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En circonscription à Oman – Mascate (15-17 avril 2025)

Retour à Oman, pour la deuxième partie du déplacement de notre délégation du groupe d’amitié interparlementaire France – Pays du Golfe, composée de Vivette Lopez, Else Joseph et Michèle Greaume.

L’opportunité de retrouver Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, avec lequel j’avais eu la possibilité de travailler lorsqu’il était en poste en Tanzanie.

Titulaire d’une Agrégation d’arabe, Nabil Hajlaoui a accueilli notre délégation pour un dîner de cadrage de la relation bilatérale en présence du premier conseiller et des chefs de service.

La relation politique est bonne et riche en termes de coopération, mais elle gagnerait à être plus souvent étoffée de visites ministérielles.

L’ambassadeur a vanté un pays sûr. En effet, l’armée omanaise est forte de 80.000 hommes. Si la France devait en avoir proportionnellement autant, elle compterait un million de militaires !

Communauté française

Réunion autour de l’ambassadeur

Depuis la crise Covid, la communauté française en Oman a diminué. D’environ 850 personnes en 2018, nous en comptons désormais 700. Leur nombre s’est toutefois redressé de 20% en deux ans.

La communauté française du Yémen profite de l’accès plus facile à Mascate pour mettre à jour leurs formalités.

Le nombre de touristes français est revenu à 60.000 par an.

À la faveur de la venue de la délégation sénatoriale du groupe d’amitié, Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, a réuni de nombreux représentants de notre communauté.

Merci aux représentantes de Mascate francophones et à toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir d’échanger avec moi. +d’images

Enseignement

Lycée français international de Mascate

Très heureux d’avoir revu le lycée français de Mascate, l’un des deux derniers établissements à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE.

L’homologation a désormais été étendue à toutes les classes du lycée.

L’environnement de travail offre des installations de grande qualité, des salles de classe spacieuses, deux salles de sport, une halle de sport couverte, une piste d’athlétisme, un auditorium, une cafétéria, une bibliothèque et une piscine.

Toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs permettant un enseignement interactif.

Dès la maternelle, les élèves reçoivent un enseignement en français, complété par l’apprentissage de la langue arabe et de la langue anglaise. À partir du collège, les élèves peuvent commencer à apprendre une 4ème langue.

En l’absence de Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai félicité l’équipe pour les progrès réalisés et pour avoir regagné des élèves (238), depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu). +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Notre délégation a été reçue au ministère des Affaires étrangères par Abdel Aziz Al-Hinaï, diplomate de haut rang, qui représente personnellement le Sultan sur de nombreux sujets, notamment la Syrie, le Yémen, l’Iran, etc.

L’ambassadeur s’est réjoui de l’annonce du Président de la République envisageant la reconnaissance de l’État palestinien, lors d’une conférence internationale co-organisée avec l’Arabie saoudite prévue à New-York en juin prochain.

Notre interlocuteur s’est félicité du processus de négociations entre les Etats-Unis et l’Iran qui avait commencé à Mascate et paraissait prometteur.

J’ai remercié les autorités pour le rôle joué par le Sultanat dans la libération d’un de nos otages d’État en Iran, ainsi que pour le rôle de la diplomatie omanaise entre Américains et Iraniens, sur le dossier nucléaire.

J’ai également relayé l’appel des familles de nos deux otages d’État toujours détenus par l’Iran pour que le sultanat d’Oman entende leur douleur et poursuive ses efforts pour inciter Téhéran à les libérer. +d’images

Ministère de la Communication

Entretien avec Hassan Fida Hussain Al-Lawati, Chef du programme national pour l’intelligence artificielle et les technologies de pointe au ministère des Transports, des Communications et des Technologies de l’information d’Oman.

Nous avons discuté du programme national pour l’économie numérique, qui constitue un des objectifs principaux de la vision 2040.

Sur les 8 programmes nationaux, son ministère est responsable pour 5 d’entre eux : la conversion numérique, la cybersécurité, l’industrie numérique, l’IA et le spatial.

Les 3 autres programmes ont trait à la Fintech, au commerce électronique et à la modernisation des infrastructures numériques. +d’images

Parlement

L’expérience du Conseil de l’État

Son Excellence Salem bin Muslim Qattan, vice-Premier ministre du Conseil de l’État, a reçu notre délégation au Parlement.

Parmi les membres du Conseil, nous avons été ravis de pouvoir retrouver Ghazi Alrawas, ancien ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, que nous avions reçu à de multiples reprises au Sénat.

Doté d’un Parlement bicaméral, le Sultanat dispose d’un Conseil de la Choura qui réunit 90 membres élus au suffrage universel pour 4 ans et d’un Conseil de l’État de 87 membres nommés par décret royal pour 4 ans renouvelables.

Notre délégation a visité le conseil, hémicycle, bibliothèque, et pris connaissance de l’organisation des travaux.

Afin de remercier nos hôtes qui nous ont remarquablement accueillis, nous avons prolongé l’échange à la faveur d’un déjeuner à la Résidence, à l’invitation de notre ambassadeur. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Ce fut l’ultime séquence de nos rencontres dans le Sultanat : le diner avec les CCEF, en présence de l’ambassadeur et de celle du service économique.

Cyril Bleton (Veolia), Pdt de la section des CCEF Oman ; Nicolas Durin (Al Marsa food) ; Stephane Berton (Omni dxp) ; Sergio Giorgi (Total Energies) ; Olivier Ohnheiser (Green data city) et Lionel Rabin (Haltiqa) ont présenté leurs projets et leurs avancées.

Ce comité soudé est proche de l’ambassade. Énergie, eau, ville durable, mobilité, transport routier, maritime, hydrogène, data centrer… sont autant de secteurs sur lesquels le comité est actif.

Au total, plus de 40 entreprises françaises sont présentes à Oman, qui placent la France en tête parmi les États membres de l’UE. Elle se place dans le top 5 des fournisseurs des équipements de défense.

Merci aux participants pour leurs commentaires tant sur la qualité de vie que celle des affaires au Sultanat d’Oman. +d’images

Wadi Noor – Usine énergie solaire Manah 1

Des panneaux photovoltaïques à perte de vue !

Visite de l’usine solaire Manah1 exploitée par le consortium, créé à 50/50 par EDF Renewables et la société coréenne Kowepo.

Cette structure représente 3% de la production nationale d’électricité.

Elle utilise plus de 1 million de panneaux solaires sur une surface de 7,8 kilomètres carrés.

Au total plus de 10% de l’électricité produite à Oman émane de l’énergie renouvelable.
Le prix s’affiche à 20 euros moins cher par mégawatt que l’électricité au gaz. +d’images

Incubateur Omantel

Omantel, compagnie omanaise de télécommunications, a lancé en 2021 l’Accélérateur, un incubateur qui accompagne des start-ups omanaises : 5G et internet des objets ; cyber sécurité ; big data ; IA et fintech.

L’incubateur offre une gamme de services allant du mentorat à la mise en réseau, en passant par l’aide aux levées de fonds.

