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En circonscription en République Centrafricaine – Bangui (13-16 fév. 2024)

Très heureux d’avoir retrouvé Bruno Foucher, ambassadeur de France en République de Centrafrique, à l’initiative de mon premier déplacement en RCA. De l’avis de toutes les personnes rencontrées, depuis son arrivée, notre ambassadeur a adopté une approche qui a réconcilié la France avec les Centrafricains.

La proposition d’une feuille de route écrite en commun pour reconstruire une relation bilatérale solide et durable constitue une vision d’avenir partagé.

20 à 25% des casques bleus et 13 agences de l’ONU sont déployés en RCA.

3 jours avant sa mort, Prigojine était à Bangui. L’offre sécuritaire de Wagner n’a pas réglé les problèmes de fond. Les Russes et les Chinois pillent le pays et ne sont jamais présents pour les questions humanitaires.

La France est le seul pays européen présent avec l’UE. Elle a fait le choix d’un diplomate humble et de talent pour la représenter et repartir du bon pied. Je remercie Bruno Foucher pour son accueil et son action.

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Ancien président de l’AEFE et vice-président de l’ANEFE, Bruno Foucher, ambassadeur de France en République Centrafricaine, a invité Aurélien Zingas, ministre de l’Éducation nationale pour un dîner à mon arrivée, en compagnie des acteurs centrafricains et français de l’enseignement en RCA*.

Belle entrée en matière qui m’a permis de découvrir un ministre d’État, déterminé à faire progresser l’enseignement professionnel.

Les défis à relever par le ministre sont immenses dans un pays où le taux d’alphabétisation est de 37,4%.

Offrir un métier à chaque centrafricain, afin de répondre aux besoins du pays au travers de l’apprentissage constitue une piste encore peu développée.
Seul existe un lycée technique situé dans la capitale.

Auparavant député indépendant ayant présidé le groupe d’amitié RCA-France, composé de 119 députés sur 140, le ministre compte sur notre relation bilatérale et notre proximité pour l’aider à optimiser ses résultats.

Le ministre souhaite également augmenter le nombre d’élèves féminins en niveau 2.
Les jeunes filles renoncent encore trop souvent à poursuivre leurs études au-delà du niveau 1.

*Les convives ont multiplié les observations et suggestions pour soutenir son action.
M. Casimir Yamokode, inspecteur général de l’Education nationale ;
Mme Berthe Aline, chargée de mission « scolarisation des filles » au MEN ;
M. Dieudonné Gazalogo, directeur de cabinet du MEN ;
M. Abdoulaye Seye, représentant a.i. de l’UNICEF ;
M. Hatem Chakroun, directeur de l’AFD ;
M. Stéphane Marchand, proviseur du lycée français Charles de Gaulle ;
Mme Claire Barizien, directrice de l’école primaire du lycée français Charles de Gaulle ;
Mme Agnès Faure, conseillère de Coopération et d’action culturelle ;
Mme Hélène Ravail, attachée de Coopération éducative ;
M. Louis-Philippe Bangazoni, président des Anciens du lycée français Charles de Gaulle ;
M. François Dumiot, directeur de l’Alliance française. +d’images

Ministère des Mines – Délégation Union européenne

Entretien avec Douglas Carpenter, ambassadeur de l’Union européenne et le directeur de cabinet du ministre des Mines, organisé par Bruno Foucher, ambassadeur de France en RCA.

Environ un million de Centrafricains vivent de l’exploitation des mines. C’est la deuxième activité après l’agriculture.

En 2023, la RCA a produit 1,7 tonnes d’or, et prévoit d’atteindre 3 tonnes en 2024. Or, il est estimé que 3 tonnes d’or sont produites illégalement… chaque mois en RCA, ce qui constitue un énorme manque à gagner pour les finances du pays qui en ont bien besoin.

Les mines illégales et la présence d’orpailleurs qui profitent de la porosité des frontières entravent le développement du pays. Neuf mineurs chinois ont été assassinés, il y a moins d’un an. Les mercenaires russes sont pointés du doigt.

