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Moyen-Orient – Déplacement présidentiel (2-4 déc. 2021)

Pendant 48 heures, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron pour ses visites de travail aux Émirats arabes unis, dans l’État du Qatar, et au royaume d’Arabie saoudite.

De nombreux moments resteront gravés dans ma mémoire, à commencer par l’invitation du Président de la République à dîner à sa table, en compagnie des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly et Roselyne Bachelot pendant le vol.

Moment intense lors de la discussion partagée avec le ministre de la Défense saoudien et Florence Parly, ministre des Armées, tandis que le Président de la République concrétisait de son côté avec le Prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, le plus important marché militaire jamais signé avec la vente de 80 Rafales pour une somme de 17 milliards d’euros.

Moment convivial quand le ministre des Affaires étrangères, qui s’est rendu 22 fois aux Émirats en 10 ans, a partagé de nombreuses anecdotes sur ses déplacements, dont certaines péripéties sont dignes de figurer dans un film de James Bond.

Je suis convaincu que ce voyage a permis d’approfondir encore la relation d’amitié entre la France et les pays du Golfe. Il fait apparaître des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France. La coopération dans la lutte contre le terrorisme s’est accrue.

L’annonce opportune de la démission du ministre de l’Information libanais, la veille de l’arrivée du Président de la République en Arabie saoudite, a permis de débloquer la situation à Djeddah et de repartir de l’avant pour œuvrer en faveur de la stabilité régionale.

Un seul regret, assorti d’une frustration : que les élus des Français de l’étranger n’aient pu être présents d’une manière ou d’une autre pour saluer le Président de la République, lors de son passage dans chaque pays.

Je remercie Emmanuel Macron de m’avoir invité à l’accompagner.

Émirats arabes unis – Dubaï (2-3 déc. 2021)

Retour à Dubaï, moins d’un mois après mon précédent passage (compte-rendu).

Six heures après avoir posé le pied sur le sol des Émirats, notre délégation s’est acheminée vers le site de l’Exposition universelle pour assister à la signature des accords, en compagnie d’Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France.

Déjeuner

Déjeuner offert par S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, en l’honneur de notre Président de la République.

A cette occasion, j’ai eu le plaisir de retrouver Mme Hend Al Otaiba, ambassadrice des Emirats arabes unis en France, qui avait facilité l’organisation de mes rencontres lors de mon précédent déplacement à Dubaï.

Contrat de vente de 80 Rafale et 12 Caracal

« Ce sera un avion mondial » disait Marcel Dassault au sujet du Rafale en 1985.

36 ans après avoir travaillé sur le démonstrateur Rafale A, je suis comblé d’assister à la signature d’un contrat pour la livraison de 80 Rafale dans le cadre du déplacement du Président de la République.

Ce contrat historique avec les Émirats arabes unis démontre une nouvelle fois que la vision de Marcel Dassault s’accomplit.

Félicitations à Éric Trappier et à toutes les équipes de Dassault Aviation. Fier de voir l’excellence industrielle française atteindre de nouveaux sommets.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis ont signé un contrat pour l’acquisition de 12 hélicoptères H225M Caracal auprès d’Airbus Helicopters qui seront entièrement produits et assemblés à Marignane (communiqué).

Le 360 (AFP) : Les Émirats offrent le contrat du siècle à la France : environ 17 milliards d’euros pour l’achat de 80 Rafale (03-12-2021)

Pavillon des E.A.U.

Après la présentation d’une quinzaine d’accords et de contrats déjà signés, photo officielle en présence du Président de la République, Emmanuel Macron et de S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier de l’Émirat d’Abu Dhabi et vice-Commandant suprême des forces armées des Émirats arabes unis.

La visite du pavillon émirien s’est effectuée en compagnie de Mme Noura El Kaabi, ministre de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis.

« Il y a 50 ans, c’était juste un rêve », peut-on lire en visitant le pavillon, puisque les E.A.U fêtent le cinquantième anniversaire de leur union. Cette exposition universelle témoigne de la réussite d’une vision d’unité harmonieuse des Émirats pour concrétiser des rêves communs. +d’images

Pavillon français

Erik Linquier, Commissaire général pour la France, et les équipes du pavillon France ont eu la fierté d’accueillir le Président de la République, Emmanuel Macron, accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Florence Parly, ministre des Armées, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.

L’ambition du Pavillon France est de déclencher chez les visiteurs l’inspiration, «l’inspiration à la vitesse de la lumière», car l’expérience visiteurs s’articule autour de la lumière, le long d’un parcours, plutôt une immersion onirique, qui met en valeur les créations françaises qui ont contribué à l’histoire du progrès humain et scientifique.

Le Pavillon France produit 60% de son énergie, grâce à 2 500m² de tuiles photovoltaïques.

Qatar – Doha (3-4 déc. 2021)

Nous sommes arrivés au Qatar, en début de soirée du 3 décembre.

