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En circonscription au Maroc (2/2) – Agadir (1-2 juin 2024)

Ce 6ème déplacement à Agadir était le premier effectué en commun à l’étranger avec Olivia Richard, sénatrice des Français établis hors de France.

Compte tenu des liens d’amitié qui unissaient ma collègue Olivia, et moi-même, à Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire et VP de l’UFE Agadir, nous avons souhaité être présents aux côtés de son compagnon, Jean-Philippe Cazenave, sa famille et ses amis pour un hommage posthume, organisé par Jean-Claude Rozier, président UFE Agadir.

Une plaque-souvenir a été apposée au siège de l’UFE Agadir.

Communauté française

Consulat

Première séquence, une réunion avec les élus du conseil consulaire d’Agadir en présence de Michel Charbonnier, consul général, et de Franck Guillet, président de la Société française de Bienfaisance et délégué général de la CFCIM.

Le conseil consulaire, réuni à la Villa Blanche, était toujours sous le choc de la disparition prématurée de Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire, quelques semaines plus tôt.

Nadia Fehmi Taghi, suppléante de Catherine, lui a succédé et a rejoint ses deux collègues conseillers des FDE : Jean-Claude Rozier, pdt UFE Agadir, et Martine Rebecchini.

Dans cette circonscription où le nombre de compatriotes a triplé en 10 ans (2000 à 6000), on observe que de nombreux binationaux choisissent le sud-marocain pour tenter leur chance.

La première préoccupation du poste a trait aux affaires sociales. 1400 élèves bénéficient de bourses scolaires. Les relations avec les caisses de retraite et les difficultés de communication entre les administrations des deux pays ont fait l’objet de questions écrites. Un progrès est espéré à la faveur d’un futur déplacement du Premier ministre à Rabat. Enfin, la lutte contre la fraude au mariage gris-blanc reste soutenue pour les agents du consulat.

L’activité économique s’est bien développée depuis mon précédent passage, l’an dernier (compte-rendu).

Nous avons fait le point sur ma suggestion de projet de création d’une école hôtelière sur le site de l’Institut français. J’ai apprécié les efforts du consul général pour trouver un opérateur réputé et des investisseurs susceptibles de le financer. L’accompagnement de ce projet constitue ma priorité pour Agadir.

Hommage à Catherine Tribouart-Rota – UFE

Le principe de cette rencontre pour rendre hommage à Catherine Tribouart-Rota, présidente du conseil consulaire et VP de l’UFE Agadir, avait été décidé par Jean-Philippe Cazenave, son compagnon, et la famille, suite à son décès.

Vice-présidente de l’UFE-Agadir depuis 2010, membre de la Société française de Bienfaisance, membre de l’Amicale francophone de Taroudant, son énergie et son dévouement ont contribué à propulser l’UFE Agadir, au rang de première section de l’UFE Monde, avec plus d’un millier de membres.

Tour à tour, les prises de parole des élus se sont succédées, toujours chargées d’émotions tant la formidable personnalité de Catherine nous a marqués.

Après que Dominique, sœur aînée de Catherine et Jean-Philippe aient dévoilé une plaque au nom de Catherine apposée au mur de la salle Vera Cruz, siège de l’UFE Agadir.

 

La chorale de l’association a interprété la chanson d’Aznavour, « Nous nous reverrons un jour ou l’autre ». Voir la vidéo (3’10)

Dans son hommage, Jean-Philippe a rappelé le goût de Catherine pour les voyages et sa philosophie : “Puisqu’il faut mourir un jour, vivons à en crever !”

Aussi son compagnon a souhaité que la cérémonie se termine par un geste collectif où chacun a levé son verre à sa mémoire.

Voyage, voyage Catherine. Dans l’espace inouï du souvenir de tous ceux qui t’aiment.

Que ta force soit avec nous… pour toujours ! +d’images

Hommage prononcé aux obsèques de Catherine Tribouart-Rota

Chère Catherine,

“Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte aujourd’hui”, a chanté Cabrel.
C’est ce que j’ai pensé de toi quand j’ai commencé à te connaître, tant cette citation illustre un tempérament comme le tien.

Lorsque je t’ai rencontrée pour la première fois à Agadir, j’ai été charmé par ta personnalité.

Vouloir être libre, c’est vouloir les autres libres.
Ta vie est à cette image. S’assumer pour s’affranchir.
Quel beau modèle pour tes filles Ludivine, Clémence et Juliette. Lire la suite

Conseillère des Français de l’étranger

Nadia Fehmi-Taghi, chef d’entreprise et commerçante, succède à Catherine Tribouart-Rota.

Née et résidente à Agadir, Nadia s’était investie sur la liste Union pour les Français du Souss-Massa, et occupait la troisième place.

Avec beaucoup d’humilité, Nadia a repris le flambeau porté par Catherine et s’est déjà montrée déterminée à accomplir la mission au service de toute une communauté sans approche partisane.

Je lui suis très reconnaissant de nous avoir accueillis avec Olivia Richard lors de notre séjour, et lui souhaite tous mes vœux de réussite dans l’accomplissement de son mandat.

L’Ardoise gourmande / Entrepreneurs

Si vous passez par Agadir, je vous recommande de vous arrêter à l’Ardoise gourmande, un restaurant gastronomique qui avait les faveurs de Catherine Tribouart-Rota.

Cheffe Sandrine propose une succulente cuisine française mise en valeur par Fabrice Drivet pour vous servir.

Félicitations à ces deux entrepreneurs installés depuis plus de 8 ans à Agadir et qui ont hissé leur restaurant dans le top 100 des meilleurs restaurants du Maroc.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24 mai & 18 juin 2024)

Devoir de mémoire

Commémoration de l’Appel du 18 juin

Alors que la guerre est désormais aux portes de l’Europe, l’esprit de résistance du général pour défendre notre liberté doit nous inspirer.

Pour le 84ème anniversaire de l’Appel du 18 juin, comme l’an passé, un soleil radieux illuminait la statue du général de Gaulle, qui fait face aux bureaux qu’il occupait au 4 Carlton Gardens. Jamais les mots prononcés par le général qui rappellent l’exigence de rigueur morale pour défendre les valeurs républicaines ne m’ont paru autant d’actualité.

Depuis sept ans, j’ai participé à cette cérémonie aux côtés d’Alexandre Holroyd, député pour l’Europe du Nord. Suite à la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République, au soir de l’élection européenne du 9 juin dernier, Alexandre a perdu son mandat et choisi de ne pas en briguer un nouveau.

Aussi, étais-je, pour la première fois, le seul parlementaire de la délégation aux côtés de l’ambassadrice Hélène Duchēne, du maire de Westminster, du consul général Samer Melki, et des membres des Forces armées.

L’assistance était composée de Patricia Connell, présidente du conseil consulaire, de nombreux amis représentant les associations qui défendent le devoir de mémoire, des élèves du lycée Charles de Gaulle et du lycée international Winston Churchill et des compatriotes restés fidèles à cette célébration.

Les échanges qui ont suivi m’ont permis de rencontrer Vincent Caure, venu pour la circonstance. Ancien chef de cabinet adjoint du Président de la République, ces deux dernières années, Vincent Caure est désormais candidat à l’élection législative avec le soutien d’Alexandre Holroyd. +d’images

Communauté française

Réunion UFE GB

Comme chaque année, la section britannique de l’UFE, présidée par Carole Rogers, organise son assemblée générale.

Une trentaine de personnes ont participé à la réunion du 24 mai dernier.

À cette occasion, Carole m’a demandé de présenter aux participants les dossiers sur lesquels je travaille au Sénat.

La commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic a rendu ses conclusions la semaine précédente. Très impliqué sur le sujet et de retour d’Amérique latine, j’ai partagé avec les personnes présentes les menaces que ce fléau fait peser sur les sociétés occidentales.

Nous avons évoqué les conséquences du Brexit sur nos vies quotidiennes, les questions liées au retour en France et les formalités qui y sont associées.

Merci à Carole Rogers pour son invitation. +d’images

Européennes : A voté, à Ashford !

Merci aux élus des Français de l’étranger, aux citoyens volontaires et personnels des postes diplomatiques France Consulaire, présents toute la journée, dans les bureaux de vote situés aux quatre coins du monde, pour permettre le bon déroulement du scrutin.

La gare internationale Eurostar d’Ashford fermée depuis le début du Covid a été rouverte spécialement pour permettre aux Français du Kent de voter aux Européennes 2024.

En circonscription au Maroc (1/2) – Marrakech (30-31 mai 2024)

Point d’orgue de mon cinquième passage à Marrakech, la 4e édition de la Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF), où j’ai eu le plaisir de revoir notre ministre Franck Riester dans la ville ocre du Maroc. Un événement exceptionnel pour la promotion de la coopération économique au sein de l’espace francophone.

Je suis particulièrement reconnaissant à Robert Ruiz, délégué général de la chambre de commerce franco-marocaine (CCIFM) pour avoir organisé mes rencontres économiques qui m’ont permis de constater à quel point Marrakech a réussi une métamorphose industrielle et artisanale en l’espace de dix ans.

Merci également à Stéphane Baumgarth, consul général à Marrakech, pour ses multiples marques d’attention afin de contribuer à la réussite de ma mission

Diplomatie économique

Rencontre des Entrepreneurs francophones (REF)

J’ai assisté à la 4e édition de la REF à Marrakech, qui s’affirme comme le grand événement de la francophonie économique.

Organisée par l’Alliance des Patronats Francophones, présidée par Geoffroy Roux de Bezieux, avec le patronat marocain ; la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) (CGEM_MA ) et son président Chakib Alj, 1000 entrepreneurs, 35 organisations patronales et 40 pays y étaient représentés.

La francophonie représente 16% du PNB mondial et 20% du business mondial.

Lors du discours de clôture, le ministre Franck Riester a rappelé que la France va accueillir le 19eme Sommet de la Francophonie début octobre autour du thème « Créer – innover – entreprendre en français » en valorisant « l’espace d’opportunités, d’avenir autour de la langue française… ».

Il faisait ainsi écho aux propos précédents de Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques du Maroc : « En tant que francophones, notre mission va bien au-delà de la simple promotion de la langue. En soutenant le commerce et l’investissement, mais aussi l’éducation et la recherche, nous souhaitons amplifier la coopération économique au sein de l’espace francophone. »

Cet après-midi m’aura permis de retrouver des présidents de CCIFI (Maroc, CCI France Cambodge) et de nombreux CCEF, dont les présidentes Sophie Sidos (CCEF) et Isabelle Aimonetti (CCEF Afrique). +d’images

Ministre des Affaires étrangères du Cambodge

En marge des Rencontres entreprises francophones (REF Marrakech), Sok Chenda Sophea, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Cambodge, a organisé des entretiens pour défendre la candidature de son pays pour accueillir le 20ème Sommet de la Francophonie en 2026.

Nous avons eu un long échange sur l’importance de la relation bilatérale et mon intérêt pour le Cambodge, où je me suis rendu trois fois. J’ai assuré Sok Chenda Sophea de mon soutien à cette initiative.

Soreasmey Ke Bin, ancien président de la Chambre de commerce France-Cambodge, DG de Confluences, avait fait le déplacement de Marrakech, illustrant ainsi la détermination exemplaire du Cambodge à être un acteur de la francophonie économique. +d’images

Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)

À l’issue de la REF Marrakech, j’ai eu l’honneur de faire partie des nombreuses personnalités, dont le ministre Franck Riester, invitées par Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et secrétaire général de l’Alliance des Patronats francophones.

Entrepreneur, Chakib Alj préside un groupe, qu’il a constitué, comptant plusieurs filiales opérant dans différents secteurs, tels que l’aviculture, la production d’aliments pour bétail, la transformation de viandes blanches et la production de charcuterie, le transport et la logistique, l’hôtellerie et la restauration et les énergies renouvelables.

J’ai félicité Chakib Alj pour le succès de la REF Marrakech, en présence de Gilles Abensour, président de la section CCEF Maroc. +d’images

Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM)

Afin de compléter mon information sur l’activité de nos compatriotes établis à Marrakech, Robert Ruiz, délégué Marrakech de la CFCIM, m’a organisé un déjeuner avec plusieurs entrepreneurs au restaurant français L’Ô à la bouche.

Tous m’ont décrit les formidables opportunités de développement pour les entrepreneurs en alliant le meilleur des potentialités offertes par le Maroc et la France, mais aussi les nouveaux défis à surmonter, suite aux tensions diplomatiques récentes.

Les liens de partenariat entre nos deux pays apparaissent très solides et les perspectives restent excellentes.

Je remercie les participants pour la qualité de leur témoignage.

Cette rencontre a été précédée d’une visite de la boutique Peau d’Âne. Avec l’atelier Bernard Henriot, ils mettent leur savoir-faire au service des décorateurs et particuliers exigeants, depuis l’an 2000.

J’ai pu découvrir ensuite les produits fournis par la société marocaine Tasfia, dirigée par Robert Ruiz. Tasfia est spécialisée dans le traitement de la pollution hydrique et propose des systèmes de traitement des eaux usées, en particulier des micros stations individuelles d’assainissement non collectifs. +d’images

IKS (Petit Bateau – le Coq sportif)

Visite de la société IKS, un des leaders de la confection et de la personnalisation textile au Maroc, qui a été créée il y a 32 ans, alors qu’Yves Rocher voulait industrialiser Marrakech pour trouver une alternative à Casablanca.

La société travaille essentiellement pour deux clients français : Petit bateau et le Coq sportif, et produit les tenues des sportifs qui porteront nos couleurs aux JO 2024.

Aziz Kabajj, son directeur m’a permis de voir la variété de leurs activités (confection, broderie, sublimation, sérigraphie) et l’importance du partenariat avec les deux clients de l’hexagone qui font travailler 2500 employés sur site.

Depuis mon premier déplacement à Marrakech, il y a près de 10 ans, l’activité industrielle locale a explosé. À l’époque, 100 personnes attendaient à la porte de l’usine pour un travail journalier en fonction de la demande. Il faut désormais faire la tournée des villages environnants pour trouver les personnes et assurer une formation préalable.

Aziz Kabajj m’a confié que le prix du foncier constitue désormais le plus gros frein pour Marrakech avec les restrictions en matière d’urbanisme qui limite la hauteur des bâtiments à 14 mètres, soit 10/11 mètres utiles.

Pour faire face à la concurrence asiatique, l’entreprise a développé des trésors d’ingéniosité pour automatiser dans des espaces contraints, imaginer une flexibilité qui lui permet de ne pas avoir de quantité minimum de commande, tout en trouvant des solutions innovantes pour être performante sur le plan des coûts.

Pour garantir la compétitivité de ses clients, IKS s’appuie aussi sur les logiciels et systèmes de découpe automatique de textile de la société Lectra (située près de Bordeaux) et des solutions de Dassault systems pour son système ERP, afin d’assurer une gestion de production optimisée.

Ravi d’avoir découvert cette société emblématique pour incarner le modèle gagnant-gagnant d’un partenariat entre la France et le Maroc. +d’images

Maison Nicole

Rencontre avec une “Serial Entrepreneur” qui a le don de mettre en valeur le savoir-faire de l’artisanat marocain.

Deuxième séquence de ce déplacement organisé par Robert Ruiz, une rencontre avec Marie Cécile Auboiron, dans les locaux de la “Maison Nicole”, située dans le quartier industriel Sidi Ghanem.

Marie Cécile a créé sa première société à son arrivée à Marrakech, il y a 19 ans. Son idée était d’apporter une offre en matière de beau mobilier de jardin qui n’existait pas. Moon garden est née et emploie désormais 80 personnes.

Après quelques années, Marie Cécile s’est lancée un nouveau défi : fondée en 2014, pour créer des canapés d’intérieur, Maison Nicole est devenue une marque spécialisée dans l’ameublement d’intérieur haut de gamme qui fournit les plus grands hôtels, et des clients aux noms prestigieux.

J’ai visité son atelier baptisé “le temple du mobilier d’intérieur” par La Tribune de Marrakech. Maison Nicole emploie 75 personnes qui font preuve d’un esprit d’équipe remarquable et dont la production est vendue à 30% à l’exportation.

Pour ne pas faire mentir le dicton “jamais deux sans trois”, Marie a également créé une troisième entreprise : Casa Tribana, spécialisée dans le luminaire et les accessoires de décoration. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat général à Marrakech à l’invitation de Stéphane Baumgarth, consul général, et rencontre avec les chefs de service qui sont soumis à une forte activité. Merci à Nathalie Gonzalez, consule adjointe, d’avoir conduit cette visite.

Nous avons longuement échangé sur les mariages inter-génération observés, entre un (ou une) retraité français fraîchement arrivé et une (ou un) jeune marocain.

Autre cas de figure, les services doivent être attentifs pour protéger les mineures qui font l’objet de mariages arrangés.

Au total, les certificats de capacité à mariage ont fait apparaître 150 dossiers suspicieux sur les 750 traités, dont une bonne moitié ont été soumis au procureur.

J’ai apprécié les efforts entrepris pour éliminer les gazons aux abords du consulat afin d’économiser l’eau. Désormais, un « jardin désertique » a remplacé la pelouse dans le cadre du projet ambassade/consulat vert de 2022 (voir l’image).

Seul un bout de pelouse subsiste pour accueillir les verres de l’amitié à l’issue de la célébration des mariages. +d’images

Enseignement

Lycée français Victor-Hugo de Marrakech

Accueilli par Lionel Gasc, proviseur adjoint du lycée Victor Hugo, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France, j’ai retrouvé, cinq ans après ma précédente visite, un établissement qui avait accompli de nombreuses améliorations dans ses infrastructures.

Le lycée Victor Hugo scolarise 2350 élèves de la maternelle à la terminale sur un site de 8 hectares dans le centre de Marrakech.

Cependant, 240 élèves prioritaires venant du réseau n’ont pas eu de place, sans compter les excellents élèves marocains (85) qui demandent, sans aucune chance, à intégrer le lycée Victor Hugo.

Il est possible d’augmenter la capacité d’accueil en une année pour régler ce problème de liste d’attente. Dans le cadre d’un échange immobilier avec l’Institut français qui est mitoyen de l’établissement, le lycée a récupéré un bâtiment de 3 étages, à rénover entièrement, pouvant accueillir 15 classes. Pour la rénovation du bâtiment, seul manque le budget qui est estimé par le service immobilier à 1,5 M€.

J’ai promis d’intervenir auprès de la directrice de l’AEFE pour que cette somme soit avancée.
Ce projet peut être amorti très rapidement.
La rénovation du bâtiment permettra de créer 15 niveaux supplémentaires. +d’images

Maternelle “Aide aux Mères”

Visite de la crèche et école maternelle “Aide aux Mères” qui accueille une centaine d’enfants de l’âge d’un an à cinq ans, en compagnie de Stéphane Baumgarth, consul général de France à Marrakech.

Les enfants sont scolarisés dans 6 « classes » : de la crèche à la Grande section de maternelle (GSM). En GSM, l’effectif ne dépasse pas 15 enfants. Les enfants y sont préparés pour l’entrée en Cours préparatoire (CP) avec la méthode de lecture « les Alphas » et la méthode d’apprentissage des mathématiques « la méthode Singapour ».

L’association française pour l’aide aux mères de famille a fêté ses 75 ans.

Elle a été créée en 1948 par la générale d’Hauteville dans le but d’aider les jeunes mamans qui voulaient travailler, en gardant leurs jeunes enfants. Une association qui affiche une belle longévité et a conservé une vraie fraîcheur dans son envie de contribuer à l’épanouissement des tout petits. +d’images

Culture

Institut français

Accueilli par Sylvain Treuil, directeur de l’Institut français de Marrakech, dont le centre de langue a subi une baisse des rentrées à l’issue de la période de Covid en 2022 et 2023.

Pour 2024, il faudra attendre la grande session d’automne pour savoir si ce mouvement est enrayé.

Nous avons échangé sur les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés.

Les activités de langue, tests et campus France représentent 85% des recettes.

Les structures d’accueil ont été considérablement améliorées suite à un investissement de deux millions d’euros. On constate un espace vraiment professionnel d’accueil des clients soucieux d’apprendre le français en entreprise et des étudiants marocains sur l’espace Campus France qui constituent la plus importante cohorte d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur en France.

Très heureux d’avoir pu observer la qualité des espaces consacrés au cinéma et à la médiathèque.

Un Institut français dont nous pouvons être fiers. +d’images

En circonscription au Asuncion – Paraguay (17-19 mai 2024)

Mes remerciements à Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur de France au Paraguay, qui m’aura organisé un remarquable agenda dans un temps très contraint et durant un week-end.

Il a su donner du relief et de l’éclat à ma mission et a démontré combien un diplomate expérimenté sait rendre l’action de la France, efficace et visible.

