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En circonscription en Arabie saoudite – Riyad (01-04 mars 2024)

Retour en Arabie saoudite, directement depuis Washington pour participer à la réunion régionale des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisée par Jean-Philippe Bonnet, président du comité local, en présence de la présidente des CCEF, Sophie Sidos.

En marge de cet événement, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger a effectué un déplacement à Riyad et m’a associé à plusieurs séquences de son agenda.

Désormais également ministre des Français de l’étranger, Franck Riester a fait monter sur la scène, Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah), à nos côtés, pour rendre hommage aux élus consulaires lors de la soirée devant la communauté française.

Félicitations à notre ambassadeur Ludovic Pouille pour avoir su organiser des agendas parallèles et réussir des événements d’envergure pour promouvoir notre diplomatie économique. Toute ma reconnaissance à Hani Khellef, conseiller politique à l’Ambassade de France qui m’a accompagné sur toutes mes séquences et permis de réussir ce 6ème déplacement en Arabie saoudite.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères m’a accordé le privilège d’un entretien de 50 minutes en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi, le 4 mars 2024.

Nous avons évoqué la coopération entre le Royaume et la France dans divers domaines, puis abordé quelques sujets d’actualité internationale.

Je n’ai pas manqué de féliciter le Prince pour le succès de la candidature de Ryad à l’organisation de l’Expo 2030. La qualité du dossier, le travail accompli et le retentissement du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï lui ont assurément permis de remporter la partie.

Le Prince Faisal ben Farhane a chaleureusement remercié la France pour son soutien à la candidature du Royaume dès son annonce.

Je suis sincèrement reconnaissant au ministre pour ses mots bienveillants à l’égard de la politique de la France dans le Golfe.

Merci à Fahad Al Ruwailly, ambassadeur d’Arabie saoudite en France pour m’avoir offert cette opportunité d’un nouvel échange direct avec le ministre. +d’images

Parlement

Au Majlis al Choura, j’ai été accueilli par le vice-président du Conseil, Mechaal Al Salam, en présence du Dr Ayman Fadel, président du groupe d’amitié Arabie saoudite – France, du général (liwa) Ali Abdulrahman Al Sheikh, président de la commission des Affaires militaires et de la Sécurité, ainsi que d’un représentant de la commission du Tourisme.

Après des propos chaleureux de bienvenue, le VP de la Choura a rappelé que, dans deux ans, nous allions célébrer le centenaire de notre relation bilatérale.

Mechaal Al Salam m’a chargé de transmettre ses salutations, ainsi que celles du président de la Choura, au président du Sénat. Pour ma part, j’ai officiellement invité le groupe d’amitié Arabie saoudite – France à nous rendre prochainement visite.

Le vice-président du Conseil a aussi loué le soutien de la France à la candidature du Royaume pour l’organisation de l’Expo 2030. J’ai répondu que le succès du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï avait été un élément déterminant dans la victoire saoudienne.

Enfin, j’ai pu noter les transformations impressionnantes qui ont été réalisées, en très peu de temps, dans le cadre de la Vision 2030 du Prince Héritier. +d’images

Ministre Franck Riester

À la faveur de son déplacement en Arabie saoudite, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, m’a proposé de participer à plusieurs séquences de son agenda. Je le remercie de cette attention.

Petit déjeuner de cadrage à la Résidence avec tous les acteurs de la Team France Export, CCEF, Business France, MEDEF International, French Healthcare, BPI, DG Trésor, ambassade… afin de renforcer la solidarité et améliorer l’efficacité de nos actions avec nos partenaires saoudiens.

. Ouverture du Forum NEOM

Lors du discours d’ouverture, Rayan Fayez, Deputy CEO NEOM, a présenté les différents projets de NEOM (The Line, Trojena, Oxagon, …)

La présence de Franck Riester a offert une belle opportunité à Bruno Bonnell, secrétaire général, de présenter à l’assistance le plan France 2030.

. Séquence Francophonie à la galerie Hewar Art

La Francophonie fait partie des attributions du ministre.

Une douzaine de Saoudiennes et Saoudiens francophones de la société civile, accompagnés du président de l’Alliance française de Riyad, ont échangé sur les transformations dans le cadre de la vision 2030, la relation franco-saoudienne et ce que l’apprentissage du français leur avait apporté dans leur vie quotidienne. +d’images

Diplomatie économique

Réunion régionale des conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Comme l’an dernier à Tel Aviv (compte-rendu), j’ai participé à la réunion régionale Sud Méditerranée / Proche et Moyen-Orient qui a rassemblé plus de 200 participants à Riyad du 3 au 5 mars, en présence de Sophie Sidos, présidente CCEF (à droite sur la photo).

Dans son introduction, Ludovic Pouille a vanté avec raison l’évolution d’un pays qui en six ans a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

La transformation de ce pays est sans équivalent dans le monde.

Cette réunion tournée vers l’Arabie saoudite de 2030 et ses grands projets a eu pour ambition de rassembler la communauté économique saoudienne et française avec 120 entreprises.

Félicitations à Jean-Philippe Bonnet, président du comité Arabie Saoudite des CCEF pour l’organisation de cet événement particulièrement réussi. Très heureux d’avoir pu retrouver également des présidents et directeurs de chambres de commerce. +d’images

Métro – RATP DEV

Visite de la station de métro King Fahad Stadium, en bout de ligne 2 du métro de Riyad et du centre de commande en compagnie de Malangou Seyadou, RATP DEV et Hani Khellef, 2ème conseiller politique à l’Ambassade de France.

L’attribution du contrat d’exploitation et de maintenance des lignes 1 et 2 à RATP Dev en partenariat avec SAPTCO. Les lignes 3 à 6 seront exploitées et maintenues par le consortium italien Flow.

Les lignes de métro sont calquées sur les routes. La mise en œuvre du métro devrait permettre une amélioration drastique de la circulation actuellement congestionnée dans la capitale du Royaume. J’ai particulièrement apprécié l’organisation prévue pour faciliter les sorties du stade afin d’optimiser les flux. Nous avons également évoqué les précautions prises pour la protection cyber des infrastructures.

Hâte de voir le métro inauguré et de pouvoir partager alors cette superbe réalisation. +d’images

Diriyah Gate

Retour à Diriyah Gate dont j’avais découvert le projet sur maquette en 2021 (compte-rendu).

La vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, s’est concrétisée. J’ai marché dans ses rêves.

La préservation du site At-Turaif fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Une restauration minutieuse de la ville historique de Diriyah a été entreprise pour créer un site patrimonial vivant qui fait écho au passé remarquable de la première capitale d’Arabie saoudite.

La porte de Diriyah est un projet qui a transformé la ville historique à l’extérieur de Riyad en une des destinations culturelle et patrimoniale les plus importantes du Royaume d’Arabie saoudite.

Les CCEF ont accueilli Franck Riester, ministre du commerce extérieur, de la francophonie et des Français de l’étranger dans cette zone consacrée à la culture, l’hôtellerie, la vente au détail et l’éducation.

Belle occasion pour le ministre de témoigner des opportunités à saisir par nos entreprises afin d’accompagner l’essor du Royaume. +d’images

Communauté française

Réception

Rencontre du ministre Franck Riester avec la communauté française, les élus consulaires et la communauté d’affaires de Riyad.

7000 de nos compatriotes ont choisi de venir ici pour entreprendre, créer, enseigner. Ils sont les fers de lance de notre pays en Arabie saoudite.

Après avoir mis à l’honneur les élus des Français de l’étranger et la Team France Export, Franck Riester a mobilisé la communauté d’affaires française venue en nombre pour écouter le ministre.

“Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux !” leur a-t-il lancé.

Félicitations à Ludovic Pouille, notre ambassadeur de France en Arabie saoudite pour l’organisation de ce remarquable événement.

J’ai assisté à un vrai succès pour clore ce 6ème déplacement dans le Royaume. +d’images

Réunion consulaire

Parmi ses nouvelles attributions, Franck Riester a désormais en charge la responsabilité des Français de l’étranger. Aussi a-t-il tenu à avoir un échange avec les élus et les représentants des associations FIAFE, UFE et lycée français.

Les élues Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah) ont évoqué diverses préoccupations, à l’image de l’accès aux comptes bancaires pour les Français du Golfe.

J’ai remercié Elise d’avoir fait spécialement le déplacement depuis Djeddah pour rencontrer le ministre, dans un délai aussi bref, afin de lui permettre d’appréhender également les attentes d’une communauté éloignée de la capitale. +d’images

Consulat

Séquence en deux temps sur l’emprise de l’ambassade organisée par Hani Khellef, conseiller politique :

. Rencontre avec la consule Agnès Silva, son équipe et visite des bureaux du consulat.
Plus de 3500 personnes sont inscrites sur la circonscription consulaire de Riyad.

Le poste a délivré au total 130 000 visas, 80 000 pour le seul poste de Riyad et le complément par le consulat de Djeddah.

L’Arabie saoudite compte pour 5% de nos recettes visas mondiales.

La transcription impossible du mariage saoudien en France constitue une véritable difficulté administrative qui nécessite d’être levée.

Très heureux d’avoir pu mesurer l’engagement affirmé de l’équipe pour lutter contre toute tentative de fraude sociale.

. Second temps avec la mission Défense, pour un échange avec le lieutenant-colonel Clément Noël, attaché de Défense adjoint pour l’Ambassade auprès de l’Arabie saoudite.

