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Le Centre de crise et de soutien a célébré ses 10 ans

Incendies en Grèce, Séisme en Indonésie, catastrophe de Gênes, cet été le démontre encore, les drames ne prennent pas de vacances.

En juillet 2008, à l’initiative de Bernard Kouchner, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères s’est doté d’un outil pour répondre aux crises devenues de plus en plus fréquentes (sécuritaires, climatiques, humanitaires, politiques, sanitaires…).

Les trois derniers directeurs du CDCS venu témoigner d’une décennie de diplomatie de l’urgence : (g à d) Serge Mostura, Didier Le Bret et Patrice Paoli.

D’abord baptisée Centre de Crise, cette direction est née de la fusion de deux services : le premier en charge de la sécurité des Français de l’étranger, le second de l’action humanitaire.

Lorsque ses missions ont été élargies en 2014 vers l’accompagnement à la sortie de crise, son nom est devenu Centre de crise et de soutien (CDCS).

Lors de la journée anniversaire, le 10 juillet, j’ai été invité à la matinée de témoignages et de tables rondes. Il était émouvant d’entendre les trois directeurs successifs de ce centre atypique que Patrice Paoli nomme “l’urgentiste de la sécurité pour les Français de l’étranger”, rappelant qu’il agit ensuite pour “la stabilisation afin d’aider à la sortie de crise”. Tout ceci avec un budget d’une vingtaine de millions d’euros seulement.

M. Paoli m’avait fait visiter ses installations en février 2017 et décrit les moyens dont il disposait pour donner assistance à nos compatriotes en détresse, partout dans le monde.

Le ministre Jean-Yves Le Drian a détaillé sur les deux grandes missions du centre : assurer la sécurité de nos ressortissants à l’étranger et répondre aux crises humanitaires.

J’avais noté que le CDCS était la seule administration certifiée Iso 9001 du MEAE ! Un fait qui pour moi n’a rien d’étonnant : c’est justement lorsqu’on est face à l’inconnu, l’imprévu et toujours en première ligne qu’il faut des procédures d’assurance-qualité exigeantes pour savoir quoi faire immédiatement. Ce qui n’exclut pas une adaptabilité de tous les instants.

Ce 10 juillet 2018 fut un jour d’hommage particulier pour les femmes et les hommes au service de l’urgence humanitaire. Patrice Paoli nous a révélé, à la tribune, que la crise qui avait le plus marqué au CDCS était 13 novembre 2015 : “un moment de fraternité extrêmement intense qui reste gravée dans nos mémoires… cela m’a changé”.

Ce centre est l’honneur et la grandeur du service public, a souligné en substance le secrétaire d’Etat, Jean-Baptiste Lemoyne, dans son discours de clôture en rappelant le travail réalisé depuis une décennie (2008-2018) avec “humanité et professionnalisme”.

“10 ans au Centre de crise et de soutien” VIDEO du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères – 10/07/2018 (6:17). Didier Le Bret, Serge Mostura et Patrice Paoli, les trois directeurs successifs du CDCS témoignent.

HEBDOLETTRE n°106 – ÉDITO : Benalla tralala – Mon intervention sur l’accord franco-autrichien relatif aux personnes en situation irrégulière : Vidéo (6:50) – Routes de la soie : peut-on croire au gagnant-gagnant avec la Chine ? – Edouard Philippe confie une mission à Samantha Cazebonne sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger – Groupe de suivi Brexit : le rapport du Sénat pointe un sérieux risque de “no deal” // les propositions du Sénat pour protéger les résidents européens // pourquoi je crois que le Brexit n’aura pas lieu – L’écho des CIRCOS : Juin 2018 + Juillet 2018 – En circonscription au ROYAUME-UNI : Bristol (16 juillet 2018) – En circonscription au PAYS DE GALLES (RU) : Cardiff (15 au 16 juillet 2018) – En circonscription en BELGIQUE : Bruxelles (14 juillet 2018) – En circonscription au ROYAUME-UNI : Londres (12 juillet 2018) – En circonscription en IRLANDE du NORD : Belfast (2-3 juillet 2018) – En circonscription en RÉPUBLIQUE d’Irlande : Dublin + Slane + Cavan (2 juillet 2018) – En circonscription en ITALIE : Rome (04 juin 2018)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°106 – 02 août 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°106

Benalla tralala

En 2014, l’un des chauffeurs d’Emmanuel Macron s’est fait retirer son permis de conduire. Voulait-il faire du zèle auprès de son patron, fraichement nommé ministre de l’Économie ? Toujours est-il qu’il fut contrôlé à plus de 200 km/h sur l’autoroute, alors qu’il devait rejoindre le ministre en province. Le chauffeur est reparti à pied, tandis qu’Emmanuel Macron rentra à Paris grâce à une voiture de la Préfecture. Une affaire qui paraissait bien “embarrassante” pour le ministre, raillait alors le Parisien.

