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En circonscription aux États-Unis – Géorgie / Atlanta (22-24 oct. 2025)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de ce quatrième déplacement à Atlanta, je souhaite remercier chaleureusement Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta, pour m’avoir offert l’opportunité d’échanger simultanément avec les représentants de la communauté économique, non seulement d’Atlanta mais également des États-Unis.

Ces moments d’échange m’ont permis de mettre en avant les atouts de la France, nos réussites à l’international observées en septembre dernier, et de dialoguer sur les défis et opportunités liés aux évolutions économiques actuelles outre-atlantique.

Chaque rencontre et chaque visite renforcent ma conviction : le dialogue et la collaboration transatlantique sont essentiels pour construire ensemble des relations durables et prospères. +d’images

FACC – Réunion annuelle du réseau national

Depuis mon premier déplacement aux États-Unis en 2016, j’ai fait du soutien aux French-American Chambers of Commerce (FACC) une priorité de mon mandat pour ce pays.

Je suis convaincu que notre influence économique naît d’abord des femmes et des hommes qui, sur le terrain, créent, innovent et tissent des liens durables entre nos deux pays.

Cette nouvelle tournée américaine commence à Atlanta, où j’ai participé à la réunion nationale des 17 FACC à l’invitation de Marc Somnolet, président de la FACC États-Unis et de la FACC New York.

Une organisation exemplaire assurée par Katherine Lafourcade et Jacques J. Marcotte, à la tête de la FACC Atlanta Southeast, qui m’avaient accueilli en début d’année pour célébrer les 40 ans de cette chambre de commerce (compte-rendu).

Au programme consacré aux FACC lors de cette étape :
•⁠ ⁠un dîner de bienvenue réunissant les présidents des 17 chambres,
•⁠ ⁠une réception à la Résidence à l’invitation d’Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta.
•⁠ ⁠deux séances de travail consacrées à la stratégie, au financement du réseau et au développement de nos entreprises.

Les réunions ont permis mesurer les progrès des FACC qui compte 2 418 entreprises membres et affiche 7,4 M$ de chiffre d’affaires cumulé.

Le réseau fêtera ses 130 ans en 2026.

J’ai remercié chaque section pour son accueil au fil de mes déplacements et pour les visites d’entreprises réalisées ensemble. Ces rencontres sont utiles : elles renforcent la visibilité des savoir-faire français, encouragent les nouveaux adhérents et créent des opportunités concrètes pour nos entrepreneurs.

J’ai cité en exemple le travail remarquable de Sylvie Almeri et de son équipe de la FACC Sud-Californie lors de la tournée organisée cet été – Las Vegas, Los Angeles, Orange County, et San Diego qui a contribué à renforcer l’image de la présence française sur le terrain.

Ce qui m’a frappé à Atlanta, c’est ce souffle collectif du réseau. La volonté de mutualiser, de se parler davantage, de fonctionner en équipe. Marc Somnolet y joue un rôle essentiel : rassembler, fédérer, donner un cap.

Bravo à toutes les FACC, à leurs présidents, leurs directrices et directeurs, collaborateurs, bénévoles et entreprises membres. Ils sont la preuve que l’influence française passe aussi par l’action économique, locale et concrète. +d’images

Curiosity Lab

À la faveur de la réunion nationale des FACC, le président Jacques Marcotte m’a offert l’opportunité de visiter le Curiosity Lab à Peachtree Corners, où est installé la FACC Atlanta.

Ce lieu unique est un véritable laboratoire urbain dédié aux technologies de la smart city, des véhicules autonomes, de la mobilité intelligente et de l’IoT.

Au cœur d’un environnement réel, startups, grandes entreprises et institutions comme la FACC y expérimentent, innovent et collaborent.

Inspirant de voir comment une ville devient un terrain d’expérimentation pour façonner le futur des technologies. Une visite riche en idées et en perspectives pour renforcer les liens entre innovation et coopération franco-américaine. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Retour sur la réunion des membres CCEF d’Atlanta, présidée par Iwan Streichenberger, en présence de la consule générale à la Résidence de France.

La ville d’Atlanta a vu sa population passer de 2,4 millions en 2003 à 6,7 millions en 2025. Une croissance à deux chiffres soutenue depuis dix ans, portée par la vision de l’ancien maire Manuel Jackson, qui voulait faire d’Atlanta le plus grand hub aérien du monde.

Au centre des échanges : l’impact des mesures tarifaires américaines. Dans certains cas, les droits de douane sont intégralement répercutés sur le client. Sinon, les marges se réduisent.

Certaines chaînes de valeur se déplacent vers les États-Unis pour réduire les coûts comme le souhaite le président. Mais d’autres activités, notamment en développement logiciel, s’orientent vers l’étranger en raison du coût élevé des visas et de l’absence de main d’œuvre locale suffisante.

Indicateur de résilience : Delta Airlines, basée à Atlanta, a dépassé les attentes au 3ᵉ trimestre. Une preuve que le marché américain et ses acteurs savent rester performants malgré l’incertitude économique. +d’images

French Women In Business

Rencontre inspirante, initiée par la consule générale, avec le groupe French Women in Business, affilié à la Chambre de commerce franco-américaine d’Atlanta.

Né au printemps 2024 avec une douzaine de participantes, le groupe compte aujourd’hui trois groupes actifs, rassemblant des femmes engagées et motivées.

French Women in Business est un espace d’échanges, de soutien et d’inspiration professionnelle : intégration, écoute, résolution de problèmes concrets.

Le dynamisme, la créativité et le professionnalisme de ces femmes sont impressionnants. Leur solidarité et leur capacité à transformer les défis en opportunités en font un véritable moteur pour la communauté d’affaires franco-américaine à Atlanta.

Jade Fiducial

Merci à Elisabeth Marchal pour son invitation qui m’a permis de visiter Jade Fiducial, entreprise spécialisée dans les services financiers et fiscaux pour les entreprises et particuliers français en Amérique du Nord.

Ainsi, Jade Financial travaille en back-office pour les entreprises : la gestion financière et la tenue de registres, la planification et la préparation des impôts, le traitement de la paie et les rapports périodiques des activités. +d’images

Prologis

Guillaume Paulic, CCEF, m’accueilli chez Prologis, opérant dans l’immobilier logistique.

Né en 1984 aux Etats-Unis, Prologis se positionne comme le leader mondial sur son métier. Par exemple, ce spécialiste en immobilier logistique propose en France des entrepôts à la location et des terrains pour les développements clé-en-main.

Ces visites ont été l’occasion de découvrir concrètement l’excellence des services proposés pour accompagner les entreprises françaises aux États-Unis.+d’images

Communauté française

Consulat

Retour au consulat général de France à Atlanta en compagnie d’Anne‑Laure Desjonqueres, consule générale, pour un échange riche avec ses équipes.

Nous avons évoqué l’évolution des besoins des familles françaises, notamment pour les bourses scolaires. Pour la CCB2, 25 dossiers ont été déposés en 2023, 10 en 2024, et aucun en 2025. Les parents qui obtiennent une bourse ne peuvent généralement pas couvrir le reste à charge et se tournent donc vers l’école publique.

Par ailleurs, l’école Flam du samedi accueille près de 300 enfants, témoignant de l’intérêt et de l’attachement des familles à l’enseignement français.

L’actualité du consulat est largement centrée sur l’arrivée du service France consulaire aux États‑Unis à partir du 25/11/2025, qui complète et renforce la couverture des Français de l’étranger. Le service France consulaire permet notamment un accès simplifié aux démarches administratives et à l’information via une plateforme téléphonique centralisée, une avancée que je réclamais déjà il y a plus de 15 ans (voir mon billet de février 2011).

L’arrivée de Pauline Carmona à la direction de l’administration des Français de l’étranger a marqué un tournant : grâce à elle, ce service de réponse centralisé devient une réalité pour tous les consulats du monde. Une belle preuve que la persévérance et la vision peuvent transformer les services aux Français de l’étranger. +d’images

En circonscription en Serbie – Belgrade (6-7 oct. 2025)

Éric Grasser, CdFE Serbie et Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie

Honoré d’avoir été accueilli à l’aéroport par Florence Ferrari, nouvelle ambassadrice de France en Serbie, et par le protocole du parlement de Serbie qui a facilité mon arrivée à Belgrade à l’occasion de ma participation au forum d’affaires des Balkans occidentaux.

Un événement remarquablement organisé par Alexis Brierre, président de la CCI France Serbie et de Sanja Ivanisevic, directrice.

Merci à Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie, d’avoir pris le temps de me rendre compte de la situation locale et des attentes de notre communauté.

Communauté française

Ambassade

Pour débuter mon 5ème déplacement en Serbie, l’ambassadrice de France, Florence Ferrari, m’a organisé une réunion de cadrage avec les chefs de service, quelques jours après le survol des Rafale lors de la parade du 20 septembre, symbole fort de notre alliance.

Nous avons évoqué les multiples progrès de la relation bilatérale dans le domaine économique, en particulier pour le traitement des déchets et des eaux usées.

Nous sommes revenus sur le projet de déménagement du lycée français, dossier prioritaire. Le poste met en avant qu’une assemblée générale a acté la nécessité de déménager et que deux projets sont à l’étude.

Consulat

J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Brune Liquard, cheffe de la section consulaire, avant de visiter le consulat et de rencontrer l’ensemble de l’équipe.

Je les remercie très sincèrement pour leur accueil et la qualité de nos échanges.

La communauté française en Serbie compte aujourd’hui près de 1 700 inscrits, dont 60 % de binationaux. Une partie significative de nos compatriotes résidant ici ne s’exprime qu’en serbe, témoignant d’une intégration ancienne et solide.

Nous avons fait le point sur les bourses scolaires attribuées (entre 30 et 40 chaque année) ainsi que sur le nombre d’allocataires bénéficiant d’aides sociales, essentiels pour accompagner nos concitoyens les plus fragiles. Enfin, la présence de près de 200 000 ressortissants russes en Serbie explique la forte activité du service des visas, particulièrement sollicité ces derniers mois.

Je tiens à saluer l’engagement constant de l’équipe consulaire, qui œuvre chaque jour au service de notre communauté et de nos valeurs. +d’images

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

J’ai eu le plaisir d’échanger avec le Premier ministre de Serbie, Duro Macut, à l’occasion d’un entretien particulièrement constructif.

Nous sommes revenus sur les temps forts de mon déplacement à Belgrade et sur ma satisfaction d’avoir pu rencontrer plusieurs membres de son gouvernement.

M. le Premier ministre a tenu à saluer la CCI France Serbie pour l’organisation du Forum d’affaires des Balkans occidentaux, intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ». Il a exprimé son soutien à cette initiative, qui contribue activement à renforcer les investissements des entreprises françaises en Serbie.

Nous avons également évoqué les succès économiques de la relation bilatérale enregistrés depuis 2017, ainsi que la décision d’acquisition d’avions Rafale par la Serbie, qui illustre une nouvelle étape dans le rapprochement entre nos deux pays. Le survol de deux Rafale lors de la parade militaire du 20 septembre, célébrant la libération du territoire serbe, est venu symboliser la solidité et la confiance qui caractérisent désormais notre partenariat. +d’images

Ministre des Affaires étrangères

Très heureux d’avoir échangé avec Marko Đurić, ministre des Affaires étrangères de Serbie, engagé et déterminé à faire de son pays un pont entre l’Est et l’Ouest au sein de l’UE.

Il rappelle que le PIB serbe a doublé en dix ans, mais déplore le récent recul des investissements étrangers. L’Expo 2027 est vue comme un levier d’accélération des infrastructures, dans une région où certaines interconnexions restent insuffisantes — comme l’absence d’autoroute Serbie-Roumanie.

Le ministre plaide pour l’intégration des Balkans dans l’Union européenne tout en en relativisant l’effet macro-démographique : les 17 millions d’habitants de la région ne compensent pas la perte de 70 millions depuis le Brexit. Il a également rappelé la centralité de la question du Kosovo qui touche à l’identité serbe autant qu’au territoire.

Je l’ai remercié pour le soutien apporté à la sécurisation des JO de Paris et réaffirmé l’appui de la France à l’approche de l’Expo 2027.

Cette rencontre illustre combien le dialogue et la coopération sont essentiels pour renforcer les ponts entre nos pays et construire des projets d’avenir partagés. +d’images

Secrétaire d’État au Affaires étrangères

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur de m’entretenir à nouveau avec Damjan Jović, secrétaire d’État au ministère serbe des Affaires étrangères.

Nos échanges ont permis de faire le point sur le développement positif de la relation bilatérale entre la France et la Serbie, que le ministre a tenu à saluer.

M. Jović a toutefois exprimé son inquiétude quant à l’évolution des relations entre la Serbie et l’Union européenne, estimant que le processus d’adhésion donnait aujourd’hui le sentiment d’un recul dans la volonté européenne d’intégration.

Il a également évoqué avec gravité le départ de 148 000 personnes du Kosovo au cours des deux dernières années, ainsi que ses préoccupations concernant la gouvernance en Bosnie-Herzégovine.

Les propos du ministre rejoignent ceux récemment exprimés par les membres du groupe d’amitié parlementaire franco-serbe, témoignant d’une convergence d’analyses. J’ai assuré M. Jović que je partagerai ces perceptions avec des membres de l’administration européenne, afin de favoriser un dialogue plus fluide et constructif entre la Serbie et l’Union européenne. +d’images

Présidente du Parlement – Groupe d’amitié

Très heureux d’avoir retrouvé une nouvelle fois Ana Brnabić, présidente du Parlement de Serbie.

Forte de sa longue expérience de Première ministre, la présidente dispose d’une hauteur de vue qui lui permet d’aborder sereinement les défis de son pays.

Face aux recommandations du représentant de l’OSCE sur les libertés publiques, Ana Brnabić affiche une attitude positive et inclusive que l’on ne peut que saluer.

J’ai ensuite échangé avec des membres du groupe d’amitié parlementaire, présidé par Jadranka Jovanović, dont Aleksandar Mirković et Ivana Sojić.

Le président de la commission Défense et Sécurité s’est réjoui de la coopération militaire accrue entre nos deux pays et de la communication continue entre nos présidents. Les parlementaires ont également exprimé leur frustration face à la situation au Kosovo et au manque de prise en compte de leur point de vue par certains pays européens.

Très touché par l’accueil chaleureux de mes collègues, je repars convaincu que le dialogue, l’écoute et la coopération sont les meilleurs outils pour construire ensemble un futur partagé entre la France et la Serbie. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de Commerce & Forum d’affaires des Balkans occidentaux

À l’invitation d’Alexis Brierre, président, et de Sanja Ivanisevic, directrice de la CCI France Serbie, j’ai participé au forum d’affaires des Balkans occidentaux intitulé « S’adapter au changement : construire un business résilient ».

J’y suis intervenu à l’occasion de deux événements en présence d’Éric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie :

• J’ai prononcé un discours devant la communauté d’affaires réunie pour la réception à la Résidence de France, à l’invitation de Florence Ferrari, ambassadrice de France en Serbie.

• Le lendemain, j’ai participé à une table ronde animée par Dragana Djurica, intitulée « Défis et opportunités dans un environnement géopolitique en évolution ».

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Christian Di Lizia (EDF, Senior Business Developer, Nuclear Energy) et Alisa Adel (Airbus, Senior Director, AI & Digital Transformation).

Dans un monde où le paysage politique et économique évolue constamment, garder une longueur d’avance exige perspicacité et adaptabilité. Notre panel a exploré comment les entreprises des Balkans occidentaux et de France font face aux tensions commerciales, à l’incertitude politique et à l’importance croissante de la gestion des risques.

Je remercie chaleureusement Alexis Brierre, Sanja Ivanisevic et toute l’équipe de la CCI France Serbie pour leur accueil, leur organisation impeccable et cette opportunité unique de renforcer le dialogue économique entre nos pays.

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Expo 2027

Entretien avec Danilo Jerinić, directeur de l’EXPO 2027 qui se tiendra à Belgrade du 15 mai au 15 août 2027.

Les organisateurs prévoient plus de 2,7 millions de visiteurs et 4,1 millions de visites, avec des infrastructures conçues pour accueillir jusqu’à 6 millions de personnes sur un parc de 27 hectares. Plus de 100 pays devraient participer, avec pour objectif d’atteindre 130 nations.

J’ai suggéré à mes interlocuteurs de présenter l’EXPO 2027 à notre groupe d’amitié, afin de renforcer la coopération et de partager cette formidable ambition internationale.

Convaincu que cet événement sera une vitrine exceptionnelle pour la Serbie et un symbole de dialogue et de partenariat entre nos pays. +d’images

Culture

Institut français

Très heureux d’avoir visité les installations rénovées de l’Institut français à Belgrade. Les espaces lumineux mettent en valeur les expositions et la création locale, notamment les auteurs serbes de bande dessinée.

La médiathèque, chaleureuse et moderne, propose des coins lecture adaptés à tous les âges. Les locaux sont désormais conçus pour accueillir des événements jusqu’à 120 personnes, favorisant la rencontre et le partage culturel.

Une belle illustration du dynamisme et de l’ouverture de l’Institut français. +d’images

En circonscription en Mauritanie – Nouakchott (26-29 sept. 2025)

Premier déplacement en Mauritanie, qui m’a permis de découvrir un pays à potentiel immense et des partenaires engagés.

Je remercie tout particulièrement Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, ainsi que Christophe Jourdan, président des CCEF, pour leur appui déterminant.

 

 

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Défense – Collège de Défense du G5 Sahel

J’ai eu l’honneur d’être reçu par le ministre de la Défense, des Affaires des retraités et des Enfants de Martyrs, Hanana Sidi, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie.

Je le remercie chaleureusement pour la qualité de cet échange, qui a permis de réaffirmer notre volonté commune de renforcer la coopération de défense dans un contexte régional exigeant.

Je tiens également à remercier les hôtes qui m’ont accueilli au Collège de défense du G5 Sahel, institution stratégique fondée en 2018 et déjà au service de la formation de plus de 300 officiers. Une séquence utile au service de la stabilité collective. +d’images

Président de l’Assemblée nationale

Très honoré d’avoir été reçu par Mohamed Bemba Meguett, président de l’Assemblée de Mauritanie.

Séduit par son sens pédagogique, il explique avec clarté les défis du pays et les solutions mises en œuvre.

Par l’éducation, la Mauritanie a réussi à contrer le narratif des islamistes. Il affirme avec conviction que son pays ne sera jamais une base arrière pour des terroristes.

Nous avons également échangé sur la stabilité régionale et le rôle clé du développement, porté par une volonté politique forte.

Ont assisté à la rencontre le député Abou El Mawahi Ould Mohamed El Houssein, et M. Mohamed Yahya Ould Haye, chargé de mission à l’Assemblée nationale. Était également présent le premier conseiller de l’ambassade de France, Samuel Jacquenet. +d’images

Chargé de mission auprès du Premier ministre

J’ai eu l’honneur d’être reçu par Mohamed Lemine Raghani, chargé de mission auprès du Premier ministre, dont le parcours ministériel et l’expérience gouvernementale donnent un éclairage stratégique précieux aux orientations de la Primature.

Le rendez-vous a été obtenu grâce à Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie, en présence d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, et de Luc Bouabie, conseiller économique.

L’échange a confirmé l’ampleur du potentiel mauritanien — gaz, minerais, or, uranium, hydrogène vert, pêche, agriculture, infrastructures — et la sous-représentation des acteurs français malgré leurs avantages comparatifs.

J’ai proposé la création d’une Agence mauritanienne du médicament afin de contribuer activement à l’édification de l’Agence africaine du médicament, idée accueillie avec intérêt par l’ancien ministre de la Santé.

Je remercie notre hôte pour la qualité et la densité des échanges. +d’images

Directeur de la Sûreté nationale

Rencontre avec Mohamed Elmin, directeur général de la Sûreté nationale de Mauritanie, pour échanger sur l’action efficace du pays face à la menace jihadiste et aux flux migratoires.

La Mauritanie n’a connu aucun incident sécuritaire majeur ces dix dernières années.

Elle fait face à des pressions migratoires croissantes (Mali, Sahel, Pakistan, Somalie), avec près de 300 000 réfugiés au camp de M’Bera et 111 réseaux de passeurs démantelés à fin septembre 2025.

La Mauritanie démontre que vigilance, coopération internationale et action déterminée sont clés pour protéger la sécurité nationale et soutenir la stabilité régionale.

Délégation de l’Union européenne

Réunion organisée par notre ambassadeur avec ses collègues Joaquin Tasso Vilallonga (UE), Dr Florian Reindel (Allemagne) et Pablo Barbara Gomez (Espagne) pour faire le point sur l’action européenne en Mauritanie.

Au programme : soutien de Frontex contre l’immigration illégale depuis la Mauritanie vers les Canaries (seuls 4 bateaux passés en 2025), lutte contre la pêche illégale et programmes d’infrastructures financés par l’UE via Global Gateway.