A chaque étape, ces visites de travail permettent de multiplier les échanges économiques et d’approfondir notre coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Diner avec des entrepreneurs qataris

Notre délégation a participé au dîner offert par l’Émir de l’État du Qatar.

Le dîner a eu lieu dans le cadre prestigieux du musée d’art islamique, en présence des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot.

Entouré d’entrepreneurs qataris à table, j’ai eu la bonne surprise d’avoir à mes côtés un qatari s’exprimant dans un français impeccable. Il m’a confié que ses parents avaient décidé de mettre tous leurs enfants au lycée Bonaparte de Doha et que lui-même avait décidé de scolariser les siens au lycée Voltaire.

Présentation à l’Émir de l’État du Qatar

Lors du repas, j’ai eu le plaisir de retrouver l’ambassadeur du Qatar en France, S.E Sheikh Ali Bin Jassim Al-Thani (à l’image).

Au moment du départ, j’ai eu le privilège d’être présenté à À. Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, l’Émir de l’État du Qatar par le Président de la République. J’ai découvert que l’Émir s’exprimait dans un français remarquable.

Au réveil, samedi matin, juste le temps d’observer quelques secondes la vue sur Doha depuis le Four Seasons. Le cortège s’élançait de bon matin pour l’aéroport international de Doha afin de nous envoler vers Djeddah, dernière étape du déplacement. +d’images

Arabie saoudite – Djeddah (4 déc. 2021)

Nous sommes arrivés à Djeddah, où j’étais le mois dernier (compte-rendu), en fin de matinée du samedi 4 décembre, pour l’ultime étape du voyage présidentiel.

Mon troisième passage en Arabie saoudite aura duré 5 heures. C’est court, mais cela m’a permis de renouer avec mes homologues pour consolider encore notre relation d’amitié.

Vieille ville

Pendant que le chef de l’État était accueilli au Palais royal par S.À.R. Mohammed Bin Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud, Prince héritier, vice-premier ministre, ministre de la Défense du royaume d’Arabie Saoudite, j’ai accompagné Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, vers la vieille ville de Djeddah.

La ministre a été reçue par le vice-ministre de la Culture saoudien pour une visite des lieux. Une présentation du plan de rénovation de la ville lui a permis de mesurer l’importance du projet de restauration mis en œuvre.

Notre délégation était composée de M. Jack Lang, Pdt de l’Institut du monde arabe, et mon ancienne collègue Mme Bariza Khiari, vice-présidente de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), et était accompagnée de M. El Mostafa Mihraje, consul général de France à Djeddah.

Forum de l’investissement

Je me suis rendu ensuite au Forum de l’investissement au Ritz-Carlton où j’ai retrouvé mon ami et collègue Dr Ayman Fadil, pdt du groupe d’amitié Arabie Saoudite-France au Majlis Ash Shura et Khalid bin Abdul Karim AL-Turki, directeur général du protocole de la Shura qui m’avait si remarquablement accueilli le mois dernier.

Ayman Fadil m’a appris que sa collègue Hoda Abdulrahman Al-Helaissi venait de recevoir l’ordre national du mérite. J’ai pu l’appeler pour la féliciter. Membre influent du groupe d’amitié, Hoda parle remarquablement le français qu’elle a appris au lycée Charles de Gaulle à Londres et contribue au renforcement de la relation bilatérale.

Nous nous sommes réjouis que le déplacement du président de la République ait assurément contribué à un progrès en faveur de la stabilité régionale. +d’images

INFOLETTRE n°152 – 2 nov. 2021 – Édito : Taïwan n’est pas seul // ACTUALITÉ > France Consulaire : ma question à JY Le Drian // FRANCE-TAIWAN (6-10 oct.) > CR du déplacement de la délégation sénatoriale / Revue de presse (Le Figaro, RTI, Le Point, Public Sénat) / Ma question sur Taïwan à Florence Parly // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Fiscalité > “Gérer mes biens immobiliers” : nouveau service en ligne – Mobilité > QE : quel avenir pour la ligne Eurostar ? // AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Notre monde universitaire, cible d’influences étrangères (rapport du Sénat) / Notre monde universitaire, cible d’influences étrangères (rapport du Sénat) / Crise des sous-marins : la France doit-elle quitter l’OTAN ? // CYBERSÉCURITÉ > PLF 2022-Cyberattaques : Audition du SGDSN + Audition de la DG Gendarmerie nationale // ÉCONOMIE > Le plan Indépendants intègre mes deux propositions // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Madagascar / Qatar.

Lire : l’INFOLETTRE n°152 – 2 novembre 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°152

Taïwan n’est pas seul

Il y a tout juste un an, j’écrivais dans mon éditorial “Unis” : “La Chine de Xi-Ji Ping développe un monde néo-totalitaire qui va au-delà de l’imagination d’Orwell. Mettre à jour son appareil de répression interne et le développement de sa force militaire ; enrayer sa stratégie expansionniste et la mise en place de ses structures de désinformation externe constituent une priorité”.

