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L214 : une lutte citoyenne pour faire reculer la souffrance animale

Le 23 juillet dernier, j’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat la médiatique association L214, représentée par Brigitte Gothière, cofondatrice et porte-parole, et Sylvain Dibiane, chargé d’affaires publiques.

Ils m’ont présenté leur travail et le tout premier livre de L214, “La face cachée de nos assiettes”, qui nous invite à découvrir les coulisses des fameuses vidéos qui ont dévoilé des pratiques condamnables dans les élevages, les abattoirs et les transports. Leur objectif : changer le sort des animaux en montrant la réalité des pratiques.

J’ai souhaité marquer mon soutien à leur engagement en faveur de la cause animale qui devient, heureusement, une attente sociétale de plus en plus forte.

La viande végane, fabriquée avec des plantes, constitue une alternative d’avenir pour le consommateur soucieux du bien-être animal.

Nous nous rejoignons sur la nécessité de mobiliser notre pays en faveur de la technologie alimentaire. Sinon, nous risquons d’être dépendants des sociétés américaines qui anticipent l’évolution des consommateurs, de plus en plus nombreux à rejeter la consommation de viande animale.

Le marché de la “viande végétale” qui pèse 14 milliards de dollars devrait croître de 1000% à 10 ans. La société américaine Beyond Meat, spécialisée sur ce marché, est entrée en bourse à New York en mai dernier. Son cours a progressé de 160% dès le premier jour de cotation.

L’élevage de bétail est la cause de 15% des émissions de gaz à effet de serre, soit autant que l’industrie automobile ! Poursuivre le développement de l’élevage intensif constitue également une menace pour l’environnement.

Je leur ai confié qu’en matière de souffrance animale, l’enjeu est bien de déterminer dans quelle société nous voulons vivre à l’avenir. Voilà pourquoi il me semble que l’avis de la nouvelle génération doit être déterminant sur ce sujet.

Deux jours après cet entretien, je recevais une réponse à la question écrite que j’avais posée au ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation sur la souffrance animale dans la filière volaille de chair, dans le cadre de la réglementation européenne.

La longueur de la réponse montre l’attachement du gouvernement à traiter cette problématique.

De l’aveu du ministre un élément n’est pas défini et donc mal maitrisé : le nombre d’animaux maximum dans les élevages, un point clé s’il en est du bien-être animal.

LIRE ma question écrite “Souffrance animale et élevage des poulets” et la réponse du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation (JO Sénat du 25/07/2019)

HEBDOLETTRE n°124 – ÉDITO : Export : Génération rationalisation. // VENEZUELA : 87 sénateurs cosignent ma proposition de résolution // CYBERSÉCURITE : développement de la 5G et préservation de notre sécurité nationale // SENAT : ma désignation au poste de secrétaire de la commission des Affaires étrangères // INNOVATION de DÉFENSE : Réflexions pour améliorer le financement // Réception à MATIGNON // La FAPEE s’interroge sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger // Débat CYBERCERCLE : “Sécurité numérique, sécurité économique” // En circonscription : ÉTATS-UNIS : New-York & Boston (13-17 juillet 2019) / ROYAUME-UNI : Londres & Maidstone/Kent (12-13 juillet 2019) / ESPAGNE : Madrid (11 juillet 2019) / BELGIQUE : Bruxelles (08 juillet 2019) / SUISSE : Genève (04 juillet 2019)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°124 – 29 juillet 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°124

Export : Génération rationalisation

Lancée en 1880, la fameuse “Garden party” du 14 juillet organisée dans les jardins de l’Élysée n’a plus cours depuis 2010. Le coût de l’édition 2009 avait été évalué à 732.836 euros. La crise économique a eu raison du rituel républicain.

À l’étranger, toutefois, les ambassadeurs et les consuls sollicitent avec beaucoup de succès les entreprises françaises établies localement pour financer cette tradition et ainsi permettre à la France de maintenir son rang. Ce mois-ci, à Madrid, Londres et New-York, j’ai mesuré à nouveau l’efficacité de cette forme de partenariat public-privé de prestige qui ne pèse pas sur nos finances publiques.

Les mécènes se recrutent essentiellement parmi les entreprises du réseau mondial des CCIFI, ramifié dans 92 pays !

Comme vient de le rappeler avec force Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État au MEAE, ces 123 chambres de commerce et d’industrie françaises constituent, chacune dans son pays, un remarquable atout pour soutenir le développement de nos entreprises à l’international.

Véritable colonne vertébrale de notre dispositif économique à l’export, il faut souligner que ce réseau de 1200 collaborateurs est autofinancé à 99%. “Il ne coûte rien au contribuable!”, a clamé Arnaud Vaissié au moment de transmettre son mandat de président du réseau à Renaud Bentégeat, en juin dernier.

De son côté, Business France, née de la fusion d’UBI France et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII), est dotée d’un budget de 90 millions d’euros d’argent public. Cette structure de 1500 employés n’a d’autre impératif que de réduire la voilure budgétaire. En Amérique du nord, l’objectif est d’économiser 1 million de dollars par an sur les loyers de bureau d’ici à 2022. Pour information, le loyer du bureau de New-York s’élève à 800.000$ par an…

Pour soutenir le développement de leurs PME à l’export, les régions françaises mobilisent elles-aussi des fonds publics. En guise d’illustration, la Maison de la région Occitanie / Pyrénées-Orientales occupe de superbes bureaux sur la 5ème avenue, en plein cœur de Manhattan.
Visuel HL122

Le lancement de Team France Export début 2018 par le gouvernement va dans le bon sens. Il vise à rassembler nos forces pour aider nos PME à vendre ou s’implanter hors frontières. Nous en voyons les premiers effets grâce au volontarisme de Christophe Lecourtier, DG de Business France. Mais j’ai observé, lors de mon dernier déplacement aux États-Unis, que les structures y étaient toujours redondantes. Pire, une forme de concurrence est même entretenue entre les CCIFI et d’autres acteurs.

Nos voisins Allemands, eux, concentrent leur appui financier public sur leurs chambres de commerce à l’étranger au travers des Landers. Ce bras armé fait leur force à l’export. De notre côté, nous persistons à faire cohabiter nos divers réseaux à l’étranger. Ce phénomène affaiblit le réseau des CCIFI qui se trouve en état d’infériorité par rapport à son homologue allemand.

En résumé, d’un côté, les entreprises françaises doivent payer les frais de bureaux et de personnels des CCIFI ; de l’autre, l’État français et ses régions continuent à financer des bureaux et des fonctionnaires à l’étranger.

Et si, enfin, les acteurs publics de Team France Export accéléraient la rationalisation de leurs moyens pour renforcer les CCIFI ? Découvrir l’HebdoLettre n°124

Réflexions pour améliorer le financement de notre innovation en matière de Défense

Le 10 juillet, mes collègues Cédric Perrin et Jean-Noël Guerini se sont exprimés devant la commission des Affaires étrangères et de la Défense, en qualité de co-rapporteurs d’un brillant rapport sur l’innovation de Défense (synthèse).

La problématique que sous-tend sa réflexion est de savoir si notre Loi de programmation militaire (LPM) est à la hauteur de cet enjeu, notamment au regard des crédits alloués et notre organisation administrative : la nouvelle Agence de l’innovation de Défense (AID) est placée sous l’autorité hiérarchique et financière de la Direction générale de l’armement (DGA).

Ayant participé avec ma société d’électronique, il y a près de 30 ans, aux débuts du Comité Richelieu qui rassemblent les PME oeuvrant pour la Défense, j’ai exprimé mon point de vue pour financer l’innovation en ces termes :

“Certains types de forces armées ne peuvent pas souscrire au même processus d’achat que celui qu’on connaissait jusqu’à présent, pour faire face à leurs besoins, comme cela a été souligné par les rapporteurs.

Il faut également parfois penser à faire évoluer nos législations qui entravent par trop l’expérimentation et ainsi l’innovation.

Nous avons tous en tête cette invention extraordinaire, sorte de surf volant, pour laquelle les tests n’avaient pas pu être réalisés en France mais aux États-Unis.

Peut-être faudrait-il ne pas limiter la réflexion au sol national mais penser également aux territoires ultra-marins, tels que La Réunion, qui pourraient offrir des possibilités en termes de tests des outils volants.

Il existe une société qui fabrique des drones à La Réunion et qui était au salon du Bourget sur le stand de l’ONERA, qui peine à se faire connaître et à avoir accès aux services centraux à Paris.

Dans l’innovation, on nous demande d’imaginer l’inimaginable. Je me pose donc des questions lorsque j’entends que l’agence doit planifier et structurer l’innovation… On ne planifie pas l’innovation, cela n’existe pas !

