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En circonscription au Royaume-Uni – Londres – Visite d’État (8-10 juillet 2025)

Ce 600ème déplacement, depuis le début de mon mandat, en compagnie d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni, où je réside depuis 1997, constituera un souvenir exceptionnel et inoubliable.

Très honoré d’avoir fait partie de la délégation officielle qui accompagne la visite d’État du Président de la République et Mme Brigitte Macron au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, en compagnie de mes collègues parlementaires Pieyre-Alexandre Anglade, Vincent Caure et Jean-François Rapin.

Très heureux que les journaux aient titré à l’issue de ce déplacement, “Paris-Londres : le grand rapprochement”.

Abbaye de Westminster

Première séquence pour la délégation officielle qui accompagne le président de la République, le cadre de l’Abbaye de Westminster, lieu de couronnement des rois depuis celui de Guillaume le Conquérant en 1066.

L’abbaye a également vu de nombreux mariages et enterrements royaux. C’est le lieu de sépulture d’une partie des rois et reines d’Angleterre et aussi des hommes et des femmes célèbres, dont William Shakespeare ou Isaac Newton.

Le président de la République et Mme Brigitte Macron ont été accueillis par le révérend Marc Birch, Recteur chanoine de l’abbaye.

La séquence s’est ainsi déroulée :
. Recueillement devant le tombeau du soldat inconnu et dépôt de gerbe
. Présentation par le Recteur des membres du corps collégial
. Intermède musical par le coeur de Westminster
. Prière prononcée par le Recteur
. Visite de l’abbaye
. Signature du livre d’or +d’images & vidéo

Palais de Westminster

Étape très attendue, le discours prononcé par le président de la République Emmanuel Macron au Palais de Westminster.
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En 2008, j’avais suivi le discours du président Nicolas Sarkozy, un rang derrière les parlementaires, en qualité de conseiller à l’AFE pour le Royaume-Uni.

Autre perspective cette fois, aux côtés d’Emmanuel Macron, avec les ambassadeurs, face aux parlementaires britanniques (Commons et Lords) réunis en séance conjointe pour la circonstance.

À l’issue de son discours, Emmanuel Macron a été salué par une longue standing ovation des parlementaires.

Résumé des propos du président de la République Emmanuel Macron :
1. Renforcement du multilatéralisme et de l’ordre international
• le Président a souligné l’importance d’une coalition franco-britannique solide pour défendre un monde fondé sur les règles, face aux menaces de la Russie et à la montée de régimes autoritaires.
• Il a insisté sur la nécessité pour l’Europe de réduire sa dépendance économique vis-à-vis des États-Unis et de la Chine, en prônant une plus grande autonomie stratégique.
2. Coopération en matière de défense
• Il a annoncé un engagement à consacrer 3,5 % du PIB à la défense en France, tout en renforçant la coopération militaire entre Paris, Londres et l’Otan.
• Il a rappelé que le Royaume Uni et la France sont les deux seules puissances nucléaires en Europe, représentant ensemble 40 % des dépenses militaires du continent, et qu’ensemble ils peuvent bâtir le pilier européen de la défense.
3. Immigrations illégales
• Il a qualifié les traversées de la Manche de “fardeau partagé”, appelant à des résultats concrets via une coopération franco-britannique “humaine, solidaire et ferme” contre les réseaux de passeurs .
4. Soutien à l’Ukraine
• Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement sans faille à soutenir l’Ukraine dans sa résistance face à l’agression russe.
• Il a également évoqué la mise en place prochaine d’une force de sécurité paneuropéenne, discutée avec le Premier ministre Keir Starmer, pour un futur cessez-le-feu.
5. Paix au Moyen-Orient
• Le président a préconisé un cessez-le-feu urgent à Gaza et plaidé pour une solution à deux États en Israël-Palestine comme voie vers la paix.
6. Relance des échanges culturels et académiques
• Il a encouragé le développement des mobilités étudiants/chercheurs/artistes entre le Royaume Uni et la France, dans le sillage du nouvel accord jeunesse UE Royaume Uni.
Depuis le Brexit, cette mobilité est entravée par les Britanniques.
Pourtant ce passage a été particulièrement applaudi par les parlementaires britanniques.
7. Symbolisme culturel : prêt du Tapis de Bayeux
• En geste symbolique, Emmanuel Macron a annoncé le prêt historique du Tapis de Bayeux au British Museum (septembre 2026 – juillet 2027), en échange de la collection de Sutton Hoo.
8. Faire table rase du Brexit
• Il a qualifié le Brexit de “profondément regrettable” tout en soulignant le retour d’une relation retrouvée, grâce à l’orientation pro européenne du gouvernement de Sir Keir Starmer.
• Emmanuel Macron a appelé à ne “pas laisser la Manche s’élargir davantage” comme frontière entre leurs peuples. +d’images