La production de diamants s’élevait à 107 000 carats en 2023, quand elle était de 500 000 carats en 1996, un record. Nous avons évoqué le Processus de Kimberley (PK) qui rassemble des administrations, des sociétés civiles et industrielles dans le but de réduire l’existence des diamants de conflits (diamants bruts utilisés pour financer les guerres livrées par des rebelles visant à déstabiliser les gouvernements) en RCA comme partout dans le monde. +d’images

Président du Parlement

Très honoré d’avoir pu m’entretenir avec Mathieu Simplice Sarandji, président de l’Assemblée nationale.

Ancien Premier ministre du président Touadéra, M. Sarandji a partagé son regard sur la situation intérieure et notre relation bilatérale.

J’ai apprécié sa bienveillance envers la France et la franchise avec laquelle il m’a décrit les incompréhensions passées sur l’évolution de notre politique à l’égard de son pays.

Le président se réjouit d’observer une plus grande proximité de vues, depuis l’arrivée de Bruno Foucher à Bangui, en 2023. +d’images

European Union Training Mission (EUTM)

Toute ma gratitude au général Cornel Tonea-Bălan, commandant de la Force de la Mission et aux officiers qui l’accompagnaient pour les informations qu’ils m’ont communiqué, et pour leur chaleureux accueil tout au long de notre visite. Ils démontrent que l’Europe est une véritable force de paix, dont nous pouvons tous être fiers.

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la visite fait par leurs soins :

« Le 16 février 2024 la Mission de Formation de l’Union européenne en République Centrafricaine (RCA) a reçu la visite, au Camp Moana – Bangui, d’une délégation française composée de l’ambassadeur – Haut Représentant de la République Française en RCA – Son Excellence M. Bruno Foucher , le sénateur français vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées – M. Olivier Cadic, et l’attaché de Défense français en RCA, le lieutenant-colonel Damien Marduel.

EUTM RCA interagit et collabore dans son activité quotidienne avec diverses institutions internationales.

Soulignant l’importance de la coopération et de la collaboration internationales pour relever les défis d’un environnement de sécurité complexe, le commandant de la Force de la Mission, le général de brigade Cornel Tonea-Bălan, a exprimé sa gratitude pour le précieux soutien apporté à l’EUTM RCA par l’ambassade de France en RCA.

Cette reconnaissance favorise des partenariats plus solides entre la mission et diverses entités diplomatiques, contribuant ainsi au succès global de la mission.

A la fin de la visite, la délégation a félicité l’EUTM RCA pour son travail dans les domaines de l’éducation et du conseil stratégique, soulignant l’engagement de la mission à soutenir la stabilité et la prospérité à long terme de la République Centrafricaine ». +d’images

Relation bilatérale

“Les Centrafricains ne sont pas près de parler russe !”
“La liberté, la démocratie n’ont pas de patrie. Ce sont des valeurs universelles.”
“Le manichéisme, créé par les Russes entre les bons et les méchants, est une supercherie qui n’a pas pris en RCA.”
“Les Français proposent du concret et une aide au développement destinées à profiter aux Centrafricains.”
“Si la relation bilatérale est faite de franchise et de clarté, nous reviendrons à des temps heureux.”
Toutes ces citations émanent de mes interlocuteurs.

À la faveur de ce premier déplacement en Centrafrique, notre ambassadeur Bruno Foucher avait organisé plusieurs rendez-vous avec des diplomates aguerris.

– En déplacement à Addis Abeba, Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, m’a accordé un entretien téléphonique de 30 minutes pour me permettre de lui rendre compte du formidable accueil qui m’a été réservé par ses compatriotes, lors de chaque séquence du déplacement. Je lui suis reconnaissant de m’avoir adressé ses encouragements à soutenir l’action de notre ambassadeur qui renoue les fils de la relation bilatérale.

Stanislas Moussa-Kembe, conseiller diplomatique de la présidence, est venu me rencontrer à la résidence de l’ambassadeur pour un long entretien, particulièrement éclairant sur les orientations du président Touadera.