Je lui exprime toute ma gratitude.
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Lutte contre le narcotrafic

Ministre de l’Intérieur

Il a fallu tout le talent et la bienveillance de notre ambassadeur Pierre-Christian Soccoja pour reconstruire mon agenda de déplacement au Paraguay écourté de 24 heures afin me permettre de participer à l’opération des forces spéciales anti-drogues en Bolivie (compte-rendu). Je lui en suis profondément reconnaissant.

Première séquence de mon retour au Paraguay, Enrique Riera Escudero, ministre de l’Intérieur, m’a fait l’honneur de m’attendre à l’arrivée de mon avion pour m’accorder un entretien privilégié.

Pas facile de contrôler un pays plus grand que l’Allemagne avec seulement 5 millions d’habitants.

Faible densité de population, faiblesse de contrôle aérien et vaste réseau fluvial, rendent le pays propice aux trafics. Le Paraguay est un des premiers pays producteurs de cannabis qui est exporté à 80% au Brésil. C’est également un pays de transit et de rebond pour la cocaïne.

Depuis 2023, le nouveau gouvernement a décidé de mettre en place une équipe de sécurité (conseil national de Défense) et d’investir 5 fois plus en matière de sécurité : radars, technologies, avions de combat…

En moins de dix mois, 60 tonnes de cocaïne avaient transité par le Paraguay pour aboutir en Europe grâce à des faits de corruption. Grâce à l’équipe de sécurité, les contrôles sont plus efficaces. Une tonne de cocaïne destinée à Madrid via la compagnie Air Europa a été saisie à l’aéroport d’Asuncion.

Le ministre assure qu’il est plus facile de combattre les narcotrafiquants en Amérique latine plutôt qu’en Europe. Il invite le gouvernement français à collaborer pour lutter contre le Narcotrafic, mieux prendre en charge les drogués et échanger l’information.

La sécurité est déterminante pour parvenir à un développement durable.

Très heureux de cette rencontre avec ce ministre francophile qui m’a permis de compléter l’information recueillie précédemment avec ses homologues au Pérou et en Bolivie.

Conférence de presse

À l’issue d’une tournée en Amérique latine de 12 jours qui m’a conduit successivement au Pérou, Bolivie et Paraguay, dans lesquels j’ai rencontré les trois ministres de l’Intérieur et le ministre Affaires étrangères du Pérou, Pierre-Christian Soccoja a invité des représentants des principaux médias locaux.

Trois jours après la conférence de presse tenue à Paris par le président et le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic (compte-rendu), il m’est apparu important de mettre en valeur le fruit du travail sénatorial et de le compléter en partageant le fruit de mes observations latino-américaines depuis Asuncion.

Je remercie les journalistes qui ont marqué leur intérêt en soulignant mes préoccupations et l’urgence d’agir collectivement de manière à unir les forces face au fléau d’une criminalité organisée qui ne connaît pas de frontières. +d’images

Lire aussi :
« El narcotráfico y las mafias son una amenaza para nuestras libertades”, alerta el senador francés Olivier Cadic (ABC)
Senador francés se informará sobre tema narcotráfico (UltimaHora)
« El narcotráfico es una guerra con efectos civiles » (UltimaHora)

Diplomatie parlementaire

Sénat– IPAC

Le Paraguay fait partie des pays qui reconnaissent Taïwan comme un état indépendant et souverain. À deux jours de l’intronisation du président William Laï, le président du Paraguay s’était donc rendu à Taïwan.

Deuxième séquence de mon déplacement, une rencontre avec les sénateurs Gustavo Leite et Eduardo Nakayamaw, tous deux membres de l’IPAC (Alliance interparlementaire sur la Chine). J’avais croisé Gustavo Leite, lors de ma précédente visite à Asuncion, et organisé une rencontre au Sénat lors de sa visite à Paris, comme ministre du commerce extérieur. Gustavo s’est rendu 13 fois à Taïwan dont 6 fois en qualité de ministre.

La proximité affichée entre Xi et Poutine et le soutien évident du régime de Pékin à la Russie permet d’anticiper que la situation internationale va se dégrader, avant de redevenir meilleure.

Les deux sénateurs paraguayens pensent que seule l’alliance démocratique USA-UE a la taille critique pour se confronter aux agissements du Parti communiste chinois. Ils remarquent que la Chine agit désormais en prédateur sur tous les continents, s’ingère dans les élections et n’hésite pas à soutenir des candidats qui leur sont plus favorables.

Maria Alejandra Benavides (IPAC Colombie) participait à la réunion pour partager les progrès de notre réseau en Amérique latine.

Nous avons prévu de nous retrouver prochainement … à Taïwan. +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Chambre de commerce

Ce fut l’ultime séquence de mon second déplacement au Paraguay, l’ambassadeur Pierre-Christian Soccoja m’a organisé un échange privilégié avec Benoit Libourel, unique CCEF du Paraguay et président de la chambre de commerce France-Paraguay qui compte près de 100 membres.

Benoit a plusieurs entreprises dans des activités très différentes. Une activité de distribution industrielle dans le domaine des matériaux de construction qui fonctionne d’autant mieux que le pays se développe et construit beaucoup. S’y ajoutent, une activité boulangerie-pâtisserie et une activité d’exportation de rhum.

Benoit souligne le cadre fiscal et juridique très intéressant du Paraguay pour les entrepreneurs qui exportent.

Le Paraguay dispose de 100% d’énergie renouvelable. Son bilan carbone exceptionnel n’est pourtant jamais relevé en France.

Le pays offre un coût opportunité très bas qui sera mis en valeur à la faveur de la célébration prochaine des 40 ans de la chambre de commerce France-Paraguay.

Paracan – Minage de Bitcoins

“On reçoit les serveurs, on les configure, et on s’occupe de leur maintenance”. Ainsi résumé, l’activité de Paracan paraît toute simple. C’est pourtant une des plus grandes entreprises pionnières dans l’industrie du minage de cryptomonnaies, avec des centres de données situés au Paraguay et en Éthiopie.

Il m’aura fallu 3 minutes de conversation avec Andy Jasmin, la veille au soir, lors de la rencontre avec la communauté française, pour me convaincre de visiter son entreprise d’un nouveau genre.

Ce jeune entrepreneur de 25 ans a déjà 7 années d’expérience derrière lui. Il exploite et prépare les infrastructures qui permettront à l’intelligence artificielle de donner sa pleine mesure.

Pour faire tourner les 1000 ordinateurs spécialisés dédiés à la résolution de problèmes mathématiques complexes, présents sur le site visité, Andy a besoin de 9 Mw. Avec cette puissance, il pourrait alimenter 90 stations spatiales internationales en orbite autour de la terre. Il lui faut donc beaucoup d’énergie pour ses 8 installations qui abritent ses 11 000 ASICS de nouvelle génération.

Voilà pourquoi, Andy et son associé Jhony ont décidé d’installer une structure près du nouveau barrage hydroélectrique de la Renaissance en Éthiopie.

Merci à Andy de m’avoir offert une heure de bain de jouvence technologique. Il a rechargé mes batteries qui avaient visiblement pris un coup de vieux. +d’images

Communauté française

Réception

Très belle soirée organisée à la Résidence de France par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, avec les représentants de notre communauté établie au Paraguay, en présence d’Edmond Suchet (à gauche) conseiller des Français de l’étranger.

Plus de 1500 compatriotes sont établis au Paraguay. Mon précédent passage, en avril 2016, avait précédé de quelques semaines la fermeture du consulat général à Asuncion (compte-rendu).

Près de huit ans plus tard, il semble légitime de s’interroger sur la pertinence du transfert de cette activité vers Buenos Aires. Si les tournées consulaires permettent d’éviter des déplacements vers la capitale argentine pour faire renouveler son passeport, il apparaît que cette décision a été catastrophique pour l’attractivité de nos établissements d’enseignement supérieur auprès des jeunes Paraguayens. Ces derniers doivent prendre l’avion pour aller chercher leur visa à Buenos Aires… sans garantie de l’obtenir.

Beaucoup de participants m’ont parlé du sentiment de déclassement du Paraguay, par le MEAE, suite à cette décision. Analyse bien compréhensible au regard de la situation dans les pays environnants d’Amérique latine.

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus à ma rencontre pour échanger. +d’images

Enseignement

Lycée français international Marcel Pagnol

Visite des locaux du lycée Marcel Pagnol d’Asuncion, en compagnie de Lionel Mazoyer, directeur.

Lors de mon précédent passage en 2016, le lycée était fréquenté par 500 élèves. La promesse était de passer à 700 élèves, suite à l’agrandissement prévu.

L’objectif est atteint avec un cylindrage à deux classes par niveau complet en septembre 2024, avec l’ouverture d’une seconde terminale. Les effectifs sont désormais de 725 élèves pour une capacité totale de 750 élèves.

Un terrain de 380 mètres carrés vient d’être acquis pour développer des activités sportives.

L’objectif est de proposer une offre éducative améliorée et variée pour le périscolaire l’après-midi : sportif, culturel, théâtre, artistique, échecs, escrime, arts martiaux…

La politique des langues bilingue français-espagnol s’enrichit de l’anglais et du guarani dès le CP, allemand et portugais dès la 6ème.

Plus de 82% des élèves fréquentant l’école sont désormais internationaux contre 66% en 2016. Preuve que l’enseignement français attire s’il sait s’adapter à un nouveau public. +d’images

Culture

Alliance française

Arrivé tout juste depuis une semaine, Christophe Chavagneux, nouveau directeur de l’AFA, (Alianza Francesa de Asunción) reprend un poste qui était vacant depuis 8 mois.

Rejoint par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, j’ai visité l’AFA et Campus France.

Les cours sont suivis par 500 étudiants, soit la moitié de la fréquentation durant la période pré-covid.

La qualité des infrastructures proposées, qui se sont améliorées depuis mon précédent passage en 2016, et le niveau d’engagement de l’équipe que j’ai rencontrée permettent d’être optimiste pour le futur.

La crêperie « la galette » et sa tonnelle en terrasse qui a des airs de Provence, la salle de théâtre « Molière » de 232 places, la pyramide de verre dans la cour centrale qui se donne des airs de cour du Louvre, le petit Prince de la médiathèque… partout où le regard se pose, l’AFA démontre qu’elle a le sens du détail pour mettre la France en valeur.

Tout mon soutien à l’équipe de l’AFA et Christophe Chavagneux ! +d’images

En circonscription au Bolivie (3/3) – Santa Cruz (14-15-17 mai 2024)

Suite de mon déplacement en Bolivie dans la ville de Santa Cruz de la Sierra, considérée comme le poumon économique de la Bolivie, où je me suis rendu en compagnie d’Iseult Ponchon, consule et de Martine Vellard, ASI.

A Santa Cruz, nous avons été accueillis par Andres Villa Bustos, consul honoraire, qui s’est révélé très précieux pour me permettre de réussir ma mission.

Communauté française

Consul honoraire

Je suis sincèrement reconnaissant à Andres Villa Bustos, consul honoraire, de son engagement au service de notre communauté de Santa Cruz qui compte 438 inscrits et croît en suivant la dynamique démographique du pays.

Il est à noter qu’une part importante de notre communauté française ne parle pas ou très peu la langue française ce qui complique les échanges administratifs et demande un accompagnement personnalisé pour les démarches d’état civil notamment.

On estime entre 20.000 et 30.0000 le nombre de touristes français chaque année. Il s’agit de la première nationalité voyageant en Bolivie. +d’images

Enseignement

Lycée franco-bolivien – Santa Cruz

Visite du lycée franco-bolivien de Santa Cruz créé en 2004 sous l’impulsion du consul honoraire de l’époque, Guy Coutand, président du conseil d’administration de 2003 à 2020.

Marisol Mejia (au centre), membre du comité de gestion depuis l’origine, lui a succédé et m’a accueilli en compagnie de Veronica Aranibar (à gauche), directrice administrative et financière, en présence d’Iseult Ponchon (à droite), consule, et d’Andres Villa Bustos, consul honoraire.

Le lycée a grandi année après année. Il accueille désormais 735 élèves, et est devenu centre d’examen du baccalauréat en 2020.

En 2024, l’établissement s’est doté d’une extension de 2 classes connectées pour faire un centre d’examen et d’un toit pour le gymnase. Pour l’an prochain, un nouvel investissement est prévu pour le gymnase, le CDI et un laboratoire supplémentaire.

La maitrise du comité de gestion et sa capacité à développer son plan d’amélioration continue des infrastructures pour accompagner la croissance de l’établissement est impressionnante. +d’images

Culture

Alliance française

Napoleon Daza, président de l’Alliance française de Santa Cruz depuis 2022, a appris le français à l’AF de Cochabamba, à l’âge de 16 ans.

L’AF Santa Cruz a perdu des élèves lors de la crise Covid. Le président veut lancer une campagne de communication pour relancer la fréquentation, en s’appuyant sur la convention signée avec le Quebec qui prévoit le remboursement des cours pris à l’AF à l’arrivée des élèves au Canada.

J’ai ensuite visité l’AF colocalisée avec le Goethe Institute, établi dans le centre historique de la ville.

Cela m’a permis d’échanger avec deux volontaires qui réalisent une mission de Service civique à l’étranger au sein de l’AF et d’écouter leur satisfaction en relatant leur expérience réussie. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

À mon arrivée à Santa Cruz, j’ai eu le plaisir de rencontrer Joël Flores, président CCEF Bolivie, Eric Lacoste, expert CCEF et Julien Napolitano, qui m’ont accueilli au restaurant français « Chez Bernadette », récemment ouvert.

Belle opportunité de bénéficier de leur regard d’expert pour apprécier les forces et faiblesses de ce marché pour les entrepreneurs français.

Si l’abondance de ressources naturelles constitue une force du pays, le secteur gazier est dépendant de la demande du Brésil et de l’Argentine, ce qui est sa faiblesse.

Le stock d’investissements français dans le pays s’élève à 501 millions d’euros en 2022, en recul de 26% par rapport à 2018.

Le gouvernement bolivien a de plus en plus recours aux emprunts chinois, et la présence chinoise s’intensifie comme l’a souligné le séminaire CCEF de l’Amérique latine. La Chine détient 75% de la dette externe bilatérale du pays. +d’images

Chambre de commerce – CAINCO

Santa Cruz est le cœur de de l’industrie agricole et pétrolière du pays.

La CAINCO est la plus importante chambre de commerce du pays. Ses membres représentent 40% du PIB bolivien. Elle publie de nombreux rapports économiques et études statistiques.

J’ai été reçu par Pablo Mendieta, Julio Silva Sandoval et Hugo Rodriguez.

Pablo Mendieta, directeur du centre bolivien d’économie (CEBEC), a décrit les conséquences de la baisse des réserves de change du pays qui menacent la capacité du pays à honorer ses engagements externes. Un scénario de défaut comparable à ce qu’il s’est passé en Argentine apparaît désormais crédible.

En mars 2024, le gouvernement a pris la décision de prendre 10% de commission sur les achats de devises étrangères. Même avec ce surcoût, il y a une liste d’attente pour acheter des devises.

L’absence de dollars US pourrait devenir structurelle et compliquer la vie des entreprises qui travaillent à l’international. +d’images

Social

Casa de le Mujer

Ultime séquence de mon déplacement en Bolivie suggérée par Andres Villa Bustos, consul honoraire, une visite à la maison de la Femme, refuge ouvert 24h/24 pour accueillir les femmes ayant subi des violences de tous genres, soutenue par l’ambassade de France en Bolivie.

Un département juridique s’appuie sur une équipe d’avocats et de psychologues.

Le nombre de féminicides est proportionnellement trois fois supérieur à la France. On recense 14.648 plaintes en 2024, soit 138 par jour.

On enregistre également environ 1000 disparitions de femmes annuellement qui sont souvent retrouvées dans des maisons de prostitution.

La loi bolivienne place le client en infraction. Sur 322 dénonciations de clients de prostitution, seuls 3 procès ont eu lieu, car les filles avaient 7, 9 et 11 ans. Résultat 0 condamnation dénonce avec raison l’équipe de la Casa de la Mujer.

Le trafic des personnes est une manifestation cruelle de la criminalité organisée et assurément l’une des pires violations des droits de l’être humain.

J’ai fait part de tout mon soutien à l’équipe de la Casa de la Mujer qui se distingue par son humanité. +d’images

En circonscription au Bolivie (2/3) – Cochabamba – Chimore – Villa Tunari (16 mai 2024)

Lors de notre rencontre à La Paz organisée par Hélène Roos, ambassadrice de France, ce lundi, Eduardo Del Castillo, ministre de l’Intérieur de Bolivie, m’a invité à assister à une journée d’action des forces anti-drogue boliviennes dans la jungle amazonienne (Isiboro Secure National Park and Indigenous Territory).

Accompagné par Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, j’ai assisté à la destruction de deux laboratoires fabriquant la chlorhydrate de cocaïne et une piste d’atterrissage clandestine.

Lutte contre le narcotrafic

Ce 16 mai, les forces spéciales nous ont récupéré à notre hôtel à Santa Cruz pour nous permettre d’être héliporté jusqu’à la base militaire de Chimore (département de Cochabamba, province de Chapare), où j’ai retrouvé Eduardo Del Castillo.

Première séquence, un briefing de l’opération Bufeo, sur 3 jours, prévoyant la destruction de 5 laboratoires de production de cocaïne chlorhydrique et de deux pistes d’aviation clandestines.

Un hélicoptère nous a alors transportés en 20 minutes dans la commune de Villa Tunari, où nous avons embarqué pour remonter une rivière durant 30 minutes.

Puis après 15 minutes de marche dans la jungle, nous avons atteint le premier laboratoire fabriquant la chlorhydrate de cocaïne à partir de la pâte base de cocaïne. Sa capacité de production était de 85 kilos par jour.

J’ai pu constater l’ingéniosité des trafiquants pour camoufler dans la jungle leurs ateliers de production, espaces de stockage des produits chimiques venant de Chine qui composent à 70% la cocaïne, lieux de vie pour la restauration, le repos, l’hygiène…

Il faut compter 200 000 dollars d’investissement pour construire un tel laboratoire qui s’étend sur un hectare.

Le cylindre qui utilise l’éther pour la distillation est nommé le réacteur “muerto (mort)”. Les trafiquants baptisent l’aire de distillation et de purification sous le nom de “discothèque”.

Lorsque l’armée bolivienne l’a fait sauter, je me suis réjouis que la fête soit finie.

Le transfert bateau – hélicoptère – bateau nous a pris une heure pour parvenir au second laboratoire, capable de produire quotidiennement 120 kilos de chlorhydrate de cocaïne.

C’est là que le ministre de l’Intérieur a souhaité donner une conférence de presse pour annoncer l’opération de destruction qui a fait perdre plus d’un million de dollars d’investissement aux narco trafiquants.

J’ai témoigné de notre reconnaissance envers les forces boliviennes d’assurer le combat en première ligne dans cette guerre du narcotrafic.

Après la destruction de l’endroit, nous avons repris l’hélicoptère pour assister à la destruction d’une piste d’atterrissage depuis les airs. Le trou béant produit au milieu de la piste ne permettra plus aux petits avions de venir emporter leurs cargaisons vers le Brésil ou le Paraguay voisins.

Le retour à Chimore m’a permis de saluer les forces de l’Umopar qui ont préparé et réalisé cette opération de main de maître et d’exprimer toute ma gratitude à Eduardo Del Castillo.

Cette journée exceptionnelle restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Je retiendrai assurément la détermination de l’ASI, Martine Veillard, pour détruire les micro-ondes des trafiquants à coups de marteau, tout comme le sourire des militaires boliviens devant le ministre en rendant compte de leurs succès.

Je plaide pour que la France s’engage pleinement à leurs côtés, car ils constituent la première ligne de défense dans la lutte contre les narco trafiquants. +d’images

En circonscription au Bolivie (1/3) – La Paz (12-14 mai 2024)

En provenance de Lima (compte-rendu), premier déplacement en Bolivie accueilli par Hélène Roos (à droite), ambassadrice de France, que je remercie de l’excellence de son programme et de m’avoir fait l’honneur de m’accompagner à chaque étape.

Toute ma reconnaissance à Martine Veillard (à gauche), attachée de sécurité intérieure, de m’avoir accompagné en Bolivie, après le Pérou.

Dans ce pays, qui accueille l’ambassade, l’école et l’Alliance française les plus hautes au monde, notre travail de coopération conjugue réussite et reconnaissance, comme je l’ai constaté en particulier avec l’AFD et l’IRD.

Lutte contre le narcotrafic

Ministre de l’intérieur

Déjeuner à la Résidence de France organisé par Hélène Roos, ambassadrice de France, avec Eduardo Del Castillo Del Carpio, ministre de l’Intérieur ; Juan Carlos Alurralde, SG vice-présidence ; colonel Ismael Tito Villca Vargas, DG Force spéciale de lutte contre le narcotrafic ; colonel Edwin Pérez Mendieta, directeur national du renseignement ; et Martine Veillard, ASI.