L’innovation arrive lorsqu’elle doit.

Au lieu de planifier l’innovation, il conviendrait d’évaluer ce qui a déjà été fait : il vaudrait mieux confier une enveloppe aux innovateurs puis évaluer ce qu’ils en ont fait plutôt que de planifier l’innovation qu’ils sont supposés mettre en œuvre.

Le directeur de la DGA en 1996 disait aux PME de défense : « nous avancerons aussi vite que le permet la viscosité du système ». Cette difficulté de financement à laquelle se heurte l’innovation n’est pas nouvelle.

Je me demande donc si vous avez auditionné les PME de la défense ?

Qui challenge l’AID ? Qui pense différemment ?”

Cybersécurité : développement de la 5G et préservation de notre sécurité nationale

Le 26 juin dernier, le Sénat avait débattu d’une proposition de loi visant principalement à soumettre l’utilisation de certains équipements 5G à une autorisation préalable du Premier ministre, dans le but de préserver nos intérêts liés à la Défense et la sécurité nationale.

Après les conclusions de la commission mixte paritaire, le texte est revenu en discussion, l’occasion de souligner que la 5G constitue un saut technologique qui favorisera l’émergence de nouveaux acteurs. Il faut favoriser la création d’une offre européenne en équipements 5G (Nokia, Ericsson…) et interdire notre cyberespace européen aux constructeurs chinois.

Je me réjouis que la proposition de loi ait été définitivement adoptée par le Parlement, parce qu’elle apporte un cadre juridique tendant à garantir la sécurité des réseaux 5G. Elle crée un régime d’autorisation administrative préalable à toute activité d’exploitation de certains équipements des réseaux « mobiles » qui, par leurs fonctions, présentent un risque pour la sécurité des réseaux.

Vidéo (2m)

En circonscription aux États-Unis (2/2) – Boston (16-17 juillet 2019)

Merci à Arnaud Mentre, consul général, qui m’a accueilli à la Résidence durant ce premier séjour à Boston depuis le début de mon mandat et qui m’a organisé un programme de rencontres très inspirant.

Très heureux aussi d’avoir fait la connaissance de Sandrine Hulot, conseillère consulaire, afin de parler des attentes de la communauté française dans sa circonscription.

Son parcours professionnel dans le domaine de la recherche médicale est passionnant et révélateur de l’attractivité du Massachusetts pour les chercheurs français.

Cybersécurité

Boston University

Deux rencontres très inspirantes pour parler de cybersécurité avec des experts universitaires du Massachusetts.

Tout d’abord, visite du “Center for Reliable Information Systems & Cyber Security” de la Boston University.

Accompagné de notre consul Arnaud Mentré et de Michael Vallée, chargé de mission universitaire, nous avons été reçus par Mayank Varia (co-directeur du centre), Azer Bestavros (directeur du Institute for Computing and Computational Science), Andrew Sellars (directeur du Technology Law Clinic), Harold Abelson et David Starobinski, tous deux professeurs.

Nous avons cerné les difficultés qui existaient lorsqu’on voulait faire cohabiter la loi et la technologie dans le droit américain.

Gros point d’achoppement : à qui appartiennent les données ?

Lorsqu’une personne commande un livre sur Amazon, ses données appartiennent-elles à Amazon, à l’éditeur, à l’auteur, ou bien au lecteur ?! Sur le plan du droit, rien n’est évident.

De la même manière, comment répondre aux exigences du gouvernement américain lorsqu’il demande accès aux emails gérés par les sociétés américaines… quelle que soit leur localisation dans le monde ? Peuvent-elles décrypter les mails pour le compte des services américains ?

Aujourd’hui, nous n’avons pas de procédé pour garantir la sécurité informatique, comme nous en avons établi pour assurer la sécurité aérienne.

La technologie évolue si vite que nous peinons à créer un droit adapté et efficace, sans qu’il ne soit un frein au progrès technique.

MIT, Harvard

Dans un second temps, notre consul général a organisé un dîner à la Résidence en présence d’Anne Puech, attachée scientifique et Adrien Abecassis, diplomate, avec des spécialistes en cyber-sécurité :

Hal Abelson, professeur d’informatique au MIT, directeur du Free Software Foundation ; James Waldo, professeur de Technology Policy à la Harvard Kennedy School et Chief Technology Officer de Harvard.

Le PII (Personal Identification Information) a fait partie des sujets dont nous avons largement débattu.

Même rendues anonymes, les données collectées à caractère personnel doivent être protégées. Des chercheurs du MIT ont en effet montré que les techniques d’anonymisation pouvaient être mises en doute.

En guise de démonstration, ils ont recoupé des données médicales anonymisées (hospitalisations, consultations médicales…) des employés de l’État du Massachusetts avec les listes électorales. En connaissant le code postal, le sexe et la date de naissance, ils ont pu ré-identifier 85% de la base, dont des données personnelles du gouverneur de l’État !

Une autre étude émanant du MIT a fait valoir que quatre points géolocalisés étaient suffisants pour identifier 95 % des individus dans une base de données téléphoniques de 1,5 million de personnes.

Mes interlocuteurs ont souligné l’importance de se préoccuper des dommages à réclamer si l’on est victime d’une mauvaise utilisation de ses données. Si chaque personne demandait réparation suite à la mauvaise utilisation d’informations présentes dans les bases de données Google ou les réseaux sociaux, les GAFA seraient exposés à des poursuites astronomiques. Un lobby intense est à l’œuvre pour éviter que de telles procédures judiciaires puissent être engagées.

Les deux professeurs ont un regard sévère sur l’action des parlementaires américains en matière de technologie : « Soit ils ne font rien, soit ils sur-réagissent ! »

Leurs commentaires démontrent que légiférer sur de nouvelles pratiques offertes par la technologie sans entraver le progrès constitue un art mal maîtrisé.

En matière de cybersécurité, nous avons aussi échangé sur l’importance de définir clairement les éléments constitutifs d’une cyber agression émanant d’un pays étranger, afin que les pays victimes puissent engager des réactions proportionnées.

Entrepreneuriat

FACCNE

Visite de la French American Chambre of Commerce of New England (FACCNE).

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec les responsables de la Chambre : Ludivine Wolczik, DG ; France Crespin, dir. développement ; Manon Debuire, Membership Management, ainsi qu’avec les membres du Board : Patrick Bian, président, (Watts Water Technology) ; Jean Schunemann ; Laure Berliner (FABS) ; Philippe Sauvage (Sanofi).

La FACCNE fêtera ses 35 ans en 2020. Elle compte plus de 400 membres. L’équipe de 5 personnes dirigée par Ludivine Wolczik réalise plus de 40 événements par an afin de générer un networking efficace et accroître la visibilité des entrepreneurs français de la Nouvelle Angleterre.

Nos discussions m’ont permis de mesurer l’influence de nos entreprises dans le nord-est des États-Unis.

Sanofi est le 1er employeur de la Pharma industrie au Massachusetts avec 5000 employés. Biotech, Cleantech, Medtech… le Massachusetts est un état qui compte autant de VC que la France.

La force des liens entre les universités américaines et le monde du venture capital (VC) créent les conditions d’un développement optimal des start-ups.

Entrepreneurs français

A la Résidence de France, notre consul général avait réuni une dizaine d’entrepreneurs français autour d’un café afin que je puisse m’imprégner du climat des affaires et identifier quelques pistes pour favoriser nos échanges commerciaux.

Dans un esprit d’amélioration continue, les participants à la réunion ont suggéré que des efforts soient portés sur les points suivants : l’intéressement fiscal des investisseurs en France ; l’accueil de l’aéroport à Paris ; restaurer une image positive de la France suite à l’épisode des gilets jaunes catastrophique pour le tourisme d’affaires ; simplifier l’investissement des VC, réduire l’omniprésence de la BPI ; améliorer les voyages d’exploration pour que nos PME n’abordent pas le marché américain comme elles procèdent en France ; professionnaliser la présentation des universités françaises pour attirer les meilleurs lycéens…

La liste des suggestions est longue et rappelle aussi l’importance de cultiver la confiance en soi chez les élèves dans le système éducatif français, afin de leur permettre de gagner en assurance.

