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En circonscription à Malte – La Valette / Zebbug (11-12 mai 2025)

Premier déplacement à Malte pour soutenir l’atteinte de l’objectif prioritaire de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte : l’ouverture de la première école française de l’île, prévue à la rentrée de septembre 2025.

Je remercie sincèrement Sandrine Lelong-Motta pour son accueil et souhaite rendre hommage à son habileté pour s’appuyer sur la diplomatie parlementaire, afin de mettre en valeur les multiples atouts de la France et défendre ses intérêts.

Enseignement

Lycée français bilingue international de Malte (LFBI)

Ce projet a vu le jour grâce au leadership d’Anne Douaire-Banny, représentante de l’AFLEC (Association franco-libanaise pour l’Éducation et la culture).

Un bâtiment a été trouvé dans un quartier résidentiel à Pembroke, situé juste au nord de La Valette, et le bail signé avec le diocèse de Pembroke va permettre au LFBI de croître sans avoir à déménager.

La première ouverture prévue en septembre 2025 se fera sur 3 classes : une maternelle (PS,MS,GS), CP-CE, CM1-2. Une classe atelier collège avec le CNED complètera l’offre scolaire proposée.

Afin d’inciter les parents d’élèves à inscrire leurs enfants, j’ai participé à la première journée Portes ouvertes du LFBI, ce dimanche 11 mai 2025, organisée par les représentants de l’AFLEC, dont son président Paul Raucy et Anne Douaire-Banny.

Cet événement s’est tenu en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice ; de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger ; Christophe Jean, premier conseiller ; Renaud Lallemant, conseiller culturel ; et Pierre Bigot, président de Malte Accueil (FIAFE)

Les enfants ont pris possession des lieux avec une joie communicative.
Émerveillé d’avoir eu l’opportunité de participer au lancement de la première école française de Malte qui a la mer pour horizon.
J’ai proposé aux participants de faire une photo souvenir pour la partager avec nos successeurs qui fêteront son centenaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères

La diplomatie parlementaire récompensée

Entretien avec Ian Borg, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères maltais à l’occasion de ma première visite dans l’archipel pour échanger sur la relation bilatérale et la situation internationale, en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France.

J’ai porté la demande émanant de son homologue Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pour sensibiliser le gouvernement maltais à l’importance de la ratification du traité BBNJ (Traité international pour la Protection de la haute mer et de la biodiversité marine) par Malte, avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin 2025.

Il entrera en vigueur 120 jours après la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.

La France s’est fixée pour objectif d’avoir réuni les 60 signatures d’États à Nice.

Nouvel exemple de l’excellence de la relation entre la France et Malte, Ian Borg m’a assuré que Malte ferait le maximum pour contribuer au succès de l’UNOC 3.
Dès le lendemain, le vice-premier ministre confirmait à notre ambassadrice que Malte serait au rendez-vous.
Je lui suis reconnaissant de récompenser ainsi la diplomatie parlementaire. +d’images

Ministre de la Santé

Entretien avec Jo Etienne Abela, ministre de la Santé et président du groupe d’amitié France-Malte. Francophile, le ministre est également un admirateur de Napoléon.

Chirurgien spécialisé en gastro-entérologie et endoscopie, le ministre est préoccupé par l’exode du personnel médical vers les pays à hauts revenus.

Il souhaite développer la coopération bilatérale en matière de santé et dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Nous avons parlé du sondage, paru le matin, en une des quotidiens maltais, soulignant que 70% de la population locale serait en faveur d’une loi sur le suicide assisté. Le ministre a pour priorité d’élever le niveau local en matière de soins palliatifs, afin qu’il soit de bonne qualité, avant de légiférer sur le suicide assisté, comme cela est envisagé en France.

La forte influence de la religion catholique, on compte plus de 365 églises dans l’archipel, laisse anticiper une forte résistance face à ces droits nouveaux. +d’images

Ambassadeur pour les Migrations

Entretien à l’ambassade de France avec Malcolm Cutajar, ambassadeur maltais pour les migrations.

Après avoir connu un pic d’arrivées illégales entre 2019 et 2021, jusqu’à plus de 3000 en 2019, l’archipel n’a connu que 238 migrants illégaux en 2024, selon le chiffre donné par le HCR.

