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En circonscription en Royaume-Uni – Londres (2-4 oct. 2025)

Diplomatie économique

L’équipe CCEF UK

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 1/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

Très honoré d’avoir été invité par Dr Luc Bardin, président, et Olivier Morel, président d’honneur, à participer aux Rencontres européennes des CCEF au Royaume-Uni (2–3 octobre 2025).

Après Stockholm en janvier (compte-rendu) et Rome en avril (compte-rendu), j’ai eu le privilège de prendre part pour la troisième fois cette année aux rencontres des CCEF Europe, sous la présidence de la très dynamique Stella Clarke.

Objectif : contribuer au “reset” Europe / France – UK, dépasser l’héritage du Brexit et restaurer la confiance et l’envie de coopérer, dans l’esprit du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet 2025, marquant la transition de l’Entente Cordiale à l’Entente Amicale.

Autour de l’ambassadrice de France en Irlande, Céline Place, l’équipe CCEF Irlande, présidée par Stella Clarke

La première journée de la conférence s’est tenue à la Résidence de France, avec la participation des ambassadrices Hélène Duchêne (Royaume-Uni), Céline Place (Irlande), et Sophie Sidos, présidente nationale des CCEF, Pierre Chabrol, chef du service économique régional et Samer Melki, consul général.

Panel 1 – Le nouveau paysage politique britannique et les relations UK–UE / France
Avec John Rowland (H/Advisors), Naomi Smith et Tom Brufatto (Best for Britain), une analyse passionnante du contexte politique britannique actuel. Une opinion désormais majoritaire estime que le Brexit fut un échec, y compris près de la moitié des électeurs conservateurs.
➡️ Comme le soulignent les CCEF UK : l’heure est venue d’entrer dans l’ère post-Brexit.

Panel 2 – Stratégies et partenariats UK dans la Tech, la Défense, la Santé et l’Éducation
Avec Lord Chris Holmes, Steve Oldfield CB, Sam Gyimah et John Howie MBE, des échanges riches sur les opportunités concrètes de collaboration franco-britannique.

Heureux également d’avoir pu échanger longuement avec notre ambassadrice en Irlande et les équipes CCEF UK & Irlande.

Un immense merci à Luc Bardin et Olivier Morel, deux présidents parfaitement complémentaires : 1 + 1 = 11. +d’images

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 2/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

La seconde journée au National Liberal Club a permis d’échanger avec le député Vincent Caure, ainsi qu’avec nos collègues britanniques Ben Lake et Ben Coleman, dans un esprit d’ouverture et de coopération.

J’ai tenu à saluer le modérateur Dominic Grieve, ancien député conservateur et ardent défenseur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Son engagement constant et digne en faveur du dialogue européen force le respect.

J’ai également souligné la constance d’Olivier Morel, qui, tout au long de la période du Brexit, n’a jamais dévié de sa conviction que le partenariat entre le Royaume-Uni et la France devait être préservé. Cette vision a été rappelée lors de la précédente table ronde de la French Team UK, où Fabienne Viala, ancienne présidente de la Chambre de commerce franco-britannique, a réaffirmé que nos deux pays ne doivent pas être des rivaux, mais des partenaires.

Concernant la dynamique politique récente, à la suite du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet, elle ne me surprend pas. Installé à Ashford (Kent) depuis 1996, où j’ai transféré le siège de mon entreprise afin de créer la France libre d’entreprendre, j’ai appartenu à cette génération Eurostar née du tunnel sous la Manche.
J’ai toujours été convaincu qu’une fois le Brexit réalisé, un principe de réalité s’imposerait : nous sommes plus forts ensemble que séparés.

Cette conviction s’étend également au domaine de l’autonomie stratégique européenne, où le rôle du Royaume-Uni, dans le contexte géopolitique actuel et au sein de l’OTAN, doit être pleinement reconnu.

S’agissant de la stratégie vis-à-vis de la Chine, notamment en mer de Chine méridionale, la récente parade militaire organisée à Pékin pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire m’est apparue comme un exercice de communication stratégique : montrer, convaincre, intimider. Nous devons rester conscients que le risque d’escalade demeure réel.

Après la guerre en Ukraine et le conflit entre Israël et le mouvement terroriste Hamas, une confrontation en mer de Chine méridionale aurait des conséquences encore plus lourdes pour l’Europe.