Les entreprises peuvent également obtenir jusqu’à 50.000 U.S. dollars d’investissement de l’Oman Tech fund.

Toujours aussi passionnant de découvrir ces entrepreneurs qui regorgent d’idées et d’énergie pour les faire aboutir. +d’images

Culture

Musée franco-omanais

Nous nous sommes rendus au Bait Faransa, musée franco-omanais, que l’État omanais rénove actuellement.

À l’issue de la visite d’État qu’il effectua à Paris en 1989, Sa Majesté le Sultan Tabous bin Saïd décida de consacrer la maison qui avait accueilli 13 consuls de France de 1894 à 1920.

La réhabilitation de ce lieu emblématique de notre relation bilatérale constitue une priorité. +d’images

Musée Oman Across Ages

Visite du Musée Oman à travers les âges en compagnie de Julia Ferloni, experte technique internationale.

Accueillis par Eng. Al Yaqzan bin Abdullah Al Harthi, directeur, ce musée ouvert en mars 2023 a connu un succès immédiat en accueillant plus de 450.000 visiteurs dès la première année.

Il a remporté le prix Unesco remis à Versailles en novembre 2024 pour l’architecture extérieure.

Parmi les plus vastes et modernes du Moyen-Orient, ce musée retrace, sur plus de 300.000m2, l’histoire d’Oman de la préhistoire à nos jours. +d’images

En circonscription au Qatar – Doha (12-14 avril 2025)

Président du groupe d’amitié France – Pays du Golfe, j’ai conduit pour la seconde fois une délégation* de notre groupe dans le Golfe.

Après l’Arabie saoudite (compte-rendu) et les Émirats arabes unis (compte-rendu) en 2022, la mission nous a conduit cette année au Qatar et au sultanat d’Oman.

(g à d) Else Joseph, sénatrice des Ardennes, présidente déléguée du GIA France-Pays du Golfe pour les Émirats arabes unis ; Vivette Lopez, sénateur du Gard ; Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger et pdt du GIA France-Pays du Golfe ; Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; Michelle Gréaume, sénatrice du Nord ; Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France ; Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar

Diplomatie parlementaire

Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères

Son Excellence Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, a déployé des efforts exceptionnels pour permettre à la délégation de notre groupe d’amitié d’échanger avec les plus hautes autorités de l’État du Qatar.

Nous avons été très honorés d’être reçus par Cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, juste avant sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Le Qatar joue un rôle éminent au niveau international. En 2022, les États-Unis ont officiellement accordé au Qatar le statut “d’allié majeur hors OTAN”.

Le Qatar est également un acteur diplomatique de premier plan pour de nombreux pays.

Accompagnés par notre ambassadeur au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, nous avons salué les efforts continus de l’État du Qatar, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, pour promouvoir la stabilité et la paix dans la région.

Nous avons évoqué plusieurs sujets d’actualité à commencer par la situation à Gaza, les discussions Iran / USA ; la Syrie ; le Liban ou encore la médiation du Qatar entre le Rwanda et la RDC.

Le Premier ministre nous a assuré qu’il était attentif à la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris, nos deux otages détenus par l’État iranien. Suite à l’audition des familles des otages (compte-rendu), nous avons relayé leur appel à ce que tout soit entrepris pour soutenir les efforts de la France, conduits par notre ministre Jean-Noël Barrot, afin de parvenir à leur libération.

Le Qatar a construit sa visibilité sportive mondiale qui a culminé avec l’accueil de la coupe du monde de football en 2022.

J’ai rappelé au Premier ministre que, présent à l’ouverture de l’événement (compte-rendu), j’avais déclaré “que la coupe du monde était si bien organisée, que j’étais sûr que le Qatar savait déjà quel pays allait la remporter”.

Aussi, j’ai marqué une pointe de déception auprès de notre hôte, qu’à l’issue d’une compétition à l’organisation si réussie, la France n’ait pas emporté la finale. Le Premier ministre nous a alors confié que le Qatar avait bien prévu que la France gagne la coupe du monde… mais que quelque chose d’imprévisible s’était passé à la dernière minute… avant de partir d’un éclat de rire communicatif. +d’images

Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères

Entretien approfondi avec SEM Mohamed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, ministre d’État au ministère des Affaires étrangères.

Soucieux de jouer un rôle constructif et de répondre aux préoccupations de ses partenaires, le Qatar s’engage dans plusieurs dossiers de médiation (Afghanistan, Syrie, Tchad, Palestine, Iran, Liban, Ukraine, Algérie-Maroc, Rwanda-RDC…).

Le ministre Al-Khulaifi joue un rôle prépondérant dans dix dossiers de médiation. Nous avons évoqué les dossiers de la région les plus brûlants.

Mon déplacement récent au Rwanda et ma rencontre avec le président Paul Kagame (compte-rendu) m’ont permis d’observer les efforts remarquables du Qatar pour créer un espace de dialogue en RDC. +d’images

Ministre des Finances

Le Qatar est le 5ème PIB au monde par habitant.

Premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, le Qatar a fait de la diversification de son économie l’une de ses priorités avec la stratégie “vision nationale 2030”.

À la faveur de la reprise économique post-Covid, le Qatar a enregistré un fort excédent commercial et budgétaire grâce à la remontée des cours des hydrocarbures et aux conséquences de la guerre en Ukraine.

Lors de la première visite d’État de l’Émir du Qatar en France en février 2024, le Qatar s’est engagé à investir 10 milliards d’euros en France. Lors de l’entretien avec SEM Ali bin Ahmed Al Kuwari, ministre des Finances, nous avons évoqué les orientations prioritaires suite à l’impulsion à la relation bilatérale donnée par les deux chefs d’état.

Nous avons manifesté notre reconnaissance pour la confiance du Qatar envers le savoir-faire des entreprises françaises et en particulier nos sociétés Total ou Technip, qui sont des partenaires historiques de Qatar Energy. +d’images

Parlement (Choura)

Entretien avec Hassan bin Abdullah Al Ghanim, président du Conseil de la Choura, que j’avais rencontré à la faveur de l’ouverture de la coupe du monde, et des membres de la Choura.

Opportunité d’échanger sur tous les dossiers de politique internationale et des évolutions concernant la Choura.

Les membres du Conseil de la Choura ne seront plus élus lors du renouvellement en septembre 2025.

En effet, le 5 novembre 2024, le Qatar a organisé un référendum constitutionnel au cours duquel 90,6 % des votants ont approuvé la suppression des élections législatives pour le Conseil de la Choura.

Désormais, tous les membres de ce conseil seront nommés par l’Émir, mettant fin à l’expérience électorale initiée en 2021 .

L’Émir a estimé que les premières élections avaient engendré des divisions sociales indésirables et a préféré revenir à un système de nominations pour préserver l’unité nationale. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Le Qatar se fixe des objectifs de diversification son économie.

Technologies de l’information et des communications, R&D, secteur manufacturier, services financiers, tourisme, logistique, figurent parmi les principaux secteurs amenés à soutenir la diversification de l’économie qatarienne.

