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En circonscription au Rwanda – Kigali (2-4 avril 2025)

Mon troisième déplacement au Rwanda s’est conclu par un déjeuner avec deux personnalités que j’apprécie énormément pour la lucidité de leurs analyses et leur humanité.

Notre ambassadeur Antoine Anfré a déjà fait preuve de la plus grande clairvoyance, il y a plus de 30 ans, concernant la tragédie qui allait aboutir au génocide des Tutsis, quand tant d’autres fourvoyaient alors notre pays.

Mes échanges réguliers avec André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais, m’ont permis de conserver une vraie proximité avec le Rwanda.

Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe. Les opinions peuvent être abusées partout et les effets sont alors parfois dévastateurs.

Je forme le vœu que les erreurs d’analyses observées dans le passé ne se reproduisent pas et que la paix soit instaurée dans l’Est de la RDC, à l’image de ce que nous observons au Rwanda depuis 31 ans. +d’images

Diplomatie parlementaire

Président de la République, Paul Kagame

Très honoré d’avoir eu le privilège de rencontrer, Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, en compagnie d’Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le Président m’a remercié d’avoir fait le déplacement jusqu’à Kigali pour le Sommet sur l’IA. Il m’a demandé de transmettre ses amicales salutations au Président de la République Emmanuel Macron.

Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères, a eu des mots bienveillants à mon égard en me présentant au Président, soulignant que je me suis déjà rendu quatre fois au Rwanda. La première remontant à 1989. Le Président a mis en exergue ma connaissance et ma compréhension de la région et m’a remercié d’être un ami du Rwanda. Il a regretté l’ignorance et les analyses biaisées de tous ceux qui, à l’étranger, critiquent le Rwanda sans le connaître.

Ma visite s’inscrivait dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.

J’ai déclaré que le succès du Sommet mondial sur l’IA sur l’Afrique démontre, une fois de plus, l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda. Le président Kagame a permis à son pays de se relever du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda et de bâtir un avenir fondé sur la réconciliation et l’unité.

Je suis fier de cette rencontre et d’avoir pu échanger avec une personnalité qui marquera l’histoire de ce continent ! +d’images

Ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe

Entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le ministre rwandais a commencé par remercier tous ceux qui, en France, avait œuvré au report du « concert de la honte », une véritable provocation prévue à Paris le 7 avril, date marquant la 31ᵉ commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

Le ministre a souligné les simplifications et la vision caricaturale du Rwanda et de la crise en RDC émanant de personnalités politiques françaises, en pointant en particulier celles situées aux extrêmes.

Force est de constater que, 31 ans après le génocide, les FDLR (*), milice fondée par d’anciens génocidaires, est toujours là, soutenue par le gouvernement congolais et intégrée dans les forces armées de la République du Congo (FARDC).

La récente arrestation à Goma, du général des FDLR, Ezéchiel Gakwerere, en uniforme FARDC, le démontre. Le M23 l’a remis aux autorités rwandaises.

Le ministre a détaillé toutes les menaces que la RDC fait peser sur le Rwanda qui justifient que des mesures défensives soient prises en amont.

Le ministre rwandais m’est apparu confiant sur une issue politique au conflit dans un proche avenir, grâce au processus conjoint EAC-SADC, associant l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, et à la médiation du Qatar.

Je forme le vœu pour qu’une nouvelle lecture plus équilibrée de la situation dans les grands lacs s’impose.

Merci au ministre d’avoir pris le temps de m’accorder un entretien approfondi très éclairant.

(*) ⁠FDLR, Forces démocratiques de libération du Rwanda. Les FDLR sont l’un des plus importants groupes armés étrangers opérant sur le territoire de la RDC. Formé en 2000, le groupe a commis de graves violations du droit international, ciblant notamment les femmes et les enfants dans les conflits armés, notamment des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles et des déplacements forcés (source ONU). +d’images

Evénement

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Ouverture

Retour au Rwanda pour participer au Sommet africain sur l’Intelligence Artificielle, à l’invitation de Paula Ingabire, ministre de l’Information et des Communications, de la Technologie et de l’Innovation du Rwanda.

Ce Sommet, placé sous l’égide du World Economic Forum, qui a réuni plus de 2000 délégués venus de 97 pays, a été ouvert par le président du Rwanda, Paul Kagame.

Le président togolais Faure Gnassingbé, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mohamed Ali Youssouf, et le Prime Cabinet Secretary kényan, Musalia Mudavadi, ont participé à la cérémonie d’ouverture.

J’étais accompagné par Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et de nombreux Français du Rwanda, dont Sophie Tchatchoua (Canal+), présidente du comité CCEF.

Je remercie les organisateurs pour les marques d’attention et d’intérêt qu’ils m’ont témoigné.

