Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Australie – Ouverture du consulat général de France à Melbourne

Excellente nouvelle pour les Français de Melbourne !

Le consulat général de France ouvrira ses portes dans la capitale de l’État de Victoria en septembre prochain, par arrêté du 17 avril 2024.

La progression du nombre de Français établis à Melbourne, deuxième agglomération urbaine la plus peuplée après Sydney, a rendu nécessaire le rétablissement d’un consulat, créé en 1868, qui aura également compétence auprès de la population française en Tasmanie et en Australie méridionale.

Je m’associe à la joie et à la fierté exprimées par Serge Thomann, conseiller des Français de l’étranger en Australie qui, depuis son élection en 2021, a multiplié les rencontres et les démarches pour obtenir ce résultat. En soutien à l’action de Serge, la mise en place de ce consulat constituait mon principal objectif pour l’Australie (*).

Nous sommes reconnaissants à Pauline Carmona, directrice de la DFAE (Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire) d’avoir concrétisé ce projet. En effet, pour avoir travaillé, dans des fonctions antérieures, à la définition de la stratégie de la France en Indopacifique, la directrice juge que « le renforcement de notre présence est absolument indispensable. »

Pierre-André Imbert, ambassadeur et Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire

« Cette très bonne nouvelle marque un moment important dans les relations diplomatiques entre la France et l’Australie et témoigne de notre intérêt à développer la coopération avec l’Australie », apprécie, pour sa part, Pierre-André Imbert, notre ambassadeur à Canberra qui fut l’artisan décisif de ce succès, prenant le relais de son prédécesseur Jean-Pierre Thébault, tout autant acquis à l’idée d’un consulat à Melbourne.

Cette annonce est l’opportunité de rendre un vibrant hommage au travail de Myriam Boisbouvier-Wylie en qualité de consule honoraire depuis treize années, fédérant la communauté française par son implication et sa bienveillance.

Lire aussi le communiqué de l’ambassade de France en Australie : Ouverture du Consulat Général de France à Melbourne du 24/04/2024.

(*) Interventions pour le rétablissement du consulat général à Melbourne :

Audition de Laurence Haguenauer, directrice des Français de l’étranger
Au Sénat, le 17/11/2022, devant le groupe d’étude “Statut, rôle et place des Français établis hors de France”

Audition d’Anne-Marie Descôtes, SG du MEAE
Au Sénat, le 26/10/2022, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense

Audition de Jean-Pierre Thébault, ambassadeur de France
Au Sénat, le 21/06/2021, devant le groupe d’amitié France-Australie

Réouverture du consulat de France à Melbourne
Question écrite déposée le 24/06/2021 par le président du groupe d’amitié France-Australie

En circonscription au Kenya (2/2) – Nairobi (11 & 15 avril 2024)

Très heureux d’avoir retrouvé notre ambassadeur Arnaud Suquet à la faveur de mon troisième déplacement au Kenya en l’espace de quatre ans, une nouvelle fois accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce retour m’a permis de prendre la mesure des progrès accomplis, ces dernières années, au travers de la Chambre de commerce franco-kenyane, ou encore du lycée Diderot, révélateurs de l’exceptionnelle dynamique française au Kenya.

Un constat conforté par la visite de Mitahato, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya. (à l’image).

Je remercie Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique, de m’avoir accompagné à chacune des séquences de ce déplacement.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Amason Jeffah Kingi, président du Sénat kenyan, nous a fait l’honneur d’accepter l’invitation d’Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, pour participer à un diner à la Résidence de France, organisé à la faveur de mon passage au Kenya.

La sénatrice Karen Nyamu et le sénateur Kiambu Karungo Thang’wa assistaient également à la soirée.

J’ai relaté ma visite au village francophone de Mitahato qui faisait justement partie de la circonscription du sénateur Kiambu Karungo Thang’wa.

Lors de nos échanges, nous avons partagé les expériences de nos parlements dans la défense de la démocratie et des libertés publiques dans nos deux pays. Le président du Sénat a souligné la nécessité d’un rôle accru des parlements dans la promotion de la consolidation de la paix et de la résolution des conflits dans tous les points chauds d’Afrique et du monde. C’est l’essence même de la diplomatie parlementaire qu’il souhaite promouvoir.

Nous sommes convenus de soutenir la création d’un groupe de travail parlementaire réunissant des législateurs kenyans et français dans le but de renforcer la collaboration entre nos deux pays et de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance.

Je suis très reconnaissant envers le président du Sénat kenyan d’avoir accepté cet échange qui démontre son profond attachement à notre relation bilatérale. +d’images

Sécurité

Rencontre à l’ambassade de France avec Rashid Abdi, analyste politique sur la Corne de l’Afrique au sein de l’International Crisis Group, spécialisé dans les questions de sécurité dans la Corne, en présence de Lionel Fabre, premier conseiller, Lucile Carrez, conseillère Somalie, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

La signature du M.O.U. entre l’Éthiopie et le Somaliland, le 1er janvier dernier, pour offrir un débouché sur la mer à Berbera pour l’Éthiopie, pays enclavé, a donné lieu à de vives contestations de la part de Mogadiscio.

Si l’Éthiopie reconnait le Somaliland comme un état indépendant lorsque l’accord aura pris effet, l’expert fait le pari que cette reconnaissance sera suivie par d’autres pays africains.

Le Somaliland a créé un système démocratique solide connecté avec beaucoup d’autres pays et gagné en sympathie.

Mogadiscio pourrait évoluer vers un régime islamique centralisé qui aurait alors les faveurs de la Chine. La chaine twitter de désinformation chinoise présente en Somalie, milite en ce sens.

Coopération

Agence française de développement (AFD)

Accueilli par Bertrand Willocquet, directeur pays de l’AFD, et Olivier Game, directeur Proparco, pour une présentation des activités au Kenya, mais également au niveau régional.

Le périmètre régional couvre 11 pays : Burundi, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud-Soudan, Tanzanie.

Parmi ces pays, l’Éthiopie (11%), le Kenya (22%), l’Ouganda (18%) et la Tanzanie (26%) concentrent les trois-quarts des engagements en volume de l’AFD.

Au Kenya, l’AFD est l’un des principaux bailleurs de fonds du secteur de l’énergie, le premier bilatéral, avec plus d’un milliard d’euros engagés depuis le début des activités dans le pays.

L’AFD intervient dans le renforcement des installations de production et de distribution d’eau potable, le traitement des eaux usées et l’optimisation de la gestion des réseaux par les sociétés d’exploitation. Les trois plus grandes villes du pays : Nairobi, Mombasa et Kisumu ont été concernées par cette action.

Nous avons évoqué les entreprises dans lesquelles Proparco a investi et l’action d’Expertise France. +d’images

Pharmacy and Poisons Board (PPB)

Réunion à l’ambassade avec le Pharmacy and Poisons Board, représenté par Kariuki Gachigi, directeur adjoint Pharmacy and Poisons Board ; Felistas Chepwogen, conseillère Pharmacy and Poisons Board ; Serawit Bruck-Landais, conseillère régionale Santé à l’ambassade ; Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique ; Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique.

Nous avons évoqué la création de l’AMA, l’Agence africaine du médicament. À ce jour, 27 états africains ont ratifié le traité, parmi lesquels 5 d’entre-eux n’ont pas encore notifié l’Union Africaine.

Pour mes interlocuteurs, il y a une volonté politique pour l’AMA. Le défi est son implémentation.

Nous sommes revenus sur les besoins de l’agence nationale kenyane du médicament. La question du contrôle qualité des médicaments leur paraît critique. La France aurait un rôle à jouer sur cette question. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-kenyane (CCFK)

Dès mon arrivée, je me suis rendu à la rencontre de la communauté d’affaires, organisée par la Chambre de commerce française au Kenya, présidée par Othmane Chaoui et dirigée par Laure Paugam.