Deux entretiens nous ont permis d’aborder les moyens de développer les échanges bilatéraux :

Entretien avec les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)* et la chambre de commerce France Qatar, représentée par Julien Bailly, président et CCEF, et Sandrine Lescaroux, directrice.

* Natalie Yacoubian (BNP Paribas) ; Christophe Giraud (Dassault aviation) ; Yann Leboulanger (DCI) ; Xavier Robert (Société générale) ; Frédéric Sallet (Hitachi rail) ; Laurent Gestin (Veolia) ; Edouard Thevenin (Technip)

Le second était constitué d’un déjeuner à l’invitation de Cheikh Khalifa Bin Jassim Al Thani, président de la Qatar Chamber of commerce and Industry, qui compte 70 000 membres.

Les Qatariens m’ont fait part de leurs investissements en France dans l’hôtellerie de luxe et l’immobilier.

Même si le Qatar bénéficie d’une convention fiscale avantageuse, mes interlocuteurs ont partagé des écarts défavorables de fiscalité avec le Royaume-Uni.

Métro de Doha (RATP Dev)

Ouvert en 2019, le métro de Doha est reconnu comme l’un des métros les plus avancés technologiquement au monde.

On trouve plusieurs français dans le consortium de construction Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) — un partenariat entre Vinci et Qatari Diar ; Bouygues Travaux Publics et Alstom, responsable des systèmes ferroviaires (signalisations, rames de métro…).

C’est RKH Qitarat qui exploite aujourd’hui au quotidien les lignes de métro, une coentreprise formée de RATP Dev (France, spécialiste des transports publics) ; Keolis (filiale de la SNCF française) et Qatari Diar.

En plus du métro, il existe aussi un réseau de tramway moderne que nous avons également testé. 100 % électrique, très silencieux et climatisé, il complète parfaitement le réseau de métro pour couvrir les zones résidentielles, commerciales et touristiques. +d’images

Organisation Internationale du Travail (OIT)

“Le bruit s’est arrêté après la coupe du monde, le travail pour l’amélioration du droit du travail au Qatar s’est poursuivi” a déclaré Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, pour mieux rappeler que ceux qui décriaient les conditions de travail dans l’émirat pendant la compétition.

Comme je l’avais fait en 2022 (compte-rendu), j’ai souhaité que notre délégation fasse le point avec l’OIT pour savoir, où en est le Qatar en matière de droit du travail.

J’ai retrouvé Max Tunon, chef de l’antenne, et Marie-José Tayah de l’OIT dans des bureaux dédiés à l’ONU mis à disposition par le Qatar.

Le droit du travail est soumis au processus d’amélioration continue. Un nouveau contrat de collaboration entre le Qatar et l’OIT a été signé pour 2024-2028. S’il a été observé moins de modifications législatives ces deux dernières années, le ministre du Travail est resté très actif pour faire progresser la bonne application des lois.

L’engagement avec les syndicats internationaux s’est poursuivi.
Désormais un comité mixte est obligatoire à compter de 50 personnes.
Un rapport sur les progrès du Qatar sera publié prochainement par le bureau de l’ONU et par un collège indépendant. +d’images

Communauté française

Réception & rencontre avec les élus

La communauté française au Qatar s’élève à 5500 inscrits au registre, pour 3200 personnes enregistrées sur la liste électorale consulaire.

Afin de nous permettre de prendre la mesure des attentes de la communauté française, Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar, avait prévu deux séquences :
•⁠ ⁠Une réception à la Résidence pour une rencontre avec la communauté française, les associations et les entreprises ;
•⁠ ⁠(à l’image) Une rencontre avec Guillaume Salha et Elena Torrijos, conseillers des Français de l’étranger au Qatar. +d’images

Culture

Musées nationaux

Nous avons débuté notre déplacement à Doha par une visite du musée national du Qatar et du musée d’art islamique, en compagnie de SE Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France et de Chrystelle Schaegis, Cocac.

Une belle entrée en matière pour mes collègues Vivette Lopez, Else Joseph et Michelle Gréaume qui se rendaient pour la première fois au Qatar

Conçu par l’architecte français Jean Nouvel, le musée national du Qatar s’inspire de la rose des sables. Il permet de découvrir l’histoire politique du Qatar, des tribus à l’État moderne et de mesurer l’impact de la découverte du pétrole et le développement contemporain de cet état.

Le Musée d’Art Islamique de Doha, conçu par l’architecte sino-américain I.M. Pei, célèbre pour la pyramide du Louvre, est une destination incontournable pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture, offrant une immersion profonde dans la richesse du patrimoine islamique. +d’images

Université de Luseil

Le Dr Ali Bin Fetais Al-Marri est une figure éminente du paysage juridique et politique du Qatar, reconnu tant au niveau national qu’international pour son engagement dans la lutte contre la corruption et la promotion de l’État de droit.

Francophone et francophile, il est à l’origine du Lycée franco-qatarien Voltaire à Doha, que j’avais visité lors de mon premier déplacement (compte-rendu) et de l’université de Lusail qui offre un programme en français.

L’Université de Lusail (LU), inaugurée en 2020, est la première université privée nationale du Qatar. Située dans la ville de Lusail, elle propose une gamme variée de programmes académiques en arabe, anglais et français, visant à répondre aux besoins du marché du travail local et international.

Lors de notre visite à l’université, le Dr Al-Marri étudiait les plans de la première bibliothèque francophone du Qatar qui devrait ouvrir ses portes en 2026.

Nous avons également échangé avec des étudiants venus de plusieurs horizons qui étudient en français.

Président du groupe d’amitié Qatar- France à la Shura, Dr Al-Marri est officier de la légion d’honneur. +d’images

Qatar Foundation – Bibliothèque nationale du Qatar

Visite de la Qatar Foundation (Qatar Foundation for Education, Science and Community Development) qui a pour mission de promouvoir l’éducation, la recherche scientifique et le développement communautaire au Qatar et dans le monde arabe.

Elle est à l’origine de la création d’Education City à Doha, un campus regroupant plusieurs universités internationales de renom, comme HEC Paris.

Nous nous sommes ensuite rendus à la bibliothèque nationale du Qatar (BNQ), un bâtiment de 45 000 mètres carrés qui ressemble à deux feuilles de papier séparées l’une de l’autre et pliées en diagonale aux angles.

Nous avons visité le laboratoire de conservation et de préservation dédié qui restaure les articles de la bibliothèque du patrimoine, puis le laboratoire de numérisation qui dématérialise des articles de la BNQ et d’autres collections, afin de les rendre disponibles pour les chercheurs partout dans le monde. +d’images

Stade de Lusail

Grâce à SEM Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, nous nous sommes rendus au stade de Lusail (Lusail Iconic Stadium), qui a accueilli la finale historique de la Coupe du monde de la FIFA 2022 entre la France et l’Argentine.

Sa capacité qui va jusqu’à 88 966 spectateurs en fait l’un des dix plus grands stades de football au monde.

Nous avons visité le vestiaire des Bleus et retrouvé le siège de Kylian Mbappé, héros des héros malheureux de la finale.

