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Semaine AFE – Franck Riester à la rencontre des élus

L’ouverture de la 40ème session plénière de l’Assemblée des Français de l’Étranger avait un parfum particulier, puisque l’Assemblée fêtait ses 20 ans, après l’adoption de la loi par laquelle le CSFE est devenu l’AFE.

Élus, conseillers, parlementaires, nous travaillons ensemble pour sécuriser, simplifier, moderniser la vie de nos concitoyens dans le monde entier, et faire nation !

Le 18 mars, Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, prenait la parole pour la première fois dans ses nouvelles fonctions. Il a salué avec raison le travail de son prédécesseur, Olivier Becht, affirmant vouloir inscrire son action dans une même perspective en poursuivant les impératifs de modernisation et de dématérialisation des démarches administratives, en osant l’expérimentation. Les Français de l’étranger sont en effet un « laboratoire » de services qui ne sont pas proposés en France (identification sécurisée pour le vote par Internet, biométrie pour les certificats de vie…).

Nadia Chaaya, présidente du groupe Les Indépendants, présidente du conseil consulaire de Djeddah – Sanaa, membre de la commission de la Sécurité et des Risques sanitaires, a félicité le ministre pour ses nouvelles responsabilités et salué Olivier Becht. Elle a également remercié la commission des Finances de l’AFE, dont les travaux sur les indemnités des élus ont conduit à leur revalorisation.

Geneviève Beraud-Suberville, conseillère des Français au Mexique, membre de la commission de la Sécurité et des Risques sanitaires, a interpellé le ministre sur la doctrine appliquée par les postes diplomatiques et consulaires en matière de CNF.

Amelie Mallet, secrétaire générale du groupe Les Indépendants, membre de la commission Enseignement, a interrogé le ministre sur l’organisation des journées Défense et Citoyenneté pour les jeunes Français à l’étranger. Estimant que ce lien est indispensable à une meilleure compréhension des valeurs républicaines françaises, a fortiori lorsque le jeune majeur ne parle pas français et n’a jamais vécu en France.

En réponse à Rosiane Houngbo-Monteverde, présidente de la commission des lois, conseillère des Français Qatar-Bahreïn, il avait été répondu que l’organisation existant en visio en France pourrait être étendue à l’étranger. Elle a ainsi demandé au ministre ce qu’il en était, deux ans plus tard.

Ces échanges avec le ministre sont rapportés par le groupe les Indépendants dans leur compte-rendu.

Le ministre a insisté sur l’importance du lien permanent avec les conseillers des Français de l’étranger qui doit se traduire dans la charte des élus, réclamée par Laurence Helaili, présidente du conseil consulaire en Irlande, au nom du groupe les Indépendants à la précédente session, afin de mieux encadrer leurs relations avec les postes.

Un discours de confiance repris par Pauline Carmona, directrice des Français à l’étranger et de l’Administration consulaire, qui a clôturé les travaux de la semaine en nous donnant l’impression rassurante qu’elle est la cheville ouvrière des réformes engagées.

Cocktail au Quai & Trophées LPJ

Parmi les temps forts de la semaine, les élus ont été invités par le ministre Riester à un cocktail au Quai d’Orsay pour célébrer les 20 ans de l’AFE. Le lendemain, ils ont pu assister aux 12ème Trophées des Français de l’étranger organisés par LePetitJournal toujours en présence du ministre, afin de récompenser les parcours d’excellence. Ce quotidien dédié aux Français expatriés et aux francophones, fondé et dirigé par Hervé Heyraud, offre 47 éditions à travers le monde !

Déjeuner UDIL

Cette session plénière fut aussi l’occasion d’un déjeuner convivial réunissant les anciens de l’UDIL (Union des démocrates indépendants et libéraux).

L’UDIL constituait le groupe le plus important à l’Assemblée des Français de l’Étranger, il y a une dizaine d’années. Une initiative de Nadine Pripp, élue à Stockholm, à l’image à droite avec Marie-José Caron, élue à Copenhague, élues à l’AFE de 2006 à 2021.

Le groupe Les Indépendants

J’adresse mes plus vives salutations aux membres du groupe Les Indépendants au sein de l’AFE, présidé par Nadia Chaaya, pour l’excellence de leur travail et leur implication déterminée.

