A l’initiative de mon collègue Jean-Marie Vanlerenberghe, président du groupe d’amitié France – Nouvelle-Zélande, nous avons auditionné Jane Coombs, ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France.

Cette rencontre a permis notamment d’entendre Mme l’ambassadrice sur la situation politique en Nouvelle-Zélande à l’issue des dernières élections législatives fin 2020 qui a considérablement renforcé la majorité travailliste de la Première ministre Jacinda Arden.

Jane Coombs a également fait un point sur la gestion de la crise sanitaire, estimant que l’isolement de la Nouvelle-Zélande ne peut pas durer mais que, dans le même temps, la réouverture ne doit pas se faire trop rapidement. La Première ministre privilégie la sécurité sanitaire en créant des mesures de confinement strictes pour ceux qui sont autorisés à entrer en Nouvelle-Zélande. Depuis un an, les gens vivent en Nouvelle-Zélande sans masque.

J’ai eu l’opportunité de revenir sur des témoignages de compatriotes installés en Nouvelle-Zélande, recueillis lors d’une visioconférence organisée en mai dernier par Nadine Plet, conseillère des FDE pour la Nouvelle-Zélande.

J’ai partagé avec l’ambassadrice leur demande d’assouplissement des conditions des visas temporaires qui les empêchent de revenir dans le pays s’ils partent à l’étranger pour visiter leur famille en France.

J’ai remis à l’ambassadrice une copie d’un message qui m’est parvenu d’Auckland faisant part de la détresse d’un Français qui n’a pu revoir les siens depuis plus de deux ans. Jane Coombs m’a promis qu’elle remonterait ces attentes vers le ministère des Affaires étrangères.

Autre point soulevé par les Français de Nouvelle-Zélande que j’ai relayé : l’absence de convention de Sécurité sociale entre nos deux pays et la perte de pouvoir d’achat que cela induit pour nos retraités établis en Nouvelle-Zélande.

Jean-Marie Vanlerenberghe, ancien rapporteur de la commission des Affaires sociales, est un spécialiste de ces questions. Il a accepté que le groupe d’amitié cherche à faire progresser ce dossier auprès de nos homologues néo-zélandais.

Jane Coombs a demandé qu’une note lui soit communiquée par notre ambassade à Wellington, afin de travailler de concert avec nos autorités sur le sujet.