« Garde tes rêves au plus profond de toi et un jour, ils se réalisent. », Walt Disney.
En janvier 2019, à mon retour de Beer Sheva en Israël (compte-rendu), j’ai formé le vœu d’un numéro d’appel unique pour toutes les victimes d’une agression cyber en France et y compris pour les Français de l’étranger.
J’ai plaidé sans relâche pour mettre en œuvre ce service. Trois ans plus tard, en janvier 2022, le Président de la République, Emmanuel Macron, a fixé pour objectif la création de ce service en France.
Le 17/12/2024, grâce à l’action de Jérôme Notin et des équipes du GIP ACYMA (Cybermalveillance.gouv.fr), le 17Cyber est entré en service pour répondre à la demande du Président.
À Carlton Gardens, à Londres, ce 8 juillet, j’ai remis le rondache 17Cyber au Président de la République, de la part de Jérôme Notin, en présence de Sir Keir Starmer, Premier ministre britannique.
Je suis très reconnaissant envers Emmanuel Macron d’avoir créé les conditions de ce progrès.
Le président de la République a voulu rendre hommage à l’équipe du 17Cyber.
Leur travail remarquable protège et aide nos compatriotes face aux cyber attaques.
Mon rêve est réalisé.
Avec cette photo, la boucle est bouclée.
Merci au Président de la République !
Merci à Jérôme Notin et ses équipes !
Aux côtés de Christian Albuisson, président du conseil consulaire d’Édimbourg pour l’Écosse, nous avons réuni une quarantaine de compatriotes, en présence de Francoise Sid-Ahmed, consule générale adjointe, (à l’image) ce 20 juin pour célébrer la perspective du retour d’une station de recueil de demandes de titres d’identité et de voyage, prévue à l’automne.
Finis les longs déplacements en train ou en avion pour accomplir les formalités pour les passeports ou les cartes nationales d’identité.
Depuis 2015, je soutiens les démarches de Christian Albuisson qui visaient à préserver un service de proximité pour les Français d’Écosse.
Le 30 juin 2016, jour du transfert des services du consulat général d’Édimbourg vers Londres, nous avions organisé un événement avec la communauté française. Nous nous étions engagés à œuvrer pour que ce retrait ne soit pas définitif. Avec persévérance, Christian ne s’est jamais détourné de cet objectif.
À chaque réunion consulaire à Londres, il a plaidé patiemment en ce sens, rejoint par Véronique Miller, élue à ses côtés, en 2021. Sa ténacité a payé.
Nous avons salué la décision de Samer Melki, consul général de France à Londres, et Stéphane Pailler, consul général à Édimbourg qui ont trouvé les moyens de répondre à une formidable attente des Français d’Ecosse.
J’ai eu le privilège de rappeler la volonté exprimée, maintes fois, par Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, de moderniser l’administration pour la rendre plus proche de nos compatriotes outre-frontières.
Merci aux Français venus d’Édimbourg, Glasgow et Aberdeen, pour nous retrouver neuf ans plus tard et se réjouir avec nous de cette évolution. Je me suis réjouis de revoir ainsi Anne-Colette Lequet, ancienne conseillère à l’AFE pour le Royaume-Uni (2006-2014) ou encore la famille de Laurent Schirrer venue spécialement d’Aberdeen pour l’occasion (à l’image).
J’ai remis à Christian la médaille qui marque les 150 ans du Sénat, afin de lui témoigner toute mon admiration pour la constance de son engagement.
Très heureux d’avoir assisté à la fête de fin d’année de l’École Buissonnière de Glasgow (Association Parapluie FLAM), fondée par Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger pour l’Écosse.
A l’image (g. à d) : Véronique Miller (fondatrice de l’école Buissonnière et coordinatrice des cours pour l’École Buissonnière FLAM de Glasgow) ; Cédric Moreau (professeur de français à l’Université de Strathclyde, et ex-président de l’École Buissonnière) ; Gérard Giraud (représentant le comité de l’École Buissonnière, président) ; Olivier Salazar-Ferrer (professeur de littérature française à l’Université de Glasgow) ; Olivier Cadic.
105 enfants ont chanté avec entrain, “il en faut peu pour être heureux”, en chœur avec leurs parents pour célébrer à la fois la Fête de la musique et le dernier jour de l’année académique.
J’ai eu l’opportunité d’échanger avec les parents d’élèves, de présenter une rétrospective de plusieurs projets, dont le rétablissement du service de renouvellement des passeports au Consulat d’Édimbourg et de saluer l’action de Véronique, des bénévoles et de l’équipe qui anime cette “école buissonnière”.
Bravo à eux !
19 nouveaux élèves sont déjà inscrits pour septembre prochain.
Une belle nouvelle à savourer tout l’été. +d’images
Parapluie FLAM (Londres)
Comme chaque année, depuis sa création en 2013, j’ai participé, ce dimanche 22 juin 2025, à la réunion de l’association Parapluie Flam (Francais langue maternelle), dans la magnifique bibliothèque de l’Institut français de Londres (lire Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni du 21 juin 2013).
Cet événement a réuni 62 personnes représentant 29 Petites Écoles FLAM du UK, en présence de plusieurs autres élus : Vincent Caure, député ; deux autres sénateurs venus pour la circonstance : Samantha Cazebonne et Yan Chantrel ; et des conseillers des Français de l’étranger dont Patricia Connell, présidente du conseil consulaire.
Lors de mon intervention, je suis revenu sur l’histoire du plan Ecole du Royaume-Uni, initié en juin 2008.
Nous avions consacré l’objectif 3 du plan à la mise en réseau de la dizaine d’associations Flam, pour éviter de réinventer la roue à chaque création d’écoles Flam. 17 ans plus tard, le parapluie Flam, présidé par Sophie Gavrois-Karnavos, est de loin le premier réseau d’associations Flam du monde. Il accueille chaque samedi plus de 5500 enfants parmi les 55 associations fédérées.
Comme me l’avait confié Veronique Miller, la veille à Glasgow, à l’occasion de la fête de fin d’année de l’école buissonnière, le Parapluie Flam est une “famille”.
Je suis heureux que cette approche inspirée par Joëlle Simpson, initiatrice de la Petite école d’Ealing, créée en 1986, perdure.
Mon échange avec Christian Ravel, premier président du Parapluie, démontre que la flamme allumée au début de l’aventure est bien entretenue.
Félicitations à l’équipe du Parapluie Flam, à toutes celles et ceux qui ont fait le choix de s’engager au quotidien en faveur de l’enseignement du français auprès des nouvelles générations. +d’images
Avec près de 11 000 français inscrits à São Paulo, notre communauté a retrouvé la taille que je lui ai connu lors de mon premier déplacement (11 364 en 09/2015). Les effectifs annoncés de 6500 inscrits suite à l’épidémie sont derrière nous.
À l’issue d’une réunion avec les trois conseillers des Français de l’étranger Ana Fabia Ferraz Martins (présidente), Bertrand Dupont et Armelle Champetier, où
nous avons évoqué les conséquences de la baisse de pouvoir d’achat observée pour bon nombre de compatriotes de la circonscription, la consule générale Alexandra Mias a accueilli des représentants de notre communauté pour un échange qui m’a permis de revenir sur les avancées concrètes sur les dossiers sur lesquels je m’étais investi depuis mes précédents passages au Brésil:
• Un Centre Pompidou sera érigé au Paraná à Foz do Iguaçu. C’était un projet prioritaire pour Ana Fabia et moi-même, suite à notre visite en 2023 (compte-rendu) ;
• Le projet de loi qui aurait fait disparaître l’enseignement du français dans les écoles publiques brésiliennes, s’ils avaient rendu l’apprentissage de l’espagnol obligatoire, en seconde langue, a été abandonné (compte-rendu).
J’ai également souligné les nouvelles encourageantes du côté du lycée français et de l’Alliance française.
La France est une destination de choix pour les touristes brésiliens. Ceux-ci généraient 1.1 milliards d’euros en 2023, soit la 2ème source revenu export.
Merci à Frédéric Dyèvre (Paradigmax) ; Philippe Boutaud-Sanz (Chenut) et François Cessieux pour le moment d’échange privilégié sur les attentes de notre communauté, au Bistrot de Paris, dirigé par Alain Poletto, un chef charismatique, venu tout droit de la haute Savoie.
Très reconnaissant envers Pascal Gras (Movisafe) pour ses précieux renseignements sur les moyens de sensibiliser nos compatriotes aux conduites à tenir en matière de sécurité.
Toute ma gratitude à Ana Fabia qui m’a accompagné sur toutes les séquences à São Paulo et permis d’échanger en brésilien chaque fois que cela était nécessaire. +d’images
Diplomatie parlementaire
Parlement – État de São Paulo
Le Parlement de l’État de São Paulo, appelé Assemblée législative de l’État de São Paulo (ALESP), est l’organe législatif du plus grand État du Brésil, tant par la population que par l’économie.
Il est composé de 94 députés d’État. L’ALESP siège dans un bâtiment moderne que j’ai pu visiter en compagnie de Ana Fábia Ferraz Martins, présidente du conseil consulaire, et de Ian Balat, consul adjoint.
Elle joue un rôle politique et symbolique majeur au Brésil, car elle représente la voix de l’État le plus puissant du pays.
Paulo Florilo, président de la commission des relations internationales, m’a accueilli en compagnie de quatre collègues : Danilo Campetti, Thainara Faria, Gil Diniz et Mauro Bragatto, représentant toutes les tendances politiques de l’Assemblée.
Paulo propose que notre commission au Sénat engage une collaboration régulière sur les sujets prioritaires liés à la sécurité.
Les parlementaires ont reconnu l’apport bénéfique des entreprises françaises sur l’emploi local dans leurs circonscriptions respectives.
Je les remercie pour leur remarquable accueil et d’avoir facilité la visite très instructive du centre Smart Sampa. +d’images
Mairie – Smart Sampa
Le plus vaste système de vidéosurveillance d’Amérique latine.
Merci à Thainara Faria, membre de l’ALESP, qui nous* a permis de découvrir le Smart Sampa, un ambitieux programme de vidéosurveillance urbaine, lancé en 2023 par la mairie de São Paulo.
Plus de 31.300 caméras intelligentes couvrent toute la ville — 20.000 caméras municipales, complétées par environ 11.300 caméras privées reliées au système.
Elles intègrent la reconnaissance faciale, lecture automatisée de plaques d’immatriculation (LAPI), détection d’intrusion et de comportements suspects.
J’ai visité le Centre de contrôle et coordination pour la sécurité qui permet l’interaction entre SAMU, pompiers, police, transports en commun, gouvernements locaux et bases de données nationales (fugitifs, disparus, véhicules volés).
Devant le centre, les résultats s’affichent dans la rue en temps réel : 1.255 fugitifs capturés, 2.483 crimes détectés en flagrant délits, et 66 personnes disparues retrouvées.
Une diminution notable de 17 % des vols et 27 % des cambriolages a été observée dans les zones surveillées. Les problèmes liés aux dépôts sauvages d’ordures sur la voie publique ont diminué de… 90 % !
Le Smart Sampa est aujourd’hui le plus vaste système de vidéosurveillance d’Amérique latine. +d’images
(*) Ana Fábia Ferraz Martins, présidente du conseil consulaire, Ian Balat, consul adjoint, et Ronan Illien, attaché de sécurité
Diplomatie économique
Terminal Santos Brasil – CMA CGM (à Santos)
Visite du terminal Santos Brasil, dont le groupe CMA-CGM est devenu actionnaire majoritaire (51%) en 2025.
Santos accueille le premier port d’Amérique latine.
Il dessert plus de 600 ports dans 125 pays, et justifie que le Brésil a un rôle stratégique dans les chaînes logistiques internationales. 95% des marchandises entrant au Brésil arrivent par mer.
Environ 30 % du commerce extérieur brésilien transite par Santos. Il est la principale porte de sortie des exportations agricoles, industrielles et minières du pays. 28% des voitures importées au Brésil passent par Santos. 10 000 voitures peuvent être parquées sur le port.
Accompagné par Nathalie Le Pennec, attachée de Développement durable auprès de l’ambassade de France au Brésil, nous avons été accueillis par Neusa Ferreira Marcelino, Pdg de CMA CGM Brésil, Marie-Lorraine Metz, directeur juridique de CMA CGM sur la côte Est latam et échangé sur la sécurité, la cybersécurité, la technologie et les tendances commerciales mondiales.
La ville est l’épicentre des activités du PCC, (Primeiro Comando da Capital). Cette organisation criminelle structurée contrôle une grande partie du trafic de drogue à travers le port de Santos, utilisant sa position stratégique pour exporter de la cocaïne vers l’Europe et d’autres continents.
La veille de mon passage, 1,5 tonne de cocaïne avait été saisie sur un autre terminal. Des procédures élaborées sont mises en place pour faire échec aux initiatives criminelles qui ne manquent pas d’ingéniosité.
Drones et caméras thermiques permettent de repérer les tentatives de fixer des cargaisons de drogue sur la coque des navires. 50% des conteneurs passent au travers de scanners. Pour certains pays, ce sont la totalité des conteneurs qui sont soumis à ce contrôle. J’ai pu suivre les opérations de contrôle à distance faites par des opérateurs qui doivent ignorer par quel scanner passent les camions contrôlés.
Nous avons évoqué les programmes de formation de dizaines d’assistants, sur 18 mois, pour les jeunes des quartiers défavorisés. 89% ont un travail à l’issue de la formation et 90% d’entre eux poursuivent en plus des cours du soir.
Merci à l’équipe de CMA-CGM pour m’avoir permis de découvrir l’intérieur d’un des plus grands ports de la planète. +d’images
Chambre de commerce France-Brésil (CCIFB-SP)
En 2025, la CCIFB‑SP a célébré ses 125 ans.
À l’invitation de son président Thierry Besse (Vinci), qui a succédé cette année à Pedro Antonio Gouvêa Vieira, et de Corinne Fontenelle, directrice exécutive, j’ai eu le plaisir d’échanger au cours d’un déjeuner avec le directoire de la CCIFB‑SP, en présence d’Alexandra Mias, consule générale, et Ana Fábia Ferraz Martins, présidente du conseil consulaire.
Nous avons évoqué les relations économiques, commerciales, industrielles, scientifiques et culturelles entre la France et le Brésil.
Thierry Besse, président de la CCIFB‑SP
Ayant été le seul sénateur à avoir voté en faveur de l’adoption de l’accord d’association entre l’Union européenne et le Mercosur (compte-rendu), nous sommes revenus longuement sur l’évolution espérée de la France sur cette question, depuis que la Commission européenne est parvenue à un accord avec les quatre pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay).
La CCIFB São Paulo reflète le dynamisme et la vivacité de la ville dans laquelle elle est implantée. Elle suit la devise de la plus grande ville du pays : “Je ne suis pas conduit, je conduis”.
Dans un second temps, les membres de la CCIFB-SP, étaient invités à assister à ma conférence “Le monde tel que je le vois”.
Merci à Thierry Besse, les membres du directoire et toute l’équipe pour leur accueil et à tous les membres pour leur participation. +d’images
Enseignement
Lycée international français
Quel plaisir de retrouver le lycée, 18 mois après ma précédente visite (compte-rendu), et de découvrir les formidables progrès accomplis.
L’établissement de 1300 élèves a rétabli ses comptes en ayant mené à bien le regroupement des deux sites, et transformé l’association de gestion en fondation pour retrouver la pleine propriété de ses locaux.
L’objectif de modification statutaire pour retrouver une autonomie de gestion est atteinte.
Le nouveau logo illustre parfaitement le changement d’équipe avec l’arrivée de Pedro Antonio Gouvéa Vieira comme président de la fondation et Yves Jadoul, président du comité de gestion.
Lors de ma visite, j’ai pu voir les installations modulaires ajoutées pour accueillir les classes du lycée qui étaient sur un autre site et répondre à une interview très professionnelle, de 45 minutes, sur la web radio des élèves du lycée.
Félicitations au proviseur Bruno Hirm-Martin et à toute son équipe pour avoir accompagné ces évolutions. Prochain objectif pour la fondation : créer un plan pour permettre l’agrandissement du lycée. +d’images
Troisième déplacement à Rio de Janeiro pour accomplir, avant leur départ à la retraite, une dernière mission avec Gérard Maréchal, consul général de France à Rio ; et Serge Borg, attaché de coopération éducative, et témoigner ma reconnaissance à ces deux diplomates, devenus des amis.
Deux ans après mon précédent passage en leur compagnie, nous avons pu évaluer ensemble les progrès accomplis.
À quelques mois de la COP 30, qui se tiendra à Belem, Gérard nous a fait découvrir un quartier de Rio, où 60 000 cariocas vivent sur de petites îles, au milieu d’une biodiversité préservée. À 20 minutes de Copacabana, où les locaux déambulent ou font leur sport, sous la protection du Corcovado, d’autres se détendent au milieu des mangroves, entre hérons et caïmans. Moment privilégié partagé avec leurs épouses Anne-Marie et Marilu.
J’adresse à Gérard et Serge toute ma gratitude pour l’organisation de mes séquences de travail. Ils ont toujours su s’extraire du travail en silo pour favoriser l’efficacité du résultat.
Merci également à Marie Godefroy (à l’image) conseillère des Français de l’étranger, pour la chaleur de son accueil et son dévouement en faveur des Français de Rio. +d’images
Communauté française
Réception
À l’issue de ce troisième déplacement à Rio de Janeiro, Gérard Maréchal, a organisé une rencontre avec la communauté française dans la bibliothèque / médiathèque de la Casa Europa qui contient plus de 20 000 ouvrages.
À quelques semaines de son départ du poste, le consul a prononcé un discours de reconnaissance très émouvant à chacun des membres de l’équipe.
En présence de Mélanie Montinard, présidente du conseil consulaire, et Marie Godefroy, conseillère des FDE, j’ai eu, à mon tour l’opportunité de saluer toutes les personnes qui m’ont accueilli tout au long de ce séjour, et pu faire la connaissance de Stéphanie Soton, présidente de Rio Accueil.
Cette réunion m’a offert l’opportunité de saluer le consul général pour ses remarquables accomplissements, en poste, depuis mon précédent passage.
La Maison de France / Casa Europa restera le centre culturel et diplomatique franco-allemand, qui ancre la présence française à Rio. Cela lui doit beaucoup.
Son initiative de rendre une identité à la gastronomie française à Rio a conduit à la création de l’Association des chefs France-Brésil (ACFB) et à l’ouverture d’un restaurant/café dans la Casa Europa, proposant une cuisine signée par le chef français David Jobert.
Parmi ses autres interventions, son soutien à la professionnalisation du conseil de gestion du lycée Molière.
En souvenir de mon passage et pour marquer ma reconnaissance, j’ai remis à Gérard Maréchal, la médaille du Sénat qui marque le 150ème anniversaire de l’institution.
Dans un même élan de gratitude, j’ai également transmis cette médaille à Serge Borg, attaché de coopération éducative, qui a fait un travail considérable au service de la francophonie au Brésil.
Il y a deux ans, nous remettions ensemble le Label FrancEducation du Brésil au CIEP 449, un lycée public bilingue portugais-français (compte-rendu).
Serge a œuvré à l’élaboration et l’organisation de la 5ème journée mondiale des professeurs de français, à Brasilia, lors du congrès pan-américain des professeurs de français (compte-rendu). C’est lors de cet événement qu’il m’a sensibilisé pour que je contribue à convaincre mes collègues parlementaires brésiliens de renoncer au projet de loi qui aurait fait disparaître l’enseignement du français dans les écoles publiques brésiliennes, s’ils avaient rendu l’apprentissage de l’espagnol obligatoire, en seconde langue.
Le passage de Gérard et de Serge à Rio aura été très utile pour notre communauté. Ils laisseront un très bon souvenir lorsqu’ils repartiront ensemble à Paris, fin août.
Heureux que de nombreux témoins aient pu se joindre à cette réception très émouvante. +d’images
Consulat – Casa Europa
Lors de mon précédent passage à Rio de Janeiro, il y a deux ans, le MEAE envisageait de céder la Casa da Europa, pour des raisons financières.
Historiquement, le bâtiment est l’ancien Théâtre Maison de France, inauguré en 1956, rebaptisé Casa da Europa quand s’y sont associés les consulats de l’Allemagne.
Marie Godefroy, conseillère des Français de l’étranger, m’avait sollicité pour contester cette orientation. Gérard Maréchal, consul général à Rio, également, m’avait expliqué qu’il souhaitait convaincre sa hiérarchie de rénover le bâtiment plutôt que de le vendre. Son objectif a été atteint.
Avant de repartir cet été à Paris, et à la veille du premier jour des travaux de rénovation, le consul général a organisé une réunion de présentation en présence des conseillères des Français de l’étranger.