Un compte-rendu est disponible. Dans ce document figurent les échanges avec le ministre sur diverses thématiques (statut de l’élu, retour en France, crise sécuritaire, certificat de nationalité française, journées Défense et Citoyenneté…), ainsi qu’un résumé des travaux des commissions.

De l’avis général, la 40ème session plénière de l’AFE fut un bon cru, porteuse d’accomplissements et de promesses déjà bien engagées.

Toutefois, cette semaine fut voilée d’une grande tristesse, car nous avons appris la disparition de Catherine Tribouart Rota, conseillère des Français à Agadir (lire mon hommage), puis celle de Robert Mateo, mari de Yolande, conseillère des Français à Oran. Figure illustre des Français à Oran, Robert m’a accueilli par deux fois dans cette ville, à laquelle il était profondément attaché.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°192 – 03 nov 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°192 – 03 nov 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Établissements en gestion directe : vers un comité de gestion local ? C’est le sens de l’amendement présenté par Frédéric PETIT, député, pour distinguer les deux missions de l’AEFE (développement du réseau & scolarisation).
. Inaccessible Ameli
. Groupe de travail sur la réforme du corps diplomatique

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Ahmed HENNI, président du conseil Consulaire, Mehdi J BELATRECHE, conseiller des Français de l’étranger et Yolande MATEO, conseillère des Français de l’étranger et membre de l’AFE, circonscription d’Oran – Algérie (CR de la visite d’Olivier CADIC en Oranie).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Médias : Public Sénat (Ukraine, suite à l’intervention d’Élisabeth BORNE) / MTV (présidentielle au Liban) / LPJ (Anefe, enseignement français, Ukraine, Taïwan, coupe du monde au Qatar)
. Liban. Ghassan AYOUB, président du conseil consulaire au Liban et conseiller élu à l’AFE pour le Moyen-Orient
. Paraguay. Luis Alberto CASTIGLIONI, ministre de l’Industrie et du Commerce du Paraguay
. En circonscription en ALGÉRIE : Tlemcen, Oran, Mostaganem (29 oct. au 01 nov. 2022)
Alexis ANDRES, consul général de France à Oran
Ahmed HENNI, président du conseil consulaire d’Oran
Mehdi BELATRECHE, conseiller des Français d’Oran
Robert MATEO, représentant Yolande MATEO, conseillère à l’AFE et CFE d’Oran

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°192

En circonscription en Algérie (3/3) – Mostaganem (31 oct. 2022)

Quatre jours à sillonner l’Oranie (Oran, Tlemcen, Mostaganem) pour en conserver un souvenir inoubliable grâce à nos élus Ahmed Henni et Mehdi Belatreche, ainsi qu’à Tema Henni et Robert Mateo.

Une pensée à Yolande Mateo, conseillère à l’AFE, qui ne pouvait être avec nous et à qui je souhaite un prompt rétablissement.

Toute ma gratitude envers Alexis Andres, consul général, avec lequel j’avais eu plaisir à travailler au Texas et qui a abrégé ses vacances pour m’accompagner pendant ce déplacement.

Diplomatie parlementaire

Wali de Mostaganem

Entretien avec Aissa Boulahia, Wali de Mostaganem.

La wilaya de Mostaganem comprend 10 sous-préfectures et 32 communes.

Les principaux secteurs d’activités sont l’agriculture, la pèche et le tourisme. Le Wali a présenté ses projets de développement des dessertes maritimes, notamment vers le port de Toulouse, étant donné l’importance de la communauté de ressortissants de cette wilaya à Toulouse.

Après un échange sur les enjeux de la coopération franco-algérienne, M. Boulahia a confirmé que depuis la déclaration d’Alger, des instructions avaient été reçues pour élargir davantage les relations et encourager les échanges.

Le Wali s’est montré très réceptif à l’idée d’aider les élus, Ahmed Henni, Mehdi Belatreche et Yolande Matéo, représentée par son époux, dans leurs projets de soutien et d’animation de la communauté française.

Alexis Andres s’est félicité du dynamisme de la vie associative francophone et a salué les investisseurs qui souhaitent encourager le développement des écoles.

