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HEBDOLETTRE n°97 – La France «pays de l’année» 2017 (édito) – Vœux – Colloque de l’UFE Monde : L’expatriation en famille ou le casse-tête du DRH – Appel à candidatures pour les Trophées des Français de l’étranger 2018 (Lepetitjournal.com) – En circonscription PAYS-BAS – Amsterdam / 30 nov – 3 déc. 2017 – L’écho des circos novembre 2017 : Suisse, Algérie, Royaume-Uni, Monténégro, Australie, Vietnam – UDI Actualités.

Lire : l’HEBDOLETTRE n°97 – 22 décembre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°97

C’est un joli clin d’œil pour clore cette soufflante année 2017 : The Economist, le renommé magazine libéral, consacre la France «pays de l’année» 2017.

Les éditorialistes de l’hebdomadaire britannique expliquent que “la France a déjoué toutes les attentes” en faisant fi du vieux clivage droite-gauche pour élire à sa tête un jeune ex-banquier, issu d’aucun parti traditionnel.

L’effet Macron joue à fond. A ceux qui se plaignent que ses réformes ne vont pas assez loin, The Economist leur répond qu’ils oublient que “avant son arrivée, la France paraissait irréformable, offrant aux électeurs le choix entre la sclérose et la xénophobie.”

Visuel HL97 On peut penser que cette récompense journalistique qui met fin à des années de sarcasmes sous l’ère Hollande n’est pas anecdotique. 2017 marquera vraisemblablement un tournant dans l’histoire de notre République. Avant, Edgar Faure pouvait affirmer que “la France a toujours une révolution d’avance, parce qu’elle a toujours une réforme de retard’. Mais, aujourd’hui, nous sommes devenus réformables !

Indéniablement, Emmanuel Macron incarne cet esprit volontariste, comme il sait attirer la lumière hors de ses frontières. “Plus jeune que Kennedy, plus libéral que Blair, plus européen que Schröder”, écrivait le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung pendant la campagne présidentielle… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°97

L’écho des circos / novembre 2017

Suisse – Algérie – Royaume-Uni – Monténégro – Australie – Vietnam

SUISSE

Ambassade de Suisse (7 nov.)

A la veille des entretiens entre la délégation suisse et le groupe d’amitié France-Suisse au Sénat, j’ai été heureux de répondre à l’invitation de Bernardino Regazzoni, ambassadeur de Suisse en France.

Cette rencontre fut l’occasion de caractériser quelques priorités dans les relations entre nos deux pays frontaliers, telles que la promotion de la francophonie, la coopération en matière de recherche scientifique & technologique ou encore la fiscalité applicable dans l’enceinte de l’aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg !

Lire aussi :
Déplacement en Suisse – Genève & Lausanne (23 au 24 oct. 2015)
Démocratie directe : l’exemple suisse (4 juil. 2017)

ALGÉRIE

Fête nationale (8 nov.)

(g. à d.) Pierre Cabaré, député de Haute-Garonne, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre et Olivier Cadic.

Célébration de la fête nationale algérienne à l’ambassade d’Algérie en France. J’ai ainsi fait la connaissance du nouvel ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, par ailleurs délégué permanent de son pays auprès de l’Unesco. Diplomate chevronné, M. Mesdoua était précédemment en poste en Lybie et en Serbie/Monténégro.

Lire aussi : Déplacement en Algérie – Oran (3 au 4 juil. 2015)

ROYAUME-UNI

Délégation de parlementaires pro-européens (9 nov.)

Nommé au groupe de suivi du Sénat “sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l’Union européenne”, co-présidé par mon collègue Christian Cambon,  j’ai participé à la réunion avec une délégation issue de la Commission parlementaire sur la sortie de l’Union européenne de la Chambre des communes du Royaume-Uni, conduite par son président Hilary Benn.