Présentation du projet de rénovation technique par Cyril Bossard (Chef de l’antenne de la DIL) pour un budget de 8,6 millions d’euros. La date d’achèvement des travaux est prévue pour janvier 2027.
La création de l’IFCA : Institut Culturel Franco-Allemand a été présentée par Caroline Vabret, attachée de coopération et d’action culturelle. C’est un symbole unique de coopération européenne et un pôle dynamique de la vie culturelle et intellectuelle de Rio. +d’images
Diplomatie économique
Naval Group (à Itaguaí)
En compagnie de Gérard Maréchal, consul général de Rio, j’ai visité la base navale d’Itaguaí, projet majeur de la coopération de défense entre la France et le Brésil, où a été lancée, en 2008, la construction de quatre sous-marins de classe Scorpène, issus du Programme de Développement des Sous-marins (PROSUB).
Construits sous licence française, avec transfert de technologie, le Riachuelo (S40), premier de la série, est déjà en service.
L’amiral Humberto Caldas da Silveira JR m’a invité à monter sur le Tonelero (S42), troisième de la série, lancé en mars 2024 par les présidents Macron et Lula. Son achèvement est programmé pour la fin 2025.
Notre délégation a pu voir le Angostura (S43), quatrième de la liste, en cours de construction, et participer à une plongée dans le simulateur.
La base navale d’Itaguaí va être agrandie pour accompagner la conception et la réalisation de la partie non-nucléaire du futur sous-marin à propulsion nucléaire brésilien.
Pour conduire ce programme, Itaguaí Construções Navais (ICN), joint-venture entre Novonor (Brésil) et Naval Group (France), est responsable de l’assemblage et de l’intégration des sous-marins sur le site d’Itaguaí.
Merci à l’amiral Humberto Caldas da Silveira JR, coordinateur général du programme, et aux militaires brésiliens pour leur accueil et tout le temps qu’il m’ont consacré. Toute ma reconnaissance également à l’équipe de Naval Groupe menée par Renaud Poyet, pour les éléments d’information communiqués. Leur action et leurs résultats font honneur à notre pays. +d’images
L’Oréal – Centre de recherche et d’innovation
À l’invitation de Patrick Sabatier, directeur des relations institutionnelles de l’Oréal, j’ai eu le privilège de pouvoir visiter leur centre de recherche et développement.
L’Oréal a consacré 1,3 milliards d’euros à la recherche en 2024.
La variété de la population brésilienne se vérifie par la présence de 55 types de peau sur 66 tons possibles.
Tous les types de cheveux sont présents au Brésil.
Ce n’est pas parce que la peau est mate qu’il ne faut pas la protéger.
Les effets du soleil ont pour conséquences de créer des cancers sur tous les types de peau.
Pour L’Oréal, l’histoire de la photo-protection a démarré avec l’arrivée des congés payés en France, il y a 85 ans.
La société cherche à convaincre les autorités chinoises de stopper les tests sur les animaux.
À titre d’exemple, la Chine est le seul pays à obliger de tester les produits de coloration sur les animaux.
Je suis ressorti impressionné par ce bâtiment dédié à la recherche et l’ingéniosité de ses laboratoires.
Avant de partir, j’ai remis une médaille du Sénat à Patrick Sabatier.
J’aurais aussi bien pu le faire au lycée Molière ou à la CCIFB qu’il a présidé durant 10 ans.
Mais tout ce que Patrick a apporté à notre communauté, avec son sens de l’intérêt général, n’aurait pas été possible, sans son travail acharné pour contribuer à la réussite, au Brésil, d’une des entreprises françaises les plus emblématiques. Aussi, il était plus approprié de laisser ce souvenir à Patrick, dans son entreprise à la formule légendaire, dont on peut s’inspirer pour cette circonstance, parce qu’assurément… il le vaut bien ! +d’images
French Tech
Rencontre et échanges très fructueux avec deux membres de la French Tech à Rio de Janeiro:
. Antoine Clauzel, directeur d’AdoroCinema et des réseaux sociaux pour Webedia Brazil, un groupe basé en France spécialiste des communautés en ligne.
. Sylvain Joyeux, co-fondateur et directeur de Tide Wise, une entreprise qui fournit des services maritimes avec des systèmes sans pilote.
La French Tech au Brésil regroupe plus de 200 sociétés de technologie, des filiales de sociétés françaises implantées au Brésil : Ubisoft, BlaBlaCar, Webedia, Gameloft, Equativ, Le Wagon, Ingenico, Teads, Ecritel, Deezer, Edenred… et des sociétés montées par des entrepreneurs français installés au Brésil : Loggi, Daki, A55, Zarpo, MOX Digital, Abacashi, Piktiz… des startups brésiliennes avec un management français ou francophone : Geru, Solfácil, Revelo, Wildlife Studios, MetaKosmos…
Leurs objectifs : Appuyer les projets d’implantation de sociétés technologiques françaises au Brésil ; Promouvoir le savoir-faire technologique des sociétés françaises au Brésil via la création de partenariats et d’échanges ; Accompagner les entrepreneurs dans leur quotidien.
Un secteur où, contre toute attente, la langue française est très présente. Merci à Juliette Petit (Business France), Renaud Gaillard (ambassade de France au Brésil), Gérard Maréchal et Serge Borg pour leur participation. +d’images
Chambre de commerce et d’industrie France-Brésil (Câmara de Comércio França Brasil – CCIFB)
À la faveur de mon retour à Rio, qui avait accueilli, deux ans plus tôt, la réunion régionale des CCEF pour l’Amérique latine (compte-rendu), la CCIFB a organisé deux séquences :
D’abord une rencontre avec des membres du nouveau bureau exécutif, dont :
• Patrick Sabatier (L’Oréal) qui a transmis la présidence à Jean-Michel Lang (Vinci Énergies Brésil), en déplacement à Paris ;
• Carlos Castro (avocat) dont le cabinet rassemble 700 avocats dans 18 bureaux ;
• Jean-Michel Tomas (Safran) dont la société équipe en moteurs la moitié des hélicoptères du Brésil ;
• Aurelien Patrick Maudonnet (Helexia Brasil) acteur clé de la transition énergétique au Brésil
• Rodrigo Santiago (cabinet affaires publiques) a longtemps représenté Michelin et m’a alerté sur les conséquences de l’importation massive de pneus chinois qui menace de faire disparaître à court terme l’industrie du pneu brésilien.
Dans un second temps, nous avons été rejoints par d’autres membres pour une réunion élargie : Veronica Vara (EDF Brésil), Pascal Gras (Movisafe) ; Sophie Laffite, consule générale adjointe, et Renaud Gaillard, conseiller régional pour l’INPI et la protection des marques.
Les entreprises françaises au Brésil restent le 1er employeur étranger (550.000 employés) devant la Chine et les USA.
1500 entreprises avec la quasi-totalité du CAC 40 : L’Oréal, TotalEnergies, Carrefour, Renault, Safran… y sont établies.
Les accords de libres échanges sont susceptibles de permettre l’expansion de notre économie. J’ai rappelé ma position personnelle favorable à l’accord du Mercosur et regretté d’avoir été seul à m’exprimer en ce sens au Sénat.
Nous avons eu des échanges très fructueux, notamment sur les énergies renouvelables, et les apports de l’IA. Merci aux participants pour le précieux partage d’expériences. +d’images
Enseignement
Lycée international français Molière
En entendant la musique résonner à mon arrivée au lycée international français Molière en compagnie de Gérard Maréchal et Serge Borg, j’aurais pu croire à un accueil exceptionnel du proviseur Victor Irmann et de Patrick Sabatier, président de la SFBE, pour marquer mon retour dans l’établissement, neuf ans plus tard.
En découvrant les enfants subjugués par l’orchestre, j’ai vite compris.
Ici, ce sont les enfants d’abord !
L’établissement accueille 888 élèves dont 45% sont français et 50% brésiliens.
À l’issue de la visite en compagnie de l’équipe de direction, j’ai eu trois entretiens successifs avec M. Chouteau, représentant des personnels ; Mme Maia et M. Mafra, représentants élus des parents d’élèves, puis une présentation du projet d’établissement pour l’agrandissement des locaux par Patrick Sabatier et M. Picavet, directeur financier recruté par la SFBE.
La SFBE est une société à but non lucratif, constituée par des entreprises qui ont amené du capital pour reprendre la gouvernance de l’établissement en difficulté financière, suite au Covid. La priorité du comité exécutif a été de redresser les comptes qui affichaient une forte perte en 2022. L’équilibre financier a été retrouvé et la trésorerie permet désormais d’aborder l’avenir avec sérénité.
L’objectif est désormais d’écrire un plan à 10 ans qui permettra de viser des effectifs de 1200 élèves d’ici à 2033.
Heureux d’observer que l’idée de professionnaliser le conseil d’administration discutée lors de mon précédent passage, à l’image de ce qui avait été fait à Londres pour le CFBL et Churchill, a porté ses fruits.
Félicitations à Patrick Sabatier, aux membres du conseil d’administration et à toute l’équipe conduite par le proviseur pour ce remarquable accomplissement et les perspectives qu’ils nous offrent ! +d’images
Culture
Alliance française
Merci à Katia Chalita, présidente, Nathalie Lacoste, directrice de l’Alliance française de Rio et à son équipe pour leur accueil, afin de me permettre de donner ma conférence “Le monde, tel que je le vois”.
Toute ma reconnaissance à Serge Borg, attaché de coopération éducative, pour avoir lancé la conférence et animé le débat avec l’assistance, en présence de Gérard Maréchal, consul général et des conseillères des Français de l’étranger, Marie Godefroy (Rio) et Anna-Fabia Ferraz Martins (São Paulo).
L’Alliance française de Rio est un acteur culturel majeur, fondée il y 140 ans.
Très heureux d’avoir pu partager mes observations sur l’état du monde, à la lumière des 596 déplacements effectués dans 115 pays, sur les dix dernières années. +d’images
Les 26 et 27 mai, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, m’a fait l’honneur de m’accueillir à nouveau, à l’occasion de 48 heures d’échanges riches à Genève.
À la faveur de 3 conférences suivies de débats et de 2 petits-déjeuners avec des adhérents de la Chambre, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux membres et participants mobilisés par les questions géopolitiques.
Ce fut une formidable opportunité de mettre en lumière les initiatives franco-suisses en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de coopération économique.
Ces moments privilégiés ont illustré la vitalité du réseau franco-suisse, la richesse des coopérations transfrontalières et la volonté partagée de faire de la Suisse un espace d’opportunités.
Toute ma gratitude à Marie pour la qualité des événements proposés et la mise en valeur de mon travail au Sénat.
Un grand merci à Olivier Dupont, directeur de la CCIFS, ainsi qu’à l’ensemble des membres de l’équipe pour leur disponibilité et leur professionnalisme.
Toute ma reconnaissance à toutes les personnes qui se sont mobilisées pour concrétiser ces rencontres.
Diplomatie économique
CCI France-Suisse (CCIFS) – 1/5
Première séquence, un petit-déjeuner consacré à rencontrer plusieurs dirigeants d’entreprises du secteur de La Défense :
François Teissier, fondateur de Teissier Technique à Annecy, une société de mécanique de haute précision. François a développé un groupe d’entreprises pour diversifier ses activités ;
Yves Donin de Rozieres, fondateur de Cathyor Engineering en 1976, société spécialisée dans l’étude et le développement de systèmes à usage militaire ; Yves a été un ancien élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). J’ai été très touché par ses mots si bienveillants pour mon action sénatoriale.
Benoît Passuelo, responsable stratégie d’Elma Électronique, qui emploie 800 personnes sur 10 sites, dont la moitié aux USA.
Chacun d’entre eux témoignent d’un changement de perception de l’industrie de défense, qui est là pour protéger. +d’images
CCI France-Suisse (CCIFS) – 2/5
Deuxième séquence, une conférence “Le monde tel que je le vois” avec des dirigeants d’entreprises* membres de la CCIFS, au sein du Club NowHere.
Ce Club d’investisseurs privé, élitiste et innovant, a été lancé fin 2023 dans le quartier des Eaux Vives, au sein d’une maison de maître protégée.
Il réunit investisseurs, visionnaires, talents émergents et créatifs impliqués dans les domaines de la blockchain, cryptomonnaies, intelligence artificielle, luxe, art et tech.
Une vingtaine d’entreprises au nom prestigieux de l’industrie et de la finance ont participé à cette séquence. +d’images
CCI France-Suisse (CCIFS) – 3/5
Moment fort de la visite, le dîner-débat a rassemblé un public record pour ce format et affiché complet.
Aux côtés des membres du comité de soutien de la CCIFS, plusieurs personnalités institutionnelles ont honoré l’événement de leur présence: Clément Leclerc, consul général de France, Marie-Ange Rousselot, députée des Français établis hors de France – Suisse & Liechtenstein (suppléante de Marc Ferracci, ministre de l’Industrie), Gilles Bordes, chef du service économique à l’ambassade de France en Suisse, Alexandre Epalle, directeur général de l’Office cantonal de l’Économie et de l’Innovation et Linda Chevalier, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Genève.
Dans son mot d’accueil, Marie Wattez, présidente de la CCIFS, a rappelé l’origine même de la Chambre en 1894, née dans un contexte de tensions commerciales entre la France et la Suisse, et fondée pour encourager la relance du dialogue économique bilatéral.
J’ai partagé ensuite une analyse des tensions géopolitiques actuelles, des défis numériques et des enjeux de souveraineté économique, tout en répondant aux nombreuses questions suscitées au fil du repas. +d’images
CCI France-Suisse (CCIFS) – 4/5
Le 27 mai au matin, les échanges se sont poursuivis lors d’un petit-déjeuner réunissant des dirigeants d’entreprises françaises implantées en Suisse : Armelle Comte, DG, et Yanis Yasbec (Air France) ; Jérôme Barra (Firmenic), et Antoine de Montmollin (Metalor).
Les discussions ont permis d’identifier des pistes d’action concrètes dans les domaines de la transition numérique, de la compétitivité des entreprises et de la défense des intérêts économiques bilatéraux.
Échange très instructif sur l’affinage des métaux précieux et en particulier concernant l’or. +d’images
CCI France-Suisse (CCIFS) – 5/5
Ultime séquence organisée par Marie Wattez, une conférence devant les membres du Club des Leaders, en présence de son fondateur, Jean-Sébastien Robine.
Le Club des Leaders à Genève est un réseau d’affaires et de networking de haut niveau, qui réunit environ 520 membres répartis dans plusieurs grandes villes européennes (Genève, Paris, Zurich, Monaco, Luxembourg, Londres, Gstaad).
J’ai été très honoré de partager ma perception de la situation internationale devant des décideurs influents de l’économie, la politique, la culture, l’art et la philanthropie.
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Cette rencontre a permis un dialogue franc et stimulant sur les grands enjeux contemporains : souveraineté et mondialisation, cybersécurité, rôle des diasporas entrepreneuriales et place de l’engagement politique à l’international.
Je suis sincèrement reconnaissant envers Paul Dubrule, cofondateur du groupe Accor, et ancien sénateur, pour ses mots élogieux, prononcés à l’issue de mon intervention. Je lui ai témoigné, à mon tour, mon admiration pour son parcours et sa réussite exceptionnelle qui inspirent tous les entrepreneurs de l’Hexagone.
Autre personnalité d’exception rencontrée, Francis Wahl, un investisseur de génie, engagé dans l’innovation et qui soutient l’école française de Genève.
Merci à Marie qui m’a offert l’opportunité de ces multiples rencontres qui constituent des souvenirs exceptionnels. +d’images
Communauté française
Consulat
En marge des rencontres organisées par la CCIFS, Clément Leclerc, consul général à Genève, m’a organisé deux séquences au consulat avec la participation de trois conseillers des Français de l’étranger : Guilhem Kokot, président du conseil consulaire de Genève, Linda Chevalier et Ilham Chahdi qui prendra la présidence du conseil consulaire au 1er juillet (à la suite d’une élection qui s’est tenue le 5 mai).
J’ai souhaité que nous déposions une gerbe devant le monument aux morts du consulat qui avait été vandalisé le 10 septembre 2024. Ces actes de vandalisme ont mis en lumière la nécessité de protéger un monument déjà restauré en 2021.
J’ai salué l’action du consul général qui a veillé à l’ajout de nouveaux monolithes pour honorer 291 soldats de la première guerre mondiale, précédemment omis.
Clément Leclerc m’a confié que le calcaire dans lequel leurs noms sont gravés provient des mêmes carrières, à Saint-Martin-Belle-Roche en Bourgogne, que celui du monument originel.
Dans un second temps, nous avons tenu une réunion consulaire, en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, pour évoquer en particulier les questions scolaires et le développement à venir du réseau d’écoles internationales locales prochainement homologuées. +d’images
Diplomatie parlementaire
ONU – Mission permanente
Entretien avec Céline Jurgensen, représentante permanente à l’ONU, en présence de Clément Leclerc, consul général.
On trouve, à Genève, plus de 40 organisations internationales et de très nombreuses ONG, notamment :
• ONU (Office des Nations Unies à Genève)
• Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)
• OMS (Organisation mondiale de la santé)
• OMC (Organisation mondiale du commerce)
• HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés)
• CICR (Comité international de la Croix-Rouge), etc.
Très heureux du choix d’une diplomate chevronnée pour représenter la France dans l’un de ses lieux stratégiques.
Pour Céline Jurgensen, l’Europe puissance est insuffisamment présente dans ces instances internationales.
Plusieurs organisations multilatérales dans lesquelles se jouent des enjeux sont sous le radar. Nous avons besoin de développer une vision transversale et une coordination européenne.
Je remercie notre diplomate de m’avoir averti sur de nombreux points méritant toute notre attention. +d’images
Retour à Madrid, pour un 7ème déplacement dans la capitale du Royaume d’Espagne, à la faveur de ma participation au forum interparlementaire sur le renseignement et la sécurité au Sénat espagnol.
Je remercie Kareen Rispal, ambassadrice de France en Espagne de son invitation à la Résidence de France, pour une réunion de cadrage avec les chefs de service.
L’Espagne a accueilli 1,5 millions de migrants d’Amérique latine en 3 ans, ce qui a fait progresser mécaniquement la croissance du pays. Ainsi les 3,2 % de croissance affichés apparaissent d’abord liés à la croissance de la population.
L’absence de majorité parlementaire pour voter le budget, à l’image de ce que nous observons actuellement en France, amène l’Espagne à fonctionner sur le budget de 2023 en faisant voter le budget de l’année précédente sans vote depuis 2 ans. +d’images
Cybersécurité
Forum parlementaire Sur le Renseignement et la Sécurité (Parliamentary Intelligence-Security Forum)
À l’invitation de Robert Pittenger, ancien sénateur américain, j’ai participé au forum interparlementaire, qui a réuni, au Sénat espagnol, plus de 500 participants venus du monde entier.
Ce rassemblement sur trois jours m’a offert l’opportunité de retrouver de nombreux élus et experts, parmi lesquels des amis parlementaires roumains comme Titus Corlăţean et Cristian Bacanu, ou Neemat Frem du Liban.
Je me suis également entretenu avec Hennadiy Troukhanov, maire d’Odessa, et relayé son message de reconnaissance à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, pour le soutien fidèle qu’il lui apporte.
J’ai participé à une table ronde sur la cyber sécurité en compagnie du sénateur José Antonio Monago Terraza, Senate of Spain ; Dr. Paul J. Maurer, President of Montreat College ; et Dr. Varun Suthra, Director International Relations, KIIT University, Inde. +d’images
Rencontre avec Fernando Nogales, coordinateur pour la cybersécurité et les menaces hybrides au ministère des Affaires étrangères, en compagnie de Vincent Guimard (Affaires européennes – Ambassade).
Nous avons échangé sur l’organisation espagnole en matière de cyber sécurité et sur les progrès concernant la transposition de NIS2 en Espagne.
Le projet de loi n’a toujours pas été présenté au Parlement. +d’images
Diplomatie économique
Service économique – CCEF
En 2024, la France a été le 3ème fournisseur et le premier client de l’Espagne.
Notre déficit commercial de 3,2 milliards d’euros s’est réduit de 40%.
La France est également le 4ème investisseur en Espagne.
L’Espagne est devenu le deuxième pays producteur d’automobiles en Europe après l’Allemagne et devance désormais la France, alors que l’Espagne ne dispose d’aucune marque espagnole.
Les équipements mécaniques, les matériels de transport et produits chimiques figurent parmi nos principaux secteurs exportateurs.
Merci à Cyril Forget, chef du service économique régional et à son équipe pour la brillante présentation qu’ils m’ont préparée.
Cette réunion m’a également permis de rencontrer Anne-Laure Viard (Forvis Mazars Group), qui devrait être prochainement élue à la présidence de la section locale des CCEF. +d’images
Chambre de commerce France-Espagne
Visite de “la Chambre” à Madrid qui fête ses 130 ans d’existence en 2025.