J’ai insisté sur le rôle fondamental des élus consulaires qui, en partenariat avec la chambre de commerce et d’industrie franco-algérienne et de son incontournable président, Michel Bizac, contribuent fortement au nouvel élan des relations commerciales.

Ahmed Henni a rappelé l’étendue de l’action des élus consulaires qui dépasse le seul volet économique et commercial en décrivant également le volet humain et social, qui s’illustre à travers le tissu scolaire.

Le Wali est convaincu que les douze accords signés à l’occasion des visites présidentielle et gouvernementale françaises seront florissants.

Diplomatie économique

Clinique Elite & Entrepreneurs

Visite à la Clinique Elite, suivie d’un déjeuner avec les entrepreneurs français de Mostaganem.

Première étape, la découverte d’une clinique ouverte le 1er mai 2021 pendant la crise du Covid-19 par le Dr Benmansour Yacine Nourredine, franco-algérien.

J’ai pu appréhender le parcours de soins proposé aux patients dans ce centre qui emploie 47 personnes. Au plus fort de la crise sanitaire, 500 personnes étaient accueillies par jour pour être diagnostiquées et traitées.

Lors du déjeuner qui a suivi les médecins qui sont venus nous rencontrer, francophones et francophiles, ont pour beaucoup suivi une spécialisation poussée en France, avant de revenir en Algérie pour contribuer au développement du système de santé.

Ils m’ont présenté leurs différents projets en soutien de la population. Je suis toujours heureux de rencontrer des entrepreneurs qui contribuent au développement économique, lequel ne peut reposer uniquement sur les grandes entreprises.

Notre consul Alexis Andres s’est félicité de l’ouverture récente d’une association francophone, qui contribue avec les deux autres structures existantes au rayonnement de la culture française à Mostaganem.

J’adresse toute ma reconnaissance au Dr Benmansour Yacine Nourredine, un serial entrepreneur, qui a une formidable envie d’œuvrer au développement de la relation bilatérale et nous a accueilli avec une grande générosité.

Devoir de mémoire

Patrimoine et cimetières

Afin de nous permettre de découvrir la ville, Mehdi Belatreche, conseiller des FDE, nous a organisé une visite passionnante en partageant son histoire.

Fondée à l’époque phénicienne, reconstruite par les Romains, la ville a fait l’objet de beaucoup de convoitises.

En 1558, durant la bataille de Mazagran, les habitants infligèrent une sérieuse défaite aux Espagnols avant de passer sous la domination des Ottomans et de devenir une rivale d’Oran, sous domination espagnole. Reprise aux Ottomans par la France en 1833, la ville va se développer sur le modèle des villes européennes.

Nous nous sommes rendus à l’Hôtel de ville de Mostaganem, où en juin 1958, depuis le balcon, le général de Gaulle a prononcé pour la seule et unique fois : « Vive l’Algérie française ».

Face à cet endroit, la place des martyrs rend hommage aux Algériens qui ont lutté et sacrifié leur vie pour que leur pays retrouve son indépendance en 1962.

Nous sommes allés visiter ensuite les cimetières juifs et chrétiens où reposent les dépouilles de nombreuses familles françaises.

L’entretien des sépultures est un véritable casse-tête pour les associations.

Le consulat a changé récemment de prestataire pour assurer l’entretien des allées. Notre visite a permis d’encourager toutes celles et ceux qui œuvrent pour conserver cet espace et qui prennent soin des tombes.

En circonscription en Algérie (2/3) – Oran (30 oct. & 01 nov. 2022)

Retour à Oran, sept ans après ma première visite. Il faut saluer la promotion de la ville, dont la visibilité sur la scène internationale a été accrue par de grands événements, qu’Alexis Andres, consul général de France à Oran, a qualifié de grandes réussites.

La délégation conduite par notre Président de la République a permis d’encourager le développement de la coopération entre la France et l’Oranie, comme nous l’avons évoqué avec le Wali d’Oran, Said Saayoud.

En plus de ses atouts économiques, comme ses ports maritimes, la ville, qui abrite la maison natale du couturier Yves Saint-Laurent, possède un potentiel touristique considérable.

