Ce retour en Suisse, pour un séjour de trois jours, marque mon 550ème déplacement en circonscription.
Lors d’une première étape à Genève, j’ai eu le plaisir de revoir Clément Leclerc, consul général à Genève, que j’avais rencontré dans un poste précédent de consul général à Miami. Je lui suis reconnaissant d’avoir réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève.
Ma visite au Collège du Léman – International School, a constitué un temps fort, puisque Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire, m’a invité à exposer mon parcours d’entrepreneur, puis de sénateur, devant un parterre de quelque 150 élèves particulièrement attentifs.
Je remercie Marie Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS) et Romain Duriez, le directeur de la chambre, qui m’ont préparé un programme de visite d’entreprises, dans un pays qui représente un acteur économique majeur pour la France, en termes de commerce et d’investissements.
Communauté française
Conseillers des Français de l’étranger
Merci à Clément Leclerc, consul général, d’avoir organisé un déjeuner en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, avec les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève : Linda Chevalier ; Marlène Collette ; Nicolas de Ziegler et Nicolas Lang, pour m’offrir l’opportunité d’échanger sur les préoccupations de nos compatriotes établis dans la circonscription.
Plusieurs questions avaient trait à des traitements fiscaux en France sur les résidences secondaires, les successions et les comptes publics hexagonaux préoccupants.
Si le choix de la Suisse en faveur du F35 américain face au Rafale avait créé une forte déception pour la France, la récente visite du président de la République en Suisse a permis de revenir à une relation bilatérale plus constructive à leurs yeux.
Merci aux élus de m’avoir aidé à mieux comprendre pourquoi les Suisses déclarent : “Il n’y en a point com
me nous !” +d’images
Dans le prolongement de la rencontre avec les élus consulaires, je me suis rendu au consulat général de France pour visiter nos installations et échanger avec les agents sur les services consulaires.
Les effectifs s’élèvent à 43 personnes. Les 13 guichets offrent une capacité d’accueil de 1200 personnes par semaine, et collectent 1,5 millions de recettes droits de chancellerie. Avec 35 300 titres délivrés en 2023, c’est presque 2 fois plus que l’année 2019.
Le consulat naturalise 200 nouveaux français par mariage par an. À l’inverse, Genève enregistre un tiers des renonciations à la nationalité française du monde.
Si le consulat délivrait 60 000 visas par an avant que la Suisse n’entre dans Schengen, ce nombre s’est considérablement réduit depuis.
Merci à tous les agents pour les nombreuses informations partagées.
Le monument aux morts situé à côté du consulat général a été récemment vandalisé.
J’ai assuré le consul général de tout mon soutien face à cet acte ignominieux qui a sidéré notre communauté. +d’images
Enseignement
Le Collège du Léman – International School, est la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), que j’ai l’honneur de présider depuis fin décembre 2021.
Afin de célébrer cette adhésion, je suis revenu en compagnie de Michel Monsauret, secrétaire général.
Accueillis par Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman, nous avons visité l’école qui accueille plus de 1 800 élèves âgés de 2 à 18 ans, dont près de 250 élèves internes. Les enfants, les familles et le personnel sont originaires de plus de 120 pays.
Accréditée par un ensemble d’organisations prestigieuses, dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges, le collège offre une liberté de choix de filière au secondaire : Baccalauréat français, Maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.
À la faveur de ma visite, Emmanuel Coigny m’a proposé de donner une conférence devant plus de 150 élèves sur mon parcours personnel d’entrepreneur, mon action de sénateur et une lecture du monde tel que je le vois. Ce panorama géopolitique a suscité de nombreuses questions pertinentes et très matures venant de ces jeunes.
Michel Monsauret a également partagé sa riche expérience dans l’éducation à l’international.
Merci à Emmanuel Coigny de cette volonté commune de renforcer l’enseignement français en Suisse et de promouvoir le bac français.
Le Collège du Léman entre dans la première catégorie des membres de l’ANEFE qui rassemble les établissements inscrits dans une démarche volontaire de garantie de la qualité de l’éducation effectuée par des auditeurs externes. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS)
Fondée en 1894, la CCIFS est la plus ancienne Cchambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe plus de 1000 entreprises (suisses et françaises).
Merci à Marie Wattez, présidente CCIFS et Romain Duriez, directeur général CCIFS de m’avoir permis de terminer cette première journée à Genève par une conférence intitulée «Le monde tel que je le vois», pour partager mon analyse des répercussions de la géopolitique internationale sur nos économies.
Ce moment d’échanges a été suivi d’un cocktail servi par les équipes du traiteur Caviar House, pour continuer les passionnantes discussions, réunissant ainsi des membres de la CCIFS, mais également de Clément Leclerc, consul général de France, Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse, Thibault Manson, attaché fiscal à l’ambassade de France en Allemagne.
Cet événement, rythmé par des rencontres à haut niveau et des discussions riches en perspectives, est destiné à renforcer les liens économiques entre la France et la Suisse, offrant aux membres de la Chambre un cadre privilégié pour tisser des relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration. +d’images
Le Booster (CCIFS)
Petit voisin, mais très grand partenaire économique.