Un an plus tard, trois rapports d’information ont été publiés en ce sens. Deux relevant du Sénat et un troisième émanant de l’Irsem Les opérations d’influence chinoises, un moment machiavélien (au sens où le Parti-État est “plus sûr d’être craint que d’être aimé”).

Ce document fait froid dans le dos, par exemple lorsqu’il présente Taïwan et Hong-Kong comme un terrain d’expérimentations pour des méthodes qui pourraient s’étendre à la planète entière…

Du reste, quel pays ne subit pas aujourd’hui la stratégie d’influence chinoise ? Le rapport de mon collègue André Gattolin (Mieux protéger notre patrimoine scientifique et nos libertés académiques) vient démontrer que le “Sharp Power” (subversion, intimidation, pressions) s’insinue dans des secteurs qui n’y étaient pas préparés, comme la recherche et l’enseignement supérieur.

Une évolution qui semble caractériser “un nouvel ordre mondial devant lequel s’effacent les règles de la diplomatie traditionnelle telles qu’héritées du XIXème siècle”, résume le rapport.

Comme je l’ai fait remarquer au chef d’état-major des armées, la dernière déclaration de guerre remonte à 1982 entre le Royaume-Uni et l’Argentine pour le conflit des Malouines. Désormais, à quel moment, considérons-nous qu’un pays fait la guerre à un autre ?

Depuis le début de l’année, Taiwan compte plus de 600 incursions d’avions chinois dans la zone d’identification de défense aérienne de son territoire et des milliers de cyberattaques au quotidien.

“Considérant que l’Union européenne et Taïwan sont des partenaires partageant les mêmes valeurs de liberté, de démocratie, de droits de l’homme et d’état de droit”, le 21 octobre 2021, le Parlement européen a émis 36 recommandations, dont la première consiste à travailler en étroite collaboration avec les États membres afin d’intensifier les relations politiques entre l’Union et Taïwan. Visuel HL125

En proposant de modifier le nom du Bureau européen de représentation économique et commerciale à Taïwan en “Bureau de l’Union européenne à Taïwan” afin de refléter le large éventail de nos liens, le Parlement européen fait un nouveau pas en avant significatif, à l’image de la Lituanie qui a approuvé la création d’un bureau de représentation taïwanais.

Le 26 octobre, c’est Antony Blinken, Secrétaire d’Etat américain, qui appelait à une participation accrue de Taiwan aux travaux des Nations Unies.

La fraicheur de la démocratie taïwanaise, sa liberté d’expression, la force tranquille de la présidente Tsai Ing-wen qui incarne la résilience d’un peuple de 24 millions d’habitants séduisent.

Lors de notre conférence de presse à Taipei, j’ai déclaré que Taiwan est le contre-exemple de la thèse véhiculée par les régimes autoritaires qui considèrent que la démocratie n’est pas le meilleur système pour le développement humain.

Dans l’affrontement idéologique qui oppose la vision totalitaire de son puissant voisin chinois aux démocraties, j’ai rappelé que Taïwan n’était pas seule.

Les déclarations de soutien à Taïwan qui viennent de tous côtés ces derniers jours, telles que celles de l’Union européenne, des États-Unis, du Japon ou de l’Australie le démontrent. Cette union est salutaire pour l’île, car comme le veut un proverbe chinois, “une baguette est facile à casser, dix baguettes sont dures comme fer”. Découvrir l’InfoLettre n°152


 

Qatar – Mécénat – Château de Versailles

L’allée des Paons du jardins de Versailles va être reconfigurée à l’aide de plantations d’ormes. Une démarche rendue possible grâce à la générosité de l’État du Qatar.

Le 27 octobre, j’ai eu le plaisir d’être convié à la signature d’une convention pluriannuelle de mécénat entre Son Excellence Sheikh Ali Bin Jassim Al -Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, représenté sa présidente, Catherine Pégard.

La présidente s’est associée aux équipes du château pour se déclarée “honorée d’engager un compagnonnage, un partenariat qui durera plusieurs années”.

A ce titre, j’ai remercié les autorités qataries, et salué l’aboutissement des efforts entrepris par Catherine Pégard et Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et Trianon, en faveur de la préservation de notre patrimoine. +d’images

Qatar – Interview au journal Al-Sharq

Quelques jours avant mon déplacement à Taïwan, le journal Al-Sharq m’a proposé un entretien qu’il publie en Une, ce matin.

C’est en qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe que j’ai répondu aux questions de Mme Hajer Skah, correspondante à Paris du journal qatari Al-Sharq, au sujet des élections législatives au Qatar, ainsi que le rapatriement des français d’Afghanistan.

Traduction de l’article ➡

Instruments privilégiés de la coopération bilatérale entre les parlements, les groupes d’amitié interparlementaires sont devenus des acteurs de premier ordre de la diplomatie parlementaire. Réunissant 44 membres, le groupe d’amitié France-Pays du Golfe est présidé par le Sénateur Olivier Cadic depuis 2020.