Qui, en 2022, avait prévu de devoir se retirer de Russie avant la fin de l’année ? Et qui anticipe déjà dans ses budgets une éventuelle sortie de Chine d’ici 2026 ou 2027 ?

Toute ma gratitude à Dr Luc Bardin et Olivier Morel, organisateurs de ces deux journées de réflexions et d’échanges, particulièrement enrichissantes.

Je tiens également à remercier Hélène Duchêne, Céline Place, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Business France, ainsi que les services commerciaux de l’ambassade de France au Royaume-Uni et en Irlande, pour leur engagement et la qualité de leur contribution. +d’images

Communauté française

Salon des associations FAFGB 2025

Ce samedi 4 octobre 2025, j’ai eu le plaisir de participer au Salon des Associations de la Fédération des Associations Françaises en Grande-Bretagne (FAFGB), à l’invitation de sa présidente Odile Prévôt, dans les locaux de MPW Queen’s Gate House.

Aux côtés du député Vincent Caure, du consul général Samer Melki et de Patricia Connell, j’ai tenu à saluer le travail remarquable accompli par Odile Prévôt et les membres bénévoles du conseil d’administration qui poursuivent, avec conviction et dynamisme, l’action d’une organisation fondée il y a plus de 80 ans.

J’ai invité la présidente à organiser prochainement une visite du palais du Luxembourg, dans la continuité des initiatives de ce que nous avions prises avec ses prédécesseurs Jean-François Le Gal (2022) et Anne Faure (2015).

Ce salon fut un moment d’échanges chaleureux avec de nombreuses associations membres, témoins de la vitalité de notre communauté : Les Auvergnats de Grande-Bretagne, Planet on Stage, Gallic Gang, Expat Village, Ecole Flam, Union des Français de l’Étranger, Serge Betsen Academy, Alliance Française de Londres, Association des Parents d’Élèves du Lycée Charles de Gaulle, ou encore Franco-British Connections.

Leur engagement illustre la richesse de la vie associative française au Royaume-Uni.

Je remercie toutes celles et ceux qui ont pris le temps d’échanger avec moi sur leurs projets, leurs défis et leur passion commune : faire rayonner la France à l’étranger.

Serge Betsen et Anne Vigouroux

Ces rencontres m’ont rappelé nos moments partagés — la solidarité après le Bataclan, la pandémie, ou durant le Brexit — où la communauté a toujours su rester unie et résiliente.

La FAFGB, qui regroupe aujourd’hui 42 associations, démontre une fois encore que nous sommes plus forts ensemble qu’isolés. Félicitations à toute l’équipe bénévole pour cette magnifique journée, et un clin d’œil à Anne Vigouroux, dont la joie à l’annonce du lot offert par Serge Betsen a symbolisé, à merveille, la convivialité de cet esprit collectif. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres – Visite d’État (8-10 juillet 2025)

Ce 600ème déplacement, depuis le début de mon mandat, en compagnie d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni, où je réside depuis 1997, constituera un souvenir exceptionnel et inoubliable.

Très honoré d’avoir fait partie de la délégation officielle qui accompagne la visite d’État du Président de la République et Mme Brigitte Macron au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, en compagnie de mes collègues parlementaires Pieyre-Alexandre Anglade, Vincent Caure et Jean-François Rapin.

Très heureux que les journaux aient titré à l’issue de ce déplacement, “Paris-Londres : le grand rapprochement”.

Abbaye de Westminster

Première séquence pour la délégation officielle qui accompagne le président de la République, le cadre de l’Abbaye de Westminster, lieu de couronnement des rois depuis celui de Guillaume le Conquérant en 1066.

L’abbaye a également vu de nombreux mariages et enterrements royaux. C’est le lieu de sépulture d’une partie des rois et reines d’Angleterre et aussi des hommes et des femmes célèbres, dont William Shakespeare ou Isaac Newton.

Le président de la République et Mme Brigitte Macron ont été accueillis par le révérend Marc Birch, Recteur chanoine de l’abbaye.

La séquence s’est ainsi déroulée :
. Recueillement devant le tombeau du soldat inconnu et dépôt de gerbe
. Présentation par le Recteur des membres du corps collégial
. Intermède musical par le coeur de Westminster
. Prière prononcée par le Recteur
. Visite de l’abbaye
. Signature du livre d’or +d’images & vidéo

Palais de Westminster

Étape très attendue, le discours prononcé par le président de la République Emmanuel Macron au Palais de Westminster.
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En 2008, j’avais suivi le discours du président Nicolas Sarkozy, un rang derrière les parlementaires, en qualité de conseiller à l’AFE pour le Royaume-Uni.