Diplomatie parlementaire

Wali d’Oran

Rencontre avec le Wali d’Oran, Said Saayoud, en présence du maire d’Oran, et d’une importante délégation de dignitaires locaux.

Un long entretien a permis un échange approfondi et stimulant quant aux différents projets de développement d’Oran qui vient d’accueillir les Jeux méditerranéens et a reçu Emmanuel Macron, Président de la République.

Le Wali a décrit un tourisme dynamique, puisque la ville de 2,5 millions d’habitants a accueilli 18 millions de visiteurs cet été.

Said Saayoud a évoqué la réouverture de l’usine Renault, puis la venue de Stellantis en 2023, saluant la réforme historique de la disposition 49_51, permettant aux investisseurs d’agir désormais seuls en Algérie. Il a passé en revue les divers avantages fiscaux pour favoriser les investissements dans le pays qui n’est pas touché par la crise énergétique, liée à l’invasion russe en Ukraine.

Le Wali s’est félicité du fait que l’Algérie soit une porte vers l’Afrique, avec le développement du trafic maritime qui est naturellement destinée à l’accompagner en raison de ses trois ports. J’ai convenu que les trois ports de la ville d’Oran sont des atouts considérables. Ils vont se révéler d’autant plus lorsque la rocade sera mise en service dans les prochaines semaines. Les camions pourront éviter le passage au travers de la ville pour se rendre au port.

Après avoir chaleureusement remercié le Wali pour son accueil, fait de multiples attentions et de marques de considération, j’ai également exprimé ma gratitude pour sa disponibilité afin de trouver une solution qui permette aux élèves de l’annexe du Liad d’Oran de poursuivre leur scolarité jusqu’à la classe de terminale et pouvoir augmenter la capacité d’accueil.

Comme l’a rappelé Ahmed Henni, président du conseil consulaire, les capacités d’accueil des enfants à Oran sont le corollaire du développement économique.

Diplomatie économique

Développement économique – Tourisme

Afin de me permettre de prendre la mesure du potentiel de la ville concernant le tourisme, le consul général de France à Oran a organisé deux séquences :

> Dîner au restaurant « Villa Saint Tropez », dirigé par un compatriote en présence des conseillers des Français de l’étranger, des personnalités oranaises : journaliste, ancien député actuellement président de la chambre des notaires, architecte, responsable de la chambre de commerce, entrepreneurs.

J’ai été très heureux de rencontrer Abdou Benabbou, Me Benounnane et son épouse, Amal Seddiki, Sarah Belkacem, Rachid Ait Habib, accompagné d’Ahmed et Tema Henni, Mehdi Belatreche, Robert Mateo.

> Visite de la ville en compagnie d’architectes qui ont préparé un circuit Art déco

Le clou a été la découverte de la maison natale du couturier Yves Saint-Laurent, dont la restauration a été financée par un compatriote.

Communauté française

Consulat

Alexis Andres, consul général de France à Oran, nous a présenté les différents services du poste à la délégation.

Le traitement des demandes de visa est décomposé en plusieurs phases, de la quittance et la pré-instruction des dossiers, en passant par l’instruction dont sont chargés les agents titulaires du Quai et la délivrance.

Le flux de demandes suit une hausse progressive, jusqu’à atteindre en moyenne 350 dossiers à traiter par jour.

Différentes étapes de contrôle sont observées, de la vérification des éléments matériels (réservation d’un vol AR, hébergement, antécédents des demandes de visa précédentes, interrogation de la banque de données des pays Shenghen qui permet de savoir si un autre pays a déjà opposé un refus dans les trois mois précédents).

La mise en place de France visa est attendue dans quelques mois. Elle permettra de sécuriser davantage le document par l’instauration d’un QR code, la France étant l’un des derniers pays de l’espace Shenghen à signer encore ses visas.

La répartition des dossiers entre les différents agents chargés de la pré-instruction est délibérément le fruit du hasard.

La dématérialisation de la procédure de demande de visa n’est pas, selon les agents interrogés, une évolution souhaitable dans la perspective de la lutte contre la fraude.
En cas de doute, un visa retour est octroyé. Il impose au demandeur de se manifester auprès du poste à l’échéance du visa. En cas de refus d’un visa, les motifs ne sont pas détaillés. Le consulat général encourage les demandeurs qui souhaitent une prise en compte d’éléments particuliers de faire un recours circonstancié.