Opportunité de bénéficier de son appréciation sur les attaques des Houthis du Yémen et les conséquences sur le transport maritime dans la mer Rouge et le golfe d’Aden. +d’images

UFE Riyad

Mon arrivée le 1er mars m’a offert l’occasion de retrouver l’UFE Riyad, présidée par Philippe Corbel, qui avait organisé un dîner de gala, à la Résidence de France, à l’issue de leur compétition de golf.

Parmi l’assistance composée d’une majorité d’Anglo-saxons, on pouvait également croiser Hugues Letanche, conseiller des Français de l’étranger et Jean-Philippe Bonnet, président CCEF Arabie Saoudite.

Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite, a mis en exergue les énormes investissements du Royaume en faveur du golf.

Félicitations aux organisateurs de l’UFE Riyad pour ce magnifique événement. +d’images

Ambassade de France au Yémen

L’ambassade de France au Yémen est fermée depuis 2015, soit près de dix ans. Notre représentation diplomatique pour le Yémen est établie à l’intérieur de notre représentation diplomatique à Riyad.

Seul l’Iran dispose encore d’une ambassade ouverte au Yémen.

Ce pays grand comme la France, dispose de 2000 kilomètres de côtes et compte 30 millions d’habitants. Par comparaison, l’Arabie saoudite compte 22 millions de Saoudiens et 10 millions d’étrangers sur son sol, dont 3 à 4 millions de Yéménites.

En l’absence de l’ambassadrice, je me suis entretenu avec Antoine Beauvillain, Premier conseiller.

La zone contrôlée par les Houthis est équivalente à 35-40% du Yémen. Pour sa part le gouvernement yéménite a été relocalisé à Aden. L’enjeu est de permettre au gouvernement d’assurer son autorité sur le territoire qu’il occupe et qu’un processus de paix puisse se concrétiser.

Enseignement

École Française Internationale de Riyad (EFIR)

Retour à l’EFIR pour assister à la première fête de l’école depuis 5 ans.

Accueilli par Talal El Khatib, président du comité de gestion, et Michel Montoya, proviseur, j’ai pu observer les progrès de l’établissement à commencer par la superbe collection de portraits célèbres sur le mur d’accueil ou la tonnelle au-dessus de la piscine.

L’EFIR accueille 1600 élèves et en prévoit 1700 à 1750 l’an prochain. Afin d’atteindre les 2500 élèves en 2030, l’EFIR étudie un projet de déménagement.

J’ai demandé à un élève de CE2 ce qu’il préférait à l’EFIR ? Il m’a répondu : Aujourd’hui !

Bravo aux organisateurs et animateurs de cette journée d’exception. Félicitations au comité de gestion pour son dynamisme et à l’équipe pédagogique. +d’images

Francophonie

Festival de la gastronomie

Le 2 mars, je me suis rendu à l’ambassade du Liban à Riyad qui accueillait le Festival de la gastronomie des pays francophones, regroupant 10 ambassades de pays francophones : la Belgique, le Cameroun, la Côte d’Ivoire Djibouti, la France, le Liban, le Maroc, le Sénégal, la Suisse et la Tunisie.

Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban, nous a accueillis dans sa Résidence, en compagnie de Ludovic Pouille, ambassadeur de France, et plusieurs de ses collègues ambassadeurs du Maroc, Tunisie et Côte d’Ivoire.

Cette séquence m’a offert l’opportunité d’échanger également avec Walid Nassar, ministre libanais du Tourisme, en déplacement à Riyad.

Merci à l’équipe de Riyad Accueil d’avoir tenu le stand France avec brio et d’avoir régalé les visiteurs avec des crêpes particulièrement réussies. +d’images

Notre nouveau ministre chargé des Affaires européennes, Jean Leonetti, nous aidera-t-il au sujet des certificats de vie ?

Jean Leonetti, nouveau ministre chargé des Affaires européennes, a rendu visite à la délégation UMP de Londres, le 21 juillet 2011

Le 21 juillet dernier, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Jean Leonetti, tout nouveau ministre chargé des Affaires européennes en marge de son déplacement à Londres. En poste depuis fin juin et succédant à Laurent Wauquiez, M. Leonetti ne peut faire aucune promesse l’impliquant au delà de dix mois, date de l’échéance présidentielle.

Dans cette attente, comment faire évoluer les dossiers qui intéressent les Français de l’étranger?

La question du certificat de vie me semble être une priorité, d’autant qu’elle est embourbée depuis des mois et qu’elle impose toujours des obligations administratives intolérables à nos retraités vivant à l’étranger. J’ai donc interpellé Jean Leonetti avec beaucoup de confiance puisque notre ministre est avant tout un humaniste à qui Jacques Chirac avait confié une mission parlementaire qui a conduit à la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, en 2005. La personnalité de Jean Leonetti et sa profession de cardiologue, faisait de lui l’homme tout désigné pour cette provoquer une avancée éthique et médicale, suite à la médiatique affaire Vincent Humbert.

Est-il acceptable qu’on exige un certificat de vie aux Français résidant dans l’Union européenne pour continuer de leur verser leur pension, alors qu’une simple déclaration sur l’honneur adressée aux caisses de retraite suffit en métropole ? Il faut préciser qu’un certificat de vie impose une visite régulière au consulat, comme s’il s’agissait de pointer au commissariat, pour prouver… que l’on est toujours en vie ! A défaut de pouvoir se déplacer, il faut consulter un médecin (à ses frais) pour disposer d’un certificat médical (à renvoyer au consulat, qui renvoie un formulaire, qui repart aux caisses, etc.).

Je trouve inique que des personnes parfois très âgées soient contraintes de faire des déplacements contraignants pour obtenir leur certificat de vie. Par exemple, si vous habitez le Kent il faut prévoir deux heures aller et deux heures retour vers Londres…  De plus, ce dispositif génère un lot de paperasse dont les services du consulat se passeraient volontiers.

Je viens de recevoir aujourd’hui même une lettre de la part de Edward Hudson, un texte d’autant plus poignant qu’il est rédigé plein de magnanimité pour évoquer une situation désarmante. Il habite avec son épouse à une centaine de kilomètres de Londres et je vous incite à lire son témoignage (fichier pdf) qui illustre toute la détresse que peut provoquer notre technocratie.
D’une part, Edward nous dit que son épouse ne peut se présenter en personne au consulat de Londres parce qu’elle est âgée de 83 ans et que sa mobilité très réduite l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant avec accompagnateur.
D’autre part, il nous informe qu’il négocie actuellement avec son centre médical qui, débordé, “filtre sévèrement les demandes de rendez-vous de médecin” et “se montre réticent à accorder un rendez-vous pour une formalité administrative qu’il estime ne pas lui incomber”. Par ailleurs, il s’alarme du nombre de certificat qui vont bientôt lui être requis si toutes les caisses adoptent cette procédure. En effet, son épouse touche la retraite de la CNAV ainsi que quatre retraites complémentaires, dont il dépend lui-même. Ainsi donc “avec neuf certificats à faire établir chaque année (tous à des époques différentes, car il n’existe aucune coordination de calendrier entre les caisses), nous sommes certains de nous heurter très rapidement à une fin de non recevoir de la part de notre centre médical.” Tout ceci est ubuesque et honteux.

Il y a près de deux ans déjà, je m’en étais ému officiellement auprès de Alain Catta, directeur de l’Administration des Français à l’étranger, lors de la présentation de son rapport auprès de l’AFE (lire : “Certificats de vie (2) : Simplifier la vie de nos concitoyens et fonctionnaires” du 07 septembre 2009).

Cette indignation a ensuite été énergiquement relayée et amplifiée au coeur du Sénat par l’intermédiaire de notre sénatrice (lire : “Certificats de vie (4) : La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam se bat pour l’égalité de traitement des retraités français” du 15 octobre 2009). Il aura fallu attendre près de… 18 mois lire une fin de non recevoir de la part du ministère des Affaires étrangères.

J’ai préparé un courrier à l’attention de Jean Leonetti pour formaliser notre entretien et circonscrire la demande concernant les certificats de vie aux résidents de l’UE. J’y expose aussi la question du métro transManche qui mérite l’appui de son ministère pour faciliter l’accès à l’emploi transfrontalier entre le Kent et la côte d’Opale, dont l’idée enthousiasme toutes les parties concernées (lire : “Le métro transManche fait la une de la presse régionale” du 02 juin 2011).

Lors de sa venue au Royaume-Uni, Jean Leonetti s’est d’ores et déjà engagé à travailler sur ces sujets. Il m’a dit d’un regard posé et aimable que ces problèmes sont “comme des cailloux dans une chaussure” et qu’il convient de s’y concentrer surtout lorsque le temps pour agir nous est compté. Je compte beaucoup sur lui et je vous ferai part de sa réponse que j’attends avec impatience.