Voir la vidéo du discours

Carlton gardens

À Carlton gardens, là où chaque 18 juin, nous célébrons l’Appel qui a marqué l’histoire de France, nous avons assisté au dépôt conjoint de deux gerbes par le président de la République, Emmanuel Macron, et par le Premier ministre, Keir Starmer, au pied de la statue du général de Gaulle.

Ils étaient accompagnés de Mme Brigitte Macron, et Lady Starmer.

David Lammy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Commonwealth et du Développement, John Healey, ministre de la Défense et Sébastien Lecornu, ministre des Armées, étaient également présents.

À l’issue de la minute de silence, de la sonnerie aux morts, et des hymnes nationaux, le président de la République et le Premier ministre ont rencontré des vétérans, salué les élèves du lycée international Winston Churchill et leur directrice Mireille Rabaté, les représentants d’associations françaises et plusieurs élus des Français de l’étranger, dont Patricia Connell, présidente du conseil consulaire, et Marie-Claire Sparrow. +d’images & vidéo

C’est à l’issue de cette séquence, que le président de la République a pris une photo avec moi pour rendre hommage à Jérôme Notin, et son équipe, qui ont mis en œuvre le “17 cyber” (Lire le billet Cybersécurité : 17Cyber, le rêve devenu réalité !)

Château de Windsor – Dîner d’État

Profondément reconnaissant envers Emmanuel Macron de m’avoir inclus dans la délégation française, en compagnie de mes collègues parlementaires, le sénateur Jean-Francois Rapin, et les députés Pieyre Alexandre Anglade et Vincent Caure.

C’était un véritable honneur de représenter tous les Français établis hors de France d’être présenté à Leurs Majestés le Roi et la Reine au château de Windsor.

Côtoyer, lors du banquet d’État, la famille royale et de nombreuses célébrités du monde des affaires ou des artistes, à l’image des chanteurs Mike Jaeger, Elton John, Mika ou la comédienne Kristin Scott-Thomas, en compagnie du couple présidentiel et de nos ministres Jean-Noël Barrot, Sébastien Lecornu et Rachida Dati, donnait l’impression d’être au cœur d’un spectacle captivant.

Dans son discours, avec beaucoup d’humour et d’autodérision, le roi Charles III a cité le général de Gaulle pour justifier nos différences : “Les Anglais sont les Anglais, ce n’est pas leur faute !”

Dans un aparté humoristique, le roi a évoqué Astérix pour souligner les différences culturelles dans un climat de bon esprit et d’entente moderne entre les deux nations : « …Cette relation est fondée non seulement sur la coopération et la fascination mutuelle, mais aussi sur une compétition amicale et, parfois, oserai-je dire, la confusion. L’indomptable Gaulois, Astérix lui-même, et sans doute bien d’autres de ses compatriotes, ont eu le plus grand mal à comprendre notre chère “tasse de thé avec un nuage de lait” prise exactement à cinq heures de l’après‑midi… tout comme nous trouvons impossible de cuire une baguette aussi bien que vos artisans en France ! »

Le chef français Raymond Blanc était chargé de réaliser l’entrée, une “Assiette de légumes d’été, vinaigrette de tomates crues”, et le dessert, un “Parfait glacé au cassis sur un biscuit imbibé de cassis avec une gelée de fleurs de sureau”.