– Un dîner autour de Charles Armel Doubane, président du conseil d’administration de l’Alliance française, ancien ministre des Affaires étrangères et diplomate ; en présence de :
Agnès Faure, conseillère de coopération et d’action culturelle ;
Hélène Ravail, attachée de coopération éducative ;
Gervais Lakosso, artiste ;
Elvis Sabin Ngaïbino, producteur et documentariste ;
Alexis Ballu, chargé de communication pour la francophonie et président de l’Association
– des journalistes culturels et communicateurs de Centrafrique.

Lors de ces trois rendez-vous, j’ai senti que l’envie de France était toujours aussi affirmée.

La France a pu faire une erreur d’analyse par le passé qui a induit la RCA à faire un choix de partenaire qui nous a éloigné. Je me suis réjouis que les présidents Macron et Touadera se soient revus en septembre 2023 et qu’une reprise du dialogue soit engagée. Je forme le vœu pour que de nouveaux progrès soient observés en 2024.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Notre ambassadeur Bruno Foucher a réuni des représentants de la communauté d’affaires française pour me permettre de mesurer les défis et opportunités de la RCA.

Les exactions et les campagnes anti-françaises menées par le groupe de para-militaires russe Wagner sont à l’origine de la suspension des autorisations d’engagements de l’AFD depuis janvier 2023.

Toutes réunies, nos entreprises contribuent fortement aux recettes fiscales de la RCA (18% pour l’une d’entre elles).

Compte tenu de la part de l’économie informelle, la tentation est donc forte pour l’État de tenter d’augmenter ses ressources en s’appuyant principalement sur ceux qui payent déjà beaucoup.

Qu’ils soient dans la sécurité, les télécommunications, l’énergie, l’agroalimentaire, l’agriculture, l’assurance, les services, les représentants des sociétés françaises ont partagé leur foi dans ce pays et ses habitants.

Leurs projets d’entreprises ont une forte dimension sociale et environnementale qui font honneur à notre pays et tranchent avec les activités prédatrices des mercenaires venus pour se saisir des ressources minières du pays à leur bénéfice exclusif.

Je suis fier de leur engagement responsable et admiratif de leur courage. +d’images

Mocaf – Groupe Castel

Un exemple de résilience face au premier attentat terroriste économique de l’histoire.

Accompagné par Sébastien Baudoux, attaché de Sécurité intérieure, je me suis rendu à l’usine Mocaf (groupe Castel) qui produit de la bière en Centrafrique depuis 70 ans.

En mars 2023, ce site a fait l’objet d’un attentat terroriste qui visait à sa destruction.

Comme par hasard, une usine était sortie de terre quelques semaines plus tôt, liée à des forces paramilitaires, pour produire une bière concurrente à la Mocaf. Le commando a été filmé lançant des cocktails Molotov, grâce au dispositif de télésurveillance de l’entreprise.

270 personnes auraient perdu leur emploi si le feu n’avait pas été stoppé à temps.

Les paramilitaires russes ont fait une descente, deux jours plus tard, dans un restaurant français de Bangui pour, soi-disant, trouver des mercenaires français. Un comble. Une campagne de dénigrement a été orchestrée dans la foulée, destinée à faire croire que la Mocaf financerait les terroristes qui déstabilisent le pays.

“On ne doit pas mourir pour de la bière” s’est exclamé le président de Castel, suite à l’attentat. Mais il n’a pas voulu se résigner à abandonner ses salariés et cette entreprise emblématique pour les Centrafricains. Un investissement important a été consenti pour assurer la protection physique de l’usine et de ses personnels. Le Président Touadera est venu cinq mois plus tard pour garantir que cela ne se reproduirait plus. Il a ordonné que des militaires participent à la sécurisation du site.

Ma visite était destinée à évaluer l’étendue des efforts consentis par la Mocaf pour assurer sa sécurité et à saluer les dirigeants et le personnel pour leur résilience.