2ème excédent commercial bilatéral français en Europe après le Royaume-Uni et 3ème au plan mondial, la Suisse offre de belles opportunités pour les entreprises françaises.
Le Booster est la marque des lieux d’hébergement proposés par les CCI FI (CCI françaises à l’international) à travers le monde, Business centers et Incubateurs.
La visite du centre d’affaires Le Booster Genève, organisée par Romain Duriez, directeur de la CCIFS, m’a offert l’opportunité d’échanger individuellement avec plusieurs entreprises résidentes. Parmi elles, des acteurs clés du secteur bancaire comme la Banque du Léman, de l’IT avec Aerow Swiss, de la sécurité avec l’entreprise BPS et de la santé grâce aux laboratoires Aguettant.
Toutes sont des entreprises françaises qui ont créé leur filiale en Suisse avec le soutien opérationnel des équipes de la CCI France Suisse. Le Booster leur permet de prendre avantage du premier réseau d’affaires franco-suisse.
Chaque entreprise m’a présenté ses projets novateurs, illustrant la richesse et le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial suisse et l’intensité des échanges.
Dans un second temps, j’ai échangé avec Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse. La France enregistre à l’égard de la Suisse un excédent bilatéral structurel dans les échanges de marchandises, atteignant 4,0Mds Eur en 2023, son plus haut niveau de la décennie.
Pour la France, la Suisse est un acteur majeur en se classant au 2ème rang des pays investisseurs en France, derrière les Etats-Unis. En 2023, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) suisse a dépassé celui de l’Allemagne en France. Il est 12 fois plus élevé que les investissements chinois ou encore 50 fois plus élevé que ceux des Émirats arabes unis. +d’images
Parce qu’elles le valent bien !
Rencontre des dirigeants de L’Oréal Dach*, qui m’ont confié assister à un retour en force de l’Europe depuis deux ans. L’Europe serait le nouveau marché émergent.
Le groupe qui a fait de la beauté sa vocation est la 32ème capitalisation boursière mondiale, couvre plus de 150 pays et compte plus de 90 000 employés qui assurent la promotion de 37 marques internationales.
J’ai découvert leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale.
L’Oréal fait la démonstration de sa capacité à anticiper les évolutions du marché, avec un accent particulier sur la réduction de leur impact environnemental et leur contribution positive à la société, notamment pour l’égalité salariale hommes-femmes. 70 % des employés sont des femmes, et à poste égal, la différence salariale homme femme est de 0,01%. Une entreprise pionnière en matière de respect de droits des femmes… parce qu’elles le valent bien !
Enthousiasmant ! +d’images
(*) Frédéric Beyelier, General Counsel ; Claire Dieudonné, Market Director – Division des Produits Grand Public (DPGP) Suisse, Conseillère du commerce extérieur de la France ; Diane Duparc, HR Lead Suisse – Directrice des Relations Humaines ; Elena Frisa, Head of Corporate Affairs & Engagement ; Effie Mataliotaki, Head of Corporate Affairs & Engagement
Organisé par Romain Duriez, de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), petit déjeuner d’échanges avec la direction de BIC BRED à Genève, représentée par Emmanuel Lemoigne, CEO ; Christelle Lefebvre, secrétaire générale et Franck Nater, adjoint du CEO.
Leur cœur d’activité consiste à financer les négociants en matière première : métaux ferreux, non ferreux, énergie, café, cacao, sucre, grain, riz, fertilisants…
En 9 ans, la structure est passée de 15 à 102 collaborateurs et le chiffre d’affaires a été multiplié par près de vingt fois.
La BRED est le deuxième acteur de la place dans ce domaine en nombre de clients. Une remarquable performance !
Nous avons également échangé sur des points du protocole additionnel à la convention relatif à l’exercice de l’emploi salarié en télétravail qui nécessitent des éclaircissements. +d’images
Forvis Mazars Group
“Chaque minute compte”
Troisième séquence en compagnie de Romain Duriez avec une visite chez Forvis Mazars, où nous avons été accueillis par Ludiwine Arpino.
Le cabinet d’audit Mazars a fusionné avec le cabinet américain Forvis (Forward vision). Le groupe compte 40 000 employés et a des mandats dans 206 pays (en référence aux pays reconnus par l’organisation olympique.
Mazars Suisse a vu ses effectifs progresser de moins de 50 collaborateurs à 400 en moins de 15 ans, répartis sur 10 bureaux, le plus récent étant ouvert à Bâle.
“Chaque minute compte” m’a confié Ludiwine Arpino. En 27 ans, la productivité de chaque minute a été multipliée par 3 fois, grâce à l’automatisation.
Mazars développe une vision entrepreneuriale et considère que l’audit est un ascenseur social formidable où l’on forme au savoir-faire et au savoir-être. Résultat du bien-être pour les équipes d’auditeurs en formation si j’en juge par leur bonne humeur lors de notre échange. +d’images