70% population Afrique à moins de 30 ans et 38% des africains sont connectés à internet.
Tous les défis en matière d’énergie, de formation, d’infrastructure et de connectivité ont été abordés avec beaucoup de clairvoyance.

Le Sommet a débouché sur l’adoption d’une Déclaration Africaine sur l’Intelligence Artificielle. Un vrai succès ! +d’images

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Intervention

Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Données : un impératif stratégique pour l’adoption, l’équité et la souveraineté », j’ai présenté la loi sur l’Intelligence Artificielle de l’UE (IA Act) et souligné la convergence d’intérêts entre l’Europe et l’Afrique face aux appétits américains, d’une part, et chinois, d’autre part.

J’ai eu le privilège d’intervenir en compagnie de David Kanamugire, CEO, National Cyber Security Authority, Rwanda ; Tariq Khokhar, Chief Data Scientist, Wellcome Trust ; Annick Sakho, Director Government Affairs – Africa, Oracle ; Lacina Koné, CEO, Smart Africa ; Isobel Acquah, Executive Director, Certa Foundation. +d’images

DISCOURS préparé pour mon intervention :

« Je souhaite remercier la ministre Paula Ingabire qui m’a invité à Paris à venir participer au Global AI Summit.
C’est toujours un plaisir de retrouver Kigali où je suis venu pour la première fois en 1989.
Nous sommes tous réunis ici pour le Sommet sur l’Intelligence Artificielle, dont le succès démontre une nouvelle fois l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda.
Mais je suis venu à Kigali pour davantage encore.
Je suis ici pour le Rwanda et les Rwandais, je m’inscris dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.
Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe.
Les opinions peuvent être abusées partout et les effets peuvent alors être dévastateurs.
Je crois que l’IA peut aider les populations à faire la part entre le vrai et le faux, si tant est qu’elles aient encore envie d’avoir un sens critique »… Lire la suite

VIDÉO de la table ronde

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

À la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence organisé par l’ambassadeur, j’ai eu le plaisir de retrouver les représentants la section locale des CCEF, présidée par Sophie Tchatchoua (Canal+).

La communauté d’affaires a réaffirmé que la sécurité juridique et l’absence de corruption observées au Rwanda, constituent de véritables atouts qui justifient que les entreprises internationales y installent un siège régional. Les transferts financiers y sont plus aisés.

Kigali est vu comme un hub et le Rwanda comme un îlot de stabilité.

Le Qatar ne s’y est pas trompé et a investi pour y construire un nouvel aéroport.

Merci aux CCEF pour leurs précieux enseignements qui me permettent de mieux comprendre les enjeux économiques portés par ce pays.

Inzovu Mall – Groupe Duval

Avec 1,4 millions de visiteurs pour les congrès en 2024, le Rwanda est le deuxième pays du continent africain en tourisme d’affaires, derrière l’Afrique du Sud.

Le groupe Duval est le plus grand investisseur français au Rwanda (+/- USD100M) dans l’immobilier, l’assurance et la micro finance. Par une ses filiales Ugolf, il fait la gestion du Golf de Kigali.

J’ai visité le chantier d’Inzovu Mall qui devrait être inauguré au quatrième trimestre de 2025. Cette opération immobilière d’envergure du groupe Duval de 27000 m², est située au cœur du quartier de Kimihurura, un quartier d’affaires et commercial proche du centre de convention international à Kigali.

Il comprend :
•⁠ ⁠Un centre commercial et de loisirs qui accueillera près de 40 enseignes dont Super U, La Foir’Fouille, l’opticien Alain Afflelou, un restaurant gastronomique, un Food -Court de 800 m², un centre de fitness, un espace de loisirs de 3200 m² et une grande roue de 60 mètres de haut sur le parking extérieur.

Il prévoit également :
•⁠ ⁠Une résidence de tourisme 4 étoiles de 95 chambres (Inzovu Hôtel by Odalys)
•⁠ ⁠Un centre d’affaires (Wojo et AB Center)
•⁠ ⁠Un bâtiment de bureaux sur 9 étages

Très heureux d’observer que les entreprises françaises se mobilisent pour accompagner le Rwanda dans son développement. +d’images

Vatel – Nyurah

Très belle découverte durant mon séjour à Kigali, le restaurant Nyurah, centre d’excellence culinaire de Vatel.

Vatel enseigne l’art de recevoir à la française, une référence pour le reste du monde.

Le restaurant offre un menu en constante évolution de haute cuisine africaine, combinant les meilleurs ingrédients de saison du Rwanda avec des recettes innovantes de tout le continent.

Les chefs et le personnel m’ont épaté par la qualité de leur prestation.

Félicitations ! +d’images

AFD – Expertise France – Campus polytechnique

Membre du Conseil d’administration de l’AFD, j’ai tenu à consacrer l’essentiel de ma première journée au Rwanda à des échanges avec les directeur-pays : Arthur Germond (AFD) et Nathalie Menut (Expertise France).