À chacun de mes passages, je mesure les progrès de la chambre, impulsés par ce binôme très engagé.

De 90 (fin 2020) puis 120 (en 2022), la CCFK compte désormais 196 membres.

Après avoir assisté à la présentation de 4 entreprises françaises à l’étranger* et French Tech, j’ai participé au cocktail de networking dans les locaux de la société Pernod-Ricard.

Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, participait à l’événement tout comme Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique. La Team France était également au complet pour accompagner les porteurs de projets.

Nouveau succès pour la CCFK qui multiplie ces événements afin de renforcer les liens entre ses membres. +d’images

(*) Marie-Christine Kameni, Co-Fondateur deCognito
Yoann Copreaux, Fondateur et PDG de Bonto
Marc de Courcel, Co-Fondateur et DG d’Optimetriks
Alexis Roman, Co-Fondateur et PDG de Lotus

Enseignement

Lycée français Denis Diderot

Le suivi du développement du lycée Denis Diderot constitue mon objectif prioritaire pour le Kenya.

J’ai retrouvé Bruno Maris (proviseur) et Claire Karadi (directrice du primaire), rencontrés lors de mon précédent passage en 2022 (compte-rendu).

J’avais souligné, alors, les efforts engagés par l’équipe de direction pour redresser une situation financière qui m’avait paru très préoccupante lors de mon premier passage, début 2020 (compte-rendu).

Si le problème fiscal a été réglé en 2023, comme anticipé, une nouvelle difficulté est apparue, consécutive à la dévaluation de la monnaie locale au premier semestre 2023. Le chiffre d’affaires de Diderot a progressé en shilling mais baissé en euros. Un prêt relais a été accordé par l’AEFE qui devrait être remboursé en 2024.

570 en 2020, 600 en 2022, le nombre d’élèves atteint 692 en 2024. Ce redressement des effectifs est très encourageant et me ravit. Il récompense les efforts collectifs et le sérieux de l’équipe de direction. Il permet de regarder l’horizon avec plus de sérénité.

Un déménagement n’est plus envisagé. Le proviseur plaide plutôt pour un établissement qui optimiserait sa surface disponible.

Armando Sivella, trésorier du comité de gestion a détaillé ses attentes par rapport à l’AEFE : transparence dans le calcul des montants devant être acquittés par le lycée à l’AEFE, valorisation des actifs du lycée Diderot.

Des attentes compréhensibles pour des administrateurs soucieux d’accompagner efficacement le redressement financier du lycée. Le conseil de gestion a d’ailleurs proposé aux parents d’élèves de fixer désormais les frais de scolarité en euros ou dollars, pour sécuriser le budget du lycée. +d’images

Culture & Francophonie

Mitahato FrenchVillage

Déplacement à Mitahato, suggéré par Aude Demoustier, CFDE au Kenya, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya.

J’étais accompagné par Aude, Bernard Clouteau, attaché de coopération pour le français, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

Mitahato signifie “petite banane” en swahili.

Après ses études, Chris a été contraint d’apprendre le français, suite à un quiproquo au sein d’une ONG américaine qui l’avait envoyé pour accomplir une mission à Brazzaville, en pensant qu’il était francophone.

Chris a réalisé que l’acquisition de notre langue lui a permis de progresser à l’ONU. Il a eu l’idée de transformer sa maison natale en bibliothèque francophone. Lors du Covid, les enfants se sont mis à aller à la bibliothèque. Puis des formations ont suivi. Les enfants du village se sont mis à apprendre le français… puis leurs mamans n’ont pas voulu être en reste et se sont mises en tête de suivre le mouvement.

Je ne m’attendais pas à l’incroyable accueil que Chris et le village réserveraient à la venue d’un sénateur français.

En poste à Brazzaville pour l’ONU, Chris Mburu démontre que le français permet des progressions de carrière supérieures. Son action permet de faire de son village un trait d’union entre 2 continents, entre 2 pays.

Villers coteret – Mitahato même combat !

Gratitude à Chris et les habitants de Mitahato pour leur formidable accueil. +d’images

Alliance française de Nairobi (AFN)

Visite de l’Alliance française de Nairobi et long échange avec Charles Courdent, directeur Alliance française, en compagnie d’Aude Demoustier et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

L’AFN accueille 3200 étudiants de français.

Depuis ma précédente visite, des améliorations ont été apportées à la salle de cinéma et à l’espace culturel.

Les activités touchent de nouveaux jeunes sur le terrain à l’image de la poésie.

L’AFN apporte également un soutien important au monde de l’édition en appuyant le lancement de 50 livres par an. +d’images

En circonscription au Kenya (1/2) – Mombasa (13-14 avril 2024)

Retour au Kenya pour un troisième déplacement en quatre ans, accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce fut l’occasion d’une première visite à Mombasa, organisée par Muhammed Ramazani, consul honoraire et président de l’Alliance française.
.
.
.

Communauté française

Consul honoraire

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, nous a fait visiter cette ville-port qui est le poumon de l’économie kényane.

Fils de diplomate kényan en poste dans des pays francophones, le consul honoraire a conservé un profond attachement pour notre pays.

La communauté française installée à Mombasa compte environ une centaine de résidents français qui sont principalement des retraités, ce qui nécessite la signature d’une vingtaine de certificats d’existence chaque année.

Le consul honoraire estime le nombre de touristes français à 2000. Leur meilleure maîtrise de l’anglais leur permet d’être plus autonomes.

Avec Aude Demoustier, CFDE, nous avons remercié Muhammed Ramazani pour la qualité de son engagement à long terme en faveur de nos compatriotes, qu’ils soient installés ou de passage. +d’images

Diplomatie économique

Bureau Veritas Kenya

À la faveur de mon déplacement au port de Mombasa, j’ai eu l’opportunité de visiter le laboratoire du Bureau Veritas, en compagnie d’Aude Demoustier, CFDE, et Muhammed Ramazani, consul honoraire.

Le Bureau Veritas au Kenya propose une gamme complète de services de test, d’inspection et de certification pour garantir des aliments propres à la consommation et de qualité, de la ferme à l’assiette.

Nous avons pu observer les processus de test avancés menés par Bureau : analyses microbiologiques ; chimiques ; nutritionnelles ; tests d’allergènes ; études sur la durée de conservation…

Le laboratoire de Mombasa emploie 16 personnes. Parmi les actions de formation continue, l’apprentissage du français leur apparaît être une priorité.

Merci à Julien Fouillart, directeur BV Kenya, d’avoir organisé la visite, à Edwin Senengo, directeur laboratoire BV Mombasa et à toute l’équipe pour leur remarquable accueil. +d’images

Francophonie & Culture

Alliance française

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, est également le président de l’Alliance française depuis plus de la moitié de sa vie.

Cet engagement au long cours se traduit par une très belle Alliance qui a emménagé, il y a sept ans, sur un site qui offre un bel espace pour des opérations culturelles.

Mwakiwiwi Mwachia, coordinateur des services de traduction, nous a fait visiter les 5 salles de classe et la médiathèque, qui accueillent plus de 500 étudiants.

Une des salles est louée au Goethe Institute.

Le site fait passer environ 500 Delf par an dont la moitié sont des Delf junior.

L’artiste Yona Mudibo lançait son exposition “Pour vos yeux seulement” , le jour de notre passage. Je l’ai félicité pour la variété de ses talents. +d’images

En circonscription au Burundi – Bujumbura (9-11 avril 2024)

Merci à Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi pour l’organisation de ce premier déplacement à Bujumbura. Un séjour qui m’aura permis de découvrir de nouvelles facettes de l’action bénéfique de l’AFD sur la population.