J’ai apprécié la volonté de mes interlocuteurs d’aboutir à une coopération internationale efficace, générant des résultats concrets pour la sécurité et le développement du pays.

Coopération

AFD – Centre national de Transfusion sanguine (CNTS)

Heureux d’avoir effectué mon premier déplacement en Mauritanie, aux côtés d’Emmanuel Besnier, ambassadeur de France, pour visiter le Centre national de Transfusion sanguine (CNTS) et le chantier de son futur siège, un projet stratégique soutenu par l’AFD – Agence française de développement, dirigé à Nouakchott par Ignace Monkam-Daverat.

Accueillis par le Dr Khadidjetou Ba, directrice du CNTS, et Mohamed Mahmoud Khattry, président de la cellule de suivi des travaux, nous avons pu mesurer l’importance de cette infrastructure pour la santé publique.

Le CNTS couvre aujourd’hui 35 % des besoins nationaux en sang, mais ambitionne d’atteindre 100 % d’ici 2030, en s’appuyant sur 5 centres régionaux et 14 banques de sang.
Le nouveau centre, dont l’ouverture est prévue le 23 mars 2026, permettra :
. de tripler la capacité de collecte,
. de doubler la surface du laboratoire,
. et de digitaliser la gestion des activités transfusionnelles.

Avec un budget de 1,3M€, ce projet incarne l’engagement de la France aux côtés de la Mauritanie pour renforcer ses infrastructures sanitaires et soutenir une coopération durable fondée sur la solidarité et l’innovation. +d’images

AFD

Visite au siège de l’Agence française de Développement (AFD) en Mauritanie, en compagnie d’Emmanuel Besnier, ambassadeur, pour échanger avec Ignace Monkam-Daverat, directeur ; Sébastien Demay, directeur adjoint ; Domitille Lubineau, chargée de mission, sur les principaux axes d’intervention de la France en matière de coopération et de développement durable.

L’AFD agit en priorité pour soutenir les territoires et les collectivités locales, en accompagnant leurs projets de développement et de gouvernance. Elle œuvre également à créer des opportunités pour la jeunesse, à travers l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat, afin de favoriser l’emploi et l’inclusion économique.

Enfin, l’agence joue un rôle essentiel dans le financement d’infrastructures prioritaires et durables, adaptées aux défis du changement climatique, qu’il s’agisse d’accès à l’eau, d’énergie, de santé ou de mobilité.

Cette visite a permis de réaffirmer la solidarité et le partenariat étroit entre la France et la Mauritanie, au service d’un développement équitable et résilient. +d’images

Communauté française

Consulat

Dès mon arrivée à Nouakchott, l’ambassadeur Emmanuel Besnier a organisé une rencontre avec des représentants de notre communauté, en présence de Boubou Sylla, conseiller des Français de l’étranger.

Lors de la soirée d’accueil, j’ai rencontré Corinne Donveau, présidente de Nouakchott Accueil, et son équipe, dont le travail pour l’intégration des nouveaux arrivants et les initiatives sociales contribuent concrètement au renforcement des liens bilatéraux.

Au fil du séjour, j’ai eu la chance d’échanger avec de nombreux compatriotes qui m’ont fait découvrir ce pays et son dynamisme. Parmi ceux-ci, j’ai eu un entretien passionnant avec Christian Norgard, entrepreneur expérimenté et fin connaisseur de la région, à l’initiative de Christophe Jourdan, président des CCEF Mauritanie.

Un passage par le consulat m’a permis de rencontrer l’équipe et de faire un point sur l’activité. Dès 2025, les demandes de visas devraient dépasser le niveau de 2019.
Plusieurs sujets sensibles ont été évoqués, notamment :
• la protection des femmes face aux violences intrafamiliales, avec des cas de retenues de documents ou de pressions au mariage lors de retours au pays ;
• la lutte quotidienne contre les fraudes sociales et documentaires, enjeu important pour la crédibilité de nos dispositifs et la justice entre bénéficiaires.

Merci à l’équipe du consulat pour son engagement, et à tous les compatriotes rencontrés pour leur bienveillance et leurs encouragements. +d’images

Enseignement

Lycée Théodore Monod

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée français Théodore Monod de Nouakchott, en compagnie de Hugo Bechtel et du proviseur Laurent Casanas, que je tiens à saluer, avec son équipe, pour les améliorations remarquables réalisées afin de moderniser l’établissement.

Depuis 2012, le lycée a doublé son nombre d’élèves, passant de 700 à 1 400. Nous avons échangé sur les projets à venir, notamment la rénovation du primaire et des espaces sportifs. Cette visite a permis de mesurer la vitalité, le dynamisme et l’excellence de ce modèle éducatif phare en Mauritanie.

Nous avons également rendu hommage à Théodore Monod, dont l’établissement porte fièrement le nom, lui qui a toujours porté un regard attentif sur ce pays qu’il affectionnait tant.

Enfin, le nombre de candidats libres au baccalauréat a été quintuplé en quatre ans, atteignant 900. Un signal fort qui nous encourage à poursuivre nos efforts pour accroître nos capacités d’accueil. +d’images

Les Marsupios

À la suite de mes retrouvailles avec Joël Pichot, ancien élu AFE de Mauritanie avec lequel j’ai siégé de 2006 à 2014, j’ai visité l’école Les Marsupios.

Fondée il y a 20 ans par l’épouse de Denis Pichot — qui en assure aujourd’hui la direction — l’école accueille 400 élèves en maternelle et primaire dans un cadre francophone.

À l’issue de cette visite, Denis a décidé de rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (Anefe). Cette adhésion vient renforcer un acteur engagé depuis deux décennies au service de la francophonie.

Félicitations à lui, à son épouse et à toute l’équipe. +d’images

Diplomatie économique

Port Conteneurs – CMA-CGM Meridiam

Merci à Christophe Jourdan, directeur général CMA-CGM en Mauritanie et président de la section locale des CCEF, qui a inspiré mon premier déplacement en Mauritanie pour découvrir les multiples opportunités économiques offertes par ce pays.

Présent en Mauritanie depuis 2014, CMA CGM couvre Nouakchott et Nouadhibou avec des escales hebdomadaires vers tous les continents, et étend progressivement ses services, notamment vers la Gambie et la Guinée-Bissau, afin de dynamiser les flux export du pays.

À l’invitation de Christophe Jourdan, j’ai visité le terminal CMA CGM de Nouakchott avec Emmanuel Besnier, ambassadeur de France en Mauritanie, et Luc Bouabie, conseiller économique, observant in situ les gains d’efficacité logistique et l’intégration accrue du pays aux chaînes mondiales.

Christophe a attiré mon attention sur la présence de pélicans dans le bassin d’amarrage, preuve de la qualité des eaux. +d’images

Terminal à conteneurs Nouakchott (TCN) – Meridiam

Dans le prolongement de ma visite du terminal utilisé par CMA-CGM, je me suis rendu chez TCN, co-entreprise entre Meridiam et Africa Finance Corporation, premier PPP de Mauritanie avec 336MUSD d’investissement sur 30 ans.

Accueilli par Sidaty Bedredine, directeur général, et accompagné des autorités du Port autonome de Nouakchott, notre délégation a pu visiter le terminal et découvrir ses équipes performantes. TCN modernise 22 ha et un quai mixte de 570 m, visant un port efficace et un rôle stratégique régional.

Lors de la réunion, j’ai exprimé ma fierté d’observer l’approche long terme de Meridiam, fidèle à la tradition des entreprises françaises de créer de la valeur localement ; et ma gratitude envers les autorités du Port autonome de Nouakchott – PANPA pour m’avoir accompagné lors des deux visites sur site. +d’images

Razel-Bec

En compagnie de l’ambassadeur de France Emmanuel Besnier et de Luc Bouabie, conseiller économique, nous avons rencontré Grégoire Saix, directeur général pour l’Afrique de l’Ouest de Razel-Bec (groupe Fayat).

Les échanges ont porté sur le projet d’eau et d’assainissement de Nouakchott, destiné à renforcer l’approvisionnement en eau potable de la capitale. Ce chantier structurant vise à augmenter la capacité de distribution de 150 000 à 225 000 m³ par jour, soit une hausse de 50%, et à moderniser le réseau afin de réduire les pertes liées à l’évaporation, actuellement estimées à près de 50%.

Avec plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 21 000 collaborateurs, le groupe Fayat, via Razel-Bec, acteur présent en Afrique depuis 1948, contribue activement à des projets d’infrastructure soutenus par l’AFD dans le cadre de l’aide publique au développement. +d’images

Grands Moulins de Mauritanie

Lors de ma visite des Grands Moulins de Mauritanie (GMM), fondés en 1999 par l’entrepreneur français Eric-Bastien Ballouhey, j’ai découvert l’histoire et le rôle stratégique de cette entreprise pour la Mauritanie.

Créée pour répondre au besoin local en farine, elle s’est rapidement développée en une plateforme agroalimentaire majeure, capable d’ensacher 1000 tonnes par heure.

Aujourd’hui, GMM produit de la farine, des pâtes alimentaires et de l’aliment pour le bétail.

L’entreprise est également active dans le négoce et la logistique, contribuant directement à la sécurité alimentaire du pays.

Cette visite m’a permis d’apprécier l’engagement de GMM pour le développement économique et industriel local. +d’images

Boulangerie Paul

Ce 27 septembre, j’ai eu le plaisir, aux côtés de l’ambassadeur, de visiter la principale boulangerie Paul de Nouakchott, accueilli chaleureusement par Stéphanie Colleau, directrice du développement de la marque en Mauritanie.

Ouverte le 27 février 2022, cette première adresse, rapidement devenue une référence, s’est récemment enrichie d’un second site sur la route de l’aéroport.

Paul Nouakchott, c’est bien plus qu’une boulangerie : un restaurant sur trois niveaux, ouvert jusqu’à une heure du matin, où l’on retrouve tout le savoir-faire français dans une ambiance conviviale et moderne. L’équipe a même réalisé un record mondial au sein du réseau Paul : 5300 croissants vendus en une seule journée ! Une performance qui témoigne du dynamisme et de l’engouement des clients mauritaniens pour la marque.

Présente dans plus de 50 pays, Paul incarne l’art de vivre à la française, entre tradition, qualité et gourmandise. Son implantation réussie à Nouakchott illustre la vitalité du secteur privé mauritanien et l’attrait croissant des enseignes internationales pour ce marché prometteur.

Félicitations à Stéphanie Colleau et à toute son équipe pour cette belle réussite ! +d’images

Le Colibri

J’ai eu le plaisir de découvrir Le Colibri, le restaurant créé par Sabine Chediac, une entrepreneure au parcours inspirant.

Après plusieurs années d’expérience entre la Mauritanie et l’international, Sabine a choisi de partager sa passion pour la gastronomie à travers une cuisine inventive et conviviale.

Le Colibri est à son image : élégant, chaleureux et ouvert sur le monde. Une belle réussite qui illustre le dynamisme et la créativité entrepreneuriale à Nouakchott.

Bravo à Sabine pour cette aventure culinaire remarquable ! +d’images

Culture

Institut français

En compagnie du COCAC Bernard Rubi et du directeur Hugo Bechtel, j’ai visité l’Institut français de Mauritanie (IFM), créé en 1965 sous le nom de Centre culturel français Antoine de Saint-Exupéry.

Seul centre culturel actif du pays, l’IFM est un lieu d’échanges, de formation et de diffusion artistique. Il abrite la seule salle de cinéma de Mauritanie (250 places), des espaces scéniques, une salle de danse, des studios d’artistes et une médiathèque de 15 000 ouvrages, dont un fonds “Mauritanie” unique.

Avec 300 événements par an et 25 000 visiteurs, l’IFM demeure un pilier du rayonnement culturel et francophone en Mauritanie. +d’images

Fondation Vergnol

Moment privilégié : Thierry Vergnol m’a ouvert les portes de sa fondation et partagé une collection remarquable de photographies, cartes postales et albums sur l’artisanat mauritanien.

Je lui suis vivement reconnaissant pour cet accès rare à une mémoire matérielle du pays.

Né d’un père électricien et d’une mère secrétaire d’ambassade, il a grandi à Nouakchott avant d’être naturalisé mauritanien en 2016 — incarnation d’une histoire vécue et adoptée.

Consultant indépendant depuis plus de 25 ans en relations interculturelles, il dirige aujourd’hui une fondation dédiée au patrimoine mauritanien (www.mauritanie.org). +d’images

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (2-4 oct. 2025)

Diplomatie économique

L’équipe CCEF UK

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 1/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

Très honoré d’avoir été invité par Dr Luc Bardin, président, et Olivier Morel, président d’honneur, à participer aux Rencontres européennes des CCEF au Royaume-Uni (2–3 octobre 2025).

Après Stockholm en janvier (compte-rendu) et Rome en avril (compte-rendu), j’ai eu le privilège de prendre part pour la troisième fois cette année aux rencontres des CCEF Europe, sous la présidence de la très dynamique Stella Clarke.

Objectif : contribuer au “reset” Europe / France – UK, dépasser l’héritage du Brexit et restaurer la confiance et l’envie de coopérer, dans l’esprit du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet 2025, marquant la transition de l’Entente Cordiale à l’Entente Amicale.

Autour de l’ambassadrice de France en Irlande, Céline Place, l’équipe CCEF Irlande, présidée par Stella Clarke

La première journée de la conférence s’est tenue à la Résidence de France, avec la participation des ambassadrices Hélène Duchêne (Royaume-Uni), Céline Place (Irlande), et Sophie Sidos, présidente nationale des CCEF, Pierre Chabrol, chef du service économique régional et Samer Melki, consul général.

Panel 1 – Le nouveau paysage politique britannique et les relations UK–UE / France
Avec John Rowland (H/Advisors), Naomi Smith et Tom Brufatto (Best for Britain), une analyse passionnante du contexte politique britannique actuel. Une opinion désormais majoritaire estime que le Brexit fut un échec, y compris près de la moitié des électeurs conservateurs.
➡️ Comme le soulignent les CCEF UK : l’heure est venue d’entrer dans l’ère post-Brexit.

Panel 2 – Stratégies et partenariats UK dans la Tech, la Défense, la Santé et l’Éducation
Avec Lord Chris Holmes, Steve Oldfield CB, Sam Gyimah et John Howie MBE, des échanges riches sur les opportunités concrètes de collaboration franco-britannique.

Heureux également d’avoir pu échanger longuement avec notre ambassadrice en Irlande et les équipes CCEF UK & Irlande.

Un immense merci à Luc Bardin et Olivier Morel, deux présidents parfaitement complémentaires : 1 + 1 = 11. +d’images

Rencontre européenne CCEF UK – Jour 2/2

Europe / France – UK : restaurer la confiance et l’envie de faire des affaires ensemble

La seconde journée au National Liberal Club a permis d’échanger avec le député Vincent Caure, ainsi qu’avec nos collègues britanniques Ben Lake et Ben Coleman, dans un esprit d’ouverture et de coopération.

J’ai tenu à saluer le modérateur Dominic Grieve, ancien député conservateur et ardent défenseur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Son engagement constant et digne en faveur du dialogue européen force le respect.

J’ai également souligné la constance d’Olivier Morel, qui, tout au long de la période du Brexit, n’a jamais dévié de sa conviction que le partenariat entre le Royaume-Uni et la France devait être préservé. Cette vision a été rappelée lors de la précédente table ronde de la French Team UK, où Fabienne Viala, ancienne présidente de la Chambre de commerce franco-britannique, a réaffirmé que nos deux pays ne doivent pas être des rivaux, mais des partenaires.

Concernant la dynamique politique récente, à la suite du Sommet européen du 19 mai et de la visite d’État des 8–10 juillet, elle ne me surprend pas. Installé à Ashford (Kent) depuis 1996, où j’ai transféré le siège de mon entreprise afin de créer la France libre d’entreprendre, j’ai appartenu à cette génération Eurostar née du tunnel sous la Manche.
J’ai toujours été convaincu qu’une fois le Brexit réalisé, un principe de réalité s’imposerait : nous sommes plus forts ensemble que séparés.

Cette conviction s’étend également au domaine de l’autonomie stratégique européenne, où le rôle du Royaume-Uni, dans le contexte géopolitique actuel et au sein de l’OTAN, doit être pleinement reconnu.

S’agissant de la stratégie vis-à-vis de la Chine, notamment en mer de Chine méridionale, la récente parade militaire organisée à Pékin pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire m’est apparue comme un exercice de communication stratégique : montrer, convaincre, intimider. Nous devons rester conscients que le risque d’escalade demeure réel.

Après la guerre en Ukraine et le conflit entre Israël et le mouvement terroriste Hamas, une confrontation en mer de Chine méridionale aurait des conséquences encore plus lourdes pour l’Europe.

Qui, en 2022, avait prévu de devoir se retirer de Russie avant la fin de l’année ? Et qui anticipe déjà dans ses budgets une éventuelle sortie de Chine d’ici 2026 ou 2027 ?

Toute ma gratitude à Dr Luc Bardin et Olivier Morel, organisateurs de ces deux journées de réflexions et d’échanges, particulièrement enrichissantes.

Je tiens également à remercier Hélène Duchêne, Céline Place, les Conseillers du commerce extérieur de la France, Business France, ainsi que les services commerciaux de l’ambassade de France au Royaume-Uni et en Irlande, pour leur engagement et la qualité de leur contribution. +d’images

Communauté française

Salon des associations FAFGB 2025

Ce samedi 4 octobre 2025, j’ai eu le plaisir de participer au Salon des Associations de la Fédération des Associations Françaises en Grande-Bretagne (FAFGB), à l’invitation de sa présidente Odile Prévôt, dans les locaux de MPW Queen’s Gate House.

Aux côtés du député Vincent Caure, du consul général Samer Melki et de Patricia Connell, j’ai tenu à saluer le travail remarquable accompli par Odile Prévôt et les membres bénévoles du conseil d’administration qui poursuivent, avec conviction et dynamisme, l’action d’une organisation fondée il y a plus de 80 ans.

J’ai invité la présidente à organiser prochainement une visite du palais du Luxembourg, dans la continuité des initiatives de ce que nous avions prises avec ses prédécesseurs Jean-François Le Gal (2022) et Anne Faure (2015).

Ce salon fut un moment d’échanges chaleureux avec de nombreuses associations membres, témoins de la vitalité de notre communauté : Les Auvergnats de Grande-Bretagne, Planet on Stage, Gallic Gang, Expat Village, Ecole Flam, Union des Français de l’Étranger, Serge Betsen Academy, Alliance Française de Londres, Association des Parents d’Élèves du Lycée Charles de Gaulle, ou encore Franco-British Connections.

Leur engagement illustre la richesse de la vie associative française au Royaume-Uni.

Je remercie toutes celles et ceux qui ont pris le temps d’échanger avec moi sur leurs projets, leurs défis et leur passion commune : faire rayonner la France à l’étranger.

Serge Betsen et Anne Vigouroux

Ces rencontres m’ont rappelé nos moments partagés — la solidarité après le Bataclan, la pandémie, ou durant le Brexit — où la communauté a toujours su rester unie et résiliente.

La FAFGB, qui regroupe aujourd’hui 42 associations, démontre une fois encore que nous sommes plus forts ensemble qu’isolés. Félicitations à toute l’équipe bénévole pour cette magnifique journée, et un clin d’œil à Anne Vigouroux, dont la joie à l’annonce du lot offert par Serge Betsen a symbolisé, à merveille, la convivialité de cet esprit collectif. +d’images

En circonscription en Royaume-Uni – Londres (22 sept. 2025)

Enseignement

Les 10 ans du lycée français international Winston Churchill

Heureux d’avoir célébré les 10 ans du Lycée Winston Churchill à Londres ce 22 septembre !

Quel plaisir de retrouver la communauté du lycée pour cet anniversaire symbolique — ultime réalisation du plan École, rendu possible grâce à l’engagement d’une équipe visionnaire, pilotée à l’époque par l’ambassadeur Bernard Émié et au soutien de l’Anefe.

La présence de François Hollande, président de la République lors de l’inauguration du lycée, de l’ambassadrice Hélène Duchêne et de Jean-Pierre Jouyet, ancien ambassadeur de France au Royaume-Uni, a donné une belle solennité à cette célébration.

Félicitations à Arnaud Vaissié, président du conseil d’administration, à Amelie Mallet, conseillère des FDE pour Londres et à tous leurs collègues membres du Board pour le chemin parcouru.

Un grand bravo également à Mireille Rabaté, proviseure, pour les résultats remarquables du lycée : 60 % de mentions Très Bien au baccalauréat et 96 % d’admissions sur le premier choix d’université — une performance exceptionnelle !

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver à cette occasion plusieurs acteurs du comité de pilotage du plan Écoles qui ont fait partie de l’aventure qui a abouti à ce résultat : Laurent Batut, DAF du lycée Winston Churchill, Michel Monsauret, secrétaire général Anefe, Richard Fairbairn et Sophie Routier, dont la détermination avait permis de trouver ce site idéal.