D’après mon interlocuteur, ces chiffres sont à nouveau orientés à la baisse depuis début 2025 (27).

Malte est favorable à un durcissement des règles sur l’asile et l’immigration et à des accords avec des pays de transit ou de départ pour la mise en place de centres de traitement à l’extérieur de l’UE.

99% des personnes qui arrivent à Malte partent depuis la Libye.

Parlement

Accueil au Parlement par David Agius, vice-président, et membre du groupe d’amitié Malte-France.

Les membres du parlement maltais ne sont pas indemnisés, ce qui les contraint à maintenir une activité professionnelle en parallèle.

Nous avons évoqué la question du suicide assisté évoqué le jour même dans les médias maltais.

Les très bonnes relations entre la France et Malte sont caractérisées par une proximité et des convergences politiques sur de nombreux dossiers régionaux et internationaux.

Nous avons échangé sur l’opportunité de prévoir une visite du groupe d’amitié. La dernière remonte à 2013.

Diplomatie économique

ST Microelectronics (STM)

Visite de ST Microelectronics (STM), premier fabricant de semi-conducteurs européen, né de la fusion du français Thomson Semi-conducteurs et de l’italien SGS Microelettronica, et l’un des premiers au monde.

Accueillis par Laurent Filipozi, directeur général de l’usine, en compagnie de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte, et de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, nous avons découvert que Malte abrite désormais la première usine de fabrication avancée de l’UE.

L’usine, 1er employeur de l’île, emploie plus de 1600 professionnels hautement qualifiés et génère plus de 1,2 milliards d’euros d’exportations à Malte.

Une nouvelle salle blanche de 10.000 mètres carrés sur 4 niveaux est en cours de construction, tandis qu’une nouvelle installation de traitement des eaux conçue pour réduire considérablement la consommation va également voir le jour.

Enthousiasmé par le formidable état d’esprit des personnels rencontrés, dont un tiers des employés sont non-européens.

Hâte de revenir pour voir la concrétisation des projets en cours. +d’images

FDJ United (Française des jeux)

Visite des locaux de FDJ United et présentation de ses activités par Michaël Marceau, directeur produits et stratégie.

FDJ United, anciennement connue sous le nom de La Française des Jeux, occupe une position dominante sur le marché français des jeux d’argent, y compris dans le segment du jeu en ligne.

Pour renforcer sa position sur le marché européen du jeu en ligne, FDJ United a acquis le groupe suédois Kindred, propriétaire de la marque Unibet, pour 2,6 milliards d’euros.

Cette acquisition place FDJ United au deuxième rang des opérateurs de jeux d’argent en Europe et marque son entrée dans le secteur du casino en ligne, une activité interdite en France mais prospère sur de nombreux sites étrangers.

Le service client international de FDJ United à Malte intègre un centre d’appel, doté d’une vue sur mer imprenable.

Malte a été le premier pays de l’Union européenne à réguler le jeu en ligne dès 2004, via la Malta Gaming Authority (MGA), et est devenu un hub incontournable pour les opérateurs de jeux en ligne, cherchant à opérer légalement et efficacement en Europe. +d’images

Chambre de commerce / Secteur maritime

Afin de me permettre de découvrir l’importance du secteur maritime pour Malte, notre ambassadrice Sandrine Lelong-Motta m’a organisé un déjeuner avec des personnalités locales, à l’image de William Spiteri Bailey, président de la Chambre de commerce de Malte ; Helga Mizzi, ancienne ambassadrice de Malte en France (2017-19) ; John Gauci-Maistre, président du groupe Economicard ; Joseph Bujega, président de la chambre franco-maltaise.

Malte est le 6ème drapeau maritime dans le monde et le premier européen. Il est passé d’une image de drapeau de commodité à celle d’un drapeau de réputation.

Le Malta Maritime Summit est un événement de renommée mondiale qui regroupe tous les deux ans à Malte, depuis 2018, les décideurs politiques et économiques du secteur.

Le Malta Freeport est un hub stratégique de transbordement majeur en Méditerranée, offrant des connexions avec 120 ports dans le monde, dont plus de 50 en Méditerranée. Il traite autant d’EVP (équivalent vingt pieds) que le port du Havre. Malta Freeport terminal Ltd est détenu à 50% par une société turque, et à 50% par Terminal link, une JV entre le français CMA CGM (51%) et China Merchants Port (49%). +d’images

Communauté française

Ambassade – Consulat

Entretien à l’ambassade avec Joffrey Bonnet, consul.