En hommage au chef français, la famille royale a tweeté sa photo en commentant : “L’entente cordiale in the kitchen”.

Impossible de conclure ce post autrement qu’en reprenant les mots du Président à l’issue de son toast : « Long live the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. Long live France. Long live Franco British friendship. » +d’images

Mots d’ouverture du dîner d’État offert par Leurs Majestés le Roi Charles III et la Reine Camilla (voir la vidéo).

Château de Windsor – Discours du roi / Astérix

Merci à Nicolas Ribollet de m’avoir envoyé cet extrait du discours au moment où le Roi fait référence à “Astérix et ses compatriotes”, et que le cameraman oriente alors l’image sur moi :

Bonjour Olivier, Je me suis mis hier soir un peu par hasard à regarder en direct les discours du Roi et du Président au château de Windsor.
Quelle joie de te voir à l’image au moment même où le roi citait l’un de nos plus grands personnages de BD !
Comme Buckingham Palace laisse rarement la place au hasard, je n’imagine pas juste une coïncidence.
En fait, j’y ai vu un très beau clin d’oeil britannique rendant hommage à ta passion et tes activités dans le domaine de la BD.
Amitiés, Nicolas

Peut-être que le clin d’œil était alors plutôt un hommage aux Français du Royaume-Uni, dont je fais partie depuis 1997 ?


Verbatim :
L’indomptable Gaulois, Astérix lui-même, et sans doute bien d’autres de ses compatriotes, ont eu le plus grand mal à comprendre notre chère “tasse de thé avec un nuage de lait” prise exactement à cinq heures de l’après‑midi… tout comme nous trouvons impossible de cuire une baguette aussi bien que vos artisans en France !” ‎

Imperial College

Environ 250 personnes étaient réunies à l’Imperial College pour assister à la première séquence de la seconde journée de la visite d’État.

Le président de la République a participé à une table ronde intitulée : « IA : de la science à la croissance », avec la participation de Demis Hassabis (co-fondateur DeepMind) ; Arthur Mensch (CEO Mistral AI) et en modérateur, Amanda Wolthuizen (Imperial).

Emmanuel Macron a appelé à une alliance stratégique en IA franco britannique, affirmant que “le partenariat… est critique” pour rattraper les États Unis et la Chine, en mutualisant talents, laboratoires et financements.

L’objectif est d’atteindre une masse critique européenne pour concurrencer les puissances technologiques mondiales.

Cette séquence montre une volonté claire du président Macron de faire de l’IA un moteur de croissance européen, porteur de souveraineté technologique, à travers des partenariats structurés entre la France, le Royaume-Uni et leurs écosystèmes universitaires et industriels.

Très heureux d’avoir retrouvé le philosophe Théodore Zeldin à cette occasion. Il était venu en octobre 2011 à Ashford pour participer à une conférence en faveur de la création d’un métro transmanche pour rapprocher la France du Royaume-Uni. +d’images

Clara Chappaz et Éric Lombard

Institut français – Diplomatie économique

À l’occasion de la visite d’État du Président de la République au Royaume-Uni, Éric Lombard, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et Clara Chappaz, ministre déléguée en charge de l’Intelligence artificielle et du Numérique ont organisé une réception pour la communauté d’affaires française au Royaume-Uni.

En 2024, 152 projets venus du Royaume-Uni ont permis de créer ou maintenir 4843 emplois.

Le pays est le 3ᵉ investisseur en nombre de projets et le 2ᵉ en emplois générés.

La France enregistre avec le Royaume-Uni son plus important excédent bilatéral en biens, atteignant 10,6Mds€ en 2024, devant tous ses autres partenaires commerciaux. Les exportations françaises ont progressé de 9% depuis 2019, pour atteindre 37,7Mds€.

Dans le domaine du nucléaire civil, EDF annonce un investissement de 1,1 Md£ dans le projet Sizewell C, pour la construction de deux réacteurs EPR au Royaume-Uni.