Un grand bravo à toute la communauté éducative — élèves, parents et enseignants — pour cette réussite collective ! +d’images

Plan Ecole

À l’occasion du 10e anniversaire du Lycée International Winston Churchill (LIL), j’ai eu le plaisir de co-organiser une réunion intitulée : 2008-2025 : 17 ans d’évolution du plan École au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, conseiller de Coopération éducative qui coordonnait le plan École à sa création en 2008, et Laurent Batut, son successeur en 2011, ont rappelé l’historique et les réussites de cette initiative.

Ces efforts ont notamment permis la création de nouvelles écoles secondaires à Londres, dont le CFBL et le Lycée international Winston Churchill — une première depuis 1917 !

Lancé en juin 2008 à mon initiative (mon intervention), le Plan École visait à répondre à la pénurie de places scolaires, alors que le lycée Charles de Gaulle refusait chaque année plus de 700 élèves.

Inspiré par les principes de qualité et d’amélioration continue, il reposait sur un mode de gouvernance collaboratif :
• un ambassadeur en leader du comité de pilotage,
• un conseiller culturel en facilitateur et garant de la transparence des données,
• et une communauté éducative réunie chaque année pour définir les priorités.

Les résultats parlent d’eux-mêmes :
• Objectif 1 : création de 1500 places – plus de 2500 atteintes !
• Objectif 2 : doublement des écoles bilingues – partiellement atteint, avec des réussites comme l’école européenne de Culham.
• Objectif 3 : mise en réseau des écoles Flam, ayant abouti à la création de la fédération Parapluie Flam, qui regroupe aujourd’hui plus de 50 associations et 5000 enfants, contre 15 à l’origine – un succès mondial pour ces “Petites écoles du samedi”.

Malheureusement, depuis 2014 et le départ de l’ambassadeur Bernard Émié, le comité de pilotage du plan École n’a plus été réuni pour définir de nouveaux objectifs.

Seul l’ambassadeur Jean-Pierre Jouyet avait accepté de relancer une réunion le 3 juin 2019 à ma demande (compte-rendu), mais la promesse d’une redéfinition d’objectifs n’a malheureusement pas été suivie d’effets. La pandémie de Covid-19 et, plus récemment, le Brexit, ont freiné la dynamique impulsée par l’arrivée constante de nouvelles familles françaises au Royaume-Uni.

Grâce à la participation active de plusieurs établissements londoniens — que je remercie chaleureusement —, nous avons pu débattre des nouveaux défis : TVA, fiscalité, baisse des arrivées, évolution des attentes des familles…

Je regrette toutefois de constater que le réseau tend à retrouver un fonctionnement administratif centralisé, source d’incompréhensions et de frustrations, semblable à celui d’avant 2007. Certains participants pensaient même que le Plan École consistait en une répartition administrative des places entre établissements, imposée aux parents — une idée contraire à son esprit initial.

Pour l’avenir, un nouvel objectif s’impose : faire en sorte que toutes les places offertes soient effectivement souscrites, en adaptant notre offre à un public dont les besoins ont profondément évolué. Compte tenu des enseignements recueillis lors de la réunion, je vais sensibiliser notre ambassadrice Hélène Duchêne, sur l’urgence de relancer cette démarche participative.

Un grand merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour Londres, membre du CA de l’ANEFE et Board Member du LIL, à Laurent Batut, DAF du LIL, pour avoir facilité cette réunion, ainsi qu’à Mireille Rabaté, proviseur, pour son accueil chaleureux au Lycée international de Londres Winston Churchill. +d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (18-19 sept. 2025)

Diplomatie économique

Gala CCIFER 2025 (CCI Française en Roumanie)

Invité par Nicolas Richard, président, et Adriana Record, directrice exécutive, à l’initiative de Dana Gruia Dufaut, présidente du conseil consulaire Roumanie-Moldavie, que je remercie chaleureusement, j’ai eu le privilège de participer à la treizième édition du gala de la CCIFER 2025, qui a mis la Côte d’Azur à l’honneur.

Aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Radu Miruță, ministre de l’Économie et des Investissements, et Dragoș Pîslaru, ministre des Investissements et des Projets européens.

Lorsque l’assistance dépasse le demi-millier de participants, il est difficile d’échanger avec chacun, mais j’ai été ravi de retrouver des acteurs engagés de notre communauté, tels que Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger, Grégoire Vigroux, président de la French Tech Roumanie, ainsi que Béatrix et Christian Derveloy (Arta Grafica).

Félicitations aux organisateurs et aux animateurs pour la qualité de cette soirée, marquée par une ambiance musicale exceptionnelle.

Je suis très reconnaissant aux organisateurs de m’avoir permis d’assister à cet événement et de m’avoir offert l’opportunité de m’adresser aux participants. +d’images (crédit photo : Mihai Cerveneanu).

Lire mon ALLOCUTION

Extrait : « Ce pays est un modèle d’infrastructures numériques. Tous les clichés sur la Roumanie véhiculés par le passé sont de l’histoire ancienne. Et c’est justifié. La force et la vitalité de la French Tech en Roumanie en témoigne. Le changement d’image de la Roumanie, vous en êtes les artisans. Grâce à vous, entrepreneurs et dirigeants, la Roumanie attire de plus en plus d’investissements français. Les chiffres le prouvent : plus de 4 000 entreprises françaises implantées ici, 125 000 emplois directs créés. La France est devenue un acteur économique majeur en Roumanie. Votre Chambre, avec ses 500 membres, joue un rôle clé. Vous êtes des bâtisseurs de confiance. Des relais d’influence. Des accélérateurs de coopération. »

Communauté française

Ambassade

Merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France en Roumanie, d’avoir organisé une réunion de cadrage à la Résidence avec les chefs de service, en présence des trois conseillers des Français de l’étranger.

L’ancien directeur des Français de l’étranger démontre qu’il n’a rien perdu de son intérêt pour associer les élus locaux aux échanges, et je lui en suis reconnaissant.

Nous avons échangé sur les enjeux de défense, alors que des forces françaises sont déployées en Roumanie dans un cadre otanien. Le passage des drones russes au-dessus du territoire est observé depuis longtemps. Une loi impose désormais qu’ils soient abattus. Reste à la faire appliquer.

Un point sur les échanges économiques a permis de souligner que la Roumanie est la première destination européenne pour le programme VIE.

Le dynamisme de notre présence s’explique en partie par le niveau élevé de francophonie dans le pays. Notre service d’action culturelle alerte sur le projet de réforme qui prévoit que l’enseignement de la langue vivante 2 dans les écoles publiques passe de 2 à 1 heure hebdomadaire, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur le nombre d’enseignants de français. +d’images

Consulat

Accueilli par Cécile Dousset, consule, aux côtés de Nicolas Warnery, ambassadeur, et de nos trois conseillers des Français de l’étranger (Dana Gruia-Dufaut, Benoît Mayrand, Christian Lemaitre), j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’équipe du consulat de Roumanie-Moldavie.

Notre communauté française est en plein essor : +38 % en 3 ans, avec près de 5 000 inscrits, dont plus des deux tiers ont moins de 40 ans.

En réalité, elle dépasse 8 000 personnes, grâce à la forte présence de plus de 4 000 étudiants, principalement en médecine.

Avec Bucarest, Cluj et Iași comme pôles majeurs, la communauté française est aujourd’hui l’une des plus importantes communautés européennes en Roumanie : jeune, dynamique, entreprenante et tournée vers l’avenir.

La consule a également rappelé que les Carpates abritent la plus grande population d’ours en Europe. Chaque année, des accidents parfois mortels surviennent : nos compatriotes sont donc invités à la plus grande vigilance lors de leurs randonnées en montagne. +d’images

Enseignement

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’EFI Bucarest, une école qui monte

Très heureux de retrouver l’École française internationale de Bucarest (EFIB), dont la création avait été mon projet principal pour la Roumanie, en soutien à l’initiative du groupe Odyssey portée par Jonathan Derai.

Bianca Stinga, directrice, m’a chaleureusement accueilli, entourée de Jonathan et de représentants élus des parents d’élèves.

Cette visite m’a permis de constater les nombreuses améliorations apportées depuis mon précédent passage et le soin apporté à offrir aux 129 élèves, de la maternelle au CM2, un enseignement de qualité en français, anglais et roumain.

Félicitations à toute l’équipe pédagogique pour son engagement et sa passion. J’ai particulièrement été touché par l’accompagnement musical proposé aux enfants, notamment lors de la célébration des actions de l’UNESCO : un moment apaisant et inspirant. Une initiative qui, peut-être, pourrait inspirer l’Assemblée nationale pour retrouver un peu de sérénité dans ses débats ! +d’images

Lycée Anna de Noailles

Très heureux d’être revenu au lycée Anna de Noailles, membre de l’Anefe, qui accueille 1060 élèves de la maternelle au baccalauréat. Cette visite fut placée sous le signe de la découverte et du dialogue avec une communauté scolaire engagée et dynamique.

Après la découverte d’une classe innovante de double niveau (petite et moyenne section), j’ai échangé avec des élèves de première dans le cadre de leur cours d’enseignement moral et civique, un moment riche de réflexions et de partage sur de nombreux sujets internationaux.

Enfin, nous avons évoqué les perspectives d’avenir de l’établissement, notamment les différents scénarios pour un plan d’extension sur les cinq prochaines années.

J’étais accompagné par Ali Mouhoub, attaché de coopération éducative, Dana Gruia Dufaut et Benoît Mayrand, conseillers des Français de l’étranger. Merci à Simon Valette, proviseur, et à Christophe Weller, président de la Fondation, pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Très honoré d’avoir été accueilli au Sénat par Titus Corlățean, président du groupe d’amitié Roumanie–France, à la faveur de mon huitième déplacement en Roumanie.

Homme d’expérience, il a occupé plusieurs hautes fonctions : ministre des Affaires étrangères, ministre de la Justice, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Une carrière impressionnante au service de la Roumanie et du dialogue international.

Notre relation s’inscrit dans la durée : nous avons eu le plaisir de nous retrouver à de nombreuses reprises en Roumanie, en France et lors de rencontres internationales, comme au Sénat espagnol en mai dernier.

Nos échanges, à la fois professionnels et amicaux, ont porté sur des enjeux majeurs : soutien indéfectible à l’Ukraine, rôle de l’OTAN et présence militaire française, stratégie en mer Noire, mais aussi perspectives de coopération bilatérale et européenne en matière de défense. Nous avons également abordé les défis politiques, économiques et sociaux qui traversent nos pays.

Un grand merci à Nicolas Warnery, ambassadeur de France à Bucarest, pour sa présence et sa contribution éclairante. +d’images

Cybersécurité / Désinformation

Cyber-cataclysme

Rencontre avec les experts roumains de la cybersécurité pour comprendre comment la démocratie a résisté à un véritable cyber-cataclysme électoral.

En novembre 2024, la présidentielle roumaine a été ciblée par une campagne de manipulation orchestrée par des acteurs russes, utilisant massivement TikTok et Telegram pour influencer l’opinion et créer l’illusion d’un soutien populaire massif. Un candidat d’extrême droite est passé de 1% à plus de 20% en quelques semaines.

Grâce à la clairvoyance et à la réactivité des services roumains, ces ingérences ont été déjouées. La résilience de la démocratie roumaine a permis de protéger l’intégrité du scrutin et de rappeler l’importance cruciale de la cybersécurité pour nos démocraties.

En circonscription en Bulgarie – Sofia (17-18 sept. 2025)

Communauté française

Ambassade

Un grand merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, tout juste arrivée en poste à Sofia, pour avoir organisé deux réunions clés lors de mon 6ᵉ déplacement en Bulgarie depuis mon arrivée au Sénat.

La réunion de cadrage avec les chefs de service m’a permis de saluer la vitalité de la communauté française (1 635 inscrits) et de souligner l’importance des lycées français de Sofia et Varna, en complément des 15 lycées bulgares bilingues sur 16 labellisés France Éducation par l’AEFE pour soutenir la francophonie en Bulgarie.

La dynamique franco-bulgare se traduit également par la progression de la CCIFB, qui compte désormais 350 membres, et le fort développement d’entreprises françaises telles que Schneider Electric, Latécoère, Soufflet, Veolia ou Alstom.

La Bulgarie bénéficie d’une situation économique favorable : endettement à 26 % du PIB, déficit sous 3 %, croissance 2 %. Concomitamment, la perspective de l’entrée dans l’euro et le solde positif des Bulgares qui rentrent au pays renforcent son attractivité. L’arrivée récente de retraités français pour s’établir en Bulgarie témoigne de cette évolution.

Lors de la deuxième réunion, initiée par Stéphane Delahaye, j’ai échangé avec Mariya Gabriel, présidente de l’Institut Robert Schuman, ex-vice-Première ministre et ancienne Commissaire européenne à l’Innovation, à la Recherche, à la Culture, à l’Éducation et à la Jeunesse.

La discussion a porté sur les orientations politiques de l’UE, son rôle stratégique face aux défis actuels et la nécessité d’un discours volontariste pour renforcer son impact et sa cohésion. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie (CCIFB)

J’ai eu le plaisir de participer à la soirée de rentrée de la CCIFB à la Résidence de France en Bulgarie, en présence de plus de 300 représentants des institutions, du corps diplomatique et des entreprises.

Félicitations à Stéphane Delahaye, président, et Vessela Todorova-Mosettig, directrice, pour le rôle essentiel de la CCIFB dans le renforcement des partenariats durables entre la France et la Bulgarie.

Lors de mon allocution, en présence de Mme Iliana Yotova, vice-Présidente de la République, et de M. Guéorgui Gueorgiev, ministre de la Justice, j’ai salué le développement remarquable de nos relations commerciales et les progrès impressionnants de la Bulgarie dans les domaines économique et technologique.

Merci à Marie Dumoulin, ambassadrice de France, pour l’accueil de cette soirée, véritable moment de rencontres et de célébration de l’amitié franco-bulgare. +d’images

Lire mon allocution

Meridiam – Aéroport

Heureux d’avoir entamé mon déplacement en Bulgarie par la visite de l’aéroport de Sofia, aux côtés de Vessela Todorova-Mosettig, directrice de la CCIFB, et Jérôme Kelle, conseiller politique à l’Ambassade de France.

Depuis la reprise de la concession en 2021 par le fonds français Meridiam, qui a créé la société SOF Connect pour en assurer la gestion, l’aéroport connaît une transformation remarquable sous la direction de Jesús Caballero Pinto.

En trois ans, 73 M€ ont été investis, 24 nouvelles destinations ouvertes (soit 91 au total), et le trafic passagers a plus que doublé : de 3,36 M en 2021 à 7,9 M en 2024.

Considéré naguère comme le « pire aéroport » de sa catégorie, Sofia Airport a été distingué en 2024 comme le meilleur de sa classe. Cette dynamique s’appuie sur la modernisation du Terminal 2 et sur la préparation du Terminal 3 – confiée à un consortium associant les Français Egis, et OnePax à un cabinet d’architectes bulgares afin de porter la capacité à 20 M de passagers d’ici 2031. Objectif : hisser Sofia Airport au rang de hub régional de référence en Europe du Sud-Est. +d’images

Atos

L’Europe innove, ensemble.

J’ai eu le plaisir de visiter le Sofia Tech Park en présence de Martin Danovsky, vice-ministre des Innovations et de la Croissance, de Marie Dumoulin, ambassadrice de France, et grâce à Stéphane Delahaye, président de la CCI France-Bulgarie.

J’ai découvert le supercalculateur Discoverer, développé par Atos, l’un des plus puissants d’Europe du Sud-Est (4,5 pétaflops), membre du réseau EuroHPC, au service de la recherche en IA, climat, santé et innovation industrielle.

Cette visite a aussi permis d’évoquer le projet BRAIN++ (Bulgarian Research and Innovation Network), symbole de l’excellence technologique bulgare et de la coopération européenne. +d’images

Oberthur Fiduciaire

Une coopération franco-bulgare exemplaire, au service de l’innovation et de la transition monétaire.

Dernière étape de ma visite à Sofia organisée par la CCIFB : le site Oberthur Fiduciaire.

Ce site bulgare complète les structures de production du groupe français, renforçant le leadership d’Oberthur-Fiduciaire sur le marché mondial des billets de banque.

Il produit non seulement des billets internationaux mais aussi les billets en monnaie bulgare, qui seront remplacés par l’euro à partir du 1er janvier 2026.

Grâce à sa technologie de pointe et ses solutions anti-contrefaçon, le site illustre l’excellence industrielle bulgare et l’intégration réussie de la France dans un réseau européen de production fiduciaire. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Intérieur

Ma visite en Bulgarie, désormais membre à part entière de l’espace Schengen depuis janvier 2025, a permis un premier retour d’expérience précieux auprès du ministère de l’Intérieur.

Accueilli par le vice-ministre Filip Popov et ses équipes, j’ai constaté des résultats tangibles :
✅ -70 % de trafic de migrants depuis le début de l’année
✅ -47 % d’arrestations
✅ +1 200 agents bulgares déployés aux frontières
✅ Frontex a triplé ses effectifs à la frontière turque et doublé ceux de la frontière serbe
✅ 300 M€ de fonds européens pour sécuriser la frontière verte de 200 km

Mais il faut aussi le dire clairement : le trafic de migrants est utilisé comme arme par certaines puissances extérieures pour tenter de déstabiliser l’Union européenne. La Bulgarie en a fait l’expérience, avec l’ingérence russe dénoncée dès 2022 et l’expulsion de 75 diplomates.

La réponse européenne doit être ferme : protéger collectivement nos frontières, défendre notre souveraineté. Voilà l’Europe qui fonctionne. +d’images

Parlement

Accompagné par Anne-Charlotte Montin, Première conseillère, et Jérôme Kelle, second conseiller à l’Ambassade de France en Bulgarie, j’ai eu l’honneur de rencontrer un groupe de parlementaires bulgares sous la présidence de Dragomir Stoynev, vice-président de l’Assemblée nationale et président du groupe d’amitié avec la France.

Étaient présents : Hristo Gadzhev (président de la commission Défense), Yordanka Fandakova (présidente de la commission Affaires étrangères, ex-maire de Sofia, GERB), Dimitar Gardev (président de la commission Affaires européennes, ITP), ainsi que Denitsa Simeonova, Atanas Slavov et Lena Borislavova (PLC/BD).

Nos échanges ont porté sur la stabilité politique retrouvée après sept scrutins depuis 2021, l’adhésion de la Bulgarie à l’espace Schengen (2025) et son entrée prévue dans la zone euro (2026).

Au nom du groupe d’amitié France-Bulgarie du Sénat, brillamment présidé depuis 2014 par Loïc Hervé, j’ai salué le renforcement concret des liens franco-bulgares : soutien à l’Ukraine, livraison d’armements français, modernisation des capacités militaires, mais aussi coopération dans les transports et dans le secteur de l’énergie, avec des projets conjoints visant à sécuriser les infrastructures et à développer les énergies renouvelables.

La Bulgarie fournit désormais un tiers des munitions utilisées par l’Ukraine et contribue activement au programme européen Rearm Europe, illustrant un partenariat stratégique solide et tangible, au service de la stabilité et de la défense du flanc oriental de l’Europe. +d’images

Cybersécurité – Désinformation

Centre For The Study Of Démocraty (CSD)

Les Russes utilisent la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie comme des laboratoires pour influencer l’opinion, à l’image de la Chine qui a fait de Taiwan son laboratoire pour tester ses cyber-attaques.

Échange avec Ruslan Stefanov, Todor Galev et Atanas Rusev, des experts de la lutte contre la guerre hybride et la cybercriminalité du « Center for Study of Democracy », think-tank géopolitique bulgare de référence.

Le rapport Webs of Deceit du CSD révèle que la Russie instrumentalise la désinformation en Bulgarie et en Roumanie pour affaiblir l’Union européenne. Ces manipulations appellent une réponse ferme : renforcer la régulation numérique, développer la résilience citoyenne et consolider la coopération européenne face à ces tentatives de déstabilisation.

Le rapport Breaking the Code du CSD révèle la convergence des stratégies russe et chinoise dans les Balkans : désinformation et financements opaques pour affaiblir l’UE. Il appelle à une riposte européenne coordonnée pour défendre souveraineté, stabilité et intégration régionale.

En examinant leurs différents rapports, j’ai compris pourquoi le Center for the Study of Democracy, à Sofia, est l’un des think tanks les plus respectés d’Europe centrale et orientale. +d’images

En circonscription au Japon – Tokyo, Osaka (11-14 sept. 2025)

Retour au Japon depuis Taïwan, pour participer à la journée France de l’exposition universelle d’Osaka.

OSAKA

Exposition universelle

Journée de la France

Honoré d’avoir accompagné le ministre Laurent Saint-Martin à l’occasion de la Journée de la France à l’Exposition universelle d’Osaka 2025.