Parmi les sujets de discussion, la coopération avec les entreprises françaises Airbus Helicopters et Thales qui leur permet de lutter contre le narcotrafic.

Les saisies de drogue augmentent de manière significative, bien que les aides financières de l’UE à leur action aient baissé.

En 2019, avant la Covid, 15 tonnes ont été saisies. Ce volume a été saisi en seulement 75 jours en 2024. À mi mai 24, ils en sont à 23 tonnes ; 17 avions saisis ; 9 laboratoires de chlorhydrate de cocaïne, 584 fabriques de pâte de coca et 20 pistes clandestines d’avions ont été détruites.

Une unité spéciale de l’antidrogue travaille à la saisie des biens des narcotrafiquants, y compris les comptes servant au blanchiment.

Il souhaiterait pouvoir saisir les petits avions qui n’utilisent pas leurs transpondeurs, s’il pouvait obtenir l’accord du parlement. Le ministre travaille à la création d’une police anti-corruption, ce qui marquerait un grand pas en avant.

Une loi est également en cours pour interdire une liste de plus de 100 produits chimiques venant de Chine, liés au trafic de drogue.

Nous partageons avec le ministre la nécessité d’une approche transnationale pour lutter contre le fléau du narcotrafic. Eduardo plaide pour une alliance latino-américaine.
Cette lutte coûte chère. 10 opérations pour la sécurité équivalent à un hôpital.

À l’issue d’un échange passionnant qui a duré près de deux heures, le ministre m’a proposé d’assister à une journée d’action des forces anti-drogue boliviennes dans la jungle amazonienne, dans le département de Cochabamba.

J’ai apprécié la lucidité d’Eduardo del Castillo face aux enjeux et je le remercie pour son intérêt et la confiance qu’il m’a témoignée. +d’images

Union européenne – ONUDC

Trois réunions m’ont permis d’évaluer la perception locale de la situation par des experts :

•⁠ ⁠Michael Dóczy, Ambassadeur de l’UE ;
•⁠ ⁠Troels Vester, représentant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
•⁠ ⁠Gabriela Reyes, experte du narcotrafic, ancienne directrice de l’observatoire bolivien de sécurité citoyenne et de lutte contre la drogue.

Considérée sacrée par les ancêtres incas, la feuille de coca est légalement cultivée dans en Bolivie à des fins médicinales et traditionnelles.

22 000 hectares sont attribués légalement et destinés à la consommation traditionnelle qui permet de mâcher la feuille de coca.

En 2023, il a été recensé près de 30 000 hectares au total, soit près de 8000 hectares excédentaires qui vont au Narcotrafic. La Bolivie est considérée comme le troisième pays producteur de cocaïne, après la Colombie et le Pérou.

Pays enclavé, la Bolivie est un carrefour pour le transit de la cocaïne, en provenance principalement du Pérou voisin vers le Brésil ou le Paraguay, avant d’être exporté en Europe. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Andronico Rodriguez, président du Sénat depuis 2020, m’a fait l’honneur de me recevoir. Élu de Cochabamba, originaire du Chaparé, fief de l’ancien président Evo Morales, Andronico est présenté comme le troisième homme du MAS (Parti de gauche au pouvoir) pour briguer la présidence de la Bolivie en 2025.

Notre discussion m’a permis d’apprécier le ton modéré et volontairement rassembleur entre les partisans du président Luis Arce et de ceux d’Evo Morales, afin d’éviter un duel fratricide l’année prochaine.

La veille, à la faveur d’un diner organisé à la résidence, je me suis entretenu avec deux sénateurs membres de l’opposition du groupe Comunidad Ciudadana : Rodrigo Paz, sénateur centriste, dont le père a présidé la Bolivie dans les années 1990, et Silvia Salamé, qui se présente comme indépendante.

Pour Rodrigo Paz, « la culture est une énergie renouvelable ». Chaque 25 mai, les processions « El Gran Poder » se transforment en défilés. Il existe 75 fraternités en Bolivie qui mobilisent 70 000 danseurs. Leur activité génère 100 millions de dollars qu’il souhaite protéger au travers d’un projet de loi.

La principale préoccupation des opposants est le respect de la démocratie et que les candidats du Mas n’entrainent pas la Bolivie sur le chemin du Venezuela en 2025. Je comprends leurs inquiétudes en observant que le Président Arce multiplie les déclarations favorables aux régimes de Pékin et de Moscou et qu’il organise un partenariat avec le régime des Mollah en Iran. +d’images

Coopération

Institut de recherche pour le développement (IRD)

Arrivé à La Paz dans la nuit, Hélène Roos, ambassadrice de France, nous a emmené de bon matin au lac Titicaca, en compagnie de Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure.

Nous y avons retrouvé Valérie Verdier, Pdg de l’IRD, et des membres de l’IRD, dont Marc Pouilly, son représentant en Bolivie.

Plus haut lac du monde, à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est également navigable et fait le bonheur des touristes.

Présent en Bolivie depuis 1968, l’IRD est le seul établissement scientifique public français présent dans le pays.

13 chercheurs (français et boliviens) sont engagés dans des projets de recherche concernant la Bolivie parmi des thématiques diverses : variabilité et changement climatique ; écosystèmes terrestres à haute altitude ; biodiversité aquatique ; qualité environnementale ; santé…

Marc Pouilly est un chercheur passionné, dont les recherches portent, entre autres, sur l’écologie des communautés de poissons d’eau douce d’Amérique du Sud.

Lors de notre navigation sur le lac, il nous a présenté le projet pilote “Observatoire permanent du lac Titicaca” qui permet d’améliorer la lutte contre la pollution aquatique et le changement climatique.

Le sérieux de l’IRD a conduit le gouvernement bolivien à demander son appui scientifique et technique. +d’images

IRD – Parlement

Mon déplacement à La Paz s’est terminé comme il a commencé avec une séquence consacrée à l’Institut français de recherche pour le développement (IRD).

Le Parlement bolivien a manifesté sa reconnaissance juste et méritée à l’IRD, pour sa longue histoire et son importante contribution au développement de la science en Bolivie, à la protection des écosystèmes et à la construction de la résilience climatique, en pratique tout au long de la période sur le territoire de l’État plurinational.

La cérémonie s’est conclue par la remise d’un document officiel à Valérie Verdier, présidente de l’IRD, en présence de l’ambassadrice de France, Hélène Roos, de Marc Pouilly, directeur IRD Bolivie et de Guillaume Graff, AFD.

À l’issue des discours, j’ai salué cette reconnaissance officielle de l’action de l’IRD dont la France est si fière aux côtés de la sénatrice Silvia Salamé pour marquer notre volonté commune d’approfondir la relation bilatérale. +d’images

Agence Française de Développement (AFD)

Double rencontre avec l’AFD en Bolivie.

Tout d’abord un diner avec Alexia Levesque, directrice AFD Bolivie, Valérie Verdier, Pdg IRD et Marc Pouilly, directeur IRD Bolivie ;
Ensuite, une visite dans les locaux de l’AFD où j’ai été accueilli par Guillaume Graff pour une rencontre avec l’équipe.

Il m’apparaît important de financer les projets favorables à l’environnement et la sécurité alimentaire qui permettraient de favoriser le développement du pays et d’offrir une alternative plus rentable à la culture des champs de coca.

Le gouvernement bolivien prévoit un accès à l’électricité pour tous en 2025. L’AFD appuie ces efforts à travers de prêts pour la construction d’une des premières centrales solaires photovoltaïques dans le département d’Oruro ; pour la construction de deux parcs éoliens dans les départements de Santa Cruz et Tarija ; ou encore pour appuyer la politique publique de transition énergétique du pays.

L’AFD finance également des projets pour l’accès à l’eau et son assainissement, dont la construction d’une adduction d’eau potable de 27,5 km, pour acheminer l’eau depuis le barrage Misicuni jusqu’à l’agglomération de Cochabamba ; la construction de stations d’épuration et réseaux sanitaires à Cochabamba et l’assainissement du fleuve Rocha.

L’AFD a également financé des partenariats entre des Organisations Société Civile boliviennes et françaises sur des thématiques comme le développement rural et agricole, les droits de l’homme, la santé et l’autonomisation économique des femmes.

La Bolivie détient 34% des ressources mondiales en Lithium. Un soutien à la création d’une filière lithium permettrait au pays de contribuer au financement de son développement. +d’images

Communauté Française

Ambassade – Consulat

Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, a organisé deux séquences pour me permettre d’appréhender la présence française en Bolivie à la faveur de mon premier passage dans le plus haut pays du monde.

Petit déjeuner de cadrage en présence d’Isabelle Ryckebusch, première conseillère ; Christian Tison, Cocac ; Martine Vellard, ASI ; Guillaume Graff, AFD ; Iseult Ponchon, consule et César Pleignet, VI politique.

Une équipe très active pour dynamiser la coopération universitaire, promouvoir la francophonie et le plurilinguisme, accompagner les efforts du pays pour protéger l’Amazonie.

Dans un second temps, rencontre avec l’équipe de l’ambassade et visite des différents services.

Madame l’ambassadrice m’a permis de m’adresser à chacun d’entre eux.

Appuyée par 4 consuls honoraires, Iseult Ponchon et son équipe travaillent au quotidien en faveur des 1200 compatriotes installés en Bolivie, dont près de la moitié résident à La Paz. +d’images

Association de Solidarité française (ASF)

Présidée par Jean-Louis Valot, l’ASF est une association de droit bolivien née en 2005. C’est également une OLES (organisme local d’entraide et de solidarité), subventionnée par l’ambassade.

Elle a pour but d’assister et de venir en aide à la communauté française résidente en Bolivie ainsi qu’aux Français de passage.

Parmi ses activités, elle organise des rencontres entre Français et d’activités sociales, en particulier sur son terrain de pétanque le plus haut du monde, où se retrouvent les copains d’abord. +d’images

Enseignement

Collège Franco-Bolivien

Visite du lycée français le plus haut du monde effectuée par le proviseur Olivier Rubiera et la conseillère principale d’éducation, Anne Robert, en présence de Christian Tison, Cocac.

Le lycée scolarise 937 élèves dont 116 en maternelle, qui bénéficient d’une cuisine adaptée à leur taille pour développer les talents culinaires en herbe et d’un mur d’escalade, auquel je n’ai pu résister.

Les infrastructures sportives, qui comprennent une salle d’escrime, s’étalent dans un cadre environnement somptueux. Les salles de classes réparties par niveaux dans des bâtiments hexagonaux offrent un cadre idéal pour faciliter les échanges entre élèves.

Seule ombre au tableau, la Bolivie connaît actuellement une grave crise de devises. Non seulement il est très difficile techniquement de procéder à des transferts, mais le taux de change comme la commission bancaire sont très élevés.

Or, le lycée doit reverser à l’AEFE, en euros, une part des salaires des détachés au taux de 53%, auxquels s’ajoute une contribution à hauteur de 6% des frais de scolarité.

J’ai promis de soutenir l’intervention de l’ambassadrice Hélène Roos auprès de l’AEFE, pour que des aménagements soient apportés par l’Agence afin de prendre en compte cette situation particulière. +d’images

Culture

Alliance française

Créée il y a 75 ans, l’Alliance française de Bolivie a des infrastructures à La Paz, dont le bâtiment visité, construit il y a 20 ans.

En l’absence du directeur Eric Compan en congés, l’équipe de l’Alliance française, conduite par sa présidente Natalie Renjel, m’a organisé une visite en présence de Christian Tison, Cocac.

800 à 1000 élèves apprennent le français chaque année dans cette Alliance, dont 350 actuellement. Après une baisse de fréquentation durant la pandémie, l’AF a retrouvé ses chiffres de 2019 depuis cette année.

Afin de favoriser la francophonie en Bolivie, 40 assistants de langues boliviens vont partir 6 mois en France.

Merci à la présidente et aux membres de l’AF pour leur chaleureux accueil et ce déjeuner à proximité chez le fameux Ludo. +d’images

En circonscription au Pérou (2/2) – Trujillo (10-11 mai 2024)

Déplacement à Trujillo, ville au nord de Lima, pour développer nos relations commerciales avec la deuxième région économique du Pérou, en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, et de Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure.

 

 

 

Diplomatie parlementaire

Gouverneur état du Libertad

César Acuña, gouverneur de la région la Libertad, est un homme politique local très expérimenté. Sa carrière politique est riche et variée. Il a accumulé les succès électoraux et seule la présidence de la république lui a échappé… pour le moment.

Issu d’une famille nombreuse, modeste, son étincelante réussite s’explique lorsque l’on écoute ses préoccupations.

Développer l’économie de sa région est sa priorité pour offrir de nouvelles chances au plus grand nombre.

La question des mines illégales dans le nord de l’État à Patas génère une forte insécurité. Il a été contraint d’y déclarer l’État d’urgence.

Le gouverneur considère que l’État doit savoir combien il retire de l’exploitation des mines.

Il souhaite également que le gouvernement investisse dans les infrastructures de la Libertad pour le bien commun, car les textes ne lui permettent pas d’emprunter pour la région.

Il invite les entreprises françaises à être plus présentes. +d’images

Sécurité

Martine Vellard, ASI, a fait le déplacement en notre compagnie pour ce rendez-vous avec le général José Zavala Chumbiauca, commandant des forces de Sécurité.

Le général s’est fait rassurant sur Trujillo et la côte qui sont tranquilles.

En revanche, la zone nord est difficile en raison des problèmes liés aux mines.

Les entreprises légales font l’objet d’attentats. Ainsi, une tour haute tension a été détruite récemment pour qu’une entreprise minière ne dispose plus d’électricité et soit ainsi dévalisée la nuit.

Seules 10 entreprises de mines formelles sont enregistrées.

On observe la présence de milliers de petites mines artisanales sans permis. Elles produisent un document justifiant qu’une demande d’agrément est en cours sans jamais la concrétiser.

J’ai interrogé le général sur les pratiques mélangeant l’or légal à l’or illégal et toutes les activités illicites qui y sont liées. +d’images

Diplomatie économique

Commanderie des vins de Bordeaux

Ce déplacement à Trujillo vise à appuyer notre diplomatie économique et à mieux faire connaître nos entreprises grâce à l’entremise de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, qui a sympathisé avec des hommes d’affaires locaux francophiles ayant très bien réussi.

Quoi de mieux que de leur proposer de se joindre à l’initiative de la future commanderie des vins de Bordeaux pour ancrer la France sur ce territoire et multiplier les opportunités pour nos entreprises.

Accueillis par Ivan Mesia Lizaraso, directeur de l’Agence de développement régional de La Libertad, nous les avons retrouvés dans une hacienda, où j’ai découvert la Marinera, symbole de la culture locale avec l’élevage de cheval de paso péruvien. +d’images

Culture

Alliance française

Nous avons visité l’Alliance française de Trujillo, pleine de charme, dirigée par Laura Ayech.
850 apprenants fréquentent cette antenne qui compte 3450 inscriptions.

Cette alliance est le leader de l’activité culturelle de Trujillo. +d’images

En circonscription au Pérou (1/2) – Lima (08-11 mai 2024)

Retour à Lima, après ma venue en mars 2019 (compte-rendu), avec une priorité : le lancement de la confrérie des vins de Bordeaux, prévu fin 2024, une idée initiée par l’élu des Français de l’étranger, Vincent Sicet (à gauche), également président du conseil consulaire et membre du conseil d’administration de la CCIPF, afin de dynamiser les échanges commerciaux bilatéraux.

Cet événement économique et gustatif aura ponctué ce second déplacement au Pérou, avant de m’envoler vers la Bolivie.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, pour son accueil, ainsi que Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure, dont le travail m’a été précieux pour accomplir ma mission en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic (voir le rapport).

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Ce 9 mai, à la faveur de la journée de l’Europe, Javier González-Olaechea, ministre des Affaires étrangères du Pérou, m’a fait l’honneur de me recevoir au ministère des Affaires étrangères.

Une rencontre en trois temps :

. Tout d’abord, un entretien en tête à tête, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou pour faire suite à sa visite au palais du Luxembourg, la semaine précédente, et lui renouveler la proposition de soutien actif de la France à l’entrée du Pérou à l’OCDE, au travers de l’AFD.

Le ministre a accepté l’invitation à la cérémonie d’ouverture de la première confrérie des vins de Bordeaux d’Amérique latine, prévue en fin d’année, à l’initiative de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

. Dans un second temps, le ministre m’a fait visiter le bâtiment historique qui accueille son ministère et le salon musée de l’ancien secrétaire général de l’ONU Javier Perez de Cuellar, que le ministre a servi.

. Dans un troisième temps, le ministre a associé le général Zenon Loayza Diaz, directeur de l’antidrogue pour la Police nationale du Pérou et des membres de son cabinet, pour une réunion qui lui a permis de présenter sa politique de tolérance zéro en matière de drogue.

Il m’a présenté une copie de l’accord de résolution anti-drogue (ARA) entre le Pérou, la Bolivie, la Colombie et l’Équateur, et proposé un accord bilatéral avec la France, s’accordant sur une responsabilité partagée dans la lutte contre ce fléau.

Plus tard, dans la matinée, Javier González-Olaechea est intervenu lors de la journée de l’Europe organisée par la délégation de l’Union européenne. Je lui suis profondément reconnaissant d’avoir signalé ma présence, sa visite au Sénat et d’avoir mis en avant l’implication de la France dans sa démarche en faveur de l’entrée du Pérou à l’OCDE. +d’images

Congrès (Congreso de la República del Perú)

Très heureux d’avoir retrouvé le Congrès, cinq ans après mon premier passage pour échanger avec les membres du Congrès de la Ligue parlementaire d’amitié Pérou-France, présidé par Alejandro Aguinaga Recuenco.

Alejandro, francophile et francophone, m’a proposé d’échanger sur de nombreux aspects de la relation bilatérale, et en particulier de la création future d’une commanderie des vins de Bordeaux (ville jumelée avec Lima) pour dynamiser les échanges commerciaux ; la problématique de la lutte contre le trafic illicite ; la cyber sécurité des parlementaires… +d’images

Coopération

AFD Pérou

Visite de l’AFD Pérou qui fêtera ses 10 ans de présence dans le pays en 2025.

Échange avec Clément Larrue, directeur, dans le prolongement de ma discussion avec le ministre des Affaires étrangères sur l’accompagnement du pays vers l’adhésion à l’OCDE.

L’appui aux ONG s’élève à 4,2 millions d’euros afin de contribuer à protéger l’Amazonie, les droits humains et les défenseurs de l’environnement. +d’images

Lutte contre le narcotrafic

Direction anti-drogues (DIRANDRO)

70% de la cocaïne en France vient du Pérou, second producteur mondial.

Réunion avec la direction antidrogues (Dirandro) de la Police nationale péruvienne, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp, expert technique international.

Un échange très instructif qui a mis à jour les évolutions en matière de production de la cocaïne et des nouvelles routes de la drogue.

L’importation sans contrôle de précurseurs chimiques chinois entrant dans la chaîne de production de la cocaïne constitue un danger.

27 tonnes ont été saisies sur les quatre premiers mois de 2024. Près de 40 tonnes de drogues diverses ont été saisies dans le même temps et 3933 personnes arrêtées.

Nous avons échangé sur les préoccupations de la Dirandro devant l’ouverture prochaine au second semestre du port de Chancay, au nord de Lima, qui sera contrôlé par les Chinois.

Cela faciliterait également l’exportation vers la Chine d’or illégal.

Le général Zenon Loayza Diaz, directeur de la Dirandro nous a exposé ses attentes pour l’aider à améliorer encore leur efficacité. La Dirandro est en première ligne de la guerre contre les narcos. Nous devons tout faire pour les aider dans cette lutte. +d’images

Commission nationale pour le développement et la vie sans drogue (DEVIDA)

Rencontre avec Carlos Antonio Figueroa Henostroza, président exécutif de Devida, en charge de la politique nationale antidrogue.

Devida intervient en matière de sécurité intérieure ; en aide au développement pour orienter les cultivateurs de feuilles de coca vers des produits alternatifs rémunérateurs ; en prévention des comportements addictifs ; en matière de santé et d’environnement.

Les dommages environnementaux liés aux narco-trafiquants est une réalité peu connue. À titre d’exemple, des produits chimiques sont utilisés pour faire pousser la feuille de coca dans des zones qui ne s’y prêtent pas et font des ravages.

La Devida a également mis en place une plateforme en ligne qui promeut l’éthique et l’intégrité. Elle permet aux citoyens de saisir les plaintes pour corruption.

Les têtes de réseaux ne sont pas au Pérou. Nous devons mener collectivement une action internationale pour désarticuler ces réseaux. +d’images

Ministère de l’Intérieur

Afin de compléter les échanges dans la lutte contre le narcotrafic, une rencontre avait été sollicitée avec Walter Ortiz Acosta, ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur avait mis en place le jour même un système de contrôle des passeports, grâce à la France, qui permet de remonter très vite au lieu de falsification des documents.