Très heureux d’avoir retrouvé Pascal Cagni, président de Business France et les membres de la Team France du Royaume-Uni réunis : Henri Baïssas (Business France) ; Pierre Chabrol (conseiller économique à l’ambassade de France) ; Luc Bardin (CCEF), Ralph Crouan (French Tech London), Philippe Chalon (Cercle Outre-Manche) et Sébastien Joly (directeur de la Chambre de commerce franco-britannique). +d’images

Lord-Maire – Guildhall

Le deuxième jour de la visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni s’est conclu par un banquet d’État à Guildhall, organisé par Alastair King, Lord-Maire de Londres et la City of London Corporation.

Plus de 600 invités ont assisté au banquet, y compris Son Altesse Royale le duc de Gloucester, plusieurs personnalités politiques de haut rang et des chefs d’entreprise du secteur financier et des services professionnels tant au Royaume-Uni qu’en France.

Le hasard du placement m’a offert le privilège d’être face à Julien Clerc, accompagné par son épouse Hélène Gremillon.

Émouvant de retrouver ce lieu où j’avais assisté au banquet d’État, il y a plus de 17 ans en 2008, offert alors au Président Nicolas Sarkozy.

Les temps ont bien changé depuis que le Royaume-Uni est sorti de l’UE.

Le maire de Londres a salué un esprit de coopération renouvelé dans les relations entre le Royaume-Uni et l’UE et appelé à une collaboration plus étroite sur les services financiers.

La cérémonie était à la fois diplomatique et cérémonielle : le chef de l’État a prononcé un discours dans une atmosphère empreinte de solennité et de traditions londoniennes. Emmanuel Macron a notamment critiqué le Brexit d’une manière diplomatique : « Je suis très respectueux de la voix du peuple et du choix de votre pays il y a neuf ans. Mais je dois dire que l’Union européenne était plus forte avec vous, et vous étiez plus forts avec l’Union européenne. »

Après s’être rendu au British Museum, le président a également déclaré qu’après « un projet longuement mûri », la France allait prêter pour la première fois en 900 ans la Tapisserie de Bayeux au British Museum.

Plusieurs ministres français accompagnaient le Président : Sébastien Lecornu (Armées) ; Jean-Noël Barrot (Europe et Affaires étrangères) ; Rachida Dati (Culture) ; Éric Lombard (Économie) ; Benjamin Haddad (Europe) et Clara Chappaz (Numérique) avec laquelle j’ai travaillé sur la transposition de 3 directives européennes (NIS2, DORA, REC) dans le droit français. +d’images

En circonscription à Oman – Mascate (15-17 avril 2025)

Retour à Oman, pour la deuxième partie du déplacement de notre délégation du groupe d’amitié interparlementaire France – Pays du Golfe, composée de Vivette Lopez, Else Joseph et Michèle Greaume.

L’opportunité de retrouver Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, avec lequel j’avais eu la possibilité de travailler lorsqu’il était en poste en Tanzanie.

Titulaire d’une Agrégation d’arabe, Nabil Hajlaoui a accueilli notre délégation pour un dîner de cadrage de la relation bilatérale en présence du premier conseiller et des chefs de service.

La relation politique est bonne et riche en termes de coopération, mais elle gagnerait à être plus souvent étoffée de visites ministérielles.

L’ambassadeur a vanté un pays sûr. En effet, l’armée omanaise est forte de 80.000 hommes. Si la France devait en avoir proportionnellement autant, elle compterait un million de militaires !

Communauté française

Réunion autour de l’ambassadeur

Depuis la crise Covid, la communauté française en Oman a diminué. D’environ 850 personnes en 2018, nous en comptons désormais 700. Leur nombre s’est toutefois redressé de 20% en deux ans.

La communauté française du Yémen profite de l’accès plus facile à Mascate pour mettre à jour leurs formalités.

Le nombre de touristes français est revenu à 60.000 par an.

À la faveur de la venue de la délégation sénatoriale du groupe d’amitié, Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, a réuni de nombreux représentants de notre communauté.

Merci aux représentantes de Mascate francophones et à toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir d’échanger avec moi. +d’images

Enseignement

Lycée français international de Mascate

Très heureux d’avoir revu le lycée français de Mascate, l’un des deux derniers établissements à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE.

