Ce 8 novembre, lors de l’audition du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, j’ai porté l’attention sur la coordination nationale de nos moyens face aux cybermenaces et l’idée d’un coordinateur unique.
Le général estime que la coordination des multiples acteurs du cyber doit se faire sous l’autorité de l’ANSSI. Il a conclu en disant : « les enjeux sont juste phénoménaux, je vous rejoins complètement ».
VERBATIM
Question : La Gendarmerie nationale est citée en exemple pour l’avance qu’elle a prise, notamment par rapport à la Police nationale, dans la prévention et le traitement de la menace cyber. Vous avez évoqué vos moyens techniques et humains, de la discussion avec le ComCyber et l’ANSSI (*), mais vous n’avez pas cité les collectivités locales et les C-SIRT. A cet égard, que pensez-vous de cette organisation, des C-SIRT, mais aussi de la coordination entre les acteurs. N’y-a-t-il pas un trop grand nombre d’acteurs avec un risque de confusion et de dispersion des moyens ? La question se pose sur les coordinateurs avec les ministères concernés : services de la Première ministre, ministère de l’intérieur, ministère du numérique… A l’image de la Sécurité routière érigée cause nationale en 2002 par le Président de l’époque, Jacques Chirac, ne pensez-vous pas que l’état de la menace cyber ne justifierait-il pas de clarifier le dispositif autour d’un coordinateur unique et d’une nouvelle stratégie de cybersécurité ?
(*) l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI)