transdev Nouvelle-Zélande (Filiale de la Caisse des dépôts et Veolia), administre le réseau de trains de la ville d’Auckland. Je m’y suis rendu avec Thibault Beaujot, VP de la Chambre de commerce franco-néo-zélandaise.

Le directeur général de Transdev, Michel Ladrak, nous a présenté les installations qui lui permettent de transporter 20 millions de passagers par an.

Tous les 4 à 5 mois, il enregistre une croissance d’un million de passagers supplémentaires ! Auckland est en pleine expansion et les infrastructures doivent suivre un rythme effréné. Au centre-ville, un tunnel se construit qui permettra de doubler le flux de trains au départ de la gare, par ailleurs interconnectée avec des liaisons par ferries.

Communauté française

Consul honoraire

Ma rencontre avec Etienne Moly, consul honoraire à Auckland, m’a permis de mieux connaître les attentes de nos compatriotes, très majoritairement installés dans cette ville.

En tous lieux, l’action de nos consuls honoraires est méritoire, car elle signifie se mettre au service de nos compatriotes sans contrepartie. Ainsi, Etienne signe une douzaine de certificats de vie par mois à nos retraités.

Ici, comme dans de nombreux pays, la machine mobile de prise d’empreintes biométriques a des dysfonctionnements répétés, un état de fait que m’avait signalé le consul à Wellington.

A Auckland, les Français multiplient les restaurants. J’ai pu en tester trois qui savent admirablement tirer profit de nos terroirs : Le Touquet, Le Chef et le Garde-manger.

Enseignement

Enseignement bilingue

Visite des trois écoles bilingues en compagnie de Nadia Stubbs, présidente de l’association Frenz.

Cette association de parents bénévoles a pour mission, depuis plus de 20 ans, d’organiser et soutenir l’enseignement bilingue francophone au sein du système scolaire public néo-zélandais.

Frenz travaille en partenariat avec trois écoles élémentaires publiques (pour les élèves de 5 à 11 ans), ce qui a permis à un grand nombre de familles expatriées d’inscrire leurs enfants dans une section bilingue francophone offrant, selon les classes, entre 60 à 100% de cours en français.

Les deux établissements qui sont situés à Auckland ont reçu le LabelFrancÉducation. Le troisième établissement, localisé à Christchurch, vient tout juste d’ouvrir sa section bilingue.

Pour les plus petits (3 à 5 ans), l’association a ouvert une Petite Ecole à Auckland en immersion francophone.

Cette année, au total, plus de 140 enfants sont inscrits dans les sections bilingues et plus de 70 enfants suivent les cours à la Petite Ecole !

Je n’oublierai jamais ces enfants de toutes nationalités chantant la Marseillaise, à tue tête et sans faute, à la Richmond school ! Félicitations aux parents et aux enseignants pour leur détermination à propager notre langue dans le cadre de l’enseignement local.

Culture française

Alliance française d’Auckland

A l’occasion du café/croissants hebdomadaire, j’ai été accueilli par Rob Verkerk, président de l’Alliance française d’Auckland (à gauche de l’image) et José-Marie Cortès, directeur (à droite, en chemise).

Cette Alliance a été créée en 1896 ! 600 étudiants fréquentent ses cours chaque année. Leur moyenne d’âge est de 42 ans.

Autre produit phare : le festival du Film français créé par l’Alliance française s’est imposé comme le 2ème festival de cinéma du pays ! Il a accueilli 36.000 spectateurs cette année sur 3 semaines. Prochain rendez-vous en mars 2018.

Les initiatives foisonnent pour faire découvrir la France et son art de vivre : cours d’œnologie, journée du goût, découverte des régions de France ou immersion linguistique…

French Festival

Épaulé par Aliénor Courtois, le directeur du restaurant Le Chef, Edouard Le Goff, est le créateur du French Festival d’Auckland. Pour sa première édition, le festival a réuni 40 exposants et attiré 14.000 visiteurs sur une journée !