Grand consommateur de boisson énergétique, je les remercie de m’avoir fait découvrir leur XXL Energy. +d’images

Coopération

AFD – Centre de santé urbain

Très satisfait d’avoir pu mesurer les effets positifs d’une action de l’AFD et de la Croix rouge française en faveur de la population centrafricaine en compagnie d’Hatem Chakroun, directeur AFD RCA ; et d’avoir pu apprécier l’engagement courageux du personnel centrafricain pour faire fonctionner de manière autonome ce centre médical.

Le centre de santé urbain Mamadou Mbaïki a été réhabilité grâce à un fonds de 900K€, auquel l’AFD et l’UE ont contribué. Il a été inauguré en novembre 2022.

La Croix rouge française et Action contre la faim font partie d’un consortium qui l’a doté de quelques matériels et équipements, qu’il faudrait compléter dès que l’AFD sera autorisée à reprendre ses activités en RCA.

Ce centre dessert une communauté de 54000 habitants répartis sur 14 quartiers. Ses prestations sont moins chères que les hôpitaux.

L’accès aléatoire à l’électricité leur impose d’utiliser un générateur qui nécessite beaucoup de carburant. La fourniture d’un générateur photovoltaïque est une solution envisagée par l’AFD. +d’images

Laboratoire d’hydro-sciences Lavoisier

Visite du Laboratoire d’hydro-sciences Lavoisier, un institut d’ingénierie de l’eau, en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur. Ce centre d’excellence en matière des sciences et techniques de l’eau, au sein de l’université de Bangui fait partie des 25 chaires Unesco au monde.

Un accord inter-universitaire lie l’université de Lille à celle de Bangui.

Bangui forme 8 à 10 étudiants par an pour analyser la qualité de l’eau.

Le laboratoire mène des recherches dans le domaine des sciences et techniques de l’eau. J’ai visité leur dispositif de traitement des eaux usées par filtration horizontale sans produits chimiques.

Lors de notre entretien, nous avons évoqué leurs besoins pour accompagner leur développement et leur objectif de création d’un centre d’information et de formation aux métiers de l’eau (CIFME), à l’image de l’initiative du professeur Fadi Comair au Liban (lire Projet CIFME – Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban)

Merci à l’équipe dynamique qui nous a merveilleusement accueillis. +d’images

Communauté française

Consulat

750 compatriotes vivent en République centrafricaine.

Afin de prendre en compte les besoins de notre communauté et d’évaluer l’action de notre administration consulaire, Bruno Foucher avait organisé une soirée, à la Résidence, avec une centaine de compatriotes en présence de Jean-Charles Gilbert, conseiller des Français de l’étranger.

J’ai souhaité leur apporter mon soutien et exprimer mon admiration devant leur courage de n’avoir pas cédé à l’adversité.

La RCA est 188ème sur 190 à l’indice du développement humain du PNUD. Elle a besoin de personnes valeureuses et engagées pour se développer. Nos compatriotes y contribuent.

Lors de ma visite du consulat, la consule m’a confié que la reconstruction d’un état civil centrafricain aurait pour effet de lutter contre la fraude. C’est un projet qu’il faut soutenir.

Le consulat traite 3000 demandes de visas par an. Près d’un quart sont rejetées. +d’images

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Bangui en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur.

Accueillis par François Dumiot, directeur de l’Alliance française, nous avons rencontré Didier Kasai, auteur de bandes dessinées. Son titre “Tempête sur Bangui” a connu le succès et il a vendu 15.000 copies en France.

Didier Kasai a illustré les messages de l’Alliance française sur le mur d’enceinte.

En souvenir de mon passage, Didier m’a dédicacé deux aquarelles illustrant des lieux emblématiques de Bangui. +d’images

Saint-Valentin à l’Alliance française

Chaque année pour la Saint-Valentin, l’Alliance française organise une soirée concert avec des artistes centrafricains.

Durant une semaine, les auditions s’enchaînent pour sélectionner ceux qui feront le spectacle.

Plus de 5000 Centrafricains ont payé leur place 1000 francs CFA pour assister à la soirée à l’Alliance française.