Merci aux entrepreneurs français de Boston pour avoir partagé leurs regards et leur expérience, afin de nourrir mes réflexions et mes propositions : Patrick Bian, pdt CCI, Watts Water Technology ; Catherine Chaulet, pdte Global DMC Partners ; Anne Miller, dir. Corporate Affairs, Keolis North America ; Jean-Marc Pandraud, pdt Clean Membranes Inc.; Jean Manuel Sobarzo, fondateur et Pdg Lexington Biomedical ; Frederic Vieil, pdt Hexagone Boston ; Bernard Malfroy-Camine, fondateur MindSet Rx ; Steven Eichel, avocat d’entreprises ; Michael Audrainn, dir. du bureau de Boston de la Banque Transatlantique ; Anne-Lize Truntzer, expert-comptable Jade Fiducial ; Géraldine Guillermin, fondatrice de Education & Conseil

Communauté française

Consulat

Au consulat de Boston, Arnaud Mentre gère une équipe de 6 personnes, au service de 9311 compatriotes inscrits  au Registre.

Environ 90% des résidents de cette circonscription habitent à moins de 2 heures du consulat qui offre donc un service de proximité très apprécié. Sur place, un millier de passeports et 500 cartes nationales d’identité sont délivrés chaque année.

A la faveur du 14 juillet, nous avons évoqué les multiples événements propres à renforcer notre relation bilatérale, comme de la décoration de trois vétérans du D Day en Normandie.

Afin de financer ces festivités, 80.000$ ont été levés auprès des sponsors.

Notre consul général organise trois événements par semaine à la Résidence (à l’image). Il prépare notamment un forum transatlantique inter-universités pour l’égalité entre les femmes et les hommes qui aura lieu le 25 septembre. Cette initiative réunira des administrateurs et des professeurs de huit grandes universités et écoles :
– Pour Boston : MIT, Harvard University, Northeastern University et Brown University.
– Pour la France : Sciences Po, Université de Paris-Saclay, PSL, École Polytechnique.

En effet, il y a encore du chemin à faire dans ce domaine. Par exemple des études révèlent que s’il apparait légitime pour un jeune diplômé masculin de parler salaire lors de son entretien d’embauche, la même requête venant d’une jeune diplômée féminine pouvait être perçue défavorablement par un recruteur.

Le forum permettra de faire une approche contextuelle comparée, de travailler conjointement sur les normes et les standards internationaux. + d’images

Enseignement français

EFGB

Accueilli par Claudia Collin, directrice des admissions de l’école dirigée par Hervé Seux, j’ai visité le site de Cambridge de l’EFGB qui compte au total 9 sites.

L’Éducation Française Greater Boston, EFGB, a été homologuée pour la rentrée de septembre. Elle accueille une centaine d’élèves de la Petite section au CE1 sur les sites Cambridge et Watertown. Un 3ème site est envisagé à mi-chemin de ces deux sites pour accueillir le primaire.

L’EFGB a démarré son aventure avec des petites écoles FLAM réparties sur 9 sites dans les alentours de Boston. Son activité “Français Langue Maternelle” fédère 200 élèves par semaine depuis 2008.

A noter que l’école a été obligée d’ouvrir un niveau “apprenti bilingue” pour les enfants français qui ne parlent pour ainsi dire pas français.

Tous mes vœux de réussite accompagnent cette nouvelle école du réseau. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite du Centre culturel français et de l’Alliance française de Boston en compagnie de Noah Ouellette, chargé de mission à l’ambassade.

Le Centre culturel français est une structure américaine indépendante, à l’image de la structure FIAF que j’ai visité précédemment à New-York.

Les États-Unis comptent 114 Alliance françaises !

Celle de Boston accueille 2300 membres pour un budget de fonctionnement de 2,7M$. Ces membres se divisent entre Français expatriés (30%) et Américains (70%).

Les cours de français sont suivis par 1200 étudiants.

Il est possible de suivre des cours de français dès l’âge d’un an, pour la catégorie des Poussins. La structure accueille également des «Summer Camps» en langue française. Pour l’anecdote, les enfants adorent apprendre à cuisiner en français !

Créé en 1945 en s’appuyant sur un fonds de 500 livres, l’Alliance Française de Boston dispose aujourd’hui de 32000 livres, ce qui représente la plus grande bibliothèque française des États-Unis après celle du FIAF à Ne.w York

La bibliothécaire a eu l’idée de mettre des mots-magnets sur les armoire pour que les visiteurs puissent composer librement des phrases… Voilà une manière originale de s’approprier notre langue et de s’essayer à la poésie.

Merci à Barbara Bouquegneau, directrice exécutive, et Elisabeth Karnoub, directrice des cours, (à l’image) pour leur formidable accueil. + d’images

En circonscription aux États-Unis (1/2) – New-York (13-15 juillet 2019)

Je me souviendrai longtemps de mon déplacement à NYC pour célébrer le Bastille Day. Je suis arrivé à l’hôtel pendant une panne d’électricité géante. Plus d’ascenseur, ni d’internet, ni de feux tricolores sur fond de sirènes de pompier.

Ce joyeux chaos ne m’a pas empêché de passer une excellente soirée avec le Dr Hayao Nakahara, ami de longue date et expert de la production mondiale de circuits imprimés. + d’images

Toute ma gratitude à Gérard Epelbaum (à l’image) pour m’avoir invité aux festivités du Bastille Day de New-York, ainsi que pour m’avoir accompagné à tous mes rendez-vous durant ces deux jours.

Conseiller consulaire, président du Comité des Associations françaises et de langue Française, président de l’UFE New-York, Gérard est un exemple de dévouement. Durant mon séjour, j’ai pu constater combien il est apprécié par nos compatriotes. Great job Gérard !

FIAF’s Bastille Day Celebration

Ouverture

Aux côtés d’Anne-Claire Legendre, consule générale de France à New-York, j’ai eu l’honneur et le plaisir d’ouvrir les festivités du 14 juillet organisées par le FIAF (French Institute – Alliance Française), dans la 60ème rue (entre 5eme et Lexington avenue).

Après le 11 juillet à Madrid, le 12 à Londres, ce 14 juillet à New-York fut ma 3ème occasion de célébrer notre fête nationale au milieu de mes compatriotes établis à l’étranger.

Dans mon discours, j’ai rappelé que le défilé sur les Champs Élysées avait renforcé notre image de “techno nation”, en présentant diverses innovations en matière de Défense.

Le défilé a aussi reflété la dimension humaine et le sens de la fraternité de nos forces armées. L’hommage du Président de la République aux blessés a exprimé combien notre Nation était redevable du sacrifice de ses soldats.

Célébrer la fête nationale, c’est aussi célébrer les valeurs qui constitue notre devise républicaine. Quel beau symbole de se trouver à New-York pour l’occasion, cette ville si fière de sa statue, cadeau du peuple français, qui incarne la valeur la plus chère au cœur des Américains.

Merci à Carine Malausséna, Director of Special Events, pour avoir parfaitement orchestré la logistique et l’accueil. + d’images

Marché français

Visite des stands mettant en valeur les produits français ou la destination France, en compagnie d’Anne-Claire Legendre, consule générale et de Gérard Epelbaum, conseiller consulaire.

Nous avons ainsi déambulé dans la 60th Street, où est établi le FIAC, pour échanger avec nos compatriotes qui rivalisaient de bonne humeur et de produits de qualité : parfums, épicerie fine, vêtements « made in France » ou encore pâtisseries.

Alsaciens, Bretons, Provençaux… toutes nos régions étaient présentes rappelant que la France est riche de l’alliance de ses terroirs. Un événement qui a porté haut les couleurs de notre pays en ce jour de fête nationale. d’images

Réception

Superbe fête du 14 juillet co-organisée par le consulat général et le Comité des associations françaises de Gérard Epelbaum qui a réuni près de 1200 personnes au Loeb Boat House, au cœur de Central Park,

Le discours d’Anne-Claire Legendre a précédé une Marseillaise reprise à plein poumon.

Puis, ce fût l’opportunité de trinquer avec de nombreux représentants d’une communauté dont le trait commun est le goût de l’entrepreneuriat, à l’image de Guy Sorman, président de la revue France-Amerique ou Emmanuel Saint-Martin, directeur et fondateur du magazine en ligne French Morning.

J’ai aussi retrouvé Richard Ortoli, conseiller consulaire pour New York et conseiller AFE pour les États-Unis, que j’ai côtoyé à l’Assemblée des Français de l’Étranger de 2006 à 2014.

Bravo aux organisateurs et merci aux sponsors pour cet événement d’exception. + d’images

Entrepreneuriat

Cybersécurité

Anne-Claire Legendre, consule générale, m’a organisé un entretien au consulat avec Renaud Deraison, responsable de la technologie chez Tenable.

Avant de co-fonder Tenable, Renaud a redéfini le marché de la gestion des vulnérabilités en créant Nessus, le scanner de vulnérabilités le plus largement déployé au monde.