La communauté française de Malte et de Gozo s’élève à 1012 personnes enregistrées, mais on l’estime à 2500, si on intègre ceux qui y résident de manière durable.

Elle est relativement jeune et entrepreneuriale. Seuls 14% d’entre-eux se déclarent retraités.

Le nombre de français de passage est très important. Avec 300 000 touristes français, la France pointe au troisième rang des nationalités qui visitent Malte. Ils représentent une part non négligeable de l’activité du consulat du fait des problèmes récurrents de perte de papier, accidents, vols…

Résidence de France (Zebbug)

Ultime séquence de ce premier déplacement à Malte, l’ambassadrice Sandrine Lelong-Motta avait réuni, à la Résidence de France à Malte, des représentants de la communauté française, dont Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, pour partager les résultats de nos différents échanges.

Cette soirée m’a offert l’opportunité de saluer l’engagement de notre ambassadrice, avec laquelle j’avais eu l’opportunité de collaborer dans son précédent poste de consule générale à Rabat.

Sa détermination afin de faire naître le premier établissement scolaire français à Malte, permet de marquer un progrès essentiel susceptible de favoriser le développement de la relation d’affaires bilatérale.

Ma venue était destinée à conforter cette initiative qui a reçu un accueil enthousiaste de toutes les autorités locales que j’ai rencontrées.

J’ai eu l’opportunité d’encourager chaleureusement les représentants de l’AFLEC, artisans de cette initiative qui permettra à l’archipel de compter une école internationale française en septembre aux côtés des écoles britanniques et américaines.

Sénat – Réunion des chefs de poste consulaire

Ce 28 juin, à l’occasion de la réunion à Paris des consuls généraux et consuls de France, j’ai eu le plaisir d’accueillir pour un moment convivial les chefs de poste consulaires que j’ai pu rencontrer ces derniers mois.

Nos échanges, très enrichissants, m’ont permis de faire un tour du monde en accéléré du fonctionnement du réseau consulaire, de ses vicissitudes et ses points d’amélioration attendus, tout comme de pointer d’une année sur l’autre, certaines avancées qui permettent à nos postes de gagner en efficience et en sérénité.

Je remercie cordialement nos diplomates qui m’ont fait l’honneur de répondre mon invitation :

Laurent BESSOU, consul de France à Vientiane–Laos
Bruno CLERC, consul général de France à Alger–Algérie
Philippe COLLIN, consul général de France à Abidjan–Côte d’Ivoire
Dominique DOUDET, consul général de France à Douala–Cameroun
Sandrine LELONG MOTTA, consule générale de France à Rabat–Maroc
Samer MELKI, consul général de France à Londres–Royaume-Uni
Gilbert PERROT, consul de France Doha–Qatar
François PUGEAUT, consul général de France à Annaba–Algérie
Jean-Louis ROTH, consul général de France à Antananarivo–Madagascar
Ludovic ROUSSEAU, consul général de France à Varsovie–Pologne
Patrick SOUTIF, vice-consul de France au Luxembourg

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°204 – 16 fév. 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°204 – 16 fév. 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Dispositifs de soutien à l’exportation et attractivité des investissements étrangers en France : un rapport et 30 propositions
. Liste des pays éligibles à l’identité numérique de La Poste
. Une ancienne Française de l’étranger au perchoir
. Turquie, les jours d’après
. Pass Culture pour les jeunes Français vivant à l’étranger ?
. PS : vote dans certaines « fédés »
. La NUPES propose un webinaire sur les retraites
. Renaissance : a voté !

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Christian ALBUISSON, président du conseil consulaire en Écosse (Démission de Nicola STRUGEON : l’Écosse en quête d’un nouveau dirigeant).
. Benoit MAYRAND, conseiller des Français de Roumanie et de Moldavie, vice-président de la commission des Finances de l’AFE (Les bons réflexes à acquérir dans une zone sismique)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Australie. Gillian BIRD, ambassadrice d’Australie en France
. Bahreïn. Muhammad ABDUL GHAFFAR, ambassadeur de Bahreïn en France.
. Liban. Nicolas CHIKHAN, économiste
. En circonscription au MAROC (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)
Christophe LECOURTIER, ambassadeur de France, Sandrine LELONG-MOTTAN consule générale et les conseiller des Français de l’étranger Nicolas ARNULF (Rabat) et Anna-Gael RIO, (Tanger).