L’homologation a désormais été étendue à toutes les classes du lycée.

L’environnement de travail offre des installations de grande qualité, des salles de classe spacieuses, deux salles de sport, une halle de sport couverte, une piste d’athlétisme, un auditorium, une cafétéria, une bibliothèque et une piscine.

Toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs permettant un enseignement interactif.

Dès la maternelle, les élèves reçoivent un enseignement en français, complété par l’apprentissage de la langue arabe et de la langue anglaise. À partir du collège, les élèves peuvent commencer à apprendre une 4ème langue.

En l’absence de Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai félicité l’équipe pour les progrès réalisés et pour avoir regagné des élèves (238), depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu). +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Notre délégation a été reçue au ministère des Affaires étrangères par Abdel Aziz Al-Hinaï, diplomate de haut rang, qui représente personnellement le Sultan sur de nombreux sujets, notamment la Syrie, le Yémen, l’Iran, etc.

L’ambassadeur s’est réjoui de l’annonce du Président de la République envisageant la reconnaissance de l’État palestinien, lors d’une conférence internationale co-organisée avec l’Arabie saoudite prévue à New-York en juin prochain.

Notre interlocuteur s’est félicité du processus de négociations entre les Etats-Unis et l’Iran qui avait commencé à Mascate et paraissait prometteur.

J’ai remercié les autorités pour le rôle joué par le Sultanat dans la libération d’un de nos otages d’État en Iran, ainsi que pour le rôle de la diplomatie omanaise entre Américains et Iraniens, sur le dossier nucléaire.

J’ai également relayé l’appel des familles de nos deux otages d’État toujours détenus par l’Iran pour que le sultanat d’Oman entende leur douleur et poursuive ses efforts pour inciter Téhéran à les libérer. +d’images

Ministère de la Communication

Entretien avec Hassan Fida Hussain Al-Lawati, Chef du programme national pour l’intelligence artificielle et les technologies de pointe au ministère des Transports, des Communications et des Technologies de l’information d’Oman.

Nous avons discuté du programme national pour l’économie numérique, qui constitue un des objectifs principaux de la vision 2040.

Sur les 8 programmes nationaux, son ministère est responsable pour 5 d’entre eux : la conversion numérique, la cybersécurité, l’industrie numérique, l’IA et le spatial.

Les 3 autres programmes ont trait à la Fintech, au commerce électronique et à la modernisation des infrastructures numériques. +d’images

Parlement

L’expérience du Conseil de l’État

Son Excellence Salem bin Muslim Qattan, vice-Premier ministre du Conseil de l’État, a reçu notre délégation au Parlement.

Parmi les membres du Conseil, nous avons été ravis de pouvoir retrouver Ghazi Alrawas, ancien ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, que nous avions reçu à de multiples reprises au Sénat.

Doté d’un Parlement bicaméral, le Sultanat dispose d’un Conseil de la Choura qui réunit 90 membres élus au suffrage universel pour 4 ans et d’un Conseil de l’État de 87 membres nommés par décret royal pour 4 ans renouvelables.

Notre délégation a visité le conseil, hémicycle, bibliothèque, et pris connaissance de l’organisation des travaux.

Afin de remercier nos hôtes qui nous ont remarquablement accueillis, nous avons prolongé l’échange à la faveur d’un déjeuner à la Résidence, à l’invitation de notre ambassadeur. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Ce fut l’ultime séquence de nos rencontres dans le Sultanat : le diner avec les CCEF, en présence de l’ambassadeur et de celle du service économique.

Cyril Bleton (Veolia), Pdt de la section des CCEF Oman ; Nicolas Durin (Al Marsa food) ; Stephane Berton (Omni dxp) ; Sergio Giorgi (Total Energies) ; Olivier Ohnheiser (Green data city) et Lionel Rabin (Haltiqa) ont présenté leurs projets et leurs avancées.

Ce comité soudé est proche de l’ambassade. Énergie, eau, ville durable, mobilité, transport routier, maritime, hydrogène, data centrer… sont autant de secteurs sur lesquels le comité est actif.