En 2019, SC Media a classé Renaud parmi les grands visionnaires de ces 30 dernières années.

Nous avons abordé de nombreux sujets sur lesquels je le remercie d’avoir partagé son expertise. Ce spécialiste fait le constat que les attaques exploitent une faille connue dans une version antérieure d’un logiciel. C’est la cause identifiée de la cyber attaque contre la plate-forme Ariane du MEAE. Mettre à jour ses systèmes est la première règle pour se protéger, rappelle Renaud.

Il y a dix ans, la sécurité était une sous-branche de l’informatique. Désormais, ce qu’on nomme cybersecurité est devenue un enjeu majeur, dont les conséquences peuvent être pénales pour les directeurs financiers si leur réseau d’entreprise est vulnérable.

Aujourd’hui, grâce au cloud public, tout individu peut disposer, au fond de son garage, d’une capacité de calcul équivalente à IBM.

S’ajoute que l’administration des serveurs n’a jamais été aussi complexe.

Dans le but d’optimiser leur productivité, les entreprises ont naturellement entrepris leur transformation digitale. Le souci est que divers systèmes ont été interconnectés, alors que certains avaient été conçus pour fonctionner seulement en réseau fermé. Les objets connectés viennent rajouter à la complexité ambiante, car ils sont reliés à des systèmes sans aucune considération de mise à jour ou de sécurité.

De ce fait, Renaud regrette l’absence d’un cyber guide, clair et pragmatique, avec des indicateurs à suivre et à partager avec le conseil d’administration.

La certification ISO Cybersecurité lui paraît adaptée pour des entreprises qui justifient d’un certain niveau de maturité, mais la démarche demeure trop lourde pour les PME. Aussi, faudrait-il imaginer plusieurs niveaux de certification ISO.

Nous avons enfin évoqué la loi américaine HIPPA (Health Insurance Portability and Accountability Act) qui exige de tous les établissements de santé des mesures de protection des données des patients. Les hôpitaux sont exposés à de fortes amendes si la confidentialité n’est pas suffisamment garantie.

Commerce extérieur

Business France

Avec Gérard Epelbaum, nous nous sommes rendus au siège de Business France pour un entretien avec Arnaud Leretour, directeur de BF Amérique du nord, une organisation qui comprend 110 collaborateurs en intégrant la zone USA-Canada.

Nous avons notamment évoqué les mesures d’économies envisagées pour réduire les coûts immobiliers, parfois prohibitifs, dans certaines villes d’Amérique du nord.

A horizon 2022, Arnaud a pour objectif d’économiser un million de dollars par an sur les coûts d’implantation, en établissant leurs bureaux dans des co-working spaces.

Business France a accompagné 1600 entreprises aux USA en 2018.

Marché viticole

La rencontre suivante a porté sur le marché sectoriel du vin avec Pamela Whitman, œnologue, consultante pour les viticulteurs français et les importateurs de vins aux États-Unis.Son agence de marketing et communication permet aux entreprises étrangères de marketer leur vin selon les critères du marché américain qui est le premier marché mondial. La compétition y fait rage.

L’agence réalise aussi des missions de mise sur le marché en trouvant des distributeurs.

Pamela s’interroge sur l’approche stratégique des régions françaises qui se font une concurrence directe, tandis que les italiens ont choisi une approche nationale. Ils vendent plus de vin que nous aux USA. A méditer.

Communauté française

Réunion consulaire

Réunion au consulat général de France avec les conseillers consulaires Gérard Epelbaum et Richard Ortoli, en présence de notre consule Anne-Claire Legendre et du chef de chancellerie.

Le doublement du taux de participation aux Européennes (18%), malgré un long week-end important a constitué une bonne surprise. Tout le monde attend évidemment le vote électronique pour nos prochains rendez-vous électoraux.

Nous avons abordé les missions du consulat de New-York qui évoluent sensiblement (visas externalisés, clôture prévue des activités notariales pour début 2020, arrêt de la signature des certificats d’existence…).

Le consulat établissait 50 certificats d’existence par semaine. La Sécurité sociale demande désormais aux retraités de se tourner vers les Public Notary. Mais la signature de tel document n’entre pas dans leur champ de compétence. Ceux-ci sont là pour vérifier la signature et non pas si quelqu’un est vivant ! Cette instruction émanant du ministère de la Santé peine à s’appliquer à New-York.

Nous avons également évoqué les questions fiscales (CSG-CRDS sur les revenus immobiliers en France, augmentation du prélèvement à la source, restriction pour l’obtention de la carte vitale…).

Si tous les sujets brûlants pour l’administration des Français de New-York ont été évoqués, je retiens avant tout l’extraordinaire dynamisme d’une communauté en forte croissance. + d’images

FIAF

Avec Gérard Epelbaum, nous avons rencontré l’équipe du FIAF (French Institute – Alliance française) et visité son summer camp : Edith Boncompain, VP of Education, Catherine Baumann, Senior Director of Development & Strategy et Carine Malausséna, directrice en charge de l’événementiel.

Le French Institute est une organisation totalement indépendante de l’Institut Français, propriétaire de l’immeuble.

45 permanents y travaillent en compagnie de 80 professeurs, tous vacataires. Ils enregistrent un véritable boom sur les programmes Enfants. Au total, ce sont près de 100.000 personnes qui passent par le FIAF chaque année ! On dénombre 10.000 adhérents, dont 6.000 suivent des cours de français.

Financièrement, l’organisation ne reçoit que 30.000$ de subventions (services culturels, Institut français), à comparer avec un budget de 11M$.

La mission du FIAF est de faire connaître la culture française auprès du public américain. Pour ce faire, des partenariats ont été instauré avec des régions et des villes française (Angoulême) pour son festival du film d’animation. La diffusion des films français est toujours en langue originale, sous-titrée en anglais.

Les humoristes français aiment venir se produire dans leur théâtre de 361 places.

Le Centre de langues Alliance française propose des cours à partir de l’âge d’un an, depuis longtemps ! Ils accueillent aussi 36 élèves sur 2 classes dans une Pre-school ouverte à partir de 2 ans et demi jusqu’à 4 ans.

L’apprentissage, lui, est proposé soit en “français langue étrangère”, soit en “français langue maternelle” (FLAM), l’après-midi ou le samedi. Ils reçoivent entre 500 et 600 enfants !

Parmi toutes les Alliances française, l’AF de NY est la numéro 1 mondiale en termes de revenus. Son gigantesque gala annuel y contribue abondamment.

Très belle réussite au service de l’influence culturelle française en plein cœur de Manhattan. + d’images

En circonscription en Belgique – Bruxelles (08 juillet 2019)

(g. à d.) Jonathan Derai, directeur général du réseau scolaire Odyssey ; Olivier Cadic ; Raphaël Trannoy, consul général de France à Bruxelles.

Mon 10ème déplacement en Belgique a vu l’aboutissement de mon objectif prioritaire pour ce pays : le soutien à la création d’une nouvelle école française à Bruxelles, en l’occurrence l’Ecole Française Internationale de Bruxelles.

Cette démarche a été initiée par le groupe Odyssey qui va apporter, dès la rentrée prochaine, une réponse aux besoins des familles en s’inscrivant pleinement dans la volonté du gouvernement de développer l’enseignement français à l’étranger.

Enseignement français

EFI

L’École internationale française (EFI) va ouvrir dans les murs du château de Latour de Freins, à Uccle en septembre prochain. Jonathan Derai, directeur général du groupe Odyssey, m’a fait visiter les locaux en compagnie de Raphaël Trannoy, consul général.

Situés sur un parc de 9 hectares, les bâtiments de 6500 mètres carrés ont été pensés pour assurer le maximum de confort, d’accessibilité et de sécurité.

Pour sa première année d’existence, l’EFI Bruxelles accueillera 50 élèves de la maternelle au CM1. Elle vise une capacité de 200 élèves à terme sur ce site.

Je suis heureux de cette perspective qui répond à l’ambition annoncée par le président de la République : doubler le nombre d’élèves dans l’enseignement français à l’étranger à horizon de 2030. + d’images

Communauté française

Réunion consulaire

J’ai eu le plaisir de retrouver Caroline Laporte et Jérémy Michel, conseillers consulaires, en compagnie de Raphaël Trannoy, consul général et de Marc Egret, consul général adjoint.

La communauté française compte 123.000 inscrits au registre. Pourtant, les communes belges recensent 170.000 résidents français (sans compter les binationaux), auxquels s’ajoutent environ 20.000 compatriotes étudiants.

Nos élus m’ont sensibilisé au fait que notre administration fiscale continue à prélever indûment la CSG-CRDS sur les revenus de biens immobiliers situés en France, ce qui entretient une grande confusion chez les Français de Belgique.