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°204

En circonscription au Maroc (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)

En provenance d’Agadir (compte-rendu), seconde étape de mon déplacement marocain à Rabat où Nicolas Arnulf, conseillers des Français de l’étranger, m’a organisé un programme de rencontres.

Toute ma gratitude à Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger de Tanger pour avoir fait le déplacement à Rabat afin de m’accompagner dans un parcours axé sur l’économie et l’enseignement.

Ce fut un grand plaisir de revoir Christophe Lecourtier (au centre de l’image) installé depuis quelques semaines seulement dans ses fonctions d’ambassadeur de France au Maroc, après avoir réalisé un travail exceptionnel à la tête de Business France. J’en suis reconnaissant à Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM, qui a organisé une journée réunissant le monde des affaires autour de l’ambassadeur pour évoquer notre relation bilatérale et les atouts dont dispose le Maroc pour séduire les entrepreneurs français.

Diplomatie économique

Entrepreneurs autour de Christophe Lecourtier, ambassadeur

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) est la première des 120 chambres de commerce bilatérales. Créée il y a 110 ans, elle compte 4000 adhérents. Présidée par Claudia Gaudiau-Francisco, le conseil d’administration compte 52 entrepreneurs.

À la faveur de ma venue à Rabat, la CFCIM a organisé une double rencontre avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.

Tout d’abord, un déjeuner en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; Sandrine Lelong-Motta (Consule générale); Sébastien Le Bonté, premier vice-président CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et aussi délégué de la CFCIM pour Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat.

L’objectif du déjeuner était de permettre de partager avec l’ambassadeur arrivé depuis peu à Rabat, les succès de la relation économique entre nos deux pays durant ces dernières années et les défis que nous devrons relever dans les prochains mois.

Dans un second temps, Christophe Lecourtier nous a reçus à la résidence de France pour une réception avec des entrepreneurs de la CFCIM. J’avais souhaité cette rencontre pour témoigner, auprès des forces vives de la relation économique bilatérale, de la qualité de l’action de l’ambassadeur dans ses précédentes missions.

Durant son mandat de directeur général de Business France, la France est devenue la première terre d’accueil des investissements étrangers en Europe, depuis 3 ans.

En poste auparavant en Australie en qualité d’ambassadeur, Christophe s’était illustré pour être parvenu à signer l’accord des sous-marins.

Son action précédente au service du commerce extérieur l’avait amené à passer l’accord de délégation de service public avec la CFCIM, qu’il connaît bien. J’ai pu partager mon enthousiasme d’avoir un ambassadeur au profil économique déterminant pour accompagner nos entreprises dans le développement de leurs affaires.

Avec les anciens présidents de la CFCIM Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein et Claudia Gaudiau-Francisco, présidente actuelle

J’ai salué les délégués de la CFCIM venus pour l’occasion de Marrakech, Fès, Tanger ou Casablanca. J’ai apprécié de retrouver également les anciens présidents de la CFCIM avec lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer : Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein ; Gilles Abensour, pdt des CCEF Maroc ; Robert Ruiz, délégué CFCIM Marrakech ; Benoit Vaillant, délégué CFCIM Tanger.

L’engagement collectif et la proximité entre nos deux pays ont fait du Maroc un partenaire privilégié de la France.

Les entreprises françaises constituent le premier employeur et le premier investisseur au Maroc. Le Royaume est le premier destinataire des aides de l’Agence Française pour le développement.

Les étudiants marocains représentent la première cohorte étrangère à fréquenter l’enseignement supérieur en France.

J’ai également rappelé que le premier groupe d’amitié du Sénat était le groupe France-Maroc.

Je remercie Christophe Lecourtier et Claudia Gaudiau-Francisco pour leur accueil et leur enthousiasme pour animer notre diplomatie économique. Je suis confiant dans leurs capacités respectives pour élever encore le niveau de relation économique entre la France et le Maroc. +d’images

CFCIM Rabat

La délégation de la CFCIM à Rabat, dirigée par Thibault Chatal, anime un réseau de plus de 200 entreprises installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activité.