Entretien avec Sara Bieger, directrice qui a succédé à Bertrand Barthélemy après avoir occupé ce poste pendant trois décennies.
Ayant siégé au conseil d’administration de la chambre, Sara a immédiatement pu mettre les qualités issues de son expérience professionnelle au profit du développement collectif.
Les entreprises françaises emploient 500 000 personnes en Espagne, loin devant les Allemands (350 000).
Très heureux d’avoir pu échanger sur différentes idées susceptibles de contribuer au développement du réseau des chambres. +d’images
Communauté française
Consulat
Avec près de 35 577 inscrits au 31/12/24, le consulat général de France à Madrid constitue le 8ème poste au monde en termes de communauté française.
Madrid offre également les services consulaires aux compatriotes rattachés aux circonscriptions des consulats d’influence de Bilbao et Séville.
Quatre séquences d’échanges m’ont permis d’évoquer leur situation et leurs attentes.
Entretien avec Nathalie Berthy, consule générale de France à Madrid ; Visioconférence avec Marianne Carré (en médaillon), consule générale à Bilbao qui est également directrice de l’Institut français de Bilbao
Double entretien avec nos conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Madrid : Stéphanie Le Vaillant-Vignancour, également conseillère AFE pour la péninsule ibérique ; et Francis Huss que j’ai côtoyé à l’AFE lors de ma première élection en 2006.
Le consulat est poste pilote pour la certification de l’identité numérique et est intégré dans l’expérimentation concernant le renouvellement des passeports à distance.
Le retour d’expérience sur les conséquences de la panne électrique a fait évoluer le regard sur la sécurité des communications en cas de crise. +d’images
UFE Espagne / restaurant Allegorie
Coup de chapeau à Francis Huss, conseiller des FDE et président de l’UFE Espagne, pour son infatigable capacité à réunir et animer notre communauté française au travers de l’UFE Espagne.
Francis m’a offert l’opportunité d’échanger avec des compatriotes venus d’horizons différents aux opinions variées.
Et comme les paroles peuvent nourrir l’esprit mais pas le corps, Francis a choisi le Allegorie, le restaurant de Romain Lascarides, formé en France dans des tables étoilées.
Ouvert en novembre 2023, l’établissement a été récompensé par le Guide Michelin dès son 1er anniversaire, saluant son approche moderne et rigoureuse de la tradition culinaire française. Selon Romain : « manger, c’est nourrir l’esprit, la pensée et la faculté de juger ». Tout est dit !
Merci à Francis et aux participants pour leur franchise et d’avoir si bien… nourri les débats. +d’images
Enseignement
Lycée français de Madrid (LFM)
Retour au Lycée français de Madrid, où j’ai été accueilli par Gilles Martinez, proviseur.
Créé en 1884, le lycée vient de fêter ses 140 ans. Les effectifs au 1/9/2024 étaient de 4312 élèves (3843 à Condé et 469 à Moraleja).
EGD de l’AEFE, l’agence a apporté un concours de 10 millions d’euros en 2023 pour financer les résidents et 1,5 million pour le Parcours de Formation du Citoyen.
L’aide moyenne hors bourses au LFM s’élève à 2164 euros par élèves, dont 40 % sont espagnols et 6% étrangers.
Accompagné par Laurent Bertat, Cocac adjoint, j’ai découvert les infrastructures du campus de Conde de Orgaz et échangé avec l’équipe de direction du LFM.
Dernière séquence, ma rencontre avec les élèves impliqués dans la présidence d’EUROMAD+ 2025.
S’ils ont paru un peu intimidés par l’échange avec un sénateur, à l’issue de la rencontre, c’est moi qui en suis ressorti impressionné par leur vivacité d’esprit. Confiant dans l’avenir de notre pays si la nouvelle génération, qui animera notre pays à l’avenir, est à leur image. +d’images
Réseau scolaire français – Institut français
Déplacement à l’ambassade de France pour deux séquences de travail avec Eric Tallon, COCAC.
1 – Une réunion consacrée au réseau d’enseignement français en Espagne, le premier en Europe, qui compte 23 établissements homologués.
Ils scolarisent 20 412 élèves de la maternelle à la terminale, en baisse de 2% sur les 5 dernières années.
2 – une visite de l’Institut français de Madrid qui annonce plus de 10 000 apprenants par an en Espagne.
Son Centre officiel pour les examens (DELF, DALF, TCF…) pointe à la première ou deuxième place dans le monde en revenus de certification.
La Médiathèque est riche de +40 000 documents (livres, films, journaux et magazines français).
J’ai également visité l’auditorium de 250 places, la galerie d’art, et le Café Bistrot avec patio, très couru à Madrid. +d’images
Alliance française de Madrid (AFM)
Visite de l’Alliance française de Madrid en présence de Julián Ocana, directeur général de l’Alliance Française de Madrid, d’Ignacio Rodríguez, président de l’Alliance, de Christine Torelli, coordinatrice nationale de l’Alliance Française d’Espagne et de Miguel Vergara, membre du conseil d’administration.
L’Espagne compte 19 Alliances françaises sur 830 dans le monde. Avec 2,5 millions d’euros de revenus, Madrid est une des 10 premières dans le monde.
J’ai particulièrement apprécié l’étiquetage des livres de la médiathèque avec le niveau de maîtrise du français nécessaire pour guider le lecteur dans son apprentissage.
L’alliance française offre une grande variété d’activités culturelles et promeut les voyages en France pour leurs étudiants.
Je suis ressorti bluffé par la qualité de l’exposition photographique issue du film Exodus de Brice Thiercelin. +d’images
École du FLAM
Très heureux d’avoir retrouvé Stéphanie Adélaïde, qui animait autrefois les Francs-risqueurs.
L’école accueille 155 enfants francophones de 2 à 16 ans (voire jusqu’à 18 ans), répartis en groupes d’âge : des tous-petits aux adolescents pour les accompagner vers non seulement une maîtrise du français, mais également de notre culture.
Sa particularité est d’aller au plus proche des élèves en tournant sur 5 antennes à Madrid (Puerta de Toledo, centre-ville, Alcobendas, Rivas, Villanueva de la Cañada), ainsi qu’un programme en ligne. Un 6ème emplacement est prévu à la rentrée.
J’ai adoré la variété des activités pédagogiques proposées : lectures, projets culturels, ateliers créatifs, sorties pédagogiques, concours d’éloquence, visite d’expo, spectacles, voyages en France… et le sympathique échange avec les jeunes présents.
Sincères félicitations à Stéphanie qui n’a rien perdu de son charisme. +d’images
Lycée Charles de Gaulle (LCDG) / APL, Association des parents d’élèves
Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, a organisé une nouvelle rencontre avec Karen Bargues, présidente de l’APL, Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle à Londres.
Nous avons salué Karen, tous ceux qui ont participé à l’organisation du diner de gala et les participants qui ont contribué à la levée de près de 200.000 £.
En 20 ans d’efforts, ce sont près de 3,3 millions de £ qui ont été apportés, grâce à la générosité des sponsors et à toutes celles et tous ceux qui ont œuvré pour le succès de ces galas annuels.
En début d’année, l’AEFE a refusé la demande de l’APL afin d’obtenir l’annulation de l’augmentation de 4% des frais de scolarité prévue à la rentrée 2025 et à la charge des familles du LCDG.
Or, il apparaît, suite à la réunion du Conseil d’établissement du 24 avril, que le résultat net de l’établissement s’élève à 1.925.400 euros et que la trésorerie nette dépasse les 12 millions d’euros.
La mise en place de la TVA sur les frais de scolarité au Royaume-Uni depuis le 1er janvier 2025 a engendré une hausse immédiate de 20% et est particulièrement difficile à absorber pour nos familles. Cependant, de son côté, l’établissement bénéficiera d’une récupération partielle de TVA.
En acceptant, malgré un contexte économique difficile, des augmentations exceptionnelles de frais de scolarité de 8% en 2023-24 et 6% en 2024-25, les familles ont permis au lycée de retrouver un équilibre financier.
Il apparaît donc légitime pour l’APL de demander le report de cette quatrième augmentation en deux ans qui apparaît exorbitante pour les familles.
Amelie et moi avons assuré Karen et l’APL de notre plein soutien à cette requête. +d’images
Gala Sciences-Po UK
Merci à Stéphane Rambosson (à l’image) et aux trustees de Sciences Po Alumni UK Charity Trust pour leur invitation à la quatorzième édition du gala, sous le haut patronage de SEM Hélène Duchêne, en présence de Luis Vassy, président de Sciences Po.
Le Trust est dirigé par un conseil de six trustees bénévoles, présidé par Stéphane Rambosson.
Il entretient des liens étroits avec la communauté des anciens élèves de Sciences Po au Royaume-Uni, qui organise régulièrement des événements tels que des dîners-débats et des rencontres mensuelles pour renforcer les liens entre les membres.
En tant qu’organisation caritative enregistrée au Royaume-Uni, le Trust a réussi la performance de lever plus de 3,7 millions de livres sterling depuis sa création en 2009.
Il finance des bourses d’excellence, favorise la coopération académique, contribue au développement des infrastructures et soutient des œuvres sociales.
Le “guest speaker” de la soirée était le Dr Dmytro Kuleba, ancien ministre des Affaires étrangères ukrainien, et aujourd’hui professeur adjoint à Sciences Po au sein de la PSIA qui a partagé son regard sur la situation du conflit ukrainien et des enjeux géopolitiques.
Très heureux d’avoir eu l’opportunité de retrouver de nombreuses personnalités qui me sont chères, à l’image de Florence et Xavier Quattrocchi, et d’avoir pu échanger avec Emmanuelle Bury, nouvelle présidente de la chambre de la French Chamber of Great Britain. +d’images
Communauté française
Consulat
Retour au consulat général de France à Londres en compagnie d’Amelie Mallet pour apprécier les nouveaux progrès mis en oeuvre sous la conduite de Samer Melki, consul général.
Un nouveau sas de contrôle d’entrée, installé quelques jours plus tôt, améliore la mise en sécurité des locaux. Le parcours des usagers a pu être modifié en différenciant la porte de sortie de celle de l’entrée. Cela permet de fluidifier l’accès au consulat.
À partir du 2 juin 2025, les Français de l’étranger peuvent payer en ligne leurs demandes de passeports ou de renouvellement de carte nationale d’identité, via un timbre électronique, avant de se rendre au consulat.
Le pré-paiement par timbre électronique supprime donc l’étape de paiement au sein du consulat qui occupait un agent à plein temps à Londres.
Lors de notre échange avec le consul général, nous avons évoqué la réaffectation du poste pour améliorer le service aux usagers ; l’augmentation d’un poste pour l’instruction des visas à partir de septembre dans le prolongement de ma demande au ministre Jean-Noël Barrot lors de son audition au sénat sur le budget ; et du service Consu’late qui étend exceptionnellement certains jours les horaires d’ouverture jusqu’à 19 heures.
Merci à Samer Melki et à toute l’équipe du poste pour leur sympathique accueil et leur efficacité. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce française en Grande-Bretagne
En compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, nous avons rencontré Sébastien Joly, nouveau directeur de la Chambre de commerce franco-britannique, qui anime une équipe de 30 personnes.
La French Chamber of Commerce in Great Britain (Chambre de commerce française en Grande-Bretagne) a été fondée en 1883.
Elle œuvre depuis plus de 140 ans pour renforcer les relations commerciales et industrielles entre la France et le Royaume-Uni.
Elle constitue l’un des réseaux d’affaires franco-britanniques les plus actifs au Royaume-Uni, regroupant près de 400 entreprises de toutes tailles et secteurs.
L’expérience professionnelle de Sébastien, sa connaissance du marché britannique et du fonctionnement de la chambre, pour en avoir été un membre au sein du bureau Veritas UK, constituent de formidables atouts pour animer cette plateforme d’échange, de networking et de services aux entreprises françaises souhaitant s’implanter ou se développer au Royaume-Uni.
Je lui souhaite plein succès dans cette nouvelle mission.
Premier déplacement à Malte pour soutenir l’atteinte de l’objectif prioritaire de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte : l’ouverture de la première école française de l’île, prévue à la rentrée de septembre 2025.
Je remercie sincèrement Sandrine Lelong-Motta pour son accueil et souhaite rendre hommage à son habileté pour s’appuyer sur la diplomatie parlementaire, afin de mettre en valeur les multiples atouts de la France et défendre ses intérêts.
Enseignement
Lycée français bilingue international de Malte (LFBI)
Ce projet a vu le jour grâce au leadership d’Anne Douaire-Banny, représentante de l’AFLEC (Association franco-libanaise pour l’Éducation et la culture).
Un bâtiment a été trouvé dans un quartier résidentiel à Pembroke, situé juste au nord de La Valette, et le bail signé avec le diocèse de Pembroke va permettre au LFBI de croître sans avoir à déménager.
La première ouverture prévue en septembre 2025 se fera sur 3 classes : une maternelle (PS,MS,GS), CP-CE, CM1-2. Une classe atelier collège avec le CNED complètera l’offre scolaire proposée.
Afin d’inciter les parents d’élèves à inscrire leurs enfants, j’ai participé à la première journée Portes ouvertes du LFBI, ce dimanche 11 mai 2025, organisée par les représentants de l’AFLEC, dont son président Paul Raucy et Anne Douaire-Banny.
Cet événement s’est tenu en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice ; de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger ; Christophe Jean, premier conseiller ; Renaud Lallemant, conseiller culturel ; et Pierre Bigot, président de Malte Accueil (FIAFE)
Les enfants ont pris possession des lieux avec une joie communicative.
Émerveillé d’avoir eu l’opportunité de participer au lancement de la première école française de Malte qui a la mer pour horizon.
J’ai proposé aux participants de faire une photo souvenir pour la partager avec nos successeurs qui fêteront son centenaire. +d’images
Diplomatie parlementaire
Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères
La diplomatie parlementaire récompensée
Entretien avec Ian Borg, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères maltais à l’occasion de ma première visite dans l’archipel pour échanger sur la relation bilatérale et la situation internationale, en présence de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France.
J’ai porté la demande émanant de son homologue Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, pour sensibiliser le gouvernement maltais à l’importance de la ratification du traité BBNJ (Traité international pour la Protection de la haute mer et de la biodiversité marine) par Malte, avant la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC) qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin 2025.
Il entrera en vigueur 120 jours après la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’approbation, d’acceptation ou d’adhésion.
La France s’est fixée pour objectif d’avoir réuni les 60 signatures d’États à Nice.
Nouvel exemple de l’excellence de la relation entre la France et Malte, Ian Borg m’a assuré que Malte ferait le maximum pour contribuer au succès de l’UNOC 3.
Dès le lendemain, le vice-premier ministre confirmait à notre ambassadrice que Malte serait au rendez-vous.
Je lui suis reconnaissant de récompenser ainsi la diplomatie parlementaire. +d’images
Ministre de la Santé
Entretien avec Jo Etienne Abela, ministre de la Santé et président du groupe d’amitié France-Malte. Francophile, le ministre est également un admirateur de Napoléon.
Chirurgien spécialisé en gastro-entérologie et endoscopie, le ministre est préoccupé par l’exode du personnel médical vers les pays à hauts revenus.
Il souhaite développer la coopération bilatérale en matière de santé et dans l’utilisation de l’intelligence artificielle.
Nous avons parlé du sondage, paru le matin, en une des quotidiens maltais, soulignant que 70% de la population locale serait en faveur d’une loi sur le suicide assisté. Le ministre a pour priorité d’élever le niveau local en matière de soins palliatifs, afin qu’il soit de bonne qualité, avant de légiférer sur le suicide assisté, comme cela est envisagé en France.
La forte influence de la religion catholique, on compte plus de 365 églises dans l’archipel, laisse anticiper une forte résistance face à ces droits nouveaux. +d’images
Ambassadeur pour les Migrations
Entretien à l’ambassade de France avec Malcolm Cutajar, ambassadeur maltais pour les migrations.
Après avoir connu un pic d’arrivées illégales entre 2019 et 2021, jusqu’à plus de 3000 en 2019, l’archipel n’a connu que 238 migrants illégaux en 2024, selon le chiffre donné par le HCR.
D’après mon interlocuteur, ces chiffres sont à nouveau orientés à la baisse depuis début 2025 (27).
Malte est favorable à un durcissement des règles sur l’asile et l’immigration et à des accords avec des pays de transit ou de départ pour la mise en place de centres de traitement à l’extérieur de l’UE.
99% des personnes qui arrivent à Malte partent depuis la Libye.
Parlement
Accueil au Parlement par David Agius, vice-président, et membre du groupe d’amitié Malte-France.
Les membres du parlement maltais ne sont pas indemnisés, ce qui les contraint à maintenir une activité professionnelle en parallèle.
Nous avons évoqué la question du suicide assisté évoqué le jour même dans les médias maltais.
Les très bonnes relations entre la France et Malte sont caractérisées par une proximité et des convergences politiques sur de nombreux dossiers régionaux et internationaux.
Nous avons échangé sur l’opportunité de prévoir une visite du groupe d’amitié. La dernière remonte à 2013.
Diplomatie économique
ST Microelectronics (STM)
Visite de ST Microelectronics (STM), premier fabricant de semi-conducteurs européen, né de la fusion du français Thomson Semi-conducteurs et de l’italien SGS Microelettronica, et l’un des premiers au monde.
Accueillis par Laurent Filipozi, directeur général de l’usine, en compagnie de Sandrine Lelong-Motta, ambassadrice de France à Malte, et de Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, nous avons découvert que Malte abrite désormais la première usine de fabrication avancée de l’UE.
L’usine, 1er employeur de l’île, emploie plus de 1600 professionnels hautement qualifiés et génère plus de 1,2 milliards d’euros d’exportations à Malte.
Une nouvelle salle blanche de 10.000 mètres carrés sur 4 niveaux est en cours de construction, tandis qu’une nouvelle installation de traitement des eaux conçue pour réduire considérablement la consommation va également voir le jour.
Enthousiasmé par le formidable état d’esprit des personnels rencontrés, dont un tiers des employés sont non-européens.
Hâte de revenir pour voir la concrétisation des projets en cours. +d’images
FDJ United (Française des jeux)
Visite des locaux de FDJ United et présentation de ses activités par Michaël Marceau, directeur produits et stratégie.
FDJ United, anciennement connue sous le nom de La Française des Jeux, occupe une position dominante sur le marché français des jeux d’argent, y compris dans le segment du jeu en ligne.
Pour renforcer sa position sur le marché européen du jeu en ligne, FDJ United a acquis le groupe suédois Kindred, propriétaire de la marque Unibet, pour 2,6 milliards d’euros.
Cette acquisition place FDJ United au deuxième rang des opérateurs de jeux d’argent en Europe et marque son entrée dans le secteur du casino en ligne, une activité interdite en France mais prospère sur de nombreux sites étrangers.
Le service client international de FDJ United à Malte intègre un centre d’appel, doté d’une vue sur mer imprenable.
Malte a été le premier pays de l’Union européenne à réguler le jeu en ligne dès 2004, via la Malta Gaming Authority (MGA), et est devenu un hub incontournable pour les opérateurs de jeux en ligne, cherchant à opérer légalement et efficacement en Europe. +d’images
Chambre de commerce / Secteur maritime
Afin de me permettre de découvrir l’importance du secteur maritime pour Malte, notre ambassadrice Sandrine Lelong-Motta m’a organisé un déjeuner avec des personnalités locales, à l’image de William Spiteri Bailey, président de la Chambre de commerce de Malte ; Helga Mizzi, ancienne ambassadrice de Malte en France (2017-19) ; John Gauci-Maistre, président du groupe Economicard ; Joseph Bujega, président de la chambre franco-maltaise.
Malte est le 6ème drapeau maritime dans le monde et le premier européen. Il est passé d’une image de drapeau de commodité à celle d’un drapeau de réputation.
Le Malta Maritime Summit est un événement de renommée mondiale qui regroupe tous les deux ans à Malte, depuis 2018, les décideurs politiques et économiques du secteur.
Le Malta Freeport est un hub stratégique de transbordement majeur en Méditerranée, offrant des connexions avec 120 ports dans le monde, dont plus de 50 en Méditerranée. Il traite autant d’EVP (équivalent vingt pieds) que le port du Havre. Malta Freeport terminal Ltd est détenu à 50% par une société turque, et à 50% par Terminal link, une JV entre le français CMA CGM (51%) et China Merchants Port (49%). +d’images
Communauté française
Ambassade – Consulat
Entretien à l’ambassade avec Joffrey Bonnet, consul.
La communauté française de Malte et de Gozo s’élève à 1012 personnes enregistrées, mais on l’estime à 2500, si on intègre ceux qui y résident de manière durable.