Très touché pendant par les nombreux témoignages de sympathie à l’égard de notre pays de la part des Burundais qui sont venus à ma rencontre.

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Santé

Première séquence de ce déplacement, une audience auprès de S.E. Docteur Lydwine Baradahana, ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le soutien à la mise en route de l’Agence africaine du médicament, sur un continent où les faux médicaments tuent plus que les maladies, est le fil conducteur de tous mes déplacements en Afrique.

La ministre s’est montrée vivement intéressée par une structure multilatérale, sur laquelle l’autorité de régulation du médicament, créée par le Burundi en 2020, pourrait s’appuyer pour garantir la qualité des produits pharmaceutiques en circulation.

Pour la ministre, la première cause est la lutte contre le paludisme. Un nouveau vaccin va permettre de commencer une vaccination en juillet prochain. Le Burundi fait face à une épidémie de rougeole. Grâce à des vaccins fournis par l’Unicef, une campagne de vaccination va débuter le 16 ou 20 avril.

Motif de fierté nationale, le Burundi affiche les meilleurs résultats en Afrique pour la lutte contre le Sida. Pour la ministre, le principal danger serait de relâcher les efforts. +d’images

Président du Sénat

Très honoré d’avoir rencontré le Très Honorable Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat burundais, en présence des deux premiers vice-présidents, tous trois venus spécialement de la capitale, un jour férié, afin de me rencontrer.

Le président m’a assuré de l’engagement du Burundi à maintenir le français dans les langues officielles du pays.

Le Burundi est attaché à préserver les relations d’amitié et de fidélité avec notre pays. “Le coup de main de la France au développement du Burundi qui nous incombe est apprécié” a lancé le président.

Il rappelle les défis pour son pays qui est le plus pauvre du monde, mais ajoute aussitôt que cela n’est que transitoire. Il fait du développement la mission première de leur gouvernement, en insistant sur la nécessité de changer les mentalités, de mettre en œuvre une bonne gouvernance et de promouvoir la cohésion sociale et la parité hommes-femmes.

Le président lance un appel à Gérard Larcher, président du Sénat, afin de créer un cadre de coopération et un échange d’expérience, car le Sénat burundais est une institution jeune rétablie en 2003.

L’entretien a été suivi d’une interview télévisée qui m’a permis de saluer la bienveillance du Burundi à l’égard de la France. +d’images

Médias – Interview

Inama Nkenguzamateka, chaîne d’information sur les activités du Sénat du Burundi, a recueilli mes impressions suite à mon entretien avec Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat, qui a souhaité la mise en place d’un mémorandum d’entente entre le Sénat burundais et le Sénat français. Il a aussi plaidé pour une coopération fondée sur le principe gagnant-gagnant effectif entre nos deux pays.


Coopération

AFD – ANSS – lutte contre le Sida

Visite du projet de lutte contre le VIH/SIDA – Association nationale de soutien aux séropositifs (ANSS-Santé Plus) créé en 1993 et soutenu par l’AFD, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Impressionné par le professionnalisme de l’équipe qui a mis en place des procédures strictes de fonctionnement visibles en tous points du centre.

Toutes les futures mamans séropositives sont prises en charge avant la naissance. Un protocole aide les mamans à suivre des mesures de prévention qui permettent d’afficher 100% de réussite pour les enfants âgés de 10 ans.

L’approvisionnement en médicaments constitue le plus grand défi du centre.
Un partenariat avec Paris Sidaction permet d’obtenir des médicaments pour les enfants.

125 ETP, 6 infirmiers mis à disposition par le ministère de la santé, 31 médiateurs de santé, 2274 bénévoles, l’ANSS est une des explications qui justifie que le Burundi affiche les meilleurs résultats du continent en matière de lutte contre le sida. +d’images

AFD – Play – Éducation par le sport

Visite du projet d’éducation par le sport – composante du projet Twige Neza – ONG Play International – financé par l’AFD et le Partenariat Mondial pour l’Éducation, en présence de Jean-Pierre Pauly, premier conseiller, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Aux côtés du ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique (MENRS), Play International favorise la transmission de messages de sensibilisation au mieux vivre-ensemble, tels que la lutte contre les discriminations et l’égalité de genre.

Je me suis rendu à l’école technique secondaire de Kamenge pour assister à une séquence de sensibilisation et j’ai échangé avec le groupe de jeunes sur la violence basée sur le genre. De manière très inattendue, les personnes vivant à proximité de notre événement se sont approchées et m’ont fait un accueil chaleureux dont je me souviendrai longtemps. +d’images

Diplomatie économique

Vinci

VENI VIDI VINCI

Visite du projet concrétisé la veille à Bujumbura par Vinci pour améliorer la distribution d’électricité au Burundi.

La mise en charge de deux transformateurs va permettre de limiter les coupures d’électricité et les chutes de tension.

Sofiane Khiari, responsable d’affaires Omexom (Vinci) anticipe que ce sera un progrès vite visible pour la population.

Les représentants de la Regideso (prononcer Régie des eaux), service public en charge de la fourniture d’électricité, paraissaient très satisfait de leur service. +d’images

Communauté française

Ambassade

Déjeuner offert à la résidence par Jérémie Blin, ambassadeur de France avec les chefs de service de l’ambassade pour faire un tour d’horizon sur la relation bilatérale.

La coopération militaire contribue à préparer les forces burundaises aux opérations de paix multilatérales.

Nous avons échangé sur les tensions entre le Burundi et le Rwanda, mais également sur les conséquences de l’engagement de forces du Burundi dans l’Est de la RDC.

L’AFD apporte un soutien à des opérations qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des Burundais et m’a sensibilisé sur la nécessité de conserver une enveloppe de dons pour conforter sa présence.

Section consulaire

Visite de la section consulaire avec Christine Léon, consule, située au sein de l’ambassade et Jérémie Blin, ambassadeur de France.

Le nombre de Français inscrits au registre est inférieur à 400.

Les demandes de visas Schengen sont reparties avec le consulat belge qui s’occupe des visas court terme, tandis que la France s’occupe des visas long terme. +d’images

Réception

Afin de me permettre de prendre en compte les observations et attentes de la communauté française établie au Burundi, Jérémie Blin, ambassadeur de France, a organisé une réception à la résidence dès mon arrivée.

J’étais accompagné d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, venue de Nairobi pour la circonstance.

Peu de compatriotes sont installés au Burundi dans la durée. Nombre d’entre eux participent aux organisations internationales, afin d’appuyer le développement du pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

Je les remercie d’avoir partagé avec moi leurs observations et les motivations d’un engagement qui s’appuie parfois sur un idéal humaniste. +d’images

Enseignement

École française de Bujumbura

Sportez-vous bien !

Inauguration du parcours sportif « Ouvrons grand notre école » , financé sur le Fonds Jeux olympiques de Paris, à l’École française de Bujumbura, un établissement riche de ses traditions depuis 1962 et unique au Burundi.

Accueillis par Gilbert Nibigirwe, président et Didier Tribout, proviseur, en compagnie de l’ambassadeur Jérémie Blin et de la conseillère des Français de l’étranger, Aude Demoustier, nous avons découvert le parcours et vu le nouveau bâtiment qui a permis une extension de l’école.

Heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir cette initiative le soir de mon arrivée au Burundi et de saluer les résultats obtenus, puisqu’en quatre ans les effectifs sont passés de 344 à 577 élèves.

L’École française Nelson Mandela de Bujumbura est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de doubler les effectifs d’ici à 2030, fixé par le président de la République.