Nos échanges ont été très intéressants et consensuels puisqu’aucun des 7 parlementaires britanniques en faveur du Brexit (sur les 20 que comprend la commission) n’avait fait le déplacement à Paris…

Les participants britanniques nous ont interrogé sur notre réaction si l’éventualité d’un revirement annulant le Brexit se produisait. « Le cauchemar prendrait fin », ai-je lancé.

MONTÉNÉGRO

Projet d’école française à Podgorica (15 nov.)

(g. à d.) Nicolas Petrovitch Njegosh, prince héritier du trône du Monténégro ; Olivier Cadic ; Dragica Ponorac, ambassadrice du Monténégro en France et Christine Toudic, ambassadrice de France au Monténégro.

Je me suis impliqué en faveur de la création d’une école française (primaire-collège) à la rentrée 2018 à Podgorica. Le prince Petrovitch est membre fondateur de l’association qui porte le projet et s’avère un soutien très actif.

Les entreprises françaises implantées au Monténégro sont enchantées à l’idée de voir apparaître une école française internationale, nous a rapporté Christine Toudic qui fait preuve d’un volontarisme exemplaire, en faisant notamment le lien avec le monde économique.

Avec le prince et Dragica Ponorac, ambassadrice, nous avons également passé en revue de nombreuses perspectives de développement pour nos entreprises, notamment en matière de préservation des parcs naturels, de traitement des déchets ou de restauration du patrimoine.

Lire aussi : En circonscription au Monténégro – Podgorica (22-25 juin 2017)

AUSTRALIE

Christophe Penot, ambassadeur (15 nov.)

Heureux d’avoir reçu au Sénat notre ambassadeur de France en Australie, Christophe Penot, qui a inspiré et favorisé mon déplacement dans ce pays, en septembre dernier.

L’occasion d’évoquer les projets à soutenir en faveur des Français d’Australie et les relations bilatérales entre nos deux pays. Notre ambassadeur souhaiterait que nous portions nos efforts sur l’apprentissage du français en soutenant notre réseau d’Alliances françaises. Les célébrations qui marqueront le centenaire de la fin de la Première guerre mondiale doivent également être l’occasion de consolider notre excellente relation bilatérale…

Lire aussi :
En circonscription en Australie (1) – Melbourne (5 au 7 sept. 2017)
En circonscription en Australie (2) – Sydney (8 au 11 sept. 2017)
En circonscription en Australie (3) – Canberra (12 au 13 sept. 2017)

ROYAUME-UNI

Brexit (16 nov.)

Accueil au Sénat de Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne auprès du Royaume-Uni. “Sur le Brexit, il faut parler avec raison et non avec passion”, a prévenu l’ancien ministre.

Il s’est montré optimiste sur les conditions du futur partenariat UE-UK, en soulignant les enjeux portant sur les questions de défense : on ne marchande pas la sécurité des Européens.

Je l’ai remercié de vouloir garantir les droits des 3,2 millions de citoyens européens qui vivent sur le sol britannique et qui ne doivent pas devenir des citoyens de seconde zone …

VIETNAM

Bertrand Lortholary, ambassadeur (28 nov.)

Notre ambassadeur de France au Vietnam, Bertrand Lortholary, m’a fait le plaisir d’une visite au Sénat, dans la perspective de mon déplacement en Asie, fin décembre.

L’ambassadeur m’a exprimé les attentes de la communauté française résidant dans un pays qui a fait un bond extraordinaire en vingt ans. Le Vietnam est un pays émergent extrêmement dynamique qui compte désormais sur l’échiquier mondial.

L’année 2018 consacrera le 45ème anniversaire des relations entre la France et le Vietnam.

HEBDOLETTRE n°88 – Démocratie participative (édito) – CCI France International, l’art de changer tout en restant soi-même – La DSAE visite le port du Havre (vidéo) – Souveraineté numérique européenne : l’initiative de Catherine Morin-Desailly – En Bref du 19 juin au 09 juillet 2017 (Sénat – Circo) – En circonscription au MONTÉNÉGRO : Podgorica / 22 au 25 juin 2017

Lire : l’HEBDOLETTRE n°88 – 18 juillet 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°88

Fait très rare pour un président de la République, Emmanuel Macron s’est invité au Sénat, hier après-midi, lors de la Conférence nationale des Territoires. Il a saisi l’occasion de réaffirmer devant les élus locaux ses engagements au sujet des collectivités locales.