J’ai déambulé dans la foule avec mon écharpe tricolore et constaté que la bienveillance régnait ; aucun problème, aucun regard réprobateur ou distant.

J’ai dit ironiquement que puisque M. Poutine paye 1000 francs CFA pour faire porter des slogans anti-français, le jour, il faut l’en remercier car cela permet à certains d’acheter leur place pour vibrer au concert de l’AF, le soir.

Félicitations aux organisateurs et aux artistes pour cet événement remarquable. Gratitude aux spectateurs pour leur bonne humeur et leur participation active. Ils ont fait de cette soirée, un moment unique et mémorable ! Ces Centrafricains ont balayé les controverses des porteurs de désinformation et démontré qu’un lien, humain, fort et solide unit nos deux nations. +d’images

Enseignement

Lycée technique de Bangui

Unique lycée professionnel de RCA, le lycée technique de Bangui, créé en 1947, a bénéficié du soutien de l’AFD pour restaurer plusieurs bâtiments destinés à accueillir les élèves.

J’ai apprécié également de voir les équipements électriques de la marque Legrand offerts par l’académie de Rennes pour permettre aux élèves de disposer des meilleurs outils.

Filmé tout au long de ma visite, j’ai renversé les rôles et ai interviewé à mon tour le jeune journaliste qui m’accompagnait. Son message enthousiaste pour la France rompt avec les discours de dénigrement de notre pays orchestrés par la Russie.

Je remercie Dieudonné Gazalogo, directeur de cabinet du MEN, et Berthe Aline, chargée de mission « scolarisation des filles » au MEN, d’avoir représenté le ministre parti pour New Dehli, le jour même, afin de m’accompagner tout au long de cette séquence. +d’images

Lycée Myskine

Visite du lycée Myskine qui accueille 11.889 élèves, dont 8.389 en cycle 1, en compagnie de Hélène Ravail, attachée de Coopération éducative, de Stéphane Marchand, proviseur du Lycée français Charles de Gaulle, et de son équipe.

Si la parité est observée dans le cycle 1 (48,6% filles), le taux descend à 40,38% pour la participation des filles en cycle 2.

Les salles de classes sont susceptibles de recevoir plus de 120 élèves pour un cours. On imagine aisément la performance des enseignants pour donner des cours à une telle audience.

Les cours écrits à la craie au tableau sont parfois de vraies œuvres d’art. Les livres de cours démontrent le souci de proximité avec notre enseignement.

À l’issue de la visite, trois élèves m’ont récité leur poésie destinée à célébrer leur amour pour leur pays.

Merci au proviseur et à toute l’équipe du lycée Myskine pour la qualité de leur accueil. +d’images

Lycée français Charles de Gaulle

Merci à Stéphane Marchand, proviseur du lycée français Charles de Gaulle, conventionné avec l’AEFE, pour le temps qu’il m’a consacré avec son équipe (*) lors d’un déjeuner, afin de me permettre de mesurer les défis auxquels son établissement est confronté.

Leurs remarquables efforts collectifs ont fait progresser les effectifs (834 élèves, +13% en 2023, +40% sur 3 ans). Leur projet CAP27 s’appuie sur un projet immobilier destiné à poursuivre leur croissance et dépasser les 1000 élèves en 2027.

Le lycée CDG Bangui passerait ainsi de 450 élèves en 2021 à 1057 en 2027. Le doublement des effectifs serait atteint en 6 ans et avec 3 ans d’avance sur la date cible fixée par le Président de la République pour le réseau.

Dans un second temps, j’ai visité le lycée en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur.

L’école a un projet de BTS SMTG pour intégrer des bacheliers centrafricains.

Afin de créer des liens avec son environnement, le lycée propose aux élèves de CM2 des écoles locales de passer une journée par semaine avec leur professeur dans l’établissement.