L’établissement offre un cursus complet de la maternelle à la terminale, affiche 100% de résultat au baccalauréat et est partenaire de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

De beaux succès que beaucoup attribuent à l’engagement du proviseur. +d’images

Culture

Institut français de Bujumbura (IFB)

Visite de l’IFB en compagnie de Gilles Canivet, COCAC, et Amandine Sagnes, directrice déléguée.

Les cours de français connaissent une forte progression. Depuis novembre 2023, 500 candidats se pressent à chaque session pour passer les tests Delf ou Dalf, soit 5 fois plus que l’année précédente.

La médiathèque compte 1500 abonnés.

Campus France ne chôme pas. La France est la seconde destination des étudiants burundais après le Rwanda.

Disposant de la seule salle de cinéma du Burundi, une réhabilitation vient d’être opérée suite à une subvention qui a également bénéficié aux loges. J’ai assisté aux premiers essais de la numérisation de la salle de 270 places en compagnie de l’ambassadeur. La nouvelle salle sera ouverte au public le 24 avril 2024 avec la projection de deux films français : “Anatomie d’une chute” et “Dune”.

Je mesure les formidables efforts consentis par l’équipe pour parvenir à ces résultats dans un environnement difficile.

Je leur adresse mes sincères félicitations. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali & Tumba (5-9 avril 2024)

Mes remerciements à Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et à toute son équipe pour avoir organisé mon déplacement sans accroc, alors qu’il y avait à gérer, en parallèle, deux visites ministérielles, l’agenda de trois députées et du président du CRIF.

Toute ma reconnaissance, également, envers André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais pour ses suggestions de rencontres, et à Aude Demoustier, venue spécialement de Nairobi pour participer aux commémorations et m’accompagner tout au long de ce second déplacement au Rwanda.

Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude à Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, de m’avoir intégré à sa délégation officielle, à la faveur de sa première tournée en Afrique subsaharienne.

Devoir de mémoire

Cérémonies Kwibuka 30

Pour accompagner les ministres Stéphane Séjourné et Hervé Berville, notre délégation parlementaire comprenait trois députées : Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda ; Mireille Clapot ; Astrid Panosyan. Je complétais la délégation pour le Sénat.

Deux séquences nous ont permis de nous associer au peuple rwandais dans les commémorations des 30 ans du génocide des Tutsi, dans l’enceinte du BK Arena le dimanche 7 avril 2024.

Après la cérémonie Kwibuka 30, le matin, notre délégation est revenue, le soir, pour participer à la veillée de recueillement.

Nous étions accompagnés de deux conseillers des Français de l’étranger : Aude Demoustier et Daniel Waide.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide. Parmi eux, j’ai eu une pensée particulière, lorsque j’ai allumé la petite flamme en souvenir des victimes, pour les 17 agents recrutés locaux tutsi de l’ambassade, de l’Institut français et de l’AFD, qui ont été assassinés. Comme le matin, la veillée conjuguait émotion et dignité.

Trois décennies plus tard, le Rwanda continue de rechercher des génocidaires qui se cachent et doit combattre des négationnistes, comme nous l’avons observé après la Shoah.

Le Rwanda fait preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.

Je forme le vœu que son message de paix à la planète soit porté et entendu par tous. +d’images

Sénat / Musée de la campagne contre le génocide

À l’invitation d’André Twahirwa, sénateur, je me suis rendu au parlement rwandais avec mes deux collègues députées Huguette Tiegna, présidente groupe d’amitié France-Rwanda, et Mireille Clapot, ainsi qu’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le musée de la campagne contre le génocide est installé dans le bâtiment du Parlement du Rwanda (l’ancien Conseil National de Développement).

En effet, le bâtiment du Parlement a abrité 600 soldats de l’Armée patriotique rwandaise (APR) alors qu’ils étaient bombardés par les forces génocidaires.

Sur ordre de Paul Kagame, président du Haut commandement de l’APR, ces soldats ont sauvé des milliers de Tutsis qui étaient en train d’être tués.

L’un de ses monuments populaires est une mitrailleuse, utilisée par les armées de l’APR résidant dans le bâtiment du parlement pour contrer les forces génocidaires. +d’images

Hervé Berville

Le destin tient souvent à peu de choses.

Celui d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, est si exceptionnel qu’il donne l’impression d’être sorti tout droit de l’imaginaire d’un romancier.

Né au Rwanda en 1990, sa maman décède quelques mois avant le début du génocide, et il est placé dans un orphelinat. Alors que le génocide a débuté, les militaires français décident de l’exfiltrer vers la France. Adopté par une famille bretonne qui compte déjà quatre enfants, il suit un parcours scolaire et universitaire impeccable.

Élu député en 2017 dans le sillage de l’élection d’Emmanuel Macron, il devient ensuite secrétaire d’État.

Je n’aurais raté sous aucun prétexte la rencontre d’Hervé avec les lycéens rwandais et français au Centre culturel francophone.

Suite à une performance des élèves qui alliait chanson et poésie, Hervé a pris le temps de raconter son histoire, de partager ses réflexions sur l’organisation méthodique mise en place pour accomplir le génocide contre les Tutsi et l’horreur de sa mise en œuvre. Avec beaucoup de douceur, le ministre a su trouver les mots apaisants pour commenter des événements qu’il ne faudra jamais oublier. Il invite chacun à œuvrer en faveur du travail de mémoire et de justice, mais également à conforter la politique de réconciliation du gouvernement rwandais.

Hervé Berville a décrit son combat en faveur de l’environnement. La France proscrit l’exploitation minière dans les fonds sous-marins. Son objectif est désormais de convaincre les autres pays. 27 pays se sont déjà prononcés pour un moratoire.

En combinant mémoire et espoir d’un monde meilleur, son discours était très inspirant pour toute l’assistance. J’ai ressenti une immense fierté pour notre pays d’être représenté par ce jeune homme de 35 ans si talentueux. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Lors de mon précédent déplacement au Rwanda, j’avais pris l’engagement d’assister aux commémorations du 30ème anniversaire du génocide des Tutsi.

Je remercie Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de m’avoir inclus dans la délégation française.

La visite du ministre a été marquée par la signature de deux accords au ministère des Affaires étrangères rwandais.
. Une déclaration d’intention sur le partenariat France – Rwanda pour les années 2024-2028.
. Un accord sur les services aériens visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

J’ai assisté à la signature aux côtés d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité ; Astrid Panosyan, députée ; Antoine Anfré, ambassadeur ; Yonathan Arfi, président du Crif ; Arthur Germond, directeur AFD Rwanda ; Quentin Dussart, conseiller économique. +d’images

Mission Défense

Très heureux de pouvoir témoigner du renforcement de notre coopération militaire avec le Rwanda.

Une mission défense a été ouverte à Kigali à l’été 2022.

Lors de mon entretien avec le colonel Nicolas Dufour, attaché de Défense, nous avons fait un état des progrès de notre coopération avec une armée qui révèle de nombreuses qualités.

L’esprit humain ne peut appréhender ce qu’il s’est passé pendant le génocide.

Pour le président Kagame, il est nécessaire d’éviter que cela se reproduise.

Le Rwanda a développé une diplomatie militaire qui fait la démonstration de son efficacité dans les opérations de maintien de la paix au service des organisations multilatérales.

Merci au colonel Dufour et au Major Walters, attaché de Défense adjoint, pour leurs éclairages et le soin qu’ils ont apporté pour favoriser l’exécution de ma mission. +d’images

Coopération (Santé – Formation)

Ircad Africa

Visite de l’Ircad Africa, premier centre d’excellence en chirurgie mini-invasive du continent africain, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris, Antoine Anfré, ambassadeur et Arthur Germond, directeur AFD Rwanda.