L’an prochain, le duo d’entrepreneurs a prévu de doubler la surface et l’événement aura lieu sur deux jours, plus précisément durant le week-end du match All Blacks-France à Auckland, les 9 et 10 juin 2018. Ambiance garantie.

Aliénor et Edouard cherchent à rassembler toutes les bonnes volontés françaises et francophiles d’Auckland pour assurer de la réussite et la pérennité du French Festival.

En circonscription en Nouvelle Zélande (1) – Wellington (13-14 sept. 2017)

Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, 62ème pays traversé depuis le début de mon mandat qui marque mon 210ème déplacement, en 2 étapes avec Auckland.

Florence Jeanblanc-Risler, ambassadeur de France en Nouvelle Zélande, m’a reçu à la Résidence en présence de Rodolphe Sambou, Premier conseiller (à droite de l’image), et Sébastien Lallement, consul.

On dénombre 4600 compatriotes enregistrés dans ce territoire, auxquels il convient d’ajouter environ 10.000 jeunes qui viennent chaque année en formule Visa Vacances Travail. Comme en Australie, c’est auprès de cette population parfois mal préparée que le consulat doit régulièrement intervenir…

Relations bilatérales NZ/UE

Rapports diplomatiques NL/UE

Réunion avec Rob Taylor, directeur et Rohan Murphy, Policy Officer de la division Europe au ministère des Affaires étrangères néo-zélandais.

A l’heure où la Chine devient de plus en plus omniprésente dans le Pacifique, un désengagement de l’Union européenne de cette zone serait susceptible d’inquiéter la Nouvelle-Zélande. Les Néo-Zélandais comptent sur notre présence à proximité, grâce à la Nouvelle-Calédonie, pour rester engagés sur cette région. En outre, ils devront ajuster leur stratégie aux conséquences du Brexit.

Les autorités locales estiment qu’il faut envisager le projet d’accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l’UE sous l’angle des opportunités, plutôt que celui des risques. J’approuve cette vision qui nous permet d’aborder l’avenir avec une perspective gagnant-gagnant.

Relations bilatérales NZ/FR

Promotion de la Nouvelle Calédonie

Le pays le plus proche de la Nouvelle-Zélande est… la France ! Au travers de la Nouvelle Calédonie, bien sûr.

La Nouvelle-Calédonie possède le troisième PIB par habitant (29.400 €, 2015) de la région Pacifique, après l’Australie et la Nouvelle-Zélande !

En matière de coopération régionale, la Nouvelle-Calédonie, membre d’une douzaine d’organisations régionales et/ou internationales, est devenue membre à part entière du Forum des îles du Pacifique (FIP), lors du 47ème sommet de Pohnpei (7-11 sept. 2016).

En matière de relations commerciales bilatérales avec la Nouvelle-Zélande, un plan de coopération économique a été signé le 10 septembre 2016, en marge du sommet du FIP à Pohnpei. Dès novembre, la Nouvelle-Calédonie a ouvert sa première “représentation diplomatique” à l’étranger, hébergée au sein de l’ambassade de France à Wellington.

Le Dr Yves Lafoy (à l’image) est le représentant officiel de cette délégation qui vise à soutenir les entreprises de Nouvelle-Calédonie dans leurs démarches de prospection du marché néo-zélandais et développer des “joint-ventures”, sans oublier le volet promotion touristique au bénéfice de notre collectivité.

Entrepreneuriat

Le Cordon bleu de Nouvelle-Zélande

Visite de l’école Le Cordon Bleu et ses installations de standing par Sébastien Lambert, directeur technique.

L’enseigne Cordon Bleu fédère un réseau international d’écoles de cuisine qui fait rayonner l’art culinaire français partout dans le monde.

110 élèves suivent les cours du Cordon Bleu à Wellington. Ceux-ci viennent à 95% de l’étranger. Ces élèves de tous horizons sont gérés en tenant compte de leurs différences culturelles.

