Taiwan Info reprend les déclarations du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, que j’avais interrogé au Sénat, le 9 avril dernier, suite aux exercices militaires engagés par la Chine autour de l’Ile de Taiwan et la publication d’un communiqué commun des ministres des Affaires étrangères du G7, en réaction (compte-rendu).
« La France est opposée à toute modification unilatérale du statu quo dans le détroit de Taiwan, y compris par la force ou la coercition », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, le 9 avril à Paris. Une déclaration saluée à Taipei par le ministre des Affaires étrangères, Lin Chia-lung.
Jean-Noël Barrot était auditionné par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français, et répondait à une question du sénateur Olivier Cadic.
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe des Sept (G7) se sont récemment exprimés au sujet des exercices militaires à grande échelle menés les 1er et 2 avril par la Chine autour de Taiwan, a rappelé Jean-Noël Barrot. Dans une déclaration commune publiée le 6 avril, le ministre français et ses homologues ont en effet exprimé leur « profonde inquiétude concernant les actions provocatrices de la Chine, plus particulièrement les récents exercices militaires à grande échelle autour de Taiwan (…), qui augmentent les tensions entre les deux rives du détroit et mettent en péril la sécurité et la prospérité mondiales ».
Lorsqu’ils se sont rencontrés au mois de mars à Charlevoix, au Canada, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont en outre adopté une déclaration sur la sécurité et la prospérité maritimes, en particulier la sécurité maritime dans le détroit de Taiwan et en mer de Chine méridionale, a souligné Jean-Noël Barrot.
Qui plus est, le déploiement en Indo-Pacifique du groupe aéronaval français « a permis de réaffirmer l’attachement de la France au droit international, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et à la liberté de navigation », a insisté le chef de la diplomatie française. Lire la suite
Elisabeth Maxwell, membre du comité exécutif de FM au Royaume-Uni et CCEF ; Christophe Berrard, membre du comité exécutif de FM en France ; et Anthony Spitaëls, directeur de cabinet auprès du comité exécutif de FM en France m’ont accueilli pour une réunion au siège londonien de Forvis-Mazars.
Mazars est un cabinet d’audit français créé en 1945 par Robert Mazars qui a grandi à l’international en suivant ses clients.
En grandissant cette structure a développé de nombreux champs d’expertise : fiscalité, conseil, mise en conformité et transformation durable. Mazars a ainsi apporté une valeur ajoutée à l’audit pour se différencier des cabinets anglo-saxons.
L’alliance avec le cabinet américain Forvis permet à Mazars d’avoir un partenaire local exclusif pour accompagner ses clients aux USA. Cela leur de dépasser les 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, de compter 1800 associés et 40 000 collaborateurs présents dans plus de 100 pays.
En fusionnant sa branche locale avec un cabinet britannique en 1995, Mazars UK est entré dans le top 10 au Royaume-Uni.
Les associés de Forvis Mazars n’accompagnent pas uniquement leurs clients. Ils participent activement aux chambres de commerce françaises à l’international, emploient de nombreux VIE. 26 d’entre eux sont CCEF.
Durant notre échange qui a duré deux heures, j’ai pu mesurer la capacité des associés Forvis Mazars à soutenir notre diplomatie économique et en particulier à favoriser le développement des échanges bilatéraux.
Je les remercie de m’avoir fait bénéficier de leur approche collective qui rompt avec celle des adeptes du moi d’abord. +d’images
Mon troisième déplacement au Rwanda s’est conclu par un déjeuner avec deux personnalités que j’apprécie énormément pour la lucidité de leurs analyses et leur humanité.
Notre ambassadeur Antoine Anfré a déjà fait preuve de la plus grande clairvoyance, il y a plus de 30 ans, concernant la tragédie qui allait aboutir au génocide des Tutsis, quand tant d’autres fourvoyaient alors notre pays.
Mes échanges réguliers avec André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais, m’ont permis de conserver une vraie proximité avec le Rwanda.
Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe. Les opinions peuvent être abusées partout et les effets sont alors parfois dévastateurs.
Je forme le vœu que les erreurs d’analyses observées dans le passé ne se reproduisent pas et que la paix soit instaurée dans l’Est de la RDC, à l’image de ce que nous observons au Rwanda depuis 31 ans. +d’images
Diplomatie parlementaire
Président de la République, Paul Kagame
Très honoré d’avoir eu le privilège de rencontrer, Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, en compagnie d’Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.
Le Président m’a remercié d’avoir fait le déplacement jusqu’à Kigali pour le Sommet sur l’IA. Il m’a demandé de transmettre ses amicales salutations au Président de la République Emmanuel Macron.
Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères, a eu des mots bienveillants à mon égard en me présentant au Président, soulignant que je me suis déjà rendu quatre fois au Rwanda. La première remontant à 1989. Le Président a mis en exergue ma connaissance et ma compréhension de la région et m’a remercié d’être un ami du Rwanda. Il a regretté l’ignorance et les analyses biaisées de tous ceux qui, à l’étranger, critiquent le Rwanda sans le connaître.
Ma visite s’inscrivait dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.
J’ai déclaré que le succès du Sommet mondial sur l’IA sur l’Afrique démontre, une fois de plus, l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda. Le président Kagame a permis à son pays de se relever du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda et de bâtir un avenir fondé sur la réconciliation et l’unité.
Je suis fier de cette rencontre et d’avoir pu échanger avec une personnalité qui marquera l’histoire de ce continent ! +d’images
Ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe
Entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.
Le ministre rwandais a commencé par remercier tous ceux qui, en France, avait œuvré au report du « concert de la honte », une véritable provocation prévue à Paris le 7 avril, date marquant la 31ᵉ commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.
Le ministre a souligné les simplifications et la vision caricaturale du Rwanda et de la crise en RDC émanant de personnalités politiques françaises, en pointant en particulier celles situées aux extrêmes.
Force est de constater que, 31 ans après le génocide, les FDLR (*), milice fondée par d’anciens génocidaires, est toujours là, soutenue par le gouvernement congolais et intégrée dans les forces armées de la République du Congo (FARDC).