Les 2èmes Rencontres jobs transfrontaliers tiennent leurs promesses

Si l’on voulait résumer les 2èmes Rencontres jobs transfrontaliers par un chiffre, ce serait 285 offres d’emplois ! Ces propositions émanaient d’entreprises du sud-est de l’Angleterre, de la Belgique ou de la Côte d’Opale, réunies à Fréthun pour l’occasion. Ces annonces sont toujours visibles sur le site Internet www.jobstransfrontaliers.eu

« La mission du plan Emploi est de contribuer à la réduction du chômage en France. » déclare Olivier Cadic, entre Catherine Fournier, maire de Fréthun, et Richard Gosse

Comme l’an dernier, j’ai répondu à l’invitation de Catherine Fournier, maire de Fréthun,  pour expliquer aux demandeurs d’emploi du Calaisis que tout l’équipe du plan Emploi, présidée par le consul général Edouard Braine, avait à coeur de contribuer à résorber le chômage en France. (lire : “Pari gagné pour les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers” du 06 octobre 2010)

L’objectif n°1 de ce plan Emploi vise à soutenir l’action du centre Charles Péguy à Londres qui fournit près d’un millier de jobs par an aux jeunes Français qui débarquent en Angleterre. Péguy disposait d’un stand sur place et animait une conférence « Partir travailler en GB, comment s’y préparer ? ».

L’objectif n°2 est dédié à la création d’un métro transmanche entre Calais-Fréthun et Ashford qui permettra aux chercheurs d’emploi, situés des deux côtés de la Manche, de postuler à des postes de l’autre côté de la frontière et… de rentrer tous les soirs chez eux. Ce projet de navette à prix serrés est impatiemment attendu par les sociétés françaises implantées à Ashford, tel ques SBE Ltd ou Eikos, toutes deux exposantes. (lire : “Métro trans-Manche : transformer le rêve en réalité” du 02 septembre 2011).

Justement, ces 2èmes Rencontres étaient présidées par Jacques Gounon, Pdg d’Eurotunnel qui a fait part de sa “déception” qu’aucun service ne soit déjà en place ! Il a exposé tout le bénéfice d’une liaison de proximité, notamment en termes d’emplois, entre le Kent et pour le Nord de la France. Je remercie Jacques Gounon pour son engagement sans faille afin de faciliter l’émergence de ce nouveau service qui devra forcément emprunter le tunnel sous la Manche.

(de g. à d.) Catherine Rabet, consul adjointe et Véronique Révington, chargée de mission du plan Emploi, Olivier Cadic et Catherine Fournier, devant le stand de SBE Ltd, principal employeur d’Ashford

L’autre figure emblématique du projet, notre consul général Edouard Braine, était retenue à Chester pour l’inauguration de la nouvelle agence consulaire, réouverte par Yvan Besnard. Il fut parfaitement représenté Catherine Rabet, consul adjointe, et par Véronique Révington, chargée de mission du Plan Emploi.

Catherine Fournier et Richard Gosse, président de la Communauté de communes du Sud-Ouest du Calaisis, ont invité notre délégation à un déjeuner de travail, autour de Jacques Gounon et de Alain Gérard, sous-préfet de Calais. Nous avons ainsi déterminé les actions qui restaient à entreprendre pour rendre possible ce rêve fou et cette espérance collective : créer un métro transmanche !

Sur le chemin du retour, je me suis demandé si nous serions si près du but sans Catherine Fournier, tant elle insuffle vie à ce projet dans un élan créateur et généreux qui fait la grandeur et le respect des maires de France. Il découle de sa collaboration avec l’intrépide Richard Gosse que chacun se sent en pleine convergence en leur présence.

La prochaine étape se tiendra lors de la conférence AFE Corporate du 20 octobre à Ashford.
Lien pour les inscriptions.
Le programme : “15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel” (fichier pdf).

En circonscription en Arabie Saoudite – Riyad (8-9 avril 2019)

(de gauche à droite : Mazen Hakki, Nadia Chaaya, François Gouyette, OC, Roland Raad) 

Retour en Arabie Saoudite, quatre ans après mon premier passage à Jeddah et Médine.

Mes remerciements à François Gouyette, ambassadeur de France en Arabie Saoudite, pour son remarquable accueil et l’organisation de rencontres qui m’ont permis de prendre la mesure des changements considérables en cours dans ce pays.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite II et Koweït,  à l’initiative de ce déplacement, qui m’a accompagné lors de chaque étape.

Très touché par la présence de Nadia Chaaya et de Mazen Hakki, conseillers consulaires Arabie Saoudite I, venus spécialement de Jeddah pour participer avec nous à la réception organisée par l’Ambassadeur avec la communauté française.  + d’images

Politique

Conseil de la Choura

Réunion au Majliss al Shura (Assemblée consultative), avec le Prince Khalid Al Saud, président du groupe d’amitié France-Arabie Saoudite et de nombreux membres du groupe d’amitié.

Ceux-ci ont partagé leur position sur de nombreux sujets de politique extérieure, afin de me permettre de comprendre leur perception des principaux enjeux régionaux. J’ai apprécié leurs nombreuses marques d’amitié envers la France qui démontrent une véritable volonté d’approfondir nos relations bilatérales.

Les membres de la Choura sont nommés par le Roi pour un mandat d’une durée de 4 ans. 20% des sièges sont attribués aux femmes.

A l’issue de l’entretien, Mme Hoda Abdulrahman Al-Helaissi, membre de la Choura, m’a permis de découvrir un aperçu du palais. Désireux de connaître l’origine de sa parfaite maîtrise de notre langue, celle-ci m’a confié qu’elle avait fait ses études au lycée Charles de Gaulle de Gaulle… de Londres. + d’images

Fondation Misk

Visite de la fondation Misk, créée en 2011 par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, pour participer au développement culturel et intellectuel de la jeunesse saoudienne.

Dans la perspective du plan “vision 2030”, la fondation a pour objectif de sensibiliser les jeunes saoudiens à une culture d’entrepreneuriat et d’autonomisation.

Preuve de la féminisation en cours, j’ai été frappé de voir que dans la majorité des départements, ce sont de brillantes jeunes femmes qui m’ont décrit le champ des activités de leur équipe mixte. Une situation qui était inimaginable lors de ma précédente visite en 2015. + d’images

Entrepreneuriat 

Conseil d’affaires franco-saoudien

Mohammed Bin Laden, président du conseil d’affaires franco-saoudien m’a accueilli à son domicile pour un déjeuner, en compagnie de notre ambassadeur François Gouyette, du conseiller consulaire Roland Raad, de plusieurs conseillers de l’ambassade de France et de membres éminents de ce conseil d’affaires.

L’intégralité des discussions s’est tenue en français. Bien difficile de détecter le moindre accent chez nos interlocuteurs saoudiens, tant leur maîtrise de notre langue et de notre culture était affirmée.

Nous avons échangé sur l’actualité politique et économique. J’avoue avoir été circonspect en découvrant qu’ils semblaient parfois mieux avertis que nous sur certaines nominations à venir en France. + d’images

CCEF

Réunion de la section locale des conseillers du commerce extérieur français (CCEF), présidée par Antoine Toussaint, en compagnie de Roland Raad, conseiller consulaire et de Alain Chouan, conseiller commercial pour échanger sur l’importante évolution observée dans le pays depuis 4 ans.

La grande “vision 2030” pour sortir du « tout pétrole », soutenue par le leadership puissant et déterminé du prince héritier Mohammed Ben Salmane, est en train de transformer le pays.

Celui-ci combat l’organisation des ministères en silo en instaurant une action transversale. Il a ouvert le pays au tourisme non religieux et aux loisirs.

En introduisant plus de tolérance et en affichant le souci d’ouvrir la société aux jeunes, le Prince a obtenu une grande popularité. Cela se comprend : 70% de la population a moins de 30 ans. De plus, la féminisation gagne du terrain à tous les niveaux.

Le pays nécessite beaucoup de moyens financiers et humains pour un retour sur investissement parfois difficile à appréhender.

L’absence de transport en commun génère d’importants problèmes de trafic routier. Avec 9000 morts par an sur les routes pour 32 millions d’habitants, l’Arabie saoudite affiche un taux de mortalité routière 6 fois supérieur à la France. Le litre d’essence coûte désormais de 0,32 à 0,50 euro par litre, suite à une augmentation de 50% des prix.

Dans le cadre de la vision 2030, 40Mds euros sont prévus pour les transports en commun. Voilà un exemple, parmi tant d’autres, d’une opportunité sectorielle offerte par le pays à nos entreprises. + d’images

RATP Dev – projet de métro

Présentation du projet de métro de Riyad qui prévoit la construction de 5 lignes.

Les deux premières lignes de métro ont été confiées à la société française RATP Dev.

Un « Visitor Center » a été créé pour permettre d’évaluer la portée du plus grand chantier mondial actuel en matière de transport public.

Denis Guillois, general manager RATP Dev Saudi Arabia, m’a précisé que l’inauguration de la première ligne de métro était programmée le 21/1/2020, et que la seconde devait entrer en service en octobre 2020.

Les rames de métro pour ces lignes viendront de Siemens, sous-traitant de la société française pour ce contrat. + d’images

Bolloré – logistique

Rencontre avec Alexandre Joseph, CEO français de la Joint Venture entre Bolloré et Bahri, filiale d’Aramco. Créée le 1/1/18, BahriBolloré logistics est le bras logistique de la vision 2030 saoudienne.

Le savoir-faire de la société Bollorê a séduit les Saoudiens lors de l’appel d’offres qui visait à transporter tout ce qui relève du ministère de la Défense. Alexandre Joseph me confiait que 60% des sociétés étrangères qui s’installent en Arabie saoudite ont des problèmes logistiques. C’est donc une belle opportunité pour Bolloré de développer ses affaires.

Le manager prévoit d’accueillir, le mois prochain, 250 PME au palais royal à Riyad afin de les inciter à s’installer dans le pays. + d’images

Enseignement français

Lycée français

Visite du lycée français de Riyad  organisée par Yannick Ezequel, chef d’établissement.