Au total, plus de 40 entreprises françaises sont présentes à Oman, qui placent la France en tête parmi les États membres de l’UE. Elle se place dans le top 5 des fournisseurs des équipements de défense.

Merci aux participants pour leurs commentaires tant sur la qualité de vie que celle des affaires au Sultanat d’Oman. +d’images

Wadi Noor – Usine énergie solaire Manah 1

Des panneaux photovoltaïques à perte de vue !

Visite de l’usine solaire Manah1 exploitée par le consortium, créé à 50/50 par EDF Renewables et la société coréenne Kowepo.

Cette structure représente 3% de la production nationale d’électricité.

Elle utilise plus de 1 million de panneaux solaires sur une surface de 7,8 kilomètres carrés.

Au total plus de 10% de l’électricité produite à Oman émane de l’énergie renouvelable.
Le prix s’affiche à 20 euros moins cher par mégawatt que l’électricité au gaz. +d’images

Incubateur Omantel

Omantel, compagnie omanaise de télécommunications, a lancé en 2021 l’Accélérateur, un incubateur qui accompagne des start-ups omanaises : 5G et internet des objets ; cyber sécurité ; big data ; IA et fintech.

L’incubateur offre une gamme de services allant du mentorat à la mise en réseau, en passant par l’aide aux levées de fonds.

Les entreprises peuvent également obtenir jusqu’à 50.000 U.S. dollars d’investissement de l’Oman Tech fund.

Toujours aussi passionnant de découvrir ces entrepreneurs qui regorgent d’idées et d’énergie pour les faire aboutir. +d’images

Culture

Musée franco-omanais

Nous nous sommes rendus au Bait Faransa, musée franco-omanais, que l’État omanais rénove actuellement.

À l’issue de la visite d’État qu’il effectua à Paris en 1989, Sa Majesté le Sultan Tabous bin Saïd décida de consacrer la maison qui avait accueilli 13 consuls de France de 1894 à 1920.

La réhabilitation de ce lieu emblématique de notre relation bilatérale constitue une priorité. +d’images

Musée Oman Across Ages

Visite du Musée Oman à travers les âges en compagnie de Julia Ferloni, experte technique internationale.

Accueillis par Eng. Al Yaqzan bin Abdullah Al Harthi, directeur, ce musée ouvert en mars 2023 a connu un succès immédiat en accueillant plus de 450.000 visiteurs dès la première année.

Il a remporté le prix Unesco remis à Versailles en novembre 2024 pour l’architecture extérieure.

Parmi les plus vastes et modernes du Moyen-Orient, ce musée retrace, sur plus de 300.000m2, l’histoire d’Oman de la préhistoire à nos jours. +d’images

En circonscription en Pologne (1/2) – Varsovie (1-2 sept. 2024)

Début de ce 4ème déplacement en Pologne destiné à participer au forum de Karpacz, en faisant une étape par Varsovie.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

Étienne de Poncins, ambassadeur de France en Pologne, m’a reçu à la Résidence de France, pour faire un point de situation sur la relation bilatérale.

La Pologne fait partie des 5 grands pays d’Europe avec la France.

Si la France a conclu un traité bilatéral avec l’Allemagne (Elysée-1963) ; avec l’Italie (Quirinal – 2021) et avec l’Espagne (Barcelone-2023), celui signé avec la Pologne date de 1991 et avait pour objectif d’aider la Pologne à rejoindre l’Union européenne… L’objectif est atteint depuis longtemps.

Pour l’ambassadeur, l’objectif est désormais de signer un nouveau traité bilatéral à Nancy, ville jumelée avec Lublin afin d’affirmer notre coopération dans deux domaines où la France a des atouts susceptibles de renforcer notre relation : la sécurité et la défense d’un côté, l’énergie qu’elle soit dans le secteur des renouvelables ou dans le nucléaire.

80% de l’énergie est décarbonée en France, tandis que 75% de l’énergie polonaise est carbonée. Premier producteur de charbon, la Pologne a annoncé, en 2020, l’abandon de cette industrie d’ici à 2049, en misant sur les énergies renouvelables et le nucléaire. +d’images

Frontex

Accompagné par Bruno Parisse, adjoint à l’attaché de Sécurité intérieure, je me suis rendu au siège de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes.