Un agent dédié est chargé du traitement des demandes d’état civil comme des demandes de CNF. Un autre est chargé du traitement des demandes des capacités à mariage et des auditions des futurs mariés.

Sur environ 500 demandes, à peine 50 sont refusées. C’est le parquet qui dispose du dernier mot.

J’ai pu constater une ambiance de travail enthousiaste des agents du consulat, dont un nombre important est là depuis sa réouverture depuis 2007.

Résidence

Alexis Andrès, consul général de France à Oran, m’a reçu à la Résidence de France avec les élus des FDE en présence d’Eric Carro, consul adjoint, et de son épouse, de Romain de Tarlé, directeur de l’Institut français et du père Modeste du diocèse d’Oran.

Nous avons eu l’occasion d’évoquer la difficulté d’entretenir les liens avec la communauté française et celle d’encourager la transmission du français en son sein.

Ahmed Henni, président du conseil consulaire et également président de l’UFE, a fait part des difficultés d’animer la vie de la communauté française dans le cadre d’une association.

Mehdi Belatreche, conseiller des Français de l’étranger, a insisté sur la difficulté d’entretenir le sentiment d’appartenance au sein d’une communauté souvent mal à l’aise avec le français. L’action des Instituts pour diffuser la culture française, en dehors même des grandes villes de l’Oranie, a été expliquée et saluée.

Le consul général a souligné ses efforts pour nouer des liens hors les murs du consulat, afin de promouvoir la France partout dans cette grande circonscription consulaire. Il a invité les élus à une collaboration pour leur permettre de jouer leur rôle d’animation de la communauté française.

Enfin, la nécessité de lever les blocages à l’investissement en Algérie, qu’il s’agisse de la mise en oeuvre des réformes du sponsoring, des avantages fiscaux comme des transferts d’argent ont été abordés.

Nous avons pu faire le point sur les entretiens menés jusqu’alors et les avancées qui pourraient être obtenues, notamment en matière de scolarité et d’enseignement du français, en particulier à destination des Français en Oranie.

Enseignement

Lycée International Alexandre Dumas (Liad)

Visite de l’annexe du Liad d’Alger suivi d’une rencontre avec les parents d’élèves du Liad en seconde, en compagnie d’Alexis Andres, consul général de France à Oran, Ahmed Henni, pdt du conseil consulaire d’Oran, Mehdi Belatreche, conseiller des FDE et Robert Mateo, représentant de Yolande Mateo, conseillère des FDE

Lors de ma venue à Oran en 2015, en compagnie de Bernard Emié, ambassadeur de France à cette époque, l’école française d’Oran n’était qu’un projet.

C’est désormais une réalité.

De la primaire à la seconde, le LIAD est l’annexe du Lycée international Alexandre Dumas d’Alger et accueille aujourd’hui 238 élèves à Oran. Il affiche complet.

Accueillis par M. Tandjaoui, coordonnateur du collège, nous avons visité le site en l’absence d’élève pour cause de vacances scolaires.

Saisi par Ahmed Henni de la détresse des familles dont les enfants ne pouvaient plus être scolarisés à Oran après la 3e, j’étais intervenu auprès de l’ambassadeur François Gouyette pour le sensibiliser afin de convaincre l’AEFE d’étendre la scolarité à la classe de seconde.

L’annonce de l’ouverture d’une classe de seconde avait été accueillie par un immense soulagement par les parents d’élèves. L’action concertée de ces derniers, des conseillers des Français de l’étranger et de l’ambassadeur François Gouyette a porté ses fruits.

14 élèves ont ainsi pu bénéficier de l’ouverture d’une classe de seconde lors de la dernière rentrée de septembre, ce qui était mon objectif prioritaire pour la circonscription.

J’ai eu le plaisir de rencontrer l’association des parents d’élèves dont le bureau a été récemment élu, à la faveur de mon passage à l’Institut français d’Oran.