Les membres de la délégation ont été impressionnés par le soin mis sur la protection des sièges et le niveau d’entretien.

Le stade est doté de panneaux solaires pour l’alimentation énergétique et d’un toit rétractable pour optimiser le confort des spectateurs.

De l’avis général, la coupe du monde 2022 a brillé par son haut niveau d’organisation et d’infrastructures. +d’images

Médias

Revue de presse

Les médias locaux ont publié quelques articles relatifs à la visite de notre délégation.

– Qatar Tribune (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs has received a delegation of members of the Parliament of the friendly French Republic, headed by HE Olivier Cadic

– Gulf Times (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs meets French Parliament Delegation

– Hibya – Turquie (14 avril) : Katar Dışişleri Bakanı Al Sani, Fransız Parlamentosu heyetiyle görüştü (Le ministre qatari des Affaires étrangères Al Thani rencontre une délégation du Parlement français)

– The Peninsula (15 avril) : Speaker of Shura Council meets French Parliamentary delegation

GIA France-Pays du Golfe : AG & rencontre avec l’ambassadeur d’Oman

Les membres du groupe d’amitié entourant S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim

Ce 29 janvier, le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside a tenu son assemblée générale, puis auditionné S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim, ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, accompagné de M. Khalid Al Zadjali, deuxième secrétaire, et MM. Sulaiman Al Shaqsi et Redhwan Al Sabri, conseillers.

Étaient également présent mes collègues Hervé Maurey, président délégué pour le Sultanat d’Oman, Else Joseph, présidente déléguée pour les Émirats arabes unis, Rémy Pointereau, président délégué pour Bahreïn, Daniel Laurent, vice-président, Alain Cadec et Fabien Genet, Vivette Lopez et Jean-Marc Vayssouze-Faure.

Après avoir rappelé que le groupe d’amitié avait, le 9 janvier, reçu cinq des six ambassadeurs de France dans les Pays du Golfe, j’ai évoqué le projet de déplacement de notre délégation à Oman et au Qatar à la mi-avril 2025.

Puis, j’ai souhaité la bienvenue devant le groupe d’amitié à S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim, invité à faire partager son analyse de la situation au Moyen-Orient, notamment à Gaza, au Liban et en Syrie.

L’ambassadeur a rappelé qu’un dialogue stratégique aurait lieu en 2025 entre le Sultanat d’Oman et la France, ce qui devrait renforcer les échanges entre les deux pays. Des relations s’établissent dans ce cadre avec les régions, comme la région Normandie, dont une délégation – à laquelle prendra part Hervé Maurey, président délégué pour Oman – se rendra dans le Sultanat en février sur des thématiques institutionnelles, économiques, énergétiques et académiques.

Il s’est dit désireux de contribuer à la réussite des déplacements dans son pays de la délégation normande tout comme de celle du groupe d’amitié.

Abordant les thématiques d’actualité au Moyen-Orient, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a souligné l’importance de la négociation et de la diplomatie dans la résolution du conflit israélo-palestinien, en se référant aux frontières de 1967 entre les deux pays.

Le conflit au Liban s’inscrit dans la continuité du conflit israélo-palestinien, a estimé l’ambassadeur, qui s’est réjoui de l’élection d’un président à la tête du pays et a remercié la France d’avoir organisé une conférence de soutien au Liban et appelé à un cessez-le-feu.

Se félicitant également du changement de régime intervenu en Syrie, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a remercié aussi la France pour l’organisation d’une conférence internationale sur le sujet le 13 février 2025 et dit espérer une stabilisation du pays et une amélioration de la situation du peuple syrien.

Rappelant qu’Oman entretenait des liens forts avec l’Iran, pays avec lequel une approche diplomatique doit être privilégiée, l’ambassadeur a félicité la France pour avoir poursuivi le dialogue avec cette puissance importante au niveau régional.

Interrogé par Vivette Lopez sur l’existence d’écoles de formation et d’échanges avec la France dans le domaine maritime, l’ambassadeur du Sultanat d’Oman a fait référence à l’autorité royale maritime omanaise, qui a établi un partenariat approfondi entre les deux pays.
Questionné par Alain Cadec sur le projet de coopération entre les ports de Lorient en Bretagne et de Duqm à Oman pour la gestion de la pêche, il a souligné son importance et son caractère novateur.

Hervé Maurey, président délégué pour le Sultanat d’Oman, l’ayant interrogé sur les conséquences potentielles de l’élection à la présidence des Etats-Unis de Donald Trump sur les équilibres régionaux au Moyen-Orient, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a invité à distinguer entre les menaces fortement médiatisées émanant du nouveau président américain, notamment à l’encontre de l’Iran, et leur réelle mise en œuvre, qui pourrait se limiter à la poursuite de l’embargo commercial.

Renouvelant son appel à privilégier les solutions diplomatiques, il a rappelé que son pays avait joué un rôle central dans la négociation des accords de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien.

M. Sulaiman Al Shaqsi a dit compter sur la France et ses alliés pour réduire les tensions sur le dossier iranien, mais également faciliter le rapatriement des réfugiés de la bande de Gaza et s’orienter vers une solution à deux États entre Israël et la Palestine.

Fabien Genet s’étant interrogé sur la crédibilité d’un tel dénouement, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a redit son attachement à la préservation de l’intégrité des territoires palestiniens de 1967, comprenant la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il s’est dit par ailleurs fermement opposé à tout départ forcé de la population gazaouie vers d’autres pays comme l’Égypte ou la Jordanie.

M. Sulaiman Al Shaqsi a estimé que si Israël, dont la population est en infériorité démographique, s’opposerait dans un premier temps des négociations à la solution à deux États, il évoluerait nécessairement, celle-ci constituant la seule issue viable pour les deux parties en vue d’une pacification et d’une stabilisation de la région. Il a également souligné l’attachement de nombreux pays du Moyen-Orient à l’annonce faite par le président français Emmanuel Macron d’une conférence en juin 2025 co-présidée par la France et l’Arabie saoudite sur la recherche d’une solution à deux États.

Sénat – Qatar – Diplomatie parlementaire

Ce 12 novembre, S.E. Sheikh Ali Bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, a reçu à l’ambassade une délégation du groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside.

Une délégation composée de Louis-Jean de Nicolaÿ, président délégué pour le Qatar ; Hervé Maurey, président délégué pour Oman ; Else Joseph, présidente déléguée pour les Émirats arabes unis (EAU) ; ainsi que Guillaume Chevrollier, Vincent Éblé, Fabien Genet, Ahmed Laouedj, Akli Mellouli, Olivier Paccaud et Jean-Marc Vayssouze-Faure.

Les échanges ont porté principalement sur la situation au Moyen-Orient, les conséquences géopolitiques de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et les projets d’investissement qataris en France.

Il a également été évoquée un éventuel déplacement d’une délégation du groupe d’amitié au Qatar, courant 2025.