Nous avons également évoqué les projets STAFE destinés à venir en soutien aux associations locales. Déjà, 8 associations ont déposé 9 dossiers d’aide qui seront soumis au conseil consulaire. + d’images

Consulat

Visite du consulat organisée par Raphaël Trannoy, consul général, et rencontre avec l’équipe qui œuvre au quotidien au sein de notre administration locale.

Comme au consulat de Luxembourg ou de Genève, visités quelques jours auparavant, les agents sont préoccupés par la réforme de l’état civil qui attribue à Nantes la transcription d’actes.

En effet, il est à prévoir un ralentissement du temps de transcription des actes et il est difficile d’évaluer si tous les cas de figure ont bien été pris en compte. Par ailleurs, l’envoi imposé de documents originaux par voie postale constitue un gros point d’interrogation sur la pertinence d’une telle procédure à l’international.

Au consulat, les effets du voisinage entre la France et la Belgique prennent un tour concret lorsque les autorités belges rapportent ce que les Français ont égaré : pas moins de 1500 CNI et passeports ont été déposés en 2018 !

La Belgique est le poste diplomatique où l’activité mémorielle est la plus importante : ce ne sont pas moins de 100 célébrations auxquelles les autorités françaises sont conviées chaque année !

J’ai achevé ma visite par un entretien à l’ambassade de France avec Sybille Mert, Première conseillère. Il m’a fallu simplement traverser le jardin mémoriel, financé par les dons des entreprises et particuliers à hauteur de 600.000€.

Cette rencontre fut l’occasion de témoigner ma reconnaissance à Claude-France Arnould, ambassadeur de France en Belgique, pour avoir exaucé ma demande d’intervention lors de mon passage à Bruxelles l’an dernier. Son soutien à la création de l’EFI de Bruxelles, par le biais d’une démarche participative de type plan École, aura contribué au développement harmonieux de l’offre scolaire en Belgique. + d’images

Entrepreneuriat

CCIFB

Retour à la CCI France-Belgique qui m’a permis de rencontrer son nouveau président François Pernot, à l’occasion d’une réunion organisée par Anne-Christine Genouville, en présence de plusieurs membres de la Chambre.

François Pernot succède ainsi à Renaud Bentegeat, élu fin juin à la présidence du réseau CCI France International.

La communauté d’affaires franco-belge est assez vibrionnante, en témoigne la diversité des activités des participants à notre réunion : finance, recherche, loisirs, hôtellerie, communication, co-working…

Si la Chambre est dans son rôle en permettant aux entreprises françaises de tirer parti des opportunités offertes par marché belge, nous avons imaginé qu’elle pourrait aider nos entreprises à se projeter à l’international depuis la Belgique.

En effet, les participants m’ont détaillé les spécificités linguistiques et culturelles du marché belge qui donnent la possibilité à un entrepreneur français de se tester véritablement à l’export, tout comme de trouver des partenaires locaux qui ont construit leur ADN sur leur volonté d’internationalisation.

Heureux d’avoir retrouvé Jean-Louis Dubrule, qui dirige une société de communication. a présenté un nouveau concept d’hôtel plutôt enthousiasmant dans lequel il a investi : des chambres à 8 lits, où les occupants s’en sortent pour 28€ la nuit. Comme quoi, même des business model éprouvés peuvent être réinventées.

Ce sont les compétences et les expériences à l’international des membres des CCI que je souhaiterais partager avec le plus grand nombre d’entrepreneurs français pour maximiser leurs chances de réussir hors frontière.

En circonscription en Suisse – Genève (04 juillet 2019)

Troisième déplacement à Genève depuis le début de mon mandat (lire aussi : CR Zurich – oct. 2018 + CR Genève & Lausanne – oct. 2015).

Je suis reconnaissant à Olivier Mauvisseau, consul général, de m’avoir organisé un programme me permettant de prendre en considération les attentes de nos compatriotes, les enjeux consulaires, tout comme les opportunités économiques de la Suisse, pays de forte culture internationale.

En effet, la Suisse est le seul pays européen qui a un excédent commercial avec la Chine !

Intéressant lorsque l’on sait que la France exporte autant vers la Suisse que vers la Chine…

Politique

ONU

Entretien avec François Rivasseau, ambassadeur, représentant permanent de la France à l’ONU.

J’ai souhaité prendre avantage de l’expérience de notre ambassadeur dans les enceintes multilatérales pour échanger sur plusieurs sujets :

– L’hydro-diplomatie : on compte actuellement 18 millions de migrants climatiques, surtout par pénurie d’eau. Ils seront 160 millions de réfugiés climatiques en 2050.

– Droits de l’homme : la Chine laisse penser que le retard en développement justifierait de placer les droits économiques et sociaux au-dessus des droits humains ! La France doit être en position de conquête pour défendre sa vision des droits de l’Homme.

– 5G : les normes en matière de 5G se discutent à l’ONU Genève. Des forces politiques qui méprisent les libertés publiques et le droit à une vie privée sont à l’œuvre. L’enjeu est de préserver l’intégrité de nos données par la maitrise de la technologie au niveau européen.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Petit-déjeuner économique en présence Vincent Faysse, président CCI France Suisse, Romain Duriez, directeur CCI France Suisse, Ingrid Pliego-Rosich (Total), Marin Le Corre (Alma Capital) et Jean-François Liess, délégué consulaire.

La CCI France Suisse (CCIFS) vient de fêter son 125ème anniversaire. Elle constitue un atout solide pour soutenir le développement des entreprises françaises, non seulement dans ce pays mais également à l’international.

En effet, le territoire suisse est un terrain idéal à se confronter à l’exportation et ainsi tester ses capacités : il est situé à l’extérieur de l’UE, pratique 4 langues et est organisé en confédération de 26 cantons et 2212 communes.

A Genève, nous parlons la même langue qu’en France, mais ce n’est pas la même langue des affaires… Les centres de décision économiques français se sont beaucoup déplacés vers Zurich récemment. Genève a réagi en fixant son taux d’impôt société à 13,99% !

Par ailleurs, la chambre a ouvert un bureau à Bâle pour se tenir au plus près de certains adhérents

En Suisse, le perfectionnisme est de rigueur. On ne badine pas avec la qualité, la sécurité et les engagements pris. La CCIFS constate qu’il est fréquemment reproché aux entreprises françaises d’être adeptes du 90%, c’est à dire n’allant pas jusqu’au bout du contrat conclu. + d’images

Communauté française

Consulat

Visite des bureaux du consulat général à Genève qui, avec Londres et Bruxelles, fait partie des trois consulats les plus importants du réseau par le nombre d’inscrits.

En 2018, le consulat de Genève a dressé 6500 actes d’État civil. Le rapatriement du service d’État civil à Nantes implique 3 suppressions de postes, justifiées par la modification du périmètre des missions. Toutefois, le déménagement apparaît compliqué du point de vue logistique. Un allongement du délai de transcription depuis Nantes est anticipé.

En janvier 2020, il est prévu de réaménager les locaux en disposant les 10 guichets d’accueil sur un même niveau.

Pour sa part, le service social ne chôme pas. Il gère 250 prisonniers, soit 10% des Français incarcérés à l’étranger ! Ses responsables souhaiteraient que leurs relations avec l’administration pénitentiaire suisse s’améliorent…

Questions consulaires

Réunion sur les questions consulaires autour d’Olivier Mauvisseau, consul général et son équipe d’encadrement, en présence de Joachim Son-Forget, député des Français de l’étranger, Jean-François Liess, délégué consulaire, Linda Chevalier, présidente UFE Genève et Bernard Revol, président de l’Association de l’école primaire française de Genève.

Lors du déjeuner qui a suivi organisé par Jean-François Liess, Nicolas Ziegler, conseiller consulaire nous a rejoints.

La question des certificats de vie est d’actualité puisqu’une circulaire du ministère interdit désormais aux postes consulaires de signer ces documents. La Suisse compte 800 pensionnés qui reçoivent un total de 4 millions d’euros par an. Jusqu’à présent, le consulat signait 400 certificats d’existence chaque année.

Une pratique hétérogène qui dépend des cantons, voire des communes, justifie que le service social réclame quelques mois de recul pour déterminer si cette mesure de retrait est pertinente.

Et puis, les Suisses ne valident pas systématiquement les certificats d’existence français. Ils préfèrent émettre les leurs, ce qui pose des difficultés en retour avec certaines caisses de retraite en France. De plus, ce service souvent est facturé. + d’images

UFE Genève

Linda Chevalier, déléguée consulaire et présidente UFE Genève, a fait une entrée méritée et remarquée au conseil d’administration de l’UFE Monde, lors de la dernière assemblée générale, en mars dernier.