La délégation française était composée de Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon, Sandrine Mouchet, consule générale à Osaka, ainsi que Thierry Consigny, Marie-José Marie et Matthieu Séguéla, conseillers des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par Jacques Maire, commissaire général, Léa Seydoux et Teddy Riner, marraine et parrain du pavillon France, ainsi que par les entreprises partenaires.

La cérémonie officielle – levée des drapeaux, hymnes et discours – s’est tenue au National Day Hall. Elle a été suivie d’un concert émouvant de Maia Barouh, artiste franco-japonaise, qui a interprété Un homme et une femme, chanson écrite par son père, Pierre Barouh.

Le déjeuner officiel, présidé par Hisashi Matsumoto, vice-ministre des Affaires étrangères, m’a permis d’échanger avec Teddy Riner, Yamatani, présidente du groupe d’amitié France-Japon au Sénat japonais, et Yasushi Katsume, secrétaire général adjoint du même groupe.

Nous avons ensuite visité le pavillon France, vitrine du savoir-faire national autour de l’innovation durable, des mobilités du futur et de la culture française. Puis, place à la démonstration de judo conduite par Teddy Riner aux côtés de champions français et japonais médaillés.

En compagnie de Thierry Consigny, Marie-José Marie et Laurent Pichot, consul adjoint, j’ai également visité plusieurs pavillons internationaux : Émirats arabes unis (hôte de 2021), Arabie saoudite (hôte de 2030), Serbie (hôte de 2027), Union européenne (Nurturing Tomorrow), Ukraine (Not for sale), Taïwan (Tech World et innovation numérique), et Qatar (solidarité).

La journée s’est conclue par le concert du groupe Indochine et une réception officielle au pavillon France.

Je félicite chaleureusement l’équipe de Cofrex, nos parrains, les partenaires du pavillon et l’ensemble de l’équipe diplomatique conduite par l’ambassadeur Philippe Setton.

Une journée inoubliable, qui illustre la vitalité du partenariat franco-japonais et le rayonnement de la France à l’international.

Communauté française

Un grand merci aux participants venus à ma rencontre aux deux réunions publiques organisées par Thierry Consigny et Marie-José Marie, conseillers des Français de l’étranger.

À Osaka, à l’hôtel IBIS, des compatriotes également venus aussi de Kyoto et de Kobé ont partagé leurs attentes : amélioration des services du consulat général de Kyoto, renforcement de la francophonie, et projets éducatifs ambitieux — extension de l’école française de Kyoto à Osaka ou création d’un nouvel établissement à Kobé.+d’images

TOKYO

Communauté française

À Tokyo, au restaurant Pachon, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des universitaires sur des sujets passionnants : les avancées scientifiques, la cybersécurité, mais aussi la gouvernance du lycée de Tokyo.

Ces rencontres illustrent la vitalité et l’engagement de notre communauté au Japon.

Merci encore à toutes et tous pour vos contributions éclairantes !

Ambassadeur

À mon arrivée, la réunion de cadrage avec Philippe Setton, ambassadeur de France au Japon et Emilien Roulot, conseiller politique, a confirmé l’exceptionnelle vitalité de la relation franco-japonaise au travers d’un partenariat stratégique, ambitieux et porteur d’opportunités concrètes.

Avec 5 grands chantiers de coopération, la France et le Japon construisent une alliance unique, alliant innovation, économie et diplomatie. Les résultats sont là : 20 milliards d’euros d’échanges annuels, faisant de la France le 12ᵉ partenaire économique du Japon, mais surtout un acteur clé dans des secteurs d’excellence.

L’accord de libre-échange UE-Japon, en vigueur depuis 2019, est un véritable levier pour nos entreprises. La France en est l’un des principaux bénéficiaires, notamment grâce à un doublement des exportations de vins et spiritueux, un succès qui illustre notre savoir-faire et notre attractivité sur ce marché exigeant.

Ce dynamisme se reflète aussi dans notre présence sur le terrain : 650 entreprises membres de la chambre franco-japonaise (devant la chambre américaine !), un comité CCEF Japon actif avec 56 membres, et deux lycées français conventionnés à Tokyo et Kyoto, symboles de notre rayonnement culturel et éducatif.

Merci à Philippe Setton, qui finira sa mission dans quelques jours, d’avoir contribué à renforcer cette coopération gagnant-gagnant.

Consulat

J’ai eu le plaisir de retrouver François Roussel, président du conseil consulaire, Thierry Consigny, conseiller consulaire et AFE pour l’Asie et l’Océanie, Lise Mérigaud, cheffe de section consulaire, ainsi que Laetitia Bilgorai, à la Résidence.

La communauté française au Japon est dynamique et croissante : 9 780 inscrits à Tokyo, 3 500 à Kyoto, et près de 25 000 ressortissants estimés par les autorités japonaises. Les élus soulignent l’importance de renforcer le consulat de Kyoto, pour mieux répondre aux besoins de proximité.

Le sujet le plus sensible reste celui des enfants victimes de conflits parentaux : malgré les démarches internationales, trop de familles souffrent encore de séparations douloureuses.

Nous avons également abordé la vitalité de l’OLES, l’avenir de l’AEFE et rappelé les conditions strictes d’incarcération au Japon, dans un contexte de hausse d’arrestations liées aux stupéfiants.

Un échange riche et essentiel pour nos compatriotes.

Enseignement

Lycée français international de Tokyo (LFIT)

Très heureux de mon retour au Lycée français international de Tokyo, accompagné par Frédérique Penilla, conseillère culturelle adjointe, six ans après ma dernière visite (compte-rendu).

L’établissement conventionné par l’AEFE a atteint les objectifs fixés à l’époque : 1 573 élèves accueillis de la maternelle à la terminale, soit près de 200 de plus qu’en 2019, approchant ainsi le seuil des 1 600 envisagés.

Le projet immobilier visant à réhabiliter une école primaire désaffectée voisine a été mené à bien : j’ai pu visiter ce nouveau site, parfaitement intégré et fonctionnel.

De nouveaux défis se dessinent toutefois à l’horizon : deux chantiers immobiliers d’ici 2040, un contexte financier marqué par une hausse de 10 % des frais de scolarité en 2023 et 2024, et la nécessité d’adapter la structure de la fondation pour faciliter l’accès aux financements.

Félicitations à la proviseure Anne-Laure Campels et à l’ensemble de l’équipe de direction pour leur lucidité et leur professionnalisme. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Cyber – Indo-Pacifique

Accompagné par Jeremy El-Khatib et Jeanne Richard, conseillers politiques au ministère des Affaires étrangères du Japon, j’ai eu l’honneur de participer à deux entretiens de haut niveau : avec Fumito Miyake, ambassadeur chargé de la politique du numérique et directeur général adjoint de la politique étrangère, puis avec Kosei Nomura, directeur adjoint de la direction d’Asie.

Nous avons échangé sur les principaux défis de cybersécurité auxquels le Japon est confronté, tant du point de vue des menaces étatiques que criminelles, y compris leur lien avec le financement d’armements en Corée du Nord.

Les discussions ont également porté sur la résilience des infrastructures critiques, la sécurité des chaînes d’approvisionnement numériques, ainsi que sur la stabilité régionale et l’importance de préserver le statu quo dans le détroit de Taïwan.

Je remercie vivement mes interlocuteurs pour la richesse de ces échanges.

Diplomatie économique

Forum Innovation France-Japon – Business France

À l’invitation de Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France, je me suis rendu au Forum Innovation France-Japon ce 12 septembre 2025 organisé par Business France en lien avec Tokyo Innovation Base.

J’ai assisté à la table ronde intitulée “Pour des partenariats durables à forte intensité technologique et vecteurs de souveraineté économique” avant de suivre le pitch d’entreprises innovantes : quatre françaises (Numalis, Quobli, Root me Pro, Technic France) et quatre japonaises, qui mettent les solutions deeptech au service d’un monde durable et du mieux vivre.

L’efficience du B2B matching à l’issue des présentations m’a offert l’opportunité de retrouver Gilles Bordes, ministre conseiller pour les affaires économiques, que j’avais rencontré précédemment en Suisse ; et également Nicolas Bonnardel, directeur de la CCI France Japon, une de nos plus importantes chambres de commerce bilatérale au monde.

J’ai pu rencontrer des contacts prometteurs, et observer des synergies possibles entre technologies, innovation, solutions durables.

Merci à l’équipe Business France pour ce dispositif structuré, qui allie vision stratégique, pragmatisme et ouverture. France et Japon peuvent franchir encore plus de ponts d’innovation, et ce forum en est un excellent levier. +d’images

Restaurant Pachon

À Tokyo, j’ai eu la chance de rencontrer le chef André Pachon, véritable ambassadeur de la gastronomie occitane au Japon.

Dans son restaurant Pachon, il fait rayonner avec passion les saveurs de sa région natale, sublimées par un savoir-faire qui a séduit Tokyo depuis plus de 30 ans.

Son cassoulet, élu meilleur au monde, illustre ce pont unique entre tradition française et raffinement japonais. Au-delà de l’excellence culinaire, j’ai été touché par la générosité et la chaleur de son accueil.

Merci, Chef Pachon, pour ce moment de partage qui honore autant la cuisine que l’amitié franco-japonaise. +d’images

En circonscription à Taïwan – Taipei (8-10 sept. 2025)

À la faveur de ma cinquième visite à Taïwan depuis octobre 2021, à l’invitation d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT) et de Stephane Peden, directeur, afin de soutenir les entreprises françaises présentes au 30ème salon Semicon, le ministère des Affaires étrangères a décidé de me décerner la médaille de l’Amitié diplomatique.

J’y ai vu un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours du ministre (1/2)

S.E.M. Chia-Lung Lin, ministre des Affaires étrangères, m’a fait l’honneur de me remettre la décoration en présence de François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, précédemment ambassadeur de Taïwan en France, du corps diplomatique, dont plusieurs membres ont été en poste en France, mais également de Franck Paris, ambassadeur de la France à Taïwan accompagné par plusieurs membres de notre représentation diplomatique.

J’ai été profondément touché par les mots choisis par le ministre, et par la chaleur de l’accueil de toute l’équipe du ministère. +d’images

DISCOURS du ministre Chia-Lung Lin

« C’est pour moi un très grand honneur de remettre aujourd’hui, au nom du ministère des Affaires étrangères, la médaille de l’Amitié diplomatique à M. le sénateur Olivier Cadic, vice-Président de commission sénatoriale française, en reconnaissance de son engagement constant en faveur du développement des relations franco-taïwanaises, ainsi que pour ses efforts inlassables visant à faire entendre la voix de Taïwan. Il est l’un de nos amis les plus fidèles au sein du Parlement français. » Lire le discours

Communiqué du MOFA – 11/09/2025

As long as Taiwan is still standing, the hope of the world stands with it”

MOFA Minister Lin Chia-lung recently conferred the Friendship Medal of Diplomacy on French Senator Olivier Cadic – Sénateur, who also serves as vice president of the Sénat Standing Committee on Foreign Affairs, Defence, and Armed Forces.

Minister Lin thanked Senator Cadic for being a long-standing friend to Taiwan who has often spoken up for Taiwan, defending the values of freedom and democracy“. Lire le communiqué
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Ministère des Affaires étrangères – Décoration – Discours de remerciements (2/2)

Un appel à continuer à porter, partout, le flambeau de la liberté. +d’images

DISCOURS de remerciements d’Olivier Cadic

« Recevoir aujourd’hui cette décoration de vos mains est pour moi un grand honneur. Mais cet honneur, je ne le garde pas pour moi seul. Il est le reflet d’un engagement partagé par le président Gérard Larcher et mes collègues sénateurs, d’un combat qui nous dépasse tous : La défense de la démocratie, là où elle est menacée.

Je pense à mes compagnons de route. À Alain Richard, qui, en tant que président du groupe d’amitié, fit adopter au Sénat une résolution appelant à l’intégration de Taïwan aux institutions internationales, notamment l’Organisation mondiale de la santé.

Je pense à André Gattolin, qui m’invita à rejoindre l’IPAC, cette alliance interparlementaire qui unit les démocrates du monde entier pour contenir les dérives autoritaires du parti communiste chinois. Leurs pas ont tracé la voie ; j’ai simplement eu l’honneur de la poursuivre. » Lire le discours

Présidente Tsai Ing-wen

Certainement l’une des conversations politiques les plus marquantes de mon activité sénatoriale : j’ai eu l’honneur d’échanger avec la présidente Tsai Ing-wen, cheffe d’État de Taïwan de 2016 à 2024, en présence de Franck Paris, de Cléa Le Cardeur et de notre conseiller politique.

Icône de la liberté et première femme élue à la tête de Taïwan, Tsai Ing-wen incarne la résilience démocratique face aux menaces multiples du Parti communiste chinois.

Elle m’a répondu avec franchise sur les pressions hybrides et militaires exercées par Pékin, ainsi que sur la stratégie expansionniste chinoise dans l’Indo-Pacifique, qui menace l’équilibre régional et mondial.

Dans le prolongement de sa visite en octobre dernier à Paris (compte-rendu), qui a contribué à l’accélération d’investissements taïwanais substantiels en France, la présidente a dressé un portrait positif de notre pays et de ses produits, jusqu’à évoquer avec humour la baisse des taxes sur le champagne, concrétisée lorsqu’elle était présidente.

Prévu pour une heure, l’entretien s’est prolongé à 90 minutes, que je n’ai pas vu passer tant son propos fut inspirant. +d’images

Ministère des affaires étrangères – François Wu

Clore mon cinquième déplacement à Taïwan par un dîner avec François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères, et son équipe fut un moment privilégié.

François Wu a été un ambassadeur exceptionnel. Il a incarné l’image de Taïwan en France et popularisé cette nation qui s’affirme comme un modèle de démocratie.

Son engagement pour la création du LIFT, sa détermination à promouvoir la francophonie, témoignent d’une profonde amitié pour la France.

Cette soirée m’a offert l’occasion de retrouver Philippe Yen et Rosita Wang, qui furent respectivement premier conseiller et conseillère parlementaire auprès de François Wu lorsqu’il était ambassadeur à Paris ; et de revoir Xavier Chen, directeur général adjoint en charge des affaires européennes, qui m’avait accueilli à mon arrivée.

Merci à Antoine Cheng, qui a succédé à Rosita cette année et m’a accompagné sur l’ensemble de ce déplacement.

Je tiens enfin à remercier tout le MOFA de m’avoir décerné la médaille de l’Amitié diplomatique, et pour l’organisation de mon séjour.

Immense gratitude ! +d’images

Yuan législatif

Comme l’an passé, j’ai eu l’honneur d’être accueilli par l’Hon. Kuan-Ting Chen, président du groupe d’amitié parlementaire, pour une visite du Yuan législatif à Taïwan.

Nos échanges ont porté sur les défis budgétaires, la nécessité de renforcer les budgets de défense et la diminution notable des investissements taïwanais en Chine (83 % en 2013 → 3 % en 2025).

Le renforcement des présences américaine et allemande illustre que Taïwan n’est pas seul.

Enfin, nous nous sommes réjouis du dynamisme des échanges franco-taïwanais : délégations parlementaires et ministérielles se rendent régulièrement en France et à Taïwan pour renforcer la coopération culturelle, économique et éducative.

Merci à Kuan-Ting Chen pour son accueil chaleureux et ses précieux échanges. +d’images

Maire de Taipei

Rencontrer à nouveau le maire de Taipei pour la troisième année consécutive, cette fois dans les locaux de la mairie après l’avoir accueilli au Sénat en juin dernier (compte-rendu), fut un grand honneur.

M. Chiang Wan-an, plus jeune maire de l’histoire de Taipei, incarne une nouvelle génération d’élus engagés. Ancien député, il s’est rapidement imposé comme une figure montante de la vie politique taïwanaise. Sa vision moderne et ouverte de la capitale en fait un acteur clé des coopérations internationales.

Je lui ai exprimé ma profonde gratitude pour son soutien constant au projet LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais et lui ai remis une invitation au dîner de gala du LIFT, mi-octobre. Sa présence constituerait un signal fort pour les familles taïwanaises désireuses d’offrir à leurs enfants une éducation internationale.

Le maire a par ailleurs suggéré de développer des stages professionnels en France pour les jeunes Taïwanais, une piste enthousiasmante pour renforcer nos échanges éducatifs et économiques.

Cette amitié et cette collaboration contribuent chaque jour à rapprocher nos deux sociétés, au service d’un avenir commun fondé sur l’éducation, l’ouverture et le partage. +d’images

Cybersécurité

Audrey Tang

Heureux d’avoir retrouvé Audrey Tang, ancienne ministre du Numérique de Taïwan, pour notre troisième rencontre dans les locaux du bureau français à la Taipei 101.

Parcours impressionnant : hackeuse prodige devenue figure mondiale de l’innovation civique, Audrey Tang est reconnue pour son engagement en faveur de la transparence, de la participation citoyenne et des technologies ouvertes.

Notre échange a porté sur plusieurs enjeux essentiels :
• le chiffrement et les “backdoors” ;
• la résilience face aux attaques informationnelles et cyber ;
• les partenariats internationaux.

Dernière avancée majeure à Taïwan : les amendements à la Cyber Security Management Act, adoptés le 29 août 2025. Ils désignent le ministère du Numérique (MODA) comme autorité de supervision, imposent des restrictions sur l’usage de produits à risque pour la sécurité nationale, et renforcent les obligations de cybersécurité des agences publiques avec des sanctions plus lourdes en cas de manquement.

Je remercie tout particulièrement Audrey de soutenir mon initiative visant à interdire toute backdoor dans les systèmes de chiffrement, afin de garantir la sécurité et la confiance numérique.

C’est dans ce même esprit que se développe ROOST – Reliable Open-source Observatory for Safety & Trust (http://roost.tools) – un projet pour partager l’information collectée afin de protéger les enfants contre les abus sexuels et lutter contre la criminalité organisée, tout en préservant nos libertés fondamentales grâce à l’open source et au chiffrement de bout en bout.

Merci à Audrey pour son inspiration et son engagement constant pour un numérique libre et sécurisé ! +d’images

DSET

Heureux d’avoir visité le Research Institute for Democracy, Society and Emerging Technology (DSET) à Taipei .

Créé en 2023 sous l’égide du National Science and Technology Council, le DSET analyse l’impact des technologies émergentes sur la société et propose des recommandations de politique publique.

Ses travaux couvrent des enjeux majeurs : gouvernance de l’intelligence artificielle, sécurité des semi-conducteurs, résilience des chaînes d’approvisionnement et lutte contre la désinformation.

L’approche multidisciplinaire et citoyenne de l’institut illustre parfaitement la manière dont l’innovation peut se mettre au service des valeurs démocratiques.

Un partenaire inspirant pour renforcer les coopérations entre Taïwan et la France autour d’un numérique responsable. +d’images

Diplomatie économique

SEMICON – cérémonie d’ouverture

J’ai eu l’honneur d’être invité à la cérémonie d’ouverture du SEMICON Taiwan 2025, qui s’est tenue ce mercredi au centre d’exposition de Nangang.

Ce 30e salon international des semi-conducteurs a réuni près de 1 200 exposants venus de plus de 60 pays.

À cette occasion, le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a rappelé que l’industrie taïwanaise des semi-conducteurs avait atteint l’an dernier une production de 5 300 milliards de dollars taïwanais (environ 150 milliards d’euros).

Le gouvernement a également présenté ses « dix nouveaux projets d’infrastructure IA », consacrés notamment à la photonique sur silicium, aux technologies quantiques et aux drones intelligents, avec pour objectif de porter la valeur de production à 6 000 milliards de dollars taïwanais (près de 170 milliards d’euros). +d’images

SEMICON – Network Summit

Très honoré d’avoir été invité à participer au SEMICON Network Summit, organisé par le ministère de l’Économie, ainsi qu’au déjeuner officiel présidé par le ministre.

Ce sommet avait pour objectif de renforcer les chaînes d’approvisionnement mondiales des semi-conducteurs, de développer des coopérations internationales autour des technologies critiques (IA, photonique, quantique), et de favoriser les échanges de talents pour soutenir l’innovation.

À l’ouverture, le président de Taïwan Lai Ching-te a délivré un message fort : « Taïwan est un partenaire fiable pour le monde. Grâce à notre chaîne d’approvisionnement complète en semi-conducteurs et à nos technologies de pointe, nous continuerons à soutenir l’innovation mondiale et à préserver la résilience des économies démocratiques. »

Il a également annoncé un investissement massif : « À travers notre initiative AI New Top Ten Constructions, Taïwan investira plus de 100 milliards de NT$ pour renforcer ses infrastructures en intelligence artificielle, développer les talents et garantir que notre industrie demeure à l’avant-garde de la compétitivité mondiale. »

La France a été particulièrement mise en valeur : Adrien Laroche (DGE) est intervenu lors d’une table ronde sur Co-creating the future of AI chips.

