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En circonscription au Mozambique – Maputo (28 fév. au 1er mars 2018)

A l’invitation de Bruno Clerc, ambassadeur de France, je me suis rendu pour la première fois au Mozambique, un déplacement principalement centré sur les questions économiques.

Point important, les Français constituent la 2ème communauté d’affaires européenne après le Portugal. Mon objectif pour le Mozambique est d’appuyer l’action de notre ambassadeur et de nos entrepreneurs pour transformer le Club d’affaires en Chambre de commerce franco-mozambicaine, membre du réseau CCI France-International, puis de participer à sa promotion.

Politique

Parlement 

En présence de Bruno Clerc, ambassadeur, j’ai eu le plaisir de rencontrer trois députés : Mohamad da Costa Ali Yassine, vice-président de la commission des Relations internationales et de la Coopération ; Antonio Rosario Niquice, rapporteur de cette commission ; Joana Muchanga Mondiane, présidente du groupe d’amitié Mozambique-France.

Nos discussions ont porté sur 3 thèmes principaux. D’abord, le développement du commerce bilatéral.  Mes interlocuteurs se sont réjouis de la perspective de voir apparaitre une chambre de commerce franco-mozambicaine. Ils envisagent d’être présents ou représentés lors d’une réunion que je suis susceptible d’organiser au Sénat pour le lancement, en juin.

Ensuite, il fut question de la réforme constitutionnelle en cours, un processus que nous avons actuellement en commun !

Enfin, je me suis enquis des avancées de l’enquête de l’affaire Gilles Cestac. Les députés m’ont signifié qu’ils étaient particulièrement affectés par l’assassinat de l’avocat franco-mozambicain qui a beaucoup contribué à l’évolution juridique du pays. Les parlementaires m’ont assuré qu’ils allaient interroger la Procureure générale à l’occasion de la présentation de son rapport d’activité 2017 au Parlement.

Après l’entretien, j’ai eu l’opportunité d’assister à une séance du parlement, où siègent 250 députés. J’ai exprimé mon admiration envers mes interlocuteurs parlementaires pour leur aisance à parler dans notre langue. + d’images.

Relations bilatérales

AFD

Entretien avec Julien Darpoux, directeur local de l’AFD, Agence française du développement, en compagnie de Dietmar Petrausch, premier conseiller, puis rencontre avec l’équipe de l’agence.

Après 30 ans d’activité au Mozambique, l’AFD a apporté 1 milliard d’euros de financement, dont 300 millions de dons.

Cette somme a permis de financer les infrastructures du pays (eau, électricité, transport), son secteur social (ONG, santé, agriculture, développement rural) et la construction de deux hôpitaux, ainsi que la préservation de l’environnement grâce à un appui aux principaux parcs et réserves.

Entrepreneuriat

Club d’affaires

Au siège du Club d’affaires, Audrey Gortana-Vallet, directrice générale et Mélanie Vendeville, vice-présidente, m’ont présenté leurs activités.

Nos conversations ont surtout porté sur la transformation du Club en chambre de commerce dans le but de rejoindre le réseau CCI France-International, présidé par Arnaud Vaissié, qui se prononcera sur la candidature du Club en juin prochain. Le processus est en bonne voie et je les ai assuré de mon soutien tout au long de cette démarche.

Créé en 2015, le Club compte aujourd’hui 59 entreprises et 14 membres individuels. Partenaire de Business France, celui-ci est localisé dans l’immeuble occupé par la Société Générale à Maputo, seule banque européenne du pays, m’a confié son Pdg, Laurent Thong-Vahn, également président de la section locale des CCEF.

Rencontre avec nos entrepreneurs et CCEF

Lors du déjeuner organisé par le service économique de l’ambassade, présidé par Bruno Clerc, j’ai pris conscience auprès des directeurs de sociétés françaises établies localement (Société générale, Total Distribution, Bolloré, Transprojets, Altea Resources) que l’on ne mesure pas suffisamment l’énorme potentiel de croissance de ce pays : couloir logistique, terres arables, gaz, métaux… + d’images.

Partenaires du club d’affaires

J’ai assisté à la cérémonie de lancement du programme de collaboration du Club d’affaires avec ses partenaires mozambicains : la chambre de commerce du Mozambique, l’institut de promotion des petites et moyennes entreprises (IPEME) et l’Association des jeunes entrepreneurs (ANJE).

Dans le cadre de cette collaboration, trente heures d’atelier seront offertes par six sociétés françaises membres du Club pour prodiguer leurs conseils à 25 sociétés mozambicaines.

En marge de cet événement, j’ai eu une discussion des plus intéressantes avec Juliao Dimande, président de la Chambre de commerce du Mozambique, en présence de Bruno Clerc. + d’images.

Communauté française

Ambassade

Ma première journée dans la capitale du Mozambique a débuté par une réunion de cadrage à l’ambassade, puis au consulat pour prendre connaissance de l’environnement politique et économique du pays.

Ce pays dispose du 2ème plus grand barrage d’Afrique et des plus grandes réserves mondiales de graphite (minéral utilisé dans les voitures électriques et l’énergie renouvelable). Sa situation financière est néanmoins difficile suite à la suspension du programme FMI à cause de la crise de la dette cachée (5 emprunts entre 2010 et 2016 non déclarés au FMI).

Consulat

Avec près de 600 ressortissants français résidant au Mozambique, notre pays est le 3ème pays européen le plus présent, après les Portugais (60.000) et les Italiens (700).

Mais nous demeurons bien loin des Asiatiques (Chinois et Indiens en particulier)…

La présence française est liée aux grands investissements étrangers dans les industries extractives (Bolloré, CIS, AMT-Necotrans, Bureau Veritas…).