Le ministre a exprimé ses besoins en équipements pour progresser dans la lutte contre les narcos.

J’ai attiré l’attention du ministre sur les contrefaçons chinoises en matière d’équipements électriques.
Elles sont à l’origine de 70 % des incendies dans le pays.
Elles constituent un danger pour les citoyens péruviens tout comme les sociétés françaises victimes de ces contrefaçons.
Le ministre m’a promis qu’une réunion spécifique se tiendra sur le sujet.

Le ministre des Affaires étrangères avait dépêché Jorge Fernando Ponce San Roman, directeur du contrôle des Drogues, et Gonzalo Voto Bernales, directeur Sécurité et Défense.

J’étais accompagné de Jean-Philippe Gavois, premier conseiller, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie Pérou-France (CCIPF)

Première séquence de mon déplacement, la CCIPF avait organisé une rencontre en présence de l’ambassadeur de France au Pérou, Marc Giacomini, et de Florence Gonzalez, chef du service économique, dans les locaux de Equans Perú.

Accueilli par Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF, j’ai pu échanger avec le conseil exécutif de la CCIPF, le conseil d’administration et d’autres membres de l’équipe.

Virginie Larrue, nouvelle directrice de la CCIPF, a présenté des informations sur la chambre. Le nombre de membres avait reculé à 80 pendant la pandémie. Il a rebondi pour atteindre 105 à ce jour.

Une nouvelle équipe a rejoint la CCIPF pour accompagner cette dynamique pour mobiliser les 110 filiales de groupes français qui emploient 18 000 personnes.

Félicitations à Ricardo pour son abnégation et la chaleur de son accueil. Tous mes vœux de réussite à l’équipe de la CCIPF. +d’images

Conseillers du commerce extérieur pour la France (CCEF)

J’ai retrouvé les membres du CCEF Comité Pérou, à la Résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur Marc Giacomini pour un déjeuner d’échanges.

Ce fut l’occasion d’aborder le climat des affaires au Pérou, les défis et les opportunités pour les entreprises françaises.

Antoine Bidault (Eiffage), président de la section Pérou m’a alerté sur la nécessité de faire évoluer la convention fiscale bilatérale qui nous est défavorable par rapport à d’autres pays.

Nous avons évoqué :
•⁠ ⁠Fiscalité entre la France et le Pérou
•⁠ ⁠Accès au financement et au système bancaire français pour les EFE, moteurs importants du rayonnement économique français
•⁠ ⁠Environnement concurrentiel, notamment asiatique.
•⁠ ⁠Propriété intellectuelle et contre-façon

Vincent Sicet, président du conseil consulaire, Florence Gonzalez, conseillère du service économique, la CCI France Pérou et l’AFD – Agence Française de Développement Pérou se sont joints à la réflexion. +d’images

Commanderie des vins de Bordeaux

Afin de mobiliser les personnalités péruviennes en vue de la création de la première commanderie des vins de Bordeaux à Lima, Vincent Sicet, président du conseil consulaire, a organisé une dégustation au sein du Lima Marina Club au bord de l’océan Pacifique, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, et de Philippe Gavois, premier conseiller.

L’ambassadeur a prononcé une allocution célébrant le rapprochement offert par le vin entre les deux pays.

De mon côté, j’ai rappelé tous les efforts entrepris depuis plus de deux ans.

Ce projet initié par Vincent est mon objectif prioritaire pour le pays.

J’ai souligné l’importance de l’engagement de Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde pour favoriser ce projet. +d’images

ENGIE – Transition énergétique

Lors de mon premier jour au Pérou, j’ai été invité par El Mehdi Ben Maalla, Pdg d’ENGIE Energía Perú (20% de la capacité du Pérou) à assister à un débat sur la transition énergétique au Pérou, organisé en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie péruvienne française (CCIPF).

De nombreux représentants d’entreprises, associées de la CCIPF, liées au secteur de l’énergie*, participaient en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Ricardo Guevara Bringas, président CCIPF, et Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

En introduction, l’ambassadeur a souligné la présence d’ENGIE depuis 27 ans au Pérou, avec 10 centrales électriques en fonctionnement.

Il a évoqué la nécessité de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et de migrer vers des sources d’énergie plus durables, en préconisant une flexibilité de la consommation d’énergie.

Soulignant son engagement envers la durabilité et la transition vers une économie neutre en carbone, Mehdi Ben Maalla a souligné l’approche d’ENGIE sur l’énergie renouvelable. Avec 1.9GWh de production d’énergie renouvelable, non seulement ils approvisionnent la demande énergétique de divers secteurs, y compris l’industrie minière exigeante (40% de la consommation d’énergie du Pérou), mais ils mènent également des initiatives visant à accélérer cette transition.

*Omar Lam, PDG d’Equans ; Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF et directeur général de RGB Avocats ; Florence Gonzalez, chef du service économique de l’ambassade ; Clement Larrue, représentant de l’AFD au Pérou ; Antoine Bidault, directeur des opérations d’Eiffage ; Marc Chassande, directeur de la nouvelle route centrale chez PMO Vías ; Jaime Pinillos, directeur général d’Arval ; Vanessa Moreno, Country General Manager Pérou et Bolivie chez Schneider Electric ; Francois Prez, directeur général de Legrand ; Juan Montoya, Country Manager de Sodexo ; Jorge Villalta, directeur technique de Veolia ; Marlene Mauny, responsable des projets renouvelables et des services publics chez Indeco ; Renato Gerab, directeur général d’Alstom ; Virginie Larrue, directrice de la CCIPF et Ignacio Portillo, directeur commercial de la CCIPF. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Coopération militaire, sécurité, aide au développement, service économique, réseau culturel… pour mon arrivée, notre ambassadeur au Pérou, Marc Giacomini, m’a organisé un tour d’horizon de l’activité de l’ambassade en compagnie des chefs de service.

Dans un second temps, j’ai visité l’ambassade et le consulat en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

La communauté française au Pérou progresse. Avec 3709 inscrits en 2024, le nombre dépasse désormais le chiffre de 2019 avant Brexit.

Pour l’occasion, Brice Sardain, consul m’a proposé d’inaugurer le service des visas qui bénéficie d’un espace d’accueil totalement rénové. +d’images

Réception

Merci à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, d’avoir ouvert la Résidence pour me permettre de rencontrer les représentants de notre communauté, en présence de Vincent Sicet, président du conseil consulaire et de Pierre Berthier, CFDE.

J’ai partagé ma priorité d’action pour le Pérou qui consiste à soutenir la création de la commanderie de vin de Bordeaux pour l’Amérique latine à Lima, une initiative de Vincent Sicet. Je suis convaincu que cette démarche va accroître la visibilité de nos entreprises dans le pays.

Afin de témoigner de ma gratitude envers Martine Vellard, ASI, qui a inspiré mon travail en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic, je lui ai remis une médaille du Sénat à cette occasion.

Enfin, j’ai dévoilé la perspective de création d’une société de bienfaisance pour la fin de l’année, à laquelle travaille Vincent Sicet, en concertation avec Brice Sardain, consul.

Très heureux d’avoir échangé avec tous nos compatriotes qui ont fait le choix de s’installer au Pérou et en particulier avec la “formidable” équipe de Lima Accueil qui compte bien s’investir pour que naisse et grandisse une bienfaisance au Pérou.

Valérie Verdier, Pgd de l’IRD, était également présente à la faveur de sa tournée dans la région. +d’images

Enseignement

Lycée franco-péruvien

Retour au lycée franco-péruvien en compagnie de Marc Giacomini, ambassadeur, Vincent Sicet, président du conseil consulaire et Jean-Philippe Gavois, premier conseiller.

Accueilli par Jean Dayet, proviseur, et Hedwig Spitzer de Lugaro, représentante de l’association gérant l’établissement, j’ai pu constater la concrétisation des travaux envisagés lors de mon précédent passage et échanger avec les enseignants.

La période Covid a fait chuter les effectifs qui s’élèvent désormais à 811.

Mais avec les nouvelles infrastructures et la perspective d’achèvement du formidable chantier entrepris, l’équipe de direction est confiante dans ses capacités à attirer 100 nouveaux élèves d’ici deux ans, tout en abordant l’exercice avec humilité.

Le lycée a obtenu la garantie de l’état sur 90% de l’emprunt, selon la nouvelle formule. Cependant, la banque a demandé au lycée de bloquer les 10% complémentaires qui lui auraient été bien utiles pour financer leurs travaux.

Je prévois de revenir à la fin de l’année pour admirer le résultat des travaux. Les équipes de direction et de gestion font un travail remarquable qui mérite d’être salué. +d’images

Culture

Alliance française

Considérée comme une des plus belles du réseau mondial, l’Alliance française de Lima a connu de nouvelles améliorations.

Accueilli en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, par
Frédéric Robinel, directeur général de l’Alliance Française de Lima – Coordonnateur des Alliances Françaises du Pérou et Hugues de Chavagnac, Cocac, j’ai visité le théâtre rénové, la médiathèque réaménagée et les espaces détentes, où les étudiants peuvent se cultiver dans un espace adapté.

Félicitations pour ces nouveaux progrès. +d’images

En circonscription en Éthiopie – Addis Abeba (19-20 avril 2024)

Michel Gleyze, Claude Blévin, Olivier Cadic

Ce 4ème passage à Addis Abeba en 5 ans ponctue une tournée en Afrique de l’Est, où la présence de la France accomplit des progrès considérables. Mon dernier déplacement en Éthiopie remonte à juillet 2023 (compte-rendu).

J’exprime toute ma gratitude à Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés à la réussite de ma mission.

Je remercie également Claude Blévin, premier conseiller, qui m’a accompagné sur chacune des nombreuses séquences prévues.

Comme je l’ai fait lors du cocktail de clôture, je salue l’action remarquable de Rémi Maréchaux, ambassadeur de France en Éthiopie, et de Paul Alonso, consul.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Entretien avec Zenebe Kebede, directeur général pour Europe et Amérique au ministère des Affaires étrangères.

J’ai relayé les difficultés qui m’ont été soumises, le matin même, lors de ma visite au lycée franco-éthiopien Guébré Mariam. Nous avons abordé ensuite longuement deux sujets :

•⁠ ⁠Barrage de la Renaissance :
La question du remplissage du barrage de la Renaissance qu’il m’a annoncé accomplie à 95%. Il réfute l’argument que cela ait retiré de l’eau du Nil à l’Egypte.
L’Ethiopie a signé un accord avec le Soudan, pays qui était toujours inondé avant le barrage.
J’ai proposé d’organiser une nouvelle conférence au Sénat consacrée à l’hydro-diplomatie consacrée au bassin du Nil.

•⁠ Somaliland :
Le directeur général m’a indiqué que le Somaliland est de “facto” un pays indépendant depuis 1991. Le Somaliland a été reconnu par 35 pays quand il est devenu indépendant à l’issue de la colonisation britannique.
Ils se sont libérés de l’accord conclu avec la Somalie.
Un pays de 120 millions d’habitants ne peut dépendre d’un seul point d’accès à la mer, qui est actuellement Djibouti.
L’Érythrée et la Somalie ayant refusé, le Somaliland a accepté de permettre la création d’un accès à Berbera, et un M.O.U. a été signé le 1/1/24.
La reconnaissance d’un pays est un droit souverain.
Rien n’interdit à l’Éthiopie d’envisager de reconnaître le Somaliland dès lors que la base militaire portuaire et le corridor qui les relieront seront concrétisés.
La démarche de l’Éthiopie se veut avant tout pacifique, sans heurter ses voisins. Du temps d’explication est nécessaire.
Un discours franc et direct de ce diplomate expérimenté qui défend avec force les intérêts de son pays. +d’images

Parlement / Groupe d’amitié France-Ethiopie

Rencontre chaleureuse avec les collègues du groupe d’amitié France-Éthiopie, le président hon. ambassadeur Dina Mufti et le vice-président hon. professeur Getinet Tedela Tefera.

En m’accueillant, le président m’a lancé avec un grand sourire : “venir nous voir 4 fois en 5 ans, vous voilà éthiopien.”

Nous avons évoqué leurs priorités consacrées au développement d’un pays de 120 millions d’habitants qui a besoin de débouchés.

Ils observent des conflits artificiels importés et imposés en Afrique, qui ont nécessité que l’Ethiopie envoie des forces en Somalie.

Ils affrontent des problèmes comme le trafic d’êtres humains ou le blanchiment.

Leur priorité est de combattre la pauvreté.

Le président du groupe d’amitié a 3 objectifs prioritaires :
1 – renforcer la relation bilatérale ;
2 – travailler ensemble sur le multilatéral ;
3 – échanger sur nos expériences dans la création des lois et sur la démocratie. +d’images

Union africaine – Santé

Merci à Aline Serin, conseillère régionale Santé d’avoir organisé ce déjeuner avec le coordinateur de la « Platform for Harmonized African Health Products Manufacturing (PHAHM), le Dr Abebe Genetu Bayih, et Mme Sukyoung Kim, conseillère en réglementation de la PHAHM.

Une rencontre particulièrement éclairante sur l’importance du chemin à accomplir avant de parvenir à une Agence africaine du médicament (AMA) efficiente.

L’Union africaine peine à nommer les membres du conseil d’administration.

L’AMA sera le sommet d’une pyramide qui reposera sur des agences de médicaments nationales et régionales.

Il ne faut donc pas seulement avoir une vision “top-down” mais également “bottom-up” en élevant le niveau des agences nationales. Il y a 4 niveaux de maturité évalués par l’OMS. Seuls 5 pays atteignent le niveau 3 en Afrique : Afrique du Sud ; Egypte ; Ghana ; Nigéria et Tanzanie.

Contribuer à élever le niveau d’agences nationales du médicament en Afrique pourrait être un objectif pertinent pour l’AFD, selon les pays que je proposerai à Rémy Rioux, directeur de l’AFD. +d’images

Somaliland

Petit déjeuner avec Abdillahi Duale, envoyé spécial du Somaliland auprès de l’Union africaine.

En 2007, Abdillahi Duale a été le premier ministre des Affaires étrangères du Somaliland à se rendre à Taïwan. Il est particulièrement fier de la relation bilatérale unissant ces deux pays démocratiques qui n’ont pas de siège à l’ONU. Il souligne le soutien salutaire de Taïwan pendant la pandémie du Covid-19.

Celui qui a été l’ancien ministre des Finances du Somaliland m’a témoigné sa profonde reconnaissance envers la France.

Il m’a rappelé l’opération de la France en 1993, qui avait dépêché ses forces navales pour ravitailler son pays en provisions. La grande conférence de 1993 a duré 4 mois. “On a libéré le pays et rendu le pouvoir aux gens”.

Voilà pourquoi, Abdillahi Duale encourage les entreprises françaises à investir au Somaliland, un pays sûr et pacifique.

Message reçu !

Coopération

AFD – Palais national

Après une présentation du portefeuille des projets financés par l’AFD en Éthiopie, Louis-Antoine Souchet, directeur Ethiopie, m’a fait visiter un projet de conservation et de gestion de patrimoine.

L’excellence française est reconnue pour faire de l’emploi dans le tourisme.

L’Ethiopie a décidé de restaurer le palais national, érigé pour l’empereur Haïlé Sélassié Ier, en partenariat avec le château de Versailles, afin de le transformer en musée national et de l’ouvrir au public en 2024.

L’AFD contribue au financement de ce projet.

Avec Michel Gleyze, CFDE, nous sommes ressortis de cette visite avec une fierté partagée de cet apport de la France à la mise en valeur d’une page de l’histoire nationale éthiopienne, qui favorisera l’emploi local. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Accueilli par Claude Blévin, premier conseiller, j’ai retrouvé Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, à la résidence de France pour une première séquence avec les représentants du CAFé, Club d’Affaires franco-éthiopien, présidé par Olivier Poujade.

Première bonne nouvelle, le CAFé va se transformer en chambre de commerce intégrée au réseau des CCIFI. Olivier Poujade m’a confié que 10 nouveaux membres ont rejoint le CAFé qui totalise désormais 43 membres.

Parmi les réussites, Hervé Duranton, directeur général de Awash wine, un des deux principaux producteurs de vin d’Éthiopie, avec Castel, compte plus de 1000 employés.

Julien Defrance, chef du service économique, a mis en avant la croissance économique de 7,2% en 2023 pour l’Éthiopie, un pays qui pointe à la 27ème place de nos excédents commerciaux.

La principale difficulté est le harcèlement fiscal ressenti par les entreprises de la part d’un pays qui manque cruellement de devises. Les entreprises ressentent un double discours entre une volonté d’attirer les entreprises et des mesures qui les découragent. Mais l’accord avec le Somaliland ouvre de nouvelles perspectives, accueillies très positivement. +d’images

AGL – Développement économique du Corridor de Berbera

Afin d’évaluer l’impact du M.O.U signé entre l’Éthiopie et le Somaliland, Julien Defrance, conseiller économique, a eu l’excellente idée d’organiser une visite de la société de logistique AGL (Africa Global Logistics).

Accueilli, en compagnie de Michel Gleyze, CFDE, et Claude Blévin, premier conseiller, par Teodros Abraham, Chairman AGL ; Abdelhakim Omar, directeur général du cluster Corne de l’Afrique ; et Goltom Asfaw, directeur des opérations, j’ai pu prendre la mesure du formidable potentiel du port de Berbera pour l’économie éthiopienne.

La route du corridor entre le port et l’Ethiopie a été financé à 50% par les EAU et 50% par le Royaume-Uni.

Ce second corridor est critique pour l’Ethiopie, car 98% du fuel passe par le port de Djibouti. Compte tenu de la situation en Mer rouge, liées aux attaques des Houtis, des cargos sont déroutés sur Mombasa, ce qui double le temps et les coûts.

Les deux zones franches de Djibouti sont remplies, ce qui génère des frais de stockage supplémentaires.

La voie ferrée réalisée par les Chinois entre Djibouti et Addis qui était supposée faire tourner 7 trains par jour, est limitée à 1,5 trains quotidiens.

Ancienne entreprise du groupe français Bolloré achetée par MFC, AGL dispose d’une expertise qui sera précieuse pour nos entreprises souhaitant évaluer les nouvelles opportunités offertes par l’accord conclu entre l’Ethiopie et le Somaliland. +d’images

Communauté française

Consulat

Réunion avec le service consulaire de l’ambassade après un point avec le consul Paul Alonso, suivie d’une réunion sécurité consulaire avec les chefs d’îlots.

La communauté française compte 842 inscrits au 31/12/23, en hausse de 2,4% sur un an. 95% des Français résident à Addis.

Pour renouveler son passeport ou demander une carte nationale d’identité, une application de demande de rendez-vous a été mise en place en mai 2023. Elle a été fermée depuis suite à son piratage par des hackers locaux.

Le consul a souligné le surcroît de travail du poste depuis la fermeture de l’ambassade au Soudan, sans avoir obtenu de renfort.

Message que je me suis empressé de partager avec Pauline Carmona, directrice des FDE.

Comité de sécurité

Lors du comité de sécurité, auquel j’ai participé aux côtés de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, et chef d’îlot, nous avons analysé l’évolution de la situation sécuritaire dans les différentes régions ; les évolutions politiques du pays ; la situation socio économique ; les évolutions et problématiques de la communauté française ; le dispositif de l’îlotage.

Merci aux chefs d’îlots venus de loin pour m’apporter leur éclairage : Serge Caron ; Dire Daoua ; Sandrine Sommé, Shashemene.

Réception

Ce déplacement en Ethiopie s’est conclu par une réception à l’ Alliance Ethio-française Addis Ababa avec la communauté française, initiée par Michel Gleyze, CFDE, en présence du bureau d’Addis Accueil, de CCEF, du bureau du Café, et des Chefs d’ilots.

Le matin, Michel Gleyze avait organisé une session de deux heures de permanence consulaire, qui a affiché complet.

S’en est suivie une rencontre avec des compatriotes au restaurant du Louvre Hôtel, dirigé par Jean-Marc Boutonnet- Trannier, un serial entrepreneur français, dont le début de parcours professionnel fut parallèle au mien dans l’électronique. +d’images

Enseignement

Lycée franco-éthiopien Guébré Mariam (LGM)

Retour au LGM en compagnie de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger en Éthiopie, pour faire le point.

Comme l’an dernier, j’ai retrouvé Joseph Palmeri, nouveau proviseur du LGM, et l’équipe de direction en présence des représentants du service culturel de l’ambassade.

J’ai échangé ensuite avec les représentants des enseignants. Enfin, une troisième rencontre avec ceux des parents.

Nous sommes revenus sur les attentes exprimées l’an dernier, pour constater que des progrès avaient été réalisés.

Mon soutien a été souhaité sur trois sujets prioritaires :
•⁠ ⁠Le respect par l’administration fiscale éthiopienne du cadre de partenariat conclu entre nos deux pays ;
•⁠ ⁠L’obtention du renouvellement de visa pour certains enseignants ;
•⁠ ⁠Enfin, la mise en place d’une filière STMG technologique en s’appuyant sur le CNED, car la proposition de filière professionnelle avait été refusée l’an dernier.