Sénat – Émirats arabes unis – Maison de la famille abrahamique

Un mois après avoir visité la « Maison de la famille abrahamique » à Abu Dhabi, j’ai eu le plaisir d’accueillir à mon tour, au Sénat ce 19 mars, Abdulla Al Shehhi, directeur exécutif et initiateur de cet espace composé d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue.

Je remercie mes collègues membres du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, dont Else Joseph, présidente déléguée pour les EAU, Vivette Lopez et Lucien Stanzione, d’avoir adapté leur emploi du temps très contraint pour rendre hommage à l’action de notre invité. Vivette avait également visité ce lieu et a partagé l’émotion ressentie à cette occasion.

Ce complexe interconfessionnel incarne les valeurs partagées et la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs.

Lors de notre rencontre à Abu Dhabi, fasciné par cette personnalité visionnaire en matière de tolérance, j’avais suggéré à Abdulla Al Shehhi de lire l’ouvrage de Voltaire consacré à la tolérance religieuse.

Avec un sourire complice, le directeur exécutif m’a montré le livre, acheté lors de son passage à Paris, et m’a confié avoir été passionné par le récit de l’affaire Calas.

Voilà une histoire qui pourra peut-être nourrir l’offre de programme offerte par le centre d’éducation, quatrième espace de la Maison de la famille abrahamique. +d’images

Sénat – Hong Kong – Jimmy Lai – Liberté de la presse

Ce 21 juin, en présence de mes collègues Else Joseph, Joëlle Garriaud-Maylam, Philippe Folliot et Louis-Jean de Nicolay, j’ai eu l’honneur de présider une réunion de travail portant sur le combat héroïque de Jimmy Lai en accueillant son fils, Sébastien Lai, au Sénat, ainsi que les avocats de Jimmy Lai et plusieurs membres de l’association Reporters sans frontières.

À 75 ans, Jimmy Lai, fondateur du quotidien hong-kongais indépendant Apple Daily et lauréat du prix RSF de la liberté de la presse, est détenu à Hong Kong, dans une prison de haute sécurité.

Il a écopé en décembre 2020 de cinq ans et neuf mois de prison pour deux accusations de “fraude” Il a également été condamné à 20 mois de prison pour avoir assisté à quatre manifestations pro-démocratie “non autorisées” en 2019 et 2020. Il risque la perpétuité pour “association avec des forces étrangères”, en vertu de la loi sur la sécurité nationale adoptée par le régime chinois pour faire taire la contestation à Hong Kong.

Jimmy Lai, entrepreneur audacieux et fondateur du prestigieux journal Apple Daily, a consacré sa vie à la défense de la démocratie et de la liberté de la presse.

C’est un francophile, qui a choisi la France pour s’y marier. Il a obtenu la médaille de l’ordre du mérite agricole de la part de la France en reconnaissance de ses chroniques régulières dans son journal sur la gastronomie française.

Citoyen britannique, Jimmy Lai aurait pu quitter Hong Kong.

Malgré les périls imminents et les pressions constantes qui ont jalonné son parcours, il n’a jamais fléchi dans son engagement en faveur des droits fondamentaux et de la démocratie.

Malheureusement, les temps ont sombré dans l’obscurité. Le régime communiste de Pékin a transgressé ses engagements internationaux pris lors de la rétrocession de Hong Kong. Sous le prétexte fallacieux de la loi de circonstance sur la sécurité nationale, Apple Daily fut violemment réduit au silence, tandis que Jimmy Lai fut arrêté et précipité dans les entrailles du système judiciaire.

Le combat mené par Jimmy Lai transcende largement sa propre personne.

Il se dresse telle une icône internationale de la liberté de la presse et de la résistance face à l’oppression.

Nous avons assuré Sebastien Lai de notre solidarité inébranlable et notre détermination sans faille pour demander la libération de Jimmy Lai. +d’images

Déplacement à Taïwan – Délégation sénatoriale (6-10 oct. 2021)

Aéroport de Taïwan (de g. à d) : M. Hou-jen Tseng, vice-ministre des Affaires étrangères et la délégation sénatoriale : Olivier Cadic, Alain Richard (Pdt), Else Joseph et Max Brisson.

Reporté de plusieurs mois pour cause de Covid, le déplacement des sénateurs du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan a eu lieu comme prévu, n’en déplaise aux autorités chinoises.

La France n’entretient pas de relation diplomatique officielle avec Taïwan. Aucune visite française de niveau ministériel n’a eu lieu dans l’île depuis 1998. C’est pourquoi la venue d’une délégation officielle de sénateurs français, première délégation étrangère accueillie dans l’île depuis un an, a été extrêmement appréciée alors que la zone indopacifique vit un regain de tensions.

Les menaces croissantes de Pékin suscitent un élan de sympathie internationale justifié en faveur de l’île. Notre présence exprimait notre intérêt affiché pour Taïwan et son système démocratique, ce qui m’a fait dire que Taïwan n’est pas seul.

Pas plus tard qu’en mai dernier, le Sénat a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’œuvrer en faveur la participation de Taïwan à diverses organisations internationales, comme l’OMS, Interpol ou l’OACI…

A l’image, le député Tsai Shih-Ying, président du groupe d’amitié Taïwan-France au Yuan législatif (Parlement). L’accueil chaleureux que notre homologue a fait à notre délégation, conduite par Alain Richard, est celui que nous ont réservé tous les membres du gouvernement et les parlementaires taïwanais que nous avons rencontrés.

Taïwan est le 99e pays traversé dans le cadre de mon mandat et le premier déplacement après ma réélection sur la liste “Libres et indépendants”, dont le titre a souvent fait sourire mes interlocuteurs.

Mes remerciements à Jean-François Casabonne-Masonnave, directeur du Bureau français de Taipei, et à François Wu, ambassadeur de Taïwan en France qui ont organisé tous les déplacements de la délégation.

Diplomatie parlementaire / Gouvernement

Mme TSAI Ing-wen, présidente de Taïwan
Nous avons eu l’honneur de rencontrer Mme TSAI Ing-wen, présidente de Taïwan qui défend la liberté du peuple taïwanais, la démocratie et la souveraineté de son territoire avec une force tranquille qui m’a impressionné. Les élections de janvier 2020 lui ont permis d’être largement réélue pour un second mandat, exacerbant l’irritation de Pékin. « Je me réjouis de vous rencontrer et de travailler ensemble pour renforcer les liens entre Taïwan et la France », nous a-t-elle déclaré. Aussi, avons-nous partagé diverses opportunités de coopérations bilatérales.
La présidente TSAI voit la France comme un moteur au sein de l’UE et compte beaucoup sur elle pour aider Taïwan à sortir de l’isolement politique que lui impose Pékin, avec une intensité accrue depuis 2016. +d’images