Réception

Merci à Bruno Clerc, notre ambassadeur, d’avoir organisé une réception en sa Résidence pour échanger avec une centaine de nos compatriotes installés au Mozambique.

Préalablement un entretien spécifique avait été organisé avec notre conseillère consulaire Isabelle Ciret et des compatriotes sur les questions de fiscalité et de protection sociale. Ils m’ont sollicité pour rappeler aux autorités que le 3 mars marquait les trois ans de l’assassinat de notre compatriote Gilles Cistac, et qu’ils étaient sans information sur les avancées de l’enquête.

Enseignement

Lycée français

Après une rencontre avec les représentants des enseignants qui avaient souhaité me rencontrer au sujet de l’avenir de l’AEFE, en compagnie d’Isabelle Ciret, conseillère consulaire, j’ai effectué une visite du lycée français Gustave Eiffel.

Le directeur Pierre Guenais m’a présenté un établissement qui compte 445 élèves, âgés de 2 à 17 ans. 40% sont de nationalité mozambicaine, 30% de nationalité française et 30% d’autres nationalités. Les nouveaux locaux du secondaire ont été ouverts en 2016.

J’ai félicité les parents d’élèves pour leur engagement bénévole en faveur de cette superbe école. + d’images.

Culture française

Centre culturel franco-mozambicain

Accueilli par Marc Brébant, directeur et Monica David, secrétaire générale, j’ai découvert, en présence de notre ambassadeur Bruno Clerc, le superbe centre culturel franco-mozambicain (CCFM).

En 2015, le centre a fêté ses 20 ans. Sa gouvernance est partagée avec le ministère mozambicain de la Culture et du Tourisme. C’est assurément un fleuron de notre présence culturelle à l’étranger.

Fort de deux salles d’exposition et deux salles de spectacle, le CCFM organise en permanence des événements, tout en étant opérateur pour l’enseignement du français et centre d’examen pour le DELF. + d’images.

 

3ème Journée des entreprises au Sénat – L’Équipe de France des Métiers à l’honneur

Au moment du déjeuner avec les entrepreneurs, la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) a décidé de rendre hommage à l’Équipe de France des Métiers 2017 que j’avais vu concourir aux Olympiades des Métiers (44ème WorldSkills) à Abu Dhabi en octobre 2017.

Aux côtés d’Élisabeth Lamure, présidente de la DSAE, Michel Guisembert, président du comité français des Olympiades des Métiers, a souligné à quel point ces jeunes avait du mérite et portaient haut le savoir-faire français.

En effet, à Abu Dhabi, pendant 4 jours de compétition, 1300 champions de moins de 23 ans du monde entier se sont affrontés dans 51 métiers, devant plus de 100000 visiteurs.

Sur place, j’avais soutenu notre valeureuse équipe en présence de Ludovic Pouille, notre ambassadeur, Michel Guisembert, président de WorldSkills France et Alain Thevenot, conseiller consulaire EAU Oman (lire : Worldskills 2017 : record de médailles battu pour l’équipe de France des métiers)

Lors de ces 44e olympiades, l’Équipe de France s’est distinguée en remportant 5 médailles d’Or, 3 médailles d’Argent et 4 médailles de Bronze !

Deux médaillés d’or ont répondu à nos questions : Noémie Badey (22 ans – région Auvergne-Rhône-Alpes) dans la spécialité Soins Esthétiques et Alexis Guimont (23 ans – région Centre Val de Loire) dans la discipline Plâtrerie et Constructions sèches.

Mon intervention lors de la 3ème Journée des entreprises au Sénat – Vidéo (18m)

La Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), présidée par Élisabeth Lamure, a accueilli, le 29 mars dernier, près de 200 entrepreneurs autour de deux thèmes de réflexion : le cycle de vie des entreprises et la rencontre entre l’offre et la demande d’emploi.

Pour clore la matinée, j’ai présenté quelques pistes de propositions afin de redynamiser l’entrepreneuriat dans notre pays, en rendant plus simples, plus efficaces et plus économiques toutes les étapes de la vie d’une entreprise, depuis sa création jusqu’à sa disparition.

Ces propositions prendront corps dans un rapport que je suis en train de finaliser et qui s’intitulera “Pour une France libre d’entreprendre”. Fidèle à l’approche terrain de la DSAE, j’ai déjà procédé à 60 auditions pour nourrir et guider ma démarche.

Je présenterai ce rapport devant la délégation, le 5 avril prochain.

Voir la vidéo (18m)

Crit’air : réponse à ma question écrite sur les difficultés engendrées par ce certificat de qualité de l’air

Je viens d’obtenir réponse à une question formulée en mars dernier, puis cet été, auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, concernant les modalités d’information de Crit’air, dispositif d’identification des véhicules par une vignette selon le degré d’émission polluante, mis en place le 1er juillet 2016.

J’avais été alerté par Martine Schoeppner, vice-présidente de l’AFE, sur les difficultés pratiques qui se posaient pour les conducteurs français ou étrangers qui se déplaçaient occasionnellement dans les agglomérations concernées par le dispositif, sans y vivre.

J’avais également demandé au ministre si une harmonisation européenne était envisagée pour une classification commune des vignettes écologiques.

Dans sa réponse, le ministre atteste de la bonne notoriété du dispositif sur toute la France et à l’étranger en apportant cette précision : près de 10 millions de certificats qualité de l’air ont déjà été délivrés, dont 5,5 millions hors Île-de-France et environ 500.000 pour des véhicules immatriculés à l’étranger.

Toutefois, le ministère “n’a pas connaissance de projet de la Commission européenne visant à adopter une classification commune pour les vignettes écologiques”.