La récente arrestation à Goma, du général des FDLR, Ezéchiel Gakwerere, en uniforme FARDC, le démontre. Le M23 l’a remis aux autorités rwandaises.
Le ministre a détaillé toutes les menaces que la RDC fait peser sur le Rwanda qui justifient que des mesures défensives soient prises en amont.
Le ministre rwandais m’est apparu confiant sur une issue politique au conflit dans un proche avenir, grâce au processus conjoint EAC-SADC, associant l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, et à la médiation du Qatar.
Je forme le vœu pour qu’une nouvelle lecture plus équilibrée de la situation dans les grands lacs s’impose.
Merci au ministre d’avoir pris le temps de m’accorder un entretien approfondi très éclairant.
(*) FDLR, Forces démocratiques de libération du Rwanda. Les FDLR sont l’un des plus importants groupes armés étrangers opérant sur le territoire de la RDC. Formé en 2000, le groupe a commis de graves violations du droit international, ciblant notamment les femmes et les enfants dans les conflits armés, notamment des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles et des déplacements forcés (source ONU). +d’images
Evénement
Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Ouverture
Retour au Rwanda pour participer au Sommet africain sur l’Intelligence Artificielle, à l’invitation de Paula Ingabire, ministre de l’Information et des Communications, de la Technologie et de l’Innovation du Rwanda.
Ce Sommet, placé sous l’égide du World Economic Forum, qui a réuni plus de 2000 délégués venus de 97 pays, a été ouvert par le président du Rwanda, Paul Kagame.
Le président togolais Faure Gnassingbé, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mohamed Ali Youssouf, et le Prime Cabinet Secretary kényan, Musalia Mudavadi, ont participé à la cérémonie d’ouverture.
J’étais accompagné par Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et de nombreux Français du Rwanda, dont Sophie Tchatchoua (Canal+), présidente du comité CCEF.
Je remercie les organisateurs pour les marques d’attention et d’intérêt qu’ils m’ont témoigné.
70% population Afrique à moins de 30 ans et 38% des africains sont connectés à internet.
Tous les défis en matière d’énergie, de formation, d’infrastructure et de connectivité ont été abordés avec beaucoup de clairvoyance.
Le Sommet a débouché sur l’adoption d’une Déclaration Africaine sur l’Intelligence Artificielle. Un vrai succès ! +d’images
Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Intervention
Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Données : un impératif stratégique pour l’adoption, l’équité et la souveraineté », j’ai présenté la loi sur l’Intelligence Artificielle de l’UE (IA Act) et souligné la convergence d’intérêts entre l’Europe et l’Afrique face aux appétits américains, d’une part, et chinois, d’autre part.
J’ai eu le privilège d’intervenir en compagnie de David Kanamugire, CEO, National Cyber Security Authority, Rwanda ; Tariq Khokhar, Chief Data Scientist, Wellcome Trust ; Annick Sakho, Director Government Affairs – Africa, Oracle ; Lacina Koné, CEO, Smart Africa ; Isobel Acquah, Executive Director, Certa Foundation. +d’images
DISCOURS préparé pour mon intervention :
« Je souhaite remercier la ministre Paula Ingabire qui m’a invité à Paris à venir participer au Global AI Summit.
C’est toujours un plaisir de retrouver Kigali où je suis venu pour la première fois en 1989.
Nous sommes tous réunis ici pour le Sommet sur l’Intelligence Artificielle, dont le succès démontre une nouvelle fois l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda.
Mais je suis venu à Kigali pour davantage encore.
Je suis ici pour le Rwanda et les Rwandais, je m’inscris dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.
Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe.
Les opinions peuvent être abusées partout et les effets peuvent alors être dévastateurs.
Je crois que l’IA peut aider les populations à faire la part entre le vrai et le faux, si tant est qu’elles aient encore envie d’avoir un sens critique »… Lire la suite
VIDÉO de la table ronde
Diplomatie économique
Conseillers du commerce extérieur (CCEF)
À la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence organisé par l’ambassadeur, j’ai eu le plaisir de retrouver les représentants la section locale des CCEF, présidée par Sophie Tchatchoua (Canal+).
La communauté d’affaires a réaffirmé que la sécurité juridique et l’absence de corruption observées au Rwanda, constituent de véritables atouts qui justifient que les entreprises internationales y installent un siège régional. Les transferts financiers y sont plus aisés.
Kigali est vu comme un hub et le Rwanda comme un îlot de stabilité.
Le Qatar ne s’y est pas trompé et a investi pour y construire un nouvel aéroport.
Merci aux CCEF pour leurs précieux enseignements qui me permettent de mieux comprendre les enjeux économiques portés par ce pays.
Inzovu Mall – Groupe Duval
Avec 1,4 millions de visiteurs pour les congrès en 2024, le Rwanda est le deuxième pays du continent africain en tourisme d’affaires, derrière l’Afrique du Sud.
Le groupe Duval est le plus grand investisseur français au Rwanda (+/- USD100M) dans l’immobilier, l’assurance et la micro finance. Par une ses filiales Ugolf, il fait la gestion du Golf de Kigali.
J’ai visité le chantier d’Inzovu Mall qui devrait être inauguré au quatrième trimestre de 2025. Cette opération immobilière d’envergure du groupe Duval de 27000 m², est située au cœur du quartier de Kimihurura, un quartier d’affaires et commercial proche du centre de convention international à Kigali.
Il comprend :
• Un centre commercial et de loisirs qui accueillera près de 40 enseignes dont Super U, La Foir’Fouille, l’opticien Alain Afflelou, un restaurant gastronomique, un Food -Court de 800 m², un centre de fitness, un espace de loisirs de 3200 m² et une grande roue de 60 mètres de haut sur le parking extérieur.