Décoration du président Richard
Alain Richard, président de notre délégation, a reçu une décoration des mains de la présidente TSAI Ing-wen au nom de l’amitié qui unit nos deux peuples.
“Une telle solidarité touche nos cœurs et nous donne la force de continuer”, a déclaré M. Joseph WU, ministre des Affaires étrangères, nous remerciant de notre visite “à l’heure où Taïwan doit affronter de rudes challenges”.
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M. SU Tseng-Chang, Premier ministre
Le Premier ministre a mis en avant la confiance de sa population dans la démocratie et son goût de la liberté, alors que le PCC musèle toute opposition à Hong Kong, dont la réintégration dans le giron chinois est proposée comme modèle aux Taïwanais. “La violence policière a montré le vrai visage de la Chine”, en conclut M. SU Tseng-Chang. Pour l’anecdote, des artistes chinois qui avaient félicité des médaillés olympiques taïwanais, cet été, ont été bannis de leur pays… “Les jeunes se sentent-ils Chinois”, ai-je demandé au Premier ministre. La réponse a fusé : “les jeunes taïwanais ne s’identifient plus aux Chinois.” M. SU Tseng-Chang n’a laissé planer aucune ambiguïté : “la Chine est la Chine, Taïwan est Taïwan”. +d’images

M. WU Joseph, ministre des Affaires étrangères
Taïwan dispose du 31ème réseau diplomatique mondial, devançant des pays comme la Suède ou Israël : 110 postes diplomatiques répartis dans 75 pays. La réussite de M. WU tient au resserrement des liens avec les pays dits affinitaires – Etats-Unis, Japon, mais aussi, en Europe, France, Lituanie, Pologne, Tchéquie et nous aurons bientôt quelques surprises en Afrique… Le ministre des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la Chine, par son agressivité territoriale, représente une menace pour Taïwan mais aussi pour tous ses voisins (du Japon à l’Australie en passant par l’Asie du Sud-Est) ; par son agressivité idéologique, elle pose un défi à toutes les démocraties libérales ; enfin, « elle utilise désormais l’économie comme une arme politique ».
Le ministre WU a exprimé sa gratitude envers la France pour l’adoption d’une résolution par le Sénat (304 votes Pour et 0 vote Contre), le 7 mai dernier, incitant notre gouvernement à poursuivre ses démarches diplomatiques en faveur de la participation de Taïwan aux travaux de plusieurs organisations internationales, telle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le ministre a offert un dîner à notre délégation, l’occasion d’évoquer quelques domaines prometteurs pour nos futures coopérations. +d’images

M. CHIU Tai-san, ministre des Affaires continentales
Le ministre des Affaires continentales a souligné le caractère libéral et démocratique du régime de Taïwan au cours de ces trente dernières années qui explique un bien-être général et suscite de l’attractivité. Ainsi, l’île procède à des élections en toute transparence et défend les valeurs humanistes. A l’inverse, sur le continent, M. CHIU Tai-san déplore une dérive du communisme vers le totalitarisme, car les décisions politiques ne s’y prennent plus de manière collégiale au sein des hautes instances du Parti, mais relèvent d’un seul dirigeant autocrate. Deux modèles s’affrontent désormais.

M. KOO Wellington, secrétaire général du Conseil de sécurité nationale
Taïwan subit un harcèlement continu de la part de l’aviation chinoise. Lorsque nous sommes arrivés, 56 avions chinois avaient fait une incursion dans la zone d’identification de défense aérienne de l’île, ces trois derniers jours, portant à 600 le nombre observé depuis le début de l’année. La guerre hybride déclarée par Pékin s’insinue dans tous les domaines, y compris celui de l’approvisionnement des vaccins contre la Covid. En réponse à ma question sur le nombre de cyberattaques, M. KOO Wellington m’a parlé de plusieurs milliers d’attaques chaque jour !
Alors que les agressions vont croissant, le secrétaire général serait reconnaissant à la France de jouer un rôle dans le maintien de la sécurité régionale pour préserver le statu quo. Mon collègue Alain Richard a rappelé que la France se voulait « une puissance globale en matière de sécurité », y compris dans l’Indopacifique .

M. CHEN Shih-chung, ministre de la Santé et des Affaires sociales
Taïwan prétend être le premier pays à avoir détecté l’apparition de la Covid-19, grâce à ses experts dépêchés à Wuhan. “Si la Chine avait été plus transparente, il n’y aurait pas eu ce désastre”, estime M. CHEN Shih-chung, déplorant que Taïwan n’ait reçu aucune information sanitaire de la part de Pékin… J’ai demandé au ministre si nous connaîtrions un jour la vérité. “A moins que la communauté internationale ne mette une grosse pression sur la Chine, cela risque de demeurer une énigme”, m’a-t-il répondu.

Mme TANG Audrey, ministre du numérique
Taïwan dispose d’une organisation de pointe pour lutter contre les tentatives de désinformation. Contre les “fake news” on procède au “fact checking” avec l’objectif de démasquer une fausse nouvelle en moins de 200 mots et de la démentir en moins de deux heures par SMS ; cela en relais avec la société civile et les entreprises. De plus, “notre ministère a produit un vaccin contre la désinformation : l’humour”, commente Audrey TANG, ministre du numérique. Un ministère qui évolue sur la base d’un partenariat société civile-public-privé ouvert à tous les sujets. +d’images

Diplomatie parlementaire / Parlement

M. YOU Si-kun, président du Yuan Législatif
Le parlement taïwanais (appelé Yuan législatif) est composé d’une seule chambre de 213 députés, élus pour quatre ans.
Après avoir souligné le rayonnement démocratique de l’île et ses grands progrès économiques, M. YOU Si-kun a fait référence à la paix perpétuelle entre les démocraties. Aujourd’hui, le budget militaire de la Chine est 30 fois supérieur à celui de Taïwan. Nombre de députés ont appelé la France à assurer la sécurité dans le détroit de Taïwan. Selon M. YOU, “la Chine pense être le centre du monde et pouvoir donner des ordres”.
Le président du Yuan Législatif a salué ma déclaration au Sénat démontrant que la Chine avait reconnu implicitement la souveraineté de l’île de Taïwan : en mars dernier, à titre de sanction, Pékin a interdit à dix responsables européens (5 eurodéputés ; 3 parlementaires nationaux ; 2 chercheurs) d’accéder à la Chine, Hongkong et Macao… mais n’a pas cité Taïwan ! +d’images

Mme CHEN Chu, présidente du Yuan de Contrôle
Le Yuan de Contrôle est une institution politique qui joue un rôle de contrôle sur les comptes publics et sur  l’administration centrale et locale. Il lui incombe ainsi de poursuivre les fonctionnaires en cas de corruption ou de non-respect des droits de l’homme. A ce titre, Taïwan s’appuie sur des experts internationaux indépendants pour faire évoluer son droit au regard de la déclaration universelle des Nations unies.
J’ai rendu hommage à Mme CHEN Chu, présidente du Contrôle de Yuan, en saluant son engagement de longue date et parfois au risque de sa vie afin de prolonger le combat de Victor Hugo en faveur de la liberté universelle (*). +d’images
(*) “Unissons-nous dans une pensée commune, et répétez avec moi ce cri : Vive la liberté universelle !” Victor Hugo.