1️- La région des pays du golfe vit plusieurs transformations, que pensez-vous des élections au sein du Conseil Consultatif au Qatar le 2 octobre, un fait unique et historique ?

Ces élections, qui permettront de renouveler 30 des 45 membres du Conseil consultatif qatari, sont effectivement un évènement historique pour l’histoire politique et institutionnelle du Qatar, car il s’agit des premières élections législatives de l’histoire du pays, les députés étant jusqu’à présent nommés par l’émir.

Cela constitue un signal majeur d’ouverture et de modernité pour le Qatar. Il conforte les évolutions démocratiques extrêmement positives que connaît le pays, seule monarchie du Golfe à s’être dotée d’un parlement principalement élu doté de réels pouvoirs, tels que la possibilité de bloquer les lois ou de soumettre des questions aux ministres.

Ce processus va permettre d’ouvrir ce conseil à la diversité, à la réflexion et à la multitude des opinions, afin d’accompagner le changement futur du pays vers notamment d’autres voies de développement que la valorisation des seuls hydrocarbures.

On peut remarquer avec satisfaction que 28 des 284 candidats sont des femmes. Dans un pays où les femmes sont plus nombreuses que leurs homologues masculins dans l’enseignement supérieur et sont activement représentées à de hautes fonctions, elles joueront un rôle important dans cette étape historique vers l’engagement civique de l’ensemble de leurs concitoyens.

2️- Quelles sont les dernières dates marquantes dans l’agenda amical et les perspectives de coopération entre les parlementaires des deux pays ?

L’entretien du groupe d’amitié avec Son Excellence Sheikh Ali Bin Jassim Al-Thani, Ambassadeur du Qatar en France, début juillet 2020, avait permis d’évoquer plusieurs sujets qui mériteraient d’être approfondis dans une optique interparlementaire :

Le processus d’ouverture du Qatar mené par l’Emir Tamim bin Hamad Al Thani qui, depuis son accession au pouvoir en 2013, poursuit le mouvement de transformation engagé par son père, l’Emir Hamad, conciliant développement du pays et respect des traditions ;

La situation économique du pays, marquée par la transition vers l’après-pétrole, et les riches relations économiques croisées entre la France et le Qatar ;

Les difficultés liées à l’épidémie de Covid-19, qui a donné lieu à un important programme d’aide étatique aux entreprises et aux particuliers au Qatar, mais aussi au rapatriement par la compagnie nationale Qatar Airways de nombreux ressortissants français à travers le monde, à des conditions tarifaires raisonnables, au tout début de l’épidémie ;

La coopération militaire franco-qatarie, initiée puis formalisée lors de la signature de deux accords de défense en 1994 et 1998, qui s’est renforcée lors de l’intervention militaire conjointe de 2011 en Libye et s’est poursuivie avec la participation du Qatar aux frappes aériennes de la coalition internationale en Syrie ;

Les autres grands sujets d’actualité régionale et internationale telles que les relations israélo-palestiniennes, la guerre en Syrie et en Lybie, les relations avec la nouvelle administration américaine ou encore les rapports entre la Turquie et l’Union européenne ;

Les nombreux échanges universitaires et culturels entre la France et le Qatar, qui a intégré en 2012 l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et introduit le français dans ses programmes éducatifs ;

Et bien sûr l’organisation et les nombreuses retombées positives attendues de la coupe du monde de football, que le Qatar accueillera en 2022.

L’entretien, le 17 juin dernier, du groupe d’amitié avec Hassan Al Thawadi, secrétaire général du Comité suprême pour les projets d’héritage du Qatar, en présence de Ali bin Jasem Al Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France, avait par ailleurs permis d’évoquer l’organisation de la coupe du monde de football 2022 au Qatar, un événement historique puisqu’il s’agira de la première coupe du monde organisée dans un État du Moyen-Orient.

3️- Que pensez-vous du pont aérien effectué par le Qatar pour l’évacuation d’Afghanistan des ressortissants de différents pays dont la France ?

Il convient de saluer l’intervention très positive du Qatar pour faciliter ces évacuations, aux côtés d’ailleurs des Émirats arabes unis.

Ainsi, plus des deux tiers des 120 000 Afghans et étrangers qui ont fui l’Afghanistan sur des vols d’évacuation ont atterri au Qatar et aux Émirats arabes unis avant de se rendre vers leur destination finale.

Une cinquantaine de Français ont pu bénéficier d’un vol de Qatar Airways pour rejoindre le Qatar le 10 septembre, avant d’être rapatriés à Paris sur un vol affrété par le ministère français des Affaires étrangères. Ce dernier a d’ailleurs remercié les autorités qataries pour leur « aide déterminante ».

L’aérodrome de Kaboul, qui avait été saccagé fin août, est proche de pouvoir rouvrir aux vols commerciaux, grâce en particulier aux efforts du Qatar qui doivent être salués.