Autre perspective cette fois, aux côtés d’Emmanuel Macron, avec les ambassadeurs, face aux parlementaires britanniques (Commons et Lords) réunis en séance conjointe pour la circonstance.

À l’issue de son discours, Emmanuel Macron a été salué par une longue standing ovation des parlementaires.

Résumé des propos du président de la République Emmanuel Macron :
1. Renforcement du multilatéralisme et de l’ordre international
• le Président a souligné l’importance d’une coalition franco-britannique solide pour défendre un monde fondé sur les règles, face aux menaces de la Russie et à la montée de régimes autoritaires.
• Il a insisté sur la nécessité pour l’Europe de réduire sa dépendance économique vis-à-vis des États-Unis et de la Chine, en prônant une plus grande autonomie stratégique.
2. Coopération en matière de défense
• Il a annoncé un engagement à consacrer 3,5 % du PIB à la défense en France, tout en renforçant la coopération militaire entre Paris, Londres et l’Otan.
• Il a rappelé que le Royaume Uni et la France sont les deux seules puissances nucléaires en Europe, représentant ensemble 40 % des dépenses militaires du continent, et qu’ensemble ils peuvent bâtir le pilier européen de la défense.
3. Immigrations illégales
• Il a qualifié les traversées de la Manche de “fardeau partagé”, appelant à des résultats concrets via une coopération franco-britannique “humaine, solidaire et ferme” contre les réseaux de passeurs .
4. Soutien à l’Ukraine
• Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement sans faille à soutenir l’Ukraine dans sa résistance face à l’agression russe.
• Il a également évoqué la mise en place prochaine d’une force de sécurité paneuropéenne, discutée avec le Premier ministre Keir Starmer, pour un futur cessez-le-feu.
5. Paix au Moyen-Orient
• Le président a préconisé un cessez-le-feu urgent à Gaza et plaidé pour une solution à deux États en Israël-Palestine comme voie vers la paix.
6. Relance des échanges culturels et académiques
• Il a encouragé le développement des mobilités étudiants/chercheurs/artistes entre le Royaume Uni et la France, dans le sillage du nouvel accord jeunesse UE Royaume Uni.
Depuis le Brexit, cette mobilité est entravée par les Britanniques.
Pourtant ce passage a été particulièrement applaudi par les parlementaires britanniques.
7. Symbolisme culturel : prêt du Tapis de Bayeux
• En geste symbolique, Emmanuel Macron a annoncé le prêt historique du Tapis de Bayeux au British Museum (septembre 2026 – juillet 2027), en échange de la collection de Sutton Hoo.
8. Faire table rase du Brexit
• Il a qualifié le Brexit de “profondément regrettable” tout en soulignant le retour d’une relation retrouvée, grâce à l’orientation pro européenne du gouvernement de Sir Keir Starmer.
• Emmanuel Macron a appelé à ne “pas laisser la Manche s’élargir davantage” comme frontière entre leurs peuples. +d’images

Voir la vidéo du discours

Carlton gardens

À Carlton gardens, là où chaque 18 juin, nous célébrons l’Appel qui a marqué l’histoire de France, nous avons assisté au dépôt conjoint de deux gerbes par le président de la République, Emmanuel Macron, et par le Premier ministre, Keir Starmer, au pied de la statue du général de Gaulle.

Ils étaient accompagnés de Mme Brigitte Macron, et Lady Starmer.

David Lammy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Commonwealth et du Développement, John Healey, ministre de la Défense et Sébastien Lecornu, ministre des Armées, étaient également présents.

À l’issue de la minute de silence, de la sonnerie aux morts, et des hymnes nationaux, le président de la République et le Premier ministre ont rencontré des vétérans, salué les élèves du lycée international Winston Churchill et leur directrice Mireille Rabaté, les représentants d’associations françaises et plusieurs élus des Français de l’étranger, dont Patricia Connell, présidente du conseil consulaire, et Marie-Claire Sparrow. +d’images & vidéo

C’est à l’issue de cette séquence, que le président de la République a pris une photo avec moi pour rendre hommage à Jérôme Notin, et son équipe, qui ont mis en œuvre le “17 cyber” (Lire le billet Cybersécurité : 17Cyber, le rêve devenu réalité !)