C’est bien dommage, car plus de 200 villes en Europe ont mis en place des mesures de restriction de circulation au titre de la qualité de l’air, sans compter les règlements d’accès ou les systèmes de péage routier urbain.

Question écrite n° 00502 (JO Sénat du 13/07/2017) et Réponse du ministère de la Transition écologique et solidaire (JO Sénat du 22/03/2018) : LIEN

Routes de la soie : ma question à Jean-Pierre Raffarin sur les droits de l’Homme (vidéo 01:30)

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, présidée par Christian Cambon, a auditionné, le 21 mars, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, et aussi ancien président de notre commission, pour parler des Routes de la soie, sujet qui le passionne.

Le gouvernement a chargé M. Raffarin d’une mission de soutien aux entreprises françaises qui souhaitent exporter ou investir en Chine, pays de longue connaissance où il s’est rendu plus de cent fois !

Rappelant que l’Union européenne était la première puissance économique mondiale, point de rivalité pour la Chine, j’ai demandé à Jean-Pierre Raffarin comment il fallait se positionner face à la Chine qui prend à contrepied, en permanence, les positions de l’Union européenne en matière des droits de l’Homme.

M. Raffarin m’a répondu en ces termes : “S’agissant des droits de l’homme, monsieur Cadic, les désaccords politiques s’expriment régulièrement dans les contacts entre présidents, mais pas en public, car les Chinois ne le veulent pas. Le problème pour nous, c’est de parvenir à en parler sans arrogance et avec humanité. Nous avons tout de même été, avec les Anglais, le pays qui a mené la guerre de l’opium, c’est-à-dire le pays qui a empoisonné un peuple entier pour le diriger, les Chinois ne l’ont pas oublié. Défendons nos valeurs, mais en assumant nos erreurs passées, et en accusant les Anglais de nous avoir entraînés !”

Voir la vidéo (1m30)

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (25 juin 2018)

A l’invitation du pasteur Stéphane Desmarais et de Carole de Saint Afrique, présidente du Consistoire, j’ai eu l’honneur de participer, dimanche, au 125eme anniversaire du service dans le temple protestant de Soho Square, en présence de Jean-Pierre Jouyet, ambassadeur de France au Royaume-Uni, d’Alexandre Holroyd, député et de Sylvaine Carta-Levert, consule générale.

Le temple était empli de fidèles pour l’occasion.

Nous avons été ravis d’apprendre que la levée de fonds, lancée l’année dernière, pour restaurer le temple avait atteint la somme de 750,000£. Il reste encore 410,000£ à trouver puisque le montant visé est de 1,160,000£.


 

Législatives 8 & 22 avril 2018 – Mon soutien à Samantha Cazebonne – Vidéo (2m)

Dans quelques jours (8 et 22 avril), les Français de la 5ème circonscription (Andorre, Espagne, Monaco, Portugal) choisiront leur représentant à l’Assemblée nationale.

Je suis allé à Porto, le 26 mars, soutenir Samantha Cazebonne, candidate LREM, pendant sa campagne électorale pour sa réélection au siège de député. J’ai voulu témoigner de ses qualités personnelles et de son engagement au service de l’intérêt général dans un esprit de tolérance et de rassemblement.

Je souhaite à Samantha d’être élue aussi largement qu’en juin 2017.

Voir la vidéo (2m)

Brexit – Ma question sur le statut des Européens du Royaume-Uni & réponse de la ministre – Vidéo (04:30)

Dans le prolongement de la conférence sur le Brexit (“Should I stay or should I go”), lundi dernier à Londres, j’ai alerté Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée des Affaires européennes, sur les réserves émises par les associations de citoyens the3million et British in Europe.

Est-ce la France est prête à relayer leurs inquiétudes ? Leur maintien au Royaume-Uni doit pouvoir se faire sans condition, ni autorisation postérieure.

Cette intervention a eu lieu au Sénat le 21 mars lors du débat préalable à la réunion du Conseil européen des 22 et 23 mars 2018.

Voir la vidéo Question & Réponse (4m30)

 

Partenariat Public-Privé : lancement du “G5 Sahel PPP”

Participation au dîner officiel du club XIèmes Rencontres Internationales des PPP (Partenariat Public Privé), le 21 mars, qui lançait cette année le G5 Sahel PPP, en présence de nombreuses délégations africaines (Maroc, Mali, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Mauritanie, Tchad, Guinée, Côte d’Ivoire, Congo…).

Ce nouveau club est destiné à impulser, dans les cinq pays sahéliens, les bonnes pratiques en matière de partenariats associant capitaux publics et privés pour faciliter l’investissement dans les infrastructures.

(à l’image) Lors du diner, j’ai eu le plaisir d’être aux côtés de l’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye ; Marc Teyssier D’orfeuil, délégué général du club des PPP ; Freddy Kita, vice-ministre à la coopération internationale de la République démocratique du Congo et Michel Sapin, ancien ministre des finances.

Londres – Conférence Brexit (“Should I stay or should I go”) – Vidéo (11m)

Lundi 19 mars, j’ai participé à la journée de conférence sur le Brexit organisée par Patricia Connell (France in London), au Queen Elizabeth II Centre, situé juste en face de Westminster.

Lieu symbolique pour faire résonner les voix réclamant une prise en compte de la situation – parfois inextricable – dans laquelle sont placés nombre d’Européens résidant au Royaume-Uni, tout autant que les Britanniques installés sur le continent.

Ma première intervention a pris la forme d’un duo avec Alexandre Holroyd, député de la 3ème circonscription des Français de l’étranger, sur le thème des actions mises en place par les pays de l’UE pour attirer les entreprises britanniques.