Il prévoit également :
• Une résidence de tourisme 4 étoiles de 95 chambres (Inzovu Hôtel by Odalys)
• Un centre d’affaires (Wojo et AB Center)
• Un bâtiment de bureaux sur 9 étages
Très heureux d’observer que les entreprises françaises se mobilisent pour accompagner le Rwanda dans son développement. +d’images
Vatel – Nyurah
Très belle découverte durant mon séjour à Kigali, le restaurant Nyurah, centre d’excellence culinaire de Vatel.
Vatel enseigne l’art de recevoir à la française, une référence pour le reste du monde.
Le restaurant offre un menu en constante évolution de haute cuisine africaine, combinant les meilleurs ingrédients de saison du Rwanda avec des recettes innovantes de tout le continent.
Les chefs et le personnel m’ont épaté par la qualité de leur prestation.
Membre du Conseil d’administration de l’AFD, j’ai tenu à consacrer l’essentiel de ma première journée au Rwanda à des échanges avec les directeur-pays : Arthur Germond (AFD) et Nathalie Menut (Expertise France).
Le Bureau Pays d’Expertise France au Rwanda a ouvert le 1er janvier 2025 avec pour objectif de renforcer les partenariats avec nos interlocuteurs rwandais, en assurant un pilotage rapproché collaboratif des projets sur le terrain.
Première séquence, la visite d’un projet, financé par l’AFD, de construction de résidence universitaire sur le campus du College of Kigali en compagnie de :
– Sylvie Mucyo, Vice Chancellor – Rwanda Polytechnic
– Ephrem Musonera, Deputy Vice Chancellor for Academic, Research and Institutional Advancement – Rwanda Polytechnic
– Jean-Pierre Nkuranga, Deputy Vice Chancellor for Administration & Finance – Rwanda Polytechnic
– Charles Gakomeye, Corporate services division manager at Kigali college
– Marie Chantal Ngabire, Director of students affairs at Kigali college
Le campus accueille 3000 étudiants et loge 375 d’entre eux dans des conditions sommaires, suite à un incendie qui a réduit l’espace réservé à cet effet.
Le projet prévoit 1417 logements, où chaque chambre pourrait accueillir 4 étudiants. +d’images
Expertise France (AFD) – Agence africaine du médicament (AMA)
Accompagné par Arthur Germond (AFD), Nathalie Menut et Juan Cepeda (Expertise France), j’ai rencontré le professeur Émile Bienvenu, directeur général de la Rwanda Food & Drug Authority, et membre du conseil d’administration de l’Agence africaine du médicament (AMA) dont le siège est à Kigali.
Le professeur m’a présenté les progrès de l’AMA dont le conseil d’administration est nommé et désormais fonctionnel, puisqu’il s’est réuni six fois. Prochaine étape, la nomination du directeur général qui sera nommé d’ici à juin 2025. Sa première tâche sera de recruter le service technique.
En trois ans, le Rwanda a fait des efforts remarquables pour atteindre le niveau de maturité 3 en matière de santé, et rejoindre ainsi le club des 8 pays africains parvenus à ce stade : Rwanda, Ghana, Sénégal, Égypte, Tanzanie, Afrique du Sud, Nigeria et Zimbabwe. Seuls 18 pays ont atteint le niveau 4 dans le monde. Aucun pays africain n’en fait partie.
Le Rwanda a adopté une politique de tolérance zéro contre les médicaments contrefaits qui font des ravages sur ce continent. Pour le crime organisé, il est 25 fois plus rentable de faire des médicaments falsifiés que de la cocaïne !
Je suis sincèrement reconnaissant pour l’intéressante discussion sur la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique.
En RDC, 70 bébés sont morts à cause d’un sirop falsifié.
En Côte d’Ivoire, des conteneurs de préservatifs ont été saisis. Le lubrifiant avait été remplacé par du produit lave-vaisselle.
Ce fléau tue, chaque jour, des innocents dans le monde entier sous ses différentes formes (marché noir, ventes non autorisées dans des pharmacies légalement constituées, ventes en ligne, etc.)
Un travail immense attend l’AMA.
Très heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir l’excellent travail conduit par Expertise France pour le compte de l’UE dans le cadre du projet Medisafe P66 destiné à sensibiliser tous les secteurs impliqués dans cette lutte (pharmaceutique, juridique, application de la loi et société civile). +d’images
Culture
Institut français
Retour au Centre culturel francophone / Institut français du Rwanda, où j’ai été accueilli par Lee Fou Messica, directrice déléguée.
Inauguré par le Président de la République le 28 mai 2021, j’ai visité le centre culturel par trois fois depuis cette date. Celui-ci n’a jamais cessé de progresser depuis cette date, comme en témoignent les modulaires installés quelques jours plus tôt pour accueillir les examens du DELF.
5600 examens s’y sont déroulés en 2024. Le jour même, 106 candidats s’y sont présentés.
Les superbes aménagements réalisés au profit des jeunes ont servi de cadre à la photo de groupe qui nous a réunis. +d’images
Le 9 avril, notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est venu faire un point sur la situation géopolitique devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense.
Les sujets traités furent nombreux. J’ai porté l’attention du ministre sur Taiwan quelques jours après les exercices militaires engagés par la Chine autour de l’Ile, les 1er et 2 avril, d’autant que les ministres des Affaires étrangères du G7 ont publié un communiqué commun en réaction.
Je remercie Jean-Noël Barrot pour ses éclaircissements et informations complémentaires.
VERBATIM de mon intervention
Dans votre discours, monsieur le ministre, vous avez annoncé orienter votre ministère vers les Français de l’étranger et dans votre discours aux ambassadeurs, vous avez commencé par cette démarche. Je peux vous dire que cela a été apprécié, c’est une première et les Français de l’étranger y sont très sensibles.