Thibault a organisé une délégation de la CFCIM pour m’accompagner à la découverte de deux de ses adhérents éminents. Nicolas Arnulf (CFDE Rabat) et Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) ont participé à ces visites : AXA Services Maroc et Orange Business Service

AXA Services Maroc

Visite du site d’Axa Services Maroc (ASM) qui réunit 3600 collaborateurs au service d’Axa France, de Direct Assistance et d’Axa Assistance.

La structure qui a commencé au Maroc en 2004 est devenue une usine de services qui gère 4,7 millions d’appels entrants et assure 2,7 millions d’appels aux clients.

Gestion de sinistres, d’épargne, prise en charge et règlement des prestations santé, assistance auto, gestion des contrats, ASM s’est transformée pour répondre aux défis de la satisfaction client.

L’objectif de la société est de mettre l’humain au centre. Elle a développé une licence professionnelle « Technique et commercialisation d’assurance » en alternance avec l’université. +d’images

Orange Business Service

En 2018, Orange Business Service a créé un centre au Maroc. Il compte 750 personnes, dont 78% d’ingénieurs (43% de femmes) d’une moyenne d’âge de 31 ans.

Orange fait la promotion de la destination Maroc pour développer les affaires. La proximité culturelle et géographique de nos deux pays est le premier atout. La moitié des entreprises du CAC4O externalisent leurs services au Maroc. Cette activité fournit 100.000 emplois, dont 40.000 dans les parcs technologiques.

Le Maroc s’impose comme un pôle de compétences important. Plus de 15.000 ingénieurs sont diplômés chaque année. Plus de 30 écoles d’ingénieurs proposant des diplômes spécialisés en informatique.

Les activités d’Orange Cyber Défense au Maroc sont orientées vers les clients marocains pour assurer leur sécurité informatique. +d’images

AFD Tech

Avec Nicolas Arnulf et Anna-Gael Rio, nous avons été reçus par Amine El Rhayour et Jihane Ouhejjou, directeurs de production à la société AFD Tech, une société de télécom fondée par deux compatriotes en 1997.

La filiale marocaine créée à Rabat en 2014 avec 7 personnes compte désormais 600 collaborateurs en 2013, dont 53% de femmes ingénieures.

Spécialisée dans l’ingénierie télécom, le déploiement de la fibre, la conception et le design, la structure travaille exclusivement pour des clients localisés en Europe.

100% de la 4G Proximus en Belgique a été réalisée depuis Rabat.

La société travaille pour Bouygues Telecom et assure le bon fonctionnement de son réseau dans tout le sud de la France.

La proximité avec les grandes écoles d’ingénieurs à Rabat leur permet d’intégrer 100 stagiaires simultanément au printemps prochain. AFD Tech recrute 150 nouveaux ingénieurs supplémentaires par an.

Rachetée par Accenture Benelux, la société a pour objectif d’atteindre les 1000 personnes à la fin 2023 et prévoit de tripler ensuite ses effectifs d’ici à 2025. Un nouveau site qui va doubler la surface de la structure marocaine va être inauguré le mois prochain.

Très belle success story qui met en valeur la collaboration dynamique entre le Maroc et la France.

Enseignement

Groupe scolaire Jacques Chirac

Visite du groupe scolaire Jacques Chirac suivi d’une réunion de travail avec des responsables d’écoles du réseau français au Maroc, en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; de Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Carole Soulagnes, proviseure du groupe Jacques Chirac, nous a permis de visiter des installations récentes. Ouvert en septembre 2019, le groupe accueille 1100 élèves de la maternelle à la seconde. L’école, partenaire de l’AEFE depuis l’origine, est homologuée jusqu’à la troisième.

Bien que l’établissement ait eu à se confronter avec la crise Covid dès l’ouverture, le futur est abordé avec sérénité. J’ai vu le chantier bien avancé pour agrandir l’école afin d’accompagner la montée des cohortes en classe de première. Le groupe scolaire Jacques Chirac prévoit d’atteindre 1500 élèves lorsque les terminales seront ouvertes.