Diplomatie économique

Mme WANG Mei-Hua, ministre des Affaires économiques
Nos rapports commerciaux sont nettement déséquilibrés : 12OOM USD de stock d’investissements français à Taïwan (+32 en 2019), contre 79M USD d’investissements taïwanais en France (+1 en 2019). Il nous faut vendre beaucoup mieux la destination France ! Des rapprochements peuvent émerger sur des secteurs à haut potentiel : biomédecine, neutralité carbone ou semi-conducteurs. Pour l’anecdote, Taïwan constitue la deuxième clientèle des Galeries Lafayette (après la Chine continentale). Mme WANG Mei-Hua a décrit une économie taïwanaise florissante. Elle l’est en effet puisque l’île, comme je l’ai fait remarquer à la ministre, pourrait bientôt demander à participer au G20 (PNB de 669 Mds USD – 21e au classement FMI/BM) !

Bureau français de Taipei
Séance de travail au BFT pour faire un point de situation sur l’économie taïwanaise, la présence économique française, notre commerce bilatéral et l’analyse de certains secteurs d’activités porteurs. Par ailleurs, nous avons fait un tour d’horizon en matière de coopération (scientifique, universitaire, artistique, linguistique…). A ce propos, la France est la première destination en Europe des étudiants taïwanais : 1250 visas délivrés en 2019 (avant Covid) au titre des échanges universitaires.
Nous remercions pour leur participation : Jean-François Casabonne-Masonnave, directeur ; Guillaume Delvallée, directeur adjoint ; Alain Berder, chef du service économique ; Marie-Christine David-Tanaka, cheffe du service consulaire ; Cécile Texier, conseillère politique et François Cotier, directeur de l’agence Business France de Taipei. +d’images

Entrepreneurs français à Taïwan

Taïwan est une terre d’opportunités pour les entreprises françaises. On y rencontre déjà 200 filiales françaises qui pèsent un CA global de 10Mds€ et 38.000 emplois.

La gestion efficace de la pandémie par les autorités taïwanaises a contribué à renforcer cette présence française dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie des semi-conducteurs, la grande distribution, les transports, les matériaux de construction, les solutions IOT. On notera que
– Le groupe Air Liquide Fast Eastern (ALFE) a annoncé, en avril, un investissement de 200 millions d’euros à Taïwan dans la construction de deux parcs scientifiques.
– Le groupe franco-italien STMicroelectronics et le leader mondial de la fonderie de semi-conducteurs, TSMC, ont décidé, en février 2020, de renforcer leur coopération dans l’électronique de puissance pour développer la technologie de nitrure de gallium (GaN).
– Carrefour Taïwan a renforcé son leadership sur le marché de la grande distribution en rachetant des participations.
– Alstom a remporté un nouveau « méga projet » avec le métro de Taipei.

De son côté, la French Tech Taïwan a créé une plate-forme numérique pour aider les entreprises du Next40 à recruter des talents à Taïwan et dans le reste du monde.

Enfin, les créateurs d’entreprises français peuvent bénéficier du soutien de la Chambre de commerce et d’industrie France-Taïwan (CCIFT) par le biais d’un accompagnement administratif, de conseil et l’hébergement de structures.

Nous remercions pour leur participation : Alain Berder, chef du service économique / Denis Forman (CCEF, D. Forman et Associés) / Colette Rouches (CCEF, Servier) / Christophe Marion (CCIFT, Carrefour) / Stéphane Peden (CCIFT) / Laurent Chevalier (ECCT, Kuehne Nagel) / Joël Cicéron (ECCT, Ostendo Project) / Laurent Le Guyader (FTT, Kudo) / Pascal Viaud (FTT, Grenoble)

Communauté française

Échange avec nos conseillers des Français de l’étranger
Notre communauté française est évaluée à près 4000 personnes, considérant qu’il y a 2281 inscrits. Une population jeune, diplômée et spécialisée professionnellement qui a choisi de s’installer sur un territoire à peine plus grand que la Belgique (23,5M d’habitants). Les trois quarts vivent à Taipei. Nos compatriotes sont représentés par trois conseillers des Français de l’étranger : Mme Coralie Yuan et Mme Karine Billarant-Lima (Taipei) et M. Benjamin Joineau (Séoul). Nous avons échangé par visioconférence avec les élues installées à Taipei.

Projet UPLIFT
Entretien avec le vice-président du projet UPLIFT qui porte l’ambition d’un groupe de parents d’élèves de créer une nouvelle école française, le LIFT (Lycée international français de Taipei), qui offrirait des parcours bilingues français-mandarin ou français-anglais.
En matière éducative, la coopération franco-taïwanaise est solide avec près de 20.000 apprenants en français. L’Alliance française (Taipei + Kaohsiung) dénombre 4159 inscriptions et 1567 étudiants de sept 2020 à aout 2021.

Culture

Visite de la “Tour Taipei 101”
La tour Taipei 101 (101 étages d’où son nom) est un symbole de modernité. Le bâtiment était officiellement classé 10ème plus haut gratte-ciel du monde (508m) de 2004 à 2010, jusqu’à l’inauguration de la Burj Khalifa à Dubaï. En juillet 2011, la tour a reçu la certification LEED Platinum qui fait d’elle la plus grande écoconstruction du monde. Le Bureau français de Taipei est installé dans la tour 101. +d’images

Visite du musée de l’innovation de TSMC, Hsinchu
Le musée de l’innovation de TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) est situé à proximité de son siège social. L’endroit démontre à quel point les circuits intégrés ont bouleversé notre monde et vont pousser la technologie au-delà de notre imagination. Fondé en 1987 par Morris Chang, TSMC est un grand contributeur pour l’économie et la réputation de Taïwan.  +d’images

Devoir de mémoire

Cérémonie au parc historique et culturel de Shawan à Keelung (cimetière français)
Dépôt de gerbe au cimetière militaire français réhabilité de Keelung et visite du parc historique et culturel Shawan.

Ce cimetière honore la mémoire de plus de 700 officiers, sous-officiers et soldats français morts au combat au cours de la guerre franco-chinoise de 1884.
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M. LI Yu-Chang, maire de Keelung
L’événement au parc de Shawan a été suivi d’une réception donnée par M. LI Yu-Chang, maire de Keelung et le député Tsai Shih-Ying, président du groupe d’amitié Taïwan-France au Yuan législatif.