J’ai transmis les deux premières demandes, le jour même auprès du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Merci au proviseur et à l’équipe. J’ai apprécié l’excellente ambiance et l’esprit constructif des participants. +d’images

En circonscription en Tanzanie (2/2) – Dar es Salam (16-18 avril 2024)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), je remercie Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie, de m’avoir à nouveau accueilli à la Résidence de France en organisant un déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires français et tanzaniens, en présence d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie, Christophe Darmois, président de la chambre de commerce, et Annie Biro, cheffe du service économique.

Cette initiative m’a permis de constater dès mon arrivée les nombreux progrès réalisés par la France en Tanzanie.

Tout d’abord la compagnie Air France, représentée par Rajat Kumar, directeur Tanzanie, a ajouté une ligne directe Paris-Dar Es Salam-Zanzibar depuis juin 2023, afin d’étoffer sa liaison directe avec Zanzibar ouverte en 2021.

Un bond en avant pour dynamiser la relation bilatérale, souligné par la présence conjointe de Munawer Dhirani, DG de Flightlink, et Dominique Dumas, VP ventes ATR, qui accompagnent l’essor du tourisme de la clientèle française séduite par l’île de Zanzibar, le Kilimandjaro, les parcs du Serengeti, de Ngorongoro.

Flightlink, est une compagnie aérienne basée à Dar es Salaam, qui propose des services de vols réguliers vers les principaux centres touristiques et d’affaires du pays, et qui a intégré à sa flotte des avions ATR de 72 places construits à Toulouse.

Avec Emmanuel Blarez, directeur de projet EACOP pour Total, nous avons fait le point sur l’avancée de la construction d’un oléoduc de pétrole brut enterré de 1 443 km, entre la ville de Kabaale en Ouganda et le port de Tanga en Tanzanie, et d’un terminal de stockage et d’une jetée de chargement à Tanga.

300 kilomètres de pipeline ont été inaugurés en Tanzanie quelques jours plus tôt.
Plusieurs sociétés françaises accompagnent ce projet qui contribue à développer les économies ougandaises et tanzaniennes.

Merci également à Coston Benjamin (CMA-CGM), Samer Santosh (Kamal Steel), Saif Seif (Superdoll), et Sami Ghaddar (Master Cable) pour leur participation et leur éclairage sur les opportunités offertes par la Tanzanie. +d’images

Chambre de commerce franco-tanzanienne (FTCC)

Très heureux d’avoir retrouvé Christophe Darmois, président de la FTCC, qui a été à l’origine de mon premier déplacement en Tanzanie en 2022.

Devant la communauté d’affaires, Christophe a rappelé les priorités qui me tenaient alors à coeur pour la Tanzanie : le développement de la FTCC et l’appui des entreprises de la Chambre à l’essor de l’école Arthur Rimbaud.

Christophe a annoncé qu’en deux ans, la Chambre est passée de 20 membres en 2022 à plus de 100 en 2024. Elle dispense de nombreux événements réguliers pour développer les courants d’affaires des membres et une panoplie de services, comme l’accueil des VIE, pour ouvrir le marché.

Quant à l’école Arthur Rimbaud, l’arrivée de nouvelles entreprises à Dar-Es-Salam ont rempli les effectifs. Elle fait le plein et peut nourrir de nouveaux projets d’agrandissement.

Félicitations à Christophe, aux membres du Board et à l’équipe animée par sa directrice Elise Lagache, pour ces remarquables progrès. Une réussite qui doit aussi beaucoup au soutien de Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Séquence en deux temps de mon déplacement à Dar es Salam en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire, et Eloïse Maugein, chef de section consulaire et secrétaire générale d’ambassade.

1 – Déjeuner à la Résidence organisé par notre ambassadeur Nabil Hajlaoui, avec les membres du Board de l’École française, l’équipe de direction, le COCAC et la directrice AFD Tanzanie.

2 – Visite de l’ambassade, de la section consulaire et rencontre avec les chefs de service.

La communauté française compte 900 inscrits en Tanzanie, mais Eloise Maugein estime à 2000, le nombre des Français présents sur le territoire.

La commission des Bourses réunie deux jours plus tôt a recensé 39 enfants boursiers pour 20 familles, soit un quart des enfants français inscrits à l’école Arthur Rimbaud.

Le président du Board de l’école m’a confié que lorsque sa fille avait rejoint l’école quelques années plus tôt, celle-ci avait moins de 100 élèves. Avec 473 élèves, il lui apparait que l’école nécessite de faire évoluer sa structure et de recruter un administrateur qui dépende du conseil d’administration, afin de permettre au proviseur de se consacrer à la pédagogie.

Preuve de son attractivité, l’école a reçu 200 applications d’enseignants pour travailler à Arthur Rimbaud. +d’images

Enseignement

École française Arthur Rimbaud

Belle satisfaction en revenant à l’École Arthur Rimbaud, deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie.

J’ai été accueilli sur le nouveau campus construit pour accueillir les maternelles et des infrastructures sportives, par Luc Blanco, COCAC, l’équipe de direction, les parents d’élèves et des membres du conseil de gestion. J’ai regretté l’absence de la directrice Caroline Martias, car j’aurais sincèrement aimé la féliciter de vive voix pour les progrès accomplis sous sa direction.

371 élèves en 2021, 419 en 2022, ce sont désormais 473 élèves qui fréquentent l’établissement depuis la rentrée 2023.

Le premier site a également connu les projets d’agrandissements prévus comme l’ajout de 3 classes sur le toit, la construction d’un laboratoire, d’une classe de techno et d’une salle informatique.

À la clé, l’homologation des classes de première et terminale obtenue à l’été 2023.

En septembre 2023, une seconde classe de 6ème a été ouverte. À la rentrée prochaine, la montée des cohortes nécessitera une deuxième classe de cinquième… et d’agrandir encore l’établissement.

Je salue toute l’équipe qui anime l’école Arthur Rimbaud. Ils m’ont communiqué leur enthousiasme. Leur état d’esprit permet d’appréhender le futur avec optimisme. Sacré résultat. +d’images

Culture

Alliance française

Retour à l’Alliance française de Dar es Salaam dirigée par Flora Valleur, pour participer au vernissage d’une exposition d’oeuvres réalisées par Nickson Kimaro (à gauche sur la photo), un artiste tanzanien de 25 ans et Frank Rogan (à droite), un artiste multidisciplinaire kenyan qui travaille dans l’industrie de l’animation.

Intitulée Escape Routes, cette exposition immersive et stimulante invite à la contemplation.

J’ai eu le plaisir d’observer les améliorations récentes apportées à la médiathèque et aux espaces réservés aux échanges culturels.

Mkuki Bgoya, président de l’Alliance française de Dar es Salaam est également directeur général de la maison d’édition Mkuki na Nyota basée à Dar es Salaam. L’année dernière, Mkuki na Nyota a reçu le prix Bologne du meilleur éditeur de livres pour enfants d’Afrique. +d’images

Coopération

Hôpital Aga Khan / AFD

Visite de l’hôpital Aga Khan de Dar es Salam en compagnie de Nabil Hajlaoui, ambassadeur ; Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire et Céline Robert, directrice AFD Tanzanie.

Opportunité de découvrir non seulement les exceptionnelles infrastructures et procédures de cet hôpital qui a un partenariat de longue date avec l’AFD.

L’Aga Khan Health service en Afrique de l’Est a traité plus de 1,4 millions de patients en 2023.

Le Tanzania Global Cancer Project, ou TCCP, produit des résultats majeurs, allant de l’amélioration des taux de dépistage à la formation de centaines de professionnels de la santé dans les secteurs public et privé.

L’Aga Khan, l’AFD et l’Institut Curie ont observé qu’il était nécessaire d’adopter une approche intégrée pour relever les défis liés au développement du cancer en Tanzanie, en combinant la sensibilisation, le dépistage et le renforcement des capacités de traitement. Ils ont proposé un plan d’action pilote de 4 ans dans les deux principales régions du pays : Dar es Salaam et Mwanza.

Le projet, qui a bénéficié d’une subvention de 10 millions d’euros de l’AFD, a permis d’investir dans l’équipement de radiothérapie, avec la création d’un centre de traitement du cancer au sein de l’hôpital Aga Khan à Dar es Salaam, qui sera inauguré le 2 mai 2024. Il a été équipé de deux appareils de radiothérapie modernes et d’un scanner dédié à la préparation du traitement, et comprendra une unité de chimiothérapie ambulatoire.

Dans le cadre de cet accord, 30 % des patients doivent être couverts par le système national d’assurance maladie ou recevoir des soins gratuits s’ils ne peuvent pas se le permettre.

Un équipement d’imagerie a été installé dans les hôpitaux publics de Dar es Salaam et de Mwanza.

J’ai fait part de mon admiration pour le résultat de leur engagement au Dr Zeenat Sulaiman Khan, Regional Chief Executive Officer, AKHS, East Africa ; à Sisawo Konteh, CEO de l’AGA Khan Health Service, et à toute l’équipe réunie à la faveur de la présentation.

J’ai également rendu hommage à Pierre Anhoury, à l’origine de ce projet, pour l’Institut Curie, concrétisé en deux ans. Pierre est actuellement en poste pour Expertise France auprès du ministre de la Santé au Liban. +d’images

En circonscription en Tanzanie (1/2) – Zanzibar (17 avril 2024)

De retour en Tanzanie, je me suis rendu sur l’île de Zanzibar par ferry depuis Dar-es-Salam, accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger et de Luc Blanco, conseiller de coopération et d’action culturelle.

J’ai été accueilli par Olivier Moulec, Commandant conseiller militaire, qui accompagne la volonté locale de faire progresser ses activités liées à l’économie bleue, et consolide la coopération militaire avec une ile, qui se trouve à égale distance, de 3 jours de mer, entre Djibouti et la Réunion.

Merci à Olivier Moulec et Yves Montel, consul honoraire de France à Zanzibar, de m’avoir accompagné tout au long de la journée sur l’île, pour me permettre d’accomplir ma mission.

Diplomatie économique

Port de Malindi – AGL

Cette destination touristique contribue sensiblement à l’attractivité de la Tanzanie, et dispose d’une liaison aérienne directe avec la France assurée par Air France.

Première étape, la visite du port de Zanzibar avec Nicolas Escalin, CEO de Zanzibar Multipurpose Terminal (Groupe AGL – Africa Global Logistics) et Leandro Anipa, directeur opérationnel, en présence de Yves Montel, consul honoraire et le commandant Olivier Moulec (à droite sur la photo).

AGL a repris la gestion du port de Malindi en septembre 2023.

Zanzibar Multipurpose Terminal s’est engagée à mettre en œuvre un plan d’investissements qui comprend la construction d’une zone de dépotage externe de deux hectares, afin de désengorger le port de Malindi, ainsi que la rénovation et le renouvellement des infrastructures et équipements.

L’enjeu étant d’accroitre le volume de marchandises traitées au port de Malindi qui a une capacité de 1500 conteneurs.

L’objectif du plan d’action mené par Nicolas Escalin est de permettre à la Tanzanie de disposer d’une infrastructure compétitive, capable d’assurer les importations et les exportations du pays dans des conditions de qualité, de sécurité et de sûreté, conformes aux normes internationales. +d’images

ZCET / Formation professionnelle

Maelle Collot et Yves Montel, consul honoraire, sont deux Français dotés d’une grande expérience dans le secteur du tourisme, installés de longue date à Zanzibar.

Lors de la période Covid, Maelle et Yves ont eu l’idée de développer une ferme. Les produits de cette ferme leur permettent de financer la formation de 70 à 200 jeunes par an.

Ils ont fondé le « Zanzibar centre d’excellence pour le tourisme » (ZCET), une organisation à but non lucratif, spécialisée dans la formation professionnelle et l’éducation. Cette organisation s’engage à promouvoir Zanzibar en tant que destination touristique de premier plan et à reconnaître le potentiel de sa main-d’œuvre jeune et talentueuse.

Ils ont établi un partenariat stratégique avec T&R (T and R Solutions), un centre d’excellence en tourisme.

Ils offrent des programmes de certification dans l’industrie hôtelière qui sont conçus pour doter les participants des connaissances, des compétences et de l’expertise nécessaires pour exceller dans le domaine. Les programmes de certification couvrent un large éventail de sujets, y compris la gestion hôtelière, le service de nourriture et de boissons, les opérations de réception, l’entretien ménager…

À la suite de la formation d’une durée de 9 mois, 90% des jeunes de Zanzibar ont trouvé une place.

Je me souviendrai longtemps de mon échange avec certains d’entre-eux. Leurs acquis leur ont permis d’avoir une grande confiance en eux et une belle ambition pour leur carrière future.

L’idée de Maelle et Yves est désormais d’implanter 3 centres de formation supplémentaires sur l’île pour que le développement du tourisme à Zanzibar bénéficie à la population locale.

Ils ont tout mon soutien. Sincères félicitations. +d’images

Communauté française

Consul honoraire

Rencontre avec Yves Montel, consul honoraire de France à Zanzibar. Après avoir travaillé pendant 5 ans pour une société singapourienne de l’hôtellerie à Zanzibar, Yves a décidé d’investir sur place et d’y développer ses propres hôtels.

Il estime la communauté française résidant sur l’île à 80 membres, dont 20 depuis plus de 10 ans. Environ 150, si on compte ceux qui sont venus à l’aventure. Beaucoup repartent au bout de 6 mois.

Yves s’inquiète d’un développement du tourisme qui pourrait être débridé, voire frénétique.

Les plages désertes et propres qui font l’attrait de la destination pourraient disparaître en l’absence de plan de développement éco-responsable.

La conscience de l’enjeu environnemental est un défi qui doit être pris en compte pour que l’île conserve son charme légendaire. +d’images

En circonscription au Kenya (2/2) – Nairobi (11 & 15 avril 2024)

Très heureux d’avoir retrouvé notre ambassadeur Arnaud Suquet à la faveur de mon troisième déplacement au Kenya en l’espace de quatre ans, une nouvelle fois accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce retour m’a permis de prendre la mesure des progrès accomplis, ces dernières années, au travers de la Chambre de commerce franco-kenyane, ou encore du lycée Diderot, révélateurs de l’exceptionnelle dynamique française au Kenya.

Un constat conforté par la visite de Mitahato, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya. (à l’image).

Je remercie Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique, de m’avoir accompagné à chacune des séquences de ce déplacement.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Amason Jeffah Kingi, président du Sénat kenyan, nous a fait l’honneur d’accepter l’invitation d’Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, pour participer à un diner à la Résidence de France, organisé à la faveur de mon passage au Kenya.

La sénatrice Karen Nyamu et le sénateur Kiambu Karungo Thang’wa assistaient également à la soirée.

J’ai relaté ma visite au village francophone de Mitahato qui faisait justement partie de la circonscription du sénateur Kiambu Karungo Thang’wa.

Lors de nos échanges, nous avons partagé les expériences de nos parlements dans la défense de la démocratie et des libertés publiques dans nos deux pays. Le président du Sénat a souligné la nécessité d’un rôle accru des parlements dans la promotion de la consolidation de la paix et de la résolution des conflits dans tous les points chauds d’Afrique et du monde. C’est l’essence même de la diplomatie parlementaire qu’il souhaite promouvoir.

Nous sommes convenus de soutenir la création d’un groupe de travail parlementaire réunissant des législateurs kenyans et français dans le but de renforcer la collaboration entre nos deux pays et de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance.

Je suis très reconnaissant envers le président du Sénat kenyan d’avoir accepté cet échange qui démontre son profond attachement à notre relation bilatérale. +d’images

Sécurité

Rencontre à l’ambassade de France avec Rashid Abdi, analyste politique sur la Corne de l’Afrique au sein de l’International Crisis Group, spécialisé dans les questions de sécurité dans la Corne, en présence de Lionel Fabre, premier conseiller, Lucile Carrez, conseillère Somalie, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

La signature du M.O.U. entre l’Éthiopie et le Somaliland, le 1er janvier dernier, pour offrir un débouché sur la mer à Berbera pour l’Éthiopie, pays enclavé, a donné lieu à de vives contestations de la part de Mogadiscio.

Si l’Éthiopie reconnait le Somaliland comme un état indépendant lorsque l’accord aura pris effet, l’expert fait le pari que cette reconnaissance sera suivie par d’autres pays africains.

Le Somaliland a créé un système démocratique solide connecté avec beaucoup d’autres pays et gagné en sympathie.

Mogadiscio pourrait évoluer vers un régime islamique centralisé qui aurait alors les faveurs de la Chine. La chaine twitter de désinformation chinoise présente en Somalie, milite en ce sens.

Coopération

Agence française de développement (AFD)

Accueilli par Bertrand Willocquet, directeur pays de l’AFD, et Olivier Game, directeur Proparco, pour une présentation des activités au Kenya, mais également au niveau régional.

Le périmètre régional couvre 11 pays : Burundi, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud-Soudan, Tanzanie.

Parmi ces pays, l’Éthiopie (11%), le Kenya (22%), l’Ouganda (18%) et la Tanzanie (26%) concentrent les trois-quarts des engagements en volume de l’AFD.

Au Kenya, l’AFD est l’un des principaux bailleurs de fonds du secteur de l’énergie, le premier bilatéral, avec plus d’un milliard d’euros engagés depuis le début des activités dans le pays.

L’AFD intervient dans le renforcement des installations de production et de distribution d’eau potable, le traitement des eaux usées et l’optimisation de la gestion des réseaux par les sociétés d’exploitation. Les trois plus grandes villes du pays : Nairobi, Mombasa et Kisumu ont été concernées par cette action.

Nous avons évoqué les entreprises dans lesquelles Proparco a investi et l’action d’Expertise France. +d’images

Pharmacy and Poisons Board (PPB)

Réunion à l’ambassade avec le Pharmacy and Poisons Board, représenté par Kariuki Gachigi, directeur adjoint Pharmacy and Poisons Board ; Felistas Chepwogen, conseillère Pharmacy and Poisons Board ; Serawit Bruck-Landais, conseillère régionale Santé à l’ambassade ; Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique ; Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique.

Nous avons évoqué la création de l’AMA, l’Agence africaine du médicament. À ce jour, 27 états africains ont ratifié le traité, parmi lesquels 5 d’entre-eux n’ont pas encore notifié l’Union Africaine.

Pour mes interlocuteurs, il y a une volonté politique pour l’AMA. Le défi est son implémentation.

Nous sommes revenus sur les besoins de l’agence nationale kenyane du médicament. La question du contrôle qualité des médicaments leur paraît critique. La France aurait un rôle à jouer sur cette question. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-kenyane (CCFK)

Dès mon arrivée, je me suis rendu à la rencontre de la communauté d’affaires, organisée par la Chambre de commerce française au Kenya, présidée par Othmane Chaoui et dirigée par Laure Paugam.

À chacun de mes passages, je mesure les progrès de la chambre, impulsés par ce binôme très engagé.

De 90 (fin 2020) puis 120 (en 2022), la CCFK compte désormais 196 membres.

Après avoir assisté à la présentation de 4 entreprises françaises à l’étranger* et French Tech, j’ai participé au cocktail de networking dans les locaux de la société Pernod-Ricard.

Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, participait à l’événement tout comme Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique. La Team France était également au complet pour accompagner les porteurs de projets.

Nouveau succès pour la CCFK qui multiplie ces événements afin de renforcer les liens entre ses membres. +d’images

(*) Marie-Christine Kameni, Co-Fondateur deCognito
Yoann Copreaux, Fondateur et PDG de Bonto
Marc de Courcel, Co-Fondateur et DG d’Optimetriks
Alexis Roman, Co-Fondateur et PDG de Lotus

Enseignement

Lycée français Denis Diderot

Le suivi du développement du lycée Denis Diderot constitue mon objectif prioritaire pour le Kenya.

J’ai retrouvé Bruno Maris (proviseur) et Claire Karadi (directrice du primaire), rencontrés lors de mon précédent passage en 2022 (compte-rendu).

J’avais souligné, alors, les efforts engagés par l’équipe de direction pour redresser une situation financière qui m’avait paru très préoccupante lors de mon premier passage, début 2020 (compte-rendu).

Si le problème fiscal a été réglé en 2023, comme anticipé, une nouvelle difficulté est apparue, consécutive à la dévaluation de la monnaie locale au premier semestre 2023. Le chiffre d’affaires de Diderot a progressé en shilling mais baissé en euros. Un prêt relais a été accordé par l’AEFE qui devrait être remboursé en 2024.

570 en 2020, 600 en 2022, le nombre d’élèves atteint 692 en 2024. Ce redressement des effectifs est très encourageant et me ravit. Il récompense les efforts collectifs et le sérieux de l’équipe de direction. Il permet de regarder l’horizon avec plus de sérénité.