Le Bureau Pays d’Expertise France au Rwanda a ouvert le 1er janvier 2025 avec pour objectif de renforcer les partenariats avec nos interlocuteurs rwandais, en assurant un pilotage rapproché collaboratif des projets sur le terrain.

Première séquence, la visite d’un projet, financé par l’AFD, de construction de résidence universitaire sur le campus du College of Kigali en compagnie de :
Sylvie Mucyo, Vice Chancellor – Rwanda Polytechnic
Ephrem Musonera, Deputy Vice Chancellor for Academic, Research and Institutional Advancement – Rwanda Polytechnic
Jean-Pierre Nkuranga, Deputy Vice Chancellor for Administration & Finance – Rwanda Polytechnic
Charles Gakomeye, Corporate services division manager at Kigali college
Marie Chantal Ngabire, Director of students affairs at Kigali college

Le campus accueille 3000 étudiants et loge 375 d’entre eux dans des conditions sommaires, suite à un incendie qui a réduit l’espace réservé à cet effet.

Le projet prévoit 1417 logements, où chaque chambre pourrait accueillir 4 étudiants. +d’images

Expertise France (AFD) – Agence africaine du médicament (AMA)

Accompagné par Arthur Germond (AFD), Nathalie Menut et Juan Cepeda (Expertise France), j’ai rencontré le professeur Émile Bienvenu, directeur général de la Rwanda Food & Drug Authority, et membre du conseil d’administration de l’Agence africaine du médicament (AMA) dont le siège est à Kigali.

Le professeur m’a présenté les progrès de l’AMA dont le conseil d’administration est nommé et désormais fonctionnel, puisqu’il s’est réuni six fois. Prochaine étape, la nomination du directeur général qui sera nommé d’ici à juin 2025. Sa première tâche sera de recruter le service technique.

En trois ans, le Rwanda a fait des efforts remarquables pour atteindre le niveau de maturité 3 en matière de santé, et rejoindre ainsi le club des 8 pays africains parvenus à ce stade : Rwanda, Ghana, Sénégal, Égypte, Tanzanie, Afrique du Sud, Nigeria et Zimbabwe. Seuls 18 pays ont atteint le niveau 4 dans le monde. Aucun pays africain n’en fait partie.

Le Rwanda a adopté une politique de tolérance zéro contre les médicaments contrefaits qui font des ravages sur ce continent. Pour le crime organisé, il est 25 fois plus rentable de faire des médicaments falsifiés que de la cocaïne !

Je suis sincèrement reconnaissant pour l’intéressante discussion sur la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique.
En RDC, 70 bébés sont morts à cause d’un sirop falsifié.
En Côte d’Ivoire, des conteneurs de préservatifs ont été saisis. Le lubrifiant avait été remplacé par du produit lave-vaisselle.

Ce fléau tue, chaque jour, des innocents dans le monde entier sous ses différentes formes (marché noir, ventes non autorisées dans des pharmacies légalement constituées, ventes en ligne, etc.)

Un travail immense attend l’AMA.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir l’excellent travail conduit par Expertise France pour le compte de l’UE dans le cadre du projet Medisafe P66 destiné à sensibiliser tous les secteurs impliqués dans cette lutte (pharmaceutique, juridique, application de la loi et société civile). +d’images

Culture

Institut français

Retour au Centre culturel francophone / Institut français du Rwanda, où j’ai été accueilli par Lee Fou Messica, directrice déléguée.

Inauguré par le Président de la République le 28 mai 2021, j’ai visité le centre culturel par trois fois depuis cette date. Celui-ci n’a jamais cessé de progresser depuis cette date, comme en témoignent les modulaires installés quelques jours plus tôt pour accueillir les examens du DELF.

5600 examens s’y sont déroulés en 2024. Le jour même, 106 candidats s’y sont présentés.

Les superbes aménagements réalisés au profit des jeunes ont servi de cadre à la photo de groupe qui nous a réunis. +d’images

Sénat – Sommet pour l’action sur l’IA

Du 6 au 11 février 2025 : Ma semaine à Paris, capitale mondiale de l’IA

Avec l’Intelligence Artificielle, une nouvelle page du progrès humain est en train de s’écrire.
Paris a réussi à en appréhender tous les tenants et les aboutissants, dans l’état de nos connaissances actuelles évidemment.

Un vrai succès qui m’a permis de rencontrer en quelques jours, plusieurs personnalités mondiales de l’IA et de la cyber sécurité.

•⁠ ⁠Sénat

“Ce sommet doit vraiment être un moment où on peut positionner Paris comme la capitale mondiale de l’IA”, a déclaré Clara Chappaz, ministre française chargée de l’Intelligence artificielle.