Accueillis par Sabin Nsanzimana, ministre de la Santé rwandais et Charles Nsengiyumva, conseiller principal du ministre de la Santé du Rwanda et secrétaire général d’Ircad, nous avons découvert des installations exceptionnelles.

Le professeur Jacques Marescaux, fondateur de l’IRCAD en 1994, nous a présenté à distance, depuis Strasbourg, l’institution IRCAD Afrique, nichée à Kigali au Rwanda, lancée le 7 octobre 2023.

L’Ircad Afrique ambitionne de combiner recherche, innovation et formation de chirurgiens pour améliorer l’accès aux soins non seulement en Afrique mais aussi dans le monde.

Le bâtiment a été financé par le Rwanda, tandis que les équipements ont été apportés par l’Ircad.

L’Ircad, Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, est une réussite internationale qui me paraît mériter d’être mieux connue et plus soutenue par la France.

À l’évidence, le succès du professeur Marescaux m’est apparu comme un motif de fierté nationale. +d’images

IPRC Tumba / AFD

Déplacement à Tumba, ville située à 90 minutes de Kigali, en compagnie des députées Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda et Mireille Clapot ; Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger ; Arthur Germond, directeur de l’AFD Rwanda.

Entre 2019 et 2023, la France a déployé 520M€ au Rwanda, dont 504M€ grâce à l’AFD.

L’engagement pris par le Président Emmanuel Macron en mai 2021 a été dépassé. La France est devenue le 5ème partenaire international du Rwanda, et le 2ème bilatéral derrière les USA et devant la Chine.

Nous avons visité l’IPRC Tumba (Collège Régional Polytechnique Intégré), où un département de Mécatronique a été créé grâce à un partenariat avec l’AFD, dans le prolongement de la visite d’Emmanuel Macron en 2021.

Ce programme entre dans le cadre du projet AFTER, Appui à la formation technique et à l’emploi au Rwanda.

L’IPRC Tumba accueille 428 étudiants, 83 enseignants et 42 personnels administratifs. 70% des étudiants issus de l’IPRC ont un travail dans les 6 mois. L’objectif est d’atteindre 90%.

Les étudiants ont gagné 3 médailles d’or aux Worldskills Africa.

Félicitations à Rita Mutabazi, principale, et à son équipe pour leur grand professionnalisme. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Depuis mon précédent passage, le comité Rwanda des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) a été concrétisé à l’initiative de l’ambassadeur Antoine Anfré, afin d’accompagner le développement de notre relation économique bilatérale.

J’ai eu le plaisir de retrouver certains d’entre-eux à la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence, en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Les priorités des CCEF sont la ratification par la France de la convention fiscale bilatérale signée en juin 2023, et déjà ratifiée par le Rwanda depuis août 2023.

Vient ensuite l’approbation de l’accord sur les services aériens signé par le ministre Stéphane Séjourné, lors de son passage à Kigali, visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

Je me suis réjouis d’apprendre de nombreuses nouvelles positives sur le développement du Rwanda et de nos entreprises. Ainsi Canal + a atteint 74% de parts de marché de la télé payante et quintuplé son parc de box en trois ans. Avec 100 000 abonnés, c’est un véritable succès qui renforce l’image de la francophonie au Rwanda.

Autre succès, la chaîne de télévision “Zacu” de Canal en kinyarwanda, lancée le 3/10/22, fait jeu égal avec la chaîne nationale.

Le Rwanda est un pays connecté, désenclavé en télécommunication, qui pointe à la troisième place pour l’organisation de conférences sur le continent derrière le Cap et le Maroc.

Le club d’affaires français compte désormais 40 inscrits.
Merci aux participants pour le partage de leur expérience :
Sophie Tchatchoua, présidente CCEF Rwanda et directrice pays de Canal +
Iris Becquart, directrice pays AGS Movers
Emmanuel Hamez, CEO Airtel Rwanda
Benjamin Proffit, représentant pays Publicis Live
Alexis Roblin, représentant pays Tractafric. +d’images

Communauté française

Réception

À la faveur de la venue à Kigali du secrétaire d’État Hervé Berville, l’ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré, a organisé une réception avec des représentants de la communauté française et des personnels d’ONG en poste au Rwanda et en RDC, à Goma.

Je remercie l’ambassadeur d’avoir rappelé mon passage précédent en mai 2022 (compte-rendu) et le respect de mon engagement à être de retour pour assister aux commémorations et me recueillir aux côtés du peuple rwandais.

Le ministre a souligné le rôle historique d’Emmanuel Macron dans le réchauffement des relations entre nos deux pays. La reconnaissance par le président de la République de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide des Tutsi a permis une prise de conscience des erreurs commises.

Hervé Berville a également rendu hommage à notre ambassadeur pour sa clairvoyance. En poste en Ouganda, trois ans avant le génocide, Antoine Anfré avait
recommandé de changer la politique de la France dans la région, après avoir décrit dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa lucidité lui avait alors valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères. +d’images

Ambassade – Section consulaire

Ce fut la dernière séquence de mon second déplacement, une visite de l’ambassade en compagnie de Bruno Bellanger, consul, et Aude Demoustier, conseillère des FDE.

La section consulaire a été renforcée en septembre dernier. Si la communauté française n’a officiellement progressé que de 11,8%, le nombre de visas a été multiplié par dix en deux ans.

De fait, la liaison directe RwandAir Kigali-Paris CDG, trois fois par semaine depuis le 27/6/23 constitue un accélérateur du rapprochement.

Dans un second temps, je me suis rendu dans la nouvelle emprise de l’ambassade, qui accueille désormais Adriana Domagala, conseillère culturelle, et son équipe.

J’ai également eu l’opportunité d’échanger avec le colonel Laurent Lesafre, attaché de Sécurité intérieure. +d’images

Enseignement

École francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE)

Retour à l’EFASE, deux ans plus tard, pour constater les progrès enregistrés.

Le proviseur Laurent Bardou m’a accueilli en compagnie d’Adriana Domagala, COCAC.

Conventionnée avec l’AEFE depuis septembre 2022, l’école a vu ses effectifs progresser de 624 à 680 élèves.

Homologuée jusqu’en 3eme, une demande d’homologation est déposée pour la classe de seconde en 2024.

Afin d’accompagner son développement, le conseil de gestion de l’établissement et l’ancien chef d’établissement ont engagé, en novembre 2021, un projet d’extension immobilière pour la construction d’un bâtiment dédié au second degré (lycée) prévoyant sept salles de classe, une salle de laboratoire, une médiathèque, un espace de restauration.

Un prêt garanti par l’État français est en voie d’obtention.

L’établissement projette également la création d’une section internationale.

J’ai échangé avec les 30 élèves de la classe de terminale qui m’ont agréablement surpris par la qualité de leurs questions et le niveau de leurs réflexions. Ils se révèlent être les meilleurs ambassadeurs de notre système éducatif. J’ai félicité leur professeur et ai immortalisé le moment où ils ont tous affiché leur désir de faire leurs études supérieures en France.

J’espère recevoir, ensemble, tous les élèves qui auront concrétisé ce souhait l’an prochain au Sénat. +d’images

École les Tourterelles

Créée en 2019 par Bernadette Iwimbabazi, l’école les Tourterelles accueille 231 élèves en maternelle et primaire.

Sur une suggestion de mon collègue rwandais André Twahirwa, je suis allée visiter cette école locale qui enseigne en français, en sa compagnie et en présence d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, et d’Adriana Domagala, COCAC.

Cette école privée suit le programme national rwandais.

Fille d’enseignants, Bernadette Iwimbabazi a concrétisé : “L’école de ses rêves où les enfants veulent apprendre et rayonner.”