En fin de journée, j’ai participé à une table ronde animée par Eric Albert, correspondant du Monde, en compagnie de Anne-Laude Donskoy (The 3 Million), Niccolo Milanese (European Alternatives) et Roger Casales (The New Europeans).

Ce fut l’opportunité de rappeler le rôle joué par Patricia Connell et Nicolas Hatton, à mes côtés, pour animer une série de conférences aux quatre coins du pays depuis le vote du Brexit, afin de faire valoir les droits des Européens.

Toute cette journée, j’ai eu le loisir d’échanger avec de nombreux compatriotes. L’inquiétude reste palpable, comme l’atteste Véronique David-Martin qui a publié un recueil de témoignages très émouvants sur la manière dont les Européens intériorisaient cette situation. Intitulé “In Limbo”, je souhaite que ce livre soit diffusé le plus largement possible. + d’images

Vidéo de mon intervention (11m)

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Vidéo de la conférence en résumé (2m30)

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Article dans LePetitJournal.com : “Le Brexit vu par Alexandre Holroyd et Olivier Cadic”

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Apprentissage du français – Ma question à Pierre Vimont & sa réponse – Vidéo (2m)

Le 14 mars, deux commissions du Sénat, celle la culture et celle les affaires étrangères, ont auditionné Pierre Vimont, ambassadeur de France, dans le cadre d’une mission de rapprochement, dont il a été chargé, entre l’Institut français et la fondation Alliance française.

Partant du constat que les Français qui sont nés à l’étranger ne parlent pas forcément français, une proportion qui dépasse parfois 50%, comme en Amérique du Sud ou en Afrique du Nord, j’ai proposé une solution à l’ambassadeur : distribuer l’aide publique sous forme de chèque éducation pour apprendre notre langue au travers des Instituts et des Alliances (voir la vidéo).

Pierre Vimont m’a répondu en ces termes, ce dont je le remercie : “L’idée qui a été avancée d’un chèque pour les jeunes qui ont la nationalité française, mais qui n’ont pas appris le français est peut-être en effet une idée intéressante. Elle fait partie d’idées auxquelles on réfléchit actuellement. Encore une fois, le président de la République doit s’exprimer sur un plan pour la promotion de la langue française dans les prochains jours, il faudra voir si des idées de ce type sont retenues, mais vous avez raison de manière générale. Moi, ce qui me frappe, c’est que vous citiez l’Afrique du Nord et d’autres pays à forte influence française, où la pratique de la langue française a baissé ces dernières années, du fait, m’a-t-on dit, de la baisse de la qualité de l’éducation et de la formation des professeurs locaux.”

Voir la vidéo (2m)

Royaume-Uni – Diner de gala du CFBL (17 mars 2018)

Le dîner de gala du CFBL a réuni près de 200 convives pour récolter des fonds en faveur du collège français bilingue de Londres.

La présidente de CFBL Parents, Roseline Louis-Charles Carels, m’a demandé de prononcer un petit discours en compagnie de Sylvaine Carta-Levert, consule générale, et de François-Xavier Gabet, proviseur.

L’occasion pour moi de rappeler les grands moments du plan École, dont l’un des plus beaux fruits fut l’ouverture du collège en septembre 2011. Rappelons que nous n’avions pas créé de nouveau collège à Londres depuis 1915.

Les enfants entrés en 6eme à cette occasion passeront leur bac en juin.

Plus de 40.000€ ont été récoltés lors des enchères durant la soirée. Ces fonds iront aux projets culturels et éducatifs des enfants et à FSF (French Scholarship Foundation) qui aide financièrement les familles confrontées à des difficultés financières. Félicitations aux organisateurs et aux participants.

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La DSAE prépare la 3ème journée des entreprises au Sénat

Le Sénat accueillera près de 200 entrepreneurs le jeudi 29 mars 2018, au palais du Luxembourg. Ce sera la troisième édition d’une initiative lancée par la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE), présidée par ma collègue Elisabeth Lamure.

Je présenterai des pistes de propositions qui figureront dans un rapport que je prépare sur le thème “Cycle de vie des entreprises”. Programme

Je remercie notre présidente d’avoir accédé à ma demande visant à rendre un hommage à l’Équipe de France des Métiers (au moment du déjeuner). Notre équipe raflé 12 médailles lors des derniers Worldskills à Abu Dhabi, en octobre 2017 (lire la dépêche)

LPM : nommé rapporteur pour la cyberdéfense

Le 21 février dernier, j’ai été nommé rapporteur délégué pour les articles suivants de la Loi de programmation militaire (LPM) : art.19 (dispositifs de détection des cyberattaques) ; art.20 (habilitation à légiférer par ordonnances) ; art.21 (excuse pénale des cyber-militaires) ; art.25 (exportations d’armements) ; art.33 (brevets militaires exports).

La LPM va conditionner l’engagement militaire de la France sur la période 2019-2025.

Nombre d’expats : du simple au double, selon les sources

Le premier numéro du “Journal des Français de l’étranger” vient de paraitre. Lien FB

Bravo à Jean-Pierre Pont, directeur de publication, pour l’excellence de cette publication, dont un dossier est consacré au comptage des Français de l’étranger.

Les Français immatriculés par le MEAE au 31 décembre 2017 représentent 1.821.519 personnes. En 2015, une étude de l’Insee a permis d’établir une fourchette entre 3,3 et 3,5 millions.

Le Journal vous offre, sous forme de poster, une carte des Français à l’étranger en mettant en avant le chiffre médian de 3,4 millions, basé sur les données de l’Insee. Télécharger le poster (pdf).

Hommage à Suzanne Thiais

Nous avons appris avec beaucoup de tristesse la disparition de Suzanne Thiais, conseillère consulaire pour l’Argentine.