4️- Le comité responsable de l’organisation de la coupe du monde au Qatar en 2022 a récemment appelé les qataris à inviter chez eux pour les loger des supporters de foot lors la coupe du monde, qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas d’éléments d’information particuliers à ce sujet, mais cela semble une excellente initiative permettant à la fois de développer l’offre d’hébergement qatarie en vue de la coupe du monde, mais aussi de favoriser les échanges entre la population qatarie et les touristes venant du monde entier, dont la France.</font>

Qatar – Coupe du monde de football 2022

Le 17 juin 2021, le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside s’est entretenu avec Hassan Al Thawadi, secrétaire général du Comité suprême pour les projets d’héritage du Qatar, en présence de Ali bin Jasem Al Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France.

Nous avons évoqué l’organisation de la coupe du monde de football 2022 au Qatar, un événement historique puisqu’il s’agira de la première coupe du monde organisée dans un État du Moyen-Orient.

Hassan Al-Thawadi, a insisté sur le rôle central que jouait la coupe du monde dans le développement du Qatar, le gouvernement souhaitant mettre cet événement à profit pour apporter des changements durables au sein du pays et du monde arabe.

La préparation de la coupe du monde a, par exemple, permis d’adopter de nouvelles réformes en matière des droits des travailleurs afin d’améliorer les conditions de travail sur les chantiers de construction. Cela a eu également pour effet d’accélérer les travaux de construction du métro de Doha.

Ainsi, chaque investissement dans la coupe du monde est envisagé comme un investissement pour l’avenir du pays. +d’images

GIA France-Pays du Golfe : rencontre avec l’ambassadeur du Qatar en France

Ce 14 janvier, j’ai eu le plaisir d’être reçu par son excellence Ali bin Jassim Al Thani, ambassadeur du Qatar en France, à l’occasion de ma nomination en qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat (lire), succédant ainsi à Jean-Marie Bockel.

Ce premier entretien de courtoisie a permis de faire un tour d’horizon sur l’actualité diplomatique  et d’évoquer les moyens d’approfondir notre coopération bilatérale.

Nous avons partagé l’idée qu’un pas important est sur le point de s’accomplir avec la conclusion d’un accord bilatéral portant sur reconnaissance réciproque et l’échange des permis de conduire.

Cet accord va effet va faciliter la mobilité de quelque 4700 Français établis au Qatar, puisqu’ils doivent actuellement solliciter des permis temporaires pour circuler.

J’avais été alerté sur ce sujet par Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère des Français de l’étranger et notre consul général à Doha, Jean-Jacques Maizaud, lors de ma visite au Qatar, en février dernier (compte-rendu).

J’ai soutenu ce texte, en octobre dernier, en qualité de rapporteur pour le compte de la commission des Affaires étrangères, présidée par Christian Cambon (compte-rendu). A ce titre, le 26 octobre au Sénat, j’avais reçu l’assurance du Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani qu’aucun frein administratif ne viendrait contrarier la bonne exécution de notre convention.

Nous n’attendons plus que l’examen du projet de loi à l’Assemblée nationale, dont la rapporteur sera la députée des Français de l’étranger Amélia Lakrafi, qui devrait entériner le vote du Sénat.

Je suis ravi de cette rapide progression vers l’objectif prioritaire que je m’étais fixé suite à ma visite au Qatar et je remercie chaleureusement le Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani pour son importante contribution.

Reconnaissance réciproque des permis de conduire entre la France, le Qatar et la Chine

Ce 28 octobre, j’ai présenté le projet de loi sur la reconnaissance réciproque et l’échange des permis de conduire qui va faciliter la mobilité de quelque 4700 Français établis au Qatar et plus de 15000 en Chine. En qualité de rapporteur, je me suis exprimé en faveur de la conclusion de deux accords bilatéraux, avec le Qatar, d’une part et la Chine, de l’autre, devant notre commission des Affaires étrangères, présidée par Christian Cambon.

Lors de ma visite au Qatar en février dernier (compte-rendu), initié par la conseillère des FDE, Rosiane Houngbo Monteverde, notre consul général à Doha, Jean-Jacques Maizaud, m’avait incité à considérer que la mise en oeuvre de l’accord devait être mon action prioritaire pour ce pays. C’est dire si le sujet des permis de conduire est un point sensible pour les Français au Qatar.

A ce titre, le 26 octobre, j’ai reçu l’assurance du Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani (à l’image), ambassadeur du Qatar en France, lors d’une entrevue au Sénat, qu’aucun frein – notamment administratif – n’empêchera la bonne exécution de notre accord.

Par contre, du côté chinois, il faudra bien s’en remettre à la bonne volonté des autorités, puisque l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye, n’a pas daigné répondre favorablement à mes demandes répétées d’audition.

J’aurais pourtant souhaité m’entretenir avec lui sur les difficultés de mobilité rencontrées par nos compatriotes établis en Chine, d’autant que la situation est particulièrement contraignante, puisque ni le permis français, ni le permis international ne sont reconnus.