Taïwan a souligné l’importance de notre délégation en me positionnant à la droite du président, entre deux ministres : Marek Zenisek, ministre de la Science, Recherche et innovation (République tchèque) et Michal Jaros, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie (Pologne). +d’images

SEMICON – Inauguration pavillon Choose France – CCIFT

J’ai participé à l’inauguration du Pavillon “Choose France” organisé par la CCIFT à SEMICON Taiwan 2025.

En compagnie d’Eva Leihener-Stefan, présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), j’ai rencontré chacune des 9 entreprises françaises dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de pointe et des 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique, présentes sur
le Pavillon.

J’ai eu le privilège de prendre la parole, aux côtés de plusieurs intervenants, dont Eva Leihener-Stefan ; Franck Paris, directeur, Bureau français à Taipei ; François Wu (吳志中), vice-ministre des Affaires étrangères ; Hsi Chih-Lun (許智倫), directeur général adjoint, Administration de la circulation des ressources, ministère de l’Environnement ; Nachouat Meghouar Meghouar, directeur général de la Fondation franco-africaine ; Adrien Laroche, direction générale des entreprises.

Félicitations à Stéphane Peden, directeur de la CCIFT et à toute l’équipe de la Chambre d’avoir brillamment mis à l’honneur l’innovation et l’excellence française. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« La France est fière d’être ici avec son Pavillon au SEMICON 2025, réunissant des entreprises innovantes qui représentent l’excellence et la créativité de notre écosystème. Ces entreprises n’affichent pas seulement leurs technologies — elles sont là pour construire des ponts, se connecter avec Taïwan et contribuer à l’avenir de cette industrie essentielle.

Les semi-conducteurs sont devenus l’épine dorsale de nos sociétés, de nos économies et de notre sécurité. Taïwan est un leader mondial dans ce domaine et la France apporte une expertise, une recherche et une capacité d’innovation complémentaires.

Ensemble, nous pouvons créer un véritable pont technologique entre nos deux nations, et démontrer que l’Europe — et surtout la France—est un allié fort et fiable pour Taïwan. » Lire le discours

Médias – “Le salon SEMICON Taïwan 2025 s’ouvre avec une importante participation internationale” (RTI, 10/09/2025)
Côté français, le pavillon national rassemble sous le label « Choose France » plus de 15 entreprises et la plus forte présence française à SEMICON Taiwan. La délégation officielle d’une soixantaine de membres, chercheurs et industriels, dirigée par Adrien Laroche de la Direction générale des entreprises, a pris part à l’ouverture du pavillon français en présence du sénateur Olivier Cadic, membre du groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan, et du directeur du Bureau français de Taipei (BFT), Franck Paris, ainsi que du vice-ministre des Affaires étrangères François Wu Chih-chung (吳志中).” Lire l’article de RTI

SEMICON – French Silicon Night

Invité par Eva Leihener-Stefan, présidente (chairwoman) de la Chambre de commerce et d’Industrie France-Taiwan (CCIFT), directrice générale (Managing Director) de L’Oréal Taiwan ; et Stéphane Peden, directeur général CCIFT, j’ai participé à la « French Silicon Night ».

L’événement a permis de la mise en relation de Venture Capitalists taïwanais avec les entreprises françaises venues participer à SEMICON sur le stand France du CCIFT : Veolia, CEA-Leti, Quobly, STMicroelectronics, Groupe ECM SOLNIL, SiPearl, IBS et Invest In Grenoble Alpes ; accompagnées par 5 startups sélectionnées par Clara Chappaz, ministre du Numérique : Aniah Entropie, Posithôt, Technic et Nellow. +d’images

DISCOURS d’Olivier Cadic (prononcé en anglais)

« C’est un grand honneur de prendre la parole devant vous aujourd’hui, au cœur de l’un des événements les plus stratégiques de l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Merci à Stéphane Peden, directeur de la Chambre de commerce France Taïwan de m’offrir cette opportunité.

Permettez-moi une brève note personnelle : fondateur d’une société d’électronique à 20 ans, j’ai eu la chance de contribuer à des projets d’envergure : des commandes de vol du premier Rafale à une sonde sur Mars, ou encore aux côtés de Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.

Cette expérience m’a conforté dans une conviction : la France est une nation d’ingénieurs et d’entrepreneurs, capable d’innover et de créer de la valeur au plus haut niveau mondial. Cet esprit d’innovation est fièrement représenté ici au Pavillon français. » Lire le discours

Kaohsiung – Veolia

Visite passionnante de l’usine d’incinération et de valorisation énergétique exploitée par Veolia dans la ville la plus peuplée de Taïwan

Ce site illustre parfaitement comment les déchets, souvent perçus comme une contrainte, peuvent devenir une véritable ressource énergétique. Grâce à des procédés de pointe, l’usine incinère plusieurs centaines de tonnes de déchets par jour et les transforme en électricité, contribuant ainsi à l’approvisionnement énergétique local tout en réduisant le volume de déchets enfouis.

Au-delà de la performance industrielle, j’ai été impressionné par le haut niveau d’exigence en matière de protection de l’environnement : contrôle strict des émissions, traitement des cendres et recherche constante d’efficacité.

Un exemple concret de ce que peut apporter l’expertise française en matière de solutions durables et d’économie circulaire.

Un grand merci à Carrie Lee, et à mes hôtes pour leur accueil et leurs explications riches, qui renforcent encore le sens de cette coopération franco-taïwanaise. +d’images

Enseignement

Lycée International Franco-Taïwanais (LIFT)

Toujours une grande émotion de retrouver le LIFT – Lycée International Franco-Taïwanais à Taipei.

Avec déjà 150 élèves inscrits pour sa quatrième année, le LIFT est un vrai succès.

Cette année, j’ai visité le campus secondaire de Yong Chun, étape décisive dans la consolidation de ce projet unique.

Faute de place sur le site du primaire (Liu Gong, 60 élèves), il a été décidé de regrouper dès l’an prochain l’ensemble du LIFT (primaire + collège) à Yong Chun, qui accueille aujourd’hui 90 élèves.

Depuis sa création, je reviens chaque année constater ses progrès : de nouveaux locaux, une communauté éducative dynamique et surtout l’enthousiasme des élèves et des équipes.

Le développement du LIFT est mon projet prioritaire à Taïwan : il incarne une passerelle entre nos cultures, une ouverture sur le monde et un lieu de dialogue interculturel.

Merci à Anthony Belin, au Board, aux enseignants, aux parents, aux élèves, ainsi qu’à la Mairie de Taipei et au proviseur partenaire pour leur formidable engagement. +d’images

Taipei European School – Lycée Français de Taipei (LFT)

Dès mon arrivée à Taïwan, j’ai eu le plaisir de me rendre pour la première fois au Lycée Français de Taipei (LFT), intégré à la Taipei European School (TES), en compagnie de Antoine Cheng, Premier secrétaire du Bureau de représentation de Taipei en France.

La délégation, accompagnée de Cléa Lecardeur, directrice adjointe du Bureau français de Taipei, et de Louise Crayssac, attachée de Coopération, a visité le campus primaire de Shilin.

Nous avons été chaleureusement accueillis par Benjamin Orillon, chef d’établissement, Juliette Kudlikowski, directrice du primaire, et Franck Lefèvre, directeur du secondaire, ainsi que par John Nixon, CEO de la TES.

Créé en 1989, le LFT scolarise aujourd’hui 292 élèves, dont 135 en secondaire. La première cohorte de bacheliers a vu le jour en 2017.

Cette visite a permis de riches échanges sur la dynamique de l’établissement et ses projets pédagogiques, illustrant l’importance des liens avec la communauté française et francophone de Taïwan. +d’images

Médias – Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” (LePetitJournal.com – 15 sept. 2025)

Je remercie les journalistes Agnès Chareton, rencontrée à Orange County grâce à Sylvie Almeri (FACC Southern California), ainsi qu’Emmanuelle Franks à Pasadena, pour l’article qu’elles ont consacré à mon déplacement en Californie dans LePetitjournal.com.

J’adresse également mes vœux de plein succès à l’édition de Los Angeles de LePetitjournal.com.

Extrait :

Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis”

Fin août, le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic a passé une semaine auprès de Français et d’entreprises tricolores à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego. Sept mois après le choc du retour au pouvoir de Donald Trump, il constate un fort sentiment d’incertitude chez les expatriés.

Ce mercredi 27 août, la boulangerie Chaupain de Laguna Niguel, dans le comté d’Orange, accueille un invité un peu particulier. Attablés devant une quiche ou un pain au chocolat, une vingtaine de Français sont venus écouter attentivement Olivier Cadic, sénateur centriste des Français de l’étranger, et lui faire part de leurs interrogations, alors que depuis sept mois, le retour au pouvoir de Donald Trump fait peser son lot d’incertitudes sur leur quotidien. Les questions fusent. Quid de l’augmentation des tarifs des colis de la Poste vers les États-Unis ? Combien de temps faudra-t-il pour lever l’incertitude face à la nouvelle politique douanière de l’administration Trump ? Que faire en cas d’arrestation par l’ICE, la police de l’immigration, qui sème la terreur dans la région ?

En matière de crises internationales, Olivier Cadic, spécialiste des questions de cybersécurité et de défense, s’y connaît. Il s’agit de son 15ᵉ déplacement aux États-Unis, sur 603 déplacements dans 115 pays depuis qu’il a été élu sénateur des Français de l’étranger, en 2014. Lui qui a posé ses valises au Royaume-Uni en 1996 – pour y établir son entreprise d’électronique avant de fonder Cinebook, sa société d’édition de bandes dessinées – a ainsi vécu de plein fouet le Brexit et ses conséquences délétères outre-Manche. Mais aujourd’hui, impossible, selon lui, de prévoir l’issue du scénario à rebondissements qui s’écrit aux États-Unis. D’où l’importance de venir prendre le pouls du pays.

Prendre le pouls du pays dans cette période de bouleversements

C’est Sylvie Almeri, directrice de la FACC Southern California, qui a organisé son marathon d’une semaine entre Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego, du 24 au 29 août, aux côtés de Dimitri Demianenko, Consul adjoint de Los Angeles. Au programme : visite de start-ups (Noovolife), d’un restaurant (Mon ami Gabi), de grandes entreprises tricolores qui excellent dans des domaines de pointe (Vicat, Motul, Safran Cabin, Thales, Balt, Safran Power Unit, Colas Rail…), d’écoles franco-américaines (l’occasion de faire le point sur la rentrée sept mois après les incendies de Los Angeles qui ont impacté l’International School of Los Angeles et l’Alliance française de Pasadena)… Son objectif : “écouter et comprendre” les expatriés français.

Ses discussions avec les acteurs économiques locaux ont mis en évidence l’incertitude qui pèse sur la compétitivité en raison des nouvelles barrières tarifaires instaurées par Donald Trump… Lire la suite l’article sur le site lepetitjournal.com Olivier Cadic : “Il y a une vraie inquiétude chez les Français aux États-Unis” de Agnès Chareton à Orange County, avec Emmanuelle Franks à Pasadena

En circonscription au Canada – Alberta / Calgary (30 août – 02 sept. 2025)

Premier déplacement dans l’Ouest canadien à l’invitation d’Olivier Dellapina, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire de Vancouver.

Olivier est un élu indépendant qui siège aux non-inscrits à l’AFE pour représenter les Français du Canada.

J’ai eu la joie de rencontrer son épouse Cindy, également élue : un couple engagé, complémentaire, dont l’énergie est au service des Français. Leur action a favorisé des avancées concrètes, notamment l’ouverture de liaisons aériennes directes entre Paris et Vancouver (Air France) et entre Paris et Calgary (WestJet).

Enseignement

(g à d) Cindy Dellapina ; Françoise Bougaeff ; OC ; Olivier Dellapina

Lycée international de Calgary (LIC)

“Au Lycée international de Calgary, nous ne faisons pas que préparer les élèves au monde ; nous les inspirons à le façonner.” Françoise Bougaeff

Accueilli par la proviseure Françoise Bougaeff, j’ai visité le lycée international en compagnie de Cindy et Olivier Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, un dimanche, à deux jours de la rentrée.

L’école scolarise 468 élèves, dont 110 en maternelle, et offre un enseignement du primaire au lycée dans un environnement bilingue et multiculturel. Déconventionnée depuis 2018, elle a su fidéliser 80 % de ses enseignants, preuve de leur attachement à l’établissement et à ses valeurs, bien au-delà de leur statut.

L’école bénéficie d’un soutien financier diversifié : 20 % de son budget proviennent de subventions de l’Alberta, et elle a obtenu une aide de 350 000 euros de l’AEFE, ce qui permet de maintenir un niveau pédagogique élevé et des activités extrascolaires enrichissantes.

Impressionné par l’engagement des enseignants, qui consacrent leur temps personnel à préparer leurs classes, j’ai pu constater la qualité des infrastructures : laboratoires modernes, bibliothèque fournie, terrains sportifs et espaces artistiques qui favorisent l’épanouissement des élèves.

Cette visite a été l’occasion de mesurer l’importance de l’école pour la communauté française et locale, ainsi que la passion de ceux qui y travaillent pour offrir un enseignement d’excellence dans un cadre stimulant et bienveillant. +d’images

Culture

Alliance française

« Créateur de moments en français » : telle est la belle ambition portée par l’Alliance française de Calgary, qui dépasse l’enseignement de la langue pour offrir une véritable expérience culturelle et humaine.

Heureux d’avoir visité cette institution fondée en 1947, en compagnie d’Olivier Dellapina, élu des Français de l’étranger.

Nous avons été accueillis par son directeur, Jean-Baptiste Roux, en poste depuis 2015. Enseignant passionné par l’échange interculturel et la promotion de la langue et de la culture françaises, il insuffle une énergie remarquable à l’Alliance.

Située dans un bâtiment partagé dédié à la culture, elle dispose de 4 salles de classe, réunit 1 300 étudiants et 2 300 membres. Bien que plus petite du Canada en surface, elle se classe troisième en activité !

Au-delà des cours de français, elle crée de véritables moments de vie : cafés-croissants pour pratiquer, voyages culturels annuels en France (après Nice, Bordeaux, Biarritz, cap cette année sur Toulouse, élue 1ʳᵉ destination touristique 2025 par Lonely Planet).

Un lieu d’apprentissage, mais surtout un espace francophone vivant, qui fait rayonner notre culture au cœur de Calgary. +d’images

Communauté française

Réunion de cadrage

Deux temps forts avec des représentants de notre communauté, organisés par Olivier et Cindy Dellapina, conseillers des Français de l’étranger, que je remercie chaleureusement, ont ponctué mon déplacement dans l’Ouest canadien

Un premier dîner au Rouge, le restaurant d’Olivier Reynaud, a réuni Roy Classen, seul CCEF de l’Alberta, Jordan Willi, consul honoraire d’Edmonton, Gérard Carlier, ancien consul honoraire de Calgary, et Jean-Baptiste Roux, directeur de l’Alliance française.

Ils ont témoigné du dynamisme de l’Alberta, encore épargnée par la flambée immobilière touchant Montréal, Toronto ou Vancouver, tout en regrettant le peu d’attention pour l’ouest canadien, porté par le patronat français depuis la visite du MEDEF en 2014.

Réunion Communauté

La seconde rencontre s’est tenue dans la bibliothèque de l’Alliance française de Calgary, où une vingtaine de participants ont échangé sur leurs centres d’intérêt et leurs préoccupations, notamment la cybersécurité et la préservation des libertés publiques.

Je leur adresse toute ma reconnaissance pour leur présence et leurs questions.

Enfin, je tiens à saluer Franck Point, conseiller des Français de l’étranger, qui a participé à deux appels initiés par Olivier durant mon séjour, pour contribuer à enrichir mon information depuis Vancouver. +d’images

Rouge – Entrepreneur – Olivier Reynaud

Durant ce déplacement, j’ai eu le plaisir de découvrir Rouge, un restaurant au charme unique, installé dans un lieu chargé d’histoire. Chaque pierre raconte son passé, chaque espace mêle avec élégance tradition et modernité.

Les propriétaires Olivier Reynaud et le chef Paul Rogalski insufflent à ce lieu toute sa créativité et son savoir-faire. Formé dans de grandes maisons françaises et ayant travaillé aux côtés de chefs étoilés, ils dirigent aujourd’hui Rouge avec passion, transformant chaque plat en une expérience mémorable.

Leurs choix mettent en valeur les produits locaux et de saison, révélant des saveurs délicates et surprenantes encensées par les critiques gastronomiques.

Je suis particulièrement reconnaissant à Olivier Reynaud de m’avoir accompagné avec Olivier et Cindy Dellapina pour me faire découvrir la province d’Alberta, me permettant de mieux comprendre la région et ses richesses.

Rouge n’est pas seulement un restaurant, c’est un lieu où histoire, innovation et talent se rencontrent, porté par un chef et des équipes qui font rayonner cette belle culture culinaire. +d’images

Banff – Rocheuses

Pour me faire découvrir l’attrait de la région, Olivier m’a conduit à Banff, au cœur des Rocheuses, où la nature grandiose rappelle ce qui fonde la richesse humaine et écologique du Canada.

Mais l’Alberta traverse aussi une période de tension : la Première ministre Danielle Smith évoque un référendum sur la sécession, inspiré d’une rhétorique populiste. Les banderoles « Keep Alberta in Canada » témoignent qu’une majorité refuse cette rupture.

Comme parlementaire marqué par le Brexit, ce climat ne me paraît jamais tout à fait rassurant.

Mais une certitude demeure : grâce à des élus comme Olivier et Cindy Dellapina, les Français de l’étranger y trouvent des relais efficaces, proches et inspirants. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / San Diego (28-29 août 2025)

Un immense merci à Sylvie Almeri et à la SoCal French-American Chamber of Commerce pour ce programme d’exception dans le Nevada et la Californie : leur énergie et leur talent à mettre en valeur les personnes et les entreprises sont remarquables.

Reconnaissance également à Dimitri Demianenko dont le soutien constant a contribué à transformer cette tournée en un véritable succès, avec pour conclure, grâce à l’initiative de Sylvie, un bel objectif : une liaison aérienne directe Paris–San Diego.

Vis ma vie de Sénateur
Sylvie Almeri a partagé sur LinkedIn un “Vis ma vie de Sénateur” d’une semaine, présenté sous forme de diaporama retraçant nos déplacements à Las Vegas, Los Angeles, Orange County et San Diego.
Lien

Communauté française

Marché français de San Diego – Entrepreneurs

Cette dernière séquence à la seconde édition du Marché français de San Diego vient ponctuer un déplacement de 4 jours en Californie à la rencontre de notre communauté.

Pour être pleinement dans l’ambiance, et aussi contribuer à cette atmosphère chaleureuse et tricolore, j’ai parcouru le marché revêtu de mon écharpe tricolore.

Je me suis arrêté sur chaque emplacement, prenant le temps d’échanger avec les exposants et d’apprécier la diversité de leurs savoir-faire, de la gastronomie à l’artisanat, dans une ambiance authentiquement française.

Je me suis également réjoui de la participation de l’Alliance française de San Diego, ainsi que de la petite école de français FLAM San Diego, créée il y a cinq ans et qui accueille aujourd’hui une centaine d’enfants.

Félicitations à Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, à l’origine de cette belle initiative qui démontre avec cette deuxième édition que le Marché Français est un véritable succès.

Un grand merci à tous les participants pour leur accueil et leur talent, qui contribuent à faire rayonner la culture et le dynamisme français à San Diego. +d’images

Enseignement

Lycée français de San Diego

J’ai eu la joie de participer à l’inauguration du nouveau terrain multisport extérieur du Lycée français de San Diego, à l’invitation de son proviseur, François Trégouet. C’était un vrai retour, puisque j’avais déjà eu l’occasion de visiter l’établissement l’année passée (compte-rendu).

J’ai partagé ce moment avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, ainsi que les partenaires locaux du lycée : la SoCal French-American Chamber of Commerce représentée par Sylvie Almeri, l’Alliance Française de San Diego avec Laurence de Valmy, et Isabelle David pour la San Diego French-American School.

Ce bel ajout au campus a été rendu possible grâce à la générosité de Diane Pérez, MD, MHCM, et de Franklin Libenson, MD, MPH, ainsi qu’au soutien de nombreux membres de la communauté.

Enfin, excellente nouvelle pour les jeunes passionnés : le club d’échecs bénéficiera bientôt d’un coach de tout premier plan, un grand maître international.

Je souhaite une très belle rentrée à tous les élèves, enseignants, équipes de direction et acteurs du réseau français à l’étranger. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur de la France

Heureux de mon retour à San Diego où j’ai eu le privilège d’être accueilli par Bertrand Mangeot (Intercontinental San Diego) pour un déjeuner riche d’échanges, en compagnie des CCEF Marie Flacassier (BeatBabel), Laurent Delon (LJ1D Consulting), Gregory Poilasne (Nuvve Holding), ainsi que de Dimitri Demianenko, consul adjoint.