En matière de fiscalité, Emmanuel Macron souhaite associer les élus à son action réformatrice. Il reprend à son compte les ingrédients d’une recette parfaitement éprouvée : prendre le temps de remettre les choses à plat (jusqu’au printemps), associer largement les parties (refusant une “commission simplement administrative”), donner la liberté de s’organiser et le “droit d’expérimenter”, jouer la transparence et mesurer les progrès (lors des conférences semestrielles)…
Visuel HL85

En 2006, j’avais proposé ce concept de management participatif pour créer un plan Ecole au Royaume-Uni. Création d’un tableau de bord de l’offre d’enseignement français, assemblées générales pour une réflexion ouverte et non partisane, groupes de travail pour exécuter les actions décidées collectivement, comités de pilotage semestriels autour de l’ambassadeur pour évaluation des résultats et décisions. Les résultats furent si éloquents qu’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères décida d’étendre cette pratique au monde entier en 2011 (voir le billet).

Mais dans la pratique, l’administration a beaucoup de mal à partager la décision… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°88

En Bref – 19 au 25 juin 2017

La DSAE au salon du Bourget (20 juin)

A l’invitation du Gifas, Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales, la délégation sénatoriale aux entreprises s’est rendue au Bourget pour visiter le plus important salon aéronautique et spatial du monde.

Nous avons été accueillis par les fleurons de notre industrie : Ariane Group, CNES, Paris Airlab, Dassault Aeronef et Stelia Aerospace.

L’occasion de rappeler que les investissements de défense profitent souvent au civil : le lanceur Ariane ne serait pas né sans les programmes militaires de la dissuasion nucléaire. Ariane Group prépare actuellement sa future fusée Ariane 6 pour assurer son succès dans la prochaine décennie.

Le centenaire de la CCI France-Colombia (21 juin)

A l’occasion des 100 ans de la chambre de commerce France-Colombia (CCIFC), j’ai eu le plaisir de remettre la médaille du Sénat, le 21 juin, à son président Gabriel Garcia Londoño.

Née le 14 mai 1917 à Bogota, la chambre célèbre son centenaire dans le cadre de l’Année France-Colombie 2017, programmation événementielle qui s’articule entre les deux pays.

(g. à d.) Alejandro Rodriguez Tabo, administrateur de la CCIFC (Essilor) ; Victor Brun, DG de la CCIFC ; Oscar Gutierrez, directeur des Services Alqueria ; Paola Lucas, administratrice de la CCIFC ; Max Porras, directeur de la chambre française du Pérou ; Agathe Pacard, responsable du Service Asie Amériques CCIP ; Gabriel Garcia Londoño, président de la CCIFC (Air France) ; Olivier Cadic ; Dominique Brunin, DG de la CCI France International.

Lire l’article

Bureau exécutif de l’UDI (21 juin)

Avec Sophie Auconie qui fait son entrée à l’Assemblée nationale. Elle a été élue en Indre-et-Loire face à Marisol Touraine. Sophie fut députée européenne de 2009 à 2014, avant de devenir gouverneure au Conseil mondial de l’eau.

Comme les 18 députés UDI à l’Assemblée nationale, elle appartient au nouveau groupe : Les Républicains constructifs UDI indépendants.

Lors du bureau exécutif de l’UDI, chacun s’est accordé à penser que ce quinquennat doit absolument réussir et qu’il faut se défaire de certaines postures politiques, comme l’opposition systématique. Le président JC Lagarde aime rappeler qu’il faisait “la campagne d’Alain Juppé avec Edouard Philippe, il y a huit mois seulement !”. Forcément, “il y a des choses sur lesquelles nous sommes d’accord”, sourit-il.