Elle aura toujours eu le souci de servir ses compatriotes sous le sceau de l’amour du prochain et de l’abnégation. Nous devrons désormais nous priver de son élégance, de son charme et de sa finesse intellectuelle qui faisait d’elle une journaliste et traductrice littéraire d’exception.

J’ai gardé un merveilleux souvenir de mon déplacement à Buenos Aires, en avril 2016, où Suzanne m’avait accompagné avec entrain lors de toutes mes étapes. Son départ laisse un grand vide. Je m’associe à la douleur de sa famille et de tous ses proches. 

 

HEBDOLETTRE n°100 – L’empreinte d’un géant sur l’UFE : Gérard Pélisson (édito) – Margaret Dembicki rejoint mon équipe – Hommage à Suzanne Thiais, conseillère consulaire Argentine – Nombre d’expats : du simple au double, selon les sources – 3ème Journée des entreprises au Sénat (programme) – Loi de programmation militaire : nommé rapporteur pour la cyberdéfense – Cybersécurité : invité du CyberCercle – L’écho des circos / février 2018 : Cambodge, Namibie, Liban, Canada, Maroc, Arabie Saoudite, Royaume-Uni, Angola, Espagne, Corée du Nord, Asie du Sud-Est, Israël, Vietnam, Irlande – En circonscription AFRIQUE DU SUD (1) : Johannesburg / 22 – 23 fév. 2018 – En circonscription AFRIQUE DU SUD (2) : Le Cap / 24 – 27 fév. 2018

Lire : l’HEBDOLETTRE n°100 – 10 mars 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°100

L’empreinte d’un géant sur l’UFE

On se souviendra du 10 mars 2018, 14h00, lorsque Gérard Pélisson a pris la parole devant les représentants de l’UFE venus des quatre coins du monde. Il s’est exprimé en qualité de président d’honneur, puisque le conseil d’administration avait accepté à midi sa démission du poste de président de l’association.

François Barry-Delongchamps est désormais le dépositaire de l’idéal de l’UFE, né en 1927 à l’initiative du journaliste Gabriel Wernlé pour restaurer le lien entre la France et “ceux du dehors”, comme on qualifiait à l’époque nos expatriés.

Au lendemain de la Première guerre, le fait de vivre à l’étranger privait les femmes et les enfants du statut de veuve de guerre ou de pupille de la nation. Le fondateur de l’UFE expliquait déjà, 90 ans en arrière, que nos expatriés devaient être les acteurs du rayonnement économique et culturel de la France, pour le dire avec nos mots d’aujourd’hui.

On sait que l’action de l’UFE pour la reconnaissance des droits civiques des Français hors de France a induit la création du Conseil Supérieur des Français de l’Étranger en 1948 qui deviendra par la suite l’Assemblée des Français de l’Étranger, précédant la création d’une représentation parlementaire au Sénat, puis à l’Assemblée nationale.

Sollicité en 1998 par Jacques Chirac, alors président de la République, Gérard Pélisson a dirigé l’UFE pendant vingt ans avec une exigence bienveillante, sans jamais en tirer un avantage personnel ou rechercher un mandat parlementaire.

Visuel HL97 En soutenant tour à tour, de manière ostentatoire, Edouard Courtial (UMP) puis Hélène Conway (PS) et Matthias Fekl (PS) lorsqu’ils étaient secrétaires d’Etat des Français de l’Étranger ou encore Emmanuel Macron, par sa présence à l’Élysée lors de l’intronisation du Président de la République, Gérard Pélisson a choisi d’être légitimiste pour garantir l’apolitisme de l’UFE. Pendant vingt ans de présidence, il aura joué le rôle de catalyseur, de crédit moral et de bras financier, en empêchant les calculs partisans de prendre le dessus pour que tout le monde puisse se sentir chez lui à l’UFE.

L’ovation qui a suivi ses mots lors de l’annonce de son retrait a démontré combien Gérard Pélisson est exceptionnel. Ceux qui l’ont approché le savaient depuis bien longtemps, car cet entrepreneur émérite avait conquis le monde avant même qu’on parle de mondialisation. Il restera, pour moi et pour beaucoup d’entre nous, une source inépuisable d’inspiration. Découvrir l’HebdoLettre n°100

PJL Société de confiance – Rescrit fiscal – Vidéo (2m30)

Premier jour de l’examen du projet de loi “Pour un État au service d’une société de confiance”, le 13 mars 2018.

Face à l’extrême complexité du maquis fiscal génératrice d’insécurité juridique, j’avais déposé un amendement pour obliger l’administration fiscale à répondre à un contribuable dans un délai de 3 mois comme prévu par les textes, sinon cela valait accord. Le contribuable pouvait alors agir en confiance et en sécurité.

Mon amendement a été déclaré irrecevable au motif – je cite – que ” l’amendement créerait une contrainte supplémentaire pour l’administration, qui n’est pas absorbable à effectif constant “. Mon amendement n’a donc pas été  discuté, en vertu de l’article 40 de la constitution et au motif que je créerai une charge supplémentaire pour l’Etat.

J’y vois d’abord une énième atteinte à l’exercice du droit d’initiative parlementaire et au principe de la légalité fiscale qui, par application de l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, voudrait que le Parlement dispose d’une compétence exclusive en matière fiscale.

Pour créer une “société de confiance”, il aurait fallu que l’État choisisse de prévenir les erreurs plutôt de les provoquer en entretenant une fiscalité incompréhensible.

Voir la vidéo (2m30)

En circonscription en Afrique du Sud (2) – Le Cap (24 au 27 fév. 2018)

(à l’image) Ce fut un privilège d’avoir été accueilli et accompagné lors de mes visites au Cap par Christophe Farnaud, ambassadeur de France et Laurent Amar, consul général.