Elle est relativement jeune et entrepreneuriale. Seuls 14% d’entre-eux se déclarent retraités.
Le nombre de français de passage est très important. Avec 300 000 touristes français, la France pointe au troisième rang des nationalités qui visitent Malte. Ils représentent une part non négligeable de l’activité du consulat du fait des problèmes récurrents de perte de papier, accidents, vols…
Résidence de France (Zebbug)
Ultime séquence de ce premier déplacement à Malte, l’ambassadrice Sandrine Lelong-Motta avait réuni, à la Résidence de France à Malte, des représentants de la communauté française, dont Carole de Blesson, conseillère des Français de l’étranger, pour partager les résultats de nos différents échanges.
Cette soirée m’a offert l’opportunité de saluer l’engagement de notre ambassadrice, avec laquelle j’avais eu l’opportunité de collaborer dans son précédent poste de consule générale à Rabat.
Sa détermination afin de faire naître le premier établissement scolaire français à Malte, permet de marquer un progrès essentiel susceptible de favoriser le développement de la relation d’affaires bilatérale.
Ma venue était destinée à conforter cette initiative qui a reçu un accueil enthousiaste de toutes les autorités locales que j’ai rencontrées.
J’ai eu l’opportunité d’encourager chaleureusement les représentants de l’AFLEC, artisans de cette initiative qui permettra à l’archipel de compter une école internationale française en septembre aux côtés des écoles britanniques et américaines.
Retour au Caire pour assister au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) 2025 des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), réunissant plus de 400 entrepreneurs français autour des enjeux économiques entre la France, l’Égypte et l’ensemble de la région.
Le MENA est le 3ème marché pour la France après l’Amérique du Nord et la zone rhénane.
Diplomatie économique
Forum MENA des CCEF
Très reconnaissant envers Sophie Sidos, présidente des CCEF, qui ne manque jamais de souligner ma présence et mon engagement pour soutenir les efforts de la Team France export.
C’est le 3ème forum régional CCEF auquel j’assiste depuis le début 2025 : Europe à Stockholm, Amérique à Mexico et Afrique du Nord et Moyen-Orient au Caire.
Retrouver les acteurs économiques de la zone m’a permis d’approfondir le travail engagé en avril avec les CCEF des 6 pays du Golfe et du Liban, en particulier avec la délégation Bahreïn, conduite par Jacques Michel, venue en force avec 6 membres.
Cela m’a également offert l’occasion d’élargir le champ de réflexion en prenant en compte, en particulier, l’approche des entreprises établies en Égypte, avec Emad El Sonbaty, président de la CCIF en Égypte ; en Turquie, avec Franck Mereyde, président de la section Turquie ; et au Maroc, avec Claudia Gaudiau-Francisco, et Jean-Charles Damblin, respectivement présidente et directeur général de la CFCIM ; et Gilles Abensour, président des CCEF – comité Maroc.
L’ouverture du forum par Eric Chevalier (ambassadeur de France en Égypte), Ludovic Pouille (directeur de la Diplomatie économique), Ahmed Kouchouk (ministre égyptien des Finances), et Mohamed Kamel El-waziry (vice-Premier ministre d’Égypte), a permis d’appréhender l’importance de la relation économique bilatérale.
J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Son discours sans notes, fédérateur et positif a mis en lumière les atouts de la France et son attractivité pour les investissements étrangers. Il n’y a pas d’économie forte sans international. La France exporte 1000 milliards de biens et de services et s’appuie sur un réseau de 53000 filiales à l’international.
J’ai été moins sensible à un autre discours promettant le déclin de notre modèle avec, en conclusion du propos, l’affirmation que “la parenthèse de 400 ans de la domination occidentale va se refermer”.
L’ancien premier ministre de l’Égypte et économiste, Ziad Bahaa-Eldin, a partagé une vision différente, lors de la table ronde sur les perspectives régionales. S’il a regretté l’absence de valeurs morales du leader américain actuel, prônant que tout le monde doit penser à lui même, il a défendu la supériorité du modèle démocratique occidental incarné par l’UE, sur les modèles autoritaires (Chine, Russie, Iran… ), afin de garantir le développement humain.
Il a appelé l’UE à reprendre le flambeau des valeurs et à poursuivre une vision d’expansion en intégrant à terme les pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou l’Égypte.
J’ai également assisté à deux tables rondes thématiques consacrées à l’art de vivre et sur l’intelligence artificielle.
Bravo à Alexandre Ratle (président de la Commission MENA des CCEF), à Mo Saad, président du comité CCEF Égypte, et à toute l’équipe du comité d’organisation pour la richesse et la diversité du programme.
La soirée avec une vue imprenable sur les pyramides marquera assurément toutes les mémoires. +d’images
Prix V.I.E. Entreprise à l’ambassade
“La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient accueille un quart des VIE dans le monde” Ludovic Pouille.
Lors de la soirée de clôture du forum CCEF MENA, à la Résidence de France au Caire, j’ai eu le plaisir de participer à la remise des Prix V.I.E Entreprise, en présence d’Éric Chevalier, ambassadeur, des représentants des CCE d’Egypte et du General Authority for Investment and Free Zones (GAFI).
4 entreprises lauréates ont été distinguées pour leur engagement envers les jeunes Talents en Afrique du Nord et au Proche Moyen Orient : 1 – Le prix Croissance V.I.E – après Covid, a été attribué à l’entreprise Technip Energies, par Business France. Driss Louahem, CCE en Arabie Saoudite a reçu le trophée de la part de Benoit Trivulce, l’entreprise a formé 138 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 2 – le prix Impact V.I.E a été attribué à l’entreprise Sanofi par les CCE. Adrien Delamare-Deboutteville, CCE en Egypte a reçu le trophée de la part de Sophie Sidos, l’entreprise a formé 147 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 3 – Le prix Territoires V.I.E a été attribué à Thales par la Direction Générale du Trésor. Mouchir El Husseini, CCE au Liban a reçu le trophée de la part de Pascal Furth, l’entreprise a formé 215 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 4 – Le prix Rayonnement V.I.E a été attribué à TotalEnergies par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Thomas Strauss, CCE en Égypte a reçu le trophée remis par Ludovic Pouille, l’entreprise a formé 295 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
Félicitations à toutes celles et ceux qui s’engagent dans ce dispositif de mobilité RH, géré par Business France, destiné à former les talents internationaux et à soutenir l’investissement des entreprises françaises à l’étranger. +d’images
Chambre de Commerce (CCIFE)
Entretien avec Emad El Sontaby, président de la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte (CCIFE), qui a été créée en 1992 au Caire avec le soutien de l’ambassade de France.
Acteur-clé dans le développement des relations économiques entre la France et l’Égypte, elle compte 640 membres. Une équipe de 10 personnes l’anime.
De nombreuses grandes sociétés françaises sont implantées en Égypte, ce qui place la France au premier rang des investisseurs étrangers hors hydrocarbures.
L’Égypte enregistre une forte croissance dans la Tech.
Un smart village s’est développé à Gizeh, que le président compare à une Silicon Valley égyptienne.
Forte d’une population de 140 millions d’habitants, l’Égypte est un pays qui offre de multiples opportunités.
Communauté française
Ambassadeur
Entretien de cadrage sur la relation bilatérale France-Égypte avec Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte.
Les relations bilatérales entre la France et l’Égypte ont connu un renforcement significatif cette année.
Début avril, lors de la visite officielle du président de la République Emmanuel Macron au Caire, la France et l’Égypte ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique.
Cette initiative vise à consolider la stabilité régionale et à soutenir les réformes économiques en Égypte. Plusieurs accords intergouvernementaux et économiques ont été signés dans des secteurs clés, tels que la santé, les transports, l’énergie et la gestion de l’eau.
La France dispose d’un réseau de 15 établissements scolaires homologués qui accueille 10000 élèves. Plus de 40 accords bilatéraux ont été conclus entre des établissements français et égyptiens, renforçant la coopération scientifique et universitaire.
Consulat
Séance de travail avec le consul général, Olivier Le Van Xieu, et nos trois conseillers des Français de l’étranger pour l’Égypte : Hervé Majidier, Catherine Pascal et Rafael Pleutin.
La communauté française compte 7000 inscrits, dont près de 90% résident au Caire, et environ 700 à Alexandrie.
Les participants m’ont alerté sur les conséquences de la chute de la livre égyptienne qui a entraîné une perte de la moitié des revenus des agents de droit local. Cela a également eu un fort impact, par exemple, pour les clients de la CFE payés en monnaie locale.
Très reconnaissant pour les alertes qui m’ont été remontées pour améliorer les mesures de vigilance, afin de garantir l’intégrité de notre système d’aides sociales.
Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’exprimer, un consul devrait pouvoir gérer son consulat comme une PME. Un instructeur visas ramène 1 million d’euros au Trésor public chaque année. C’est une source de revenus pour le Trésor qui pourrait progresser si nous savions adapter nos effectifs à la demande.
Bravo au consul général et aux élus pour leur approche pragmatique.
Enseignement
Lycée français du Caire
Accompagné par Philippe Lods, adjoint du Cocac, et accueillis par Yves Olichon, proviseur, et son équipe, j’ai visité Merag, le site principal des 4 sites du lycée français du Caire.
Merag accueille les élèves de collège-lycée, tandis que les 3 autres antennes reçoivent les primaires.
L’établissement compte 1987 élèves et anticipe de dépasser les 2000 élèves à la rentrée 2025.
Avec 21 millions d’habitants, Le Caire offre des perspectives importantes de développement pour les écoles internationales. Nous avons longuement évoqué les opportunités de croissance pour l’établissement, le plan de modernisation des différents sites et la perspective d’un nouveau site à New Cairo, qui pourrait ouvrir en septembre 2026. +d’images
Discovery Path
Entretien avec Maria Chatzikonstantinou (CEO) et Jamil Maleyran (CPO), dirigeants de la société de conseil Discovery Path.
Lors de notre précédente rencontre à Antananarivo, où il dirigeait le lycée français comme proviseur, Jamil m’avait confié son désir d’aller en Égypte pour accompagner les établissements scolaires internationaux et étrangers dans leurs projets de développement, d’acquisition et de transformation éducative.
À titre d’exemple, Discovery Path a facilité l’entrée du groupe français Odyssey Education sur le marché égyptien en orchestrant la reprise du British International College of Cairo (BICC).
L’entreprise conçoit des programmes intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage hybride.
Discovery Path met également en œuvre des solutions technologiques immersives et organise des événements tels que des compétitions d’e-sport pour les établissements français en Égypte.
Très heureux d’avoir retrouvé Jamil Maleyran, un leader engagé dans la transformation de l’éducation, et d’avoir pu échanger avec ce couple visionnaire, reconnu pour sa capacité à fusionner technologie et pédagogie.
À l’issue de notre échange, Maria et Jamil ont décidé de faire adhérer leur société à l’ANEFE pour contribuer au développement du réseau d’enseignement français à l’étranger. Je leur en suis profondément reconnaissant.
À l’invitation de son président Pierre-Olivier Bousquet, je suis revenu à Barcelone, pour participer à une soirée très conviviale de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon en présence de Azar Agah-Ducrocq, consule générale à Barcelone et d’Alexandre Auddin, consul adjoint.
(à l’image) Avec Azar Agah-Ducrocq, consule générale à Barcelone et Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon.
J’ai partagé ma perception des défis lancés aux démocraties par les pays soumis à des régimes autoritaires au travers d’une guerre hybride dont les effets s’intensifient.
Merci à Pierre-Olivier et aux participants pour leur chaleureux accueil et leurs multiples questions. +d’images
Communauté française
Consulat
Nouvelle visite du consulat de Barcelone, en compagnie d’Alexandre Auddin, consul adjoint, avec lequel j’ai collaboré lorsqu’il travaillait au centre Charles Peguy à Londres.
La communauté inscrite au consulat de Barcelone progresse régulièrement. Elle était de 33 607 fin 2020 et a atteint 35 079 fin 2024.
Nous avons longuement évoqué, avec l’équipe du consulat, le temps consacré à l’action sociale qui passe en dessous des radars statistiques de l’action consulaire. En 2024, le service social a effectué près de 1 200 interventions auprès des compatriotes français, résidents ou de passage.
Ces interventions, difficilement quantifiables en termes de temps, couvrent un champ large : Français en difficulté, questions relatives à la retraite, hospitalisations, accidents, rapatriements, arrestations et détentions, décès, problématiques touchant des mineurs, troubles psychiatriques, personnes sans domicile, etc.
Les déclarations de vol ou de perte de documents d’identité sont de 4 à 5 fois par jour en été.
Autre sujet évoqué, les conséquences de la panne d’électricité survenue en Espagne le 28 avril dernier. Le consulat général de France à Barcelone a été dans l’incapacité de maintenir son activité et d’avoir une liaison avec Madrid et la centrale compte tenu de la coupure d’électricité et du fait qu’il n’est pas équipé d’un générateur.
Le poste plaide a minima pour la dotation de téléphones satellitaires pour communiquer avec l’ambassade à Madrid et le Département, voire même avec les consuls honoraires et les proviseurs de lycées français.
À l’issue de la visite, j’ai retrouvé Azar Agah-Ducrocq, consule générale, pour la séquence suivante au lycée. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce France-Espagne
Accueilli pour une réunion de travail à la CCI France-Espagne (CCIFE) qui existe à Barcelone depuis 142 ans et compte 450 membres, par Christian Marion, directeur général.
Margaux Marty, auparavant présidente du club VIE qui compte 400 membres à Barcelone, a rejoint la chambre début mars en qualité de directrice des événements.
J’ai eu le plaisir d’échanger avec les représentants des entreprises du Booster, accélérateur du développement des jeunes pousses localisées à la chambre : Matthieu Tanaescu, Sowesoft, Lauréat du Prix Entrepreneur Tech 2025 ; Wandrille Echalier et Julien Eychenne, GAC technology ; Jean Lin Marchant, Monstock ; Pierre Reichmuth, Sencrop ; Chloé Dubourgnoux, Addeus ; Carole Donna, Altana.
Logiciels de formation professionnelle ou d’agrégation de données, logistique, administration automatisée des réseaux sociaux, optimisation du rendement des cultures, gestion à distance des flottes de véhicules, accompagnement de l’implantation des entreprises en Catalogne, ces jeunes incarnent une nouvelle génération d’entreprises françaises qui proposent des solutions innovantes inspirantes. +d’images
French Tech
Rencontre avec Guillaume Rostand, directeur marketing de Liligo et président de la French Tech catalane, installé à Barcelone, depuis maintenant 14 ans.
Liligo est un comparateur de produits touristiques français (billets d’avion, trains, covoiturages, hôtels, séjours, locations de voiture) en ligne depuis 2006.
Plus de 250 entreprises font partie de la French Tech Barcelona, faisant de la ville un des Hub Tech du Sud de l’Europe pour s’étendre sur d’autres marchés.
La French Tech Barcelona a pour ambition d’accompagner les entrepreneurs dans leur processus de connaissance de l’écosystème local et de leur donner des clés pour connaître ce marché.
Depuis la révolution de l’IA générative, Guillaume s’interroge sur l’avenir de Google. Cela a du sens, tant l’accélération se fait forte et menace directement l’activité du premier moteur de recherche. +d’images
Enseignement
Lycée français de Barcelone (LFB)
Accueilli par le proviseur Jean Bastianelli et Matthias Bihel, proviseur adjoint, je suis revenu au lycée français de Barcelone (LFB), en compagnie d’Azar Agah-Ducrocq, consule générale, et de Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Barcelone.
Opportunité de découvrir les nouveautés depuis mon précédent déplacement : le sas de sécurité permettant de filtrer les entrées, décidé suite à l’attentat de 2017 sur les ramblas ou le gymnase rénové.
Des efforts ont été consentis pour moderniser les infrastructures, comme la réfection du réseau d’eau qui datait de 1965, ou encore la création d’îlots de fraîcheur.
Avec Mme Azar Agah-Ducrocq, consule générale
L’Espagne est confrontée à une baisse de la natalité. Elle impacte toutes les écoles internationales et le LFB n’y échappe pas. La décision a été prise de fermer une classe de maternelle et un cours préparatoire en septembre 2024. Cela permet d’anticiper le passage progressif de 6 à 5 classes par niveau de primaire chaque année.
En septembre 2024, le LFB comptait 2765 élèves contre 2854 en septembre 2020, pendant la crise Covid.
Le LFB a fait évoluer son parcours de langue de la maternelle à la terminale pour créer une élite quadrilingue français-anglais-espagnol-catalan. Cette stratégie semble donner de bons résultats en matière d’attractivité et permet de voir l’avenir avec sérénité. +d’images
Culture
Institut français
Visite de l’Institut français de Barcelone (IFB) organisée par sa directrice Valérie Nicolas.
L’IFB reçoit 2400 étudiants, dont un quart est composé d’enfants et d’adolescents.
Il est le plus important centre d’examen de la péninsule et le passage du DELF constitue une part importante de ses recettes.
Capitale mondiale de l’architecture en 2026, Barcelone est une ville magnifique qui attire la jeunesse européenne. L’IFB propose de multiples initiatives comme le théâtre, un festival de cinéma, des débats d’idées…
Reste que l’entretien du bâtiment est lourd à porter économiquement pour le seul IFB et que les reports successifs de travaux sur les infrastructures ont des conséquences sur le budget.
Chaudière, climatisation, conduites de gaz, système électrique, eau, sécurité… la liste des sujets à traiter est longue.
J’ai remercié la directrice pour sa transparence et fait de la rénovation du site, une priorité de mon action pour l’Espagne. +d’images
Première séquence de mon 7ème déplacement au Liban, un entretien de cadrage en compagnie d’Hervé Magro, ambassadeur de France au Liban.
La crise politique a trouvé une issue avec l’élection du président de la République, Joseph Aoun, que j’avais rencontré lors de mes deux derniers passages à Beyrouth en janvier 2023 et juillet 2024 (lien).
Les premières semaines du gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam, investi le 8 février 2025, ont été marquées par une volonté affichée de réformes et de reconstruction.
Le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement de la France à soutenir le Liban dans ses efforts de réforme et de stabilisation.
L’affirmation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, en particulier face à des groupes armés non étatiques, demeure un enjeu majeur pour la stabilité du pays. La mise en œuvre de réformes économiques structurelles paraît essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et des bailleurs internationaux.
Toute ma gratitude à Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, de s’être autant investie pour organiser et m’accompagner à nouveau durant ce séjour, afin de poursuivre le travail que nous avions engagé ensemble, lors de mes deux précédents déplacements.
Associations des victimes de l’explosion du port de Beyrouth
Fil conducteur de mon action au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, notre soutien aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth, plus grande explosion non nucléaire de l’histoire. On a déploré plus de 200 décès, dont trois Français, des milliers de blessés, des centaines de milliers de personnes déplacées.
Dans le prolongement de l’hommage aux victimes, que nous avions rendu ensemble sur le lieu de la tragédie en juillet dernier (compte-rendu), j’avais transmis une lettre des associations et de Nadia, en mains propres à Emmanuel Macron dans l’avion présidentiel, alors que nous étions en vol pour Riyad.
En retrouvant les familles, ce dimanche 27 avril 2025, je leur ai remis une lettre de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, témoignage de son indéfectible soutien à leur démarche pour obtenir justice.
Après une interruption de deux ans, due à des interférences politiques, le juge d’instruction Tarek Bitar a repris l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en janvier 2025.
Le président Joseph Aoun, et le Premier ministre Nawaf Salam, ont exprimé leur engagement à garantir l’indépendance de la justice et à ne pas entraver l’enquête. Ils ont promis qu’aucune immunité ne serait accordée aux personnes impliquées dans cette tragédie.
De son côté, le ministre de la Justice libanais, Adel Nassar (à l’image), a entrepris plusieurs réformes majeures pour restaurer la confiance dans le système judiciaire du pays. Pour la première fois, des personnalités politiques de haut niveau ont été entendues dans le cadre de l’enquête.
Les victimes et leurs familles, toujours aussi déterminées à réclamer justice, m’ont déclaré retrouver espoir avec ces avancées.
Les sourires timides esquissés sur leurs visages lors de cette rencontre, ont constitué une belle marque de confiance et décuplé notre détermination pour continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que justice leur soit rendue. +d’images
Communauté française
Consulat
Lors de ce déplacement, trois séquences ont été consacrées au suivi des attentes de nos compatriotes établis au pays du Cèdre.
• Une visite du consulat avec Eric Amblard à la rencontre de l’équipe ;
• Une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger (g à d) Lucas Lamah, Ghassan Ayoub, Ziad Nassour, Olivier Cadic, Rola Assi, présidente du conseil consulaire, Denise Revers-Hadad, Nadia Chaaya.