Ce lycée qui accueille 1190 élèves de la maternelle à la terminale, enregistre 100% de réussite au baccalauréat.

J’ai apprécié le haut niveau de sécurité de l’établissement qui ne laisse rien au hasard, la qualité des infrastructures sportives et de l’auditorium qui pourrait avoir sa place au Senat.

Les représentants des élèves ont unanimement loué l’évolution positive du confort offert par le lycée dans les dernières années. J’ai félicité le président du comité de gestion pour ces résultats.

Pour finir, une réunion autour des représentants des parents, des enseignants, des élèves et du comité de gestion nous a permis de débattre de nos visions respectives de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Riyad qui est l’une des 5 antennes AF en Arabie saoudite avec Jeddah, Al Khobar et La Mecque.

Près de 3000 étudiants ont fréquenté l’AF d’Arabie saoudite en 2018, et 1038 ont passé le DELF et le DALF l’année dernière.

Dans le cadre de la coopération éducative, le label CELF arabe (certificat d’établissement de langue française) a été mis en place en 2019. + d’images

Vers une nouvelle génération de transfrontaliers

Contribuer à réduire le chômage en France est un engagement que j’ai formellement pris devant vous en début de mandat. Je partage heureusement cette préoccupation constante avec Edouard Braine, notre consul général. Lors du premier comité consulaire pour l’emploi, j’ai suggéré au consul général de prendre avantage de la liaison entre Calais et Ashford via le tunnel sous la Manche. Depuis, nous militons tout deux en faveur d’une solution de transport transmanche à bas coût, équivalente au RER, d’autant qu’Eurostar n’utilise qu’un tiers des créneaux horaires qui lui sont réservés (les sillons, en langage ferroviaire).

A n’en pas douter, la création d’une navette transmanche, reliant Calais-Frethun à Ashford par exemple, permettrait l’émergence d’une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers et dynamiserait les économies du Kent et du Nord Pas-de-Calais. Rappelons qu’une navette Hitachi relie déjà, en 35 minutes, Ashford à Londres (St-Pancras) en utilisant le tracé de l’Eurostar.

Thaddée Segard, président d’Opale Link et Catherine Fournier, maire de Frethun, à Eastwell Manor

Le consul m’a demandé d’organiser une rencontre à Ashford pour cerner le potentiel économique du Kent et son impact en termes d’emplois pour la région Nord Pas-de-Calais. C’est ainsi que le 8 juillet dernier, j’ai eu le plaisir d’accueillir le consul pour la première fois à Ashford avec les initiateurs des « Rencontres Jobs transfrontaliers », Catherine Fournier, maire de la ville de Frethun et Thaddée Segard, président d’Opale Link, association dédiée au développement de la Côte d’Opale et chaude partisane d’un «métro transmanche».

La matinée fut consacrée à la visite de SBE UK (Société boulonnaise d’électronique), installée depuis 1996 au Royaume-Uni et spécialisée dans la réparation de téléphones mobiles puis d’appareils électroniques. Deux ans après son ouverture, en 1998, ses effectifs étaient passés d’un seul salarié à vingt-huit, dont une bonne moitié de Français. SBE emploie aujourd’hui près de 1200 personnes sur le sol anglais, dont 800 sur le site d’Ashford. Combien de Français ? A peine 5% des effectifs désormais. Les emplois ont-ils été accaparés par les Britanniques ? Pas du tout, car ceux-ci ne représentent que 15% du personnel. Autrement dit, SBE peine à embaucher et verrait d’un très bon œil l’établissement d’une solution logistique lui permettant de recruter sur le bassin d’emploi de Calais.

Tout à droite de l’image, David Rosenberg, directeur de SBE UK depuis 1998, fait part de son expérience dans le Kent

L’après-midi, nous avons rencontré, à l’Eastwell Manor, d’autres entrepreneurs de tous horizons : produits agro-alimentaires, informatique, conseil à l’export…

A l’image du consul, chacun ne pouvait que regretter les limites actuelles de l’aide à l’emploi en France : il n’entre pas dans les projets du Pôle Emploi de concentrer leurs efforts sur le Kent, pourtant proche de quelques kilomètres, où le taux de chômage est quatre fois inférieur à celui du Nord Pas-de-Calais.

Par ailleurs, notre démarche pourrait nous conduire à alerter la mission parlementaire consacrée à la compétitivité des régions transfrontalières et leur rôle-clé dans la construction européenne. Je précise que coopération transfrontalière est l’un des trois objectifs prioritaires de l’Union européenne pour 2007-2013, pour lequel elle affecte 7,75 milliards d’euros de budget !

Les premières « Rencontres Jobs transfrontaliers » se tiendront à Frethun le 1er octobre prochain. Une journée ouverte à tous, notamment les jeunes, les demandeurs d’emploi et les entreprises. Il s’agit d’une première étape sur le chemin prometteur de la création d’emplois transfrontaliers entre la France et le Royaume-Uni. Pourquoi des Français ne pourraient-ils travailler en Angleterre… en rentrer le soir chez eux, en France ? Quand pourra-t-on traverser la Manche avec la même évidence que traverser le Rhin ou la frontière belge ?

Le site des 1ères Rencontres Jobs transfrontaliers prévues le 1er octobre 2010 à Frethun et placées sous le haut patronage du Secrétariat d’Etat aux Affaires européennes.

Conférence UFE Corporate (3) : Théodore Zeldin, l’Anglais qui adore la France

Un homme peu commun, un Anglais atypique, tout à la fois historien, sociologue, philosophe et romancier, nommé Théodore Zeldin nous a fait le grand plaisir de sa présence à Ashford, le 20 octobre dernier, lors de la conférence UFE Corporate.

Théodore se trouvait assis à la table ronde consacrée au métro transmanche, il aurait pu tout aussi bien s’installer la tribune pour parler de l’emploi ou de l’entreprise, lui qui fut appelé à la Commission pour la libération de la croissance française (dite « Commission Attali ») en 2007, ou bien encore disserter sur les aspirations et les angoisses des individus à travers l’histoire des civilisations qu’il étudie. Face au public, il avait le regard espiègle de celui qui sait et qui aime amuser la galerie, trouvant immédiatement le bon mot ou l’anecdote juste dans la base de son érudition. Ne jamais être ennuyeux, semble être son crédo.

Mais il a d’abord étonné le public en utilisant à la perfection la langue de Molière, d’un timbre de voix léger et assuré. En effet, Théodore est un Anglais qui aime la France, le pays du “bien vivre”. Il s’est même rendu célèbre chez nous en publiant son “histoire des passions françaises”, en 5 volumes excusez du peu !

Il a découvert une vérité confondante pour un étranger : “En France, tout le monde se considère intelligent.” Côté britannique, ce n’est pas le cas de longue date puisque leurs aristocrates “ont toujours prétendu être idiots” (une posture qui leur a peut-être sauvé la tête…). Ainsi, “du temps des Lumières, les Anglais venaient à Paris lorsqu’ils voulaient discuter de façon intelligente.” Théodore nous donne une idée lumineuse pour entretenir l’esprit d’universalité des Lumières : “La France doit être l’avocat du polylinguisme.” Cela vaut son pesant de la part d’un Anglais…

Un métro transmanche pour rapprocher les hommes, s’enrichir de leur diversité et jouer de leur complémentarité ne pouvait que plaire à Théodore Zeldin. Il pense que faciliter le flux de travailleurs entre le Kent, jardin de l’Angleterre et le Calaisis, terre agricole, pourrait conduire à “réinventer la vie rurale” à l’heure où la moitié de l’humanité résidait désormais en ville, tout en “aspirant à la paix des campagnes.” L’important étant à terme “d’avoir une vie équilibrée”.

Tout inspire ce scientifique méticuleux qui nous parle comme un poète et qui adore les nouveautés d’autant qu’elles parviennent à “se mélanger avec le passé”

Les médias de Londres et l’association « Contribuables associés » annoncent l’événement UFE Corporate du 20 octobre

J’ai été très sensible au message chaleureux et fortifiant d’Alain Dumait paru cette semaine sur le site des Contribuables associés, rappelant que mes liens avec son mouvement remontent à 15 ans, lors de la première conférence de la France libre d’entreprendre, à Ashford déjà. J’avais eu l’honneur d’y accueillir Benoite Taffin, porte-parole de Contribuables associés, alors maire du 2ème arrondissement de Paris.

Cet organisme, né il y a vingt ans, vise à rappeler que l’argent public provient des contribuables et que chaque euro dépensé doit l’être exclusivement dans l’intérêt général. Je m’inscris dans leur crédo et je prône une transparence totale de l’utilisation des fonds publics, afin de permettre à la société civile d’exercer un contrôle vigilant. C’est dans cet état d’esprit que je travaille sur le budget du ministère des Affaires étrangères, en qualité de membre de la commission Finances de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Je remercie le magazine Ici Londres d’avoir annoncé de manière détaillée la conférence UFE Corporate du 20 octobre 2011, intitulée «15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel ». Un point est à rectifier : la participation ne s’élève qu’à £45, déjeuner compris (lire en pdf : 111001 Ici Londres)

London Macadam a décidé de placer cette conférence dans le Top 5 des événements de la semaine pour les Français de Londres (lien

French Radio London passe un spot pour annoncer l’événement (lien) (fichier Mp3 : UFE corporate finished spot)

La réactivité de ces médias montre que l’esprit d’entreprise a de beaux jours devant lui au Royaume-Uni !