A l’image de ce que l’on ressent à San Francisco ou Sydney, il se dégage au Cap un dynamisme entrepreneurial singulier attiré par les nouvelles technologies. Je ferai du soutien au French Tech Hub du Cap, ma priorité pour l’Afrique du Sud. Ainsi, lors de mon prochain rendez-vous, prévu fin mars, avec Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique, je rechercherai son soutien à l’événement AfricArena 2018 prévu en novembre.

Parlementaires sud-Africains

Forum parlementaire d’œnologie

Au Cap, j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec plusieurs parlementaires sud-africains, en premier lieu autour des thématiques viticoles avec Nicolaas Koornhof  (ANC) et Susan van der Merwe (ANC), tous deux membres du Forum parlementaire d’œnologie.

La possible visite de ce Forum à Paris a été évoquée. Son président a fait part de son souhait de visiter, à cette occasion, les caves de l’Assemblée nationale et de la Présidence de la République ! Mais nous avons surtout parlé de leur volonté de développer les exportations de vins sud-africains.

Commerce et tourisme

Le lendemain, petit-déjeuner « commerce et tourisme » avec deux jeunes parlementaires issus de l’Alliance Démocratique (DA), principal parti d’opposition : Geordin Gwyn Hill-Lewis, directeur de cabinet du président de la DA et ancien Shadow Minister Trade et James Vos, Shadow Minister Tourism).

Il m’a été confié que la première raison qui amène les Sud-africains à voyager est la célébration des funérailles… Les deux députés étaient très concentrés sur le développement du tourisme intérieur, concernant leurs compatriotes en premier lieu.

Entrepreneuriat

Faurecia

Visite de l’usine Faurecia accompagné de son directeur, Sébastien Koehler, en présence de l’ambassadeur Christophe Farnaud et de Laurent Amar, consul général.

Faurecia est un équipementier automobile spécialisé dans les sièges, les systèmes d’intérieur et d’échappement. Ces deux dernières activités sont produites dans 4 usines en Afrique du Sud, pays où 1526 personnes travaillent pour le groupe.

Celui-ci cherche à développer une offre de service de type « ville durable » pour les métropoles, autour de l’analyse des émissions des automobiles et d’outils incitatifs pour les réduire.  + d’images

French Tech Hub

Rencontre avec Christophe Viarnaud, fondateur et CEO de Methys, en présence de Laurent Amar, consul général.

Mathys est une société de 60 personnes arrimée dans les technologies de l’information, le numérique et l’intelligence économique.

Christophe est également le cofondateur de la plateforme Cap40, un réseau social d’entrepreneurs installés au Cap qui compte 600 membres, et l’un des initiateurs de du French Tech Hub. En novembre dernier, celui-ci a organisé la conférence internationale AfricArena réunissant des investisseurs et les 80 meilleures startups africaines. Et pour cause : Cape Town représente 25% des fonds investis en Afrique dans les startups !

Chambre de commerce

(g à d) Laurent Amar, consul général ; Anne Cointreau, CCEF et spécialiste de l’oenotourisme ; Philip Géromont, président de la chambre de commerce et d’industrie franco-sud-africaine.

Pour les entreprises françaises en phase d’implantation en Afrique du sud, la FSACCI est un lieu d’information, de mise en réseau et de services business : annuaire, offres d’emplois, domiciliation, bureau…

Par ailleurs, une convention a été signée entre la FSACCI et Business France de Johannesburg pour l’accompagnement des entreprises sud-africaines souhaitant exporter vers la France.

Personnalité hors du commun

En présence de l’ambassadeur, du consul général et du conseiller culturel, je me suis rendu dans le vignoble de Stellenbosch pour faire la rencontre d’une Française au parcours remarquable, May de Lencquesaing.

Elle est arrivée en Afrique du Sud à l’âge de 77 ans pour y produire du vin ! Cette jeune entrepreneuse a planté ses premières vignes à Glenelly Estate, une ferme fruitière achetée en 2003. 15 ans plus tard, sa propriété est splendide et intègre un musée du verre.

L’ancienne propriétaire du Château Pichon Longueville a tiré avantage d’une terre qui sourit aux passionnés de vin depuis la fin du XVIIIème siècle. Une rencontre exceptionnelle.  + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

Diner de travail avec Fabrice Orengo de Lamazière, conseiller consulaire, et Sophie Ferrand-Hazard, également élue consulaire pour 4 pays : Afrique du Sud, Mozambique, Namibie, Botswana.

Arrivé au Cap en 1996, Fabrice toujours été attaché à développer une solidarité sociale entre tous les Français disséminés, ce qui l’a conduit à présider pendant dix ans l’Association d’Entraide du Cap (remplacé par Stéphane Kacédan) ou encore de co-fonder de l’association des Froggies. Conseil opérationnel aux entreprises, il est très affuté sur les questions économiques et commerciales. Une expérience qu’il partage au sein de la chambre de commerce française en Afrique du Sud qu’il a présidée pendant plus de dix ans.

Consulat

Au Cap, nos services consulaires, nos élus consulaires et nos associations sont au service de 3259 Français (inscrits), 150 PME créées par des compatriotes et 150.000 touristes français par an.

Afin de mieux comprendre les attentes, j’ai visité le consulat pour échanger avec les équipes en poste, avant une réunion avec les membres de ”l’équipe de France” comprenant : Fabrice Orengo de Lamazière, conseiller consulaire ; Benjamin Selosse, Cap Sportif, Arnaud Dabancourt, Cap40 ; Benjamine Verspieren, Cape Town Accueil ; Yannick Ledonné, Ecole Française ; Laurent Amar, consul général et Gaëlle Loir, consule adjointe.