Je ne veux pas revenir sur le Rwanda, puisque j’en reviens, mais vous êtes éloquemment exprimé dessus. Taïwan est au cœur d’enjeux très importants pour le monde : l’industrie taiwanaise des semi-conducteurs est clé pour le monde entier. Taïwan, c’est aussi une démocratie harcelée, militairement, par son voisin la Chine. Les exercices militaires à grande échelle de la Chine autour de Taïwan, qui ont eu lieu la semaine dernière, on fait l’objet d’un communiqué commun que vous avez publié hier avec vos collègues ministres des Affaires étrangères membres du G7. Alors, je me réjouis qu’il existe encore un sujet où le G7 parle d’une seule voix. Ces actions répétées de la Chine nuisent gravement à la paix, la stabilité, la sécurité du détroit de Taïwan et de la région. Avez-vous échangé avec vos partenaires du G7 sur Taïwan ? Envisagez-vous de prendre des mesures de dissuasion, afin de préserver le statu quo ? Est-ce qu’un ministre français prévoit d’aller à Taïwan un jour pour promouvoir nos intérêts ? Merci.
___
Dans sa RÉPONSE, Jean-Noël Barrot, a précisé que les ministres des Affaires étrangères du G7 avaient adopté, outre le communiqué commun, une déclaration sur la sécurité maritime dans le détroit de Taiwan. De plus, le déplacement dans la région du groupement aéronaval a permis de réaffirmer l’attachement de la France au droit international et la liberté de navigation. Enfin, le ministre a annoncé l’initiative de l’UE dans le but de sécuriser une douzaine de ports dans 8 pays de l’indopacifique
Accueilli par le Bureau de la Chambre de Commerce franco-arabe. (g à d)Khaled Hanafi, secrétaire général (Union des chambres arabes) ; Samir Majoul, président (UTICA) ; Vincent Reina, président ; Olivier Cadic ; Jean-Yves Marsaleix, trésorier
Flatté d’avoir été invité par la Chambre de Commerce franco-arabe, par l’intermédiaire de son directeur, Dominique Brunin, à donner une conférence à l’occasion de leur conseil d’administration du 9 avril dernier, à Paris.
Quelques jours avant mon envol vers le Moyen-Orient (EAU, Qatar, Oman, Arabie saoudite, Bahreïn, Koweit), cette rencontre m’a permis de revoir avec plaisir Fahad Bin Mayrouf Al-Ruwaily, ambassadeur Saoudien à Paris et Cheikh Ali Bin Jassim Al Thani, ambassadeur qatarien à Paris, pour préparer ces déplacements.
Le conseil d’administration est composé de membres désignés pour moitié par les entreprises françaises adhérentes, pour moitié par les chambres de commerce nationales des 22 pays membres de la Ligue des États Arabes.
Sa zone de compétence comprend donc les pays du Maghreb, du Mashrek et les Pays du Golfe, soit un marché de plus de 370 millions d’habitants !
En plus des entreprises françaises et des représentants de chambres, des personnalités qualifiées (MEAE, DGT, CCI, Business France…) étaient parties prenantes à l’événement.
En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat, j’adresse mes vifs encouragements à la CC franco-arabe qui, depuis 1970, travaille opiniâtrement à rapprocher les hommes, afin de bâtir un espace de coopération et de partenariat économique entre deux mondes déjà liés par une longue histoire commune.
Le 14 mars dernier, le président Donald Trump a publié un décret visant à supprimer USAGM, l’organisation mère de plusieurs médias d’information indépendants, tels que Voice of America (VOA), Radio Free Asia (RFA) et Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).
Ces médias sont les derniers garants d’un journalisme libre dans les zones où la liberté de la presse est la plus menacée. Ainsi, RFE/RL est l’ultime refuge de la résistance médiatique dans de nombreux pays européens autoritaires (comme en Géorgie et en Azerbaïdjan).
Le démantèlement de RFE/RL est l’un des plus beaux cadeaux dont les régimes autocratiques pouvaient rêver. Ainsi, en Russie, Margarita Simonyan, propagandiste-en-chef du Kremlin et rédactrice-en-chef de RT, a qualifié cette décision d’excellente nouvelle !
Le 17 mars la Tchéquie a lancé une initiative, auprès du Conseil des Affaires étrangères, afin que l’Union européenne vienne financièrement au secours de RFE/RL, dont le budget de fonctionnement annuel est de 150 millions de dollars (un réseau de 1700 journalistes qui opèrent en 27 langues dans 23 pays européens).
Depuis, la Tchéquie a été rejointe par divers pays européens : Autriche, Belgique, Estonie, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie, Suède, Finlande, Danemark…
Je m’associe aux démarches de Reporters sans frontières (RSF), appuyées publiquement par Ursula Von der Leyen, afin d’encourager tous les États membres, dont la France, à soutenir cette initiative, pour ne pas laisser le champ libre en Europe aux adeptes de la liberté de désinformer !
Fidèlement,
Olivier Cadic
Sommaire :
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER . Semaine AFE – Une session réussie sous le signe de l’amélioration continue des services pour les FDE . Semaine AFE – La cybersécurité au service des Français de l’étranger . Semaine AFE – Vous avez dit vino-diplomatie ? . Ma question écrite sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne . Réseau FIAFE – Rencontres annuelles
EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (3 mars 2025)
> PANAMA – Panama City (23-24 mars 2025)
> MEXIQUE (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)
> MEXIQUE (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)
SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ / IA . Cybersécurité – Et si la montée en compétence numérique de tous était déclarée Grande Cause nationale 2026 ? . Sommet pour l’action sur l’IA . PJL Résilience & Cybersécurité – Intervention devant le Haut comité français pour la Résilience nationale . PJL Résilience & Cybersécurité – Avec Clara Chappaz au Campus Cyber . PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de la loi par le Sénat . PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de mon amendement pour établir un principe clair de sécurité numérique . PJL Résilience & Cybersécurité – Discussion générale . Commission Spéciale Cybersécurité – Visio avec Clara Chappaz . Commission Spéciale Cybersécurité – Rapports & Examen des amendements . Matinale du CyberCercle – Point d’étape sur la transposition des trois directives européennes
SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES . Danemark – Diner d’État à Élysée . Somaliland – Représentant officiel . Serbie – Ambassadrice . Émirats arabes unis – Iftar interculturel à la BNF . Iran – Otages français . Liban – Professeur Karim Bitar
MÉDIAS . Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible” (Public Sénat, 04/04/2025) . Kit de survie : « Quand une population est préparée, elle n’est pas en mode panique », salue le sénateur Olivier Cadic (Public Sénat, 28/03/2025) . “Guerre en Ukraine, défense européenne… pourquoi Macron cultive son rôle de chef des armées“ (BMFTV, 18/03/2025) . “Narcotrafic : la lutte à tout prix ?” (Arte, 17/03/2025 – Vidéo 22m) . Olivier Cadic : “Il faut se préparer à l’agression de Poutine vis-à-vis de l’UE” (Public Sénat, 14/03/2025 – Vidéo 27m) . “Les politiques français divisés sur le prix de la paix” (Ouest France, 05/03/2025)
(à l’image) En ouvrant les travaux du premier Forum des Amériques des CCEF, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a marqué son soutien appuyé au projet porté par Florent Houssais, président du comité Mexique et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord
“Il fallait être un peu culottés, mais on l’a fait” a dit Florent. “On s’est regardés et on s’est dit banco. C’est vrai qu’à l’époque on n’imaginait que la situation serait aussi compliquée qu’en ce moment… », a complété Iwan.