Un déménagement n’est plus envisagé. Le proviseur plaide plutôt pour un établissement qui optimiserait sa surface disponible.

Armando Sivella, trésorier du comité de gestion a détaillé ses attentes par rapport à l’AEFE : transparence dans le calcul des montants devant être acquittés par le lycée à l’AEFE, valorisation des actifs du lycée Diderot.

Des attentes compréhensibles pour des administrateurs soucieux d’accompagner efficacement le redressement financier du lycée. Le conseil de gestion a d’ailleurs proposé aux parents d’élèves de fixer désormais les frais de scolarité en euros ou dollars, pour sécuriser le budget du lycée. +d’images

Culture & Francophonie

Mitahato FrenchVillage

Déplacement à Mitahato, suggéré par Aude Demoustier, CFDE au Kenya, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya.

J’étais accompagné par Aude, Bernard Clouteau, attaché de coopération pour le français, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

Mitahato signifie “petite banane” en swahili.

Après ses études, Chris a été contraint d’apprendre le français, suite à un quiproquo au sein d’une ONG américaine qui l’avait envoyé pour accomplir une mission à Brazzaville, en pensant qu’il était francophone.

Chris a réalisé que l’acquisition de notre langue lui a permis de progresser à l’ONU. Il a eu l’idée de transformer sa maison natale en bibliothèque francophone. Lors du Covid, les enfants se sont mis à aller à la bibliothèque. Puis des formations ont suivi. Les enfants du village se sont mis à apprendre le français… puis leurs mamans n’ont pas voulu être en reste et se sont mises en tête de suivre le mouvement.

Je ne m’attendais pas à l’incroyable accueil que Chris et le village réserveraient à la venue d’un sénateur français.

En poste à Brazzaville pour l’ONU, Chris Mburu démontre que le français permet des progressions de carrière supérieures. Son action permet de faire de son village un trait d’union entre 2 continents, entre 2 pays.

Villers coteret – Mitahato même combat !

Gratitude à Chris et les habitants de Mitahato pour leur formidable accueil. +d’images

Alliance française de Nairobi (AFN)

Visite de l’Alliance française de Nairobi et long échange avec Charles Courdent, directeur Alliance française, en compagnie d’Aude Demoustier et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

L’AFN accueille 3200 étudiants de français.

Depuis ma précédente visite, des améliorations ont été apportées à la salle de cinéma et à l’espace culturel.

Les activités touchent de nouveaux jeunes sur le terrain à l’image de la poésie.

L’AFN apporte également un soutien important au monde de l’édition en appuyant le lancement de 50 livres par an. +d’images

En circonscription au Kenya (1/2) – Mombasa (13-14 avril 2024)

Retour au Kenya pour un troisième déplacement en quatre ans, accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce fut l’occasion d’une première visite à Mombasa, organisée par Muhammed Ramazani, consul honoraire et président de l’Alliance française.
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Communauté française

Consul honoraire

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, nous a fait visiter cette ville-port qui est le poumon de l’économie kényane.

Fils de diplomate kényan en poste dans des pays francophones, le consul honoraire a conservé un profond attachement pour notre pays.

La communauté française installée à Mombasa compte environ une centaine de résidents français qui sont principalement des retraités, ce qui nécessite la signature d’une vingtaine de certificats d’existence chaque année.

Le consul honoraire estime le nombre de touristes français à 2000. Leur meilleure maîtrise de l’anglais leur permet d’être plus autonomes.

Avec Aude Demoustier, CFDE, nous avons remercié Muhammed Ramazani pour la qualité de son engagement à long terme en faveur de nos compatriotes, qu’ils soient installés ou de passage. +d’images

Diplomatie économique

Bureau Veritas Kenya

À la faveur de mon déplacement au port de Mombasa, j’ai eu l’opportunité de visiter le laboratoire du Bureau Veritas, en compagnie d’Aude Demoustier, CFDE, et Muhammed Ramazani, consul honoraire.

Le Bureau Veritas au Kenya propose une gamme complète de services de test, d’inspection et de certification pour garantir des aliments propres à la consommation et de qualité, de la ferme à l’assiette.

Nous avons pu observer les processus de test avancés menés par Bureau : analyses microbiologiques ; chimiques ; nutritionnelles ; tests d’allergènes ; études sur la durée de conservation…

Le laboratoire de Mombasa emploie 16 personnes. Parmi les actions de formation continue, l’apprentissage du français leur apparaît être une priorité.

Merci à Julien Fouillart, directeur BV Kenya, d’avoir organisé la visite, à Edwin Senengo, directeur laboratoire BV Mombasa et à toute l’équipe pour leur remarquable accueil. +d’images

Francophonie & Culture

Alliance française

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, est également le président de l’Alliance française depuis plus de la moitié de sa vie.

Cet engagement au long cours se traduit par une très belle Alliance qui a emménagé, il y a sept ans, sur un site qui offre un bel espace pour des opérations culturelles.

Mwakiwiwi Mwachia, coordinateur des services de traduction, nous a fait visiter les 5 salles de classe et la médiathèque, qui accueillent plus de 500 étudiants.

Une des salles est louée au Goethe Institute.

Le site fait passer environ 500 Delf par an dont la moitié sont des Delf junior.

L’artiste Yona Mudibo lançait son exposition “Pour vos yeux seulement” , le jour de notre passage. Je l’ai félicité pour la variété de ses talents. +d’images

En circonscription au Burundi – Bujumbura (9-11 avril 2024)

Merci à Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi pour l’organisation de ce premier déplacement à Bujumbura. Un séjour qui m’aura permis de découvrir de nouvelles facettes de l’action bénéfique de l’AFD sur la population.

Très touché pendant par les nombreux témoignages de sympathie à l’égard de notre pays de la part des Burundais qui sont venus à ma rencontre.

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Santé

Première séquence de ce déplacement, une audience auprès de S.E. Docteur Lydwine Baradahana, ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le soutien à la mise en route de l’Agence africaine du médicament, sur un continent où les faux médicaments tuent plus que les maladies, est le fil conducteur de tous mes déplacements en Afrique.

La ministre s’est montrée vivement intéressée par une structure multilatérale, sur laquelle l’autorité de régulation du médicament, créée par le Burundi en 2020, pourrait s’appuyer pour garantir la qualité des produits pharmaceutiques en circulation.

Pour la ministre, la première cause est la lutte contre le paludisme. Un nouveau vaccin va permettre de commencer une vaccination en juillet prochain. Le Burundi fait face à une épidémie de rougeole. Grâce à des vaccins fournis par l’Unicef, une campagne de vaccination va débuter le 16 ou 20 avril.

Motif de fierté nationale, le Burundi affiche les meilleurs résultats en Afrique pour la lutte contre le Sida. Pour la ministre, le principal danger serait de relâcher les efforts. +d’images

Président du Sénat

Très honoré d’avoir rencontré le Très Honorable Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat burundais, en présence des deux premiers vice-présidents, tous trois venus spécialement de la capitale, un jour férié, afin de me rencontrer.

Le président m’a assuré de l’engagement du Burundi à maintenir le français dans les langues officielles du pays.

Le Burundi est attaché à préserver les relations d’amitié et de fidélité avec notre pays. “Le coup de main de la France au développement du Burundi qui nous incombe est apprécié” a lancé le président.

Il rappelle les défis pour son pays qui est le plus pauvre du monde, mais ajoute aussitôt que cela n’est que transitoire. Il fait du développement la mission première de leur gouvernement, en insistant sur la nécessité de changer les mentalités, de mettre en œuvre une bonne gouvernance et de promouvoir la cohésion sociale et la parité hommes-femmes.

Le président lance un appel à Gérard Larcher, président du Sénat, afin de créer un cadre de coopération et un échange d’expérience, car le Sénat burundais est une institution jeune rétablie en 2003.

L’entretien a été suivi d’une interview télévisée qui m’a permis de saluer la bienveillance du Burundi à l’égard de la France. +d’images

Médias – Interview

Inama Nkenguzamateka, chaîne d’information sur les activités du Sénat du Burundi, a recueilli mes impressions suite à mon entretien avec Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat, qui a souhaité la mise en place d’un mémorandum d’entente entre le Sénat burundais et le Sénat français. Il a aussi plaidé pour une coopération fondée sur le principe gagnant-gagnant effectif entre nos deux pays.


Coopération

AFD – ANSS – lutte contre le Sida

Visite du projet de lutte contre le VIH/SIDA – Association nationale de soutien aux séropositifs (ANSS-Santé Plus) créé en 1993 et soutenu par l’AFD, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Impressionné par le professionnalisme de l’équipe qui a mis en place des procédures strictes de fonctionnement visibles en tous points du centre.

Toutes les futures mamans séropositives sont prises en charge avant la naissance. Un protocole aide les mamans à suivre des mesures de prévention qui permettent d’afficher 100% de réussite pour les enfants âgés de 10 ans.

L’approvisionnement en médicaments constitue le plus grand défi du centre.
Un partenariat avec Paris Sidaction permet d’obtenir des médicaments pour les enfants.

125 ETP, 6 infirmiers mis à disposition par le ministère de la santé, 31 médiateurs de santé, 2274 bénévoles, l’ANSS est une des explications qui justifie que le Burundi affiche les meilleurs résultats du continent en matière de lutte contre le sida. +d’images

AFD – Play – Éducation par le sport

Visite du projet d’éducation par le sport – composante du projet Twige Neza – ONG Play International – financé par l’AFD et le Partenariat Mondial pour l’Éducation, en présence de Jean-Pierre Pauly, premier conseiller, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Aux côtés du ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique (MENRS), Play International favorise la transmission de messages de sensibilisation au mieux vivre-ensemble, tels que la lutte contre les discriminations et l’égalité de genre.

Je me suis rendu à l’école technique secondaire de Kamenge pour assister à une séquence de sensibilisation et j’ai échangé avec le groupe de jeunes sur la violence basée sur le genre. De manière très inattendue, les personnes vivant à proximité de notre événement se sont approchées et m’ont fait un accueil chaleureux dont je me souviendrai longtemps. +d’images

Diplomatie économique

Vinci

VENI VIDI VINCI

Visite du projet concrétisé la veille à Bujumbura par Vinci pour améliorer la distribution d’électricité au Burundi.

La mise en charge de deux transformateurs va permettre de limiter les coupures d’électricité et les chutes de tension.

Sofiane Khiari, responsable d’affaires Omexom (Vinci) anticipe que ce sera un progrès vite visible pour la population.

Les représentants de la Regideso (prononcer Régie des eaux), service public en charge de la fourniture d’électricité, paraissaient très satisfait de leur service. +d’images

Communauté française

Ambassade

Déjeuner offert à la résidence par Jérémie Blin, ambassadeur de France avec les chefs de service de l’ambassade pour faire un tour d’horizon sur la relation bilatérale.

La coopération militaire contribue à préparer les forces burundaises aux opérations de paix multilatérales.

Nous avons échangé sur les tensions entre le Burundi et le Rwanda, mais également sur les conséquences de l’engagement de forces du Burundi dans l’Est de la RDC.

L’AFD apporte un soutien à des opérations qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des Burundais et m’a sensibilisé sur la nécessité de conserver une enveloppe de dons pour conforter sa présence.

Section consulaire

Visite de la section consulaire avec Christine Léon, consule, située au sein de l’ambassade et Jérémie Blin, ambassadeur de France.

Le nombre de Français inscrits au registre est inférieur à 400.

Les demandes de visas Schengen sont reparties avec le consulat belge qui s’occupe des visas court terme, tandis que la France s’occupe des visas long terme. +d’images

Réception

Afin de me permettre de prendre en compte les observations et attentes de la communauté française établie au Burundi, Jérémie Blin, ambassadeur de France, a organisé une réception à la résidence dès mon arrivée.

J’étais accompagné d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, venue de Nairobi pour la circonstance.

Peu de compatriotes sont installés au Burundi dans la durée. Nombre d’entre eux participent aux organisations internationales, afin d’appuyer le développement du pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

Je les remercie d’avoir partagé avec moi leurs observations et les motivations d’un engagement qui s’appuie parfois sur un idéal humaniste. +d’images

Enseignement

École française de Bujumbura

Sportez-vous bien !

Inauguration du parcours sportif « Ouvrons grand notre école » , financé sur le Fonds Jeux olympiques de Paris, à l’École française de Bujumbura, un établissement riche de ses traditions depuis 1962 et unique au Burundi.

Accueillis par Gilbert Nibigirwe, président et Didier Tribout, proviseur, en compagnie de l’ambassadeur Jérémie Blin et de la conseillère des Français de l’étranger, Aude Demoustier, nous avons découvert le parcours et vu le nouveau bâtiment qui a permis une extension de l’école.

Heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir cette initiative le soir de mon arrivée au Burundi et de saluer les résultats obtenus, puisqu’en quatre ans les effectifs sont passés de 344 à 577 élèves.

L’École française Nelson Mandela de Bujumbura est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de doubler les effectifs d’ici à 2030, fixé par le président de la République.

L’établissement offre un cursus complet de la maternelle à la terminale, affiche 100% de résultat au baccalauréat et est partenaire de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

De beaux succès que beaucoup attribuent à l’engagement du proviseur. +d’images

Culture

Institut français de Bujumbura (IFB)

Visite de l’IFB en compagnie de Gilles Canivet, COCAC, et Amandine Sagnes, directrice déléguée.

Les cours de français connaissent une forte progression. Depuis novembre 2023, 500 candidats se pressent à chaque session pour passer les tests Delf ou Dalf, soit 5 fois plus que l’année précédente.

La médiathèque compte 1500 abonnés.

Campus France ne chôme pas. La France est la seconde destination des étudiants burundais après le Rwanda.

Disposant de la seule salle de cinéma du Burundi, une réhabilitation vient d’être opérée suite à une subvention qui a également bénéficié aux loges. J’ai assisté aux premiers essais de la numérisation de la salle de 270 places en compagnie de l’ambassadeur. La nouvelle salle sera ouverte au public le 24 avril 2024 avec la projection de deux films français : “Anatomie d’une chute” et “Dune”.

Je mesure les formidables efforts consentis par l’équipe pour parvenir à ces résultats dans un environnement difficile.

Je leur adresse mes sincères félicitations. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali & Tumba (5-9 avril 2024)

Mes remerciements à Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et à toute son équipe pour avoir organisé mon déplacement sans accroc, alors qu’il y avait à gérer, en parallèle, deux visites ministérielles, l’agenda de trois députées et du président du CRIF.

Toute ma reconnaissance, également, envers André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais pour ses suggestions de rencontres, et à Aude Demoustier, venue spécialement de Nairobi pour participer aux commémorations et m’accompagner tout au long de ce second déplacement au Rwanda.

Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude à Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, de m’avoir intégré à sa délégation officielle, à la faveur de sa première tournée en Afrique subsaharienne.

Devoir de mémoire

Cérémonies Kwibuka 30

Pour accompagner les ministres Stéphane Séjourné et Hervé Berville, notre délégation parlementaire comprenait trois députées : Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda ; Mireille Clapot ; Astrid Panosyan. Je complétais la délégation pour le Sénat.

Deux séquences nous ont permis de nous associer au peuple rwandais dans les commémorations des 30 ans du génocide des Tutsi, dans l’enceinte du BK Arena le dimanche 7 avril 2024.

Après la cérémonie Kwibuka 30, le matin, notre délégation est revenue, le soir, pour participer à la veillée de recueillement.

Nous étions accompagnés de deux conseillers des Français de l’étranger : Aude Demoustier et Daniel Waide.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide. Parmi eux, j’ai eu une pensée particulière, lorsque j’ai allumé la petite flamme en souvenir des victimes, pour les 17 agents recrutés locaux tutsi de l’ambassade, de l’Institut français et de l’AFD, qui ont été assassinés. Comme le matin, la veillée conjuguait émotion et dignité.

Trois décennies plus tard, le Rwanda continue de rechercher des génocidaires qui se cachent et doit combattre des négationnistes, comme nous l’avons observé après la Shoah.

Le Rwanda fait preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.

Je forme le vœu que son message de paix à la planète soit porté et entendu par tous. +d’images

Sénat / Musée de la campagne contre le génocide

À l’invitation d’André Twahirwa, sénateur, je me suis rendu au parlement rwandais avec mes deux collègues députées Huguette Tiegna, présidente groupe d’amitié France-Rwanda, et Mireille Clapot, ainsi qu’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le musée de la campagne contre le génocide est installé dans le bâtiment du Parlement du Rwanda (l’ancien Conseil National de Développement).

En effet, le bâtiment du Parlement a abrité 600 soldats de l’Armée patriotique rwandaise (APR) alors qu’ils étaient bombardés par les forces génocidaires.

Sur ordre de Paul Kagame, président du Haut commandement de l’APR, ces soldats ont sauvé des milliers de Tutsis qui étaient en train d’être tués.

L’un de ses monuments populaires est une mitrailleuse, utilisée par les armées de l’APR résidant dans le bâtiment du parlement pour contrer les forces génocidaires. +d’images

Hervé Berville

Le destin tient souvent à peu de choses.

Celui d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, est si exceptionnel qu’il donne l’impression d’être sorti tout droit de l’imaginaire d’un romancier.

Né au Rwanda en 1990, sa maman décède quelques mois avant le début du génocide, et il est placé dans un orphelinat. Alors que le génocide a débuté, les militaires français décident de l’exfiltrer vers la France. Adopté par une famille bretonne qui compte déjà quatre enfants, il suit un parcours scolaire et universitaire impeccable.

Élu député en 2017 dans le sillage de l’élection d’Emmanuel Macron, il devient ensuite secrétaire d’État.

Je n’aurais raté sous aucun prétexte la rencontre d’Hervé avec les lycéens rwandais et français au Centre culturel francophone.

Suite à une performance des élèves qui alliait chanson et poésie, Hervé a pris le temps de raconter son histoire, de partager ses réflexions sur l’organisation méthodique mise en place pour accomplir le génocide contre les Tutsi et l’horreur de sa mise en œuvre. Avec beaucoup de douceur, le ministre a su trouver les mots apaisants pour commenter des événements qu’il ne faudra jamais oublier. Il invite chacun à œuvrer en faveur du travail de mémoire et de justice, mais également à conforter la politique de réconciliation du gouvernement rwandais.

Hervé Berville a décrit son combat en faveur de l’environnement. La France proscrit l’exploitation minière dans les fonds sous-marins. Son objectif est désormais de convaincre les autres pays. 27 pays se sont déjà prononcés pour un moratoire.

En combinant mémoire et espoir d’un monde meilleur, son discours était très inspirant pour toute l’assistance. J’ai ressenti une immense fierté pour notre pays d’être représenté par ce jeune homme de 35 ans si talentueux. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Lors de mon précédent déplacement au Rwanda, j’avais pris l’engagement d’assister aux commémorations du 30ème anniversaire du génocide des Tutsi.

Je remercie Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de m’avoir inclus dans la délégation française.

La visite du ministre a été marquée par la signature de deux accords au ministère des Affaires étrangères rwandais.
. Une déclaration d’intention sur le partenariat France – Rwanda pour les années 2024-2028.
. Un accord sur les services aériens visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

J’ai assisté à la signature aux côtés d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité ; Astrid Panosyan, députée ; Antoine Anfré, ambassadeur ; Yonathan Arfi, président du Crif ; Arthur Germond, directeur AFD Rwanda ; Quentin Dussart, conseiller économique. +d’images

Mission Défense

Très heureux de pouvoir témoigner du renforcement de notre coopération militaire avec le Rwanda.

Une mission défense a été ouverte à Kigali à l’été 2022.

Lors de mon entretien avec le colonel Nicolas Dufour, attaché de Défense, nous avons fait un état des progrès de notre coopération avec une armée qui révèle de nombreuses qualités.

L’esprit humain ne peut appréhender ce qu’il s’est passé pendant le génocide.

Pour le président Kagame, il est nécessaire d’éviter que cela se reproduise.

Le Rwanda a développé une diplomatie militaire qui fait la démonstration de son efficacité dans les opérations de maintien de la paix au service des organisations multilatérales.

Merci au colonel Dufour et au Major Walters, attaché de Défense adjoint, pour leurs éclairages et le soin qu’ils ont apporté pour favoriser l’exécution de ma mission. +d’images

Coopération (Santé – Formation)

Ircad Africa

Visite de l’Ircad Africa, premier centre d’excellence en chirurgie mini-invasive du continent africain, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris, Antoine Anfré, ambassadeur et Arthur Germond, directeur AFD Rwanda.

Accueillis par Sabin Nsanzimana, ministre de la Santé rwandais et Charles Nsengiyumva, conseiller principal du ministre de la Santé du Rwanda et secrétaire général d’Ircad, nous avons découvert des installations exceptionnelles.