A noter qu’entre la France et Macao, Hong Kong et Taïwan, les pratiques de réciprocité permettent à nos ressortissants d’échanger sans difficulté leur permis sur place, car leurs administrations reconnaissent le permis de conduire international.

Notre commission des Affaires étrangères a voté ce projet de loi à l’unanimité. Voilà un parfait exemple du rôle que peut jouer le Sénat dans l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes vivant hors de nos frontières.

L’examen en séance publique de ce projet de loi concernant ces deux conventions est prévu 4 novembre prochain.

Conditions actuelles / Permis de conduire

Les accords France-Qatar et France-Chine visent à mettre fin aux conditions asymétriques de reconnaissance des permis de conduire entre nos trois pays.

France
Tous les permis de conduire étrangers sont reconnus durant une période d’un an à compter de l’établissement sur notre territoire de la résidence normale de leurs titulaires, sous réserve qu’ils soient accompagnés d’un permis de conduire international ou d’une traduction en français.
Qatar
Le permis français seul permet la conduite durant 7 jours à compter de l’entrée sur le territoire.
Pour conduire à l’issue de ce délai, et dans la limite de 6 mois, les usagers doivent solliciter la délivrance d’un permis temporaire auprès des autorités locales, sur présentation notamment du permis français et d’un permis de conduire international.
Chine
Ni le permis français, ni le permis international ne sont reconnus ; il est donc nécessaire d’obtenir un permis de conduire chinois pour conduire dans le pays.
Un permis de conduire temporaire peut néanmoins être délivré pour une durée de 3 mois à compter de l’entrée sur le territoire chinois, sur présentation d’un permis français au nouveau format (pas le papier rose cartonné…) et de sa traduction.

INFOLETTRE n°134 – Édito : “Satisfaction” // Un plan de 220 millions pour soutenir les Français de l’étranger // Rapport “Désinformation, cyberattaques, cybermalveillance : l’autre guerre du covid-19” (O. Cadic & R. Mazuir) // La gestion de l’Agence pour l’Enseignement français à l’étranger en question // Ces enseignants détachés à l’étranger et rentrés en France sans autorisation // Crise sanitaire : mes questions à Jean-Yves Le Drian // États-Unis : nos étudiants bloqués par des charges locatives // STAFE : les conseillers consulaires veulent être consultés sur le redéploiement des crédits // Médias // En circonscription au QATAR : Doha (28-29 fév. 2020) / JORDANIE : Amman (1-2 mars 2020).

Lire : l’INFOLETTRE n°134 – 04 mai 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°134

Satisfaction

Au total, le gouvernement affectera 220 millions d’euros pour apporter à nos compatriotes qui résident à l’étranger un soutien à la fois sanitaire, éducatif et social face à la crise sanitaire.

Ce plan de soutien a été annoncé par la voix de trois ministres : Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, et Gérald Darmanin pour le ministère de l’Action et des Comptes publics.

En résumé, le plan d’urgence de 220 millions d’euros, se répartit ainsi : 20 millions pour le dispositif sanitaire, 50 millions pour l’aide sociale, 50 millions pour les bourses, 100 millions pour l’AEFE.

Gérald Darmanin a souligné que les fonds évoqués sont immédiatement mobilisables via le fonds d’urgence Covid-19.

Il concrétise ainsi l’article 1 de la proposition de loi « relative à la solidarité en faveur des Français établis à l’étranger » que j’ai déposé le 24/03/20 (lire la PPL n°390).

Cet article étend aux personnes inscrites au registre des Français établis hors de France le bénéfice du fonds d’urgence créé pour faire face à l’épidémie de covid-19.

Destiné à être efficace et à faire consensus, ce texte doit beaucoup à l’expérience de mon collègue Robert del Picchia, alliée à l’inspiration de sa collaboratrice Olivia Richard.

Cette PPL a été cosignée par des parlementaires appartenant à mon groupe Union Centriste (UC), mais également aux groupes Les Républicains (LR) ; La République en Marche (LREM) ; Les Indépendants et le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). Parmi les signataires, trois sénateurs représentant les Français établis hors de France : Robert del Picchia, Damien Regnard et Richard Yung. Rassemblés au-delà des clivages, nous avons été efficaces.

Voilà qui réjouira tous les conseillers consulaires qui réclament de longue date une solution pour financer la solidarité et l’entraide pour nos compatriotes les plus exposés.Visuel HL125

J’ai une pensée particulière pour Jean-Louis Mainguy, conseiller consulaire Liban-Syrie, qui m’alerte assidument, depuis décembre 2019, sur l’impérieuse nécessité de venir en aide aux Français du Liban (infolettre n°128). La crise exceptionnelle traversé par ce pays a plongé 45% de la population en dessous du seuil de pauvreté.

Le gouvernement sera aussi jugé sur sa capacité de répondre à cette urgence sociale que vivent nos compatriotes à l’étranger. Il cherche à se donner les moyens d’y répondre vite et c’est heureux.