Solidaires, les collègues du chauffeur demandèrent au ministre Macron d’intervenir pour mettre un terme à la procédure de suspension de permis. Sa réponse a fusé : “ce chauffeur est un justiciable comme un autre et les consignes sont extrêmement claires : le Code la route doit être respecté”.

Cet excès de vitesse était révélateur de dysfonctionnements que connaissait le service des transports du secrétariat général de Bercy. Un audit sur l’organisation du travail des chauffeurs fut commandité, afin que le cas ne se reproduise plus.

Le comportement d’Emmanuel Macron marquait une nouvelle époque. Il tranchait avec les habitudes de son prédécesseur, Arnaud Montebourg, filmé en train de griller 12 feux rouges en trois minutes par le magazine Auto plus. Ce même ministre avait été pris en flagrant délit d’excès de vitesse en plein reportage, en octobre 2012, juste pour vanter un modèle de voiture “made in France”.

L’affaire Alexandre Benalla, révélée par Le Monde, illustre à son tour des dysfonctionnements au sein des services de l’Élysée. A un moment où l’opposition parlementaire se sentait politiquement anémiée, il était tentant pour elle d’exploiter cette faille qui laissait passer la lumière crue d’un évident manquement.

Deux commissions d’enquête parlementaire, deux motions de censure ! Mais surtout, on aura tout vu et tout entendu !
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Parmi ceux qui parlent haut et fort, nous avons Marine Le Pen. Gardienne patentée de la morale républicaine, elle s’est exclamée que ” cette affaire Benalla révélait le projet d’une police parallèle qui dépend exclusivement du Président de la République “. Rien que ça ! C’est vrai qu’elle s’y connait en guise d’organisation sécuritaire, puisqu’elle a déclaré son garde du corps en qualité d’assistant parlementaire, ce qui leur vaut d’être mis en examen, tous les deux.

Autre saillie drolatique de la reine héritière du FN : le fonctionnement de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, présidée par LREM, lui donne l’impression d’être en Corée du Nord. Faux. La Corée du Nord est bien mieux disciplinée : personne ne dépose de motion pour censurer Kim Yong Un. On gagne du temps.

Il y a un an, deux tiers des Français ont pensé que la France méritait mieux que Mme Le Pen. Grâce à Emmanuel Macron, l’image de notre pays a été transformée à l’international. On peut même parler d’un véritable engouement, tout récemment conforté par la victoire des Bleus.

Cette image de cohésion retrouvée demeure friable, on l’a vu ces derniers jours, à l’heure où nous avons un besoin vital d’ambition et d’espérance collective.

Je vous souhaite à chacune et chacun un bel été. Découvrir l’HebdoLettre n°106

L’écho des circos / Juillet 2018

Argentine – Chine – Brésil – Égypte – États-Unis – Finlande – Liban – Macédoine – Madagascar – Nouvelle-Zélande et Monde

FINLANDE

Chambre de commerce (5 juillet)

A l’invitation de notre groupe d’amitié, présidé par Jean-François HussonPatrice Dano, président de la CCI franco-finlandaise a fait un point sur l’évolution des relations commerciales entre nos deux pays.
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MONDE

ANEFE (5 juillet)

Entretien au Sénat avec André Ferrand, ancien sénateur des Français de l’étranger et président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l’étranger) pour évoquer sa contribution à l’avenir de l’enseignement français à l’étranger.
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ÉTATS-UNIS

Congressman Pittenger (6 juillet)

Robert Pittenger est membre du Congrès, où il préside le groupe de travail consacré au terrorisme et à la guerre non conventionnelle. J’ai partagé ma vision en matière de cyberdéfense. Il m’a invité à intervenir au Parliamentary Intelligence-Security Forum à Washington, en fin d’année.
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MONDE

FAPEE : Assemblée Générale (6 juillet)

Participation à l’AG de la fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger qui a élu François Normant à sa présidence. Échanges sur la politique éducative dans l’enseignement français à l’étranger (langues, réformes du lycée et du baccalauréat). Table ronde sur l’avenir du réseau de l’enseignement français.

