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Spoliation bancaire au Liban : l’espoir renaît grâce à Nadia Chaaya !

Depuis 2019, des milliers de déposants français et libanais sont privés illégalement de leurs économies au Liban, parfois de toute une vie de travail.

Face à cette injustice, Nadia Chaaya a choisi de ne pas se résigner. Animée par un sens profond de la dignité et du droit, cette Française d’origine libanaise, présidente du conseil consulaire de Djeddah–Sanaa et conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, s’est engagée avec courage et détermination pour défendre les épargnants spoliés.

C’est ainsi qu’elle a fondé l’Union franco-libanaise des déposants spoliés (UFLDS), une association à but non lucratif qui accompagne gratuitement les victimes dans leurs démarches juridiques. Grâce à une équipe de juristes bénévoles, l’UFLDS aide les déposants à déposer plainte contre les banques libanaises devant les tribunaux français. « Et cela fonctionne ! », souligne Nadia, qui invite chacun à vérifier gratuitement son éligibilité sur le site www.uflds.com.

Le 20 octobre dernier, j’ai eu le plaisir de réunir Nadia et les membres de son équipe : Hugo Roche Poggi, secrétaire général de l’UFLDS, Tanguy Valéry, responsable de la communication, et Dany Habel, docteur en droit.

Je remercie également Rodrigue Raad, président de la Diaspora Libanaise Overseas (DLO), et Sami Saikali, son secrétaire général, pour leur participation à ces échanges constructifs.

L’énergie, l’esprit fédérateur et la persévérance de Nadia Chaaya redonnent aujourd’hui espoir à des milliers de familles, quelle que soit leur nationalité, qui pourront retrouver le fruit de leur travail et de leur épargne.

Sénat – Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”

Ce 13 septembre, j’ai eu à nouveau le plaisir de parrainer une réunion au Sénat à l’initiative de la DLO, Diaspora Libanaise Overseas, présidée par mon ami Rodrigue Raad.

Je remercie Hervé Marseille et le groupe Union Centriste qu’il préside pour leur soutien dans l’organisation de cet événement.

En introduction, j’ai rappelé l’importance du Liban aux yeux du président du Sénat, Gérard Larcher.

Entouré d’experts, l’ambition de Rodrigue Raad était d’esquisser une image du « Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient ».

Ce Liban de demain chacun l’imagine selon les mots prononcés « enfin libéré d’une hydre monstrueuse à plusieurs têtes : la vétocratie, la kleptocratie, l’impunité, l’effondrement financier, la crise économique, les angoisses communautaires, la menace de guerre, le joug du régime des mollahs…».

Un intervenant a affirmé que « le Liban ne ressemblait à aucun autre pays, aucune analogie n’est possible ».

En quête de souveraineté, de justice et de prospérité, par le biais d’une nouvelle gouvernance au service du bien commun, le Liban n’est pas, paradoxalement, en recherche d’identité : « on sait vivre ensemble », a rappelé un participant. Le passé l’a amplement prouvé. Vivre ensemble, c’est savoir concilier la pensée cartésienne occidentale et la mentalité orientale, c’est aussi affranchir les communautés libanaises d’un clientélisme qui leur permet aujourd’hui de survivre. Alors, on peut souffler sur les braises de l’espérance : « transcender nos différences pour engendrer, pourquoi pas, un nouvel humanisme ? », a avisé un intervenant.

En conclusion j’ai estimé que le Liban reposait actuellement sur trois piliers : Les forces armées libanaises, les entreprises du secteur privé légal et la diaspora.

J’ai rappelé la nécessité de désarmer le Hezbollah, proxy de l’Iran, qui entraîne le Liban dans la guerre ; le besoin d’un système transparent et d’une justice indépendante sous peine de faire disparaitre les entreprises privées et légales ; enfin, la diaspora devrait être représentée au parlement à la hauteur de son apport au pays.

Dans son mot de clôture, le président Raad a fait référence à ses ancêtres Phéniciens, ce peuple marin aventureux : « nous étions à l’avant-garde de l’histoire. Avant d’être musulman ou chrétien, nous étions un seul peuple uni dans la même gloire ».

Les intervenants :
Marwan Hamadé, ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Karim Bitar
, président de Kulluna Irada et professeur de relations internationales (USJ, IRIS, ENS).
Ziad Majed, professeur et responsable des études du Moyen-Orient à l’Université américaine de Paris.
Roy Badaro
, économiste, directeur de la recherche économique au sein du Think tank LEAD.
Le modérateur :
Rodrigue Raad, président de la DLO.