L’organisation de ce forum fut une nouvelle occasion de montrer qu’en travaillant ensemble, la Team France Export gagne toujours.
Très heureux d’avoir retrouvé tant de visages connus qui incarnent la dynamique économique française à l’international.
Diplomatie économique
Forum des Amériques (1) – Ambassade
Première séquence du Forum des Amériques : une réception à la Résidence de France organisée par Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique et les équipes de l’ambassade.
(à l’image) Initié conjointement par Florent Houssais, président comité Mexique / président de la commission Amérique latine et Caraïbes des Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord. Le Forum Amérique des CCEF a été rejoint par une réunion régionale « Amériques » des CCI françaises à l’international, où 15 CCI FI étaient représentées.
Venue de France, toute l’équipe CCEF conduite par la présidente Sophie Sidos, accompagnée d’Isabelle Aimonetti, présidente CCEF Afrique ; Charles Maridor, directeur de CCIFIC, les équipes de Business France, des conseillers économiques Amérique, Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech et Marie-Albane Prieur, directrice internationale BPI France, ont contribué à donner une envergure exceptionnelle à l’événement.
Un événement qui a suscité un grand bonheur pour les plus de 550 participants, venus de tout le continent américain et de France. +d’images
Forum des Amériques (2) – Ouverture
(à l’image)Florent Houssais, président du comité Mexique, président de la commission Amérique Latine et Caraïbes des CCEF ; Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord, le Forum Amérique des CCEF et Xavier de Bellefon, président de la Chambre de commerce France-Mexique, ont accueilli les 500 participants venus assister et participer au Forum des Amériques organisés à Mexico.
Félicitations à tous les trois pour leur engagement solidaire destiné à faire gagner ensemble la Team France Export.
Puis tour à tour, Sophie Sidos, présidente des CCEF, Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, et Vidal Llerenas Morales, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce au ministère de l’Économie du Mexique.
Les trois jours du Forum ont abordé différents sujets :
– Opportunités d’affaires
– Géopolitique
– Intelligence artificielle
– Mobilité internationale des personnes
– Commerce extérieur français
– La transition énergétique dans les pays du continent. +d’images & vidéos
Forum des Amériques (3) – Intervention Géopolitique
Deuxième journée du forum, durant laquelle j’ai eu l’opportunité de clôturer le second panel : Quelles relations commerciales internationales dans un monde en mouvement ?
Animé par Denis Deschamps (docteur en géopolitique), il réunissait Luis de la Calle (directeur CMM), Bertrand de Solere (Avocat, CCE Bresil) et Fanny Labarthe (Direction générale du Trésor).
Luis de La Calle, négociateur pour le Mexique du traité de libre-échange Alena, a révélé que les Américains avaient prévu que le traité puisse continuer à s’appliquer entre deux pays, si l’un des trois partenaires se retirait. Les Américains voulaient continuer à échanger librement avec les Canadiens, si un gouvernement populiste arrivait au pouvoir au Mexique. L’ironie de l’histoire est que les populistes ne sont pas arrivés là où nous les attendions.
Bertrand de Solere a rappelé l’importance de la Chine pour le Brésil qui représente 30% de ses exportations et 22% de ses importations. Pourtant, les investissements chinois sont encore faibles, tandis que la France est le premier employeur étranger au Brésil.
Fanny Labarthe a rappelé que l’UE est un marché de 450 millions de personnes et a mis en place des règles anti-dumping, comme en attestent les droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Et d’assurer que si des mesures anti-coercition existent face aux mesures tarifaires décidées par le Président Trump, l’UE ne veut en aucun cas d’une guerre commerciale.
Luis de La Calle a cité Madeleine Albright, secrétaire d’État (1997-2001) qui déclarait en son temps que “l’Amérique était indispensable à la paix et au progrès mondiaux .” Dans mon intervention, j’ai repris et partagé celle de XI-Jinping adressée à Poutine, deux ans plus tôt : “En ce moment même, il y a des changements comme nul n’en avait vu depuis cent ans, et c’est nous qui les pilotons ensemble.”
Nous sommes désormais confrontés à une guerre hybride qui revêt plusieurs formes et affecte le monde économique. Elle se tient dans le monde cyber. Un de ses effets a été l’interruption de 30 hôpitaux français en 2 ans. On peut citer la désinformation et l’action de Viginum qui a créé un guide pour permettre aux entreprises d’anticiper des actions d’états étrangers, susceptibles de leur porter préjudice.