Des femmes remarquables et très engagées ont expliqué leur soulagement lors de l’annonce d’une classe de seconde cette année, les solutions pour scolariser leurs enfants à Alger n’étant pas adaptées. Elles ont pu exprimer leurs inquiétudes quant à l’absence de structure locale pour les classes de première et terminale.

J’ai évoqué avec elles les différentes possibilités, appelant à la définition d’un plan École à Oran, qui réunirait l’ensemble des acteurs concernés y compris les écoles bénéficiant du label France Éducation.

Une revue des différentes alternatives pouvant permettre la scolarisation des élèves jusqu’en classe de Terminale doit être faite afin d’offrir un choix aux parents concernés début 2023 et éventuellement d’attirer des enfants algériens soucieux d’un enseignement francophone de qualité pour préparer leur entrée dans des universités algériennes qui proposent un enseignement francophone.

Il est également nécessaire de concrétiser le développement de l’annexe du Liad afin de contribuer à l’accomplissement de l’objectif du Président de la République de doublement des objectifs d’ici à 2030.

Une extension du site du Liad apparait possible à Oran.

L’expertise du consul général Alexis Andres qui a occupé dans le passé les fonctions de conseiller culturel pour l’Algérie et le soutien indéfectible des élus aux combats des parents d’élèves constituent de formidables ressources.

Je suis reparti confiant dans leur capacité à poursuivre les progrès observés ces dernières années. +d’images

Culture

Institut Français

Accueillis par Romain de Tarlé, directeur, nous avons visité l’Institut Français Oran.

L’espace Campus France, qui permet aux futurs étudiants souhaitant poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur en France, traite plus de 3000 dossiers par an.
Plus de 700 dossiers sont acceptés chaque année.
L’Algérie est le 3ème pays d’origine pour le nombre d’étudiants étrangers dans notre enseignement supérieur.

L’objectif de l’IF est de proposer des ateliers aux demandeurs, dont le niveau de maîtrise du français est inégal, afin de leur permettre de présenter des dossiers de meilleure qualité.

L’activité de l’IF est marquée par un bon dynamisme s’agissant des cours de français, en raison de sa capacité à proposer de nouveaux créneaux. On observe une forte progression de la demande chez les enfants.

La visite de la Médiathèque a été l’occasion de constater l’enthousiasme de ses deux responsables, qui s’efforcent d’offrir un espace de lecture et de travail au grand public.

Cet espace accueille par exemple des rencontres littéraires.

Le stock d’ouvrages a été adapté en 2012 en direction de cette cible et est régulièrement renouvelé. Ainsi, 450 ouvrages ont été acquis au Salon international du Livre d’Alger. Le fond est accessible en ligne via un catalogue numérisé. Avec les apprenants du français qui bénéficient de la gratuité, la Médiathèque peut se prévaloir de 4000 adhérents.

Le dynamisme des Médiathèques est notamment à mettre au crédit d’un réseau bien animé, qui permet aux responsables de bénéficier d’échanges et de formations. +d’images

Sanctuaire Santa Cruz

Visite de Santa Cruz avec Monseigneur Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger.

Il y a plus de 7 ans, je m’étais rendu sur le chantier du sanctuaire de Santa Cruz dont l’état me paraissait si alors délabré que j’imaginais qu’il faudrait plus d’une décennie pour le remettre en état.

Les élus consulaires des Français d’Algérie, Radya Rahal (Alger) et Ahmed Henni (Oran), avaient déposé un dossier pour obtenir une partie de ma réserve parlementaire d’alors pour contribuer à l’effort de restauration.

Si la foi déplace les montagnes, j’ai pu observer qu’elle est également capable de rendre sa majesté à un site restauré dans son esprit initial.

Observée au travers d’un petit trou dans une palissade, j’ai retrouvé une chapelle transfigurée.

Grâce au dessin d’un frère de la communauté chrétienne de Taizé et au talent de deux artistes oranaises, le blanc immaculé de la chapelle s’est animé d’un festival de formes et de couleurs.