J’ai pris avantage de ce déplacement pour saluer son action déterminée et efficace au service de nos compatriotes établis en Suisse.

Devoir de mémoire

Volontaires suisses

A proximité du consulat général de France, en 1923, la France  a érigé un monument pour rendre hommage aux 2000 volontaires suisses qui ont fait le sacrifice de leur vie pour la France durant la 1ère guerre mondiale.

Celui-ci marque notre reconnaissance envers les 12.000 combattants suisses, engagés volontairement dans la Légion étrangère, afin de nous porter assistance lors du premier conflit mondial.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres & Maidstone/Kent (12-13 juillet 2019)

Appelé à d’autres responsabilités, Jean-Pierre Jouyet, ambassadeur de France au Royaume-Uni, va quitter Londres.

La personnalité de notre ambassadeur, sa disponibilité et ses qualités humaines laisseront longtemps leur empreinte chez tous ceux qui l’auront côtoyé.

Je lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière.

Communauté française

Fête nationale

L’après-midi du 12 juillet, Jean-Pierre Jouyet, ambassadeur de France à Londres, avait organisé, sous un soleil radieux, une réception pour célébrer notre fête nationale à la Résidence de France.

L’assistance été touché lorsqu’il a annoncé, ému, qu’il allait quitter Londres pour devenir ambassadeur de France à Paris auprès de l’OCDE.

Son discours fût un vibrant plaidoyer en faveur de l’amitié franco-britannique, dont il a souligné la force et la profondeur.

En écho, le ministre pour l’Europe et les Amériques, Sir Alan Duncan, a déclaré : “notre amitié avec la France est indéfectible, quoi qu’il arrive !”

Très heureux d’avoir célébré ce 14ème « 14-juillet » d’affilée à Londres en ma qualité d’élu, en présence de nombreux représentants de notre communauté française. Ces échanges privilégiés constituent une source d’énergie qui me régénère et me motive. + d’images

Enseignement

Fête à la PEK !

Heureux d’avoir assisté à la fête de fin d’année de la Petite École Kentoise (PEK) de Maidstone, où j’ai pu féliciter toute l’équipe pour son engagement en faveur de l’enseignement du français auprès des enfants.

Dans son discours, Katia Bresso, directrice de l’école, nous a présenté son équipe de bénévoles qui fait un travail remarquable à ses côtés. Elle a particulièrement salué Claire, enseignante de la PEK, qui part enseigner au lycée français international de Singapour. Je lui adresse aussi tous mes vœux de réussite.

Pour sa part, Cinzia Beretta, directrice et trésorière de la PEK, a invité les parents à se mobiliser pour participer à la vie de l’association, tandis que François Reynier, directeur marketing, a annoncé le lancement de leur nouveau site internet : www.pekmaidstone.org.uk.

Quels progrès depuis 2008 lorsque Katia Bresso a fondé cette Petite École. Je suis fier de l’accompagner depuis cette époque. Le travail de Katia a inspiré d’autres mamans qui ont fait de même à Dartford ou Canterbury. Katia contribue également à l’animation du Parapluie FLAM, organisme qui fédère toutes les associations FLAM du Royaume-Uni.

Bravo à toute l’équipe pour son succès. + d’images

En circonscription en Espagne – Madrid (11 juillet 2019)

14ème déplacement en Espagne depuis le début de mon mandat !

Merci à Jean-Michel Casa, ambassadeur de France en Espagne, pour son invitation à participer, le 11 juillet, à la réception organisée à la Résidence de France de Madrid, à l’occasion de notre fête nationale.

J’ai assisté au discours de notre ambassadeur prônant “une Europe de progrès”, en compagnie de Samantha Cazebonne, députée de la 5ème circonscription (Péninsule ibérique et Monaco) et des conseillers consulaires Joëlle See,  Jean-François Berthe et Francis Huss.

On ne pouvait être qu’impressionné par l’ampleur de l’assistance venue participer à cette célébration nationale, où les plus jeunes de nos compatriotes étaient particulièrement à l’honneur qu’ils soient lycéens, étudiants Erasmus ou volontaires internationaux.

Heureux d’avoir retrouvé de nombreuses personnalités, dont les dirigeants de la CCI France-Espagne et ceux de l’Alliance française de Malaga ou encore Stéphane Vojetta et Hugo Lopez, fidèles soutiens de Samantha Cazebonne.

Cette année, parmi les temps forts du défilé sur les Champs Élysées, nous avons vu manœuvrer 86 militaires espagnols du 3e régiment d’infanterie qui s’est illustré lors de sa participation à la Mission de formation de l’Union européenne au Mali, en 2019. + d’images

HEBDOLETTRE n°123 – ÉDITO : Programme Flam. // SENAT : WorldSkills 2023 (Élysée) – La coopération franco-britannique de Défense – Les sénateurs au salon du Bourget – Débat post-Conseil européen – Albanie : président Moisiu – Rép. de Serbie : Ana Brnabić, PM – Question écrite : projet franco-islandais Lexia. // TRIBUNES : Certificats de vie – Féminicides – abandons d’animaux // CYBERSECURITE : 5G – Forum parlementaire – FIC // COMMERCE EXTERIEUR : Océan Indien – Asean – Réseau CCI FI (au Sénat, AG, Trophées). // En circonscription : ISLANDE – Reykjavik (13-14 juin 2019) / CAMBODGE – Phnom Penh (6-7 juin 2019) / THAILANDE – Bangkok (4-5 juin 2019) / ROYAUME-UNI – Londres & Canterbury (28-29 juin 2019) / Kent (17 juin 2019). // MEDIAS (RMC – Public Sénat – Entreprendre à l’international)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°123 – 11 juillet 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°123

“La langue de la République est le français” (art. 2 de la Constitution)

Dans certains pays, plus de la moitié des Français nés à l’étranger ne maîtrise pas notre langue ; cette proportion atteint parfois les deux tiers en Amérique latine, voire 80% comme estimé en Israël.

Nos grandes déclarations sur l’importance de la francophonie masquent notre difficulté à enseigner le français à nos enfants établis hors de France.

Il n’est pas rare de voir arriver des étrangers dans des consulats ayant réussi un test de langue française pour obtenir notre nationalité, tandis que leurs conjoints, eux français, ne maîtrisent pas un traitre mot de la langue de Molière.

Le réseau AEFE scolarise moins de 25% des enfants français résidant à l’étranger.

Quant aux autres, ils disposent d’une solution d’apprentissage de notre langue à travers le programme FLAM, Français langue maternelle, initié en 2001 par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Concrètement, des associations, généralement créées à l’initiative de parents, permettent aux enfants de se familiariser avec la langue française sur un mode ludique et dans un contexte extrascolaire.

Le développement de ce réseau est l’objectif 3 du plan École au Royaume-Uni. En 10 ans, nous sommes passés dans ce pays de 12 associations FLAM à 52. Celles-ci accueillent près de 4000 enfants chaque semaine.

En assistant récemment au 10ème anniversaire de la petite école de Canterbury, j’ai admiré l’engagement et la ténacité de parents qui se sont donné la mission d’enseigner notre langue au plus grand nombre.

Tandis que l’AEFE reçoit près de 500 millions d’argent public, elle rétrocède juste quelque 200.000€ pour l’apprentissage du français au travers du programme FLAM. Pourtant, le public potentiel est composé de 75% de nos jeunes compatriotes établis à l’étranger.

Administrateur de l’AEFE de 2009 à 2012, j’avais dénoncé la volonté de l’AEFE de réduire ce budget de subvention dès que l’Agence en a eu la charge en 2009. Il était alors de 600.000 euros. J’avais à l’époque toutes les peines du monde à obtenir la transparence sur les attributions de subvention (lire “Programme Flam : le changement c’est on ne sait plus qui est subventionné !” – avril 2013).

Dans son rapport sur l’enseignement français à l’étranger, la députée Samantha Cazebonne a souligné la valeur ajoutée de ce réseau et formulé plusieurs recommandations pour le développer.

Le 27 juin dernier, la députée a justement demandé au conseil d’administration de l’Agence quel serait le budget alloué par l’AEFE aux associations FLAM en 2019. “Certainement supérieur à celui de 2018 (210.000 euros)”, lui a-t-on répondu.
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Après 10 ans de gestion par l’AEFE, le réseau est composé de seulement 163 associations localisées dans 40 pays, dont le tiers est lié au plan École du Royaume-Uni.