Château de Windsor – Dîner d’État

Profondément reconnaissant envers Emmanuel Macron de m’avoir inclus dans la délégation française, en compagnie de mes collègues parlementaires, le sénateur Jean-Francois Rapin, et les députés Pieyre Alexandre Anglade et Vincent Caure.

C’était un véritable honneur de représenter tous les Français établis hors de France d’être présenté à Leurs Majestés le Roi et la Reine au château de Windsor.

Côtoyer, lors du banquet d’État, la famille royale et de nombreuses célébrités du monde des affaires ou des artistes, à l’image des chanteurs Mike Jaeger, Elton John, Mika ou la comédienne Kristin Scott-Thomas, en compagnie du couple présidentiel et de nos ministres Jean-Noël Barrot, Sébastien Lecornu et Rachida Dati, donnait l’impression d’être au cœur d’un spectacle captivant.

Dans son discours, avec beaucoup d’humour et d’autodérision, le roi Charles III a cité le général de Gaulle pour justifier nos différences : “Les Anglais sont les Anglais, ce n’est pas leur faute !”

Dans un aparté humoristique, le roi a évoqué Astérix pour souligner les différences culturelles dans un climat de bon esprit et d’entente moderne entre les deux nations : « …Cette relation est fondée non seulement sur la coopération et la fascination mutuelle, mais aussi sur une compétition amicale et, parfois, oserai-je dire, la confusion. L’indomptable Gaulois, Astérix lui-même, et sans doute bien d’autres de ses compatriotes, ont eu le plus grand mal à comprendre notre chère “tasse de thé avec un nuage de lait” prise exactement à cinq heures de l’après‑midi… tout comme nous trouvons impossible de cuire une baguette aussi bien que vos artisans en France ! »

Le chef français Raymond Blanc était chargé de réaliser l’entrée, une “Assiette de légumes d’été, vinaigrette de tomates crues”, et le dessert, un “Parfait glacé au cassis sur un biscuit imbibé de cassis avec une gelée de fleurs de sureau”.

En hommage au chef français, la famille royale a tweeté sa photo en commentant : “L’entente cordiale in the kitchen”.

Impossible de conclure ce post autrement qu’en reprenant les mots du Président à l’issue de son toast : « Long live the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. Long live France. Long live Franco British friendship. » +d’images

Mots d’ouverture du dîner d’État offert par Leurs Majestés le Roi Charles III et la Reine Camilla (voir la vidéo).

Château de Windsor – Discours du roi / Astérix

Merci à Nicolas Ribollet de m’avoir envoyé cet extrait du discours au moment où le Roi fait référence à “Astérix et ses compatriotes”, et que le cameraman oriente alors l’image sur moi :

Bonjour Olivier, Je me suis mis hier soir un peu par hasard à regarder en direct les discours du Roi et du Président au château de Windsor.
Quelle joie de te voir à l’image au moment même où le roi citait l’un de nos plus grands personnages de BD !
Comme Buckingham Palace laisse rarement la place au hasard, je n’imagine pas juste une coïncidence.
En fait, j’y ai vu un très beau clin d’oeil britannique rendant hommage à ta passion et tes activités dans le domaine de la BD.
Amitiés, Nicolas

Peut-être que le clin d’œil était alors plutôt un hommage aux Français du Royaume-Uni, dont je fais partie depuis 1997 ?


Verbatim :
L’indomptable Gaulois, Astérix lui-même, et sans doute bien d’autres de ses compatriotes, ont eu le plus grand mal à comprendre notre chère “tasse de thé avec un nuage de lait” prise exactement à cinq heures de l’après‑midi… tout comme nous trouvons impossible de cuire une baguette aussi bien que vos artisans en France !” ‎

Imperial College

Environ 250 personnes étaient réunies à l’Imperial College pour assister à la première séquence de la seconde journée de la visite d’État.

Le président de la République a participé à une table ronde intitulée : « IA : de la science à la croissance », avec la participation de Demis Hassabis (co-fondateur DeepMind) ; Arthur Mensch (CEO Mistral AI) et en modérateur, Amanda Wolthuizen (Imperial).