En circonscription au Monténégro – Podgorica (22-25 juin 2017)

(g à d) Dragica Sekulic, ministre de l’Economie ; Olivier Cadic ; Christine Toudic, ambassadrice de France au Monténégro.

J’ai eu le plaisir de retrouver Christine Toudic que je suis venu soutenir dans son projet de créer une école française à Podgorica.

L’ambassadrice m’a permis de rencontrer divers personnalités politiques, tel que Aleksandar Andrija Pejovic, ministre des Affaires européennes, Ivan Brajovic, président du Parlement et Dragica Sekulic, ministre de l’Economie, que j’appuie dans son projet de créer un club d’affaires bilatéral. Cet organisme pourrait préfigurer l’existence d’une chambre de commerce France-Monténégro. Lire le compte-rendu.

En circonscription au Monténégro – Podgorica (22-25 juin 2017)

J’ai eu le plaisir de retrouver Christine Toudic, ambassadrice de France au Monténégro. Nous avions travaillé ensemble lorsqu’elle occupait son précédent poste à Madrid, en qualité de consule générale. Je lui suis reconnaissant d’avoir bâti mon programme de rencontres et de visites.

L’ambassadrice ne me garantit pas qu’un feu d’artifice conclura chacune de mes visites comme cette fois-ci, mais la double perspective de créer une école française à Podgorica et un club d’affaires bilatéral constitueraient de bonnes raisons de revenir.

Ce premier déplacement au Monténégro marque le 59ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Enseignement

Projet d’école française

(à l’image) Avec Christine Toudic, ambassadrice de France au Monténégro et Jean-Jacques Forté, Premier conseiller.

Podgorica est la seule capitale des pays des Balkans occidentaux à ne pas offrir d’école française (ouverture au Kosovo en sept. 2017).

Notre ambassadrice a fait appel à moi pour l’aider à créer une école française à Podgorica (primaire-collège), ce qui constituerait un fort vecteur d’influence, notamment à travers l’implantation d’entreprises françaises et de candidatures francophones dans les institutions internationales (UE, OSCE, ONU…).

Je suis donc venu lui apporter mon soutien à ce projet essentiel qu’elle porte avec son Premier conseiller, Jean-Jacques Forté.

Quelques heures avant nos discussions, Christine Toudic avait présidé la réunion fondatrice de l’association « Les amis de l’école française de Podgorica », dont le prince Nikola Petrović-Njegoš, actuel héritier du trône de Monténégro, compte parmi les membres fondateurs.

Dans un courrier, le Prince assure l’ambassadrice de son soutien au nom du “développement des liens entre la France et le Monténégro, ainsi qu’au rayonnement de la francophonie”.

Politique

Ministre des Affaires européennes

Entretien avec Aleksandar Andrija Pejovic, ministre des Affaires européennes du Monténégro, en compagnie de Christine Toudic, ambassadrice de France.

En 2008, à peine deux ans après avoir retrouvé son indépendance, le Monténégro a entamé le processus d’adhésion à l’Union européenne, pendant la présidence française assurée par Nicolas Sarkozy. Une adhésion est probable à l’horizon 2022, puisque les négociations avec Bruxelles sont très avancées (28 chapitres ouverts sur 35).

Dans ce but, le ministre Aleksandar Andrija Pejovic m’a dit recherchait l’aide de la France dans ce processus d’intégration. En effet, comme tout nouveau candidat, son pays aura besoin de l’accord de la France qui peut intervenir par référendum ou le vote des 2/3 de sa représentation parlementaire. J’ai assuré le ministre de mon appui.

Puis, nous avons évoqué divers projets de coopération bilatérale, concernant notamment la formation des hauts fonctionnaires monténégrins et le développement économique, d’autant que leur marché domestique est étroit avec un peu plus de 600.000 habitants.