« C’est par les couleurs de Santa Cruz que ce lieu embrasse un passé chahuté et ouvre un avenir réconcilié » conclut Mgr Vesco dans l’ouvrage consacré au sanctuaire. +d’images

Devoir de mémoire

Cimetières de Petit Lac & Tamazouët

Ce 1er novembre, je me suis rendu sur le site des cimetières de Petit Lac et Tamazouët, où nous avons été accueillis par Jean Jacques Lion, président du collectif de sauvegarde des cimetières de l’Oranie et par Abdelkader Ouarad, délégué à Oran.

En compagnie d’Alexis Andres, consul général de France à Oran, Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran, Mehdi J Belatreche, conseiller des FDE et Robert Mateo, représentant de Yolande Mateo, conseillère des FDE, nous avons déposé une gerbe devant l’un des monuments du souvenir.

Comme de nombreux Français pendant la Toussaint, nous nous sommes recueillis en mémoire de tous les Français morts pour la France et de nos proches.

Nos élus des Français de l’étranger ont tenu à m’emmener devant la tombe du père Thierry Becker, un prêtre polyglotte, disparu l’an dernier, que « tous les Français d’Oran aimaient », m’a confié Ahmed Henni.

Jean-Jacques Lion m’a expliqué les travaux d’aménagement du cimetière chrétien de Tamazouët, dont la surface de 18 hectares a été ramenée à 10 hectares. Pour y parvenir, une opération a rassemblé les restes de plus de 10.000 tombes à Oran dans un ossuaire de regroupement, récemment repeint en blanc.

Un carré de 360 tombes a été rénové grâce au financement conjoint de l’association et de la région Sud Paca.

« Leur dignité sera notre fierté » est la devise de l’association.

Nous nous sommes rendus ensemble au cimetière du Petit lac créé le 9/3/66 pour regrouper toutes les dépouilles des soldats tombés pendant la guerre d’Algérie. 3500 militaires tombés dans les différents conflits reposent dans cet endroit qui suscite l’émotion dès que l’on y pénètre.

Nous avons aussi visité la chapelle rénovée et rouverte depuis le 16 juin 2019 qui abrite une exposition intitulée « l’Algérie et la grande guerre. » +d’images

En circonscription en Algérie (1/3) – Tlemcen (29 oct. 2022)

Retour en Algérie pour un déplacement de 4 jours à Oran et dans les wilayas environnantes. Lors de ma première étape à Tlemcen, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec son Wali, Moumen Mermouri, puis de découvrir cette ville historique qui a attiré au fil des siècles savants et philosophes.

Le dynamisme de son commerce était déjà remarquable dès le XIIIe siècle. Son riche patrimoine historique fait l’objet d’une grande fierté, notamment le Palais El Mechouar qui a bénéficié d’une remarquable rénovation et encore le mausolée de Sidi- Boumediene.

Diplomatie parlementaire

Wali de Tlemcen

J’ai été reçu chaleureusement dès mon arrivée dans la ville par le Wali, Moumen Mermouri, accompagné d’Emmanuelle Ravot, directrice de l’Institut Français Oran, Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran et de son épouse, Tema Henni, Tlemcénienne d’origine, de Mehdi J Belatreche, conseiller des Français de la circonscription d’Oran et de Robert Mateo, époux de Yolande Mateo, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire des Français de la circonscription d’Oran.

De riches échanges ont apporté la confirmation que le bail de l’Institut Français Oran serait prochainement renouvelé, une nouvelle que la directrice de l’IF et moi-même saluons.

Mehdi J Belatreche s’est félicité de la décision historique du gouvernement algérien qui permet désormais aux entrepreneurs étrangers d’être dispensés de sponsor pour investir des fonds en Algérie.

Ahmed Henni a présenté le rôle et l’action des représentants élus des Français à Oran et ses environs et souligné leur travail en faveur d’un rapprochement de nos deux pays.
Il a encouragé à la création d’une école internationale francophone pour augmenter l’attractivité du territoire et faciliter l’installation d’entrepreneurs venus de France à Tlemcen.

J’ai souligné l’action déterminante de la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-française – CCIAF pour conforter le développement de la relation économique bilatérale et étudier les opportunités d’investissements présentées. +d’images

Communauté française

Gîte de Marthabah

Déjeuner au gîte Marthabah avec quelques compatriotes pour évoquer les attentes de la communauté française, en présence de M’hammed Bouheddadj, artiste plasticien et du père Jean Toussaint, curé de la paroisse de Tlemcen

Créé par Zahra Benaïssa, une franco-algérienne revenue s’installer en Algérie pour sa retraite, le gîte Marthabah est un havre de paix pour se reposer avant de se lancer à la découverte de Tlemcen.