• Une réunion du conseil de Sécurité à la Résidence de France.
Les Français du Liban représentent 1% des Français de l’étranger, mais 20% du budget social.
Les questions relatives à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) occupent une part importante du travail des agents concernés.
Compte tenu du travail qui s’ajoute sur le consulat lié au nouvel afflux de réfugiés (1200 demandes d’asiles enregistrées pour les seuls mois de mars et avril 2025), le renfort d’un agent consulaire est demandé.
La décision du CA de la CFE de déclassement du Liban a eu pour effet de limiter à 70% le remboursement des prestations en hôpitaux conventionnés et de 50% pour les non conventionnés est dénoncée par les élus. Un élu pénalisé m’a déclaré que la CFE n’est plus compétitive par rapport au privé. +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministre de l’Intérieur
La sécurité de nos compatriotes est notre première préoccupation avec Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.
Nous avons été reçus par Ahmad Hajjar, ministre de l’Intérieur du Liban, au lendemain d’une frappe israélienne sur Beyrouth, sur un bâtiment situé à 4 kilomètres de la Résidence des Pins, où je me trouvais.
Ancien général de brigade de l’armée libanaise, le ministre apporte une solide expérience en matière de sécurité intérieure, de lutte contre le terrorisme et de coordination entre les forces armées et les services de renseignement.
Peu après sa nomination en février 2025, le ministre libanais de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a demandé le retrait de toutes les affiches et banderoles de félicitations érigées en son honneur dans diverses villes du pays. En mettant l’accent sur le travail plutôt que sur les honneurs personnels, Ahmad Hajjar a affirmé sa volonté de se concentrer sur les défis sécuritaires et institutionnels du pays.
J’ai salué son humilité et l’ai remercié pour sa volonté de réforme et de restauration de la confiance entre l’État et les citoyens. +d’images
Ministre des Affaires étrangères
Entretien avec Joe Raggi, ministre des Affaires étrangères du Liban, en compagnie de Nadia Chaaya, depuis le ministère qui m’a permis d’avoir une vue d’ensemble sur le Sérail.
Les propos du ministre reflètent la volonté du Liban de renforcer sa souveraineté, de stabiliser la région et de s’engager activement dans la diplomatie internationale.
J’ai apprécié sa lucidité et sa fermeté, quand il a affirmé que la capacité du Liban à recevoir une aide internationale dépendait du désarmement du Hezbollah.
En effet, lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe, si le sentiment général exprimé sur le nouveau gouvernement libanais est positif et nourrit l’espoir, les interrogations sur le futur du Liban et les doutes qui en découlent, confortent l’analyse de Joe Raggi lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe. +d’images
Ministre de la justice – Députés – Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) – FMI
Très heureux de constater, avec Nadia Chaaya, les formidables progrès enregistrés depuis l’élection du président Joseph Aoun.
Merci à Carole et Nicolas Boukather, président du Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’entreprise libanais (RDCL), pour avoir réuni des participants passionnants au cours d’un dîner privilégié pour évoquer la situation économique et sécuritaire. Ravi d’avoir pu suivre en direct certains échanges qui permettent d’appréhender les défis qui restent à surmonter dans les prochains mois pour le Liban.
Le Fonds monétaire international (FMI) a établi plusieurs attentes clés pour le Liban en 2025, conditionnant toute assistance financière à la mise en œuvre de réformes structurelles profondes. Le FMI insiste sur la nécessité de réformer en profondeur le système bancaire libanais, en particulier la Banque du Liban (BDL). Cela inclut la résolution des pertes accumulées, la protection des petits déposants et la mise en place d’une stratégie claire pour la restitution des dépôts.
La réforme du secret bancaire au Liban, adoptée quatre jours plus tôt par le Parlement libanais, constitue une avancée significative vers la transparence financière et la lutte contre la corruption.
Cette soirée m’a permis de saluer les efforts du ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, qui ont rendu l’espoir aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth. Le ministre travaillait alors à son projet de loi visant à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire qui devait être soumis au conseil des ministres la semaine suivante.
Le général Antoine Mansour, conseiller militaire et de sécurité du président Joseph Aoun, m’a permis d’appréhender la détermination du gouvernement afin que l’État dispose à terme du monopole sur les armes, pour garantir la souveraineté du pays.
Ces discussions ont parfaitement complété les informations recueillies lors de mes échanges dans les jours précédents avec des représentants des Forces libanaises, Dr. Ghada Ayoub, députée, Joe Gebeily, et Samy Gemayel, chef du parti Kataeb.
Merci à chacun pour avoir partagé leur regard sur l’évolution du Liban.
Ministère de la Santé publique – Marche contre le cancer
“Chaque pas fait la différence”
Pierre Anhoury, conseiller Expertise France, auprès de Son Excellence Dr Rayan Nasr El-Din, ministre de la Santé publique du Liban, m’a proposé de me joindre à la marche annuelle pour la sensibilisation au cancer du colon.
La prévention constitue une étape fondamentale dans cette lutte. Le cancer est un véritable fléau au pays du cèdre, où la population compte 70% de fumeurs. Le tabac coûte moins d’un dollar par paquet et les enfants commencent à fumer à 12 ans. Le pays enregistre une flambée de cancers du poumon et de la vessie. Au Liban, le cancer de la vessie arrive en 3eme position chez les femmes, alors qu’il ne pointe qu’au 12eme rang dans le monde.
Cette marche m’a permis d’échanger avec le ministre sur la situation politique et de le féliciter de poursuivre la mise en œuvre du plan cancer initié par son prédécesseur.
Parmi les participants également rencontrés, Dr Abdel-Nasser Abu Bakr, représentant de l’OMS au Liban ; Dr Arafat Tfayli, Pdt du Comité national du Cancer ; et Léa Moukanas, Pdte de l’association française Aida qu’elle a lancé à l’âge de 15 ans pour faire entrer la société civile dans l’hôpital. Après avoir mobilisé 85.000 jeunes pour l’action bénévole dans l’Hexagone, Léa lançait une branche de son association à Beyrouth.
Merci à Pierre de m’avoir sollicité pour soutenir toutes ces personnes engagées pour prévenir, traiter et guérir ce cancer du colon. +d’images
Patriarche d’Antioche et de l’Orient / Tripoli – Balamand
Rencontre privilégiée avec Sa Béatitude John X, Patriarche orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, pour évoquer la situation en Syrie.
Le Patriarche m’a alerté sur les tensions auxquelles la communauté chrétienne de Syrie est soumise. Cette communauté doit être pleinement intégrée et ne pas se sentir menacée.
Le Patriarche est revenu sur sa rencontre récente à Damas avec Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères. Il a réitéré son appel pour que la France poursuive ses efforts en faveur de la paix et s’engage pour obtenir, du nouveau pouvoir, la garantie de respect de toutes les minorités établies en Syrie.
Merci au Dr Fadi Comair, professeur et membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, auteur du livre « Les chrétiens d’Orient, le Liban et les maronites », un destin de coexistence, d’avoir favorisé cette rencontre, et au président Elias Warrack de l’avoir initié. +d’images
Coopération
Agence française de développement (AFD)
Le conflit entre le Hezbollah et Israël a particulièrement fragilisé le Liban. Il a fait plus de 4000 victimes, plus de 16.000 blessés, 1,2 millions de déplacés et près de 100.000 logements détruits ou endommagés.
Neuf mois après mon précédent à Beyrouth (compte-rendu), je suis retourné dans les bureaux de l’AFD, accueilli par Anne Isambert, directrice adjointe, pour évaluer les actions récentes mises en œuvre par l’Agence dans ce contexte.
6,15 millions d’euros ont été engagés pour des réadaptations : Santé (1,7) ; Éducation (0,9) ; Eau (0,6) ; développement urbain (0,25) ; gouvernance (1,2) ; Agriculture (1,5).
Sur les 1,7 millions d’euros engagés pour la santé, 1 million a été consacré à l’hôpital Rafic Hariri, premier hôpital public du pays. +d’images
1ère journée mondiale de l’Eau de Balamand – Tripoli – Université de Balamand – Ministre de l’Énergie et de l’Eau
Très heureux d’avoir retrouvé Dr Fadi Comair, à son invitation, dans l’amphithéâtre de l’université de Balamand, située près de Tripoli au nord du Liban, afin de participer à l’ouverture de cette première journée mondiale de l’Eau, en qualité de Keynote speaker.
Je suis intervenu en présence de Joe Saddi, ministre de l’Énergie et de l’Eau du Liban ; du Dr Elias Warrack, président de l’université de Balamand et de prestigieux experts du monde de l’eau.
Dans son propos introductif, Fadi Comair, ancien directeur du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, a rappelé notre collaboration pour la création d’un centre aux métiers de l’eau (CIFME) au Liban, en 2015 (compte-rendu).
L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région.
Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.
Lors de mon discours, j’ai retracé une décennie d’actions dans le secteur de l’eau pour prolonger l’élan impulsé par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, qui a été l’initiateur du projet régional de CIFME, labellisé par l’Union pour la Méditerranée. Puis, en qualité de membre du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD), j’ai mis en avant l’action de l’agence pour accompagner le Liban, où le secteur de l’eau fait face à des défis techniques, institutionnels et commerciaux. + d’images
Propos tirés de mon discours : “L’AFD intervient depuis 1999, en appui à la rénovation des infrastructures et à la gouvernance, avec pour lignes directrices la gestion durable de la ressource et la promotion d’un service de qualité pour tous.
Sur fonds européens, l’AFD a soutenu la révision de la stratégie nationale et l’élaboration du plan de redressement du secteur.
Elle accompagne en outre le ministère et les établissements régionaux des eaux dans la mise en œuvre des réformes requises. lire la suite
UNHCR – Réfugiés syriens
Entretien avec Ivo Freijsen, représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Liban.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) intervient activement au Liban pour soutenir non seulement les réfugiés, mais aussi les communautés hôtes libanaises, particulièrement touchées par les crises économiques et humanitaires récentes.
La fin du régime Assad a suscité un espoir de retour chez de nombreux réfugiés syriens. Entre le 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 142.955 réfugiés syriens sont retournés dans leur pays, auxquels s’ajoutent 97.021 syriens sortis des fichiers, comme présumés rentrés.
Malgré ces retours, de nombreux réfugiés hésitent à rentrer en Syrie. Seuls 24% des réfugiés syriens du Liban envisagent de rentrer dans les 12 mois.
Paradoxalement, malgré la chute du régime, de nouveaux réfugiés continuent d’arriver au Liban. Sur la période 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 103.825 nouveaux réfugiés syriens ont été enregistrés.
L’UNHCR prévoit de faciliter le retour volontaire de 1,5 million de réfugiés syriens depuis les pays d’accueil, notamment le Liban, la Turquie et la Jordanie, au cours de l’année 2025 (437 226 retours enregistrés : au 17 avril 2025).
Pour atteindre ces objectifs, l’UNHCR a lancé un plan opérationnel nécessitant un financement de 575 millions de dollars pour ses programmes en Syrie en 2025. En janvier 2025, l’administration Trump a suspendu la majorité de l’aide étrangère pour une période de 90 jours via l’Executive Order 14169, affectant directement les financements de l’UNHCR. À ce jour, seuls 71 millions de dollars ont été engagés, mettant en péril la capacité de l’agence à soutenir les retours prévus.
Lors de mon premier déplacement à Beyrouth, en février 2015, j’avais déclaré aux médias : “Si nous avions accueilli autant de réfugiés syriens que le Liban au prorata de sa population, la France compterait 24 millions d’habitants de plus.”
Dix ans plus tard, avec environ 1,5 million de réfugiés syriens présents sur son territoire, le Liban accueille toujours l’une des plus fortes proportions de réfugiés par habitant au monde (25,4% de sa population). +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce et d’industrie France-Liban
Merci à Maxence Duault, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Liban (CCIFL) d’avoir animé à mes côtés une réunion dans les locaux de l’ESA Business School.
À l’issue de mon déplacement dans les 6 pays du Golfe, nous sommes revenus sur les opportunités économiques offertes par une région en fort développement et les défis auxquels elle est confrontée.
J’ai également eu l’opportunité de revenir sur les textes européens adoptés en matière de cybersécurité et d’intelligence artificielle.
Très heureux d’avoir pu débattre de ces sujets et des priorités en matière de représentation des Français à l’étranger. +d’images
Devoir de mémoire
Byblos – Musée des Orphelins du Génocide arménien “aram bezikian”
Le musée des Orphelins du Génocide Arménien « Aram Bezikian » est un lieu de mémoire situé à Byblos (Jbeil), au Liban, dédié à la commémoration du génocide arménien de 1915 et à l’histoire des orphelins qui en ont survécu.
Inauguré en 2015 à l’occasion du centenaire du génocide, le musée se trouve dans l’ancien orphelinat arménien connu sous le nom de « Bird’s Nest ». Cet orphelinat, fondé en 1922 par la missionnaire danoise Maria Jacobsen, a accueilli des milliers d’enfants arméniens ayant survécu aux massacres perpétrés par l’Empire ottoman. Le musée a été financé par la famille Bezikian en hommage à Aram Bezikian, lui-même orphelin du génocide.
J’ai été profondément ému par ce musée. Ce témoignage permet de réaliser l’horreur subie par ces enfants et de saluer l’humanité de ceux qui les ont recueillis.
J’ai découvert ce lieu de mémoire grâce à Pierre Anhoury, qui a grandi auprès de Jija Mesropian, une de ces orphelines. Pierre a enregistré ses souvenirs lors d’un entretien intitulé “1915, j’avais 6 ans en Arménie”(vidéo).
Bouleversant. + d’images
Médias
MTV Liban
“Avec ce président et ce nouveau gouvernement, l’espoir existe”
À la faveur de cette nouvelle visite au Liban, Marianne Zouein, m’a interviewé pour MTV lors du journal de 19.45, le 27/04/25 (lien).
VERBATIM
Comment voyez-vous la situation au Liban ?
Il y a une grande attente évidemment sur les réformes économiques, mais on sait qu’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement. Le Hezbollah a failli entraîner tout le Liban dans la guerre. Aujourd’hui, la question est qu’il y a eu un accord qui a été passé. Ce qu’il faut c’est que ça se concrétise. Il faut aussi un changement dans le fonctionnement politique, c’était les accords de Taëf.
Vous venez de visiter les six pays du Golfe, alors quelles opportunités pourraient-ils offrir au Liban et y-a-t-il des conditions ?
Ce que j’ai ressenti c’est qu’il y avait une inquiétude très forte que la fenêtre qui était ouverte puisse se refermer. Avec ce président, avec ce nouveau gouvernement, l’espoir existe. On peut le faire. Cependant, si le Hezbollah reste armé, qu’est-ce qui aura réellement changé ? Qu’est-ce qui vous prouve que si vous mettez de l’argent sur le Liban, dans trois mois, dans six mois, neuf mois, cela ne recommence pas ? Et donc à nouveau des destructions. La chance ne passe qu’une fois. Et donc, il faut savoir la saisir. Évidemment, il faut que ça vienne du Hezbollah, il faut qu’ils aient cette sagesse de couper le cordon.
Comment cette intention peut-elle devenir des actions concrètes ? Y-a-t-il un calendrier bien clair ?
On voit que les choses vont aller très vite. L’année prochaine, il y aura de nouvelles élections au Liban et donc dans quelques mois la campagne va redémarrer. Est-ce qu’on peut imaginer que cette campagne se fera avec un Hezbollah toujours armé ? Non. Évidemment. Il faut que ça aille très vite.
Vous avez toujours soutenu le besoin impératif pour la justice, pour les familles des victimes du port, alors quels changements voyez-vous aujourd’hui ?
J’ai vu des sourires sur des visages qui voulaient dire qu’il y avait un espoir, que la justice s’était remise en route, qu’il y avait un nouveau ministre de la Justice dont les premières décisions avaient entraîné de la confiance, qu’un juge recommençait son action.
À l’occasion de cet ultime déplacement de la tournée dans les 6 pays du GCC, Conseil de coopération du Golfe, je suis revenu pour la troisième fois au Koweït, où j’ai retrouvé Olivier Gauvin, ambassadeur de France, avec lequel j’avais eu l’opportunité de travailler lorsqu’il était consul général à Istanbul.
Heureuse coïncidence d’agenda, j’étais au Koweït pour accueillir Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, aux côtés de Abdullah Al-Yahya, ministre des Affaires étrangères du Koweït et de Olivier Gauvin, ambassadeur de France.
Diplomatie parlementaire
Ministre des Affaires étrangères
Dans la perspective de la visite prochaine en France de Son Altesse l’Émir du Koweït, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a eu l’occasion d’échanger avec plusieurs hauts responsables koweïtiens pour approfondir le partenariat stratégique entre nos deux pays.
À l’issue de la réunion avec son homologue Abdullah Al-Yahya, Jean-Noël Barrot a signé une déclaration d’intention sur la coopération dans le domaine de l’énergie, et un accord intergouvernemental sur l’échange d’informations stratégiques dans le secteur de la défense.
Lors du déjeuner, les deux ministres ont échangé sur les moyens d’étendre notre coopération économique dans la durée.
Je remercie Jean-Noël Barrot de m’avoir associé à ses échanges. +d’images
Réunion ministérielle
Accompagné par plusieurs entreprises françaises, le ministre Jean-Noël Barrot a échangé sur les perspectives d’investissement lors d’une rencontre avec les ministres des Finances, des Travaux publics, de l’Électricité et de l’Eau, ainsi que des Municipalités et du Logement.
Le directeur général du fonds souverain koweïtien (Kuwait Investment Authority) était également présent. Il a confirmé qu’il se rendrait en France en mai pour participer au Sommet “Choose France”.
Heureux d’avoir pu observer l’engagement de la France pour accompagner le Koweït dans sa transformation économique, en mobilisant l’excellence de ses entreprises, la solidité de son cadre d’investissement et sa capacité à innover pour répondre aux défis globaux. +d’images
Communauté française
Réception autour du ministre
Comptant en 2025 moins de 800 membres, la communauté française a connu une baisse de 20% depuis la pandémie en 2020.
Les contraintes administratives imposées aux expatriés compliquent le regroupement familial, ce qui explique le faible nombre de nouveaux arrivants.
Avant de poursuivre sa tournée dans le Golfe, malgré un emploi du temps très contraint, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, a tenu à venir saluer la communauté française, réunie par l’ambassadeur Olivier Gauvin à la faveur de mon passage au Koweït.
J’ai rendu hommage à la démarche du ministre qui a élevé le service aux Français de l’étranger au rang de première priorité du ministère, lors de son discours aux ambassadeurs.
J’ai également salué l’action de l’ambassadeur qui est parvenu à boucler le texte des accords signés par le ministre, le matin même, dans un temps extrêmement contraint.
Cette séquence m’a permis d’échanger longuement avec les représentants présents de notre communauté, et notamment François Dickes, attaché de défense, ou les militaires engagés dans l’opération Chammal pour lutter contre Daech.
Merci à toutes et tous pour leur chaleureux accueil et les multiples encouragements qu’ils m’ont témoigné. +d’images
Ambassade
A mon arrivée, Olivier Gauvin, ambassadeur de France, avait organisé deux séquences :
• Une réunion de cadrage avec son équipe à la Résidence animée par Bessam Khadhraoui, premier conseiller, en présence de membres de l’équipe du poste*.
• Une visite de l’ambassade qui m’a permis de rencontrer tous les services et d’échanger en particulier avec Émilie Ridez, consule, pour constater que l’activité “Administration des Français” est à la hausse.
L’accueil assuré par un seul agent titulaire fait peser des contraintes sur la continuité du service.
Le service visas a une activité soutenue (36000 en 2024). Les voyageurs koweïtiens disposent d’un fort pouvoir d’achat et investissent souvent dans l’immobilier en France.
Notre coopération dans la santé est dynamique, tirée par le partenariat dans l’oncologie, avec l’Institut Guillaume Roussy. 2026 marquera les 65 ans de la relation bilatérale.
*Équipe :
• Émilie Ridez, consule ;
• Benoit Cathala, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC) ;
• Bernhard Hechenberger, conseiller économique ;
• Rabih Soufanji, directeur Business France Koweït +d’images
Diplomatie économique
Conseillers du commerce extérieur (CCEF)
Merci à Olivier Gauvin, ambassadeur de France, d’avoir organisé cette ultime séquence de mon déplacement au Koweït : une rencontre avec les représentants de la section locale des conseillers du commerce extérieur, présidée par Arthur Liger (directeur général de DCI – Défense conseil International), en présence de Bernhard Hechenberger, conseiller économique et Rabih Soufanji, directeur Business France Koweït.
La France est le premier investisseur européen direct au Koweït et le deuxième investisseur occidental derrière les États-Unis.