Il est grand temps de changer de gestionnaire pour soutenir la dynamique des associations FLAM et leur rendre les 2/3 d’un budget qui participe aujourd’hui au fonctionnement de l’AEFE.

Pour y parvenir, j’ai proposé en décembre dernier lors du débat budgétaire que la gestion du programme FLAM soit transférée de l’AEFE vers l’Institut français.

L’Institut français travaille en étroite relation avec le réseau culturel français à l’étranger constitué de 98 instituts français et de 850 Alliances Françaises, dont la vocation est d’assurer la promotion de la langue française.

En nous appuyant sur le maillage de ces réseaux, nous pourrons plus facilement développer des solutions économiques locales de soutien aux associations FLAM et nous fixer l’objectif commun qu’un jour tous les enfants français parlent … français ! Découvrir l’HebdoLettre n°123


 

Débat CyberCercle : “sécurité numérique, sécurité économique”

Le 11 juillet, à l’invitation de Bénédicte Pilliet, j’ai eu le plaisir d’intervenir dans le cadre du 80ème petit-déjeuner débat du Cybercercle sur le thème «Sécurité numérique – sécurité économique», aux côtés d’Alain Juillet, spécialiste des questions de cybersécurité et d’intelligence économique.

J’ai exprimé mes vives inquiétudes face au déploiement des équipements 5G fournis par Huawei à Monaco, aux portes du territoire français.

L’Union européenne doit prendre ses responsabilités et défendre sa souveraineté numérique, une démarche qui se heurte à une certaine dispersion de ses membres sur ce sujet pourtant crucial.

De plus, force est de constater que les États européens n’ont pas tous les mêmes capacités technologiques en matière de cybersécurité.

En écho aux recommandations formulées dans un rapport intitulé « Cyberattaque contre Ariane : une expérience qui doit nous servir » du 6 fév. 2019 (Lire), que j’ai coécrit avec mon collègue Rachel Mazuir, j’ai notamment appelé de mes vœux la publication d’un document périodique répertoriant et classant les actes de cybermalveillance les plus fréquemment commis vis à vis nos compatriotes et nos organisations.

Lire aussi :
Mes 3 cyber-priorités pour 2019 – PDJ CyberCercle (janvier 2019)
Soirée débat : cybersécurité, tous concernés – semaine AFE (octobre 2018)
Invité du CyberCercle au sujet de la revue stratégique de cyberdéfense (mars 2018)

Ma désignation au poste de secrétaire de la commission des Affaires étrangères

Heureux et fier d’avoir été, ce 10 juillet, désigné secrétaire de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Merci à mes collègues pour leur confiance.

A la faveur du renouvellement sénatorial de 2017, j’avais quitté la commission des Affaires sociales pour rejoindre la commission présidée par Christian Cambon.

En rapport avec mes thèmes de prédilection, j’avais été désigné, dès le 11 octobre, rapporteur du programme 129 pour le projet de loi de finances «Coordination du travail gouvernemental» (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement).

Réception à Matignon

Le 9 juillet, j’ai été invité à l’hôtel Matignon avec mes collègues du groupe Union Centriste, à participer à une réception organisée par le Premier ministre, réunissant des membres du gouvernement et les groupes de la majorité présidentielle des deux chambres.

Il m’apparait qu’Edouard Philippe fonctionne en mode d’amélioration continue.

Il demeure concentré sur l’action réformatrice de son gouvernement dans la perspective tracée par le Président, tout en veillant à élargir la base de ses soutiens parlementaires.

Après ses deux premières années d’exercice, on le sent plus volontiers attentif aux opinions diverses dans le but préparer des textes d’une manière plus consensuelle.

Très heureux de cette soirée qui m’a offert l’opportunité de dialoguer avec plusieurs ministres et de mieux connaître les parlementaires des groupes de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. + d’images

La FAPEE s’interroge sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger

Dans le cadre de l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des associations de Parents d’élèves à l’étranger) présidée par François Normant, nous avons pu assister à un débat intitulé : Enseignement français à l’étranger (EFE) : où en sommes-nous ?

Les protagonistes étaient Samantha Cazebonne, députée ; Olivier Brochet, directeur de l’AEFE ; Jean-Christophe Deberre, directeur de la Mission laïque française ; Dominique Depriester, représentant du ministère.

On retiendra l’intervention percutante de Samantha Cazebonne qui a présenté les défis auxquels l’EFE est confronté, en commentant son rapport remis au Premier ministre (Lire le rapport).

J’ai pu observer que certains élus socialistes continuaient à idéaliser le service public d’enseignement, synonyme d’un niveau de qualité qui ne pourrait rivaliser avec l’enseignement privé (lire aussi mon éditorial : “Le gang des postures” (09 avril 2019 – HL n°105)

Le clou du spectacle, si on peut dire, aura été l’attaque d’un conseiller consulaire contre la privatisation de l’EGD de Saint-Pétersbourg qui, selon lui, ne mériterait même plus d’être homologué ! Absolument injuste lorsqu’on connaît l’énergie et les compétences déployées par le repreneur qui, par exemple, veille à s’entourer de titulaires de l’Éducation nationale.

La meilleure réponse à ces outrances m’a paru celle de Jean-Christophe Deberre, qui a décrit l’EFE comme un gigantesque « PPP » (partenariat public-privé).

J’espère qu’un jour nous pourrons dépasser certains échanges dignes de Don Camillo et Peppone.

Samantha Cazebonne, députée des Français établis hors de France

Pendant ce temps, l’enseignement anglo-saxon se développe à toute vitesse, diluant chaque jour davantage l’enseignement français (lire aussi mon éditorial : “EGD Business : stop ou encore ?” – 11 juillet 2018 – HL n°105)

Voilà pourquoi, de mon point de vue, il faut s’engager sans délai dans l’atteinte de l’objectif fixé par Emmanuel Macron, à savoir doubler le nombre de places dans l’EFE avant 2030 (lire aussi mon éditorial : “Pour un avenir radieux de l’enseignement français à l’étranger” – 10 avril 2018 – HL n°101)

Félicitations aux animateurs de la FAPEE qui ont offert, les 5-6 juillet, un riche programme de rencontres, durant trois demi-journées au Sénat. + d’images

Féminicides : cosignature de la tribune de la sénatrice Annick Billon

Depuis le début de l’année, 75 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. “C’est la grande cause du quinquennat. Sans moyens, nous n’y arriverons pas”, dit ma collègue Annick Billon, présidente de la délégation aux Droits des femmes au Sénat, qui a initié une tribune que j’ai cosignée avec 151 sénateurs de tous bords.

Nous appellons l’Etat à investir plus de ressources financières et humaines pour “enrayer le fléau” des violences conjugales en offrant un secours pratique et immédiat aux femmes en danger, avant qu’il soit trop tard.

Lire la tribune (dans Libération – 05/07/2019)

L’appel de 240 parlementaires contre les abandons d’animaux

Un être sensible ne se jette pas ! Et pourtant, un chien ou chat est abandonné toutes les 5 minutes en France. Accablant. Triste record d’Europe devant lequel il ne faut pas se résigner. J’ai cosigné cet appel avec de nombreux parlementaires.

La Fondation 30 Millions d’Amis rapporte que chaque année 60.000 chiens et chats sont abandonnés sur la route des vacances et qu’il s’agit d’un crime puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.

Lire la tribune (dans le JDD – 29/06/2019)

3ème déjeuner-débat des présidents de CCI FI au Sénat

Je remercie les 42 responsables de CCI françaises à l’international (*) qui ont répondu à mon invitation à débattre, autour de leur président sortant Arnaud Vaissié, le 24 juin dernier au Sénat.

Une 3ème édition avec des présidents de chambre venus des cinq continents, la veille de leur AG et de la soirée des Trophées CCI FI.

Comme les deux années précédentes, chacun a pu s’exprimer sur les enjeux auxquels est confronté le réseau CCI FI et, à travers lui, ses acteurs qui sont les interlocuteurs privilégiés des entrepreneurs français à l’étranger

Au moment où le nouveau dispositif Team France Export se met en ordre de marche, il était nécessaire rappeler que CCI FI n’était pas un acteur public, à l’instar de Business France, CCI en France et la BPI, mais un acteur privé et indépendant. Juridiquement, aucun lien, mais en pratique, les responsables du réseau CCI FI sont requis pour tous les travaux et écoutés attentivement, pourrait-on résumer de l’expérience personnelle d’Arnaud Vaissié.