Nous avons été accueillis par Anna Polak, directrice de la division Stratégie, Gouvernance et Relations Extérieures ; Michal Narojek, chef de la division des Affaires européennes ; Philippe Andrieux, chef de European Border and Cost Guard (EBCG) stakeholders Sector ; Agamemnon Bozinis, Shift leader au centre d’opération et Manon Guibert, assistante de Philippe Andrieux.

Nous avons évoqué les enjeux de l’Agence pour accompagner les pays membres de l’Union européenne dans leur gestion des frontières extérieures de l’Union et dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Plus de 2 200 agents du contingent permanent (dont la moitié sont basés à Varsovie) et membres du personnel travaillent aux frontières extérieures de l’UE, équipés de voitures de patrouille, d’avions et de bateaux.

10 000 garde-frontières opèrent pour Frontex. L’enjeu est de tripler ses effectifs à horizon 2027.

Parmi les avancées, Frontex met actuellement en œuvre ETIAS, un système d’autorisation pour les voyages des ressortissants exemptés de l’obligation de visa, prévu à partir de 2025, qui permettra d’associer les sorties aux entrées dans l’UE afin de renforcer encore la sécurité intérieure de l’UE, tout en assurant un passage fluide des voyageurs aux frontières.

Frontex n’a pas de pouvoir d’enquête et doit assurer la transmission d’informations à Europol.

L’agence assiste les états pour organiser les retours des irréguliers.

J’ai visité le centre d’opérations ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et pu visualiser une opération d’observation d’un navire suspect en pleine mer.

Merci à mes interlocuteurs de m’avoir permis d’appréhender l’ampleur de l’action de notre plus grande agence européenne et les nombreux défis auxquels elle doit faire face. +d’images

Diplomatie économique

Énergie – EDF

Rencontre avec Thierry Deschaux, directeur général d’EDF pour la Pologne afin d’évoquer l’offre française pour le programme nucléaire polonais.

L’offre française d’EDF pour la construction de réacteurs EPR en Pologne peut contribuer à la transition et la sécurité énergétique de ce pays qui a le deuxième programme nucléaire européen, après la France.

En 17 ans de carrière en Pologne au sein de différentes filiales d’EDF, et notamment de Dalkia Polska, dont il était le directeur général, Thierry Deschaux a acquis une connaissance approfondie du secteur énergétique polonais.

Troisième acteur énergétique du pays, EDF Pologne emploie 900 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros. Depuis trois ans, EDF a ouvert un bureau à Varsovie, entièrement dédié à l’accompagnement de la préparation d’une offre nucléaire intégrée, adaptée au marché polonais.

Si la Pologne a retenu l’offre américaine de Westinghouse en 2022 pour sa première centrale nucléaire, le marché reste ouvert pour la seconde centrale.

Réseau francophone d’entrepreneurs (RFE)

À l’invitation de Jonathan Léger, président du RFE et dirigeant de Léger Invest dans l’immobilier, j’ai pu échanger avec des représentants de ce groupement d’entrepreneurs, en présence de Baptiste Rougerie, président UFE Pologne, et de Paul Robert, conseiller politique à l’ambassade.

Jonathan a succédé à Laurent Blondeau, désormais parti à Bahreïn, qui m’avait accueilli l’an dernier (compte-rendu).

Fidèle à la volonté de l’association de créer un environnement propice à l’innovation et à la collaboration pour les entrepreneurs francophones établis en Pologne, les sujets abordés ont été variés : les règles bridant la liberté d’entreprendre à simplifier, les télécommunications, la mobilité internationale, ou encore les questions de raccordement électrique au réseau évoquées avec Adrien Fouchet, VP de RFE et président de GreenFuture Energy.

Cette réunion m’a permis de décrire un panorama des principales menaces pour les démocraties, dont celles particulières à l’environnement cyber.

Merci à tous les participants pour avoir créé une atmosphère propice à des échanges riches, où chacun apprend du parcours de l’autre.