Reste à garantir que ces moyens soient tous orientés vers le but recherché par les ministres.

Il est donc impératif que les postes diplomatiques s’appuient instamment sur les conseillers consulaires pour construire les plans de soutien et organiser l’attribution des aides directes ou indirectes. Rien ne serait plus désastreux que de reproduire le type de décision que nous venons de vivre avec le retrait de l’attribution des crédits Stafe 2020 aux conseillers consulaires, sans qu’ils aient été consultés (lire le billet).

Je me réjouis également des crédits supplémentaires accordés pour l’enseignement français à l’étranger qui répondent très exactement aux demandes que j’ai exprimées.

Il faut désormais s’assurer que la procédure d’attribution des bourses réponde à l’urgence et ne se transforme pas en méandres bureaucratiques qui conduiraient les parents à renoncer.

Je suis circonspect concernant l’aide au réseau d’écoles via l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). D’autant que nous n’avons toujours aucun élément d’appréciation de la situation. « Il n’y aurait rien de pire que d’édicter une même règle pour tout le monde », nous a dit Jean-Baptiste Lemoyne. Tout à fait d’accord, ai-je répondu, mais le problème, c’est que l’AEFE fait très exactement le contraire. Je fais référence, ici, à la décision absurde d’interdire aux écoles du réseau d’accorder des remises sur les frais de scolarité en fonction des circonstances locales.

Je forme le vœu que le gouvernement se penche désormais sur l’article 2 de ma proposition de loi. Il permettrait de créer un fonds d’appui pour soutenir les initiatives solidaires des entrepreneurs français à l’étranger par l’intermédiaire du réseau des CCIFI et celui des CCCEF, à l’image de l’opération SOS Business en Nouvelle Zélande. Il est le fruit du retour d’expérience de nos entrepreneurs victimes du séisme en Équateur en 2016.

Si l’article 2 de ma PPL entrait dans les faits, nous pourrions dire à nos compatriotes entrepreneurs : aidez-vous les uns les autres et la France vous aidera ! Découvrir l’InfoLettre n°134

En circonscription au Qatar – Doha (28-29 fév. 2020)

Afin de découvrir les attentes de nos compatriotes à la faveur de mon premier déplacement au Qatar, 95ème pays traversé depuis le début de mon mandat, notre ambassadeur, Franck Gellet, a réuni les acteurs de la communauté française et de notre communauté d’affaires.

Je remercie chaleureusement Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire pour Qatar et Bahrein, d’avoir organisé une réunion publique sur le thème de la sécurité sanitaire, à l’occasion de ma venue. Rosiane m’a permis de découvrir le musée national du Qatar, conçu en forme de rose des sables par l’architecte Jean Nouvel, et accompagné lors de toutes mes rencontres dans ce pays minuscule par la superficie, mais aux enjeux colossaux, puisqu’il détient 20% des ressources de gaz du monde, soit autant que la Russie, et qu’il est le 1er exportateur de GNL mondial.

On ne s’étonne pas que les Qatariens affichent le 1er PIB par habitant au monde, devant le Luxembourg. Ainsi, lorsque les touristes qatariens visitent la France, ils dépensent 3000 euros en moyenne par jour et par personne.

À la demande de Jean-Jacques Maizaud, consul général, la finalisation de la mise en vigueur de l’accord d’échange de permis de conduire conclu entre la France et le Qatar constitue ma priorité d’action pour ce pays.

Entrepreneuriat

CCI France Qatar & CCEF

Le Qatar est le 6ème excédent commercial de la France en 2019 (4ème en 2018). Afin de d’évaluer les enjeux et les opportunités offertes par ce pays pour nos entreprises, j’ai participé à deux réunions économiques et visité un salon.

Première réunion avec Franck Gellet, ambassadeur et Jean-Jacques Maizaud, consul général, puis rencontre avec Thierry Dezenclos, président CCEF Qatar, Jeremy Georgette, président CCI France Qatar (CCIFQ), Sandrine Lescaroux, directrice CCIFQ, et Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire pour Qatar et Bahreïn.

Nous avons parlé des nombreux succès français au Qatar. Dans la grande distribution par exemple : Carrefour, Monoprix et Galeries La Fayette sont présents. Le Printemps ouvrira au printemps 202. Le plus grand Monoprix au monde se trouve au Qatar. 70 des 120 entreprises françaises au Qatar ont rejoint la CCIFQ.

J’ai visité le salon de la joaillerie et de la montre qui est le plus important au monde pour ce secteur. Les autorités y font leurs achats pour les cadeaux protocolaires. Certaines entreprises y réalisent 20% de leurs ventes annuelles. Paris est assurément la ville la plus visible sur les enseignes.

Le pays veut se diversifier et se devenir indépendant au niveau agroalimentaire en développant une agriculture locale. Le Qatar place aussi ses efforts pour devenir un leader mondial dans le domaine du sport et de la santé. Le pays organisera la coupe du monde de football en 2022. +d’images

Métro

Merci à Thierry Couderc, CEO de RKH Qitarat, de m’avoir fait découvrir le métro de Doha, en compagnie de Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire pour Qatar et Bahrein, Thierry Dezenclos, président CCEF Qatar et Jean-Pierre Pont, éditeur du magazine des Français de l’étranger.