A remarquer la participation de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, représentant les Français établis hors de France et la venue de Catherine Fournier, maire de Fréthun. Le métro transmanche est une cause qui leur est chère.

Rappelons que la conférence poursuit trois objectifs :
– Promouvoir la création d’un métro transmanche pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires,
– Offrir aux entrepreneurs français des solutions pour faciliter leur développement au Royaume-Uni,
– Comparer l’expérience des entrepreneurs arrivés il y a 15 ans et récemment pour suggérer de nouvelles mesures destinées à dynamiser l’emploi et libérer l’initiative en France.

Renseignements et inscriptions à la journée « 15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel » du 20 octobre 2011, à Ashford sur le site Ufe corporate

Photo Flickr de Matt’s photostream

Le plan Emploi fête ses deux ans

Guillaume Dufresne présente les installations du centre Charles Péguy qu'il dirige à l'ambassadeur Bernard Emié

Il y a deux ans, le 22 février 2010, Edouard Braine exauçait le vœu que j’exprimais un mois plus tôt dans ma lettre aux Français du Royaume-Uni et réunissait une équipe motivée pour créer un plan Emploi sur le modèle du plan Ecole. Nous avons célébré ses deux années de vie au centre Charles Péguy, lieu le plus symbolique de sa légitimité et de son efficience.

En effet, la première préoccupation des acteurs du plan Emploi fut de sauver l’existence même du centre Péguy, menacé par de fatales coupes budgétaires. Un an plus tard, le premier objectif du plan Emploi fut d’offrir à Péguy des moyens supplémentaires en faisant appel à des fonds privés pour lui permettre de placer 1000 Jeunes par an au lieu de 650. Aujourd’hui, cet objectif peut être atteint. Cette bonne nouvelle annoncée par notre consul général, Edouard Braine, tient à l’émergence d’un partenariat public-privé grâce auquel “cinq entreprises françaises emblématiques sont en train de formuler leur engagement durable aux côtés du centre Charles Péguy, afin de prendre en charge la rémunération d’un chargé de mission emploi supplémentaire et d’aider à une amélioration qualitative de l’offre d’emplois proposée par le Centre Charles Péguy.”

Ce nouveau conseiller emploi sera le troisième en activité au sein du centre et va permettre de prendre en charge quelques centaines de candidats supplémentaires. Le mérite en revient aux entreprises suivantes : EDF Energy, Eurotunnel, la Société Générale au travers de sa fondation éponyme, SOS International et Téléperformance via sa filiale TLS Contact. Le consul général s’est félicité que le message ait été “bien entendu et relayé” par la Chambre de commerce franco-britannique et son président, Arnaud Vaissié, ainsi que par le Comité des conseillers du commerce extérieur, animé par Bruno Deschamps.

Ce 21 février dernier, le président du centre Charles Péguy, par ailleurs directeur général du CEI, Guillaume Dufresne, était naturellement à l’honneur dans les propos de l’ambassadeur de France, Bernard Emié venu marquer son soutien pour la circonstance. Toujours prête à porter attention aux autres et à les écouter avec bienveillance, son épouse, Isabelle Emié, l’accompagnait. Depuis son arrivée à Londres, Isabelle Emié prodigue son temps auprès de diverses d’associations caritatives.

“La problématique de l’emploi est, pour notre action consulaire en Grande-Bretagne, tout à la fois centrale et marginale”, résume parfaitement le consul Edouard Braine. Par centrale, il évoque le flux d’émigration, sous-entendu les “Oubliés de Saint-Pancras”, ces Jeunes qui débarquent en gare de Londres pour se fondre dans la société anglaise, au petit bonheur la chance, sans aucune traçabilité. Par marginale, il considère que les missions régaliennes du consulat et les moyens associés  “sont radicalement inadaptés à la conduite d’une démarche sérieuse en faveur de l’emploi de nos compatriotes installés en Grande-Bretagne.” D’où tout l’intérêt de s’accouder à des partenaires aussi déterminés dans la lutte contre le chômage que le centre Charles Péguy (lire : “Le centre Charles Péguy financé et médiatisé” du 25 mars 2011).

Olivier Cadic ; Bernard Emié, ambassadeur de France ; Edouard Braine, consul général ; Guillaume Dufresne, président du centre Charles Péguy et Isabelle Emié

La venue de François Fillon à Londres, il y a un an, a conforté l’action du plan emploi, en faisant précisément mention des “Oubliés de Saint-Pancras”, tout en saluant l’action  “originale et novatrice” du centre Charles Péguy (lire : “François Fillon à Londres : Votre communauté donne l’exemple” du 16 janvier 2011 ).

Je vous rappelle que le second volet du plan Emploi concerne le projet de “métro transmanche” entre le Calaisis et le Kent, visant à faire éclore une génération de travailleurs transfrontaliers. Je vous parlerai dans les prochains jours des avancées sur ce sujet (lire : “Le gouvernement acquiesce au projet de métro transmanche” du 14 décembre 2011).

Pour revenir au 21 février dernier, nous avons étoffé notre plan d’une petite touche créative et fraternelle : l’ambassadeur a suggéré de créer une association des anciens de Charles Péguy. Voici une belle idée qui pourrait naitre et se développer aisément sur un réseau social.

Témoigner pour favoriser la mobilité

Je reviens sur les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers pour remercier la presse régionale d’avoir assuré la promotion de l’événement des deux côtés de la Manche. Vous pourrez lire deux articles, ci-dessous.

Dans l’attente de facilités logistiques (un “metro transmanche”, par exemple), l’enjeu actuel consiste à faire évoluer les mentalités pour inciter les chômeurs de la Côte d’Opale à oser la mobilité professionnelle. Il faut “démystifier le franchissement des frontières”, déclare Catherine Fournier, maire de Frethun. Et pourtant, il ne s’agit que de parcourir quelques kilomètres à destination du sud de l’Angleterre ou même de la Belgique (Lire : “Pari gagné pour les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers” du 6 octobre 2010).

Contribuer à la réduction du chômage en France fait partie de mon engagement. Déjà, le 22 septembre 2006, le réseau Eures m’avait demandé de participer à l’événement “Je Paris l’Europe pour l’emploi”, étape française du “European Mobility Road Show”. J’avais rendu compte, lors de leur conférence de presse, des résultats de l’action que j’avais mené avec Eures pour répondre à une offre de 200 emplois. Eures m’avait offert de participer l’année suivante à la formation de ses conseillers européens à Séville puis de transmettre mon expérience lors de la plus importante manifestation d’offres d’emplois transfrontaliers, le fameux «Job Days» à Bruxelles. Rappelons que Eures est le portail européen pour l’emploi qui a pour but de faciliter la mobilité des travailleurs au sein de tous les pays de l’Union européenne.

L’inconnu inquiète toujours. Partager son expérience permet de lever les appréhensions des candidats à l’expatriation et de les rassurer sur leur aptitude à travailler hors de leur cocon. Le journal Nord Littoral m’a permis d’en fournir un nouveau témoignage.

Allons chercher les emplois où ils se trouvent et découvrons par là même d’autres modes de vie et de pensée ! Je me range publiquement aux côtés de personnalités qui prennent des initiatives en ce sens. Je pense à Catherine Fournier, maire de Frethun, qui a accueilli les 1ères Rencontres, ainsi qu’à Edouard Braine, notre consul de France particulièrement impliqué dans l’emploi des jeunes Français, notamment ces “Oubliés de Saint-Pancras” (Lire : “Emploi (14) : Naissance du « plan d’emploi pour les jeunes » au Royaume-Uni” du 06 mai 2010).

Lire l’article  “Partager mon expérience pour lever les doutes de chacun” – Nord-Eclair – 1/10/2010.
Lire l’article “Kent firms in Calais to promote cross-Channel business” – Kent Business – 30/09/2010

Conférence exceptionnelle, jeudi 20 octobre, pour l’anniversaire de la “France Libre… d’Entreprendre”

A l’occasion du quinzième anniversaire de l’association “la France libre… d’entreprendre”, l’UFE Corporate organise une conférence intitulée :

15 ans après, les Français qui ont vu le bout du tunnel

le jeudi 20 octobre 2011, à Ashford (kent)

La conférence a un triple objectif :
1 – Promouvoir la création d’un métro transmanche pour favoriser l’emploi transfrontalier et le développement des affaires
2 – Offrir aux entrepreneurs français des solutions pour faciliter leur développement au Royaume-Uni
3 – Comparer l’expérience des entrepreneurs arrivés il y a 15 ans et récemment pour suggérer de nouvelles mesures destinées à dynamiser l’emploi et libérer l’initiative en France.

Le programme de la journée ménagera des temps d’échanges et de rencontres, notamment lors du déjeuner ou du cocktail de clôture, entre les séances de travail dont voici les temps forts :

Table ronde 1 : L’emploi (10h15 – 11h00)
Juristes, chasseurs de tête, spécialistes du recrutement, ils parlent des différences culturelles, de la mobilité sociale et de la lutte contre la discrimination. Des jeunes exposent les raisons qui les ont poussés à passer le tunnel pour chercher l’emploi qu’ils ne trouvaient pas en France.