Situé au nord-est de Taïwan, Keelung est le deuxième port de Taïwan après Kaohsiung.
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Médias

Conférence de presse
Les questions des journalistes ont souvent porté sur le rôle de la France face à la montée des tensions dans la zone indopacifique, un espace maritime où se joue 60% du PIB du monde. Notre délégation a rappelé que nous avions une vision de l’indopacifique libre, ouverte et fondée sur le droit.
La veille, après avoir reçu une médaille d’honneur des mains de la présidente TSAI Ing-wen, notre collègue Alain Richard avait salué l’action du bureau de représentation de Taïwan à Paris en ces termes : « un très bon travail dans la représentation de votre pays ». Le mot “pays” a fait bondir les autorités chinoises qui ont fermement condamné ses propos. Lors de la conférence de presse, Alain Richard a précisé qu’il avait employé une expression géographique et non politique. Je l’ai assuré de toute ma solidarité. +d’images

Visioconférence avec les journalistes francophones
La presse française a couvert le déplacement de notre délégation avec beaucoup d’intérêt.
Le Point : “En particulier, l’UDI Olivier Cadic s’est engagé en conférence de presse à recommander, dès son retour, d’autoriser la diplomatie taïwanaise à assumer le nom de « Bureau de Taïwan » pour sa représentation à Paris, jusqu’ici identifiée sous le seul nom de la ville de Taipei pour ne pas froisser Pékin”. Lire l’article
RFI : “Les régimes autoritaires considèrent que la démocratie n’est pas le bon système pour le développement humain et Taïwan en est le contre-exemple. Nous sommes donc là, aussi, pour dire à Taïwan : vous n’êtes pas seuls », a déclaré le sénateur Olivier Cadic.” Lire l’article
Public Sénat : “Le message, c’est que Taïwan n’est pas seul et que toutes les démocraties s’intéressent au sort de Taïwan », résume Olivier Cadic ” Lire l’article
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Revue de presse  ci-dessous

Conclusion : Taïwan n’est pas seul

Au revoir !
Une démocratie de culture chinoise est possible.
Taïwan le démontre et offre un modèle alternatif et enviable pour les Chinois du continent.
En observant leur courage et leur résilience, je comprends celles et ceux qui se déclarent fiers d’être taïwanais… mieux je les admire !
民主的中華文化是可行的
Taiwan 即是一個很好的示範,台灣向大陸人民展現另一個令人稱羨的選項。 我見證到台灣人民的勇氣及韌性,我終於理解、甚至佩服那些以身為台灣人為傲的心情。

Fin de la “bulle diplomatique” : notre délégation sénatoriale (Alain Richard, pdt ; Else Joseph ; Max Brisson ; Judith Bout, Administratrice, Olivier Cadic) est repartie le 10 octobre, jour de la fête nationale !

Un grand merci à M. WU Joseph, ministre des Affaires étrangères et à son équipe pour cette remarquable organisation. +d’images

Revue de presse

Les médias taïwanais ont publié une centaine d’articles relatifs à la visite de notre délégation.

– Chine Magazine (27 sept.) : Des sénateurs français vont se rendre à Taïwan
– La Croix (5 oct.) : La Chine s’irrite de la visite de sénateurs français à Taïwan
– Taiwan News (5 oct.) : French senators to stop by Taiwan’s Legislative Yuan on Friday
– Yahoo! (5 oct.) : French senators to visit Taiwan amid soaring China tensions
– Le Figaro / AFP (6 oct.) : Quatre sénateurs français en visite à Taïwan malgré les “menaces de la Chine”
– La Provence (6 oct.) : Une délégation de sénateurs français est arrivée à Taïwan malgré les protestations chinoises
– New Straits Times (6 oct.) : French senators visit Taiwan despite China protests
– Republic World (6 oct.) : French Senators Arrive In Taiwan Despite Oppn By China; Regional Security On Agenda
– Mundo ao minuto – Portugal (6 oct.) : Taiwan recebe senadores franceses chefiados por ex-ministro Alain Richard (Taïwan accueille des sénateurs français conduits par l’ancien ministre Alain Richard)
– TRT Habern – Turquie (6 oct.) : Fransız senatörlerden gerilimin tırmandığı Tayvan’a ziyaret (Visite de sénateurs français à Taïwan, où les tensions) s’intensifient
– AA – Albanie (6 oct.) : Senatorët francezë vizitojnë Tajvanin në vazhdën e tensioneve me Kinën (Des sénateurs français visitent Taïwan au milieu des tensions avec la Chine)
– Taïwan info (7 oct.) : La délégation sénatoriale française reçue par le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu
– RFI (8 oct.) : À Taipei, les sénateurs français rappellent que «Taïwan n’est pas seul»
– Challenges (8 oct.) : Taïwan est un “pays”, insiste Alain Richard malgré la colère chinoise
– RTI (8 oct.) : La délégation sénatoriale française accueillie par le président du Parlement
– Le Point (9 oct.) : Soyez plus solidaires de Taïwan et moins effrayés par la Chine
– Taipei Times (9 oct.) : France offers to help repair military equipment: official
– Focus Taiwan (11 oct.) : French senators depart Taiwan after 5-day visit
– Public Sénat (12 oct.) : “Taïwan n’est pas seul”, insiste le sénateur Olivier Cadic, de retour d’une visite officielle
– RTI (14 oct.) : La France confirme le passage d’un navire militaire dans le détroit de Taïwan

Taïwan – “La délégation sénatoriale française accueillie par le président du Parlement” (Rti Radio Taïwan International)


La délégation sénatoriale française accueillie par le président du Parlement

Article : “Le président du Parlement Yu Shyi-kun (游錫堃) a reçu aujourd’hui la délégation sénatoriale française conduite par Alain Richard. Les deux parties ont abordé les questions de diplomatie parlementaire, la sécurité et la défense nationale, les investissements et la conjoncture internationale.

Yu Shyi-kun a remercié Alain Richard et les membres de la délégation pour leurs efforts de systématiser les échanges parlementaires entre les pays et pour leur soutien à la participation taïwanaise aux organisations internationales. Le président du Parlement invite également les sénateurs français à soutenir le changement du nom du bureau de représentation de Taipei en France.

Alain Richard a profité de cette rencontre pour inviter les législateurs taïwanais à se rendre au Parlement français à la fin de l’année ou début 2022 afin d’approfondir les coopérations mutuelles.

La délégation sénatoriale française est composée d’Alain Richard, président du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan, Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques et Else Joseph, sénatrice des Ardennes, tous deux membres du groupe Les Républicains, Olivier Cadic, représentant les Français établis hors de France et membre du groupe Union centriste ainsi que Judith Bout, secrétaire exécutive du groupe d’échanges et d’études Sénat-Taiwan.

La délégation a tenu aujourd’hui une conférence de presse après avoir rencontré, ces deux jours, la présidente Tsai Ing-wen (蔡英文), le Premier ministre Su Tseng-chang (蘇貞昌) et Yu Shyi-kun. Les sénateurs ont exprimé leur souhait de voir s’approfondir et se régulariser les relations entre Taïwan et la France et poursuivre les échanges dans les domaines de l’économie, de l’éducation et des sciences. Alain Richard a également déclaré que la France espérait assumer plus de responsabilités dans la région indopacifique et souhaitait que la région soit stable et ouverte. ”

Source Rti : La délégation sénatoriale française accueillie par le président du Parlement (08.01.2021)

Taïwan – Notre délégation sénatoriale embarque pour Taïwan

Heureux de retourner à Taïwan pour un programme de rencontres à haut niveau.

Il est indispensable de renforcer les échanges entre Taïwan et la France.

Nous allons nous y employer avec mes trois collègues Else Joseph, Max Brisson et Alain Richard, président du groupe Groupe d’échanges et d’études Sénat-Taïwan.