NOUVELLE-ZÉLANDE

Nouvelle ambassadrice de France (10 Juillet)

Présidé par Jean-Marie Vanlerenberghe, le groupe d’amitié France-NZ a reçu la nouvelle ambassadrice de France à Wellington, Sylvaine Carta-Le-Vert, succédant à Florence Jeanblanc-Risler. Opportunité d’exprimer ma gratitude à Mme Carta-Le-Vert pour son action en qualité de consule générale à Londres.

CHINE

UFE Chine (10 juillet)

Venu de Chengdu, j’ai reçu Jean-Pierre Palier, président de l’UFE Chengdu. Nous avons parlé de la communauté française, de l’importance de son expérience au service de l’UFE pour aider nos compatriotes à s’implanter dans une ville en plein essor.
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MONDE

Mémorial en hommage à nos soldats morts en Opex (10 juillet)

Lors de la réunion du groupe d’études “Sénateurs anciens combattants et de la mémoire combattante”, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a annoncé la création d’un mémorial aux militaires tombés en opérations extérieures depuis 1963. Ce monument portera près de 600 noms et sera prochainement érigé au parc André Citroën à Paris.

BRÉSIL

Un pays en crise (11 juillet)

Rencontre au Sénat avec Anne-Marie Ballande, conseillère consulaire de Sao Paulo, établie à Curitiba dans le sud du Brésil. La situation des Français vivant au Brésil est délicate entre crise économique et crise politique, mais ils sont devenus très résilients ! Et Anne-Marie est toujours aussi enthousiasmante.
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ÉGYPTE

Amitié France-Égypte (17 juillet)

Participation au diner organisé pour le groupe d’amitié France-Égypte présidé par Catherine Morin-Desailly avec Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte. Il s’est exprimé sur la situation politique de son pays depuis la réélection du président Abdel Fattah al-Sissi.
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MACÉDOINE

Pays rebaptisé (18 juillet)

La nouvelle ambassadrice de Macédoine en France, Jadranka Chaushevska Dimov, a été reçue par notre groupe d’amitié France-Balkans occidentaux, présidé par Marta de Cidrac. Un accord a été conclu avec la Grèce pour changer le nom du pays en « République de Macédoine » qui sera soumis à référendum fin septembre. Un préalable pour pouvoir prétendre intégrer l’Union Européenne.

LIBAN

Enseignement français (19 juillet)

Le groupe d’amitié France-Liban a auditionné Jean-Christophe Deberre, directeur général de la Mission laïque française. Échange sur la crise dans les établissements scolaires français au Liban contraints d’accroitre leurs tarifs de 25 à 30% suite à l’adoption d’une loi par le Parlement libanais imposant une augmentation des salaires de 70%.

ARABIE SAOUDITE

Relations commerciales (19 juillet)

Conseiller consulaire, président de l’UFE Al Khobar et aussi conseiller du commerce extérieur de la France, Roland Raad m’apporte toujours un regard précieux sur les réussites et les difficultés de nos entrepreneurs au Moyen-Orient.
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MADAGASCAR

Relations commerciales (25 juillet)

Nous avons assisté à une présentation captivante de Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océanie au MEAE, invité par le GIA France-Madagascar. Les considérations économiques ont aussi laissé place à l’inquiétude face au phénomène galopant de kidnapping dont sont victimes les ressortissants franco-malgaches d’origine indienne.

MONDE

FedEx de nuit (25 juillet)

Visite nocturne du hub de FedEx, situé en bout de pistes à Roissy, qui emploie 2500 personnes. Avec 50 vols quotidiens, 1200 tonnes de fret quotidien, et 400.000 colis traités par jour, le transporteur américain indique qu’il contribue à hauteur de 2,6 milliards d’euros au PIB annuel de la France. Roissy, un autre exemple de la France qui gagne à l’international.

ARGENTINE

Conseiller consulaire (26 juillet)

Rencontre avec le passionné Michel Menini qui vient régulièrement échanger avec les parlementaires représentant les Français établis hors de France. Il évoque la difficulté de travailler à distance avec certaines administrations.