Chargée d’histoire, cette ville a bénéficié de plusieurs influences qui ont laissé leur empreinte : berbère, arabe, espagnole, ottomane et française. +d’images

Culture

Institut français

Accompagnés par la dynamique directrice de l’IF, Emmanuelle Ravot, notre délégation a pu découvrir ce lieu bouillonnant de diffusion de la culture française et observer le chantier d’aménagement du nouveau Département de langue française, projet d’ampleur au service de la diffusion de notre langue.

La nouvelle médiathèque, récemment réaménagée, a fait l’admiration de notre délégation tant par l’esprit d’initiative remarquable déployé par les équipes de l’Institut pour accroitre son attractivité que par la qualité de l’accueil et la diversité des ateliers proposés à tous les publics. +d’images

Art local

Entretien avec M’hammed Bouheddadj, artiste plasticien franco-algérien. L’oeuvre de ce peintre-sculpteur, grand spécialiste des peintures rupestre du sud algérien, lui a valu d’être menacé de mort durant la décennie noire.

L’artiste a vécu 15 ans en France avec sa famille sous le statut de réfugié politique.

Résidant aujourd’hui entre la France et l’Algérie, cet homme engagé pour la défense des droits de l’Homme ouvre son atelier pour faire rayonner la culture de Tlemcen. +d’images

Algérie : relation bilatérale et priorités de notre communauté

Ce 7 décembre, rencontre avec le nouvel Ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, en poste à Paris depuis octobre dernier.

Arrivé tout droit de Libreville où M. Daoud a officié pendant cinq ans comme ambassadeur d’Algérie en République Gabonaise, concomitamment en Guinée équatoriale et auprès de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Diplômé en sciences de l’Information à Université Paris II Panthéon-Assas, puis à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris n’a pas de secrets pour lui.

M. Daoud a commencé sa carrière comme journaliste à la télévision algérienne avant de devenir diplomate.

Avec Mohamed-Antar Daoud pour l’Algérie et François Gouyette pour la France, les deux pays ont pour point commun de disposer de diplomates chevronnés pour consolider la relation bilatérale.

J’ai remercié l’ambassadeur pour sa remarquable intervention à Lyon lors des obsèques de Mgr Henri Teissier, ancien archevêque d’Alger, véritable trait d’union entre catholiques et musulmans. Mohamed-Antar Daoud m’a confié le respect qu’il portait à cette personnalité qui avait fait le choix de rester en Algérie durant la décennie noire.

Nous avons évoqué mon dernier passage à Alger en février dernier (compte-rendu) et ma volonté de soutenir nos échanges économiques bilatéraux au travers de la CCIFA présidée par Michel Bisac.

Je lui ai parlé des start-upers algériens que j’ai rencontré à cette occasion et du projet d’accueillir plusieurs d’entre-eux au Sénat, en sa présence, à la faveur de la prochaine édition de Vivatech.

Je me suis fait ensuite le relais de nos conseillers des Français de l’étranger en Algérie, Radya Rahal (Alger) Sabri Mele (Annaba) Ahmed Henni (Oran) et Yolande Mateo (Oran).

Les élus souhaitaient attirer l’attention de l’ambassadeur sur deux points prioritaires pour notre communauté en Algérie.

1 – Faciliter le retour en Algérie des Français bloqués en France en raison de la pandémie ;

2 – Permettre le transfert des retraites des Français ayant cotisé au régime de la CASNOS (Caisse des non salariés) pendant leurs années d’activité en Algérie ;

L’ambassadeur m’a demandé de lui procurer une note sur ces deux sujets afin de lui permettre d’évaluer ce qu’il pourrait faire pour nous aider.

Je lui suis sincèrement reconnaissant de m’avoir consacré un temps d’échange significatif pour faire connaissance.

J’ai présenté à l’ambassadeur Daoud tous mes voeux de réussite dans sa mission.