Au-delà des défis, hausse des coûts en Californie, incertitudes douanières ou pression cyber grandissante de la Chine, nos discussions ont mis en lumière les dynamiques porteuses : l’énergie de l’écosystème entrepreneurial, l’innovation tirée par l’IA et les investissements massifs des hyperscalers, ainsi que le rôle stratégique de la région transfrontalière Tijuana–San Diego.

Nous avons partagé une conviction forte : le marché américain reste incontournable pour les entreprises françaises, et une liaison directe San Diego–Paris serait un atout stratégique majeur.

Merci à Bertrand pour son accueil exceptionnel. Gratitude à nos quatre CCEF du comité Ouest Sud de San Diego pour la richesse de leur regard. Ensemble, ils font rayonner l’expertise française à l’international. +d’images

San Diego International Airport

À l’initiative de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce, j’ai participé à une réunion passionnante avec l’équipe du San Diego International Airport, conduite par sa CEO Kimberly Becker, et des représentants du développement économique régional.

Sylvie a partagé son rêve : relier Paris et San Diego par une liaison aérienne directe. L’enjeu est de taille : Paris est la deuxième destination européenne après Londres pour le trafic transatlantique. Air France avait déjà opéré des vols directs lors de grands événements, tandis que Londres bénéficie de deux rotations quotidiennes, Munich d’une, et KLM dessert Amsterdam trois fois par semaine (hors hiver). La France est par ailleurs le 6e pays visiteur à San Diego.

La présentation de Sylvie a brillamment mis en valeur le poids économique français — 4e employeur étranger en Californie — et démontré tout le potentiel d’une telle ligne. Avec Dimitri Demianenko, consul adjoint, nous avons soutenu ce plaidoyer.

Un vrai consensus s’est dessiné pour transformer ce rêve en réalité.

Ce projet est désormais devenu une priorité pour guider mon action en soutien à la SoCal French-American Chamber of Commerce. +d’images

Safran Power Unit

Lors de ma visite à San Diego, j’ai eu le plaisir d’être accueilli par John Pogu au sein de Safran Power Units.

Cette entité stratégique du groupe, qui réunit 50 personnes, développe le groupe auxiliaire de puissance (APU), un système essentiel à tout avion moderne. L’APU fournit l’énergie nécessaire au démarrage des moteurs principaux, à l’alimentation électrique et au confort de bord lorsque l’avion est au sol — une technologie discrète mais absolument vitale pour la performance et la fiabilité.

Parmi ses nombreuses réalisations, Safran Power Units équipe le Falcon 6X, produit à Mérignac, puis personnalisé et finalisé à Little Rock, symbole de l’excellence de la coopération transatlantique.

En clin d’œil amical à cette continuité industrielle, j’ai souhaité immortaliser ma visite par une photo souvenir devant le moteur, que j’ai partagée avec l’équipe de Dassault Falcon Jet à Little Rock, rencontrée la semaine précédente.

Une belle illustration de la force de notre écosystème aéronautique aux États-Unis. +d’images

100%

Lors de ma visite au siège de 100% à San Diego, j’ai eu le privilège d’être accueilli par Ludovic Boinnard, CEO de la marque, en compagnie de Sylvie Almeri. Avec enthousiasme, il nous a présenté les activités d’une entreprise devenue leader mondial des masques et équipements pour sports extrêmes.

Au-delà de l’innovation et du design qui font sa réputation, 100% doit relever deux défis majeurs : la contrefaçon, principalement en provenance de Chine, qui menace la sécurité des pratiquants et l’image de la marque, ainsi que les droits de douane, qui pèsent sur des produits fabriqués à Taïwan, en Corée du Sud et au Vietnam et compliquent leur compétitivité à l’international.

Nous avons aussi découvert l’ampleur de la gamme, qui s’étend aux lunettes de performance portées par les cyclistes du Tour de France, symbole de la reconnaissance mondiale de la marque. +d’images

Colas Rail

J’ai eu le plaisir d’échanger avec Jean-Marc Kuntz, représentant de Colas Rail aux États-Unis, autour du projet de ligne à grande vitesse entre Los Angeles et San Francisco. Ce projet titanesque s’inscrit dans la continuité des implantations de Bouygues Construction et Colas, déjà actives aux États-Unis dans les infrastructures routières, aéroportuaires et ferroviaires.

Au-delà des défis techniques, c’est le débat politique qui façonne son avenir. Les Démocrates y voient un levier pour la transition climatique et la modernisation des transports, tandis que les Républicains dénoncent les retards, les surcoûts et l’ampleur du financement public. Cet affrontement explique en grande partie la lenteur d’avancement du chantier.

Pourtant, dans un pays où le ferroviaire reste sous-développé, ce projet ouvre un potentiel immense.

Et si Colas Rail était retenu, ce seraient près de 1000 emplois créés à la clé. Voilà une formidable opportunité industrielle et humaine pour conforter la relation franco-américaine.

Neuro Services Alliance

J’ai eu le plaisir d’animer une réunion publique pour les Français de San Diego, organisée par la SoCal French-American Chamber of Commerce, dirigée par Sylvie Almeri, dans les locaux de Neuro Services Alliance.

Merci à Olivier Toury, dirigeant de la société et président de la chambre, pour son accueil chaleureux.

Neuro Services Alliance est une PME de 12 personnes, cofondée par Olivier Toury et Bruno Buisson, qui accompagne l’industrie pharmaceutique pour évaluer l’efficacité des médicaments avant les essais cliniques.

Cela permet d’économiser des dizaines de millions de dollars si l’inefficacité est détectée en amont des essais.

Avec 70 % du marché mondial du développement des médicaments concentré aux États-Unis, un cadre peu réglementé et des prix élevés pour financer les investissements, le pays offre une dynamique unique d’innovation et d’investissement.

La société se distingue notamment par ses travaux sur les angoisses et la paralysie par la peur, un domaine aux applications thérapeutiques prometteuses.

Un grand merci à Sylvie, Olivier, Dimitri Demianenko, consul adjoint de France, et à tous les participants pour ces échanges enrichissants et cette belle rencontre avec la communauté française de San Diego. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Orange County (27 août 2025)

Lors de mon précédent passage en Californie, j’avais promis à Sylvie Almeri de venir à la rencontre de la communauté française d’Orange County et de ses entreprises.

Ce comté dynamique situé entre Los Angeles et San Diego, connu dans le monde entier pour abriter à Anaheim le premier parc Disneyland… est souvent oublié lors des visites officielles en Californie au profit de Los Angeles, San Francisco ou San Diego.

Diplomatie économique

Garden Grove – Safran Cabin

Seconde étape du parcours consacré aux entreprises françaises du comté d’Orange County, organisé par Sylvie Almeri, j’ai eu le plaisir de visiter Safran Cabin à Garden Grove, l’un des sites emblématiques du groupe Safran aux États-Unis.

Cette visite m’a permis de mesurer l’importance de la présence de Safran depuis 50 ans aux USA : près de 10 000 collaborateurs, dont 2 300 en Californie.

Spécialisé dans l’aménagement intérieur des avions (galleys, toilettes, systèmes de rangement, équipements de sécurité…), Safran Cabin joue un rôle clé dans la chaîne de valeur aéronautique. Le site de Garden Grove compte à lui seul 450 employés, dont 54 % travaillent dans l’entreprise depuis plus de 10 ans — un véritable témoignage de fidélité et de savoir-faire.

Les équipes bénéficient aujourd’hui du retour de croissance du secteur aérien, mobilisant leur expertise pour répondre à la demande mondiale.

La visite s’est clôturée par une rencontre chaleureuse avec plusieurs compatriotes français installés dans la région, l’occasion d’échanger sur la dynamique de la présence française en Californie.

Un grand merci à Mike Levine, senior VP Services Americas et aux équipes de Safran Cabin pour leur accueil et leurs échanges passionnants ! +d’images

Thales In-Flight Experience

J’ai eu le plaisir de visiter le site californien de Thales In-Flight Entertainment (IFE), accueilli par Jean-Philippe Bernardin, COO de l’activité.

Thales est un acteur mondial majeur des systèmes de divertissement embarqués, que 2 millions de passagers utilisent chaque jour. Le marché est dominé par trois entreprises : Panasonic, et deux sociétés françaises, Thales et Safran.

Avec 800 collaborateurs répartis dans 10 pays, et 450 employés supplémentaires dédiés au service client, Thales conçoit, développe et accompagne les solutions choisies par les compagnies aériennes pour équiper leurs cabines.

Les équipes nous ont présenté les prochains produits qui équiperont les sièges passagers. J’ai été particulièrement impressionné par leur imagination et leur créativité.

Client fidèle d’Air France, j’espère que leurs écrans équiperont bientôt les cabines de notre compagnie nationale.

Thales dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 200 000 sièges d’ici à 2032, confirmant sa place essentielle dans l’innovation aéronautique.

Un grand merci aux équipes de Thales pour leur accueil et la richesse de nos échanges ! +d’images

Motul

J’ai eu le plaisir de rencontrer Stéphane Bringues (CEO) et Jean-Frédéric Lematre (CFO) chez Motul, une entreprise française familiale qui célèbre plus de 100 ans d’histoire.

Née à Aubervilliers, présente aujourd’hui dans 100 pays, Motul s’est forgé une identité unique dans le monde des lubrifiants hautes performances, en particulier dans l’univers de la compétition automobile et des 24 Heures du Mans.

L’expansion internationale a conduit à la création de Motul US en 1989. Les droits de douane imposés sous l’administration Trump ont incité le groupe à investir dans une production locale, même si la dépendance aux matières premières importées reste un enjeu stratégique.

Je remercie vivement mes hôtes pour leurs éclairages précieux sur les défis de la supply chain automobile dans ce contexte. Ils représentent un bel exemple de résilience et de vision à long terme. +d’images

Balt

Dans le cadre de ma visite en Californie, j’ai rencontré Ryan Solomon et Fred Gunderman chez Balt, entreprise indépendante fondée en 1977 par un Français et restée fidèle à son identité familiale, tout en ayant récemment ouvert son capital à un fonds européen.

Balt développe des dispositifs médicaux capables d’accéder à l’intérieur du cerveau. Son activité est aujourd’hui consacrée à 90 % au neurovasculaire, avec un impact direct sur la vie de plus de 125 000 patients chaque année.

Après 48 ans d’existence, l’entreprise emploie 1 000 personnes et génère 330 millions d’euros de revenus dans le monde, dont 125 millions aux États-Unis. Sa croissance y est remarquable : inexistante en 2016, l’activité américaine est désormais un pilier du groupe.

Cette visite a été l’occasion d’échanger sur une belle réussite française à l’international, qui contribue de manière décisive à l’innovation médicale et à la santé des patients. +d’images

Communauté française

Chaupain / Réunion publique

C’est dans les locaux de Chaupain Bakery, que nous avons eu le plaisir d’organiser une réunion publique à Orange County.

Fondée en 2018 par Sarah et Sami Ellouze, Chaupain est bien plus qu’une boulangerie : c’est un lieu où qualité artisanale, équipe passionnée et expérience client unique se rencontrent.

Lors de cette rencontre, nous avons échangé avec les représentants de la communauté d’Orange County, en présence de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles et Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Merci aux participants et à l’équipe du French Cluster du comté d’Orange pour leur soutien.

En associant Chaupain à leurs événements, les membres du French Cluster illustrent parfaitement comment le savoir-faire français et l’esprit communautaire peuvent se combiner pour créer des moments mémorables. +d’images

Enseignement

International School Of Orange County

Quand la rentrée des classes paraît être la plus belle journée de l’année scolaire !

À l’invitation de Frédérique Bauer, directrice de l’école, et en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce, j’ai eu le plaisir d’assister à cette rentrée scolaire.

J’ai pu m’adresser aux enfants comme aux parents pour saluer leur choix inspirant en faveur d’un enseignement bilingue, véritable atout pour l’avenir.

Le campus d’Orange County a pris son indépendance en 2021, après 35 ans passés sous la houlette du LILA. Il accueille cette année 131 élèves de la petite section à la sixième, avec une croissance attendue en cours d’année. Pour répondre aux souhaits des parents, l’école recherche des solutions afin d’ouvrir progressivement les classes de collège jusqu’en 8e année.

Merci à Frédérique Bauer pour son engagement résolu au service de l’enseignement francophone, qui contribue à renforcer la présence et la vitalité de notre communauté dans ce territoire clé du sud de la Californie. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Californie / Los Angeles, Lebec, Pasadena (26-27 août 2025)

Retour en Californie pour un périple de 4 jours, en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint à Los Angeles, et de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Los Angeles & Lebec

Diplomatie économique

National Cement Of California – Vicat

Première séquence : la visite en deux temps de la société Vicat.

Nous avons d’abord été accueillis dans les bureaux de Los Angeles par Éric Holard, président et CEO de Vicat USA (National Cement Company Inc.), aux côtés d’Éléonore Sidos, qui lui succédera le 1er septembre 2025, en présence de plusieurs Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

Fondé en 1853, le groupe Vicat perpétue l’héritage de Louis Vicat, inventeur du ciment artificiel, et s’est implanté durablement aux États-Unis avec l’acquisition, en 1987, de son usine de Lebec (Californie), exploitée par sa filiale National Cement Company of California.

L’entreprise américaine compte aujourd’hui 1 300 collaborateurs, dont 700 en Californie et 150 à Lebec, sous la direction de Bruno Salomon.

Dans un second temps, nous nous sommes rendus dans cette cimenterie, désormais au cœur du projet Lebec Net Zero (LNZ), qui pourrait bénéficier d’un soutien du Département de l’Énergie américain pour sa phase initiale.

L’ambition : capter et stocker jusqu’à 950 000 tonnes de CO₂ par an grâce aux technologies de captage-carbone (CCS), développer l’usage de combustibles alternatifs locaux et produire un ciment à faible émission. Une trajectoire exemplaire vers une industrie cimentière bas carbone.

À l’issue de la visite, j’ai eu le plaisir de remettre une médaille du Sénat à Éric Holard, qui va prochainement prendre sa retraite, témoignage de ma reconnaissance pour son accueil, et son soutien constant à l’action des CCEF et de la SoCal Franco-American Chamber of Commerce.

Tous mes vœux de réussite à Éléonore, qui représente la 8ème génération des Vicat, et m’a impressionné tant par sa maîtrise des défis à relever, que par le parcours qui l’a préparé pour prendre la direction d’une filiale, au chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. +d’images

Pasadena

Communauté française

Conférence

Rencontre avec des représentants de la communauté française de Pasadena, une ville durement touchée par les incendies du début 2025. Près de 60 compatriotes ont vu leurs biens détruits, et certains ont perdu leur activité professionnelle.

La communauté française continue pourtant de croître localement (+1 à 2 % par an depuis la pandémie), même si l’on observe parallèlement une baisse préoccupante de 30 à 40 % du tourisme français depuis le début de l’année.

À l’issue de ma conférence « Le monde tel que je le vois », le débat s’est principalement orienté vers les répercussions de la politique de la nouvelle administration Trump, davantage que vers les incertitudes politiques en France.

Un grand merci à l’Alliance française de Pasadena, sa directrice Emmanuelle Franck, et à tous les participants pour leur présence et la richesse de nos échanges. +d’images

Alliance française

L’Alliance Française de Pasadena, dirigée par Emmanuelle Franck, incarne un véritable carrefour de la langue et de la culture françaises dans le Grand Los Angeles.

Seule employée à temps plein, Emmanuelle anime et coordonne une équipe de 12 collaborateurs à temps partiel, et participe à un collectif de chefs d’entreprise engagés.

Journaliste multimédia, elle collabore également avec TV5 Monde et prépare son implication au Petitjournal.com USA Sud-Ouest, dont le lancement est prévu le 8 septembre prochain.

L’Alliance ne se limite pas à l’enseignement du français : elle propose des cours et ateliers pour tous âges, organise des événements culturels (conférences, projections, expositions, rencontres d’auteurs) et constitue un lieu d’échanges privilégié entre francophones et francophiles.

Le nombre de candidats au DELF B1 connaît une progression notable depuis le début de l’année, signe d’un désir récent de Californiens de s’expatrier vers des territoires francophones. +d’images

Enseignement

Lycée international Los Angeles (LILA)

J’ai eu le plaisir de visiter le Lycée International de Los Angeles (LILA), fondé en 1978, un établissement bilingue et biculturel proposant un enseignement de la maternelle à la terminale, combinant les programmes français et international.

Accueilli par sa directrice Anneli Harvey, j’ai découvert le campus de Pasadena, l’un des quatre sites accueillant les élèves de la maternelle à la primaire. Le cinquième campus, situé à Burbank, est dédié au collège et au lycée.

L’ensemble des campus rassemble aujourd’hui 1 036 élèves, avec des classes comptant en moyenne entre 15 et 19 élèves.

Depuis août 2025, le campus de Pasadena est dirigé par François Zabka, présent à LILA depuis 2013. L’école développe des projets ambitieux, notamment la création d’une salle polyvalente destinée aux activités sportives et aux spectacles. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Nevada / Las Vegas (23-26 août 2025)

Cybersécurité

avec Bret Yunker (Caesars Entertainment) et Sylvie Almeri (SoCal FACC)

Cyber – Caesars Palace & MGM Resorts

Dans le cadre d’une réflexion sur l’opportunité de légiférer sur le paiement des rançons en cas de cyberattaque, Phil Stupak, alors directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, m’avait suggéré de rencontrer les dirigeants du Caesars Palace et du MGM Resorts, deux géants de Las Vegas frappés à quelques semaines d’intervalle par le même groupe de cybercriminels, Scattered Spider, affilié à ALPHV/BlackCat.

Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, m’a organisé deux entretiens avec Bill Hornbuckle, CEO et président MGM Resorts International ; et Bret Yunker, CFO Caesars Entertainment, qui m’ont reçu avec leurs équipes.

Leur témoignage enrichit notre réflexion sur la manière d’améliorer notre résilience face aux cyberattaques.

Le Caesars Palace a choisi une stratégie de négociation : face à une demande initiale de 30 millions de dollars, il a versé environ 15 millions, afin de contenir la fuite de données sensibles (programme Caesars Rewards) et d’assurer un retour rapide à la normale. En interne, des mesures de sécurisation et un suivi des clients affectés ont été rapidement mis en place.

avec Bill Hornbuckle (MGM Resorts International), à gauche

Le MGM Resorts, quant à lui, a refusé de céder. Cette décision a entraîné une paralysie des activités pendant plus d’une semaine (systèmes de réservation et cartes magnétiques hors service) occasionnant des pertes estimées à 100 millions de dollars. Depuis, le groupe a investi massivement dans la cybersécurité et la formation de ses équipes.

Sur le plan judiciaire, des arrestations ont commencé : cinq membres présumés de Scattered Spider ont été inculpés aux États-Unis pour fraudes et usurpation d’identité. Au Royaume-Uni, un adolescent de 17 ans a été arrêté dans le cadre du piratage du MGM. De plus, Noah Michael Urban, alias King Bob, a été condamné récemment à dix ans de prison, pour fraude et vol d’identité.

Je remercie sincèrement mes interlocuteurs pour leur accueil et leur volonté de partager leur expérience pour servir le bien commun.

J’ai été particulièrement impressionné par la maîtrise managériale dans leurs prises de décisions stratégiques : négociation pragmatique pour les uns, résistance résolue fondée sur des principes éthiques inspirants pour les autres.

Je suis convaincu que leurs retours d’expérience enrichiront notre capacité à élaborer des stratégies de résilience réalistes et adaptées. +d’images

Communauté française

Ocean Pearl Smokehouse – Réunion communauté

Très heureux d’avoir pu rencontrer la communauté française de Las Vegas, aux côtés de Sébastien Tevenin, consul honoraire de France pour le Nevada du Sud.

Un grand bravo à François Gérard et à Candice Centazzo d’Ocean Pearl Smokehouse pour leur accueil chaleureux et la découverte de leurs produits.

Installée à Las Vegas depuis 2019, leur entreprise perpétue un savoir-faire français du fumage artisanal du saumon, fort de 30 ans d’expertise. Fondé par François Gérard, aquaculteur formé en France, l’atelier fournit aujourd’hui les plus grands casinos du Strip, mêlant tradition, innovation et excellence.

J’ai également eu le plaisir de retrouver Carole de la Cruz, conseillère à l’AFE (2014-2021), dont l’engagement constant auprès de notre communauté reste exemplaire.

Ma gratitude va aussi à Alan Escobedo, vice-consul général du Guatemala, qui représente le tout nouveau consulat ouvert à Las Vegas, et qui m’a témoigné sa reconnaissance pour mon engagement en faveur de Taïwan.

Merci enfin à Salomée Levy, collaboratrice de la députée Dina Titus, pour sa présence et son implication auprès de notre communauté française locale.

Et bien sûr, toute ma reconnaissance à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas été possible. +d’images

Diplomatie économique

Noovo

La première séquence de mon déplacement à Las Vegas organisé par Sylvie Almeri, directrice de la South California French-American Chamber of Commerce, a été consacrée à la visite de Noovo, où nous avons été accueillis par son co-fondateur, Benoît Lafond.

