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En circonscription en Côte d’Ivoire (1/2) – Grand Bassam / Jacqueville (25–28 nov. 2022)

Retour en Côte d’Ivoire pour mon 3ème déplacement dans ce pays, à l’initiative de Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger. 

Accueilli à Abidjan par Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France, et Tarik Darragi, entrepreneur, je me suis rendu au premier jour de mon déplacement à Grand-Bassam, avant d’aller découvrir l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Jacqueville (35km d’Abidjan).

Une première partie de programme pour marquer la solidarité du Sénat aux victimes de l’attentat de Grand-Bassam qui a fait 33 blessés et 19 morts dont 4 Français.

Communauté française

GRAND BASSAM – Rencontre avec la communauté

Nous avons commencé cette visite de trois jours par une demi-journée à Grand-Bassam, où résident 800 à 900 compatriotes, par un événement en trois temps organisé par Isabelle Dhaine, présidente de Grand Bassam Accueil, du réseau Fiafe Accueils, association récemment reconnue d’utilité publique :
➡️ Réunion au restaurant « Le Quai », dirigé par un compatriote pour faire le point sur l’utilité des permanences mensuelles du consulat afin d’éviter à nos compatriotes d’avoir à se rendre à Abidjan pour leurs formalités.
➡️ Visite guidée de Grand-Bassam, ville historique, première capitale de la Côte d’Ivoire de 1893 à 1900 durant la période coloniale.
Le 3 juillet 2012, le quartier France de Grand-Bassam, considéré comme le cœur historique de la ville, fut classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
➡️ Déjeuner au restaurant la Madrague, pour échanger sur l’activité des Français de la ville et les questions de sécurité avec le chef d’îlot.
Merci à toutes et à tous pour votre accueil. +d’images

GRAND BASSAM – Devoir de mémoire

Le 13 mars 2016 la ville balnéaire de Grand-Bassam était frappée par un attentat djihadiste qui a fait 33 blessés et 19 morts dont 4 Français.

Le procès de cette attaque s’ouvre le 30 novembre prochain devant le tribunal criminel d’Abidjan.

À 4 jours de cette échéance, j’ai déposé une gerbe en hommage aux victimes devant la stèle dressée à cet effet par la mairie en compagnie de Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger et de Didier Gaillot, consul général adjoint. +d’images

Diplomatie parlementaire

JACQUEVILLE – Contre-terrorisme

L’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) est un centre d’excellence pour appuyer les pays d’Afrique dans la lutte contre le terrorisme.

Visite de l’AILCT organisée par Lionel Barfety, directeur général adjoint, magistrat du ministère de la Justice, en compagnie de Tarik Darragi, entrepreneur.

L’AILCT ambitionne de souder une communauté autour d’une culture commune en Afrique dans le domaine du contre-terrorisme, en s’appuyant sur 3 piliers :
1. L’École interministérielle des cadres, dédiée à la formation des acteurs de la lutte contre le terrorisme en situation de responsabilité et issus des différents ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Forces armées ;
2. Le Centre d’entrainement des forces spéciales et des unités d’interventions spécialisées, doté d’installations spécifiques et qui accueillera dès le premier trimestre 2023 des unités de tous les pays africains ;
3. L’Institut de recherche stratégique (IRS) qui permettra le partage d’analyse et les retours d’expérience entre les différents partenaires, à travers la publication d’études et l’organisation de séminaires et colloques réguliers.

J’ai pu découvrir les infrastructures, mises en place dans un temps record, qui offrent une belle image de l’efficacité de la relation bilatérale.

Reconstitution d’un village sahélien, hôtel, champ de tir… offrent les possibilités de former les forces spéciales dans des conditions réelles.

Une deuxième tranche d’infrastructures est prévue pour agrandir le site. L’UE a promis de contribuer à hauteur de 10 000 000 d’euros, quant à la CEDEAO, elle s’est engagée à apporter la somme de 500 000 dollars par an comme contribution. +d’images

France – Royaume-Uni – Ecosse

Avec Alister Jack, Secrétaire d’État du gouvernement britannique pour l’Écosse et Christopher Chantrey, VP British Community Committee

Invité par SEM Menna Rawlings à l’ambassade du Royaume-Uni en France, j’ai assisté à la soirée destinée à célébrer la Saint Andrew, le saint patron de l’Écosse, en compagnie de ma collègue Marie Mercier du groupe d’amitié France-Royaume-Uni.

À la faveur de la participation de M. Alister Jack, Secrétaire d’État du gouvernement britannique pour l’Écosse, j’ai eu l’opportunité de lui faire part des nombreuses difficultés que nous observons depuis la mise en place du Brexit.

Le ministre s’est déclaré optimiste sur l’évolution de la relation franco-britannique, ce qui me réjouit.

J’ai été plus circonspect en l’écoutant imaginer un accord bilatéral pour ouvrir le marché asiatique à nos entreprises, en passant par un Royaume-Uni qui aurait rejoint un partenariat commercial transpacifique.