Parmi les entreprises implantées au Koweït, on observe : Accor, Air Liquide, Bureau Veritas, CMA CGM, DCI, Egis, Eiffage, Ipsos, Saint-Gobain, Schneider Electric, Thalès, Technip, Veolia….
Plus de 2000 entreprises françaises exportent au Koweït.
Malgré cela, notre balance commerciale reste déficitaire à 1,3 milliards d’euros, du fait de nos importations de produits pétroliers. Le Koweït dispose de la 6ème réserve mondiale d’hydrocarbures.
D’après les CCEF, le pays est ouvert aux affaires, fait preuve de pragmatisme dans ses choix et se montre bien disposé à l’égard de la France. +d’images
Enseignement
Lycée français
Visite du lycée français du Koweït, où j’ai été accueilli par Olivier Gautier, proviseur, et par des représentants des élèves.
Le lycée accueille 1265 élèves de la TPS à la terminale. Il a perdu 20% des effectifs depuis la pandémie.
Il compte 36 nationalités. 17% des élèves sont français, 18% koweïtiens et 31% libanais.
La moitié des bacheliers poursuit ses études en France.
Le Lycée français de Koweït, établissement d’enseignement privé fondé en 1989, a été créé par Mme Mona Al Khaled, première femme koweïtienne à obtenir un diplôme universitaire français (maîtrise de lettres à l’université de Caen). +d’images
Culture – Francophonie
CEFREPA
Au Koweït, la France est investie dans l’archéologie depuis 1983, avec des fouilles qui se concentrent sur l’île de Faikala.
Soutenu par le Centre français de recherche de la péninsule Arabique (CEFREPA), compétent pour les 6 pays du Golfe et établi au Koweït depuis 2015, la mission archéologique est la plus importante des équipes étrangères présentes.
Accueilli par Makram Abbes, directeur du CEFREPA, j’ai visité ses locaux en compagnie de Benoit Cathala, conseiller de coopération et d’action culturelle (COCAC). +d’images
Institut français du Koweït (IFK) – Francophonie
Très heureux d’avoir visité à nouveau l’institut français du Koweït (IFK) qui a connu des travaux améliorant la qualité d’accueil qui m’ont beaucoup plu.
Une décoration gaie, un café nouvel espace de convivialité, la médiathèque réaménagée, un espace enfant dédié….
L’IFK est le seul opérateur culturel européen et francophone du Koweït.
Une relocalisation de l’IFK sur un autre site est à l’étude.
Après la visite de l’IFK, je me suis rendu à la Résidence de Belgique pour assister à la soirée de la poésie organisée dans le cadre du mois de la francophonie.
Merci à SEM l’ambassadeur de Belgique pour son accueil et au COCAC pour son interprétation du Dormeur du val d’Arthur Rimbaud. +d’images
Merci à Eric Giraud-Telme, ambassadeur de France au Royaume de Bahreïn, son équipe et Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et Qatar, pour leur mobilisation afin de contribuer à la réussite de ma mission, destinée à préparer un prochain déplacement du groupe d’amitié France-pays du Golfe.
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Communauté française
Ambassade
Pour mon retour à Bahreïn, Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn, a organisé un petit déjeuner de cadrage à la Résidence en présence de Marie-Laure Charrier, première conseillère ; François Schlosser, conseiller politique ; Bastien Rafel, attaché de Coopération éducative.
La relation bilatérale est confiante et sur une trajectoire positive.
S’il est le plus petit des États arabes, Bahreïn est un pays qui compte dans une région stratégique pour nos intérêts. L’image positive de la France à Bahreïn nous permet de développer la relation comme en témoigne la longue entrevue à l’Élysée entre le Président de la République et le Roi Hamad.
Le “Haut comité de coopération bilatérale” entre les ministères des Affaires étrangères, interrompu avec la pandémie, a été relancé.
Un expert technique international va venir à la rentrée pour relancer l’enseignement du français. La place de la langue française constitue un réel enjeu dans ce pays, où nous avons un lycée français MLF et une Alliance française très active.
Réception
(g à d)Jean-Christophe Durand, président de la Chambre de commerce et d’industrie française à Bahreïn ; Jacques Michel, président de la section des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Bahreïn ; Eric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn ; Olivier Cadic ; Amine Bel Hadj Soulami, président de BNP Paribas Bahreïn et Benoit Pivot, CEO BNP Paribas Bahreïn.
Ultime séquence d’un séjour très réussi, grâce à la forte implication de notre ambassadeur Éric Giraud-Telme, une réunion avec des représentants de la communauté française qui compte 1120 inscrits (1112 en 2019), en présence de Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et le Qatar.
Composée surtout d’expatriés, le profil du résident français est une personne mariée avec enfants de niveau cadre dans le tertiaire.
Symbole d’un pays où les conditions de vie et sécurité sont favorables, les trois précédents présidents de BNP Bahreïn sont restés sur place après leur fin de mission.
Les entrepreneurs français ne sont pas en reste à l’image du traiteur français JOY, qui a démontré la qualité de ses produits et de son savoir-faire lors de cette soirée. +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministère des Affaires étrangères
Rencontre au ministère des Affaires étrangères avec Cheikh Abdulla bin Ali al Khalifa, vice-ministre des Affaires étrangères.
Bahreïn a rejoint les accords d’Abraham, il y a près de cinq ans.
Un des points des accords prévoit un travail commun pour parvenir à une solution négociée au conflit israélo-palestinien qui réponde aux besoins et aux aspirations légitimes des deux peuples, et pour faire progresser la paix, la stabilité et la prospérité globales au Moyen-Orient.
Échange très intéressant avec le ministre sur la vision à long terme du Royaume pour la région, dans un contexte où la solution à deux états semble avoir disparu du discours politique israélien, d’une part, et d’autre part, où l’Iran poursuit ses ingérences et ne respecte pas la souveraineté de leurs voisins. +d’images
Parlement
Lors de ce troisième déplacement dans le Royaume de Bahreïn, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec mes collègues parlementaires à l’occasion de trois séquences en compagnie d’Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France à Bahreïn, et Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Bahreïn et le Qatar.
À l’ordre du jour, les relations bilatérales et l’actualité régionale et internationale.
<<< Rencontre avec Dr. Ali bin Mohammed Al Rumaihi, président de la commission des Affaires étrangères, Défense et Sécurité au Majlis al Shura, Chambre haute du Parlement et des membres de la commission ;
Rencontre avec Ahmed bin Salman Al-Musallam, Président du Majlis al Nuwab, Chambre basse du Parlement et des membres de la commission des affaires étrangères >>>
<<<Déjeuner à l’invitation de Jamal Fakhro, vice-président du conseil de la Choura, et des membres du conseil.
C’est la troisième fois que nous nous sommes rencontrés. Jamal Fakhro m’avait reçu à son domicile lors de mon premier passage (compte-rendu), puis nous nous étions retrouvés à la résidence lors de mon retour (compte-rendu). Le vice-président est un adepte du sud de la France.
J’ai salué les résultats sportifs du Bahreïn. L’écurie de formule 1 McLaren qui appartient à Bahreïn s’est imposée dans le Royaume et également la veille à Djeddah en Arabie saoudite.
Bahreïn a fini premier pays du CCEAG (Conseil de coopération des États arabes du Golfe) aux J.O. Paris 2024 avec quatre médailles dont deux d’or.
Bahreïn avait investi dans le Paris FC. Résultat positif puisque le club de football parisien vient d’être revendu alors qu’il s’apprête à rejoindre la Ligue 1. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce française à Bahreïn
Merci à Jean-Christophe Durand, président et Rim Jalali, directrice générale de la French Chamber of Commerce and Industry in Bahrain de m’avoir accueilli, en compagnie de notre ambassadeur pour une réunion avec les membres du conseil d’administration.
Seule chambre de commerce de l’Union européenne présente à Bahreïn, elle a été créée par un pool de 20 entreprises. La chambre compte désormais 80 sociétés membres, 200 adhérents individuels.
Elle dispose également d’un incubateur, qui accueille 10 sociétés, et de tous les services d’appui aux entreprises.
La chambre fête son dixième anniversaire en affichant une liste de publications utiles : “Réussir à Bahreïn” ; “French Bahreïn Investor guide”, etc….
Une belle réussite que j’ai plaisir à voir grandir. +d’images
CCEF
À l’invitation de Jacques Michel, président, j’ai participé à la réunion mensuelle de la section des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Bahreïn, qui compte 16 membres.
Cette séquence s’est déroulée au siège de la BNP situé au 54 ème étage d’une tour, où Amine Bel Hadj Soulami, président de BNP Paribas Bahreïn, nous a gracieusement accueillis.
Accompagné de Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France au Royaume de Bahreïn et de Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, j’ai bénéficié de leurs expertises pour découvrir les perspectives offertes par le dynamisme économique de la région à une époque de transformations mondiales complexes.
J’ai également eu l’opportunité de partager ma perception de la situation géopolitique, ce qui nous a valu mon plus long échange avec des CCEF qui s’est terminé au-delà de minuit. Record battu !
Merci à tous les conseillers présents pour leur formidable participation. +d’images
Beyon Cyber
Beyon Cyber est l’entreprise de cyber sécurité la plus importante du royaume de Bahreïn, et celle qui connaît la croissance la plus importante du Moyen-Orient d’après Deloitte.
L’entretien avec Cheikh Dr Khalid bin Daij Al Khalifa, CEO de Beyon Cyber m’a permis de découvrir leur partenariat avec Thales.
L’équipe composée de 80 personnes développe des produits propres de cyber sécurité qui sont présents dans 7 pays.
La société a détecté que les SMS internationaux étaient lus par un système extérieur, et permis à la SEC (United States Securities and Exchange Commission) d’être alertée.
Beyon Cyber travaille sur le projet de la réalisation de la première ville numérique du GCC.
Impressionné par la maturité et l’agilité de l’équipe rencontrée. +d’images
Fives Services Gulf
Accueilli par Stephen Augostine, CEO, et son équipe pour une visite de la société Fives Services Gulf, filiale du groupe français d’ingénierie industrielle, spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques pour les industries lourdes, notamment l’aluminium.
L’entreprise entretient un partenariat stratégique avec l’entreprise Bahreïnienne d’aluminium Alba.
Fives emploie 4 jeunes VIE, avec lesquels j’ai échangé, qui incarnent la présence de jeunes talents français au sein de l’équipe.
Très satisfait d’avoir pu bénéficier d’une visite guidée d’un atelier par El Hocine El Mazraui, en compagnie d’Éric Giraud-Telme, ambassadeur de France, Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, Mme Charrier, chef de mission adjointe, François Schlosser, conseiller politique et presse, et Esma Laouadi, chef adjointe du Service économique. +d’images
Daniele Decor
Visite de Daniele Decor, l’entreprise où le client est le Roi !
Accueillis par Amna Chouika, CEO, et Daniel Mabire, manager pour le royaume d’Arabie saoudite, j’ai découvert cette société spécialisée dans la décoration d’intérieur, qui fait partie du groupement d’ateliers de France.
S’il n’est pas possible de montrer les meubles réalisés sur mesure pour la famille royale, je peux témoigner de mon admiration pour le résultat proposé par les artisans d’art français qui réalisent des merveilles.
Chapeau bas devant ces magiciens qui perpétuent une tradition faite d’excellence et de bon goût. +d’images
Café “Chez Ségo”
Lors de mon précédent déplacement à Bahreïn en novembre 2019 (compte-rendu), Rosiane Houngbo-Monteverde, CFDE, m’avait permis de rencontrer Ségolène Crêtaux et de découvrir le café « Chez Ségo » ouvert un mois plus tôt.
Qui pouvait imaginer que quatre mois plus tard, une pandémie mondiale la contraindrait à devoir suspendre son activité ? J’ai souhaité revenir la voir pour savoir comment elle s’en était sortie. Ségolène a surmonté tous les obstacles, dans un pays où le cas de force majeure n’a jamais été pris en compte par les tribunaux.
Elle a rouvert et agrandit son établissement situé dans le quartier des ministères en ajoutant une véranda.
Mieux, elle a ouvert deux nouveaux “cafés Sego” dans deux malls de Manama et envisage d’en établir un autre de l’autre côté du pont… en Arabie saoudite.
Bluffé par cette personnalité débordante d’énergie et d’ingéniosité ! +d’images
Enseignement
Lycée français
Retour au lycée français MLF de Bahreïn, six ans après mon premier passage (compte-rendu).
Le lycée, qui est également membre de l’Anefe, compte 496 élèves soit encore près d’un tiers de moins qu’en 2019, avant la pandémie.
Accueilli par le proviseur Sébastien Gaillard et des représentants des élèves en compagnie de Marie-Laure Charrier, première conseillère, j’ai visité de nombreuses classes et multiplié les échanges dans la bonne humeur face à des élèves épanouis.
Le projet d’établissement met en exergue l’article 26 de la déclaration universelle des Droits de l’homme à l’ONU, qui stipule que l’éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Une approche qui séduit de nombreux Bahreïnis !
Merci au proviseur, à l’équipe et aux élèves rencontrés pour leur chaleureux accueil et pour la vidéo qu’ils ont réalisée en souvenir de ce passage. +d’images
Retour à Riyad où j’ai débuté mon séjour par une séquence à la Résidence conduite par Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume d’Arabie saoudite.
La réunion de cadrage s’est tenue en présence de Yasmina Abad, attachée de coopération ; Agnès Silva, consule ; Hanni Khellef, conseiller politique et Samuel Menard, chef du service économique.
Opportunité de faire un tour d’horizon sur la relation bilatérale dans le prolongement de la visite du Président de la République en novembre 2024.
Le dossier de l’École française internationale de Riyad (EFIR), qui scolarise 1800 élèves, constitue une préoccupation importante pour l’ambassadeur et l’équipe du poste. La municipalité souhaite retrouver l’usage de deux voies publiques sur lesquelles l’EFIR est installée, depuis plusieurs années.
La date cible était septembre 2025. En l’absence de projet sérieux avéré, l’ambassadeur est intervenu auprès des autorités locales pour obtenir un répit (2027), et a fait part publiquement de son souhait de faire évoluer le comité de gestion de l’EFIR pour mettre au point le projet de déménagement dans un esprit de confiance retrouvée.
Sollicité pour une rencontre sur ce sujet par Philippe Corbel, président de l’UFE Riyad, et par Mira Abi Ramia, CFDE, j’ai échangé avec chacun pour écouter les différents points de vue sur la situation et souhaité que s’installe une approche visant au consensus pour créer les conditions d’un déménagement de l’EFIR réussi. +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministère des Affaires étrangères
Très heureux d’avoir revu le vice-ministre des Affaires étrangères, S.E. Walid Al Khuraiji, en présence de Patrick Maisonnave, ambassadeur de France et de Hanni Khellef, conseiller politique.
Le ministre m’avait accueilli précédemment, en février 2022, lors d’une précédente visite avec la délégation du groupe d’amitié (compte-rendu).
Nous avons évoqué les principaux développements régionaux et internationaux, et les initiatives entreprises, à l’image de la conférence internationale co-organisée par nos deux pays à New York, en juin 2025, pour relancer le processus de paix et promouvoir une solution à deux États, tout en encourageant d’autres pays du Moyen-Orient à reconnaître Israël.
De son côté, le président Emmanuel Macron a annoncé que la France envisage de reconnaître officiellement l’État de Palestine.
Acteur éminent au service d’une puissance régionale influente et acteur global incontournable, c’est toujours un privilège de pouvoir bénéficier du regard de S.E. Walid Al Khuraiji sur les voies et moyens de consolider et de développer les relations bilatérales unissant nos deux nations amies. +d’images
Parlement (Conseil de la Choura)
Toute ma gratitude à Son Excellence le vice-Président Dr Mishaal bin Fahm Al-Sulami et à ses collègues pour leur très chaleureux accueil au siège du Conseil de la Choura.
Depuis ma précédente venue en mars 2024 (compte-rendu), le Conseil de la Choura a été renouvelé le 2 septembre 2024.
Dans son discours de bienvenue, Dr Mishaal bin Fahm Al-Sulami, qui m’avait déjà accueilli l’an dernier, a fait l’éloge, à ses collègues, de mon travail au Sénat en reprenant en détail toutes les statistiques de mes interventions, avant de rappeler que c’était mon 8ème déplacement dans le Royaume, qu’il m’invitait à considérer comme mon second pays.
Le vice-Président a également souligné la profondeur des relations historiques et solides entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République française amie, notamment dans le domaine parlementaire. Il a également souligné l’importance de renforcer et de soutenir les relations entre les deux pays amis dans tous les domaines.
Pour ma part, j’ai salué le rôle diplomatique de l’Arabie saoudite devenu central ces dernières années sur la scène internationale pour parvenir à la paix dans la région et dans le monde. Je me suis également réjoui des efforts conjoints du Royaume et de la France dans la préparation de la conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États.
Nous avons passé en revue les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays et les moyens de les développer.
La réunion s’est déroulée en présence des membres : le lieutenant-général Awad Al-Balawi, président de la commission des Affaires de sécurité et militaires, le général de division Dr. Abdulrahman Al-Harbi, président de la commission des Affaires étrangères, M. Mohammed Al-Humaidhi, président de la commission d’amitié parlementaire saoudo-française, et les membres de la commission d’amitié parlementaire saoudo-française, Dr. Mutab Al-Mutairi, vice-président de la commission, Son Excellence M. Thamer Naseef, M. Abdulrahman Al-Sakran, Dr Laila Fada, Dr Mufleh Al-Qahtani et Dr Mohammed Al-Aqeel.
J’ai renouvelé le souhait qu’une délégation du Conseil de la Choura vienne prochainement en visite officielle France, car la dissolution de juin 2024 avait entrainé son report. +d’images
Secrétaire général adjoint CCEAG (Conseil de coopération des États arabes du Golfe)
Échange passionnant de près de deux heures avec SEM Al Uwaisheg, secrétaire général adjoint du CCEAG, composé de six États : l’Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, dans lesquels j’effectue ma tournée.
SEM Al Uwaisheg apprécie le rôle constructif de la France au Moyen-Orient.
En mars 2025, le CCEAG a soutenu l’initiative de la Ligue arabe pour créer un comité de gestion temporaire à Gaza supervisé par des technocrates palestiniens, excluant le Hamas, avec un financement du Golfe.
Le Conseil encourage également les médiations menées par l’Égypte, le Qatar et les Nations Unies pour obtenir des trêves, des échanges d’otages et l’entrée de l’aide.
Je suis très reconnaissant envers le discours très clair qui m’a conforté sur mon analyse concernant les responsabilités de l’Iran vis à vis du Hamas, du Hezbollah et des Houthis dans la déstabilisation régionale.
Nous avons évoqué également le Jihad islamique palestinien, un acteur militaire plus radical que le Hamas, plus dépendant de l’Iran, et qui contribue aux escalades militaires dans la bande de Gaza, rendant plus complexe toute tentative de cessez-le-feu ou de transition politique.
Nous avons également échangé sur la situation régionale et les projets de développement des pays de la région. +d’images
Commission des droits de l’Homme
Entretien avec Son Excellence Dr Hala Mazyad Altuwaijri, présidente de la commission saoudienne des droits de l’Homme.
Nous avons échangé sur les progrès considérables observés dans le Royaume ces dernières années, notamment pour les droits des femmes.
La présidente m’a indiqué qu’elle a rejoint le gouvernement quand la vision 2030 a été annoncée par le Prince héritier Mohammed Ben Salmane.
À l’époque, la question se posait de savoir pourquoi tant de personnes étaient au chômage ? Après études, il s’est avéré que 80% des chômeurs étaient des femmes. Pourtant, le nombre de femmes était égal à celui des hommes à l’université. Seuls les secteurs de la santé et de l’éducation leur étaient ouverts. Les femmes ne pouvaient pas voyager librement à l’étranger ou conduire une voiture. Il y a eu un soutien important du Roi Salmane et du Prince héritier pour engager cette réforme en faveur du droit des femmes.
Nous avons également évoqué sa participation à la création en cours d’un code pénal pour standardiser les peines en fonction de l’échelle des crimes et délits.
Abolitionniste convaincu depuis ma jeunesse, nous avons eu une discussion ouverte sur l’application de la peine de mort dans le monde, dans le Royaume et les conséquences de sa mention dans le Coran. +d’images
Ambassadrice de France au Yémen
Visite à la Résidence de Catherine Cork-Kammoun, ambassadrice de France au Yémen, pour échanger sur la situation dans ce pays.
Deux jours plus tôt, le terminal pétrolier de Ras Isa avait été ciblé par 14 frappes aériennes américaines, pour priver les Houthis de revenus issus du commerce de carburant.
Nous avons évoqué les défis pour les Français résidant au Yémen, où l’ambassadrice se rend régulièrement pour visiter des projets économiques.