Emmanuel Macron a appelé à une alliance stratégique en IA franco britannique, affirmant que “le partenariat… est critique” pour rattraper les États Unis et la Chine, en mutualisant talents, laboratoires et financements.

L’objectif est d’atteindre une masse critique européenne pour concurrencer les puissances technologiques mondiales.

Cette séquence montre une volonté claire du président Macron de faire de l’IA un moteur de croissance européen, porteur de souveraineté technologique, à travers des partenariats structurés entre la France, le Royaume-Uni et leurs écosystèmes universitaires et industriels.

Très heureux d’avoir retrouvé le philosophe Théodore Zeldin à cette occasion. Il était venu en octobre 2011 à Ashford pour participer à une conférence en faveur de la création d’un métro transmanche pour rapprocher la France du Royaume-Uni. +d’images

Clara Chappaz et Éric Lombard

Institut français – Diplomatie économique

À l’occasion de la visite d’État du Président de la République au Royaume-Uni, Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et Clara Chappaz, ministre déléguée en charge de l’Intelligence artificielle et du Numérique ont organisé une réception pour la communauté d’affaires française au Royaume-Uni.

En 2024, 152 projets venus du Royaume-Uni ont permis de créer ou maintenir 4843 emplois.

Le pays est le 3ᵉ investisseur en nombre de projets et le 2ᵉ en emplois générés.

La France enregistre avec le Royaume-Uni son plus important excédent bilatéral en biens, atteignant 10,6Mds€ en 2024, devant tous ses autres partenaires commerciaux. Les exportations françaises ont progressé de 9% depuis 2019, pour atteindre 37,7Mds€.

Dans le domaine du nucléaire civil, EDF annonce un investissement de 1,1 Md£ dans le projet Sizewell C, pour la construction de deux réacteurs EPR au Royaume-Uni.

Très heureux d’avoir retrouvé Pascal Cagni, président de Business France et les membres de la Team France du Royaume-Uni réunis : Henri Baïssas (Business France) ; Pierre Chabrol (conseiller économique à l’ambassade de France) ; Luc Bardin (CCEF), Ralph Crouan (French Tech London), Philippe Chalon (Cercle Outre-Manche) et Sébastien Joly (directeur de la Chambre de commerce franco-britannique). +d’images

Lord-Maire – Guildhall

Le deuxième jour de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni s’est conclu par un banquet d’État à Guildhall, organisé par Alastair King, Lord-Maire de Londres et la City of London Corporation.

Plus de 600 invités ont assisté au banquet, y compris Son Altesse Royale le duc de Gloucester, plusieurs personnalités politiques de haut rang et des chefs d’entreprise du secteur financier et des services professionnels tant au Royaume-Uni qu’en France.

Le hasard du placement m’a offert le privilège d’être face à Julien Clerc, accompagné par son épouse Hélène Gremillon.

Émouvant de retrouver ce lieu où j’avais assisté au banquet d’État, il y a plus de 17 ans en 2008, offert alors au Président Nicolas Sarkozy.

Les temps ont bien changé depuis que le Royaume-Uni est sorti de l’UE.

Le maire de Londres a salué un esprit de coopération renouvelé dans les relations entre le Royaume-Uni et l’UE et appelé à une collaboration plus étroite sur les services financiers.

La cérémonie était à la fois diplomatique et cérémonielle : le chef de l’État a prononcé un discours dans une atmosphère empreinte de solennité et de traditions londoniennes. Emmanuel Macron a notamment critiqué le Brexit d’une manière diplomatique : « Je suis très respectueux de la voix du peuple et du choix de votre pays il y a neuf ans. Mais je dois dire que l’Union européenne était plus forte avec vous, et vous étiez plus forts avec l’Union européenne. »

Après s’être rendu au British Museum, le président a également déclaré qu’après « un projet longuement mûri », la France allait prêter pour la première fois en 900 ans la Tapisserie de Bayeux au British Museum.

Plusieurs ministres français accompagnaient le Président : Sébastien Lecornu (Armées) ; Jean-Noël Barrot (Europe et Affaires étrangères) ; Rachida Dati (Culture) ; Éric Lombard (Économie) ; Benjamin Haddad (Europe) et Clara Chappaz (Numérique) avec laquelle j’ai travaillé sur la transposition de 3 directives européennes (NIS2, DORA, REC) dans le droit français. +d’images