Table ronde 2 : Création d’entreprises (11h30-12h30)
Portraits croisés d’entrepreneurs qui ont créé leur entreprise en Angleterre il y a 15 ans et récemment. Quelles raisons ont poussé ces entrepreneurs français à préférer créer leur entreprise en Angleterre plutôt qu’en France ?

Table ronde 3 : Financement d’entreprises (14h00 – 14h45)
Financement d’entreprises : Des financiers parlent des conditions fiscales et financières avantageuses pour développer une PME au Royaume-Uni, notamment au travers de la levée de fonds.

Conférences – (15h00 – 16h00)

Un métro transmanche pour dynamiser l’emploi
15 ans après, suggestions pour libérer l’initiative

Participation, déjeuner inclus : £45
Programme complet + fiche d’inscription : www.ufecorporate.org.uk

Pourquoi la France libre… d’entreprendre ?

Le 17 septembre 1996, j’organisais à Paris une conférence de presse pour expliquer pourquoi je transférais à Ashford le siège social de ma société :  la nécessité de réduire mes coûts pour rester compétitif m’imposait de prendre avantage du taux de charges patronales de 10.5% en Angleterre contre 48% en France. Je souhaitais alerter les pouvoirs publics sur les conséquences dramatiques de cette pression fiscale sur l’industrie électronique française.

Le lendemain, le journal britannique The Independant mettait le feu aux poudres en titrant en première page : French firm crosses Channel to the ‘land of opportunity’ (1996 09 18 the-independent). Puis, Europe 1 m’invita à raconter mon histoire et croula sous les appels des auditeurs. Les jours suivants, ce fut l’emballement médiatique (lire : “Il traverse la Manche et quadruple d’un coup son bénéfice” – L’Expansion du 26-09-1996).

Je recevais des dizaines d’appels par jour de la part de chefs d’entreprise ou d’aspirants entrepreneurs, pour m’encourager et me demander conseil afin de s’expatrier en Grande-Bretagne. Pour répondre à cette vague d’espérance, j’ai créé l’association “La France libre… d’entreprendre” qui va délivrer des renseignements de toute nature et orienter les demandes d’accompagnement vers des experts juridiques, fiscaux, comptables ou encore marketing. Tous s’expriment en français et sont rompus au monde des affaires britanniques et sa réglementation. L’idée est aussi de décourager les inconscients, les désabusés ou les combinards de se lancer dans l’aventure, l’Angleterre n’étant pas un nouvel Eldorado, ni un paradis fiscal, ni une zone de non-droit (lire le dossier de Job Pratique – décembre 1997).

Quelques mois plus tard, le succès est tel que je dois affréter un Eurostar pour déplacer des centaines d’entrepreneurs et toute la presse française pour une journée de conférences à Ashford.

Cette initiative avait alors eu un fort retentissement en France. Fin 1998, Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances du gouvernement Jospin, avait décidé de créer une « Exit tax » en exigeant le versement d’une caution aux entrepreneurs désireux de quitter le territoire français. Une fois cette loi abrogée, suite à la condamnation de la France par l’Union Européenne qui rétablissait la liberté de circulation des entrepreneurs, l’association n’avait alors plus de raison d’exister.

Le contexte actuel et la demande de reprendre un club de professionnel s’est concrétisé en 2011 par le lancement de l’UFE Corporate. Cette structure représente une opportunité d’entraide amicale entre les entrepreneurs français de Grande-Bretagne, prolongeant ainsi la mission et la philosophie de la France Libre… d’Entreprendre.

La conférence du 20 octobre 2011 à Ashford est l’occasion de fêter le 15ème anniversaire de la France libre… d’entreprendre.


Photo Flickr : Catholic Church

Mon Infolettre n°7 de septembre est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à nombreux d’entre-vous mon Infolettre n°7 qui liste les articles publiés cet été, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial:

Madame, Monsieur, chers compatriotes,

Depuis plus de deux ans, j’ai entrepris une action de solidarité en faveur de nos aînés. Avec le soutien de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, je travaille à les affranchir de la remise régulière et contraignante d’un certificat de vie pour continuer de percevoir leur pension. En France, une simple déclaration sur l’honneur suffit.

J’appuie donc la démarche d’une personne qui vient de déposer plainte pour discrimination auprès de la Commission européenne. Je décris sur mon blog la procédure à suivre pour ceux qui veulent imiter son exemple. Si les plaignants sont suffisamment nombreux, la plainte deviendra une “plainte multiple”, soumise à un traitement particulier qui devrait accélérer la restauration de l’égalité entre tous les retraités français résidant dans l’Union européenne et, de plus, éliminer une charge de travail conséquente qui pèse sur nos consulats pour établir ces certificats de vie.

Les récentes annonces de progression du chômage en France démontrent la nécessité et l’urgence de mon engagement au service du plan Emploi. Grâce au tunnel et à l’Eurostar, de très nombreux Français se sont installés ici pour créer leur entreprise ou trouver leur emploi. Je souhaite que leur réussite inspire notre pays. C’est pourquoi je remercie ceux qui viendront partager leur expérience le jeudi 20 octobre prochain à Ashford dans le Kent.

Cet événement sera une excellente occasion d’appuyer publiquement l’émergence d’un métro transmanche destiné à instaurer un flux journalier de travailleurs transfrontaliers entre le Nord Pas-de-Calais et le Kent. Notre consul général Edouard Braine sera présent. Il multiplie avec succès les actions vers l’accomplissement de ce qui constitue, rappelons-le, l’objectif n°2 du plan emploi.

J’espère que cette manifestation permettra une avancée décisive pour ce métro transmanche et sait-on jamais, d’écrire une nouvelle page de l’amitié franco-britannique. Je compte sur votre soutien.

Très cordialement – Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°7 (juillet-août 2011)

Photo Flickr de Mag3737

Pari gagné pour les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers

Le plan Emploi pour le Royaume-Uni souhaité par Edouard Braine, notre consul général à Londres est en marche. Une nouvelle page des relations franco-britanniques commence à s’écrire avec l’émergence de travailleurs transfrontaliers.

Un millier de visiteurs se sont présentés à Frethun en quête d'un job, d'un stage ou d'informations en vue de s'expatrier.

Sous un grand chapiteau tendu sur le parking de la gare Eurostar de Calais-Frethun, le 1er octobre dernier, les 1ères Rencontres jobs transfrontaliers ont attiré près d’un millier de visiteurs. Résultat, une centaine d’emplois pourvus et 70 stages attribués.

L’initiative de Catherine Fournier, maire de Frethun, s’est révélée être un véritable succès.

Je suis arrivé en compagnie d’Edouard Braine et d’Olivier Tulliez, consul adjoint, venus exprès de Londres. Sur place, j’ai eu le plaisir de retrouver des sociétés françaises implantées dans le Kent telles que SBE (Société Boulonnaise d’Electronique) ou Eikos, aux cotés de sociétés prestigieuses comme Accor ou Eurotunnel.

“Que de chemin parcouru depuis la rencontre organisée à Ashford”, s’est exclamé Edouard Braine, devant l’afflux général. En effet, à sa demande, pour préparer cet événement, j’avais organisé des entretiens à Ashford, le 8 juillet dernier, pour permettre a Catherine Fournier de rencontrer des entrepreneurs français implantés dans le Kent (Lire : “Vers une nouvelle génération de transfrontaliers”). A cette occasion, j’avais fait la rencontre de la maire de Fréthun pour qui la croissance économique de la Côte d’Opale est la clé du sous-emploi qui frappe le Calaisis.

Il ne s’agit cependant que d’une première étape. La route sera longue pour banaliser le travail outre-Manche et inciter à la mobilité sur la Côte d’Opale. Pour Catherine Fournier , tout est question de mentalité, il faut donc “démystifier le franchissement des frontières”.

Olivier Tulliez, consul adjoint, Edouard Braine, consul général de France, Catherine Fournier, maire de Frethun

A cet effet, Guillaume Dufresne et son dynamique centre Charles Peguy avaient fait le déplacement depuis Londres pour offrir des emplois et répondre aux aspects pratiques ou juridiques de la vie outre-Manche : prix des transports, protection sociale, imposition… Par ailleurs, pour estimer l’employabilité à l’étranger des visiteurs, un stand permettait d’évaluer gratuitement le niveau de maitrise de l’anglais et du flamand.

Pour précipiter les échanges entre les côtes française et anglaise, rien ne vaudra un “métro transmanche”, selon l’expression de Thaddée Segard, président d’Opale Link, association dédiée au développement de la Côte d’Opale. Les responsables d’Eurotunel présents à la manifestation ont semblé parfaitement conscients de l’enjeu d’un projet de navette transmanche, reliant Calais-Frethun à Ashford par exemple, qui ferait éclore une nouvelle génération de travailleurs transfrontaliers.

Les “24 heures chrono de l’international” de News21.TV et TV5 Monde sont passées par Londres

C’est le charme incomparable des chaines de télé internet : on peut voir les émissions quand on veut. Je vous invite à regarder “24h chrono de l’international” sur Mondissimo, qui a consacré une heure d’antenne à toutes les grandes métropoles mondiales sous l’angle de la vie quotidienne et des affaires, soit 24 villes en 24 heures. Une idée séduisante qui fut conduite avec la vivacité de ton et la pertinence des propos que l’on espérait.