J’ai également évoqué :
• les actions de sabotage sur les câbles sous-marins ;
• le trafic de migrants qui déstabilise l’UE et les États-Unis et a particulièrement réussi aux cartels mexicains en 2023 ;
• le trafic de précurseurs chimiques chinois qui entrent dans 60% de la composition de la cocaïne, comme je l’ai observé lors de l’opération à laquelle j’ai participé dans la jungle en Bolivie, ou dans la fabrication du fentanyl, responsable de la mort de 120.000 personnes aux USA en 2023 ;
• le trafic de métaux précieux en Amérique latine qui profite à la Chine ;
• la contrefaçon des produits électriques de Schneider ou Legrand venant de Chine qui explique un nombre d’incendies élevés au Pérou ;
• Les auditions de notre commission d’enquête sur le narcotrafic qui ont mis à jour que Hong-Kong est devenu le trou noir du blanchiment….
Luis de La Calle oppose le capitalisme centralisé chinois face au capitalisme décentralisé fondé sur la démocratie.
Ce sont effectivement deux visions du monde opposées qui s’affrontent, à l’image de ce que nous avons observé au vingtième siècle.
En choisissant de faire valoir d’abord leurs propres intérêts, les États-Unis ont abandonné leur leadership qui s’était imposé à l’issue de la deuxième guerre mondiale. Nous pouvons remercier Donald Trump qui nous offre une chance historique de prendre le relais “to make Europe great again”, ai-je conclu.
Merci à Florent Houssais et Iwan Streichenberger de m’avoir offert l’opportunité de partager cette perception. +d’images
Forum des Amériques (4) – Clôture
Pour conclure cette séquence sur le forum des Amériques, je reprends la formule de Sylvie Almeri, directrice de la FACC Sud Californie : “De belles synergies, une énergie collective impressionnante, et des projets passionnants en perspective !”
Florent Houssais, Capucine du Cluzel, Iwan Streichenberger, Xavier de Bellefon et toutes les équipes qui ont contribué à cette organisation exemplaire méritent nos plus sincères félicitations.
Ils sont parvenus à rassembler plus de 550 participants soucieux de faire prospérer les relations économiques ́.
Les soirées de networking ont été particulièrement réussies.
Le dîner de gala au niveau gastronomique très relevé a participé à donner beaucoup de saveur à la table ronde “De la fourche à la fourchette” du lendemain avec Guillaume Gomez, Éric Ripert, Philippe Faure, et Frédéric Garcia.
La remise du Grand Prix VIE des Amériques a permis de vérifier que nos jeunes VIE ont décidément beaucoup de talents.
Très heureux de ma réunion avec les FACC et les CCEF Amérique du Nord, initiée par Marc Somnolet et Iwan Streichenberger.
Les annonces du président Trump sur les droits de douane constituent un défi que nous devons relever collectivement.
Sophie Sidos, présidente CCEF et Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ont conclu ce forum qui s’est achevé sur une magnifique photo réunissant tous les acteurs français présents qui travaillent main dans la main pour faire réussir la France à l’international.
Merci à tous les participants rencontrés que je ne peux tous citer. Une mention spéciale toutefois à Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, venue assister à l’intégralité du forum. Le partage d’informations fut riche et j’ai été très sensible à tous ceux qui m’ont encouragé à persévérer dans mon action au service de notre diplomatie économique. +d’images
Retour à Mexico City pour un second déplacement au Mexique afin de participer au Forum CCEF des Amériques, qui s’est tenu en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger (compte-rendu). Belle opportunité de faire le point sur les attentes des Français du Mexique avec leurs élus.
(g à d)Guillaume Pierre, consul général à Monterey / Gérard Signoret, pdt conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger (CFDE) / Olivier Cadic / Eléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes / Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique / Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger / Benoit Larrouquis, suppléant d’Eléonore Caroit / Véronique Ramon-Dechelette, CFDE / Geneviève Beraud-Suberville, CFDE / Mylène Audirac-Dosal, CFDE / Vincent Perrin, consul général à Mexico
Diplomatie économique
French Tech Summit
Retour à Mexico pour un second déplacement afin de participer au Forum CCEF des Amériques.
Accueilli dès mon arrivée par Vincent Perrin, consul général, je me suis rendu au French Tech Summit, pour une prise de parole au début du déjeuner VIP en présence de Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ainsi que Pierre-Claude Braise, président de French Tech Mexique et CEO AMVO, qui m’a permis de partager les progrès législatifs européens en cours en matière de cyber-sécurité.
J’ai conclu en rappelant que la guerre cyber fait partie de la guerre hybride contre les démocraties et que les acteurs de la French Tech peuvent contribuer à élever notre niveau de résilience.
Le déjeuner a été suivi d’échanges avec plusieurs entrepreneurs de la Tech et en particulier de la cyber.
Merci à Pierre-Claude Braise et aux membres de la French Tech Mexique pour leur accueil.
À l’occasion du Forum des Amériques des Conseillers du commerce extérieur (CCE) et du French Tech Mexico Summit, la Mission French Tech et le réseau des CCE ont officialisé un partenariat stratégique pour soutenir les start-up françaises dans leur développement à l’international. Sophie Sidos, présidente du réseau des CCE, et Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech, ont signé cet accord qui vise à accélérer l’internationalisation des start-up françaises et à renforcer l’attractivité économique de la France à l’étranger. +d’images
Communauté d’affaires franco-mexicaine
Le ministre Laurent Saint-Martin a consacré deux séquences à motiver les entreprises françaises et mexicaines.
Son objectif : multiplier les initiatives pour développer la coopération économique bilatérale.
À la Résidence de France d’abord avec les représentants d’entreprises françaises qui ont investi au Mexique, à l’image d’Air liquide (400M euros) et pu partager leur expérience, comme pour l’aéronautique, où un emploi sur 4 est créé par les Français.
Il y a au total 700 entreprises françaises au Mexique.
Dans un second temps au Club de industriales avec les fédérations patronales et syndicats sectoriels.