Un bel exemple qui permet de constater que l’augmentation de l’offre d’enseignement français répondait à une attente. +d’images

Réseau Enseignement Français

Dans le prolongement de la visite du groupe scolaire Jacques Chirac qui nous accueillait, nous avons tenu une réunion avec des représentants d’écoles françaises au Maroc pour échanger sur l’avenir du second réseau français au monde (42 établissements – 48 000 élèves), après celui du Liban, et me permettre de présenter les nouvelles orientations de l’ANEFE :

Carole Soulagnes (Gpe sc. Jacques Chirac) ; (lycée français Sophie Germain) ; Sophie Churlet (lycée André Malraux – Osui) ; Pascal Peyrat (DG ECAM – Écoles catholiques au Maroc) ont échangé avec moi en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger), Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Le réseau a connu une progression de 30 à 40% en 5 ans. De nouveaux établissements sont apparus à Casablanca et Rabat.

Cela a permis d’équilibrer l’offre et la demande. Cette croissance a engendré un problème de ressources humaines. Pour beaucoup, il convient désormais de s’interroger si nous n’avons pas atteint un plafond sur ces deux villes. Un moratoire sur les homologations de nouveaux établissements a été demandé par le Maroc.

Environ 2/3 des bacheliers vont poursuivre leurs études supérieures en France.

Sophie Churlet (lycée André Malraux) a décrit le réseau Osui qui a fêté ses 25 ans en 2022 au Maroc (10 établissements – 11 000 élèves). 98% des élèves sont marocains. Comme dans d’autres pays, les parents font de réels sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants.

Le lycée français Sophie Germain fait partie du groupe IEG qui a 3 des établissements à Amsterdam et en Éthiopie.

L’établissement de Rabat (1500 élèves) est homologué jusqu’à la terminale. Il projette d’ouvrir une section anglaise en maternelle (PS et MS).

L’enseignement catholique au Maroc compte 11 écoles, 10.000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-anglais et basé sur un modèle économique peu onéreux (4 fois moins cher que le réseau français traditionnel). Pascal Peyrat observe que ses écoles s’adressent aux classes populaires et moyennes soucieuses d’enseignement français. Pour dépasser la difficulté de trouver des enseignants de français, l’ECAM a passé un partenariat avec l’Institut français.

L’ECAM suit l’enseignement marocain et va jusqu’au collège. Il n’est donc pas homologué mais s’avère pouvoir pleinement contribuer au nouvel élan souhaité par le Président de la République. +d’images

En circonscription au Maroc – Rabat 2/2 – (16-18 mars 2022)

Après avoir participé à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à Rabat, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique (compte-rendu), j’ai retrouvé Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord et conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Rabat.

Nicolas m’a préparé un programme qui m’a permis de rencontrer les acteurs de la communauté française à Rabat, élus et responsables d’associations. J’ai aussi eu le plaisir de découvrir les nouveaux bâtiments de lycée Descartes, tout juste inaugurés par notre ambassadrice, puis de visiter l’Institut français lors du mois de la francophonie et enfin de revoir la maison de retraite de Souissi, centre de gériatrie d’excellence en plein développement, cinq ans après mon premier passage.

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français à Rabat en compagnie de Nicolas Arnulf, conseiller des FDE pour Rabat. Accueillis par Marie-Cécile Le Luec, directrice et Sara Drissi, secrétaire générale, nous avons visité la médiathèque qui offre plus de 30.000 titres sur différents supports au bénéfice de ses 4500 adhérents. On relève aussi le musée numérique gratuit et l’atelier Fablab pour se former à l’impression 3D.

Lors du mois de la francophonie 2022 : plus de 100 événements culturels ou pédagogiques ont été proposés au Maroc en mars ! Les douze antennes de l’Institut français du Maroc et l’Alliance Française de Safi se sont associées aux festivités pour proposer une programmation éclectique dans le domaine des arts, de l’éducation ou des sciences, dans leurs locaux et hors les murs.

L’institut favorise les projets de mobilité pour les études ou le travail en délivrant des certifications justifiant de la maitrise du français (DELF, DALF, TFC). Il propose une découverte ludique de la langue française dès l’âge de 2 ans. De nouveaux ateliers jeunesse des cours de langue pour les 4-17 ans sont organisés ce printemps pendant les vacances. + d’images

Enseignement

Lycée Descartes

Avec Nicolas Arnulf, nous avons été accueillis par Najat Delpeyrat, proviseure d’un lycée qui constitue un carrefour multiculturel et pôle d‘excellence.