Le professeur Jacques Marescaux, fondateur de l’IRCAD en 1994, nous a présenté à distance, depuis Strasbourg, l’institution IRCAD Afrique, nichée à Kigali au Rwanda, lancée le 7 octobre 2023.

L’Ircad Afrique ambitionne de combiner recherche, innovation et formation de chirurgiens pour améliorer l’accès aux soins non seulement en Afrique mais aussi dans le monde.

Le bâtiment a été financé par le Rwanda, tandis que les équipements ont été apportés par l’Ircad.

L’Ircad, Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, est une réussite internationale qui me paraît mériter d’être mieux connue et plus soutenue par la France.

À l’évidence, le succès du professeur Marescaux m’est apparu comme un motif de fierté nationale. +d’images

IPRC Tumba / AFD

Déplacement à Tumba, ville située à 90 minutes de Kigali, en compagnie des députées Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda et Mireille Clapot ; Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger ; Arthur Germond, directeur de l’AFD Rwanda.

Entre 2019 et 2023, la France a déployé 520M€ au Rwanda, dont 504M€ grâce à l’AFD.

L’engagement pris par le Président Emmanuel Macron en mai 2021 a été dépassé. La France est devenue le 5ème partenaire international du Rwanda, et le 2ème bilatéral derrière les USA et devant la Chine.

Nous avons visité l’IPRC Tumba (Collège Régional Polytechnique Intégré), où un département de Mécatronique a été créé grâce à un partenariat avec l’AFD, dans le prolongement de la visite d’Emmanuel Macron en 2021.

Ce programme entre dans le cadre du projet AFTER, Appui à la formation technique et à l’emploi au Rwanda.

L’IPRC Tumba accueille 428 étudiants, 83 enseignants et 42 personnels administratifs. 70% des étudiants issus de l’IPRC ont un travail dans les 6 mois. L’objectif est d’atteindre 90%.

Les étudiants ont gagné 3 médailles d’or aux Worldskills Africa.

Félicitations à Rita Mutabazi, principale, et à son équipe pour leur grand professionnalisme. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Depuis mon précédent passage, le comité Rwanda des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) a été concrétisé à l’initiative de l’ambassadeur Antoine Anfré, afin d’accompagner le développement de notre relation économique bilatérale.

J’ai eu le plaisir de retrouver certains d’entre-eux à la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence, en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Les priorités des CCEF sont la ratification par la France de la convention fiscale bilatérale signée en juin 2023, et déjà ratifiée par le Rwanda depuis août 2023.

Vient ensuite l’approbation de l’accord sur les services aériens signé par le ministre Stéphane Séjourné, lors de son passage à Kigali, visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

Je me suis réjouis d’apprendre de nombreuses nouvelles positives sur le développement du Rwanda et de nos entreprises. Ainsi Canal + a atteint 74% de parts de marché de la télé payante et quintuplé son parc de box en trois ans. Avec 100 000 abonnés, c’est un véritable succès qui renforce l’image de la francophonie au Rwanda.

Autre succès, la chaîne de télévision “Zacu” de Canal en kinyarwanda, lancée le 3/10/22, fait jeu égal avec la chaîne nationale.

Le Rwanda est un pays connecté, désenclavé en télécommunication, qui pointe à la troisième place pour l’organisation de conférences sur le continent derrière le Cap et le Maroc.

Le club d’affaires français compte désormais 40 inscrits.
Merci aux participants pour le partage de leur expérience :
Sophie Tchatchoua, présidente CCEF Rwanda et directrice pays de Canal +
Iris Becquart, directrice pays AGS Movers
Emmanuel Hamez, CEO Airtel Rwanda
Benjamin Proffit, représentant pays Publicis Live
Alexis Roblin, représentant pays Tractafric. +d’images

Communauté française

Réception

À la faveur de la venue à Kigali du secrétaire d’État Hervé Berville, l’ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré, a organisé une réception avec des représentants de la communauté française et des personnels d’ONG en poste au Rwanda et en RDC, à Goma.

Je remercie l’ambassadeur d’avoir rappelé mon passage précédent en mai 2022 (compte-rendu) et le respect de mon engagement à être de retour pour assister aux commémorations et me recueillir aux côtés du peuple rwandais.

Le ministre a souligné le rôle historique d’Emmanuel Macron dans le réchauffement des relations entre nos deux pays. La reconnaissance par le président de la République de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide des Tutsi a permis une prise de conscience des erreurs commises.

Hervé Berville a également rendu hommage à notre ambassadeur pour sa clairvoyance. En poste en Ouganda, trois ans avant le génocide, Antoine Anfré avait
recommandé de changer la politique de la France dans la région, après avoir décrit dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa lucidité lui avait alors valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères. +d’images

Ambassade – Section consulaire

Ce fut la dernière séquence de mon second déplacement, une visite de l’ambassade en compagnie de Bruno Bellanger, consul, et Aude Demoustier, conseillère des FDE.

La section consulaire a été renforcée en septembre dernier. Si la communauté française n’a officiellement progressé que de 11,8%, le nombre de visas a été multiplié par dix en deux ans.

De fait, la liaison directe RwandAir Kigali-Paris CDG, trois fois par semaine depuis le 27/6/23 constitue un accélérateur du rapprochement.

Dans un second temps, je me suis rendu dans la nouvelle emprise de l’ambassade, qui accueille désormais Adriana Domagala, conseillère culturelle, et son équipe.

J’ai également eu l’opportunité d’échanger avec le colonel Laurent Lesafre, attaché de Sécurité intérieure. +d’images

Enseignement

École francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE)

Retour à l’EFASE, deux ans plus tard, pour constater les progrès enregistrés.

Le proviseur Laurent Bardou m’a accueilli en compagnie d’Adriana Domagala, COCAC.

Conventionnée avec l’AEFE depuis septembre 2022, l’école a vu ses effectifs progresser de 624 à 680 élèves.

Homologuée jusqu’en 3eme, une demande d’homologation est déposée pour la classe de seconde en 2024.

Afin d’accompagner son développement, le conseil de gestion de l’établissement et l’ancien chef d’établissement ont engagé, en novembre 2021, un projet d’extension immobilière pour la construction d’un bâtiment dédié au second degré (lycée) prévoyant sept salles de classe, une salle de laboratoire, une médiathèque, un espace de restauration.

Un prêt garanti par l’État français est en voie d’obtention.

L’établissement projette également la création d’une section internationale.

J’ai échangé avec les 30 élèves de la classe de terminale qui m’ont agréablement surpris par la qualité de leurs questions et le niveau de leurs réflexions. Ils se révèlent être les meilleurs ambassadeurs de notre système éducatif. J’ai félicité leur professeur et ai immortalisé le moment où ils ont tous affiché leur désir de faire leurs études supérieures en France.

J’espère recevoir, ensemble, tous les élèves qui auront concrétisé ce souhait l’an prochain au Sénat. +d’images

École les Tourterelles

Créée en 2019 par Bernadette Iwimbabazi, l’école les Tourterelles accueille 231 élèves en maternelle et primaire.

Sur une suggestion de mon collègue rwandais André Twahirwa, je suis allée visiter cette école locale qui enseigne en français, en sa compagnie et en présence d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, et d’Adriana Domagala, COCAC.

Cette école privée suit le programme national rwandais.

Fille d’enseignants, Bernadette Iwimbabazi a concrétisé : “L’école de ses rêves où les enfants veulent apprendre et rayonner.”

Très impressionné d’observer le niveau de français des enfants qui maîtrisent parfaitement le français, l’anglais et le kinyarwanda, en quatrième année (équivalent CM1). +d’images

Francophonie

Centre culturel francophone

Retour au Centre culturel francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

J’ai été accueilli par Adriana Domagala, COCAC et le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel.

J’ai apprécié les multiples aménagements et améliorations qui ont été apportés depuis mon précédent passage en mai 2022.

Des tonnelles ont été installées pour créer des espaces de convivialité protégés de la pluie.

Un toboggan et une médiathèque rénovée font le bonheur des jeunes qui viennent fréquenter le centre.

Nous avons posé devant la nouvelle fresque qui témoigne du renouveau du Centre culturel francophone.

Très fier du travail accompli par l’équipe depuis deux ans. Félicitations. +d’images

Environnement

Umusambi Village

Visite de Umusambi Village, sanctuaire de biodiversité destiné à protéger grues couronnées en voie de disparition, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris.

Le Dr Olivier a bénéficié du soutien de l’état rwandais pour ouvrir le parc.

De 300 grues couronnées en 2014, on en compte désormais 1216 en 2023.

Une vraie réussite pour le “Diane Fossey” des grues couronnées. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Chambre de commerce franco-britannique – Londres (28 mars 2024)

Première rencontre avec François Landers, directeur général de la chambre de commerce franco-britannique et Cecilia Penetier, en charge des affaires publiques qui ont rejoint récemment la chambre qui promeut les relations commerciales entre les deux pays depuis 1883.

Dans la foulée de la période du Covid, la chambre de commerce a quitté son siège près de Holborn pour s’installer dans l’immeuble qui abrite la société de sa présidente Fabienne Viala, avec vue sur Waterloo station, à deux pas de Westminster.

Une décision pragmatique pour réduire l’espace loué, à l’image des évolutions observées chez leurs membres et se rapprocher des décideurs.

Si le siège est réduit, le dynamisme ne s’est pas émoussé.

La France est le deuxième partenaire commercial de la Grande-Bretagne en Europe.

La Chambre compte 323 membres. Elle organise plus de 70 événements et clubs par an, qui rassemblent plus de 2 000 participants,

La Chambre de commerce française de Grande-Bretagne travaille en étroite collaboration avec l’ambassade de France à Londres, l’ambassade britannique à Paris et la Chambre de commerce franco-britannique à Paris.

Une réunion semestrielle se tient alternativement à Paris et Londres.

Très heureux de ce long échange qui démontre que si le Brexit ne nous a rien apporté, il ne nous a pas retiré notre détermination à promouvoir et développer les relations d’affaires bilatérales. +d’images

En circonscription en Arabie saoudite – Riyad (01-04 mars 2024)

Retour en Arabie saoudite, directement depuis Washington pour participer à la réunion régionale des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisée par Jean-Philippe Bonnet, président du comité local, en présence de la présidente des CCEF, Sophie Sidos.

En marge de cet événement, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger a effectué un déplacement à Riyad et m’a associé à plusieurs séquences de son agenda.

Désormais également ministre des Français de l’étranger, Franck Riester a fait monter sur la scène, Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah), à nos côtés, pour rendre hommage aux élus consulaires lors de la soirée devant la communauté française.

Félicitations à notre ambassadeur Ludovic Pouille pour avoir su organiser des agendas parallèles et réussir des événements d’envergure pour promouvoir notre diplomatie économique. Toute ma reconnaissance à Hani Khellef, conseiller politique à l’Ambassade de France qui m’a accompagné sur toutes mes séquences et permis de réussir ce 6ème déplacement en Arabie saoudite.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères m’a accordé le privilège d’un entretien de 50 minutes en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi, le 4 mars 2024.

Nous avons évoqué la coopération entre le Royaume et la France dans divers domaines, puis abordé quelques sujets d’actualité internationale.

Je n’ai pas manqué de féliciter le Prince pour le succès de la candidature de Ryad à l’organisation de l’Expo 2030. La qualité du dossier, le travail accompli et le retentissement du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï lui ont assurément permis de remporter la partie.

Le Prince Faisal ben Farhane a chaleureusement remercié la France pour son soutien à la candidature du Royaume dès son annonce.

Je suis sincèrement reconnaissant au ministre pour ses mots bienveillants à l’égard de la politique de la France dans le Golfe.

Merci à Fahad Al Ruwailly, ambassadeur d’Arabie saoudite en France pour m’avoir offert cette opportunité d’un nouvel échange direct avec le ministre. +d’images

Parlement

Au Majlis al Choura, j’ai été accueilli par le vice-président du Conseil, Mechaal Al Salam, en présence du Dr Ayman Fadel, président du groupe d’amitié Arabie saoudite – France, du général (liwa) Ali Abdulrahman Al Sheikh, président de la commission des Affaires militaires et de la Sécurité, ainsi que d’un représentant de la commission du Tourisme.

Après des propos chaleureux de bienvenue, le VP de la Choura a rappelé que, dans deux ans, nous allions célébrer le centenaire de notre relation bilatérale.

Mechaal Al Salam m’a chargé de transmettre ses salutations, ainsi que celles du président de la Choura, au président du Sénat. Pour ma part, j’ai officiellement invité le groupe d’amitié Arabie saoudite – France à nous rendre prochainement visite.

Le vice-président du Conseil a aussi loué le soutien de la France à la candidature du Royaume pour l’organisation de l’Expo 2030. J’ai répondu que le succès du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï avait été un élément déterminant dans la victoire saoudienne.

Enfin, j’ai pu noter les transformations impressionnantes qui ont été réalisées, en très peu de temps, dans le cadre de la Vision 2030 du Prince Héritier. +d’images

Ministre Franck Riester

À la faveur de son déplacement en Arabie saoudite, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, m’a proposé de participer à plusieurs séquences de son agenda. Je le remercie de cette attention.

Petit déjeuner de cadrage à la Résidence avec tous les acteurs de la Team France Export, CCEF, Business France, MEDEF International, French Healthcare, BPI, DG Trésor, ambassade… afin de renforcer la solidarité et améliorer l’efficacité de nos actions avec nos partenaires saoudiens.

. Ouverture du Forum NEOM

Lors du discours d’ouverture, Rayan Fayez, Deputy CEO NEOM, a présenté les différents projets de NEOM (The Line, Trojena, Oxagon, …)

La présence de Franck Riester a offert une belle opportunité à Bruno Bonnell, secrétaire général, de présenter à l’assistance le plan France 2030.

. Séquence Francophonie à la galerie Hewar Art

La Francophonie fait partie des attributions du ministre.

Une douzaine de Saoudiennes et Saoudiens francophones de la société civile, accompagnés du président de l’Alliance française de Riyad, ont échangé sur les transformations dans le cadre de la vision 2030, la relation franco-saoudienne et ce que l’apprentissage du français leur avait apporté dans leur vie quotidienne. +d’images

Diplomatie économique

Réunion régionale des conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Comme l’an dernier à Tel Aviv (compte-rendu), j’ai participé à la réunion régionale Sud Méditerranée / Proche et Moyen-Orient qui a rassemblé plus de 200 participants à Riyad du 3 au 5 mars, en présence de Sophie Sidos, présidente CCEF (à droite sur la photo).

Dans son introduction, Ludovic Pouille a vanté avec raison l’évolution d’un pays qui en six ans a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

La transformation de ce pays est sans équivalent dans le monde.

Cette réunion tournée vers l’Arabie saoudite de 2030 et ses grands projets a eu pour ambition de rassembler la communauté économique saoudienne et française avec 120 entreprises.

Félicitations à Jean-Philippe Bonnet, président du comité Arabie Saoudite des CCEF pour l’organisation de cet événement particulièrement réussi. Très heureux d’avoir pu retrouver également des présidents et directeurs de chambres de commerce. +d’images

Métro – RATP DEV

Visite de la station de métro King Fahad Stadium, en bout de ligne 2 du métro de Riyad et du centre de commande en compagnie de Malangou Seyadou, RATP DEV et Hani Khellef, 2ème conseiller politique à l’Ambassade de France.

L’attribution du contrat d’exploitation et de maintenance des lignes 1 et 2 à RATP Dev en partenariat avec SAPTCO. Les lignes 3 à 6 seront exploitées et maintenues par le consortium italien Flow.

Les lignes de métro sont calquées sur les routes. La mise en œuvre du métro devrait permettre une amélioration drastique de la circulation actuellement congestionnée dans la capitale du Royaume. J’ai particulièrement apprécié l’organisation prévue pour faciliter les sorties du stade afin d’optimiser les flux. Nous avons également évoqué les précautions prises pour la protection cyber des infrastructures.

Hâte de voir le métro inauguré et de pouvoir partager alors cette superbe réalisation. +d’images

Diriyah Gate

Retour à Diriyah Gate dont j’avais découvert le projet sur maquette en 2021 (compte-rendu).

La vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, s’est concrétisée. J’ai marché dans ses rêves.

La préservation du site At-Turaif fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Une restauration minutieuse de la ville historique de Diriyah a été entreprise pour créer un site patrimonial vivant qui fait écho au passé remarquable de la première capitale d’Arabie saoudite.

La porte de Diriyah est un projet qui a transformé la ville historique à l’extérieur de Riyad en une des destinations culturelle et patrimoniale les plus importantes du Royaume d’Arabie saoudite.

Les CCEF ont accueilli Franck Riester, ministre du commerce extérieur, de la francophonie et des Français de l’étranger dans cette zone consacrée à la culture, l’hôtellerie, la vente au détail et l’éducation.

Belle occasion pour le ministre de témoigner des opportunités à saisir par nos entreprises afin d’accompagner l’essor du Royaume. +d’images

Communauté française

Réception

Rencontre du ministre Franck Riester avec la communauté française, les élus consulaires et la communauté d’affaires de Riyad.

7000 de nos compatriotes ont choisi de venir ici pour entreprendre, créer, enseigner. Ils sont les fers de lance de notre pays en Arabie saoudite.

Après avoir mis à l’honneur les élus des Français de l’étranger et la Team France Export, Franck Riester a mobilisé la communauté d’affaires française venue en nombre pour écouter le ministre.

“Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux !” leur a-t-il lancé.

Félicitations à Ludovic Pouille, notre ambassadeur de France en Arabie saoudite pour l’organisation de ce remarquable événement.

J’ai assisté à un vrai succès pour clore ce 6ème déplacement dans le Royaume. +d’images

Réunion consulaire

Parmi ses nouvelles attributions, Franck Riester a désormais en charge la responsabilité des Français de l’étranger. Aussi a-t-il tenu à avoir un échange avec les élus et les représentants des associations FIAFE, UFE et lycée français.

Les élues Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah) ont évoqué diverses préoccupations, à l’image de l’accès aux comptes bancaires pour les Français du Golfe.

J’ai remercié Elise d’avoir fait spécialement le déplacement depuis Djeddah pour rencontrer le ministre, dans un délai aussi bref, afin de lui permettre d’appréhender également les attentes d’une communauté éloignée de la capitale. +d’images

Consulat

Séquence en deux temps sur l’emprise de l’ambassade organisée par Hani Khellef, conseiller politique :

. Rencontre avec la consule Agnès Silva, son équipe et visite des bureaux du consulat.
Plus de 3500 personnes sont inscrites sur la circonscription consulaire de Riyad.

Le poste a délivré au total 130 000 visas, 80 000 pour le seul poste de Riyad et le complément par le consulat de Djeddah.

L’Arabie saoudite compte pour 5% de nos recettes visas mondiales.

La transcription impossible du mariage saoudien en France constitue une véritable difficulté administrative qui nécessite d’être levée.

Très heureux d’avoir pu mesurer l’engagement affirmé de l’équipe pour lutter contre toute tentative de fraude sociale.

. Second temps avec la mission Défense, pour un échange avec le lieutenant-colonel Clément Noël, attaché de Défense adjoint pour l’Ambassade auprès de l’Arabie saoudite.

Opportunité de bénéficier de son appréciation sur les attaques des Houthis du Yémen et les conséquences sur le transport maritime dans la mer Rouge et le golfe d’Aden. +d’images

UFE Riyad

Mon arrivée le 1er mars m’a offert l’occasion de retrouver l’UFE Riyad, présidée par Philippe Corbel, qui avait organisé un dîner de gala, à la Résidence de France, à l’issue de leur compétition de golf.

Parmi l’assistance composée d’une majorité d’Anglo-saxons, on pouvait également croiser Hugues Letanche, conseiller des Français de l’étranger et Jean-Philippe Bonnet, président CCEF Arabie Saoudite.

Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite, a mis en exergue les énormes investissements du Royaume en faveur du golf.

Félicitations aux organisateurs de l’UFE Riyad pour ce magnifique événement. +d’images

Ambassade de France au Yémen

L’ambassade de France au Yémen est fermée depuis 2015, soit près de dix ans. Notre représentation diplomatique pour le Yémen est établie à l’intérieur de notre représentation diplomatique à Riyad.

Seul l’Iran dispose encore d’une ambassade ouverte au Yémen.

Ce pays grand comme la France, dispose de 2000 kilomètres de côtes et compte 30 millions d’habitants. Par comparaison, l’Arabie saoudite compte 22 millions de Saoudiens et 10 millions d’étrangers sur son sol, dont 3 à 4 millions de Yéménites.

En l’absence de l’ambassadrice, je me suis entretenu avec Antoine Beauvillain, Premier conseiller.

La zone contrôlée par les Houthis est équivalente à 35-40% du Yémen. Pour sa part le gouvernement yéménite a été relocalisé à Aden. L’enjeu est de permettre au gouvernement d’assurer son autorité sur le territoire qu’il occupe et qu’un processus de paix puisse se concrétiser.