Les trois problèmes principaux que pointent les Français du Cap sont l’insécurité, la crise de l’eau et la difficulté d’obtenir le renouvellement de leur permis de séjour ou de résident permanent.  + d’images

Réception

Je suis reconnaissant à notre consul général, Laurent Amar, pour avoir réuni une centaine de membres de notre communauté à la faveur de ma visite. Une communauté en pleine expansion : + 70% depuis 2005 (3250 habitants).

J’ai ressenti beaucoup d’énergie de la part de mes interlocuteurs, ce qui leur permet de prétendre aux plus beaux projets. Pour réussir, il convient mieux d’agir collectivement, comme l’a rappelé notre consul général en citant Mandela.

J’ai rendu un hommage particulier à Marine Durand et Stéphanie Simbo et qui ont créé “Beyond the bars”, centre de formation aux métiers de la restauration pour les anciennes femmes détenues de Pollsmoor. 1000 femmes sortent de prison chaque mois en Afrique du Sud. 85% y retournent pour récidive. Leur objectif est de diminuer ce taux à 10%.  Elles ont lancé une campagne de crowdfunding : https://www.thundafund.com/project/beyondbars+ d’images

Entraide et Solidarité

(g. à d.) Olivier Cadic ; Stéphane Kacédan, ancien président de l’Entraide et entrepreneur ; Laurent Amar, consul général ; Alexandre Barrière, président de l’Entraide.

L’Association française d’entraide du Cap est une association de bienfaisance et de solidarité créée en 1969. Elle vient en aide à nos compatriotes, qu’ils soient résidents permanents ou de passage, en collaboration avec le consulat du Cap.

Son champ d’intervention recoupe celui, fort large, des problématiques de nos compatriotes : avancer des frais d’hospitalisation, rompre la solitude des séniors ou encore, grâce à la bonne volonté d’un médecin et d’un psychologue, prendre en charge certains jeunes quelque peu irresponsables (alcool, drogue, quartiers mal famés…).

Merci à Stéphane Kacedan qui nous a accueillis dans son agence de tourisme, African Eagle, qui compte 250 salariés et une présence en Namibie, Kenya, Tanzanie, Zimbabwe, Éthiopie et bientôt en Côte d’Ivoire.

Enseignement

École française

Visite de l’École française du Cap en compagnie de Laurent Amar, consul général et d’Olivier Bucbinder, attaché de coopération culturelle. Merci à Mme Yannick Ledonne, directrice de l’établissement, qui a interrompu ses congés pour nous accueillir !

Idéalement située dans un beau quartier du Cap, l’établissement accueille 325 élèves en maternelle et en primaire. Les 145 élèves du collège et lycée sont localisés sur un autre site.

Les deux dernières classes de première et de terminale ne sont pas encore homologuées par manque d’effectif… Cependant, les élèves réussissent tous au baccalauréat ! Il est peut-être temps que le ministère de l’Éducation nationale reconsidère ses critères d’homologation.  + d’images

Culture

Alliance Française

Visite de l’Alliance française du Cap présidée par Juliet Clegg, en compagnie de Laurent Amar, consul général de France à Cape Town.

Établie en centre-ville sur un site qui respire la convivialité, cette institution offre un espace de 100m2 pour des expositions ouvertes sur le café de l’Alliance.

La fréquence des événements culturels fait de cet endroit un point de rencontre des francophiles du Cap. La médiathèque se rénove et les salles de cours ne manquent pas de cachet : une Alliance française relax et dynamique, bien dans le style de la ville.  + d’images

Devoir de mémoire

Robben Island

L’île de Robben Island est un lieu à forte charge symbolique, puisque Nelson Mandela y fut emprisonné pendant 18 ans.

Chacun peut y voir les cellules des prisonniers politiques de l’ANC durant l’apartheid. Avec Laurent Amar, nous avons profité d’une visite guidée par un ancien prisonnier, incarcéré pendant 5 ans après avoir été torturé lors de son arrestation.

Celui-ci a mentionné plusieurs fois l’influence du travail d’Amnesty International et de la Croix Rouge Internationale dans l’amélioration de leurs conditions d’existence. Membre d’Amnesty durant les années 80, je pense à tous les membres qui écrivent sans relâche pour défendre les prisonniers d’opinion, en se demandant parfois si cela est utile. Ce témoignage de gratitude est un encouragement à poursuivre leur engagement déterminant au service des droits de l’homme.  + d’images

Musée District Six

J’ai également visité le musée District 6, du nom d’un quartier de Cape Town qui était multiculturel. Inacceptable pour les partisans de l’apartheid qui ont exproprié tout le monde et rasé le quartier le 11 février 1966.

La directrice du musée nous a reçu et raconté de nombreuses anecdotes sur une période que nous ne devons pas oublier.  + d’images

En circonscription en Afrique du Sud (1) – Johannesburg (22 au 23 fév. 2018)

à l’image) Je remercie notre consule générale, Sonia Doña Perez, pour la qualité de son programme, tout comme son implication personnelle lors de chaque étape.

J’ai débuté ce premier déplacement en Afrique du Sud par Johannesburg, avant de me rendre au Cap, puis de m’envoler vers le Mozambique et le Botswana.

68ème pays traversé depuis le début de mon mandat, l’Afrique du sud est une terre fascinante, mais une terre de contraste : un pays développé de 55 millions d’habitants, où seulement 2 millions de contribuables assurent 80% des revenus de l’Etat, TVA comprise…

Si l’arrivée du nouveau président Cyril Ramaphosa a redonné de l’optimisme aux milieux économiques, les défis sociaux restent colossaux et singuliers, lourd héritage de l’apartheid.