J’ai eu le plaisir d’avoir été invité à parler de Londres, en compagnie de plusieurs intervenants. Edouard Braine, consul général de France à Londres, est également intervenu sur le plateau en téléconférence. Il fut alternativement question de la population française vivant sur place, de la sécurité, de la scolarité à Londres, de l’implantation des entrepreneurs français, du futur métro transmanche et enfin des différences culturelles entre la France et le Royaume-Uni (lien vers le sujet sur Londres).

Le flux des arrivants français au Royaume-Uni ne dégonfle pas, incarnant la troisième vague d’émigration, après celle des Huguenots et de la Révolution française, qui doit beaucoup au tunnel sous la Manche, ai-je rappelé. Sait-on que nos Huguenots, contraints à l’exil par des lois qui les discriminaient se sont révélés d’extraordinaires entrepreneurs et ont participé entre autres à la fondation de la banque d’Angleterre ?

Si la City est devenue la première place financière du monde, elle le doit en partie aux mathématiciens français de cette génération tunnel. Les entrepreneurs français installés au Royaume-Uni se sont révélés les dignes successeurs des Huguenots en prenant avantage de cet environnement idéal pour développer des affaires. Micha Missakian (Partner Ernst & Young et French Business Network) a renchérit sur l’excellence française en mathématiques, puis il a évoqué un Londres agréable à vivre, plein d’énergie, de buzz, de multiculturalisme ou encore d’espaces verts immenses.

Ce sont justement ces espaces verts qui avaient impressionné le futur Napoléon III. De retour d’exil à Londres, il avait demandé au baron Haussmann de faire respirer Paris, ce qui donna le bois de Vincennes, le bois de Boulogne et les parcs comme les Buttes Chaumont.

Recherche d’emploi, besoin d’expérience internationale, velléités de perfectionner son anglais, goût du dépaysement à deux heures seulement de Paris, tous les ingrédients sont réunis pour donner aux jeunes Français l’envie de s’aventurer à Londres. Pourtant, il faudra survivre… au coût de la vie. Londres est la 18ème ville la plus chère du monde (Paris est en 27ème position), mais qu’importe le flacon ! Sur trois jeunes, on estime qu’un seul rentrera au bercail, tandis qu’un autre partira ailleurs à l’étranger et enfin qu’un dernier s’installera durablement au Royaume-Uni.

Parmi les élément clés de “l’attractivité de nos amis anglais et écossais”, Edouard Braine a veillé que l’on oublie pas ce qui relève “des aspects immatériels, en particulier le monde universitaire et celui de l’enseignement“. Et pour cause, notre consul a offert à ses enfants des études en Grande-Bretagne dès qu’ils eurent 12-13 ans. Voir l’émission sur Londres.

La sénatrice Anne-Catherine Loisier dénonce la baisse des dotations aux collectivités

« Une baisse des dotations au bloc communal dangereuse et injuste ! », s’est indignée Anne-Catherine Loisier, sénatrice UDI-UC de la Côte-d’Or, en interpellant, lors de la séance de questions au gouvernement, Christian Eckert, secrétaire d’Etat au Budget.

Anne-Catherine Loisier, sénatrice UDI-UC de la Côte-d’Or, juge « dangereuse et injuste » la baisse des dotations aux collectivités voulue par le gouvernement.

Anne-Catherine Loisier, sénatrice UDI-UC de la Côte-d’Or, juge « dangereuse et injuste » la baisse des dotations aux collectivités voulue par le gouvernement.

Pour caractériser « l’effort injuste et dangereux » réclamé par l’Etat, la sénatrice a expliqué que le bloc communal est à l’origine de 63 % des investissements publics locaux et ne pèse que 4,1% de la dette nationale, mais c’est bien lui qui supportera plus de 56 % de la diminution du concours financier de l’Etat aux collectivités.

Comme il n’est pas concevable d’augmenter les impôts locaux en proportion, ce sont nombre de services de proximité nécessaires aux habitants qui cesseront de fonctionner dès 2016 : crèches, centres sociaux, bibliothèques…

Effort injuste, parce que « dans le même temps les dotations aux communautés d’agglomération, aux métropoles, augmentent », renchérit Anne-Catherine Loisier, avant d’interpeller drument le secrétaire d’Etat : « La France ne se limite pas aux métropoles ! Le gouvernement a-t-il pour vision de la France de demain des métropoles au milieu d’un désert rural ? »

Ce 19 mars, dans l’Hémicycle, Anne-Catherine Loisier a plaidé la cause de cette France rurale qu’elle affectionne tant. La veille, elle a été élue vice-présidente du groupe d’études « Forêt et Filière bois » du Sénat, forte de sa longue expérience de présidente de l’union régionale des communes forestières de Bourgogne.

Anne-Catherine a demandé au gouvernement de revoir la baisse dramatique des dotations aux collectivités en l’étalant dans le temps et « en accompagnant communes et intercommunalités de France dans des économies de gestion réalistes. »

Je la soutiens dans sa démarche et dans l’idée que le gouvernement doit montrer l’exemple pour être compris des Français et qu’il réforme enfin l’Etat !

Ma question écrite sur le scandale du blocage de Calais

Qui fait respecter la loi en France ? Les salariés de la SCOP SeaFrance (My Ferry Link) sont en colère, alors ils se croient absolument tout permis, d’autant que nos autorités laissent faire.

GreveLes grévistes ont bloqué tout le trafic entre la  France et l’Angleterre et cloué sur le bord des routes de centaines de personnes et de véhicules. Ces otages du conflit social n’ont reçu aucune assistance sanitaire, ni protection de la part de nos autorités.

De l’autre côté de la Manche, ce fut la consternation et les commentaires au vitriol (lire Kent online de Kent Messenger). On parle en effet d’un milliard d’euros de manque à gagner pour l’économie du Kent.

J’ai demandé au secrétaire d’Etat en charge des Transports de “connaître l’origine des défaillances des autorités françaises ainsi que les mesures qui pourraient être mises en place pour pallier ces dysfonctionnements”.

Conséquences du chaos calaisien pour les utilisateurs français et étrangers des moyens de transports transmanche

Question n° 17361 (publiée dans le JO Sénat du 16/07/2015) adressée à M. le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche.

Texte de la question : M. Olivier Cadic attire l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les conséquences du chaos calaisien auprès des Britanniques et des utilisateurs français et étrangers des moyens de transports transmanche. Il rappelle que du 29 juin au 1er juillet 2015 les employés de la société My Ferry Link ont commis des actes répréhensibles et allant à l’encontre de leurs intérêts futurs, bloquant voyageurs et chauffeurs de camion, français et étrangers, dans les ports de Calais et de Douvres ainsi qu’aux gares d’embarquement d’Eurotunnel. Il constate que l’État a été dans l’incapacité de venir en aide à ces milliers de voyageurs, otages d’un conflit social qui ne les concernait en rien. Il souligne que ce blocage a été durement ressenti par l’économie du Kent qui évalue à près d’un milliard d’euros les pertes suscitées outre-manche. Il regrette enfin que rien n’ait été fait pour contrecarrer les propos presque guerriers d’un leader syndical français, propos repris par des médias britanniques qui, par ailleurs, montraient des chauffeurs routiers bloqués sur le bord des routes françaises, sans eau, sans nourriture, sans toilettes alors que, de l’autre côté de la Manche, la police et la Croix rouge britannique portaient assistance. Il aimerait connaître l’origine des défaillances des autorités françaises ainsi que les mesures qui pourraient être mises en place pour pallier ces dysfonctionnements. Il souhaiterait notamment avoir transmission des conclusions de la commission intergouvernementale « tunnel sous la Manche » réunie le 2 juillet 2015 suite aux perturbations du trafic dans le tunnel dans la semaine du 30 juin pour mieux assurer la sécurité sur le site de la concession.

Crédit photo : Remy Evin (Flickr)

Mon Infolettre n°10 de décembre est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à nombreux d’entre-vous mon Infolettre n°10 qui liste les articles publiés en cette fin d’année, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial:

Madame, monsieur, chers compatriotes du Royaume-Uni,

L’année 2011 s’achève avec deux annonces du gouvernement très encourageantes pour les Français du Royaume-Uni. Le ministre des Transports Thierry Mariani a répondu à la question posée par la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam sur le dossier du métro transmanche, objectif 2 de notre plan emploi. Il fait part de son « avis extrêmement favorable » et prodigue « de précieux encouragements aux porteurs du projet.» A l’heure où la compagnie Sea France est menacée d’une disparition pure et simple, je souhaite que les élus du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais s’investissent désormais pleinement à nos côtés pour concrétiser cette nouvelle liaison entre la côte d’Opale et le Kent.

Mon engagement pour affranchir nos aînés de la remise régulière et contraignante d’un certificat de vie pour continuer de percevoir leur pension, alors qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit en France, a retenu l’attention d’Edouard Courtial, secrétaire d’Etat aux Français de l’Etranger. Il a annoncé le 16 décembre devant le bureau de l’AFE une concertation en janvier. Une réflexion interministérielle devrait faire émerger un nouveau dispositif simple et rapide.

J’ai pu le remercier pour ce soutien. Edouard Courtial prévoit de venir à Londres mi-janvier pour inaugurer le CFBL (Collège Franco-Bilingue de Londres), succès éminent de l’objectif 1 de notre plan Ecole. Il a répondu favorablement à ma suggestion de visiter le centre Charles Peguy. Plus de 1 400 jeunes français à la recherche d’un emploi sont venus au Centre en 2011. Avec plus de 700 placements par an, cette institution affiche nos meilleurs résultats en matière d’emploi à l’étranger. Dépasser les 1000 placements par an constitue le premier objectif de notre plan Emploi.

Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

Très cordialement – Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°10 (nov-dec 2011)

Photo Flickr de Holeymoon

Disparition de la sénatrice Catherine Fournier

J’ai appris avec une immense peine le décès de notre collègue Catherine Fournier, emportée par une longue maladie après un combat courageux.

Suite au renouvellement sénatorial de 2017, je m’étais réjouis de son arrivée au sénat dans notre groupe UC. Elle avait fait le choix bien naturel de rejoindre notre délégation sénatoriale aux entreprises, puisqu’elle fut une remarquable cheffe d’entreprise.

Son mandat de maire de Fréthun (1995-2017) aura beaucoup compté dans son parcours. Les habitants de cette commune du Calaisis se souviendront combien Catherine cultivait la bienveillance et la disponibilité à l’égard de chacun.

Ils n’oublieront pas non plus que c’était une femme de tête qui ne mâchait pas ses mots et qui ne se laissait pas entrainer vers le fatalisme. Par exemple, celui du chômage.

Ainsi, en qualité de maire, Catherine a été à l’initiative des “Rencontres jobs transfrontaliers”, où il m’est arrivé d’intervenir. Chaque année, en octobre, des entreprises du sud-est de l’Angleterre, mais aussi de Belgique ou de la Côte d’Opale se déplaçaient jusqu’à Fréthun pour proposer des centaines de jobs ou de stages !

Catherine a également été le porte-étendard du “métro transmanche”, projet qui consistait à faire emprunter le tunnel sous la Manche à des trains régionaux, afin de créer une catégorie de travailleurs transfrontaliers entre la France et l’Angleterre, plus précisément entre le Kent qui manquait de main d’œuvre et la région des Hauts-de-France qui, elle, manque d’emplois.

Catherine ne s’est jamais départie de son volontarisme afin de dynamiser l’emploi, ni de sa culture du résultat, caractéristique de l’entrepreneur.

Élue sénatrice du Pas-de-Calais, elle a initié en mars 2019 un colloque intitulé “Brexit, le jour d’après : impact sur la vie économique française”, dont elle avait animé les débats. Nous avions exploré des pistes pour résorber le chômage grâce à la mobilité, notamment dans les Hauts-de-France.

Nous garderons en partage son lumineux et permanent sourire, tout comme son sens de l’humour, notamment lors de ses prises de parole en public pour raconter les péripéties d’une vie riche, accomplie et au service d’autrui.

Catherine va beaucoup nous manquer.

J’adresse à sa famille et ses proches mes plus sincères condoléances.

Au Sénat – En Bref du 03 au 08 mai 2016

Affaire Naudin : rencontre avec notre ambassadeur en Rep. Dom. (3 mai)

NaudinAmbJ’ai échangé avec José Gomez, ambassadeur de France en République dominicaine, sur les conditions de détention de Christophe Naudin et au sujet des prochaines étapes judicaires, conduites par Me Miguel Valerio, son avocat en République dominicaine et Me Frank Berton, son avocat en France.

En attente de jugement, le Français est incarcéré dans le quartier de haute sécurité de la prison de Saint-Domingue. Il subit toutes les brimades et ne quitte jamais sa cellule de 9m2 qu’il partage avec deux dangereux criminels.

Transfrontaliers : rencontre avec la M.O.T (3 mai)

MOTJ’ai eu la visite d’Olivier Denert, secrétaire général de la MOT, Mission Opérationnelle Transfrontalière, une structure associative qui fait le lien entre les divers acteurs de la coopération transfrontalière.

On se réjouit que nos travailleurs transfrontaliers soient de plus en plus nombreux. Aujourd’hui, 437.000 Français passent une frontière pour aller travailler, mais vivent en France.

Ce phénomène nous fait d’autant plus regretter que le projet de “métro transmanche” n’avance plus. Il pourrait offrir une opportunité certaine aux chômeurs de la Côte d’Opale dans la région anglaise du Kent, grâce à une navette empruntant le tunnel sous la Manche.

Lire la news : De plus en plus de travailleurs français transfrontaliers

Vote solennel du projet de loi République numérique  (3 mai)

NumeriqueMalgré ses insuffisances et son manque d’envergure politique, le projet proposé au Sénat a finalement été adopté.

Mardi 3 mai, après les explications de vote des groupes, le Sénat a voté, en première lecture, le projet de loi pour une République numérique par 323 voix pour et 1 contre.

Lire la news : “République numérique : projet adopté par le Sénat, incluant mon amendement

Maroc : groupe d’amitié et diner à la Résidence (3 mai)

Maroc(A l’image) Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France, a souhaité organiser une réunion avec les membres du groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc du Sénat et des présidents de régions marocaines et françaises. La réunion portait sur le thème de l’intensification de la coopération décentralisée.

Le groupe d’amitié, présidé par le sénateur Christian Cambon, œuvre déjà pour le rapprochement de nos nouvelles régions avec le Maroc.

Ces échanges ont été suivis par un dîner à la Résidence de l’ambassadeur.

Déplacement en circonscription au Maroc (4 mai)

PascalJe me suis envolé dans l’après-midi du mercredi 4 mai pour suivre un programme qui m’a conduit à Fès, Meknès, puis Casablanca. Pendant cinq jours Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI à Fès, a été mon accompagnateur auprès de mes compatriotes, mais aussi de Marocains francophiles et influents.

Les dépêches ont été publiées sur Facebook, au fil des jours. Je prépare le rapport de synthèse.

Bernard Emié me décore de l’Ordre national du Mérite

(g. à d.) Florence Quattrochi, Pdte de l'APL, l’association des parents d’élèves du lycée français de Londres, Delphine Porta, ex-Pdte APL, Olivier Cadic, Catherine Cecillon, ex-Pdte APL et Cécile d’Angelin, Vice-Pdte APL

Lundi dernier, l’ambassadeur de France, Bernard Emié, m’a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Cette décoration “marque une étape majeure dans la vie d’un Français”, m’a-t-il dit. C’est bien ainsi que je considère mon ruban bleu, tissé du fil de l’amitié, des responsabilités et de l’espérance.

En ce jour d’exception, Bernard Emié m’a fait l’honneur d’un discours chaleureux, dont chaque phrase a fait jaillir dans mon esprit un visage aimé, une image enfouie puisqu’il a retracé en détail mon parcours.

Bernard Emié a évoqué les dossiers franco-britanniques dans lesquels je me suis pleinement investi, tel que le plan Ecole, “magnifique réalisation au bénéfice de nos enfants”, ou le lancement du plan Emploi, et le futur métro transmanche. Accomplir mon mandat avec coeur et efficacité est toute mon ambition. C’est pourquoi, j’ai été très touché par ses compliments et par la lettre d’Alain Juppé.

Avant de me souhaiter de nombreuses autres vies, l’ambassadeur m’a dédié cette belle phrase de René Char : “Impose ta chance. Serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.”

Je souhaite remercier toutes les personnes qui m’ont fait l’honneur et le plaisir de leur présence si cordiale. L’accueil chaleureux et les multiples attentions de M. l’ambassadeur et de son épouse Isabelle ont conquis l’assistance. J’ai eu la sensation d’être merveilleusement entouré et infiniment redevable. L’insigne que je porterai fièrement au revers de ma veste sera l’emblème de l’action collective des Français du Royaume-Uni.

Discours de Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume Uni, du 03 octobre 2011 :

Lien vers la seconde partie du discours.

Discours de Olivier Cadic, élu de l’AFE, du 03 octobre 2011 :

L’infoLettre d’automne de Joëlle Garriaud-Maylam

Je vous invite à lire la dernière infoLettre de Joëlle Garriaud-Maylam qui aborde l’actualité du Sénat notamment au regard des Français vivant hors de France et qui recoupe certains thèmes dont il est parfois question sur ce blog, comme le métro transmanche.

Joëlle Garriaud-Maylam donne aussi son sentiment sur les prochaines législatives. Nommée, en mars dernier, par Jean-François Copé au poste de secrétaire national de l’UMP, en charge des « Comparaisons internationales et des relations franco-britanniques », elle n’a rien perdu de sa franchise et de sa sagesse. En effet, elle prône de faire confiance aux élus de terrain en désignant parmi eux les candidats aux prochaines législatives. On sait que les purs choix d’appareils se révèlent parfois aussi inefficaces qu’illégitimes.

(Extrait de l’InfoLettre : ) La gauche a donc pris le pouvoir au Sénat et elle entend bien l’utiliser…

Cette situation est certes la résultante des élections municipales de 2008, qui avaient été très favorables à la gauche, mais elle souligne également la nocivité des nombreuses divisions de la droite et la difficulté rencontrée par l’UMP pour investir des candidats dont la légitimité ne sera pas gravement remise en cause par l’électeur.

A 7 mois des élections présidentielles et législatives, cet ultime avertissement devrait servir de leçon et amener l’UMP à reconsidérer certaines investitures, notamment sur les 11 nouvelles circonscriptions législatives des Français établis hors de France. C’est à travers l’AFE et ses représentants sur les zones électorales établies que les investitures déjà proposées devraient être confirmées, s’il y a lieu, ou reconsidérées dans le cas contraire.

Sera-t-elle entendue ? Il est encore temps.

Lire l’infoLettre d’automne de Joëlle Garriaud-Maylam