Il faut compter 9 mois pour obtenir un diplôme de Cuisine ou de Pâtisserie. L’addition de ces 2 diplômes permet d’obtenir le “grand diplôme” après 18 mois de cours. Toutefois, des sessions de quelques semaines permettent d’obtenir des certificats (basiques, intermédiaires ou supérieurs).

Au sein de l’école, il règne une discipline quasi-militaire, où la ponctualité et le soin porté à sa tenue sont des vertus cardinales.

Coopération scientifique

Le GNS

Visite de l’Institute of Geological and Nuclear Science (GNS) en compagnie de Jessica Roche, conseillère scientifique de l’ambassade. Plusieurs experts français en séismologie, volcanologie et géophysique marine travaillent au GNS de Wellington.

J’ai été accueilli par Caroline François-Holden, sismologue et une équipe de chercheurs français. Pour se rendre compte de la nécessité de leur travail, disons qu’une année calme en Nouvelle-Zélande recense quelque 2000 tremblements de terre !

Le 24 novembre prochain, les scientifiques français de Nouvelle-Zélande vont lancer l’association FAST destinée à renforcer les relations bilatérales scientifiques.

Culture française

Alliance française de Wellington

Visite de l’AF de Wellington dirigée par Nathalie Buckrell, en compagnie de Rodolphe Sambou, Premier conseiller.

Nathalie se réjouit de voir que les demandes de certification DELF ont été multipliées par 10 cette année ! Rappelons que les élèves justifiant d’un niveau DELF B2 peuvent entrer dans les universités françaises sans avoir à passer de test d’entrée en français.

Autre motif de satisfaction pour la directrice : l’engouement des enfants pour les cours de français qui affichent complet ! De ce fait, Nathalie est à la recherche de solutions auprès des écoles locales pour élargir sa capacité d’accueil, tout en offrant des locaux plus adaptés à leur jeune âge.

Devoir de mémoire

National War Memorial

Le National War Memorial a été construit initialement en hommage aux 18.050 soldats néo-zélandais tombés durant la Première guerre mondiale, en Europe. Il abrite désormais le registre de tous les soldats néo-zélandais disparus lors de tous les conflits.

La France prévoit d’ériger sur ce site un mémorial qui figurera aux côtés de ceux du Royaume-Uni et d’Australie. La réalisation de l’ouvrage devrait intervenir en 2018.

Déclaration politique du groupe de l’Union centriste au Sénat

Cette déclaration politique a été remise par Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste, à la présidence du Sénat le 3 octobre 2017 :

En quelques semaines, au printemps 2017, les Français ont témoigné de leur aspiration à une refondation de l’espace politique. Renouvellement des hommes, renouvellement des pratiques, renouvellement des idées.

Les Centristes, inspirés pour beaucoup d’entre eux par l’action réformatrice de Valéry Giscard d’Estaing, ne peuvent être que sensibles à l’appel à ce qu’il y a de meilleur dans la tradition française : humanisme et libéralisme économique, conviction que la France métropolitaine comme ultra-marine restera d’autant plus entendue dans le monde que l’Europe sera unie et forte, confiance envers les structures les plus proches des citoyens par les voies de la décentralisation, de la déconcentration et de la subsidiarité.

En ce début de mandat présidentiel et législatif, le Groupe centriste du Sénat, sorti largement renforcé du scrutin de septembre 2017, souhaite que les cinq prochaines années soient enfin celles des réformes indispensables si longtemps différées, réformes accomplies avec le double souci de l’efficacité et de la justice, quitte à être innovantes et à nous écarter des sentiers rebattus.

Les tabous qui ont hypnotisé nos dirigeants, y compris nous-mêmes, par frilosité coupable, n’en sont plus pour une majorité de Français. À nous de saisir et faire fructifier cet état d’esprit, cette volonté de cultiver le côté positif des opportunités de notre monde plutôt que de s’inquiéter ou de se résigner face aux changements inéluctables de notre environnement. La France est forte quand elle est visionnaire et conquérante. Elle est faible quand elle est passéiste et défensive.