(à l’image) Sur place, j’ai retrouvé avec plaisir Sophie Ferrand-Hazard, conseillère consulaire, qui m’a accordé toute sa disponibilité et fait partager sa riche expérience.

Politique

Municipalité de Johannesburg

Rencontre avec Leah Knott en charge du développement économique à la mairie de Johannesburg, accompagné par William Roos du service économique régional de l’ambassade.

Mme Knott m’a décrit les trois défis auxquels est confrontée la nouvelle majorité politique (coalition pilotée par le parti Democratic Alliance), issue des élections municipales d’août 2016.

Tout d’abord la sécurité. La municipalité a augmenté ses effectifs de 450 personnes pour garantir la sécurité des personnes et des biens. Ensuite, il lui revient de lutter contre un chômage endémique qui atteint 30% de la population que le manque de formation rend difficilement employable. Un effort important a été entrepris afin de soutenir les entrepreneurs, lié à des plans de formation. Le troisième défi est celui de la rénovation des infrastructures, comme l’approvisionnement en eau. J’ai rendu évidemment compte de ces opportunités à nos entrepreneurs locaux.

Commerce extérieur

CCI & CCEF

Tour d’horizon des opportunités offertes pour les entreprises françaises à l’occasion d’un déjeuner avec des CCEF et la French South African Chamber of Commerce and Industry, en présence de Sonia Doña Pérez, consule générale,

Beaucoup de nos entreprises se sont établies avec succès, à l’image de Leroy Merlin qui emploie déjà une centaine de personnes et anticipe d’atteindre 350 employés fin 2018, avant de dépasser le millier en 2020 avec 4 magasins à la clé.

Merci à Jérôme Boyet, pdt du comité CCEF ; Yves Guénon, vice-pdt de la FSACCI ; Cédric Sennepin, CCEF et CEO de Leroy Merlin South Africa ; Yannick Tabanon, CEO Atos ; Emmanuel Suquet, William Roos et Axel Baroux de l’ambassade pour leurs éclairages et le partage de leur expérience.

Atos

Visite de l’un des leaders mondiaux des services numériques : Atos qui emploie 100.000 personnes dans 72 pays, une société conduite par l’ancien ministre, Thierry Breton.

Si on ne compte qu’une centaine de personnes à Johannesburg, Yannick Tabanon, en charge du développement Afrique-Moyen-Orient, estime que cette ville est un excellent point d’appui pour mener une stratégie de développement sur le continent africain, en pointant la puissance des banques sud-africaines. Du reste, le secteur financier vient de voir l’émergence de quatre banques digitales.

En qualité de rapporteur des questions de cyberdéfense de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat, je compte prochainement auditionner Atos pour son expertise internationale.

Communauté française

Consulat

Après une réunion sur l’économie et le commerce extérieur organisée par la chancellerie, rencontre avec l’équipe de Sonia Doña Perez qui m’a paru soudée et très investie dans sa mission de service public.

Le consulat gère 4831 Français inscrits en Afrique du Sud, mais aussi nos compatriotes installés en Zambie, Namibie et Botswana.

L’organisation a été optimisée : toutes les correspondances électroniques sont traitées dans les 24 heures. Entre le recueil et la remise du passeport ou carte d’identité le délai s’établit entre 10 à 15 jours seulement. Le poste a flirté avec 24000 visas délivrés en 2017. Un bilan remarquable.  + d’images

Acteurs associatifs

Sophie Ferrand-Hazard, conseillère consulaire, a organisé à son domicile une réunion avec des représentants des associations et institutions françaises en Afrique du Sud.

Cette réunion m’a permis de mieux cerner les attentes de nos compatriotes dans cette circonscription, au premier rang desquelles la scolarisation dans le système éducatif français.

 

Réception à la Résidence

Ce fut ensuite la réception organisée par notre consule générale, Sonia Doña Perez, qui m’a permis de rencontrer une communauté qui aussi solidaire que désireuse d’agir en commun. J’ai ainsi entendu parler de divers projets, comme la création d’un “mois de la France” ou d’un “comité 14 juillet” regroupant les représentants de diverses associations,

Un enthousiasme qui n’est même pas assombri par l’insécurité ambiante, un phénomène abordé avec une vision pragmatique et un mode de vie prudent, au point qu’on ne recense que peu d’incidents affectant nos compatriotes.  + d’images

Enseignement

École Jules Verne

A la différence de la petite école de Pretoria (école maternelle primaire) qui ne compte que 140 élèves et peine à recruter des élèves en dehors du cercle des enfants de diplomates, le campus de Johannesburg affiche complet avec 1050 élèves.

Nicolas Lyle, président du comité de gestion, pense que la capacité d’accueil pourrait augmenter d’un tiers. Un plan d’agrandissement est prévu depuis plusieurs années.

Le comité de gestion a par ailleurs été choqué par la hausse inattendue du prélèvement sur les frais de scolarité (6 à 9%) par l’AEFE. L’heure est vraiment venue de repenser une stratégie à long terme pour l’enseignement français à l’étranger, avec des écoles pouvant se développer en toute indépendance.  + d’images

Culture

Alliance Française

L’Alliance Française de Johannesburg accueille un bon millier d’élèves par an. Elle fait partie d’un réseau de 14 AF en Afrique du Sud, dont une au Lesotho.

L’apprentissage du français répond à des besoins en formation professionnelle, parce que sa maîtrise permet aux entreprises sud-africaines de favoriser leur développement dans les pays francophones du continent.

On m’a officiellement présenté l’ours Camembear qui assure les cours de français pour les 3-6 ans. Une méthode pédagogique efficace auprès des tout-petits qui a été inventée par la Britannique Leanne Jefferson.