Enseignement

École Française Internationale de Riyad (EFIR)

Retour à l’EFIR pour assister à la première fête de l’école depuis 5 ans.

Accueilli par Talal El Khatib, président du comité de gestion, et Michel Montoya, proviseur, j’ai pu observer les progrès de l’établissement à commencer par la superbe collection de portraits célèbres sur le mur d’accueil ou la tonnelle au-dessus de la piscine.

L’EFIR accueille 1600 élèves et en prévoit 1700 à 1750 l’an prochain. Afin d’atteindre les 2500 élèves en 2030, l’EFIR étudie un projet de déménagement.

J’ai demandé à un élève de CE2 ce qu’il préférait à l’EFIR ? Il m’a répondu : Aujourd’hui !

Bravo aux organisateurs et animateurs de cette journée d’exception. Félicitations au comité de gestion pour son dynamisme et à l’équipe pédagogique. +d’images

Francophonie

Festival de la gastronomie

Le 2 mars, je me suis rendu à l’ambassade du Liban à Riyad qui accueillait le Festival de la gastronomie des pays francophones, regroupant 10 ambassades de pays francophones : la Belgique, le Cameroun, la Côte d’Ivoire Djibouti, la France, le Liban, le Maroc, le Sénégal, la Suisse et la Tunisie.

Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban, nous a accueillis dans sa Résidence, en compagnie de Ludovic Pouille, ambassadeur de France, et plusieurs de ses collègues ambassadeurs du Maroc, Tunisie et Côte d’Ivoire.

Cette séquence m’a offert l’opportunité d’échanger également avec Walid Nassar, ministre libanais du Tourisme, en déplacement à Riyad.

Merci à l’équipe de Riyad Accueil d’avoir tenu le stand France avec brio et d’avoir régalé les visiteurs avec des crêpes particulièrement réussies. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Washington (26-28 février 2024)

Délégation Cyber Task Force

À la demande de Philip Stupak, Assistant National Cyber Director à la Maison Blanche, et Sébastien Garnault, fondateur de la Cyber Task Force en 2016 et du Paris Cyber Summit, j’ai eu l’honneur de conduire avec Louise Morel, une délégation* composée de parlementaires et d’experts, à Washington du 26 au 28/02/24.

Louise Morel

Louise Morel, députée du Bas-Rhin, est rapporteur de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique.

Sébastien Garnault

Rapporteur de la Coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense, SGDSN) depuis 2017, ce déplacement m’a permis de recueillir des informations qui viendront nourrir utilement la réflexion du Sénat pour évaluer l’action du gouvernement en matière de cybersécurité et de cyberdéfense.

Merci à Sébastien Garnault (Garnault & Associés) pour le programme de très haut niveau proposé.

J’adresse toute ma gratitude à Chad Sweet, co-fondateur et CEO de The Chertoff Group, pour avoir accueilli notre délégation pour compléter nos échanges avec les experts rencontrés lors de notre séjour.

*Délégation Cyber Task Force
Co-présidents : Olivier Cadic (Sénateur) / Louise Morel (Députée) / Sébastien Garnault (G&A)
Députés : Michael Bouloux (Ille-et-Vilaine)/ Laurent Esquenet-Goxes (Haute-Garonne)/ Denis Masséglia (Maine-et-Loire) / Stéphane Vojetta (Français de l’étranger)
Experts : Daniel Le Coguic – Pdt Alliance pour la confiance numérique (ACN) / Adrien Basdevant (Avocat) / Baptiste Robert (Prédicta Lab) / Cédric Thevenet (Capgemini) / Patrick Trinkler (CYSEC) / Pierre-Alexandre Houver (G&A)

Diplomatie parlementaire

Maison Blanche – Cyber Task Force

J’avais eu le privilège d’auditionner Philip Stupak dans le cadre de la Loi de programmation militaire en juin 2023 au Sénat.

À la faveur de cette visite, Philip m’a fait visiter la “West Wing” de la Maison Blanche et permis d’accéder au bureau ovale occupé par le président Joe Biden.

Philip nous a ensuite fait visiter le building office Eisenhower qui accueille le bureau de la vice-présidente et de toute l’équipe exécutive de la Maison Blanche.

Merci à Philip pour cette visite mémorable que nous avons pu immortaliser ensemble dans la fameuse salle de presse James Brady. +d’images

Maison Blanche – Bureau du directeur cyber fédéral

Réunion de la Cyber Task Force à la Maison Blanche avec Harry Coker, Jr., National Cyber Director, Philip Stupak, Assistant National Cyber Director.

The Office of the National Cyber Director (ONCD) conseille le président des Etats-Unis sur la politique et la stratégie en matière de cybersécurité.

Créé en 2021 par le Congrès, l’ONCD est une composante du bureau exécutif de la Maison Blanche. L’ONCD a été le fer de lance du développement de la stratégie de la cybersécurité annoncée par Joe Biden en mars 2023.

La Counter Ransomware Initiative (CRI) de la Maison Blanche est une réponse internationale pour lutter contre la menace croissante des attaques de rançongiciels.

Harry Cocker a rappelé l’importance d’une diplomatie de la cyber. La CRI réunit 48 pays, l’Union européenne et Interpol. Il a mis également en avant la nécessité de partage des informations et de collaboration public-privé pour lutter contre les acteurs du rançongiciel. +d’images

Department of Justice

Notre délégation Cyber Task Force s’est rendue au ministère de la Justice pour un entretien avec plusieurs interlocuteurs* qui a porté sur plusieurs sujets.

Un briefing des menaces cyber par le FBI ; un compte-rendu des menaces cyber par la nouvelle section du ministère de la Justice intitulé « NatSec Cybersecurity » ; un état des attaques en espionnage économique et les techniques utilisées par la Chine ; les forces de frappe de technologie de rupture employées ; et enfin les mesures de protection contre les investissements étrangers pour prendre le contrôle d’entreprises sensibles.

Nous avons évoqué la diplomatie du renseignement et un décret américain à venir pour limiter toute activité étrangère qui aurait accès aux données de citoyens américains. +d’images

*Department of Justice
Mr Sean Newell, Acting Chief, National Security Cyber Section (NatSec Cyber), U.S. Department of Justice
Mr Matthew McKenzie, Deputy Chief, Counterintelligence, Counterintelligence and Export Control Section, U.S. Department of Justice
Mr Nate Swinton, Senior Counsel to the Assistant Attorney General for National Security, U.S. Department of Justice
Mr Eric S. Johnson, Principal Deputy Chief, Foreign Investment Review Section, U.S. Department of Justice

Department of State – Ministère des Affaires étrangères

Rencontre au Département d’État* avec Nate Fick, ambassadeur itinérant en charge du cyberespace et la politique digitale. Avant d’être ambassadeur, il a dirigé une société de logiciel de cybersécurité.

Le Département d’État met en œuvre la nouvelle stratégie mondiale de coopération en matière de cybersécurité définie par la Maison Blanche et fondée sur la coopération internationale.

L’agression de la Russie contre l’Ukraine a entraîné de nombreux pays et entreprises à s’allier pour élever leur niveau de défense. Chacun est désormais également conscient de la campagne menée par le Parti communiste chinois pour renverser le monde démocratique sur internet, en s’alliant à la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Les entreprises de pointe ont joué un rôle important dans la défense contre les récentes cybermenaces. Nate Fick reconnaît le rôle central du secteur privé pour partager la charge de la cyberdéfense et prône une cyber solidarité plutôt qu’une cyber souveraineté.

Je partage cette vision. Elle peut nous permettre d’avoir la taille critique pour nous confronter à la menace cyber. +d’images

*Department of State
– Ambassador at large, Nate Fick
Ms Jennifer Bachus, Principal Deputy Assistant Secretary, Bureau of Cyberspace and Digital Policy, U.S. Department of State
Mr Fort Felker, Senior Cyber Policy Advisor, U.S. Department of State

Department of Homeland Security – Ministère de l’Intérieur

Rencontre de notre délégation de la Cyber task force avec le Department of Homeland Security* qui a la main sur la CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency), agence de sécurité cyber équivalente de notre ANSSI.

La Chine est identifiée comme la plus grande menace existentielle, en matière de cyber sécurité pour les États-Unis. Comme nous l’observons en France, la Chine progresse dans le ciblage des infrastructures critiques. Son activité dépasse le simple vol de propriété intellectuelle.

L’intelligence artificielle est vue par l’administration américaine comme un outil pour simplifier la bureaucratie et renforcer la cyber sécurité. Elle est déjà utilisée pour automatiser des processus comme les contrôles TSA (Transport Security Administration) et la détection de vulnérabilités logicielles.

Les États-Unis se sont inspirés de la résilience cybernétique en Ukraine pour tirer des leçons en matière de défense et de gestion des attaques cybernétique. +d’images

*Department of Homeland Security
Mr Thomas M. McDermott, Deputy Assistant Secretary for Cyber Policy
Mr Brent Schuliger, Policy analyst
– And office

CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency)

Échanges durant plus de trois heures au CISA* (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency), agence de sécurité cyber fédérale.

À la différence de l’ANSSI qui est directement rattachée au Premier Ministre, le CISA est sous la tutelle du Department of Homeland Security.

Le CISA a vanté la qualité de sa relation avec notre Agence nationale. Il souhaite mettre en avant toutes les opportunités de collaboration pour accélérer notre temps de réponse et présente des idées nouvelles pour y parvenir.

Nous avons évoqué le décret (Executive order) de la Maison Blanche sur le développement et l’utilisation sûrs, sécurisés et fiables de l’IA. Le CISA a élaboré des directives pour garantir le développement sécurisé des systèmes d’intelligence artificielle. Il a été souligné que la sécurité de l’IA doit être conforme aux lois sur la protection des données.

Le CISA joue un rôle central dans la promotion de la cyber sécurité au sein des collectivités locales et des villes. N’ayant pas de compétences directes, le CISA promeut des recommandations, des bonnes pratiques et propose un soutien. +d’images

*CISA
Mr Trent Frazier, Deputy Assistant Director, CISA Stakeholder Engagement Division
Ms Lisa Einstein, Senior Advisor for Artificial Intelligence and Executive Director, CISA Cybersecurity Advisory Committee
Mr Andrew Seiffert, Senior Counselor for Infrastructure Security, Infrastructure Security Division (ISD)
Mr Todd Klessman, Infrastructure Security Division
Mr Bill Ryan, Regional Director for CISA Region 3
Ms Patricia Soler, Section Chief, International Office, JCDC

Google

Visite chez Google* où nous avons beaucoup parlé des enjeux autour du Cloud. Nous avons également évoqué la lutte contre la haine en ligne chez Google qui s’efforce de supprimer les contenus haineux de ses plates-formes, notamment YouTube.

Les directives communautaires définissent clairement ce qui est considéré comme un discours haineux.

Des vidéos qui font la promotion de la suprématie d’un groupe qui discrimine ou qui dénigre un individu ou un groupe sur la base de ces caractéristiques sont interdites.

Google, collabore souvent avec des organisations de la société civile et des experts pour comprendre les tendances actuelles en matière de discours haineux et pour améliorer ses politiques et ses pratiques de modération.

Google garde des relations proches pour aider l’Ukraine. Signe des temps, il m’a été déclaré que si la Russie est plus grande que l’Ukraine sur le terrain, dans le domaine informatique et cyber, la Russie n’est pas plus grande que Google… +d’images

*Google
Ms Rita Balogh, Government Affairs & Public Policy
Mr Marcus Jadotte, Vice President, Government Affairs & Public Policy
Mr Chris Cornillie, Manager, Cloud Security Policy | Government Affairs & Public Policy
Mr Christopher Porter, Head of International Security Cooperation, Google Cloud
Mr Fred Geraud, Government Affairs & Public Policy France, Google cloud

Amazon Web Services

Visite du siège d’Amazon Web Services* qui abrite 80% des sociétés du CAC40 sur ses clouds.

AWS a démarré ses services en 2006 pour répondre aux besoins de la société Amazon. Le marché mondial des services de cloud public est estimé à 663 milliards de dollars en 2023, dont AWS détient 31%.

Nous avons échangé sur les questions de sécurité. Toutes les données clients situées sur leurs serveurs sont encryptées. Il faut une data key pour décrypter les données détenues par le client.

Les requêtes d’accès à des données de la part des gouvernements se sont élevées à 1456 pour AWS contre 26577 chez Amazon. Aucun gouvernement n’a demandé d’accès à des données se situant sur un serveur à l’étranger.

AWS crée le Cloud souverain européen, car 82% des clients veulent maitriser la localisation de leurs données.

Afin de montrer sa capacité d’assister les États, Max Peterson, vice-président, nous a confié que 3 jours avant l’invasion russe, les députés ukrainiens ont voté une loi pour autoriser la localisation des données nationales dans un autre pays que l’Ukraine. Suite à l’attaque, toutes les données gouvernementales ont été transférées sur des serveurs AWS à l’étranger. L’administration ukrainienne a pu poursuivre son action sans difficulté. +d’images

*AWS
Mr Max Peterson, Vice President, Sovereignty cloud
Ms Anitha Ibrahim, Data Protection & Cybersecurity Lead
Mr Nils Hansma, Security Principal – Security Assurance Lead
Mr Cédric Mora, Public Policy Manager: Cybersecurity, Health & AI / Cybersécurité, Santé & IA
Mr Dan Roth, Vice President, Distinguished Scientist
Mr Dominic Delmolino, Public sector

IBM

Visite de la société IBM* où nous avons pu assister à une présentation de la situation des ordinateurs quantiques. La meilleure manière de se protéger est de crypter ses données.

La cryptographie quantique consiste à utiliser les propriétés de la physique quantique pour établir des protocoles de cryptographie qui permettent d’atteindre des niveaux de sécurité optimums. Certains états collectent toutes les données encryptées disponibles pour leur permettre de les décrypter le jour où ils disposeront d’ordinateurs quantiques suffisamment puissants pour y parvenir.

La mission d’IBM est d’apporter un ordinateur quantique utile au monde pour rendre ce dernier plus sûr. Pour y parvenir, les ordinateurs ont besoin de processeurs quantiques pour effectuer des calculs complexes avec facilité.

Lors de l’IBM Quantum Summit 2023 qui s’est tenu le 4 décembre 2023, IBM a dévoilé la puce Condor, un processeur quantique de 1121 qubits. Sa conception démontre l’avance technologique d’IBM qui ne parait pas vouloir en rester là. +d’images

*IBM
Ms Katie Ignaszewski, Cybersecurity Policy Executive
Mr Mason Molesky, Cyber and Cloud policy executive
Mr Koos Lodewijkx, Vice President, CISO
Ms Dimple Ahluwalia, VP & Global Managing Partner

En circonscription aux Émirats arabes unis (2/2) – Abou Dhabi (21-22 fév. 2024)

Diplomatie parlementaire

Conseil national fédéral

Dès mon arrivée à Abu Dhabi, accompagné de Hélène Riss, conseillère politique, j’ai eu le plaisir de retrouver, pour la quatrième fois, le Dr Ali Rashid Al Nuaimi, président de la commission de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur (CDAEI).

L’entretien s’est tenu en présence des membres du conseil national fédéral des Émirats, dont Sara Falaknaz, secrétaire de la CDAEI et présidente du groupe parlementaire d’amitié avec l’Europe ; Marwan Almheiri et Meera Al Suwaidi.

Tous étaient déjà présents pour m’accueillir à Dubai, il y a deux ans avec le groupe d’amitié et sont venus à Paris, l’an dernier pour la visite d’État de Mohamed Ben Zayed, président de la Fédération des Émirats arabes unis.

Nous avons discuté des principaux sujets internationaux, à commencer par la situation à Gaza. Comme l’exprime très bien le président Al Nuaimi, c’est la paix qui amène la sécurité et non la guerre. Les États-Unis nous apparaissent être la seule puissance susceptible d’infléchir les actions d’Israël, afin de parvenir à une solution à deux états.

J’ai présenté mes condoléances pour le décès de quatre militaires tués par les terroristes Shebabs, alors qu’ils étaient engagés pour de la formation en Somalie.

Nous avons évoqué les investissements émiriens au Somaliland, dont j’ai pu voir, l’an dernier, les effets positifs sur l’économie locale.

Base navale française

Retour à la base navale française de Mina Zayed pour une séance de présentation de nos déploiements opérationnels dans la région et de la coopération militaire bilatérale avec les EAU.

Nous avons évoqué les défis auxquels nos forces sont confrontées dans la région.

Les Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU) constituent l’une des cinq forces de présence françaises à l’étranger.

Communauté française

Ambassade – Conseillers des Français de l’étranger

Déjeuner de cadrage sur l’action de l’ambassade aux Émirats organisé par Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis, en présence des élus et des chefs de service de l’ambassade.

Gilles Grima, Hervé Serol et Isabelle Moriou, conseillers des Français de l’étranger pour les EAU et Oman ont partagé leurs priorités pour notre communauté.

Au premier rang de mes préoccupations, les questions liées au narcotrafic qui font l’objet d’une commission d’enquête, dont je suis le vice-président.

Un magistrat de liaison va être nommé en avril prochain pour faciliter les relations entre nos administrations judiciaires.

Témoin de la dynamique en cours de notre attractivité dans le pays, le réseau d’enseignement français croit fortement et dépasse désormais les 12000 élèves.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de mon retour à Abu Dhabi, Gilles Grima a organisé trois réunions avec des compatriotes dans des formats limités pour privilégier le temps d’échange avec chacun.

À l’Alliance française d’Abu Dhabi, les préoccupations ont porté sur le système de demande de rendez-vous au consulat à Dubaï qui s’avère défaillant, mais également sur les fermetures de compte unilatérales faites par les banques en France.

Lors du dîner qui a suivi, nous nous sommes concentrés sur les conditions d’exécution des contrats et la stratégie industrielle des Émirats.

Enfin, lors d’un déjeuner avec le Cercle, un club d’affaires présidé par Jean-Michel Moriniere, nous avons évoqué les contraintes liées à l’émiratisation des emplois.

Avec un Émirien sur 10 habitants aux EAU, vouloir réserver 10% des emplois à un local dans les entreprises privées relève de la gageure. Beaucoup y voient un impôt déguisé de fait. Mais chacun s’accorde avant tout à vanter l’environnement des affaires du pays et l’extraordinaire vitalité du pays qui constitue un eldorado pour les entrepreneurs.

Afin d’éviter toute déception, il est recommandé de s’entourer d’un conseil expérimenté pour s’y implanter.

Merci à Gilles Grima, Jean-Michel Moriniere et à tous les participants pour leur participation et leurs nombreux enseignements. +d’images

avec Guillaume Nassif, conseiller des FDE

French Business Council (CCIFI)

Mon précédent passage aux Émirats était concomitant à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Deux ans plus tard, ce déplacement m’a permis d’observer les effets de l’arrivée en masse des Russes, estimée à 500.000.

Dans leur sillage, des Français installés en Russie ont décidé de faire le même mouvement et de déplacer leurs activités, à

Jean-François Marquaire

l’image de Jean François Marquaire, fondateur du cabinet d’avocats d’affaires Seamless Legal.

Il s’est délocalisé depuis Moscou à Abu Dhabi, et a rejoint récemment le French Business Council (FBC), membre du réseau CCIFI.

À l’invitation d’Agnès Lopez Cruz, directrice du FBC, je me suis rendu au cocktail organisé à l’occasion de l’ouverture de Seamless Legal Abu Dhabi, en présence de Guillaume Nassif, conseiller des Français de l’étranger.

Belle opportunité d’évaluer ainsi l’impact des sanctions économiques sur l’économie russe. +d’images

École Ducasse

Visite du studio École Ducasse Abu Dhabi ouvert en décembre 2023 en partenariat avec Erth Hospitality sur le site historique d’Al Hosn.

Une quinzaine de personnes comprenant les serveurs animent cet espace qui a pour première mission d’offrir des programmes personnalisés aux passionnés de cuisine.

Le studio dispose d’un vaste laboratoire de cuisine et pâtisserie avec des plans de travail individualisés, d’une table de chef et d’une vaste terrasse extérieure pour accueillir des évènements.

Merci à Raouf Ziouane, GM, et Claire Guergnon, Guest relation Manager, pour leur accueil. +d’images

Culture

Maison Abrahamique

Accueilli par Abdulla Al Shehhi, directeur exécutif de la « Maison de la famille abrahamique », j’ai découvert cet espace composé d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue.

Ce complexe interconfessionnel accueille les fidèles des trois religions.

Il fait le plein aux heures de prière. Ce lieu incarne les valeurs partagées et la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs.

L’échange avec Abdulla Al Shehhi m’a permis de découvrir une personnalité visionnaire en matière de tolérance.

Un quatrième espace de la Maison est un centre d’éducation qui se développe et prévoit d’offrir 400 programmes par an. Nous partageons le même avis de travailler en priorité avec les enfants pour leur enseigner la compréhension mutuelle et la paix. +d’images