À la faveur de ma deuxième visite le 18 mars dans l’établissement, j’ai ainsi découvert les nouveaux bâtiments pédagogiques et administratifs, ainsi que la salle Simone Veil, qui ont été inaugurés le 8 mars 2022 par Hélène Le Gal, ambassadrice de France au royaume du Maroc, en présence de nombreux invités.

Géré en direct par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, le lycée Descartes accueille 2589 élèves cette année.

Situé au cœur de la ville de Rabat, dans le quartier de l’Agdal, le lycée français Descartes accueille les élèves depuis 1963. Composé d’un collège, d’un lycée ainsi que des classes préparatoires aux grandes écoles, le lycée Descartes est le centre névralgique du « Pôle Rabat – Kénitra » qui comporte six autres établissements et compte au total 5800 élèves :
– À Rabat, les écoles primaires Paul Cézanne (Agdal), André Chénier (quartier Hassan), Albert Camus (quartier Chellah), Pierre de Ronsard (centre ville) et du collège Saint Exupéry (Aviation).
– À Kénitra : le GSU Honoré de Balzac, comportant une école primaire et un collège. + d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec Sandrine Lelong Motta, consule générale.

Ancienne sous-directrice du service des visas au ministère, la consule générale est bien placée pour travailler au regroupement à Rabat des pôles de Fès et Tanger pour les visas.
Les restrictions en matière de visas accordés actuellement aux citoyens marocains sont conjoncturelles.

Nous avons évoqué les questions de sécurité et la situation de nos 22 ressortissants incarcérés au Maroc, dont celui d’un compatriote arrêté suite à une notice rouge d’Interpol déposée par un pays africain et qui avait fait l’objet d’une question au gouvernement au Sénat.

J’ai pu observer les travaux en cours dans l’emprise du consulat et apprécier le soin apporté pour déplacer les palmiers. + d’images

Élus et associations

Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger pour Rabat, m’a organisé un dîner avec les élus CFDE Rabat, Isabelle Frej, Mathieu Lescrainier, ainsi que les représentants d’association Karine Arnulf, pdte Rabat Accueil; Elodie Martellière, pdte FDM Rabat ; Jean Roussillhes VP de l’AFEB/maison de retraite.

Une rencontre pour évoquer les sujets intéressant notre communauté dépendant de la circonscription de Rabat.

Solidarité

Maison de retraite du Souissi

Retour en compagnie de Nicolas Arnulf à la maison de retraite du Souissi, gérée par l’Association française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat-Salé (AFEB), où je m’étais rendu en avril 2017 pour l’inauguration du centre d’accueil de jour (compte-rendu).

Reçu par Sylvie Belbakir, directrice de la maison de retraite, Geneviève Berrada, trésorière de l’AFEB et Jean Roussillhes, vice-président, j’ai pris connaissance du projet de rénovation et d’extension d’un budget de 3 millions d’euros en vue d’offrir aux résidents des conditions d’accueil largement améliorées, comme 42 chambres plus spacieuses et dotées de salles de bain et la création d’un nouveau niveau pour ajouter 25 chambres et d’un sous-sol pour accueillir des salles techniques.

Pour préserver le fonctionnement normal de la maison de retraite, le projet a été divisé en plusieurs phases. Nicolas Arnulf a partagé l’information selon laquelle le projet Stafe de 20000 euros soumis par l’AFEB, qui entre dans le cadre des travaux de la phase 1, avait été accepté lors de la deuxième commission nationale, tenue durant l’AFE, trois jours plus tôt.

La maison de retraite du Souissi est un centre de gériatrie d’excellence qui propose une résidence sécurisée pour “rester autonome et un peu comme chez soi” ; un centre d’accueil de jour thérapeutique (lundi au vendredi de 9h à 17h) pour rompre l’isolement, entretenir ses facultés cognitives ou encore soulager l’environnement familial ; enfin, la maison offre une salle “Snoezelen” …une première au Maroc qui est un lieu d’exploration sensorielle qui fait appel aux 5 sens pour toutes les personnes atteintes de troubles neurologiques de type Alzheimer ou simplement en quête de détente. + d’images