Résultat du joint-venture entre RATP Dev, la SNCF et un partenaire local, le métro s’étend sur 72kms, compte 37 stations répartie sur 3 lignes. 120.000 usagers le fréquentent chaque jour et 20.000 caméras garantissent leur sécurité.

Un investissement de 22Mds$ a été consacré au métro de Doha qui a ouvert progressivement en mai, novembre et décembre 2019. Vinci a réalisé 4 stations tandis que Thales est en charge du ticketing et de l’automatisme des rames.

Le prix d’un trajet est de 0,50€, en classe standard. Le métro dispose aussi d’une classe Gold à 2€ le ticket pour voyager dans un confort luxueux.

Ce métro constitue une superbe réussite des Qatariens qui fait également honneur à notre pays. +d’images

Communauté française

Consulat

Franck Gellet, ambassadeur de France au Qatar, a organisé une réunion à la Résidence avec les représentants de notre communauté ; suivi d’une visite du consulat organisée par Jean-Jacques Maizaud, consul général.

Parmi les participants, les conseillers consulaires : Rosiane Houngbo Monteverde et Georges Abou Saab ; Maryline Chepda (Doha Accueil), Mohamed Jaidah (Jaidah group), Thierry Dezenclos, président de la Maison de France…

La communauté française n’a cessé de croître lors des 10 dernières années. Avec 5590 ressortissants, elle est la 2ème communauté étrangère derrière les Britanniques qui sont 4 fois plus nombreux.

La durée de séjour au Qatar des expatriés français est, en moyenne, de 3 ans.

En l’absence de droit local des associations, les associations françaises sont regroupées au sein d’une structure de droit baptisée la « maison de France ». Onze associations en sont membres. Doha accueil est la plus importante avec 300 adhérents.

Le consul général m’a alerté sur le problème de la mise en vigueur de l’accord d’échange de permis de conduire conclu entre la France et le Qatar.

Le 6 juillet 2018, un accord portant reconnaissance mutuelle des permis de conduire a été signé à Paris, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. La réalisation de l’accomplissement des procédures internes qatariennes relatives à l’entrée en vigueur de cet accord a été menée à bien.

Les permis français peuvent donc être échangés au Qatar. En revanche, côté français, la réciproque n’est pas vraie. Ce dossier constituera ma priorité d’action pour le Qatar. +d’images

Sécurité sanitaire

Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire, m’a invité à intervenir lors d’une réunion publique sur le thème de la sécurité sanitaire, dont l’objectif était d’éclairer les participants sur la question du rapatriement sanitaire.

Nos propos ont été étayés par ceux qui ont été confrontés à cette situation, afin de partager leur retour d’expérience.

J’ai ainsi complété l’excellent exposé de Rosiane, en relatant les cas auxquels j’ai dû moi-même faire face.

Une vingtaine de personnes ont participé à cet événement très enrichissant, dont Maryline Chepda, présidente de Doha accueil. Félicitations à Rosiane pour cette initiative unanimement saluée. +d’images

Enseignement

Lycée franco-qatarien Voltaire

Visite du lycée franco-qatarien Voltaire en compagnie de Jean-Jacques Maizaud, consul général, Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire et de Hadrien Laroche, conseiller culturel.

Accueillis par Serge Tillmann, directeur général, et par l’équipe de direction, nous avons découvert le site de West Bay, premier des trois sites que compte l’établissement.

Créé en 2007 pour recevoir 150 élèves, il en compte désormais 1730. Afin de répondre à la demande, un 4ème site devrait ouvrir cette année.

L’Émir du Qatar a fait le choix de scolariser quatre de ses enfants au lycée Voltaire, tout comme 75% des membres du gouvernement. Dans un pays où les Britanniques sont quatre fois plus nombreux que les Français, le lycée Voltaire est la porte ouverte du Qatar vers la France et l’espace francophone. +d’images

Lycée Bonaparte

Visite du lycée Bonaparte en compagnie de Jean-Jacques Maizaud, Rosiane Houngbo Monteverde et Hadrien Laroche.

Créé en 1976, ce lycée conventionné avec l’AEFE qui accueille 2000 élèves, se transforme, et engage une profonde rénovation.

A la rentrée 2019, le nouveau bâtiment du secondaire, fraîchement terminé, a accueilli collégiens et lycéens et les élèves de CM1-CM2. Les autres niveaux – élémentaire et maternelles – sont installés le temps de cette année scolaire dans les bâtiments historiques du Lycée, avant d’intégrer à leur tour des bâtiments flambant neufs.

Un stade sera installé au centre de l’établissement. Tout un symbole dans un pays qui a fait du sport le vecteur de son rayonnement. +d’images