PLF 2023 – Rapporteur du programme 129 (Vidéo – 3:20m)

Doter la stratégie de cyberdéfense et d’influence d’une composante offensive !

Dans le cadre du projet de loi de finances 2023, je suis intervenu ce 1er décembre en qualité de rapporteur pour avis de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées pour le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement).

J’ai réitéré l’idée devant le ministre Franck Riester qu’il nous faut assumer une posture moins passive dans le domaine de la cybersécurité en nous dotant d’une stratégie offensive face aux cyber-attaques et d’un directeur national de la cybersécurité, tout en nous coordonnant avec nos principaux partenaires, car c’est un combat sans frontières.

> Rapport pour avis de MM. Olivier CADIC et Mickaël VALLET sur les crédits de l’action n°2 « Coordination de la sécurité et de la défense » du programme 129 (17 nov 2022) Lire
> L’Essentiel : “Doter la stratégie de cyberdéfense et d’influence d’une composante offensive” Lire

VERBATIM

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Chers Collègues,

L’avis sur les crédits du programme 129 que nous allons vous présenter, avec mon collègue Mickaël Vallet, porte sur la coordination de la sécurité et de la défense, et plus précisément sur la cyberdéfense et les stratégies d’influence que le Président de la République vient d’élever au rang de nouvelle fonction stratégique dans le cadre de son discours de Toulon du 9 novembre dernier.

L’enjeu de la guerre informationnelle, que j’avais mentionné lors des débats sur la loi de programmation militaire en 2018, est enfin pleinement reconnu. Je m’en félicite.

J’avais salué la création de Viginum l’an dernier.

Mais je reste circonspect, en observant le champ restreint de ses missions qui s’arrêtent à la caractérisation de situations d’ingérence et de désinformation, sans pouvoir intervenir dans la réponse – ou la contre-attaque – à apporter, nous sommes loin de Taiwan qui répond à une désinformation en 2 heures et 200 mots.

J’espère que l’impulsion donnée par la revue nationale stratégique sera de nature à rendre plus efficace nos actions de contre ingérence.

La passivité est une erreur qui nous a couté très cher. Je parle de l’opération de désinformation dont l’armée française a été victime dans l’affaire de Bounti au Mali en janvier. Les leçons en ont été tirées. L’efficace riposte pour déjouer le stratagème de Wagner du charnier de Gossi l’a démontré. Il nous faut maintenant assumer une posture plus offensive y compris dans le domaine de la cybersécurité.

Il nous faut un nouvel ordre de bataille car les menaces de cybersécurité croissent suivant un rythme exponentiel. L’augmentation des moyens humains et budgétaires du SGDSN cette année comme les précédentes doit être saluée.

Malgré cela, la progression des attaques contre les services publics, les collectivités territoriales et les établissements de santé n’a pas été ralentie.

Nos capacités techniques, notamment l’expertise de l’ANSSI, sont reconnus par nos partenaires. Mais allons-nous nous contenter de regarder chaque année le compteur s’affoler et tendre l’autre joue lorsque les hackers auront paralysé un hôpital de plus ?

Nos principaux partenaires, américains et britanniques, ont compris qu’aller entraver les cybercriminels sur leur terrain, c’est aussi prévenir les attaques avant qu’elles n’arrivent et ainsi pratiquer une forme de dissuasion numérique.

Je formule donc la proposition que nous nous dotions d’une stratégie offensive face aux cyber-attaques, que nous nous dotions d’un directeur national de la cybersécurité et que nous nous coordonnions avec nos principaux partenaires, car c’est un combat sans frontières.

Pour conclure, je voudrais insister sur deux points :
1-La nécessité de continuer à former tous les acteurs en cybersécurité, à commencer par les simples utilisateurs ; et en conséquence rechercher les responsabilités des gestionnaires de collectivités ou d’administrations, s’ils n’ont pas suivi les recommandations en matière de sécurité informatique, à l’image de la sécurité-incendie.

2-Alerter sur la nocivité du paiement des rançons. Ceux qui sont contraints de payer pour sauver leur entreprise doivent savoir qu’ils alimentent les revenus de la cybercriminalité qui dépassent désormais ceux du narcotrafic. Ils contribuent également au financement du terrorisme.

J’émets un avis favorable à l’adoption de ce volet des crédits de la mission Direction de l’action du Gouvernement.

Sénat – Entreprises – Valorisation de l’innovation

Ce 29 novembre, j’ai eu le plaisir d’accueillir Pablo Suñer (à droite de l’image), directeur général du groupe espagnol El Suplemento, accompagné d’une représentation du comité exécutif de cette entreprise spécialisée dans l’organisation de remise de prix aux entreprises les plus innovantes d’Espagne, de France et des USA.

Était également présents Christophe Sougey de Funès (au centre de l’image), consul honoraire de France à Séville, en sa qualité de vice-président de la Chambre de commerce franco – espagnole. En effet, cette dernière est associée lors du choix d’entreprises françaises innovantes installées en Andalousie pour les prix d’Excellence.