Très impressionné d’observer le niveau de français des enfants qui maîtrisent parfaitement le français, l’anglais et le kinyarwanda, en quatrième année (équivalent CM1). +d’images

Francophonie

Centre culturel francophone

Retour au Centre culturel francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

J’ai été accueilli par Adriana Domagala, COCAC et le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel.

J’ai apprécié les multiples aménagements et améliorations qui ont été apportés depuis mon précédent passage en mai 2022.

Des tonnelles ont été installées pour créer des espaces de convivialité protégés de la pluie.

Un toboggan et une médiathèque rénovée font le bonheur des jeunes qui viennent fréquenter le centre.

Nous avons posé devant la nouvelle fresque qui témoigne du renouveau du Centre culturel francophone.

Très fier du travail accompli par l’équipe depuis deux ans. Félicitations. +d’images

Environnement

Umusambi Village

Visite de Umusambi Village, sanctuaire de biodiversité destiné à protéger grues couronnées en voie de disparition, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris.

Le Dr Olivier a bénéficié du soutien de l’état rwandais pour ouvrir le parc.

De 300 grues couronnées en 2014, on en compte désormais 1216 en 2023.

Une vraie réussite pour le “Diane Fossey” des grues couronnées. +d’images

Cybersécurité & Solidarité numérique – Audition d’Amazon Web Services

L’équipe de AWS que j’avais rencontrée le mois dernier à Washington (compte-rendu) a répondu à mon invitation de se rendre Sénat, ce 25 mars, pour évoquer ses solutions de sécurité numérique.

Nous avons ainsi eu le plaisir de recevoir :
. Max Peterson – VP, Sovereign Cloud (à l’image)
. ⁠Nils Hansma – Responsable Security Assurance France/Suisse
. ⁠Kara Marston – Head of Strategy and Engagement, Sovereign Cloud
. ⁠Cédric Mora – Responsable Affaires

AWS a démarré ses services en 2006, afin de répondre aux besoins de la société Amazon. Aujourd’hui 80% des sociétés du CAC40 abritent leurs données le cloud d’AWS.

A l’appui de son cloud, Amazon a fait valoir une vision de la souveraineté numérique qui n’est pas fondée sur l’achat d’une solution nationale, mais sur celui d’un produit qui assure un maximum de sécurité (notamment via le cryptage, qui rend les données inaccessibles même au prestataire), de contrôle de la part de l’utilisateur et de sécurité juridique.

Selon AWS, le nouvel « European safety cloud » proposé par l’entreprise va apporter ces trois garanties aux entreprises, comme aux administrations.

Ce cloud sera entièrement opéré et maintenu au sein de l’UE et sous la loi européenne. En effet, l’essentiel des clients d’AWS exige de maitriser la localisation de leurs données.

Le concept proposé par Amazon Web Services rejoint la vision de Nate Fick, ambassadeur itinérant en charge du cyberespace et la politique digitale au Département d’État américain. Celui-ci prône une cyber solidarité plutôt qu’une cyber souveraineté, en reconnaissant le rôle central du secteur privé pour partager la charge de la cyberdéfense.

Aussi, je fais mienne cette idée de solidarité numérique, considérant qu’aucun état n’a la taille critique pour se confronter seul aux attaques cyber, pas même les États-Unis.

On peut ainsi évoquer l’opération de sécurisation effectuée par l’Ukraine en partenariat avec AWS au début de la guerre : trois jours avant l’invasion russe, les députés ukrainiens ont voté une loi pour autoriser la localisation des données nationales hors de leur pays, en l’occurrence les serveurs AWS, afin de garantir la continuité du fonctionnement de l’Administration.

Sénat – Égypte – Ambassadeur

Ce 25 mars, Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France, est venu au Sénat partager son enthousiasme concernant diverses réalisations qui préfigurent une « une Égypte plus moderne, plus ambitieuse, plus jeune ».

Ainsi, les progrès du chantier de la Nouvelle capitale administrative, située dans le désert, distante d’une cinquantaine de kilomètres du Caire. Cet ensemble architectural exceptionnel sera relié au Grand Caire par un consortium dirigé par Alstom, déjà très présent en Égypte, a rappelé l’ambassadeur. Il revient au Français d’assumer la construction et l’exploitation de la ligne de monorail.

Sur un plan international, Alaa Youssef a déploré que le cycle de négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance n’ait pas pu aboutir à la satisfaction de son pays. En effet, Le Caire considère le barrage éthiopien comme une menace pour son approvisionnement en eau qui met « en jeu sa sécurité nationale », pointe M. Youssef.

C’est pourquoi nous avons évoqué l’hydro-diplomatie qui repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif. L’hydro-diplomatie a pour objectif un usage raisonné et durable de l’eau par une gestion concertée entre pays riverains et, ainsi, devenir un facteur de paix entre les peuples. A ce titre, en janvier 2020, j’avais organisé au Sénat avec Fadi Comair, un colloque réunissant notamment les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (compte-rendu).

Cyberattaque : la Chine a ciblé des parlementaires européens, dont l’ex-sénateur André Gattolin

Un article de Politico (“China targeted European lawmakers with cyberattacks, Washington says”) rapporte que le ministère américain de la Justice accuse des pirates informatiques chinois d’avoir ciblé des parlementaires européens. L’article fait état de mes déclarations à ce propos.

Parmi les personnes ciblées figurent les membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), dont André Gattolin, ancien sénateur, à qui j’apporte mon total soutien après la cyberattaque dont il a été victime.

L’IPAC, dont je suis membre, a réagi en publiant ce communiqué (traduction française) :

DÉCLARATION DE L’IPAC SUR LA CYBER-ATTAQUE APT31

Le 25 mars, le ministère américain de la Justice a dévoilé un acte d’accusation contre sept ressortissants chinois, accusés d’opérer au sein du groupe de piratage APT31.

L’acte d’accusation allègue que plus de 1 000 courriels envoyés à plus de 400 comptes uniques de personnes associées à l’IPAC ont été attaqués en 2021.

Il ne s’agissait pas d’une attaque contre qui que ce soit. Il ne s’agissait pas d’une attaque contre un parti politique, contre la politique d’un gouvernement ou même d’un continent.

Il s’adressait à des hommes politiques qui représentent l’ensemble idéologique et géographique du monde, unis par une seule chose : leur volonté de faire face aux profonds défis posés par le Parti communiste chinois.

Nous ne serons pas dissuadés d’exercer nos libertés démocratiques. Nous sommes unis, résolus dans notre détermination à défendre l’intégrité de nos systèmes politiques et les règles internationales dont nous dépendons tous. En nous ciblant, ces hackers ont contribué à consolider notre unité, soulignant que les enjeux dépassent les intérêts de partis ou nationaux.

Texte original Ipac Statement On Apt31 Cyber Attack

Lire aussi :

Victime de hackers chinois, l’ex-sénateur André Gattolin porte plainte (Le Point – 03/04/2024)

LE POINT. « Sur la Chine, c’est le silence des agneaux ! » : l’ex-sénateur Renaissance André Gattolin dénonce le laisser-faire de Paris face à l’espionnage de Pékin.

Il avait déjà porté plainte l’année dernière pour une affaire révélée par Le Point, un piratage d’une boite mail personnelle. Mais ce nouveau scandale dépasse de loin le premier… Lire l’article

FIAFE – Rencontres annuelles

À l’invitation de Corinne Levet, présidente de la Fédération internationale des Accueils français et francophones d’expatriés (FIAFE), j’ai eu le plaisir d’assister aux Rencontres annuelles de la fédération, ce 3 mars, en compagnie de ma collègue Olivia Richard et en présence de Pauline Carmona, directrice des Français de l’étranger.