Créée en 2020 par trois Français, Noovo est un bel exemple d’audace entrepreneuriale.

Partie de l’aménagement de bus scolaires, l’entreprise s’est rapidement spécialisée dans la conversion de vans haut de gamme, entièrement autonomes (off-grid).

Implantée au nord-ouest de Las Vegas, Noovo transforme des Dodge Promaster en véritables « maisons sur roues » : lit queen-size, cuisine, douche et toilettes, chauffage, Wi-Fi par satellite et batteries solaires.

Avec ses modèles Lite, Pop ou Plus – ce dernier doté d’un toit surélevé unique aux États-Unis – Noovo combine confort, innovation et esprit d’aventure.

En quelques années, elle est passée d’un petit atelier à une usine de 20.000 m², capable de produire 180 vans en 2025, incarnant le dynamisme de l’entrepreneuriat français à l’international. +d’images

Gastronomie française – Vincent Pouessel

Très heureux d’avoir eu l’occasion de m’entretenir, en compagnie de Sylvie Almeri, avec Vincent Pouessel, chef éminemment sympathique du restaurant À Mon Ami Gabi au Paris Las Vegas.

Originaire de Bretagne, Vincent a bâti un parcours solide, marqué par des expériences dans de grandes maisons, comme le restaurant Jules Vernes sur la Tour Eiffel, avant de rejoindre la scène culinaire de Las Vegas. Son restaurant se distingue par une identité française assumée et un succès impressionnant au beau milieu du Strip.

Parmi les faits marquants, À Mon Ami Gabi est aujourd’hui le premier consommateur d’escargots du pays, symbole d’un ancrage fort dans la tradition gastronomique française. La carte des vins illustre la même logique : près de 80 % des bouteilles servies sont françaises, confirmant la volonté de transmettre un véritable art de vivre hexagonal au cœur du désert du Nevada.

Au-delà de la cuisine, Vincent Pouessel rappelle que le modèle économique des casinos de Las Vegas a profondément évolué. Face à la baisse des revenus liés aux jeux, les établissements comme Le Paris misent désormais sur la restauration et les expériences culinaires haut de gamme pour attirer et fidéliser la clientèle.

On retrouve ainsi également à Las Vegas : Joël Robuchon, L’Atelier (MGM Grand) ; Restaurant Guy Savoy (Caesars Palace) ; Pierre Gagnaire au Twist (Mandarin Oriental) ; ou encore Alain Ducasse Mix (Mandalay Bay), Rivea (Delano)…

Chez À Mon Ami Gabi ou encore à l’Eiffel Tower Restaurant, Vincent incarne au quotidien cette transformation de Las Vegas, où la gastronomie française rayonne à grande échelle.

Merci à Vincent Pouessel pour la richesse des informations partagées. +d’images

En circonscription aux Etats-Unis – Arkansas / Little Rock (21-23 août 2025)

Retour aux États-Unis, au moment où entre en vigueur le nouveau régime tarifaire américain, fixant à 15 % le droit maximal sur la majorité des exportations européennes.

Soulagement : le secteur aéronautique en est exempté.

Première étape à Little Rock, dans l’Arkansas (ne pas prononcer le “s”), aux côtés de Béatrice Moore, consule honoraire. Ma visite chez Dassault Falcon Jet a coïncidé avec cette excellente nouvelle, accueillie comme un bol d’air pour toute la filière.

Communauté française

Consulat

Si le registre des Français de l’étranger ne compte que 250 inscrits, Béatrice Moore, consule honoraire à Little Rock depuis 2008, estime que leur nombre est trois fois supérieur.

L’Arkansas relève du consulat général de France à Houston, dont la consule générale est Valérie Baraban.

Un des objectifs de Béatrice est de favoriser la création d’une Alliance française pour promouvoir l’apprentissage de la langue nationale à Little Rock, une ville qui doit son nom à un explorateur français, Jean-Baptiste Bénard de la Harpe.

C’est un projet auquel j’apporterai tout mon soutien.

Merci à Béatrice pour sa contribution à l’organisation de ma mission.

Diplomatie économique

Dassault Falcon Jet

L’histoire de Dassault à Little Rock remonte aux années 1970, lorsque Fred Smith fonda FedEx, en choisissant le Falcon 20 pour lancer sa flotte. Cinquante ans plus tard, l’usine emploie près de 2 000 personnes, dont une cinquantaine de compatriotes, et 300 sous-traitants.

Sur ce site, les équipes hautement qualifiées personnalisent les cabines, assurent la peinture, l’intégration des systèmes et le support technique des avions assemblés à Mérignac. Tous les modèles Falcon y passent : le 2000LXS, le 900LX, les 7X et 8X, ainsi que les nouveaux 6X et 10X. Chaque année, une cinquantaine d’appareils sortent de Little Rock, soit un par semaine.

Je remercie chaleureusement Georges Schmidt, vice-président et directeur général, Mark Bremer, vice-président du programme industriel, et toute l’équipe pour leur accueil exceptionnel.

Toute ma gratitude à Jean Rosanvallon, ancien Pdg de Dassault Falcon qui a initié cette visite.

Puissent d’autres parlementaires visiter cette usine et promouvoir une entreprise qui incarne la rencontre de l’innovation française et du savoir-faire américain, au service d’une clientèle internationale exigeante et d’un véritable partenariat transatlantique. +d’images

Marcel et Serge Dassault

Comme disait Marcel Dassault : “Pour qu’un avion vole bien, il faut qu’il soit beau.” Cette phrase illustre l’esprit de rigueur et de passion qui anime cette maison.

Dassault n’est pas seulement un génie industriel français : c’est aussi un pilier de notre autonomie stratégique et, au-delà, de notre souveraineté.

En 1982, à 20 ans, je fondais une société spécialisée dans le dessin assisté par ordinateur. Dès l’année suivante, les Avions Marcel Dassault (AMD-BA) devinrent l’un de nos principaux clients.

Durant mes premières années au Sénat, j’ai eu l’honneur de côtoyer Serge Dassault, qui évoquait Dassault comme une véritable « maison ». À Little Rock, j’ai retrouvé cette même dimension familiale que les équipes de Dassault Falcon Jet entretiennent avec passion, souvent pour toute leur carrière.

Lors du déjeuner dans le hangar de démonstration des cabines Falcon, l’atmosphère cordiale m’a rappelé ce jour de décembre 1985, veille de la présentation du démonstrateur Rafale A à François Mitterrand, dernière apparition publique de Marcel Dassault.

Pour avoir respecté le délai très serré de digitalisation du circuit imprimé des commandes de vol du démonstrateur, les ingénieurs du bureau d’études m’avaient offert l’honneur de découvrir, en avant-première, le Rafale A exposé dans le hangar de Saint-Cloud. Ce fut pour moi une reconnaissance inoubliable. +d’images

L’Oréal

Dans le prolongement de la visite du centre de recherche et développement de l’Oréal à Rio en juin dernier (compte-rendu), j’ai pris avantage de mon passage dans l’Arkansas pour me rendre sur le site de L’Oréal à North Little Rock.

Accueilli par Lorie White, présidente du site, et Ryan Bounsy, directeur des affaires publiques, j’ai découvert l’un des piliers industriels du groupe en Amérique du Nord : le plus grand site mondial dédié aux cosmétiques couleur, actif depuis 1975 et initialement construit pour Maybelline.

Près de 450 employés produisent chaque année plus de 250 millions de produits — dont 50% des mascaras vendus aux États-Unis — pour des marques telles que Maybelline New York, L’Oréal Paris, Essie, ainsi que les lignes haut de gamme (Lancôme, Urban Decay, NYX).

Grâce à 230 millions de dollars d’investissements et sept extensions majeures, l’usine est devenue un centre d’excellence. Pionnière en durabilité, elle fonctionne grâce à une centrale solaire de 1,2 MW (3 500 panneaux), atteint le zéro déchet industriel, optimise la consommation d’eau, et favorise la biodiversité locale. Ce site symbolise l’ancrage industriel et écologique de L’Oréal aux États-Unis, où le groupe réalise 40% de ses ventes.

Merci à Lorie, Ryan et à toute l’équipe pour leur accueil avec une pensée particulière pour nos deux compatriotes qui m’ont initié avec beaucoup de patience et d’humour à la conception d’un gloss. +d’images

Cybersécurité

The Forge Institute – Cyber

Mark Bremer, VP du programme industriel de Dassault Falcon Jet est également président de l’Alliance aérospatiale et de défense de l’Arkansas (AADA), qui représente l’industrie aérospatiale et de la défense de l’Arkansas. L’aérospatiale et la défense sont les principales exportations de l’État.

Mark m’a présenté Lee Watson, fondateur et CEO du Forge Institute, une des organisations du groupe AADA, spécialisée dans la cybersécurité dans le secteur de la défense.

J’ai découvert une organisation majeure de l’Arkansas façonnant l’avenir de la cybersécurité et du leadership technologique.

Depuis 2018, Forge Institute rassemble acteurs publics et privés pour accélérer l’innovation en cybersécurité, intelligence artificielle, quantique, former des talents via des bootcamps et la Forge Fellowship, et renforcer la résilience numérique avec des initiatives comme le Phoenix Xcelerator, Atomic Anvil et le Arkansas Cyber Defense Center.

Guidé par l’objectif « Forever One Step Ahead », Forge construit le pont entre innovation, formation et sécurité nationale.

Devoir de mémoire

Clinton Presidential Center

« En visitant le Clinton Presidential Center, j’ai été frappé par la force de trois valeurs universelles : donner à chacun sa chance, promouvoir la justice sociale et croire au dialogue entre les peuples. »

Cette visite, dernière séquence de mon passage à Little Rock, fut un moment marquant.

Plus qu’un musée, le Clinton Presidential Center est un lieu de mémoire et d’engagement civique, qui illustre l’héritage du 42e président américain.

À travers les expositions, on revit les grands enjeux des années 1990 et l’action de Bill Clinton pour une Amérique plus ouverte et plus juste.

J’ai été particulièrement touché par les nombreuses photographies, dont celles où apparaît Jacques Chirac, à l’image de la signature des accords de Dayton – symbole fort du rôle joué par la diplomatie américaine dans la paix en Europe.

Une visite inspirante, qui rappelle que l’action publique n’a de sens que si elle améliore concrètement la vie des citoyens. +d’images

En circonscription au Maroc – Agadir (22-25 juillet 2025)

Cette tournée marocaine de juillet m’a conduit de Casablanca à Rabat, puis de Tanger à Fès, pour s’achever à Agadir.

Le fil conducteur de ces rencontres a été l’évolution des services consulaires, au cœur de chaque étape.

Je tiens à remercier chaleureusement Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie, ainsi que Franck Guillet, délégué de la CFCIM, pour le temps qu’ils m’ont consacré et la qualité de leur engagement, qui ont largement contribué à la réussite de cette mission.

Une pensée reconnaissante également pour Michel Charbonnier, consul général, et Jean-Claude Rozier, président du conseil consulaire et de l’UFE Agadir, qui, bien que retenus par leurs congés, ont veillé à ce que mon accueil soit assuré dans les meilleures conditions.

Communauté française

Consulat

Dernière étape de ma tournée marocaine de juillet : Agadir, à l’invitation de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription consulaire.

Nadia m’a alerté sur le projet controversé de transfert du consulat général vers le site de l’Institut français d’Agadir. Après avoir pris connaissance des initiatives de rationalisation à Tanger et à Fès, il m’a semblé essentiel d’examiner également la situation d’Agadir.

En l’absence du consul général, Michel Charbonnier, qui quittera cette mission à l’été, j’ai été reçu par Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Le consulat d’Agadir compte onze agents pour assurer ses missions. Ses locaux, vastes, modernes et fonctionnels, offrent un accueil de qualité au public. Le grand jardin permet en outre d’organiser, dans des conditions optimales de sécurité et de confort, les réceptions officielles et les rencontres avec la communauté française, auxquelles j’ai moi-même pu participer.

Le bâtiment, récent, ainsi que le terrain, appartiennent à l’État français. L’implantation actuelle du consulat constitue ainsi une représentation digne de la France, répondant à des critères élevés de sécurité et de confort. Certains bureaux encore inoccupés pourraient même être mis à disposition d’autres services diplomatiques, culturels ou associatifs.

Des alternatives au déménagement avaient déjà été proposées par le consul général. Il importe désormais que le projet de vente et de relocalisation du consulat fasse l’objet d’une étude approfondie et transparente, avant toute décision, car les inconvénients paraissent manifestement l’emporter sur les avantages.

Merci à Nadia d’avoir pris l’initiative de provoquer ce déplacement. Cela va me permettre de faire valoir la promotion d’un projet alternatif aux plus hautes autorités. +d’images

Institut français d’Agadir (IFA)

Retour à l’IFA en compagnie de Nadia Fehmi Taghi, conseillère des Français de l’étranger, et de Stéphane Saulais, consul adjoint et chef de chancellerie.

Ma dernière visite remontait à deux ans, aux côtés de Michel Charbonnier, alors consul général et directeur de l’IFA (compte-rendu). Nous avions alors évoqué différentes pistes pour faire évoluer le site, parmi lesquelles la création d’une école d’hôtellerie sur ce vaste terrain de près de deux hectares, situé en plein centre-ville.

Je tiens d’ailleurs à saluer l’engagement du consul général, qui n’a ménagé aucun effort pour tenter de concrétiser ce projet. Mais la réalité est complexe : il reste extrêmement difficile d’attirer un investisseur privé prêt à engager des moyens immobiliers sur un site qui n’est pas en pleine propriété. De plus, les possibilités d’exploitation de l’espace sont limitées.

Certaines initiatives, comme l’installation d’un espace bar-restauration dans le jardin — à l’image de ce qui existe dans d’autres instituts —, ont dû être abandonnées car elles ne figuraient pas dans l’accord de rétrocession. S’ajoute à cela un handicap structurel : la présence, en sous-sol, du lit de l’oued qui traverse Agadir, faisant planer un risque d’inondation majeur.

Les insuffisances du bâtiment pèsent lourd : les travaux de mise à niveau nécessiteraient des investissements importants. La médiathèque adulte, par exemple, n’a pas été rénovée depuis son ouverture, il y a 25 ans. La salle de spectacle est fermée pour une durée indéterminée, le balcon de la médiathèque est inaccessible…

Pourtant, l’équipe de l’IFA continue d’afficher une énergie et un dévouement remarquables. Je tiens à souligner en particulier l’engagement de Zorha Ousaadi, responsable de la médiathèque, qui œuvre au sein de l’Institut depuis 33 ans.

Dans le même temps, la demande d’études en France connaît une forte progression à Agadir, avec une hausse de 40 % des dossiers déposés. Dans ce contexte, il serait pertinent d’installer l’accueil de Campus France directement au consulat, afin d’optimiser l’accompagnement des étudiants.

Pour l’IFA, l’enjeu est désormais stratégique : faut-il investir massivement pour réhabiliter un site dont l’État français n’est pas propriétaire et qui présente de nombreux inconvénients, ou bien envisager un déménagement vers un lieu mieux adapté aux besoins actuels et futurs de l’Institut ? La question se pose. +d’images

Acteurs de la communauté

Pour clore ma visite à Agadir, Nadia avait choisi de réunir plusieurs représentants de la communauté française à L’Ardoise Gourmande, le restaurant gastronomique de Cheffe Sandrine et Fabrice Drivet.

Comme le rappelait le philosophe britannique Théodore Zeldin : « La gastronomie est l’art d’utiliser la nourriture pour créer le bonheur. » Et ce bonheur, les Français d’Agadir savent le partager, comme en témoigne la vitalité de la section locale de l’UFE, présidée par Jean-Claude Rozier, également président du conseil consulaire.

Au menu des discussions, un sujet revenait avec insistance : le projet de déplacement du consulat sur le site de l’IFA, une idée qui suscite une opposition unanime.

Un grand merci à tous les participants, venus parfois de Taroudant, pour leur bonne humeur et la richesse de leurs échanges. Clin d’œil à Olivier Rouzé, directeur des achats stratégiques chez Azzura : son entreprise expédie chaque jour 50 camions de tomates cerises, dont près de la moitié à destination de la France. Et bien sûr, un bravo tout particulier à Cheffe Sandrine et Fabrice, qui nous ont régalés de leur savoir-faire ! +d’images

Diplomatie économique

CCIFM – GADIMAT

À la faveur de mon retour à Agadir, je me suis rendu dans les locaux de la délégation de la Chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (CFCIM) à Agadir, où j’ai été accueilli par Lamia, chargée d’affaires. La délégation d’Agadir compte plus de 200 membres.

Dans un second temps, je me suis rendu sur le site d’Ait Melloul de la société Gadimat présidée par Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour Agadir. Spécialisée dans l’importation et la distribution de bois, panneaux et matériaux dérivés au sud du Maroc, Gadimat propose une large gamme d’essences (chêne, hêtre, pin, bois tropicaux), de panneaux (contreplaqués, MDF, stratifiés, high gloss…) ainsi que des produits d’étanchéité et d’isolation.

Gadimat dessert divers métiers : revendeurs, menuisiers, entrepreneurs du bâtiment, agenceurs, fabricants de palettes, offrant des services personnalisés, formation, découpe et un important stock disponible. Depuis ma précédente visite, l’an dernier, la société a progressé de 20% en chiffre d’affaires et en emplois. +d’images

CMGP CAS

Accompagné de Franck Guillet, délégué pour Agadir de la Chambre de commerce et d’industrie France-Maroc (CFCIM), j’ai visité le site de CMGP-CAS à Aït Melloul.

CMGP-CAS, né de la fusion entre CMGP (fondée en 1995) et CAS (créée en 1967), s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de l’agrofourniture et des solutions d’irrigation au Maroc.

J’ai été accueilli par Jacques Alléon, fils de Philippe Alléon — fondateur de CAS (Comptoir Agricole du Souss) et de Crocoparc. Entré dans l’entreprise familiale en 1994, il occupe désormais le poste de directeur général délégué Opérations au sein du groupe CMGP.

L’entreprise offre aux agriculteurs un véritable guichet unique : irrigation, pompage, énergie solaire, semences, engrais et solutions hydrauliques.

Introduit en bourse en décembre 2024, CMGP-CAS a levé 1,1 milliard de dirhams, une opération historique sursouscrite 37 fois. Un an plus tard, son action a doublé de valeur, témoignant de la confiance des investisseurs et de la pertinence de son modèle face aux défis agricoles et hydriques au Maroc et en Afrique. +d’images

Entrepreneurs

À Agadir, la délégation de la CFCIM réunit plus de 200 adhérents. Une belle énergie, qui reflète aussi le dynamisme entrepreneurial de la ville.

Comme je l’avais déjà fait à Tanger avec Anna-Gaël Rio, c’est cette fois Nadia Fehmi Taghi, qui m’a emmené à la rencontre de plusieurs entrepreneurs en lien avec la communauté française, au fil d’une déambulation en ville.

Elle-même dirige Le Boudoir du linge, une boutique élégante spécialisée dans le linge de maison et de table.

Et quoi de mieux que le salon de coiffure Nathalie pour capter l’air du temps et les conversations de la communauté française ?

Non loin de là, l’agence immobilière Jibril Immo, fondée par un Français, Philippe Jibril Lemaire, emploie huit personnes.

Selon Driss, spécialiste de l’accompagnement immobilier, les Français restent très actifs sur le marché local, aussi bien à l’achat qu’à la location. La clientèle ne se limite plus aux retraités : de plus en plus d’entrepreneurs s’y intéressent. Un atout fiscal renforce cette dynamique : pour les Marocains installés en France, un bien acquis au Maroc est considéré comme résidence principale, avec les avantages associés. +d’images

En circonscription au Maroc – Fès (19-22 juillet 2025)

À la faveur de ce 19ème déplacement au Maroc, Pascal Capdevielle m’a accompagné à Casablanca, Rabat, Tanger et Fès.

Napoléon disait qu’il fallait dix ans pour vraiment connaître un homme.

Voilà plus de dix ans, maintenant, que j’observe Pascal Capdevielle travailler avec détermination en faveur des Français du Maroc et de la CFCIM, première Chambre de commerce bilatérale au monde.

J’ai retrouvé l’équipe attachante de son Riad le Ksar de Fès, qui anime ce lieu de villégiature prisé des golfeurs français, et prend soin de mes séjours avec l’attention de ceux qui vous assimilent à un membre de leur famille.

Toute ma reconnaissance à Pascal pour sa fidèle amitié et la générosité de ses sentiments. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM)

Pascal Capdevielle, vice-président de la CFCIM, chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et délégué pour la région de Fès, m’a accueilli en compagnie de Johann Godin,, consul général adjoint, pour une rencontre avec son équipe.

La délégation de la CFCIM, créée à l’initiative de Pascal, pilote également les bureaux de Meknès et Oujda.