Cette fois l’objectif était de convaincre les organisations patronales & sectorielles d’investir en France ou de prendre en compte la performance des entreprises de la French Tech susceptibles de contribuer à élever le niveau de digitalisation de l’économie mexicaine ou d’accélérer la transition énergétique. +d’images
Diplomatie parlementaire
Sénat
Entretien privilégié avec Mauricio Villa, sénateur, ancien gouverneur du Yucatan, au Sénat mexicain.
Nous avons discuté des conséquences de la limitation à un mandat non renouvelable en cours au Mexique, qui interdit aux élus de s’inscrire dans la durée.
Nous avons également échangé sur son initiative présentée au Sénat mexicain visant à créer une loi générale sur la cybersécurité, destinée à établir un cadre juridique protégeant l’environnement numérique et à assurer la sécurité de tous.
Très heureux d’avoir eu l’opportunité de rencontrer une personnalité si talentueuse et si positive. +d’images
Communauté française
Résidence de France
À la faveur de la venue de Laurent Saint-Martin, l’ambassadrice Delphine Borione, a organisé deux séquences d’échanges avec les conseillers des Français de l’étranger et les représentants de la communauté française à la Résidence de France.
D’abord, le discours du ministre qui a rappelé les priorités de son action exposées deux semaines plus tôt à l’Assemblée des Français de l’étranger, suivi d’un échange direct avec les participants.
Second temps, une réunion avec les élus Gérard Signoret (président du conseil consulaire), Geneviève Beraud-Suberville, Mylène Audirac-Dosal et Véronique Ramon-Dechelette, avec la participation d’Eléonore Caroit, de Vincent Perrin, consul général à Mexico et de Guillaume Pierre, consul général à Monterey.
Les cinq élus assurent alternativement la présidence du conseil consulaire pendant un an et se réunissent 4 fois par an pour un conseil consulaire.
Gérard a insisté auprès du ministre sur la nécessité de mieux doter le consulat en effectifs et de préserver le budget des aides sociales qui bénéficie à une centaine d’allocataires. Geneviève a souligné les enjeux relatifs à l’état civil et aux transcriptions. Mylène et Véronique ont mis en avant les questions éducatives, à savoir la sensibilisation des jeunes pour faire leurs études supérieures en France et le souhait d’une charte pour faciliter l’accès au lycée français de Mexico pour les enfants issus d’autres écoles françaises. +d’images
Consulat
Visite du consulat général de Mexico organisée par Vincent Perrin, consul général, en présence des conseillers des français de l’étranger : Gérard Signoret, Geneviève Beraud-Suberville et Véronique Ramon-Dechelette.
Les élus ont souligné les progrès observés dans la gestion des certificats de nationalité française par le consulat. La mise en place d’une commission locale des CNF a permis de diviser par 2 le recours à un tribunal. C’est un vrai enjeu au Mexique. Le consulat a retrouvé des actes datés d’avant 1895 pour les enregistrer et numériser afin de faire les CNF
De même, la commission des bourses ne prend plus qu’une demi-journée aux élus, pour 500 dossiers de boursiers soit le tiers du temps précédant. +d’images
Notariat
Le Mexique accueille 40.000 Français, soit la 1ere communauté d’Amérique latine.
Les consulats n’assurent plus aucune activité notariée. Nos compatriotes doivent donc se tourner vers des notaires locaux qui ne sont pas toujours à l’aise avec les pratiques françaises qui peuvent différer de ce qui a cours au Mexique.
À la faveur de la signature d’un accord coopération de notariat, j’ai eu l’occasion de croiser à deux occasions les deux notaires venus de Paris.
Au lycée français de Mexico d’abord, en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, pour assister à une séance d’information.
Au Colegio de Notarios, ensuite, où j’ai assisté à la signature solennelle, d’un accord de coopération entre les notaires de Paris et de Mexico, avec l’appui du collège fédéral des notaires, en présence de Vincent Perrin, consul général à Mexico, et Gérard Signoret, président du conseil consulaire pour le Mexique.
Ce rapprochement va renforcer les synergies au service des Français du Mexique (enjeux matrimoniaux et patrimoniaux, sécurisation des investissements immobiliers, etc.). +d’images
Sécurité
Rencontre avec nos deux attachés de sécurité intérieure, basés à Mexico City, qui couvrent 5 pays.
Les propos du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau craignant une “mexicanisation” de la France ont paru caricaturaux car le niveau criminel est sans équivalent : moins de 1000 homicides en France contre 30 000 par an au Mexique, auxquels s’ajoutent les disparitions qui s’élèvent à 130 000 en cumulé sur les 6 dernières années.
Les portraits des disparus sont souvent affichés dans les rues de Mexico City.
Le propos a également choqué au Mexique, où l’État lutte au quotidien avec une cinquantaine de groupes criminels.
Le précédent gouvernement a stabilisé le nombre d’homicides sur le haut de la courbe sur les 6 dernières années. La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a créé, depuis son arrivée en 2024, un programme qui repose sur 4 piliers :
– un programme social pour créer une alternative à la criminalité ;
– Une augmentation de la présence sécuritaire sur le terrain ;
– L’amélioration du renseignement ;
– Une meilleure coordination confiée à Omar Harfuch qualifié de “super-flic”.
On assiste depuis à des saisies records et un nombre record d’interpellations.
Le niveau sécuritaire est inégal dans le pays.
La cruauté des crimes a rendu le pays très résilient.
Nos attachés de Sécurité intérieure recommandent de suivre attentivement la fiche “conseils aux voyageurs” et d’éviter impérativement les zones rouges. +d’images
Enseignement
Lycée français de Mexico (LFM)
Après une séquence de cadrage organisée Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique autour de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, nous nous sommes rendus au lycée français de Mexico (LFM), en compagnie d’Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes, de Vincent Perrin, consul général, et de Jean-François Guéganno, conseiller culturel.
Le ministre s’est félicité de découvrir le plus grand lycée d’Amérique en superficie et le plus important d’Amérique latine en nombre d’élèves, avec plus de 3000 élèves sur 2 sites.