La présidente a annoncé que la FIAFE comptait 100 000 adhérents, dont 10 000 bénévoles répartis parmi les 160 Accueils.

Cette bonne santé, justifiée par la variété des activités proposées et le soin porté pour accompagner l’expatriation des familles, nous a réjouis.

La représentante de la Banque transatlantique, sponsor de l’événement et partenaire fidèle de l’association a souligné l’importance du rôle de la FIAFE, récemment reconnue d’utilité publique.

Lors de la modification de ses statuts fin 2023, les membres de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) ont décidé d’attribuer un siège de son conseil d’administration à la FIAFE.

Parmi les 69 Accueils présents, les Accueils d’Abidjan, Addis, Amman, Amsterdam, Athènes, Atlanta, Bangkok, Berlin, Bilbao, Bombay, Boston, Bruxelles, Bucarest, Budapest, Caire, Cape Town, Casablanca, Copenhague, Delhi, Doha, Dubaï, Florence, Francfort, Genève, Hambourg, Hong-Kong, Houston, Israël, Istanbul, Izmir, Johannesburg, Kigali, La Haye, Lausanne, Libreville, Lisbonne, Londres, Luxembourg, Madrid, Milan, Montréal, Munich, New-York, Nicosie, Ottawa, Paris, Pékin, Philadelphie, Prague, Rabat, Rio, Riyad, Rome, San Francisco, Santiago, Sao Paulo, Shanghai, Singapour, Stockholm, Tanger, Tbilissi, Tunis, Varsovie, Vienne, Washington & Zurich.

Belle opportunité de retrouver tant de visages connus, croisés aux quatre coins du monde et de préparer de futures rencontres à la faveur de mes prochains déplacements.

Félicitations à Corinne Levet, les administrateurs et les bénévoles de la FIAFE pour leur formidable engagement ! +d’images

Sénat – Ukraine – Rada

Merci à Nadia Sollogoub, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Ukraine de nous avoir convié à une rencontre, ce 3 avril, avec les députés francophones de la Rada :
Alona Shkrum
Ludmyla Buymistr
Lesya Vasylenko
Oleksiy Honcharencko
Mariya Mezentzeva
Dmytro Natalukha

Il est très émouvant de pouvoir échanger directement avec nos collègues ukrainiens, dont le courage force l’admiration.

Nous avons écouté leurs attentes et souhaité leur manifester notre soutien total. +d’images

Sénat – Monténégro – Ministre de la Défense

À la faveur de sa visite en France, Dragan Krapovic, ministre de la défense du Monténégro, a été auditionné par notre commission au Sénat, ce 3 avril.

Candidat le plus avancé pour l’adhésion à l’UE, membre de l’OTAN, j’ai souhaité interroger le ministre sur le retour d’expérience de son pays face aux attaques cyber répétées de la part de la Russie.

VERBATIM de l’échange :

Olivier Cadic – En novembre 2022, nous avons reçu une délégation parlementaire monténégrine pour échanger, notamment, sur la question de la cybersécurité à la suite de l’attaque que vous avez subie en août 2022. Je me réjouis de l’ouverture prochaine du centre régional pour la cybersécurité et je vous remercie d’avoir souligné le rôle positif de l’Anssi.

L’attaque de 2022 était un prolongement des attaques malicieuses subies par le Monténégro depuis son adhésion à l’Otan, comme le développement de sites internet répandant des fake news pour déstabiliser le pays. En 2018, le Monténégro a créé un centre d’expertise pour distinguer les fake news d’origine russe. Quels enseignements tirez-vous de votre expérience ? Comment contrer ces tentatives d’influence russe destinées à déstabiliser nos pays ?

Dragan Krapovic – Nous avons effectivement mis l’accent sur la cybersécurité. Vous parlez sans doute du Digital Forensic Center (DFC) qui oeuvre quotidiennement contre le type de menaces que vous évoquez. Un pilier de la lutte contre ces menaces est la force du paysage médiatique. La coopération avec la France reste cruciale, car notre pays a des ressources limitées. Nous devons former le public pour lutter contre l’influence russe dans l’espace numérique. Nous devons aussi prendre conscience de l’importance des médias et de la formation du public pour faire face aux fake news. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Chambre de commerce franco-britannique – Londres (28 mars 2024)

Première rencontre avec François Landers, directeur général de la chambre de commerce franco-britannique et Cecilia Penetier, en charge des affaires publiques qui ont rejoint récemment la chambre qui promeut les relations commerciales entre les deux pays depuis 1883.

Dans la foulée de la période du Covid, la chambre de commerce a quitté son siège près de Holborn pour s’installer dans l’immeuble qui abrite la société de sa présidente Fabienne Viala, avec vue sur Waterloo station, à deux pas de Westminster.

Une décision pragmatique pour réduire l’espace loué, à l’image des évolutions observées chez leurs membres et se rapprocher des décideurs.

Si le siège est réduit, le dynamisme ne s’est pas émoussé.

La France est le deuxième partenaire commercial de la Grande-Bretagne en Europe.

La Chambre compte 323 membres. Elle organise plus de 70 événements et clubs par an, qui rassemblent plus de 2 000 participants,

La Chambre de commerce française de Grande-Bretagne travaille en étroite collaboration avec l’ambassade de France à Londres, l’ambassade britannique à Paris et la Chambre de commerce franco-britannique à Paris.

Une réunion semestrielle se tient alternativement à Paris et Londres.

Très heureux de ce long échange qui démontre que si le Brexit ne nous a rien apporté, il ne nous a pas retiré notre détermination à promouvoir et développer les relations d’affaires bilatérales. +d’images

Sénat – Sultanat d’Oman – Ambassadeur

Très heureux de cette prise de contact avec Ahmed Al Araimi, ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, en présence de mon collègue Hervé Maurey, président délégué pour Oman.

Nous avons évoqué la situation internationale préoccupante dans la région et les nombreux sujets bilatéraux susceptibles de renforcer notre relation.

Venant de Bruxelles, où il a représenté son pays auprès de l’UE, l’ambassadeur connaît parfaitement le fonctionnement de nos institutions européennes et nationales.

Je le remercie sincèrement d’avoir initié cette rencontre le 20 mars dernier et de ses précieux enseignements.

Sénat – Émirats arabes unis – Maison de la famille abrahamique

Un mois après avoir visité la « Maison de la famille abrahamique » à Abu Dhabi, j’ai eu le plaisir d’accueillir à mon tour, au Sénat ce 19 mars, Abdulla Al Shehhi, directeur exécutif et initiateur de cet espace composé d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue.

Je remercie mes collègues membres du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, dont Else Joseph, présidente déléguée pour les EAU, Vivette Lopez et Lucien Stanzione, d’avoir adapté leur emploi du temps très contraint pour rendre hommage à l’action de notre invité. Vivette avait également visité ce lieu et a partagé l’émotion ressentie à cette occasion.

Ce complexe interconfessionnel incarne les valeurs partagées et la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs.

Lors de notre rencontre à Abu Dhabi, fasciné par cette personnalité visionnaire en matière de tolérance, j’avais suggéré à Abdulla Al Shehhi de lire l’ouvrage de Voltaire consacré à la tolérance religieuse.

Avec un sourire complice, le directeur exécutif m’a montré le livre, acheté lors de son passage à Paris, et m’a confié avoir été passionné par le récit de l’affaire Calas.

Voilà une histoire qui pourra peut-être nourrir l’offre de programme offerte par le centre d’éducation, quatrième espace de la Maison de la famille abrahamique. +d’images

Sénat – Liban – Président de la Ligue maronite

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Liban, présidé par Christine Lavarde, a auditionné Khalil Karam, président de la Ligue maronite, ce 19 mars.