Le Yémen reste l’un des pires cas humanitaires au monde : 80 % de la population dépend de l’aide humanitaire.
Les conditions de travail pour les ONG sont décrites comme « parmi les plus dangereuses et contraignantes au monde » par l’ONU. Début juin 2023, 17 employés de l’ONU ont été arrêtés, et des dizaines d’autres travailleurs humanitaires et militants yéménites ont également été interpellés par les services de sécurité houthis. Aucun mandat judiciaire n’a été présenté, et les familles n’ont pas eu accès aux détenus. +d’images
Diplomatie économique
Conseillers du commerce extérieur (CCEF)
Merci à Jean-Philippe Bonnet, président de la section Arabie saoudite des CCEF pour avoir organisé ce petit déjeuner au siège de sa société, et à tous les participants membres de la section, représentants d’associations et du poste diplomatique pour leur présence.
Au service du programme Vision 2030, pour diversifier son économie, le Royaume attire massivement les investissements étrangers dans les secteurs du tourisme, de la technologie et de la culture.
Il utilise ses fonds souverains, comme le PIF (Public Investment Fund), pour prendre des participations dans des entreprises stratégiques à l’étranger (sports, nouvelles technologies, énergie propre). Le PIF prévoit d’ouvrir un bureau à Paris en mai 2025.
L’Arabie saoudite veut transformer Riyad en hub régional du monde des affaires , notamment en encourageant la migration des sièges sociaux de Dubaï vers Riyad.
La France doit s’engager pour s’inscrire dans tous les masters plans des événements internationaux : Expo universelle 2030, Coupe du monde de football 2034, JO de l’e-sport en 2027…
Samuel Menard, conseiller économique, a souligné que le Royaume est en progrès constant dans le classement de Transparency International (no 39). Un des CCEF s’est réjoui que le nouveau système d’achat public, en place depuis 2017, empêche la corruption.
Très sollicités pour la localisation de leurs activités au Royaume, une difficulté apparaît concernant l’obtention des visas de travail pour les sociétés étrangères que je relaierai lors de mes échanges avec mes collègues saoudiens.
Autre sujet d’inquiétude, la situation de l’EFIR. Le manque de visibilité sur l’avenir de l’école aurait justifié que des personnes ne soient pas venues travailler dans le Royaume ou en soient repartis. +d’images
Qiddiya
Le premier parc à thème réalisé par Bouygues
Visite à Qiddiya pour rencontrer l’équipe de Bouygues en charge de la construction du parc à thème « Six flags », sous la direction de Hakim Hadj Hamou, dont l’ouverture est prévue pour la fin de l’année 2025.
Situé à 45 km de la ville de Riyad, ce parc d’attraction dont le coût est estimé à près d’un milliard de dollars fait partie du méga projet Qiddiya à plusieurs milliards de dollars.
L’objectif est de faire de Qiddiya un hub mondial des loisirs sur un espace de 330 kilomètres carrés, et de recevoir 17 millions de visiteurs pour dépasser Orlando. Il comprendra également un circuit de formule 1, un stade de football, un espace pour accueillir un tournoi de tennis mondial…
Qiddiya prévoit d’accueillir 600.000 résidents et de créer 325.000 emplois.
Afin de respecter le code de conduite imposé à tous les visiteurs du site avant l’ouverture, je ne pourrais partager les images du site que lorsqu’il sera ouvert au public.
Aussi, je mets le lien vers la vidéo YouTube officielle Projet Qiddiya et la photo de l’équipe France de Bouygues.
En voyant le gigantisme des attractions, je peux garantir que l’adrénaline sera aux rendez-vous pour les visiteurs qui les emprunteront.
J’ai apprécié le très haut de niveau de sécurité observé sur le chantier. Sur 16 millions d’heures de travail, seul un accident a été déploré. L’ouvrier pourra revenir sur le chantier prochainement après sa convalescence.
Les 3500 personnes travaillant sur le site (4000 lors du pic des travaux) bénéficient d’infrastructures adaptées. Une clinique, une ambulance et 3 infirmières sont présents sur le site, si nécessaire. Tous les trimestres des audits indépendants s’assurent que les ouvriers sont bien traités. Pour m’en convaincre, j’ai déjeuné au self des ouvriers.
Très fier de constater la haute responsabilité sociale de l’entreprise Bouygues en phase avec le souci du Royaume d’Arabie saoudite d’être irréprochable en matière de conditions de travail ! +d’images
Retour à Oman, pour la deuxième partie du déplacement de notre délégation du groupe d’amitié interparlementaire France – Pays du Golfe, composée de Vivette Lopez, Else Joseph et Michèle Greaume.
L’opportunité de retrouver Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, avec lequel j’avais eu la possibilité de travailler lorsqu’il était en poste en Tanzanie.
Titulaire d’une Agrégation d’arabe, Nabil Hajlaoui a accueilli notre délégation pour un dîner de cadrage de la relation bilatérale en présence du premier conseiller et des chefs de service.
La relation politique est bonne et riche en termes de coopération, mais elle gagnerait à être plus souvent étoffée de visites ministérielles.
L’ambassadeur a vanté un pays sûr. En effet, l’armée omanaise est forte de 80.000 hommes. Si la France devait en avoir proportionnellement autant, elle compterait un million de militaires !
Communauté française
Réunion autour de l’ambassadeur
Depuis la crise Covid, la communauté française en Oman a diminué. D’environ 850 personnes en 2018, nous en comptons désormais 700. Leur nombre s’est toutefois redressé de 20% en deux ans.
La communauté française du Yémen profite de l’accès plus facile à Mascate pour mettre à jour leurs formalités.
Le nombre de touristes français est revenu à 60.000 par an.
À la faveur de la venue de la délégation sénatoriale du groupe d’amitié, Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, a réuni de nombreux représentants de notre communauté.
Merci aux représentantes de Mascate francophones et à toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir d’échanger avec moi. +d’images
Enseignement
Lycée français international de Mascate
Très heureux d’avoir revu le lycée français de Mascate, l’un des deux derniers établissements à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE.
L’homologation a désormais été étendue à toutes les classes du lycée.
L’environnement de travail offre des installations de grande qualité, des salles de classe spacieuses, deux salles de sport, une halle de sport couverte, une piste d’athlétisme, un auditorium, une cafétéria, une bibliothèque et une piscine.
Toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs permettant un enseignement interactif.
Dès la maternelle, les élèves reçoivent un enseignement en français, complété par l’apprentissage de la langue arabe et de la langue anglaise. À partir du collège, les élèves peuvent commencer à apprendre une 4ème langue.
En l’absence de Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai félicité l’équipe pour les progrès réalisés et pour avoir regagné des élèves (238), depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu). +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministère des Affaires étrangères
Notre délégation a été reçue au ministère des Affaires étrangères par Abdel Aziz Al-Hinaï, diplomate de haut rang, qui représente personnellement le Sultan sur de nombreux sujets, notamment la Syrie, le Yémen, l’Iran, etc.
L’ambassadeur s’est réjoui de l’annonce du Président de la République envisageant la reconnaissance de l’État palestinien, lors d’une conférence internationale co-organisée avec l’Arabie saoudite prévue à New-York en juin prochain.
Notre interlocuteur s’est félicité du processus de négociations entre les Etats-Unis et l’Iran qui avait commencé à Mascate et paraissait prometteur.
J’ai remercié les autorités pour le rôle joué par le Sultanat dans la libération d’un de nos otages d’État en Iran, ainsi que pour le rôle de la diplomatie omanaise entre Américains et Iraniens, sur le dossier nucléaire.
J’ai également relayé l’appel des familles de nos deux otages d’État toujours détenus par l’Iran pour que le sultanat d’Oman entende leur douleur et poursuive ses efforts pour inciter Téhéran à les libérer. +d’images
Ministère de la Communication
Entretien avec Hassan Fida Hussain Al-Lawati, Chef du programme national pour l’intelligence artificielle et les technologies de pointe au ministère des Transports, des Communications et des Technologies de l’information d’Oman.
Nous avons discuté du programme national pour l’économie numérique, qui constitue un des objectifs principaux de la vision 2040.
Sur les 8 programmes nationaux, son ministère est responsable pour 5 d’entre eux : la conversion numérique, la cybersécurité, l’industrie numérique, l’IA et le spatial.
Les 3 autres programmes ont trait à la Fintech, au commerce électronique et à la modernisation des infrastructures numériques. +d’images
Parlement
L’expérience du Conseil de l’État
Son Excellence Salem bin Muslim Qattan, vice-Premier ministre du Conseil de l’État, a reçu notre délégation au Parlement.
Parmi les membres du Conseil, nous avons été ravis de pouvoir retrouver Ghazi Alrawas, ancien ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, que nous avions reçu à de multiples reprises au Sénat.
Doté d’un Parlement bicaméral, le Sultanat dispose d’un Conseil de la Choura qui réunit 90 membres élus au suffrage universel pour 4 ans et d’un Conseil de l’État de 87 membres nommés par décret royal pour 4 ans renouvelables.
Notre délégation a visité le conseil, hémicycle, bibliothèque, et pris connaissance de l’organisation des travaux.
Afin de remercier nos hôtes qui nous ont remarquablement accueillis, nous avons prolongé l’échange à la faveur d’un déjeuner à la Résidence, à l’invitation de notre ambassadeur. +d’images
Diplomatie économique
Conseillers du commerce extérieur (CCEF)
Ce fut l’ultime séquence de nos rencontres dans le Sultanat : le diner avec les CCEF, en présence de l’ambassadeur et de celle du service économique.
Cyril Bleton (Veolia), Pdt de la section des CCEF Oman ; Nicolas Durin (Al Marsa food) ; Stephane Berton (Omni dxp) ; Sergio Giorgi (Total Energies) ; Olivier Ohnheiser (Green data city) et Lionel Rabin (Haltiqa) ont présenté leurs projets et leurs avancées.
Ce comité soudé est proche de l’ambassade. Énergie, eau, ville durable, mobilité, transport routier, maritime, hydrogène, data centrer… sont autant de secteurs sur lesquels le comité est actif.
Au total, plus de 40 entreprises françaises sont présentes à Oman, qui placent la France en tête parmi les États membres de l’UE. Elle se place dans le top 5 des fournisseurs des équipements de défense.
Merci aux participants pour leurs commentaires tant sur la qualité de vie que celle des affaires au Sultanat d’Oman. +d’images
Wadi Noor – Usine énergie solaire Manah 1
Des panneaux photovoltaïques à perte de vue !
Visite de l’usine solaire Manah1 exploitée par le consortium, créé à 50/50 par EDF Renewables et la société coréenne Kowepo.
Cette structure représente 3% de la production nationale d’électricité.
Elle utilise plus de 1 million de panneaux solaires sur une surface de 7,8 kilomètres carrés.
Au total plus de 10% de l’électricité produite à Oman émane de l’énergie renouvelable.
Le prix s’affiche à 20 euros moins cher par mégawatt que l’électricité au gaz. +d’images
Incubateur Omantel
Omantel, compagnie omanaise de télécommunications, a lancé en 2021 l’Accélérateur, un incubateur qui accompagne des start-ups omanaises : 5G et internet des objets ; cyber sécurité ; big data ; IA et fintech.
L’incubateur offre une gamme de services allant du mentorat à la mise en réseau, en passant par l’aide aux levées de fonds.
Les entreprises peuvent également obtenir jusqu’à 50.000 U.S. dollars d’investissement de l’Oman Tech fund.
Toujours aussi passionnant de découvrir ces entrepreneurs qui regorgent d’idées et d’énergie pour les faire aboutir. +d’images
Culture
Musée franco-omanais
Nous nous sommes rendus au Bait Faransa, musée franco-omanais, que l’État omanais rénove actuellement.
À l’issue de la visite d’État qu’il effectua à Paris en 1989, Sa Majesté le Sultan Tabous bin Saïd décida de consacrer la maison qui avait accueilli 13 consuls de France de 1894 à 1920.
La réhabilitation de ce lieu emblématique de notre relation bilatérale constitue une priorité. +d’images
Musée Oman Across Ages
Visite du Musée Oman à travers les âges en compagnie de Julia Ferloni, experte technique internationale.
Accueillis par Eng. Al Yaqzan bin Abdullah Al Harthi, directeur, ce musée ouvert en mars 2023 a connu un succès immédiat en accueillant plus de 450.000 visiteurs dès la première année.
Il a remporté le prix Unesco remis à Versailles en novembre 2024 pour l’architecture extérieure.
Parmi les plus vastes et modernes du Moyen-Orient, ce musée retrace, sur plus de 300.000m2, l’histoire d’Oman de la préhistoire à nos jours. +d’images
Président du groupe d’amitié France – Pays du Golfe, j’ai conduit pour la seconde fois une délégation* de notre groupe dans le Golfe.
Après l’Arabie saoudite (compte-rendu) et les Émirats arabes unis (compte-rendu) en 2022, la mission nous a conduit cette année au Qatar et au sultanat d’Oman.
(g à d) Else Joseph, sénatrice des Ardennes, présidente déléguée du GIA France-Pays du Golfe pour les Émirats arabes unis ; Vivette Lopez, sénateur du Gard ; Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger et pdt du GIA France-Pays du Golfe ; Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; Michelle Gréaume, sénatrice du Nord ; Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France ; Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar
Diplomatie parlementaire
Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères
Son Excellence Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, a déployé des efforts exceptionnels pour permettre à la délégation de notre groupe d’amitié d’échanger avec les plus hautes autorités de l’État du Qatar.
Nous avons été très honorés d’être reçus par Cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, juste avant sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Le Qatar joue un rôle éminent au niveau international. En 2022, les États-Unis ont officiellement accordé au Qatar le statut “d’allié majeur hors OTAN”.
Le Qatar est également un acteur diplomatique de premier plan pour de nombreux pays.
Accompagnés par notre ambassadeur au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, nous avons salué les efforts continus de l’État du Qatar, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, pour promouvoir la stabilité et la paix dans la région.
Nous avons évoqué plusieurs sujets d’actualité à commencer par la situation à Gaza, les discussions Iran / USA ; la Syrie ; le Liban ou encore la médiation du Qatar entre le Rwanda et la RDC.
Le Premier ministre nous a assuré qu’il était attentif à la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris, nos deux otages détenus par l’État iranien. Suite à l’audition des familles des otages (compte-rendu), nous avons relayé leur appel à ce que tout soit entrepris pour soutenir les efforts de la France, conduits par notre ministre Jean-Noël Barrot, afin de parvenir à leur libération.
Le Qatar a construit sa visibilité sportive mondiale qui a culminé avec l’accueil de la coupe du monde de football en 2022.
J’ai rappelé au Premier ministre que, présent à l’ouverture de l’événement (compte-rendu), j’avais déclaré “que la coupe du monde était si bien organisée, que j’étais sûr que le Qatar savait déjà quel pays allait la remporter”.
Aussi, j’ai marqué une pointe de déception auprès de notre hôte, qu’à l’issue d’une compétition à l’organisation si réussie, la France n’ait pas emporté la finale. Le Premier ministre nous a alors confié que le Qatar avait bien prévu que la France gagne la coupe du monde… mais que quelque chose d’imprévisible s’était passé à la dernière minute… avant de partir d’un éclat de rire communicatif. +d’images
Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères
Entretien approfondi avec SEM Mohamed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, ministre d’État au ministère des Affaires étrangères.
Soucieux de jouer un rôle constructif et de répondre aux préoccupations de ses partenaires, le Qatar s’engage dans plusieurs dossiers de médiation (Afghanistan, Syrie, Tchad, Palestine, Iran, Liban, Ukraine, Algérie-Maroc, Rwanda-RDC…).
Le ministre Al-Khulaifi joue un rôle prépondérant dans dix dossiers de médiation. Nous avons évoqué les dossiers de la région les plus brûlants.
Mon déplacement récent au Rwanda et ma rencontre avec le président Paul Kagame (compte-rendu) m’ont permis d’observer les efforts remarquables du Qatar pour créer un espace de dialogue en RDC. +d’images
Ministre des Finances
Le Qatar est le 5ème PIB au monde par habitant.
Premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, le Qatar a fait de la diversification de son économie l’une de ses priorités avec la stratégie “vision nationale 2030”.
À la faveur de la reprise économique post-Covid, le Qatar a enregistré un fort excédent commercial et budgétaire grâce à la remontée des cours des hydrocarbures et aux conséquences de la guerre en Ukraine.
Lors de la première visite d’État de l’Émir du Qatar en France en février 2024, le Qatar s’est engagé à investir 10 milliards d’euros en France. Lors de l’entretien avec SEM Ali bin Ahmed Al Kuwari, ministre des Finances, nous avons évoqué les orientations prioritaires suite à l’impulsion à la relation bilatérale donnée par les deux chefs d’état.
Nous avons manifesté notre reconnaissance pour la confiance du Qatar envers le savoir-faire des entreprises françaises et en particulier nos sociétés Total ou Technip, qui sont des partenaires historiques de Qatar Energy. +d’images
Parlement (Choura)
Entretien avec Hassan bin Abdullah Al Ghanim, président du Conseil de la Choura, que j’avais rencontré à la faveur de l’ouverture de la coupe du monde, et des membres de la Choura.
Opportunité d’échanger sur tous les dossiers de politique internationale et des évolutions concernant la Choura.
Les membres du Conseil de la Choura ne seront plus élus lors du renouvellement en septembre 2025.
En effet, le 5 novembre 2024, le Qatar a organisé un référendum constitutionnel au cours duquel 90,6 % des votants ont approuvé la suppression des élections législatives pour le Conseil de la Choura.
Désormais, tous les membres de ce conseil seront nommés par l’Émir, mettant fin à l’expérience électorale initiée en 2021 .
L’Émir a estimé que les premières élections avaient engendré des divisions sociales indésirables et a préféré revenir à un système de nominations pour préserver l’unité nationale. +d’images
Diplomatie économique
Communauté économique
Le Qatar se fixe des objectifs de diversification son économie.
Technologies de l’information et des communications, R&D, secteur manufacturier, services financiers, tourisme, logistique, figurent parmi les principaux secteurs amenés à soutenir la diversification de l’économie qatarienne.
Deux entretiens nous ont permis d’aborder les moyens de développer les échanges bilatéraux :
Entretien avec les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)* et la chambre de commerce France Qatar, représentée par Julien Bailly, président et CCEF, et Sandrine Lescaroux, directrice.
Le second était constitué d’un déjeuner à l’invitation de Cheikh Khalifa Bin Jassim Al Thani, président de la Qatar Chamber of commerce and Industry, qui compte 70 000 membres.
Les Qatariens m’ont fait part de leurs investissements en France dans l’hôtellerie de luxe et l’immobilier.
Même si le Qatar bénéficie d’une convention fiscale avantageuse, mes interlocuteurs ont partagé des écarts défavorables de fiscalité avec le Royaume-Uni.
Métro de Doha (RATP Dev)
Ouvert en 2019, le métro de Doha est reconnu comme l’un des métros les plus avancés technologiquement au monde.
On trouve plusieurs français dans le consortium de construction Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) — un partenariat entre Vinci et Qatari Diar ; Bouygues Travaux Publics et Alstom, responsable des systèmes ferroviaires (signalisations, rames de métro…).
C’est RKH Qitarat qui exploite aujourd’hui au quotidien les lignes de métro, une coentreprise formée de RATP Dev (France, spécialiste des transports publics) ; Keolis (filiale de la SNCF française) et Qatari Diar.
En plus du métro, il existe aussi un réseau de tramway moderne que nous avons également testé. 100 % électrique, très silencieux et climatisé, il complète parfaitement le réseau de métro pour couvrir les zones résidentielles, commerciales et touristiques. +d’images
Organisation Internationale du Travail (OIT)
“Le bruit s’est arrêté après la coupe du monde, le travail pour l’amélioration du droit du travail au Qatar s’est poursuivi” a déclaré Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, pour mieux rappeler que ceux qui décriaient les conditions de travail dans l’émirat pendant la compétition.
Comme je l’avais fait en 2022 (compte-rendu), j’ai souhaité que notre délégation fasse le point avec l’OIT pour savoir, où en est le Qatar en matière de droit du travail.
J’ai retrouvé Max Tunon, chef de l’antenne, et Marie-José Tayah de l’OIT dans des bureaux dédiés à l’ONU mis à disposition par le Qatar.
Le droit du travail est soumis au processus d’amélioration continue. Un nouveau contrat de collaboration entre le Qatar et l’OIT a été signé pour 2024-2028. S’il a été observé moins de modifications législatives ces deux dernières années, le ministre du Travail est resté très actif pour faire progresser la bonne application des lois.
L’engagement avec les syndicats internationaux s’est poursuivi.
Désormais un comité mixte est obligatoire à compter de 50 personnes.