Président du Parlement

Entretien avec Ivan Brajovic, président du Parlement, en présence de Christine Toudic

Le président a témoigné sa reconnaissance envers la France qui a soutenu l’adhésion du Monténégro à l’OTAN, en avril dernier. Il se félicite par ailleurs de la qualité des relations entre nos deux pays et des opportunités de développement commercial.

Le Parlement monténégrin a créé un groupe d’amitié Monténégro-France. Ivan Brajovic souhaite apporter son concours pour faciliter le projet de l’école française de Podgorica.

Ministre de l’Economie

Entretien avec Dragica Sekulic, ministre de l’Economie du Monténégro, en présence de Christine Toudic.

La ministre a souligné que le Monténégro se réformait pour offrir un cadre attractif aux affaires. Le taux d’impôt société est de 9%.

Si la création d’une école française contribuerait à augmenter l’attractivité du Monténégro pour les entreprises françaises, nous avons aussi évoqué la création d’un club d’affaires pouvant déboucher sur la création d’une chambre de commerce bilatérale. Dragica Sekulic souhaite en effet favoriser les contacts entre les entreprises françaises et monténégrines.

Cette initiative aura pour objectif d’amplifier nos échanges économiques, limités essentiellement actuellement à l’exportation de véhicules et composants automobiles à destination du Monténégro.

Le secteur du tourisme connaît lui aussi une forte impulsion : le nombre de touristes français a dépassé 50.000 en 2016, soit 3% de la fréquentation étrangère. L’ouverture d’une ligne directe Paris-Tivat en 2017 par Transavia (compagnie low cost d’Air France-KLM), offrant 16.000 sièges supplémentaires, devrait raffermir encore cette tendance.

Economie

Entrepreneuriat

(à l’image) Déjeuner avec des représentants du monde économique.

Parmi les success-stories françaises au Monténégro, signalons la Société Générale qui, au milieu de 15 compétiteurs bancaires, compte pour 15,2% de parts de marché.

Les représentants économiques monténégrins regrettent que les investissements français ne pèsent que 1 à 2 % du total des investissements étrangers !

Le secteur du tourisme, à lui seul, constitue un potentiel d’investissements non négligeable : en 2016, le pays a accueilli 1,8 millions de touristes (et 11 millions de visites). Idem pour l’agroalimentaire : les vins du Monténégro, par exemple, sont appréciés dans une soixantaine de pays, où ils ont remporté de nombreux prix. Voilà tout un secteur à exploiter.

Les agences de communication seraient les bienvenues. Les Monténégrins sont encore peu habitués à faire appel à des compétences extérieures pour valoriser leurs produits.

Investissement à Skadar Lake

Un Français amoureux du Monténégro, Lionel Sonigo, est à l’origine de ce projet ambitieux.

Il s’agit d’un projet d’Eco Resort dans le parc national de Skadar Lake. Cet investissement de 150 millions d’euros vise à créer un complexe hôtelier, comprenant des villas haut de gamme (80 à 50m2).

Dans un pays où le taux de chômage s’élève à 20%, dont 40% chez les Jeunes, la perspective de cette station touristique enchante les autorités locales !

Culture

Institut français

Présentation des installations de l’Institut français par son directeur Jean-Jacques Forté, également Premier conseiller à l’ambassade.

Seul institut culturel du pays, notre représentation à Podgorica compte 600 inscrits, dont 80 enfants de 4 à 14 ans.

La programmation 2017 ambitionne de faire vivre la francophonie dans tout le pays, de Berane à Herceg Novi, en passant par Niksic, grâce à des partenaires engagés et motivés (Renault, Société générale, Sanofi…)

Diplomatie

Independance Day

A l’invitation de l’ambassadeur des Etats-Unis, Margaret A. Uyehara (à l’image), j’ai eu l’honneur de célébrer le 241ème anniversaire de la Déclaration d’indépendance,  dans les jardins de l’ambassade américaine, le 22 juin dernier.

Comme chacun sait, l’Independance Day a lieu le 4 juillet.