(*) Équipe :
Agnès Faure, conseillère de Coopération et d’action culturelle ;
Abdelkader Saoudi, proviseur adjoint du lycée français Charles de Gaulle ;
Jean-Marie Bazile-Octuvon, directeur administratif et financier du lycée français Charles de Gaulle ;
Chantal Charles-Alfred, responsable projets avec les lycées partenaires ;
Ghislain Ngbogo, professeur de mathématiques au lycée français Charles de Gaulle +d’images

CA de l’ANEFE – Appel à participer aux cercles de réflexion sur son avenir

Ce 3 mai 2022, s’est tenu le premier conseil d’administration de l’ANEFE, Association nationale des Écoles françaises à l’étranger, depuis mon élection à la présidence, le 20 décembre 2021.

Le bureau s’est déjà réuni deux fois en janvier et avril 2022. Il est constitué du président ; des vice-présidents Bruno Foucher (Pdt AEFE) et François Normant (Pdt FAPEE) ; du trésorier Pascal Rakowsky ; du trésorier adjoint Sébastien Ricout ; de la secrétaire générale Dana Gruia Dufaut et de la secrétaire générale adjointe Balkis Kaouk.

Le conseil d’administration composé de 32 membres a approuvé le rapport du trésorier pour la présentation des comptes 2021 qui sera soumis à l’approbation de l’assemblée générale qui se tiendra le 28 juin prochain.

Le CA a également autorisé le Bureau à consulter un cabinet d’avocats pour identifier et évaluer les risques juridiques pour l’ANEFE concernant ses activités financières et pour analyser l’arrêté du 21 avril 2021, afin d’identifier ses conséquences pour la gestion des prêts en cours par l’ANEFE, car le texte est muet sur le sujet.

En effet, le gouvernement ayant transféré, à l’AEFE, l’instruction des emprunts faisant appel à la garantie de l’état, l’ANEFE doit réinventer son activité de conseil auprès des écoles françaises de l’étranger pour accompagner le réseau.

Pour y parvenir, nous avons décidé de créer un cercle de réflexion sur l’avenir de l’ANEFE.

J’ai proposé au Bureau d’adopter un management participatif en utilisant des techniques de travail collectives qui nous avaient réussi pour le plan École du Royaume-Uni, initié en 2008.

Lors de la première réunion de Bureau, nous avons proposé à Michel Monsauret le rôle de « facilitateur » pour animer les groupes de travail du cercle de réflexion.

Michel Monsauret avait été l’animateur du plan École à Londres à l’origine, en qualité de conseiller culturel adjoint en charge de la coopération éducative.

Au terme de sa dernière mission en Roumanie à l’été dernier, Michel a accepté d’offrir son expertise et son expérience pour aider bénévolement l’Anefe à définir sa nouvelle offre.

À l’issue de premières consultations menées en concertation avec Michel ces derniers mois, j’ai proposé 4 axes pour orienter la réflexion :

1 – L’Assistance au financement
Concernant le conseil en financement qui est le fer de lance de l’ANEFE, sous réserve des recommandations qui nous seront faites par les avocats, nous pourrions envisager de faire émerger une structure de fonds pour la garantie complémentaire à celle apportée par l’État (80 ou 90% des emprunts).

2 – Une aide au recrutement et à la formation des enseignants ;

3 – Définir le « good school guide » à la française ; proposer une fonction d’audit stratégique et financier et envisager une notation financière des écoles françaises à l’étranger ;

4 – Créer une structure de médiation pour les écoles avec leurs partenaires ou environnements.

Le conseil d’administration a décidé à l’unanimité d’ouvrir la réflexion à un travail collectif sur ces 4 axes qui intègrera une consultation large pour constituer des groupes de travail relatif aux axes de travail identifiés. À l’issue de leurs échanges, sur le modèle initial du plan École Londres, une définition du périmètre de l’activité conseils de chacun des axes sera soumise au conseil d’administration.

Toutes les bonnes volontés qui ont une expertise pour participer aux groupes de travail sont bienvenues.

Je les invite à se faire connaître auprès de Michel Monsauret par mail à michel.monsauret@orange.fr

Je remercie tous les administrateurs de l’ANEFE pour leur participation active et leur esprit constructif pour nourrir la réflexion.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°156 – 20 janvier 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°156 – 20 janvier 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Présentation :

Madame, monsieur, chers élus, chers amis,

Comme je l’annonçais dans ma vidéo des voeux aux Françaises et Français établis hors de France (lien), je suis heureux de vous présenter l’Hebdo des Indépendants.