Les sénateurs centristes, issus d’horizons et de territoires divers, considèrent ainsi qu’ils ont vocation à accompagner une action gouvernementale ambitieuse. Ce quinquennat doit réussir. Les six millions de Français sans emploi, le drame du potentiel inexploité de notre pays ne peuvent supporter cinq nouvelles années de procrastination.

Dans un pareil contexte, le Groupe centriste du Sénat défendra ses options historiques dans le cadre d’un respect mutuel des différentes sensibilités soutenant toute démarche réformatrice et européenne.

Notre attitude sera celle d’un soutien sans tergiversation stérile, mais aussi celui d’un soutien exigeant. Les sujets les plus compliqués doivent être explorés. Nous y contribuerons. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour rencontrer le message optimiste, pragmatique et volontaire envoyé par les Français.

Nous défendrons pour autant la conviction qu’aucune technostructure n’a le monopole du savoir. La trame et l’avenir de nos collectivités territoriales ne peuvent ainsi être définis par une vision jacobine inopérante. Nous serons à cet égard particulièrement vigilants. La démocratie à la française ne peut vivre sans sa pierre angulaire, la commune.

Le Groupe « Union Centriste », héritier du Groupe UDI-UC, est membre de la majorité sénatoriale depuis octobre 2014. Il a co-construit les réformes internes impulsées par le Président du Sénat et l’approche globale « d’opposition constructive » de l’époque. L’image du Sénat rénové, force de propositions, en a été notablement améliorée. Son apport législatif aurait pu être très appréciable si l’Assemblée nationale ne s’était progressivement enfermée dans une logique doctrinaire.

Cette double démarche, réformatrice et constructive, sied à l’esprit du Sénat et de notre équilibre institutionnel Elle donne un sens profond au bicamérisme dont nous pensons qu’il est un gage substantiel de stabilité pour notre pays. Elle conduit le Groupe « Union Centriste » à souhaiter poursuivre sur ces deux axes.

HEBDOLETTRE n°91 – Emmanuel Macron devant l’AFE (édito) – Hommage à Hervé Leboucher, conseiller consulaire Grèce – Sénatoriales 2017 : progression du groupe centriste – Refondation européenne – Mon communiqué sur les ordonnances réformant le droit du travail – Sécurité : réponse à ma question écrite sur la vérification d’identité à l’embarquement – Rapport 2017 sur la situation des Français établis hors de France – En circonscription à SINGAPOUR / 1 au 5 sept. 2017 – En circonscription en AUSTRALIE – Melbourne, Sydney & Canberra / 5 au 13 sept. 2017 – En Bref du 28 août au 3 sept. 2017 (Sénat – Circo).

Lire : l’HEBDOLETTRE n°91 – 03 octobre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°91

Historique. Hier, le président de la République est venu s’adresser à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).

Si la seule présence d’Emmanuel Macron a provoqué une ébullition dans les travées, nous retiendrons un discours de circonstance qui a veillé à concilier hauteurs de vue et cadres d’action à l’attention de ses ministres : Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne.

Il leur a demandé, sous les applaudissements, de réfléchir à un dispositif d’accompagnement du tissu associatif des Français de l’étranger, afin de palier la suppression de la réserve parlementaire. Il leur a aussi enjoint de garantir le vote électronique lors des prochaines élections consulaires de 2020 et des législatives de 2022, parce que “si nous ne sommes pas en capacité de nous organiser pour avoir un système de vote étanche à toute attaque, ça ne s’appelle plus la France, notre pays !”

Visuel HL91 Charge à eux, enfin, d’engager une concertation avec les élus des Français de l’étranger et “l’ensemble aussi des forces vives présentes sur le terrain” afin de lui livrer leurs recommandations. Deux principaux sujets permettront de retrouver le sens de l’engagement collectif : la modernisation des services consulaires et la vitalité démocratique des communautés françaises.

Le chef de l’Etat nous a permis à tous de reprendre une dose de confiance. Confiance dans le fait que les réformes seront accomplies… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°91