J’ai eu le plaisir de croiser régulièrement Khalil Karam, que ce soit au Liban, ou au Sénat, lors des conférences sur l’hydro-diplomatie, organisées avec le Dr Fadi Comair.

Le président a partagé les difficultés du Liban accrues par la pression liée à la présence des réfugiés syriens. Une solution, d’après lui, serait que les Syriens puissent continuer à percevoir l’aide aux réfugiés après être retournés dans leur pays.

De mon côté, j’ai partagé ma préoccupation devant l’absence d’élections d’un président de la République au Liban depuis 18 mois.

Ce blocage affaiblit le Liban et renforce l’influence du Hezbollah. Cette situation me paraît susceptible de contribuer à alimenter une escalade dans le conflit entre le Hezbollah et Israël. +d’images

Sénat – Lituanie – Ambassadeur

À l’initiative d’Édouard Courtial, président du groupe d’amitié France-Pays Baltes, nous avons auditionné Nerijus Aleksiejūnas, ambassadeur de Lituanie en France, le 20 mars.

En première ligne dans l’UE face à la Russie, les États baltes perçoivent la menace de leur voisin avec acuité.

Les propos du président de la République sur la possibilité de positionner des forces en Ukraine ont créé une ambiguïté stratégique face à la Russie. Ce discours a été très bien perçu en Lituanie.

Ce point de situation était éclairant. Il nous renforce dans notre détermination à soutenir l’Ukraine. +d’images

INFOLETTRE n°232 – Mars 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°232 – Février 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

HOMMAGE
. Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire d’Agadir
. Robert Matéo, mari de Yolande Mateo, conseillère des Français à Oran

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Semaine AFE – Franck Riester à la rencontre des élus
. CA AEFE – l’ANEFE réclame l’égalité de tarification pour ses membres
. Information effective des conseillers des Français de l’étranger en matière de sécurité (réponse à ma question écrite)
. Modalités d’accès à la complémentaire santé solidaire pour les Français de l’étranger (réponse à ma question écrite)

EN CIRCONSCRIPTION
> ÉMIRATS ARABES UNIS (1/2) – Dubaï (19-20 fév. 2024)
> ÉMIRATS ARABES UNIS (2/2) – Abou Dhabi (21-22 fév. 2024)
> ÉTATS-UNIS – Washington (26 & 28 fév. 2024)
> ARABIE SAOUDITE – Ryad (01-04 mars 2024)
> Médias – Le ministre saoudien des Affaires étrangères reçoit un représentant français à Riyad (Arab News, 04/03/2024)

AU SÉNAT
. Affaires étrangères – Audition du ministre Stéphane Séjourné
. Le Sénat adopte une convention fiscale entre la France et la Moldavie
. Médias – CETA : “Jacques Delors, réveille-toi ! Ils sont devenus fous” (Public Sénat)
. CETA – Un tremplin pour nos entrepreneurs
. Médias – « Le traité CETA rejeté par les sénateurs dans un hémicycle enflammé » – (AFP)
. Médias – « CETA : à l’approche d’un vote crucial, la tension monte au Sénat » (Public Sénat)
. APD – Création d’une commission d’évaluation indépendante pour l’aide au développement

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Réponse de Bruno Le Maire sur Hong Kong, trou noir du blanchiment
. Gendarmerie nationale – Prévention & Nouvelles technologies
. La commission d’enquête à Marseille

CYBERSÉCURITÉ
. Débats du CyberCercle : vers l’idée de solidarité numérique internationale

COOPÉRATION
. Rencontre avec Chrysoula Zacharopoulou
. Entrée au conseil d’administration de l’AFD pour représenter le Sénat

DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
. Premières Assises de la diplomatie parlementaire
. Ambassadeur du Brésil en France
. Dégradation de la situation à Hong Kong – Procès de Jimmy Lai
. IPAC – Taiwan – Opération Mist
. Ambassadrice de Serbie en France
. Ambassadeurs des Balkans en France
. Ministre des Affaires étrangères du Somaliland
. Ouverture d’une ambassade au Guyana : le Sénat entendu

Découvrir l’InfoLettre n°232

Médias – « Quels Français de l’étranger peuvent bénéficier de la complémentaire santé solidaire ? » (Lesfrancais.press – 03/04/2024)

Merci à Julie Marie (Lesfrancais.press) d’avoir relayé la réponse que j’ai obtenue du gouvernement concernant l’éligibilité à la complémentaire santé solidaire pour nos compatriotes résidant à l’étranger (en savoir +).

Extrait :

« Dès lors qu’un ressortissant français établi à l’étranger a droit à la protection universelle maladie (PUMa), s’il reçoit des soins en France, il peut demander à être pris en charge par la complémentaire santé solidaire, et en bénéficier si ses ressources sont inférieures au plafond d’attribution du dispositif ». Voilà, en substance, ce que répond le 14 mars 2023 le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités au sénateur Olivier Cadic. »

Lire l’article publié par Lesfrancais.press Quels Français de l’étranger peuvent bénéficier de la complémentaire santé solidaire ?

CP – Soutien au peuple taïwanais touché par un séisme

Mes pensées les plus solidaires et cordiales au peuple taïwanais affecté par le tremblement de terre dans la région de Hualien et toutes mes condoléances aux familles touchées par ce drame. Les dirigeants et les équipes de secours démontrent la capacité de résilience des Taïwanais dans l’épreuve. Mon soutien et mon estime les accompagnent dans leur action.

Groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Soutien au peuple taïwanais touché par un séisme d’une magnitude inégalée depuis 25 ans
Paris, le 3 avril 2024

Au nom des 58 sénateurs membres du groupe d’échanges et d’études Sénat – Taïwan, Jean-Baptiste Lemoyne (RDPI – Yonne) adresse ses condoléances attristées aux Taïwanais, et tout particulièrement aux familles des victimes recensées à ce stade. Il souhaite aux centaines de blessés le meilleur et le plus prompt rétablissement possible.

Jean-Baptiste Lemoyne salue « la force et la résilience du peuple comme des autorités de Taïwan face à une situation exceptionnelle ». Les sénateurs adressent également un message de soutien et de solidarité aux Français établis à Taïwan.

Le Président du groupe a fait valoir que les normes de construction et la préparation collective aux catastrophes naturelles ont très probablement permis d’éviter un bilan plus lourd encore. Les sénateurs du groupe se tiendront naturellement informés de l’évolution de la situation.

Photo : Ministry of National Defense, R.O.C

Entretien avec Chrysoula Zacharopoulou

Entretien ce 15 mars avec Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, dans son bureau au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, pour échanger sur mon soutien aux actions de coopération de la France à la faveur de mes déplacements dans le monde.

Avant d’entrer au gouvernement, la ministre était députée européenne et vice-présidente de la commission du Développement. À ce titre, elle avait été nommée rapporteure du Parlement européen en charge de l’élaboration de la nouvelle stratégie Union Européenne – Afrique.

Chrysoula Zacharopoulou avait mené de larges consultations dans plusieurs pays d’Afrique afin de formuler des recommandations concrètes pour construire un partenariat durable et inclusif entre les deux continents.

Nous avons évoqué, entre autres, ma nomination au CA de l’AFD, mon soutien à la mise en œuvre de l’Agence africaine du médicament décidée par l’Union Africaine et l’action du père Pedro à Madagascar, dont le portrait trône parmi les photos affichées dans son bureau.

Je suis sincèrement reconnaissant envers la ministre de s’être révélée soucieuse de favoriser mes initiatives parlementaires destinées à soutenir l’action de l’exécutif en matière de coopération. ‎