Un rapport sur les progrès du Qatar sera publié prochainement par le bureau de l’ONU et par un collège indépendant. +d’images
Communauté française
Réception & rencontre avec les élus
La communauté française au Qatar s’élève à 5500 inscrits au registre, pour 3200 personnes enregistrées sur la liste électorale consulaire.
Afin de nous permettre de prendre la mesure des attentes de la communauté française, Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar, avait prévu deux séquences :
• Une réception à la Résidence pour une rencontre avec la communauté française, les associations et les entreprises ;
• (à l’image) Une rencontre avec Guillaume Salha et Elena Torrijos, conseillers des Français de l’étranger au Qatar. +d’images
Culture
Musées nationaux
Nous avons débuté notre déplacement à Doha par une visite du musée national du Qatar et du musée d’art islamique, en compagnie de SE Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France et de Chrystelle Schaegis, Cocac.
Une belle entrée en matière pour mes collègues Vivette Lopez, Else Joseph et Michelle Gréaume qui se rendaient pour la première fois au Qatar
Conçu par l’architecte français Jean Nouvel, le musée national du Qatar s’inspire de la rose des sables. Il permet de découvrir l’histoire politique du Qatar, des tribus à l’État moderne et de mesurer l’impact de la découverte du pétrole et le développement contemporain de cet état.
Le Musée d’Art Islamique de Doha, conçu par l’architecte sino-américain I.M. Pei, célèbre pour la pyramide du Louvre, est une destination incontournable pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture, offrant une immersion profonde dans la richesse du patrimoine islamique. +d’images
Université de Luseil
Le Dr Ali Bin Fetais Al-Marri est une figure éminente du paysage juridique et politique du Qatar, reconnu tant au niveau national qu’international pour son engagement dans la lutte contre la corruption et la promotion de l’État de droit.
Francophone et francophile, il est à l’origine du Lycée franco-qatarien Voltaire à Doha, que j’avais visité lors de mon premier déplacement (compte-rendu) et de l’université de Lusail qui offre un programme en français.
L’Université de Lusail (LU), inaugurée en 2020, est la première université privée nationale du Qatar. Située dans la ville de Lusail, elle propose une gamme variée de programmes académiques en arabe, anglais et français, visant à répondre aux besoins du marché du travail local et international.
Lors de notre visite à l’université, le Dr Al-Marri étudiait les plans de la première bibliothèque francophone du Qatar qui devrait ouvrir ses portes en 2026.
Nous avons également échangé avec des étudiants venus de plusieurs horizons qui étudient en français.
Président du groupe d’amitié Qatar- France à la Shura, Dr Al-Marri est officier de la légion d’honneur. +d’images
Qatar Foundation – Bibliothèque nationale du Qatar
Visite de la Qatar Foundation (Qatar Foundation for Education, Science and Community Development) qui a pour mission de promouvoir l’éducation, la recherche scientifique et le développement communautaire au Qatar et dans le monde arabe.
Elle est à l’origine de la création d’Education City à Doha, un campus regroupant plusieurs universités internationales de renom, comme HEC Paris.
Nous nous sommes ensuite rendus à la bibliothèque nationale du Qatar (BNQ), un bâtiment de 45 000 mètres carrés qui ressemble à deux feuilles de papier séparées l’une de l’autre et pliées en diagonale aux angles.
Nous avons visité le laboratoire de conservation et de préservation dédié qui restaure les articles de la bibliothèque du patrimoine, puis le laboratoire de numérisation qui dématérialise des articles de la BNQ et d’autres collections, afin de les rendre disponibles pour les chercheurs partout dans le monde. +d’images
Stade de Lusail
Grâce à SEM Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, nous nous sommes rendus au stade de Lusail (Lusail Iconic Stadium), qui a accueilli la finale historique de la Coupe du monde de la FIFA 2022 entre la France et l’Argentine.
Sa capacité qui va jusqu’à 88 966 spectateurs en fait l’un des dix plus grands stades de football au monde.
Nous avons visité le vestiaire des Bleus et retrouvé le siège de Kylian Mbappé, héros des héros malheureux de la finale.
Les membres de la délégation ont été impressionnés par le soin mis sur la protection des sièges et le niveau d’entretien.
Le stade est doté de panneaux solaires pour l’alimentation énergétique et d’un toit rétractable pour optimiser le confort des spectateurs.
De l’avis général, la coupe du monde 2022 a brillé par son haut niveau d’organisation et d’infrastructures. +d’images
Médias
Revue de presse
Les médias locaux ont publié quelques articles relatifs à la visite de notre délégation.
Accueilli par Nadia Chaaya, présidente du groupe Les Indépendants à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), pour mon 7ème déplacement au Liban.
À la faveur de cette nouvelle visite, Marianne Zouein, m’a interviewé pour MTV lors du journal de 19.45, le 27/04/25 (lien).
VERBATIM
Comment voyez-vous la situation au Liban ?
Il y a une grande attente évidemment sur les réformes économiques, mais on sait qu’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement. Le Hezbollah a failli entraîner tout le Liban dans la guerre. Aujourd’hui, la question est qu’il y a eu un accord qui a été passé. Ce qu’il faut c’est que ça se concrétise. Il faut aussi un changement dans le fonctionnement politique, c’était les accords de Taëf.
Vous venez de visiter les six pays du Golfe, alors quelles opportunités pourraient-ils offrir au Liban et y-a-t-il des conditions ?
Ce que j’ai ressenti c’est qu’il y avait une inquiétude très forte que la fenêtre qui était ouverte puisse se refermer. Avec ce président, avec ce nouveau gouvernement, l’espoir existe. On peut le faire. Cependant, si le Hezbollah reste armé, qu’est-ce qui aura réellement changé ? Qu’est-ce qui vous prouve que si vous mettez de l’argent sur le Liban, dans trois mois, dans six mois, neuf mois, cela ne recommence pas ? Et donc à nouveau des destructions. La chance ne passe qu’une fois. Et donc, il faut savoir la saisir. Évidemment, il faut que ça vienne du Hezbollah, il faut qu’ils aient cette sagesse de couper le cordon.
Comment cette intention peut-elle devenir des actions concrètes ? Y-a-t-il un calendrier bien clair ?
On voit que les choses vont aller très vite. L’année prochaine, il y aura de nouvelles élections au Liban et donc dans quelques mois la campagne va redémarrer. Est-ce qu’on peut imaginer que cette campagne se fera avec un Hezbollah toujours armé ? Non. Évidemment. Il faut que ça aille très vite.
Vous avez toujours soutenu le besoin impératif pour la justice, pour les familles des victimes du port, alors quels changements voyez-vous aujourd’hui ?
J’ai vu des sourires sur des visages qui voulaient dire qu’il y avait un espoir, que la justice s’était remise en route, qu’il y avait un nouveau ministre de la Justice dont les premières décisions avaient entraîné de la confiance, qu’un juge recommençait son action.
Très heureux d’avoir pu revenir à Abu Dhabi pour participer au dîner de Gala CCI France Émirats Arabes Unis 2025, à l’invitation de Pierre Cheyron, président CCI France UAE et Agnes Lopez-Cruz, directrice.
Invité d’honneur, Sheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, ministre de la Tolérance et de la Coexistence des Émirats arabes unis, a souligné la profonde relation historique et stratégique entre les Émirats arabes unis et la République française lors de son discours d’ouverture devant plus de 800 convives.
À la table de Pierre Cheyron, j’ai eu l’honneur d’y côtoyer Lubna Al Qasimi, première femme émiratie à occuper un poste ministériel ; S.E. Razan Al Mubarak, présidente de l’Union internationale pour la conservation de l’environnement ; S.E.M. Niemtchinow Nicolas, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis ; Patrick Chalhoub, CEO Chalhoub Group.
Le thème de cette édition mettait en lumière le lien entre les racines culturelles, les savoir-faire traditionnels et le futur marqué par la créativité et les avancées technologiques. Il invitait à explorer comment les valeurs, techniques et traditions du passé peuvent inspirer et enrichir les innovations contemporaines, tout en soulignant l’importance de préserver ce qui a du sens tout en embrassant l’avenir.
Succès exceptionnel qui démontre la merveilleuse capacité d’organisation de l’équipe de la CCI France UAE, dirigée par Agnes Lopez-Cruz. Sincères félicitations aux organisateurs et à tous les participants qui fortifient la relation bilatérale France-EAU. +d’images
Le Cercle
Le Cercle à Abu Dhabi est un club d’affaires francophone présidé par Jean-Michel Morinière, avocat français et conseiller juridique établi aux Émirats arabes unis depuis plus de 17 ans.
Ce club joue un rôle central dans l’animation de la communauté d’affaires française et francophone à Abu Dhabi.
Jean-Michel avait réuni une vingtaine de professionnels, entrepreneurs et cadres francophones basés aux Émirats en présence de Gilles Grima, CFDE, pour échanger avec moi à la faveur d’un déjeuner au Fouquet’s, situé dans le Louvre d’Abu Dhabi.
De nombreux secteurs d’activité étaient représentés : défense, logistique, énergie, services, tourisme, finance, placements, sciences, sport, ressources humaines… Beaucoup de sociétés ont des difficultés à comprendre les ressorts qui permettent une implantation réussie aux Émirats. Les rencontres du Cercle visent justement à renforcer les liens entre ses membres et à favoriser les opportunités économiques et culturelles.
J’ai retrouvé certains des participants à la soirée de gala de la CCI France-UAE, dont Jean-Michel a été le secrétaire général pendant quatre ans.
Merci à Jean-Michel et à tous les participants pour le partage d’informations qui permettent d’appréhender les défis et les opportunités liés à l’évolution rapide des Émirats.
(g à d) Nicolas Pruvost (Serimax), Jean-Michel Morinière (avocat), Olivier Cadic,
Philippe Thirion (Terracotta) et Amaar Al Dhubaei (Terracotta). +d’images
Communauté française
Ambassade de France
La communauté française des Émirats est en progression constante sur Dubai. Trois naissances sont enregistrées chaque jour.
Les autorités émiriennes comptent 61.203 français enregistrés dans les EAU. Seule la moitié d’entre eux s’est inscrite au consulat. 27.000 sont enregistrés à Dubaï et 5000 le sont à Abu Dhabi.
Des tournées consulaires sont organisées pour éviter aux Français d’Abu Dhabi de se rendre à Dubaï afin d’effectuer leurs formalités auprès du consulat. Un service qui se passe désormais très bien d’après Gilles Grima, CFDE.
Lors de ma visite à l’ambassade, j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’attaché de Sécurité intérieure et le magistrat de liaison, poste créé récemment pour faciliter les extraditions des narcotrafiquants qui dirigent leurs réseaux depuis Dubaï. +d’images
Enseignement
Lycée Louis Massignon
Accueilli par le proviseur adjoint, Youcef Benhamou et l’équipe de direction, j’ai entrepris une visite du lycée Massignon, établissement en gestion directe de l’AEFE, dès mon arrivée de Rome, en compagnie de Gilles Grima, CFDE EAU et Oman, et Mathias Strobel, Premier conseiller.
Cet établissement accueille 1770 élèves.
Nous avons échangé sur les conséquences de la fermeture du bâtiment qui abrite la piscine, le gymnase et l’auditorium, suite à des faiblesses observées sur la toiture. Par ailleurs, des travaux structurels doivent être entrepris pour renforcer le béton sur tous les bâtiments existants depuis plus de vingt ans.
Les infrastructures sont modernes : laboratoires, dont le Fab Lab pour l’impression 3D, bibliothèques, installations sportives dont une salle de musculation ouverte aux terminales, salles informatiques, etc. Une large gamme d’activités parascolaires : sport, théâtre, musique, club de débat… permet aux élèves de s’épanouir au-delà de l’académique.
Lors des discussions avec l’équipe de direction, nous avons évoqué les nécessaires adaptations de notre système d’enseignement pour se conformer aux règles éducatives locales.
Le lycée Louis Massignon est largement apprécié pour la qualité de son enseignement et son environnement éducatif.
Les représentants des parents d’élèves ont demandé à me rencontrer afin de partager leurs satisfactions et leurs inquiétudes, suite à l’impossibilité pour les élèves de bénéficier de certaines infrastructures du lycée.
Un échange franc et direct avec des parents attachants et soucieux avant tout du bien être des élèves. +d’images
Retour à Rome pour participer à la première journée de la rencontre régionale Europe du sud des conseillers du commerce extérieur à Rome, réunis pour deux jours d’échanges stratégiques au cœur de l’Europe.
Toute ma gratitude à Martin Briens, ambassadeur de France en Italie pour son accueil au palais Farnese et à Fabrice Maïolino (à l’image), consul général de France à Rome, qui m’a accompagné tout au long de ce déplacement.
Diplomatie économique
CCEF – Réunion régionale Europe du sud
Deux jours de réflexion pour augmenter la visibilité des entreprises françaises en Italie.
Dans le majestueux cadre du Palais Farnèse qui accueille l’ambassade de France en Italie, j’ai suivi l’intervention volontariste de Martin Briens, ambassadeur de France. L’ambassadeur décrit l’Europe comme un moteur à explosion qui avance au gré des crises.
La France est le premier investisseur en Italie, 2 ou 3ème client ou fournisseur. Nos structures industrielles sont très complémentaires et lorsque nous observons nos performances respectives en commerce extérieur (excédent de 7 milliards d’euros pour l’Italie et déficit de 80 milliards pour la France), cela devrait nous inciter à rechercher toutes les opportunités de développer notre relation bilatérale.
Marcel Patrignani, président CCEF Italie a rappelé que le comité était présent sur tout le pays et que chaque district économique avait ses secteurs industriels de prédilection.
La section est organisée en trois groupes de travail : attractivité pour aider les entreprises italiennes à s’implanter en France, les accompagnements des VIE et la formation.
Accompagné ensuite de Stella Fau Clarke, présidente CCEF Europe et Emmanuel Montanié, délégué général des CCEF, les trois représentants ont détaillé le fonctionnement du réseau qui réunit 4900 CCEF dans 150 pays.
Merci à Cécile André pour avoir lancé cette invitation à Stockholm et à tous les organisateurs et participants qui ont partagé avec moi leurs regards sur l’évolution des affaires. +d’images
Cybersécurité
Mon intervention devant les CCEF
Très honoré d’avoir été invité par les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à m’exprimer, sur les enjeux de cybersécurité et de cyber-résilience, dans le cadre prestigieux du palais Farnese, à la faveur de leur rencontre régionale Europe du Sud.
J’ai évoqué :
1- l’arrivée du 17Cyber depuis le 17/12/24, et notre travail en cours pour permettre le dépôt de plainte en ligne depuis l’étranger, au travers de cette plate-forme.
2- l’action de Viginum pour permettre aux entreprises d’anticiper les actions susceptibles de les déstabiliser.
En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
• Le raid numérique
• L’incitation à conduire des actions dans le champ physique
• L’usurpation d’identité d’entreprise
3 – Projet de loi Résilience & Cybersécurité pour transposer 3 directives européennes (NIS2, DORA, REC)
4 – L’Artificial Intelligence Act (AI Act) encadre l’utilisation et le développement de l’intelligence artificielle dans l’UE. L’Union européenne a créé le premier cadre juridique global au monde dédié à l’IA.
Merci aux organisateurs de m’avoir offert l’opportunité de partager les défis et nos progrès en matière de cyber. +d’images
Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN)
Visite de l’Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN), pour un entretien avec Massimo Marotti, directeur général pour la stratégie et la coopération internationale, qui avait participé à la Paris Cyber Week, l’an passé.
L’ACN est une jeune agence indépendante, qui relève du Conseil italien. Sa forme et ses missions sont semblables à celles de l’ANSSI, avec laquelle une coopération très étroite et modèle a été établie.
336 personnes collaborent au sein de l’ACN. Ils devraient être 500 fin 2025.
L’Italie fait partie des premiers pays européens à avoir mis en œuvre la directive NIS2. Le décret d’application date du 4 septembre 2024. 22 000 entreprises sont déjà enregistrées sur la plateforme des entreprises concernées par la loi.
Si la loi est destinée à élever le niveau de résilience des entreprises en cyber, Massimo s’interroge avec pertinence sur la signification du mot “résilience”. À partir du moment où “augmenter la résilience” est un objectif de la loi, il convient en effet de connaître les indicateurs qui nous permettent de mesurer nos progrès. +d’images
Communauté française
Réunion avec les élus
Le consulat général de France à Rome réunit la partie Centre et Sud de l’Italie et compte 16500 inscrits (Rome 10500 ; Florence 3500 et Naples 2500), tandis que la partie Nord, qui relève du consulat général de Milan, compte 18000 inscrits.
À l’invitation de Fabrice Maïolino, consul général de France à Rome, j’ai eu un entretien privilégié avec deux des cinq conseillers des Français de l’étranger de Rome qui ont pu se rendre disponibles.
Carole de Blesson est une élue qui s’est engagée en faveur de l’associatif au sein de Rome Accueil et qui organise des réunions sur les problèmes de la vie quotidienne. Olivier Lebel, retraité très actif dans le soutien aux start-ups, est devenu conseiller des Français de l’étranger en février 2024. Il est également suppléant de Caroline Yadan, députée de la circonscription.
Les deux élus ont fait part de la vive préoccupation de nos compatriotes retraités qui se sont trouvés redressés de fortes sommes par le fisc italien. Un article du Figaro de février 2025 intitulé “L’Italie, le nouvel eldorado des exilés fiscaux français” est susceptible d’entraîner nos compatriotes dans de graves difficultés. Nos élus rappellent que l’Italie impose les revenus à des taux bien plus élevés que la France. Elle applique également des impôts sur le patrimoine immobilier et mobilier situés à l’étranger.
Pour éviter les déconvenues, le consulat général et les élus organisent régulièrement des conférences avec des experts comptables et fiscaux.
Un grand merci au consul général et à nos deux élus pour leur mobilisation.
Enseignement
Lycée international Chateaubriand
Constitué de trois sites, Strohl-Fern, Malpighi et Patrizi, l’établissement scolarise 1500 élèves de la petite section de maternelle jusqu’à la terminale.
En 2023, le lycée a célébré son 120e anniversaire. À cette occasion, une campagne de travaux d’une durée de 10 ans a été menée pour améliorer la qualité d’accueil et les infrastructures de l’établissement.
Accueilli en compagnie de Fabrice Maïolino, consul général de France, par le proviseur adjoint, Christophe Chades, j’ai découvert les aménagements réalisés depuis mon précédent déplacement.
Situé sur le site de la Villa Strohl-Fern, le bâtiment historique « Casone » a été entièrement rénové. Les nouvelles salles de classe sont plus spacieuses. Le bâtiment « Moresco » a également fait l’objet d’une restructuration complète.
La visite a été suivie de deux réunions dans la médiathèque, avec les représentants des enseignants puis des parents d’élèves.
Les effectifs en maternelle fléchissent, car les parents attendent plus de souplesse sur les horaires. Pour le reste, les effectifs sont de 23 à 29 élèves par classe en secondaire, et les listes d’attente se reconstituent.
Ombre au tableau, les coûts d’entretien de ce site classé et les contraintes qui y sont liées, impactent le budget. Il faut reconnaître que le cadre est unique par sa splendeur et offre un environnement privilégié pour les jeunes avec vue directe sur le Vatican. +d’images
Elisabeth Maxwell, membre du comité exécutif de FM au Royaume-Uni et CCEF ; Christophe Berrard, membre du comité exécutif de FM en France ; et Anthony Spitaëls, directeur de cabinet auprès du comité exécutif de FM en France m’ont accueilli pour une réunion au siège londonien de Forvis-Mazars.
Mazars est un cabinet d’audit français créé en 1945 par Robert Mazars qui a grandi à l’international en suivant ses clients.
En grandissant cette structure a développé de nombreux champs d’expertise : fiscalité, conseil, mise en conformité et transformation durable. Mazars a ainsi apporté une valeur ajoutée à l’audit pour se différencier des cabinets anglo-saxons.
L’alliance avec le cabinet américain Forvis permet à Mazars d’avoir un partenaire local exclusif pour accompagner ses clients aux USA. Cela leur de dépasser les 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, de compter 1800 associés et 40 000 collaborateurs présents dans plus de 100 pays.
En fusionnant sa branche locale avec un cabinet britannique en 1995, Mazars UK est entré dans le top 10 au Royaume-Uni.
Les associés de Forvis Mazars n’accompagnent pas uniquement leurs clients. Ils participent activement aux chambres de commerce françaises à l’international, emploient de nombreux VIE. 26 d’entre eux sont CCEF.
Durant notre échange qui a duré deux heures, j’ai pu mesurer la capacité des associés Forvis Mazars à soutenir notre diplomatie économique et en particulier à favoriser le développement des échanges bilatéraux.
Je les remercie de m’avoir fait bénéficier de leur approche collective qui rompt avec celle des adeptes du moi d’abord. +d’images