Dès le premier jour du Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle, le Sénat organisait un débat sur le thème « IA, démocratie et territoires ». J’ai assisté aux prises de parole sur la manière dont le gouvernement, les parlementaires, les entreprises et les territoires s’emparent des enjeux et des opportunités de l’intelligence artificielle.

•⁠ ⁠Ambassade du Canada

Pendant près d’une semaine, Paris a accueilli de nombreux évènements et valorisé l’écosystème français et ses 750 start-up liées à l’IA, dont la « pépite » Mistral AI.

L’occasion rêvée pour le chef de l’État d’annoncer 109 milliards d’euros d’investissements privés, français et étrangers, pour le développement d’infrastructures d’IA en France.

La France et le Canada travaillent ensemble sur les sujets de l’IA de longue date en initiant par exemple le Partenariat Mondial pour l’IA (PMIA) dès 2018. En septembre 2024, à l’occasion de la visite au Canada du Président Macron, les deux pays ont émis une déclaration commune sur l’intelligence artificielle qui établit des priorités et des actions communes.

À l’invitation de Stéphane Dion, ambassadeur du Canada en France, j’ai participé à une réception qui m’a offert l’opportunité de rencontrer Justin Trudeau, Premier ministre canadien, de grands dirigeants internationaux du monde de la tech, de l’IA et de l’énergie, l’ensemble des acteurs institutionnels français, canadiens et internationaux de haut-niveau, parmi lesquels figuraient les ministres Clara Chappaz et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie.

•⁠ ⁠États-Unis

Philip Stupak, directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, venu pour assister au sommet, m’avait reçu à Washington l’an dernier, pour promouvoir une politique de cyber-solidarité entre les Etats-Unis et l’Europe.

Après l’avoir présenté à Clara Chappaz lors de la soirée à l’ambassade du Canada, j’ai eu le privilège de l’accueillir à nouveau au Sénat le lendemain pour discuter de son dernier « executive order » sur la cybersécurité réalisé pour l’administration Biden et sur l’état des menaces.

•⁠ ⁠Rwanda

À la faveur de diverses manifestations, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Paula Ingabire, ministre de l’Information et des communications, de la technologie et de l’Innovation du Rwanda depuis 2018, en présence de François Nkulikiyimfura.

Je la retrouverai à Kigali, en avril prochain, lors du Sommet mondial de l’IA sur l’Afrique, dont le thème sera : “L’IA et le dividende démographique de l’Afrique : réimaginer les opportunités économiques pour la main d’œuvre africaine”.

•⁠ ⁠Taiwan

Très honoré également d’avoir revu Audrey Tang, qui a fait de Taïwan le modèle à suivre pour lutter contre la désinformation, lors d’un dîner privilégié, en présence de Hao Pei-chih, ambassadrice de Taïwan en France.

L’ancienne ministre du numérique de Taiwan, rencontrée en 2021, à Taipei, m’avait décrit son organisation de pointe, basée sur un triptyque société civile-public-privé, qui détruit les Fake news en utilisant l’humour.

Devenue l’ambassadrice du numérique pour Taiwan, son expertise inspire toutes les organisations, à l’image de Viginum, qui luttent contre ceux qui cherchent à démolir les démocraties de l’intérieur.

J’ai également accueilli au Sénat, Ethan Tu, fondateur de Taïwan AI labs, premier institut de recherche sur l’IA ouvert en Asie. Concentré sur une recherche sur l’IA digne de confiance et responsable, il cherche à établir les méthodologies et les normes responsables pour les innovations en matière de soins de santé, de finances et de médias d’information à Taïwan.

•⁠ ⁠Quai d’Orsay

À la soirée de gala du Quai d’Orsay intitulée MAKE IT (A)I-CONIC, en présence de nombreuses stars mondiales de l’IA, j’ai retrouvé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui estime que l’IA est sans doute “la révolution copernicienne de notre temps”.

Concrètement, le ministre a annoncé qu’il allait déployer l’intelligence artificielle pour assister ses agents dans un certain nombre de tâches et pouvoir ainsi réaffecter du temps et de l’énergie sur d’autres missions.

•⁠ ⁠Station F : Business Day

Dernier séquence de la série, ma participation au Business Day du Sommet pour l’Action sur l’IA, à Station F.

Plus de 2 000 participants (entrepreneurs, investisseurs, dirigeants de grands groupes, ETI et PME, chercheurs et décideurs internationaux) étaient réunis autour de conférences, démonstrations, ateliers et rencontres exclusives.

Opportunité d’entendre les ministres de l’économie pour la France et l’Allemagne, Eric Lombard et Bernhard Kluttig et les représentants des entreprises qui font l’IA d’aujourd’hui et de demain.

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