Cette publication, inspirée de l’Hebdo indépendant diffusé pendant près de 20 ans par mon ancien collègue Robert del Picchia, a l’ambition de vous apporter une information utile pour la vie hors de France et pour celles et ceux qui assurent un mandat au service de la communauté française.

Ce bulletin hebdomadaire est enrichi d’une rubrique, “Le Club des Indépendants”, destinée à mettre en valeur les actions des conseillères et conseillers indépendants des Français de l’étranger. Une autre rubrique tend à vous rendre compte de mon mandat parlementaire.

Olivia Richard, ancienne collaboratrice du sénateur honoraire Robert del Picchia qui figurait en 2e position sur ma liste de candidature aux sénatoriales, a rejoint mon équipe parlementaire et assurera la direction éditoriale du bulletin.

Nous serons heureux de recevoir vos réactions, qui nous permettront d’améliorer ce nouvel Hebdo des Indépendants. Espérant contribuer à votre information et avec toutes mes amitiés.

Olivier Cadic
Sénateur des Français établis hors de France

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Passe vaccinal : quels changements pour les déplacements internationaux ? (+ certificats de rétablissement, contre-indications, mineurs, vote des sénateurs sur le passe vaccinal, tests)
. Parcoursup, c’est parti !
. Assemblée des Français de l’étranger
. Sénatoriales 2021 : le Conseil constitutionnel saisi
. Reconduction des aides “SOS” en 2022
. Feuille de route de l’influence de la diplomatie française
. Assassinat d’une Française à Agadir

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Vote par Internet pour les élections des députés des Français de l’étranger / Hélène Degryse (Pays-Bas), présidente de l’AFE
. Passe vaccinal / Nicolas Arnulf (Maroc), conseiller AFE
. La Commission des Lois se penche sur l’organisation des élections / Rosiane Houngbo-Monteverde (Qatar, Bahreïn), pdte de la commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires à l’AFE
. Francophonie et présence française au Brésil / Marie Godefroy (Rio)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Présidence de l’ANEFE
. Un nouvel élan pour l’Institut français
. J-967 avant la cérémonie d’ouverture de Worldskills Lyon 2024.
. Lyon – Worldskills – Cérémonies de clôture des finales nationales.
. Arabie saoudite : prochain déplacement du GIA France-pays du Golfe
. Liban – Table ronde “Diaspora Libanaise, acteur de la reconstruction du Liban”.
. Égypte – Droits de l’Homme
. Serbie – Accueil de l’ambassadeur Natasa Maric

FRANCE
Actualités : Politique & Sénat

CARNET & NOMINATIONS
. Mexique – Hommage à Marie-Hélène Pontvianne
. Maroc – Hommage à Khalid Idrissi Kaitouni

Découvrir l’InfoLettre n°156

Enseignement – Rencontre avec Bruno Foucher, président de l’AEFE

Premier échange, ce 17 janvier, avec Bruno Foucher, président de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) et vice-président de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger).

Notre discussion a été constructive sur les perspectives de développement de notre réseau scolaire, un thème sur lequel nous aurons l’opportunité de travailler ensemble dans le cadre de l’Anefe, association que je préside depuis le début d’année, succédant au sénateur honoraire André Ferrand.

Ma présidence s’inscrit, comme je l’ai déclaré, dans le droit fil du plan de développement de l’enseignement français exprimé par Président de la République, le 20 mars 2018, avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030 (lire).

Depuis 2021, rappelons que l’AEFE s’est substituée à l’Anefe pour les opérations de garantie de l’État sur les prêts relatifs à l’immobilier scolaire.

Cette rencontre m’a aussi permis de profiter de l’expertise de Bruno Foucher sur la situation au Moyen-Orient, en particulier au Liban, puisqu’il fut ambassadeur au pays du Cèdre.