(à l’image) Mes remerciements particuliers à Guillaume Eloy, conseiller consulaire pour la République tchèque et élu à l’AFE pour l’Europe de l’est.

Guillaume anime avec talent la communauté française et il m’a accompagné à Prague lors de tous mes rendez-vous. J’ai découvert une capitale où le chômage est inexistant. Les opportunités abondent pour les affaires et les carrières, dans un environnement où il fait bon vivre.

Ce premier déplacement en République tchèque constitue mon 194ème déplacement et le 57ème pays traversé.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce franco-tchèque

(à l’image, g. à d.) Jaroslav Hubata-Vacek, directeur ; Olivier Cadic ; Guillaume Eloy

Visite de la CCFT, chambre de commerce franco-tchèque, dirigée depuis 17 ans par Jaroslav Hubata-Vacek. L’institution a fêté ses 20 ans l’an dernier et compte plus de 300 membres. Le directeur regrette que les entreprises françaises soient si frileuses à l’export alors que des marchés leur tendent les bras.

Jaroslav compare les initiatives réussies des Italiens pour promouvoir leur vin ou leur mécanique au salon de Brno avec ses difficultés pour mobiliser les Français sur ces mêmes sujets. La République Tchèque est un marché de proximité que nous aurions tort de négliger !

En 2016, l’incubateur PME de la CCFT a toutefois franchi les 100 entreprises clientes.

Entrepreneurs français

Guillaume Eloy, lui-même spécialiste de l’immobilier, m’a organisé un petit déjeuner avec quelques entrepreneurs français installés à Prague.

Si l’enthousiasme communicatif représentait un indéniable point commun, les profils étaient des plus variés : Nicolas Marty, dirigeant d’agence d’évènementiel qui organise plus de 300 manifestations par an, Christian Moreaux, distributeur de montres et de bijoux, Franck Le Bris, fournisseur de matériaux de construction écologiques … et Sylvain Bernolle, fondateur de la filiale tchèque de Devoteam, success story française dans le domaine du conseil technologique en informatique. Cette société prévoit un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros à l’horizon 2020 !

Parmi les participants, j’ai été ému par un étudiant Erasmus de 22 ans qui avait terminé ses études le jour même et qui souhaitait créer, sans attendre, son activité dans le vélo-cargo.

Ces entrepreneurs m’ont demandé de diffuser ce message altruiste et roboratif : à Prague, la qualité de la vie est remarquable et il y a du travail pour tous !

En effet, la capitale tchèque arbore un taux de chômage de 0,8% (3,8% dans le pays). A une heure d’avion de la France, les opportunités de carrières foisonnent et les salaires grimpent en flèche, puisque les augmentations sont parfois accordées deux fois par an.

Guillaume va proposer à l’UFE de mettre en avant la destination Prague pour sensibiliser les jeunes entrepreneurs et toute personne en recherche d’emploi.

Hôtellerie

Aux quatre coins du monde, le groupe Accor valorise l’image de la France.

Après avoir travaillé pour le groupe hôtelier au Royaume-Uni et en Indonésie, Cyril Vourc’h-Papon a posé ses valises à Prague, il y a juste un an, pour transformer un hôtel Mercure en hôtel MGallery, catégorie créée par Sofitel (Accor).

L’investissement s’est élevé à 4,4 millions d’euros. Dans une ville où le parc hôtelier fait partie des plus denses de la planète, Cyril dispose d’un atout maitre : l’art du « savoir recevoir à la française ».

De plus, l’hôtel MGallery est un lieu est chargé d’histoire, puisque l’immeuble abritait la compagnie d’assurance où Franz Kafka a travaillé durant 12 ans ! Une vitrine-musée est là pour honorer l’illustre écrivain et faire ressentir aux hôtes l’atmosphère de son l’époque.

Mobilité internationale

Heureux d’avoir retrouvé Bruno Allary à Prague en compagnie de Benoit Mayrand, candidat UDI en campagne pour les législatives.

L’été dernier, Bruno m’avait annoncé sa décision de quitter la Grande-Bretagne suite au Brexit. Son choix s’est porté sur Prague et il en est ravi.

Ce témoignage valorise la mobilité professionnelle au sein de l’UE et la liberté d’entreprendre.

Communauté française

Ambassadeur de France

Entretien privilégié avec Roland Galharague, ambassadeur de France en République tchèque.

Notre discussion a porté sur cette priorité partagée : mettre en valeur les opportunités d’emplois à Prague, notamment en faveur de nos jeunes compatriotes.

Notre pays devrait davantage souligner les bénéfices de la mobilité professionnelle, comme perspective d’embauche et comme expérience internationale qualifiante.

Nous avons par ailleurs évoqué les questions de scolarité et l’actualité politique tchèque plutôt mouvementée à l’approche des élections générales.

Réunion consulaire

(à l’image, g. à d.) Les conseillers consulaires : Hélène Briard, Vassili Le Moigne et Guillaume Eloy (aussi élu AFE pour l’Europe de l’est), Clarisse Levasseur, consule générale, Olivier Cadic.

Ma venue à Prague m’a permis de retrouver Clarisse Levasseur, consule générale, qui officiait pour le ministère à l’AFE lorsque que je représentais les Français du Royaume-Uni en 2006. Celle-ci a réuni nos trois conseillers consulaires représentant 4553 inscrits, dont le nombre a progressé de 50% ces 3 dernières années !

Au trois-quarts, nos compatriotes vivent dans la capitale. Si la moyenne d’âge se situe entre 35-40 ans, on observe de plus en plus de seniors qui font le choix de la République tchèque pour prendre leur retraite.

Enseignement français

Lycée français

(à l’image, g. à d.) avec Gilles Martinez, proviseur, dans un échange avec les représentantes de parents d’élèves.

Le 3 avril 1997, le président Chirac avait posé la première pierre du Lycée français de Prague, établissement en gestion directe de l’AEFE qui scolarise environ 860 élèves, dont 40% de Français, 40% de Tchèques et 20% de tierce nationalité. L’excellence est de mise avec 94% de réussite au bac et 84% de diplômes avec mention.

Le lycée a engagé un programme immobilier de 3 millions d’euros pour agrandir et améliorer les bâtiments scolaires et administratifs.

Les parents d’élèves sont préoccupés par les couts de scolarité (8000€ environ) par rapport aux revenus locaux. Si les frais sont 50% plus élevés que ceux l’école allemande à Prague, on constate, en revanche, qu’ils sont 2 à 3 fois inférieurs à ceux des établissements équivalents en langue anglaise.

Ici comme ailleurs, il me semble nécessaire que le lycée évolue vers une gestion parentale.

Culture française

Institut français

L’institut français de Prague (IFP) est un pôle culturel multidisciplinaire, valorisé par une application internet très réussie. J’ai tenu à en féliciter Antoine Derr, secrétaire général et Clara Woelfinger, chef du pôle markéting et communication.

Seule grande école de langue à Prague spécialisée dans l’enseignement du français, son offre de cours est adaptée à tous les publics, dès l’âge de 4 ans.

30 enseignants se relaient dans le bâtiment équipé de 13 salles de cours et fréquenté annuellement par 2800 élèves. Le français est la 4eme langue étrangère apprise en République tchèque après l’anglais, l’allemand et le russe.

Le Kino 35, situé dans l’IFP, est une véritable salle de cinéma commerciale de 203 places qui accueille plus de 18.000 spectateurs par an. Une fréquentation proche de la médiathèque avec 15.000 visiteurs/an ce qui représente un flux de 57.000 emprunts. Le café et la librairie françaises viennent compléter la gamme de services de l’Institut.