On sourit devant la décontraction de nos amis américains qui peuvent organiser leur fête nationale à la date de leur choix. J’imagine le tollé si un ambassadeur de France fêtait la prise de la Bastille un 1er juillet !

Lors de cette réception, j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec plusieurs membres du gouvernement monténégrin et de rencontrer divers diplomates européens.

Chacun a apprécié l’événement, un grand show à l’américaine avec une tonalité hawaïenne !

Visite de l’exceptionnel Samur social de Madrid

En 10 ans d’existence, le Samur social a répondu à 522 000 communications téléphoniques… en 50 langues !

En 10 ans d’existence, le Samur social a répondu à 522 000 communications téléphoniques… en 50 langues !

Que se passe-t-il pour les Français en situation de détresse sociale à l’étranger ? Notre réseau consulaire s’adapte aux particularismes de chaque pays et s’appuie sur les structures locales, comme autant de relais à sa mission d’aide sociale. A Madrid, je remercie notre consule générale Christine Toudic et Sylvie Playout, consule adjointe et chef du service social, de m’avoir fait découvrir le Samur, un organisme qui coopère étroitement avec le consulat français.

Le Samur social est un service municipal qui intervient dans le domaine des urgences sociales. Il accueille ceux qui n’ont nulle part où se réfugier : personnes âgées en détresse, situations d’abandon, violences domestiques, mendicité infantile… et pour l’aide aux personnes sans domicile fixe qui vivent dans les rue de Madrid.…1500 personnes y ont séjourné en 2013, 3 à 4 jours en moyenne.

Le centre pare à l’urgence et s’interdit d’être débordé m’ont expliqué la directrice Rocio de la Hoz Gomez et Dario Perez Madera, chef du Département. Premier enseignement, le Samur a passé un contrat avec une chaine d’hôtels (NH Hoteles). En cas d’incendie d’immeuble en pleine nuit, il peut reloger immédiatement les personnes victimes du drame.

Juan Carlos Arellano Torre, chef d’unité du Samur, a été mon guide passionné et passionnant.

Juan Carlos Arellano Torre, chef d’unité du Samur à Madrid, a été mon guide passionné et passionnant.

La création d’une salle de consommation d’alcool, sous surveillance m’a paru pertinente. Depuis sa mise en place, en 2013, le nombre d’hospitalisations liées à ce phénomène a diminué de trois quart !

Une équipe composée de psychologues, d’assistantes sociales et de juristes intervient une fois que les victimes sont à l’abri. Son rôle est de trouver des solutions d’hébergement, favoriser la réinsertion professionnelle, assurer le suivi psychologique ou la protection juridique.

Le Samur social a célébré ses 10 ans en juin dernier. Au niveau international, le Samur se flatte de sa collaboration avec les consulats, en particulier avec le consulat français de Madrid. Cette coopération est jugée « exemplaire » des deux bords, souligne Christine Toudic qui se félicite de pouvoir faire appel au Samur social le temps de trouver une solution pour des rapatriements. Jeunes ou moins jeunes, à Madrid, les Français en détresse ne sont malheureusement pas des cas isolés.

Samur auto

Le Samur social projette son action dans les rues de Madrid : 10 unités mobiles vont chercher les victimes, tandis que 12 équipes se relaient auprès des populations à risque

Le Samur social fait face à une population cosmopolite : 40% des femmes victimes de violences ne sont pas espagnoles, ainsi que 90% des femmes soumises aux réseaux de prostitution. Le Samur finance aussi, sur fonds municipaux, des médicaments aux étrangers en situation irrégulière qui vivent dans la rue.

Le 1er décembre dernier, je suis sorti impressionné du Samur social de Madrid et par l’engagement de Juan Carlos Arellano Torre, chef d’unité. Notre consule m’a confié que j’étais le premier parlementaire à avoir exprimé le souhait de visiter le centre. Je ne manquerai pas de témoigner du dévouement et de l’efficacité de ces 150 professionnels, notamment auprès de mes collègues de la commission des Affaires sociales.