Cet esprit d’indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics est important à cultiver de l’avis d’Arnaud : “si nous sommes devenus incontournables pour le Quai d’Orsay, nous demeurons indépendants des ambassades, sauf de façon opportune mais pas structurellement”, a-t-il répondu à un responsable de chambre qui l’interrogeait sur le bien-fondé d’être hébergé au sein d’une ambassade.

Sur ce thème de l’indépendance, l’essor du réseau French Tech a suscité des commentaires tranchés et contradictoires. Si personne ne conteste la valeur du label, marqué générationnellement par un esprit start-up, certains se demandent à quoi sert French Tech, d’autres louent son impact contre le french bashing, quand je m’inquiète qu’il ne constitue un “troisième réseau” français à l’international.

Bravo et merci Arnaud

Ce serait évidemment regrettable à l’heure du rapprochement bien amorcé et de la recherche de synergies entre les organisations vouées à faire réussir la marque France à l’étranger. J’ai ainsi émis l’idée de faire travailler en pool les chambres de commerce bilatérales d’une même région. Lorsque le constructeur grenoblois Poma va inaugurer son téléphérique urbain à Guayaquil (Équateur) en mars 2020, pourquoi ne pas faire créer un mini-salon, vitrine du savoir-faire français, en faisant appel, pour le moins, à nos compatriotes implantés en Colombie et au Pérou, ai-je suggéré ?

Dans les tablettes de l’organisation CCI FI figure, en effet, un projet de plateforme mondiale des membres et donc de mise en relation des communautés d’affaires françaises à l’étranger, localement et sur un plan global.

En cette matière aussi, “il faut trouver la bonne équation”, a dit Arnaud à l’heure de passer le flambeau de la présidence des CCI FI, après six années de mandat. Il confie aussi à la nouvelle équipe, conduite par Renaud Bentageat, le soin de “saisir des fonds européens” qui pourraient légitimement aider à financer le réseau.

Cet événement fut l’occasion de rendre hommage au travail accompli par Arnaud. Entrepreneur à succès (International Sos), je l’ai vu consacrer beaucoup de temps et d’énergie au service du commerce extérieur français en qualité de président des CCE au Royaume-Uni, puis de président de la chambre de commerce française en Grande-Bretagne et, enfin, dans son rôle de président du réseau CCI FI.

Après le déjeuner-débat, visite du Sénat… puis réunion en salle Monory.

En prenant un peu de hauteur, chacun sait que la vitalité déployée par nos chambres de commerce en France ou à l’international ne peut compenser certains handicaps structurels de notre pays. Par exemple, notre fragilité à l’export est intimement liée à la hauteur de nos dépenses publiques. “Notre taux de marge est de 9 points inférieur à celui de nos voisins allemands ou espagnols”, a rappelé Arnaud.

Assurément, nos autorités ont impulsé un nouvel élan qui a pris corps avec la Team France Export. Je considère sincèrement que tout va dans le bon sens. Toutefois, est-ce que cela sera suffisant pour redresser notre balance commerciale ?

(*) Liste des pays représentés : Algérie, Allemagne, Belgique, Bulgarie, Cambodge, Canada, Chili, Corée du Sud, Croatie, Cuba, EAU, Équateur, États-Unis, Finlande, France, Ghana, Grèce, Inde, Indonésie, Israël, Italie, Kazakhstan, Kenya, Luxembourg, Maroc, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Portugal, RD Congo, République Tchèque, Royaume-Uni, Roumanie, Slovaquie, Suisse, Thaïlande.

Lire aussi :
– 2èmeédition – 25 juin 2018 : Export : les solutions des présidents de CCI françaises à l’international pour booster nos PME
– 1èreédition – 27 juin 2017 : CCI France International, l’art de changer tout en restant soi-même

Asean : la stratégie économique française

Il y a près d’un an, le groupe d’amitié France-Asean présidé par ma collègue Jacky Deromedi, organisait un colloque au Sénat intitulé “L’Asean : un grand marché tourné vers l’innovation”. L’objectif était de lancer un appel à investir et à s’installer en Asie du Sud-Est, une zone en plein essor.

Avec la DG du Trésor : Christophe Bories, sous-directeur Relations économiques bilatérales ; OC ; Nicolas Séjour, conseiller parlementaire ; Arnaud Tripet, adjoint au chef de bureau Asie et Océanie.

Effectivement : essor démographique (650 millions d’habitants et une classe moyenne significative) et essor économique (+5% de croissance depuis 2000).

Lors du colloque, j’avais partagé mon expérience de chef d’entreprise d’une PME en électronique. Dès le début des années 1990, j’avais ouvert un bureau à Pékin, pour réaliser après quelque temps, qu’en Chine, une PME française qui s’installe ne compte pas. Tandis qu’en Asie du Sud-Est, j’avais trouvé des partenaires potentiels qui s’intéressent sincèrement à vous, et plus encore si vous êtes innovant (compte-rendu).

Proposer notre expertise dans la zone Asean (*) et y promouvoir nos innovations, pourrait résumer d’une phrase le plaidoyer de Christophe Bories et Arnaud Tripet de la direction générale du Trésor. J’ai eu le plaisir de les rencontrer au Sénat, le 28 mai, grâce à Nicolas Séjour, en charge des liens avec les parlementaires.

On imagine plus volontiers la direction du Trésor en train d’élaborer des prévisions de croissance ou gérer la trésorerie de l’État plutôt que d’accompagner l’internationalisation des entreprises françaises. C’est pourtant le cas, en liaison avec les divers opérateurs de l’État, dont elle assure la coordination (Business France, Bpifrance, Agence française de Développement).

Dans le cadre de cette mission de soutien, le Trésor peut témoigner de l’intérêt marqué des PME françaises pour la région Asean : plus de 7500 entreprises françaises disposent en 2019 d’un contrat d’assurance-prospection sur au moins un des dix pays de l’Asean. Une zone néanmoins hétérogène qui n’est pas (encore) un marché unique.

Le meilleur point d’entrée ? Singapour demeure incontournable comme hub régional. Cela dit, Christophe Bories et Arnaud Tripet n’ont aucun parti-pris puisqu’ils prônent une “approche par rebond”, autrement dit s’installer quelque part, puis rayonner.

Si dans le contexte asiatique on pense spontanément à l’agroalimentaire, à la santé ou au luxe, les besoins en infrastructures sont immenses, assure M. Bories. Les investissements sont estimés à plus de 200 milliards de dollars par an jusqu’à 2030 (données BAsD). Nous avons notre carte à jouer : services urbains, énergie renouvelable, gestion des aéroports… Il faut aussi venir avec des offres de financement (AFD, Trésor…), comme le font le Japon, la Chine ou la Corée qui écument économiquement la région depuis longtemps…

Afin de m’aider à préparer mon déplacement au Forum Asean 2019 des CCEF à Phnom Penh, quelques jours après notre réunion, ils ont partagé avec moi la stratégie économique de la France en Asean pour y consolider notre présence. (compte-rendu du forum).

(*) Asean / pays signataires : Birmanie ; Brunei ; Cambodge ; Indonésie ; Laos ; Malaisie ; Philippines ; Singapour ; Viêt Nam ; Thaïlande

Certificats de vie : démarche conjointe des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France

Les 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France ont écrit aux ministres Jean-Yves Le Drian et Agnès Buzyn, ainsi qu’aux directeurs de la CNAV et du GIP Union Retraite à propos des certificats de vie (lire la lettre.

Nous alertons ces responsables sur les difficultés de nos compatriotes retraités résidant dans certains pays à produire et transmettre leurs certificats de vie et sur les retards pris concernant la dématérialisation et la mutualisation de ces documents.

Nous demandons donc “un engagement de mise en œuvre effective de la dématérialisation à l’automne 2019. Encore une fois, il s’agit d’une question d’humanité et non pas seulement de technicité”.

Il est invraisemblable que certains de nos ainés puissent vivre en permanence dans l’angoisse qu’on leur coupe leur pension, parce qu’ils sont en perte d’autonomie ou bien géographiquement isolés.

Cette lettre commune a été initiée par ma collègue ma collègue Jacky Deromedi. Tous, nous ne cessons de tirer la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années.

J’avais ainsi réuni aux Sénat les organismes concernés, en décembre 2017, ainsi que mes collègues sénateurs (lire : “Certificat de vie : bientôt le bout du tunnel ?”). L’espoir pointait.

Contre toute attente, il y a quelques semaines, la direction de la sécurité sociale a émis une circulaire consternante qui dégrade encore la situation. Elle demande aux consulats de nombreux pays de cesser de signer les certificats de vie et d’orienter les usagers exclusivement vers les autorités locales.

A ce sujet, lire mon éditorial “Certificat d’existence : le désengagement permanent” (24 juin 2019 – HL122)