Avec le soutien de 5 chargés d’affaires, la CFCIM accompagne 370 entreprises sur ces 3 villes. Petit déjeuner d’affaires, after-work, réunions trimestrielles avec les administrations, réunions professionnelles, les équipes s’occupent également d’aider les adhérents à préparer les dossiers de demande de visas pour les déplacements professionnels.

Que de progrès pour la délégation de la CFCIM de Fès, un quart de siècle après sa création ! +d’images

Alstom

Retour chez Alstom pour découvrir la construction des transformateurs embarqués, en compagnie de Pascal Capdevielle, VP de la CFCIM, Wissal Naaza (CFCIM) et Johann Godin, consul général adjoint.

Accueillis par Laurent Huss, régional du développement, et Simon Garnier, directeur de l’usine à partir de septembre prochain, nous avons visité le site dédiée à ce produit stratégique, qui est le deuxième en coût après le moteur pour fabriquer un train.

Déclinaison de l’usine de Petit-Quevilly, près de Rouen, l’usine de Fès permet à Alstom d’augmenter sa capacité de production en accompagnant le développement offert par le marché marocain.

Alstom a consenti un investissement de plus de dix millions d’euros, à cet effet.

L’usine produira 80 transformateurs en 2025 ; 148 en 2026 ; 220 à 230 en 2027. Ces transformateurs seront montés exclusivement sur des trains régionaux, qui représentent 60% des trains du groupe. +d’images

Lesaffre

Un pain sur trois fabriqué dans le monde est fait avec de la levure Lesaffre ; un sur deux au Maroc !

Merci à Fouad El Yaghmouri, directeur technique et Mohammed Saka, DRH de Lesaffre, pour leur accueil.

Lesaffre est un groupe français historique (plus de 165 ans d’existence) et familial devenu une référence mondiale — non seulement dans les levures et la boulangerie, mais aussi dans les ingrédients aromatiques, la nutrition et la biotech.

Plus de 10 000 collaborateurs répartis sur 63 sites dans le monde, permettent aux produits Lesaffre d’être distribués dans 185 pays. La filiale marocaine emploie environ 200 collaborateurs.

J’ai visité les lignes de fabrication de levure sèche instantanée (Rafiaa), levure fraîche (Jeouda).

Pour célébrer le 50ᵉ anniversaire de son Baking Center, Lesaffre Maroc a lancé en 2024 une compétition itinérante, à travers cinq grandes villes du pays, visant à promouvoir les innovations et former les boulangers locaux dans les techniques de panification modernes.

Depuis 1999, la filiale gère un Fonds de soutien social (CFSS), destiné à accompagner les collaborateurs dans des événements personnels (naissance, deuil, frais médicaux). Lesaffre parraine 3 écoles et subventionne les familles pour que les enfants restent à l’école au lieu de travailler dans les champs. +d’images

Communauté française

Consulat – Institut français

Fin janvier 2025, l’Institut français de Fès (IFF) suivi, le 17 février, par le consulat de France à Fès : ces deux structures ont emménagé dans un bâtiment flambant neuf, qui offre à la France un nouveau visage à Fès.

La consule générale est également directrice de l’IFF, les structures rationalisent l’espace, mais doivent conserver chacune un comptable au prétexte qu’elles relèvent d’un programme différent.

Lors de mon précédent passage, 18 mois plus tôt, déjà accueilli par Johann Godin, consul général adjoint, j’avais découvert un système mis en place par des officines privées permettant à ces dernières de faire commerce des rendez-vous pris par nos compatriotes (compte-rendu).

Je suis ravi de vérifier que l’action que j’avais entreprise pour faire évoluer le système de rendez-vous a été suivie d’effets.

Comme observé précédemment à Tanger, une route des narco-trafiquants passe par les ports du Maroc. Nous comptons 25 compatriotes incarcérés pour trafic de drogue, souvent arrêtés au port de Nador.

Parmi les préoccupations relevées par le consulat, la perte d’une cinquantaine d’élèves chaque année depuis deux ans dans nos établissements de Fès-Meknès. Les parents de Fès préfèrent s’orienter vers une autre école à l’issue de la troisième, plutôt que d’envoyer leur progéniture à l’internat du lycée de Meknès.

Dix ans après mon premier passage à Fès, force est de constater que la demande d’un lycée français à Fès, exprimée par Pascal Capdevielle, conseiller des Français de Fès à l’époque, n’a pas été prise en compte (lire).

En 2015, nous comptions 1900 élèves sur Fès-Meknès. En 2025, ils sont 1933 et la tendance est à la baisse. À ne pas vouloir évoluer, on risque souvent de reculer. +d’images

Réception

Afin de conclure la séquence de ma mission à Fès, Pascal Capdevielle a réuni dans son Riad, une vingtaine de compatriotes établis dans la ville.

La circonscription consulaire compte environ 3100 compatriotes, répartis essentiellement entre Fès, Meknès et Oujda.

Si chacun se félicitaient des formidables progrès observés dans la relation bilatérale entre la France et le Maroc, beaucoup ont exprimé leurs préoccupations en commentant leur perception de la situation géopolitique. Ils observent que des décisions prises parfois loin de chez eux pouvaient affecter leurs affaires.

Beaucoup de questions également sur la situation politique en France et l’annonce du Premier ministre visant à réduire le déficit budgétaire de plus de 43 milliards d’euros. +d’images

Enseignement

Université Euromed de Fès (UEMF)

Visite de l’université Euromed de Fès (UEMF), un établissement d’enseignement supérieur qui a ouvert en 2014, sous l’impulsion de l’Union pour la Méditerranée (UpM).

Classée première université du Maroc, deuxième en Afrique, et 353ᵉ au classement mondial, l’UEMF est une des universités montantes à l’échelle internationale.

En l’absence du président Mostapha Bousmina, nous avons été accueillis par le professeur Othmane Benmoussa, vice-president chargé de la recherche-innovation et des partenariats, et Mme Safae Zemmouri, chef de cabinet.

L’UEMF propose des programmes pluridisciplinaires allant de la licence au doctorat, incluant une école d’ingénieurs, l’EIDIA (Ecole d’ingénierie digitale et intelligence artificielle), une Euromed Business School, des filières de droit, sociologie, architecture, etc.

Implantée sur un campus de 62 hectares, labellisé Eco Campus COP 22, l’UEMF prévoit de doubler sa surface pour accueillir une université de médecine accompagnée d’un pôle hospitalier. Le projet médical est conçu en synergie avec le CHU de Fès, sous la conduite du ministre de la santé. Son rêve est d’offrir une double diplomation pour la santé.

Mes hôtes sont convaincus que l’éducation doit se nourrir de la recherche.

Lors de ma visite, j’ai vu l’EIC (Euromed Innovation Center) et la Fès Smart Factory, des écosystèmes dédiés à l’incubation de startups, l’innovation collaborative et l’industrie 4.0.

L’UEMF dispose de plateformes technologiques de pointe : fabrication additive (plus de 100 imprimantes 3D), IA, génie des procédés, biotechnologies, énergies renouvelables…

Impressionné par les infrastructures sportives mises à disposition des universitaires, je ne serais pas surpris que l’UEMF soit l’écrin qui verra s’épanouir, un jour prochain, de futurs médaillés olympiques.

Très heureux de voir que plusieurs établissements supérieurs français sont en relation avec l’UEMF. Le Sénat peut être un lien utile pour favoriser ces partenariats. +d’images

En circonscription au Maroc – Tanger (17-18 juillet 2025)

Toute ma gratitude à Anna-Gaël Rio, conseillère des Français de l’étranger pour Tanger, toujours disponible pour me permettre d’accomplir ma mission dans les meilleures conditions.

Indépendante, anticonformiste, Anna Gaël sait multiplier les complicités, dans la bonne humeur, avec les acteurs locaux pour servir l’intérêt général, et en particulier celui des Français de Tanger.

Son sens du travail collaboratif avec Philippe Truquet, consul général ; Benoit Vaillant et Pascal Capdevielle, délégués régionaux de la CFCIM respectivement pour Tanger et Fès ; ou encore avec sa collègue Myriam Bennani, est très inspirant.

Communauté française

Consulat

Retour à Tanger, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué de la CFCIM Fès, où j’ai retrouvé Anna Gaëlle Rio, conseillère des Français de l’étranger (CFDE), qui a coordonné cette mission de 4 jours.

Point d’orgue de ce déplacement, le suivi de l’évolution des travaux du campus consulaire.

Depuis son arrivée en poste en 2021 à Tanger, Philippe Truquet, consul général, est également devenu directeur de l’Institut français de Tanger (IFT) en 2023.

Philippe Truquet a eu la lourde tâche de rénover et rationaliser le patrimoine immobilier du poste.

Le campus consulaire de France à Tanger accueille la Résidence et le consulat depuis 1893 et 1931, sur un terrain de 14 827 mètres carrés, en plein centre-ville. Il a été décidé de délocaliser les espaces du consulat vers l’ancienne Résidence de France. Le consulat bénéficie désormais d’une entrée dédiée, distincte de l’entrée principale, qui accueille les usagers depuis juin 2024. L’IFT sera partiellement relocalisé sur le site précédent du consulat général. J’ai échangé avec les agents du consulat installés dans des locaux restaurés et disposant d’un accès pour les personnes à mobilité réduite.

Lors du déjeuner de travail, où nous avons été rejoints par Myriam Bennani, CFDE, j’ai salué la méthode de Philippe Truquet, qui fait un point tous les premiers mercredis du mois avec les élus sur leur demande.

Nous avons évoqué l’inflation du nombre d’arrestations de compatriotes, 3 par semaine, principalement pour trafic de stupéfiants. Le plus âgé d’entre eux est né en 1955 (70 ans). +d’images

Diplomatie économique

Aluminium du Maroc

À l’invitation de Benoit Vaillant, délégué CFCIM à Tanger, j’ai visité plusieurs entreprises en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, et Pascal Capdevielle, délégué CFCIM à Fès.

Première séquence, Aluminium du Maroc (ALM), dont Benoit est l’un des deux directeurs généraux délégués, avec Abdelaziz El Alami, du même nom que son grand-père fondateur.

ALM emploie 650 personnes pour un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros.
La société a été créée en 1976 à Tanger par Abdelaziz El Alami, en partenariat avec le groupe français Péchiney (devenu Alcan puis Rio Tinto) pour produire des profilés d’aluminium sur le marché marocain. En 1998, l’entreprise est introduite en Bourse à Casablanca, se développe à l’international et lance la troisième ligne d’extrusion en 2019.

Pionnière dans la fabrication de profilés en aluminium au Maroc, ALM dispose d’un solide savoir-faire technique et d’une longue expérience. Le bâtiment représente environ 85 % de l’activité, avec des profilés pour menuiserie (fenêtres, portes, façades) et autres systèmes architecturaux.

ALM est la première société marocaine à être triplement certifiée ISO QES (Qualité-Environnement-Sécurité) qui facilite l’export et la reconnaissance internationale.

Nous avons eu un long échange sur les déclarations d’empreinte carbone, et la nécessité de décarboner la production d’aluminium pour ne pas sortir du marché. Les dirigeants d’ALM appellent l’UE à une réflexion collective, en associant les partenaires situés à l’extérieur de l’Europe, pour optimiser les coûts de la transition écologique. +d’images

Tronico Atlas

Accueilli par Michel Moulin, directeur général ; Guillaume Rousseau, responsable administratif et financier, et Hassan Zine el Abidine, directeur d’usine, nous avons visité l’usine d’assemblage de cartes électroniques de Tronico Atlas, située dans la zone franche de Tanger.

Tronico Atlas est une filiale marocaine du groupe Tronico (France), spécialisée dans la conception et production de systèmes électroniques à haute valeur ajoutée. Elle est implantée dans la Tanger Free Zone, avec une surface industrielle initiale de 6 000 m², sur un terrain pouvant atteindre 10 000 m², et emploie environ 250 à 300 personnes

Tronico fait désormais partie du groupe Agon Électronics, qui compte 1400 employés, pour un chiffre d’affaires de 216 millions d’euros.

Plus de la moitié des activités du groupe sont destinées à l’aéronautique.
Les activités destinées à la défense sont produites en France.

Très heureux d’avoir pu observer un véritable savoir-faire industriel qui est le premier site certifié NADCAP en Afrique, garantissant l’accès aux marchés aéronautiques internationaux.

Les services de production comprennent les lignes CMS, brasage, câblage filaire, tests… tandis que l’ERP est partagé avec Tronico France, pour une logistique intégrée, via des navettes régulières. +d’images

Malafi

Visite de Mafali, société dirigée par Olivier Autefage, qui partage son temps entre la France et le Maroc.

Implantée depuis mai 2010, dans la zone franche de Tanger, Mafali est spécialisée dans la fabrication et distribution d’accessoires optiques (étuis, microfibres, produits pour lentilles, etc.)

100 personnes travaillent dans l’entreprise qui assure la fourniture de 80% des opticiens français. +d’images

Entrepreneurs français

De nombreux entrepreneurs ont décidé de s’établir au Maroc pour gérer un Riad, un restaurant ou un commerce.

Anna-Gaël Rio m’a proposé de déambuler dans la ville à la rencontre de ceux qui ont choisi Tanger, pour s’établir.

Des personnalités aux parcours riches et variés qui ont toutes craqué pour cette ville, qui permet de profiter “en même temps” de l’Océan atlantique et la Méditerranée.

L’Atelier 49 est un lieu hybride mêlant atelier, boutique, bureau, salon de vernissage.

Singulier est un bureau d’architecture et fabrication d’objets créés par Jean Marc Haudrechy et Anne Chaplain – mobilier, luminaires, carreaux, lampes… chaque pièce est unique, de conception slow design, réalisée par des artisans tangérois (fer, rotin, bois).

Anne Chaplain organise également la manifestation « Être Ici » (tous les deux ans) autour du patrimoine tangérois, où chaque lieu-atelier accueille un artiste pour un week-end d’animations et d’expositions.

Rock da Kasbah, créé par Virginie Hutin, est un atelier de production textile : tot bags, t shirts, réalisés avec un couturier local Ahmed.

Le Musée de l’âne à Tanger créé par Abderrahim Benattabou, permet de redécouvrir un animal emblématique méconnu, de mieux comprendre son rôle culturel et historique.

La superbe maison d’hôtes Dar Nour, créée par Jean Olivier Arfeuillère et Philippe Chaslot, est située dans la Kasbah et offre une vue privilégiée sur la baie de Tanger.

Le restaurant Anna et Paulo, que j’avais visité lors de mon passage pendant la période du Covid, a surmonté la crise pour le plus grand bonheur des amateurs de sardines.

Afin de varier les échanges, je remercie Anna-Gael d’avoir organisé une soirée avec plusieurs représentants de notre communauté. +d’images

Culture

Institut français – Maison France

En 2026, une page de la représentation de la France à Tanger va se tourner. L’Institut français de Tanger va prendre possession du bâtiment utilisé historiquement par le consulat général de France.

J’ai visité, en compagnie d’Anna-Gaël Rio, CFDE Tanger, les travaux importants engagés qui permettront de renforcer la visibilité et l’attractivité française, grâce à des installations modernisées.

Campus France bénéficiera d’un espace à la hauteur de l’intérêt et la confiance des étudiants marocains, désireux de poursuivre leurs études supérieures dans l’Hexagone.

La majestueuse salle des pas perdus pourra accueillir conférences et salons professionnels. Le parc deviendra sûrement un lieu prisé par les Tangérois et les touristes, propice à la détente et à la rencontre. Un théâtre extérieur sera aménagé pour accueillir spectacles, projections de films en plein air et représentations théâtrales.

L’objectif est de faire de ce site, la “Maison France” à Tanger, qui accueillera également les associations.

Merci à Philippe Truquet d’avoir pris le temps de me présenter un chantier d’envergure qui marquera son passage et justifie notre sincère reconnaissance. +d’images

Institut français – Galerie Delacroix

En visitant la galerie Delacroix, attenante au campus consulaire, j’ai apprécié le travail proposé par Omar Mahfoudi, un artiste né à Tanger qui vit en France.

J’ai interrogé Philippe Truquet, directeur IFT, sur le modèle économique de la galerie.

Le produit de la vente des œuvres d’art exposées rapporte 50% à une galerie privée.

Très surpris d’apprendre que le fonctionnement de cette galerie repose uniquement sur l’argent du contribuable. Le directeur de l’IFT a plaidé sans succès pour un reversement d’une commission à minima de 20% pour participer aux frais. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, il ne m’apparaît vraiment pas raisonnable de faire fonctionner une structure exclusivement sur fonds publics. +d’images

En circonscription au Maroc – Casablanca, Rabat (15-16 juillet 2025)

CASABLANCA

Communauté française

Fête nationale

À l’invitation de Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, j’ai participé à la célébration de notre fête nationale, ce 15 juillet, dans les jardins du consulat général.

À l’issue du discours émouvant de la consule générale, venue en poste à Casablanca pour assurer un intérim de 8 mois, Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc, lui a rendu un hommage appuyé qui a été chaleureusement applaudi par les participants.

L’ambassadeur a rappelé la force des liens tissés entre le Maroc et la France.

La dynamique de la relation bilatérale est sortie renforcée suite à la visite d’État du président Emmanuel Macron, en octobre 2024.

Plus de 10 milliards d’euros d’accords ont été signés avec des entreprises françaises.

La réception ouverte à la communauté française et à des personnalités locales s’est tenue en présence du Wali de Casablanca ; du commandant de la place d’armes et de la maire de Casablanca.

Ravi d’avoir échangé avec de nombreux compatriotes que j’ai croisé lors de mes précédents déplacements, à l’image de nos conseillers des Français de l’étranger à Casablanca, Gilles D’Agescy et Fatima El Ouafi, de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc, les membres du bureau de la CFCIM… +d’images

Consulat

Merci à Pascale Trimbach, consule générale de France à Casablanca, pour son accueil à la Résidence de France et l’entretien privilégié qu’elle m’a accordé à mon arrivée.

24.000 Français sont inscrits sur le registre de la circonscription de Casablanca.

Une grande activité du consulat est d’émettre des visas pour les Marocains souhaitant se rendre en France. 10% des visas émis par la France dans le monde (280 000), le sont au Maroc. Le nombre de demandes de visas pour étudier en France a progressé de 66% par rapport à 2024. Le nombre de dossiers enregistrés par Campus France a augmenté de 20%.

Nous avons évoqué également les questions liées aux fraudes détectées sur les aides sociales versées indûment en France pour des personnes établies au Maroc et sur celles liées au Narcotrafic. +d’images

Diplomatie économique

Saint-Gobain Maroc

Toute ma gratitude à Gilles Abensour, CEO de Saint-Gobain Maroc, et président de la section CCEF Maroc, qui compte 65 CCEF, pour m’avoir accueilli au siège social de la société, en compagnie de Pascal Capdevielle.

À cette occasion, Gilles Abensour m’a présenté l’extraordinaire développement cette société en moins de trois décennies. Saint Gobain a débuté en 1999 au Maroc. La société compte désormais 1000 collaborateurs dans le Royaume, répartis sur 9 sites pour un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros. J’ai salué le travail remarquable des équipes pour le développement de solutions constructives pour le confort, le bien-être et l’économie d’énergie dans les bâtiments.

Nous avons également visité le Showroom qui met en lumière l’ensemble des solutions offertes pour la construction. Pour finir, nous avons visité l’Académie de Formation, notamment la salle virtuelle et l’atelier technique Placo. Saint-Gobain Maroc a formé 11 000 personnes, à cette date, sur les produits et nouvelles méthodes constructives.

Autre sujet de fierté pour Gilles Abensour, la fondation Saint Gobain dépense 200.000 euros par an pour financer des projets sociaux.

Très heureux de cette visite d’une entreprise emblématique de la relation bilatérale entre la France et le Maroc. +d’images

RABAT

Diplomatie parlementaire

Chambre des représentants

Très honoré d’avoir été invité, en compagnie de Pascal Capdevielle, à la Chambre des représentants par Dr Hafid Ouchchak, député et ancien maire de Sefrou, pour un entretien avec Mohamed Chaouki, président du groupe parlementaire Rassemblement National des Indépendants (RNI).

Nous avons fait un tour d’horizon de la relation bilatérale, de la situation politique dans l’Union européenne, et des enjeux géopolitiques.

J’ai été séduit par le dynamisme de mes collègues, et leur description des perspectives offertes par le développement du Maroc. Leur volonté de soutenir l’expansion des entreprises marocaines, intéressées par les opportunités d’investissement en France, démontre qu’ils portent une vision ambitieuse pour conforter l’essor économique du Royaume et le développement de nos deux pays.

Merci au Dr Hafid Ouchchak pour son invitation à prolonger l’entretien, à l’occasion d’une rencontre privilégiée.

Merci également au Dr Mohamed Zidouh, président du groupe d’amitié Maroc-France à la deuxième Chambre, pour le temps qu’il m’a accordé à la faveur d’un entretien téléphonique durant mon passage à Rabat. Très sensible à ses mots de bienveillants et sa volonté de s’assurer du bon déroulement de ma mission au Maroc. +d’images