Nous avons visité l’établissement principal en compagnie de Claude Le Brun. Fils de l’un des fondateurs de l’établissement, il a présidé le LFM depuis plusieurs décennies, avant de passer récemment le relais à sa fille qui nous a accueilli avec le proviseur Philippe Exelmans.
La discussion avec les représentants de l’association des parents d’élèves nous a permis de mesurer leur niveau élevé de satisfaction.
Leur regret était la perception d’une pratique du français en recul parmi les enfants par rapport aux précédentes décennies. Ils suggèrent de multiplier les activités extérieures en français. +d’images
Mémoire
Racines françaises au Mexique
Deux séquences consacrées au devoir de mémoire m’ont permis de rendre hommage à ces générations de Français qui ont contribué à bâtir le Mexique.
Tout d’abord, la visite du musée “Racines françaises au Mexique”, créé par Geneviève Beraud-Suberville. Une fantastique initiative qui retrace leur histoire et leur apport industriel, commercial et culturel pour favoriser le développement de leur pays d’adoption tout en conservant un lien fort avec leurs “racines”.
Afin de perpétuer la citation du général de Gaulle, nous avons fait une photo “la Mano en la Mano”, en compagnie de Vincent Perrin, consul général, et de Gérard Signoret, qui m’a accompagné ensuite au Panteón Francés de la Piedad, “Cimetière français de la Miséricorde », dans lequel un monument aux morts français de la première guerre mondiale a été érigé.
Nous avons pu constater la nécessité de réfléchir à une solution pour les tombes de compatriotes ensevelis, parfois depuis plus d’un siècle, et qui ne sont plus entretenues.
Merci à Geneviève Beraud-Suberville et Gérard Signoret pour leur engagement au long cours à faire vivre la mémoire des pionniers français et de tous ceux qui leur ont succédé. +d’images
Internet, appel téléphonique, réseaux sociaux, les arnaques se multiplient. Des particuliers aux entreprises, en passant par les mairies ou les hôpitaux, personne n’est à l’abri.
Dans ce nouveau numéro de Dialogue Citoyen, cinq Français témoignent de leur expérience. Entre simple gêne et vraie escroquerie, ils décrivent le mode opératoire des arnaqueurs.
Comment la loi peut-elle limiter ces abus ? Le législateur a-t-il pris conscience de l’ampleur du phénomène ? Pourquoi les outils mis en place peinent-ils à être opérants ? Et que peuvent faire les élus face à une menace technologique toujours plus simple à mettre en place.
Invités de Quentin Calmet, les sénateurs Olivier Cadic, Olivia Richard et Pierre-Jean Verzelen répondent en direct aux questions des Français.
Ravi d’avoir revu, Abdul Rahman Yassin Mohammed, représentant officiel du Somaliland en France, qui est venu m’apporter au Sénat l’invitation de son ministre des Affaires étrangères, Abdirahman Daher Aden, à me rendre à nouveau dans son pays.
Mon déplacement au Somaliland, début juillet 2023, à Hargeisa et Berbera & Laas Geel, a constitué un temps fort de mon mandat.
Depuis, un nouveau Président de la République, Abdirahman Mohamed Abdillahi, a pris ses fonctions en décembre dernier, une alternance qui souligne que le Somaliland est une démocratie indépendante, mais toujours non reconnue par les Nations unies depuis la proclamation de son indépendance en 1991.
En matière de coopération, j’ai appris que l’ami de la France François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères de Taïwan, avait été convié à l’investiture du nouveau président, au grand dam de Pékin.
« Nos relations avec Taïwan se renforcent. Cette coopération devient une relation stratégique dans le domaine de la santé, la formation, l’agriculture (production de fruits et légumes), l’extraction du pétrole et même la cybersécurité. Taiwan un partenaire fiable », résume Abdul Rahman Yassin Mohammed.
Quant à la France, le Somaliland travaille sur un projet de centrale électrique, tandis que l’Agence française de développement (AFD) a mis en place un programme de sauvetage du patrimoine somalilandais.
Ce 31 mars, j’ai eu l’honneur de participer au dîner d’État offert par le Président Emmanuel Macron en l’honneur de leurs Majestés le roi Frederik X et la reine Mary de Danemark, à l’occasion de leur visite de trois jours en France.
Sept ans se sont écoulés entre cette réception au Palais de l’Élysée et celle qui eut lieu au château de Christiansborg, où j’avais été présenté à S.M. la Reine Margrethe II, la mère du roi Frédérik X, lors d’un dîner d’État organisé à l’occasion de la visite officielle du Président Macron et de son épouse (compte-rendu).
(à l’image) Très fier d’avoir participé à cet évènement, aux côtés du ministre Jean-Noël Barrot et de l’ambassadrice du Danemark en France, Hanne Fugl Eskjær.
Dans son discours, le roi a démontré à quel point il était francophile, un amour profond pour la France que lui a transmis son père, feu le prince Henri, lui-même né en Gironde. Saluant diverses réalisations françaises, dont les récents Jeux olympiques et paralympiques auxquels il a assisté, le roi a loué les liens précieux qui unissent nos deux peuples : « dans ce monde en constante évolution, notre unité est cruciale ».
A juste titre puisque notre coopération ne cesse de se renforcer en tous points qu’il s’agisse de sécurité, de transition écologique ou de sport. L’anecdote ne manque pas de piquant : Frederik X a rappelé que le départ du Tour de France 2022 a eu lieu sur les routes du Danemark, témoignage de notre passion commune pour le cyclisme.
Emmanuel Macron, après avoir détaillé notre longue relation historique, à commencer par la cession des coteaux normands au chef viking Rollon en 911, a pris un ton plus grave pour souligner combien « la solidité de nos liens est le meilleur bouclier contre la brutalisation de l’ordre international et de nos valeurs partagées ».
(à l’image) Cette soirée mémorable m’a donné l’opportunité d’un échange privilégié avec Thomas Pesquet pour parler des stations spatiales prévues sur la Lune et Mars. Si le monde pour circonscription peut désormais s’appréhender, l’espace pour circonscription n’est pas pour demain…
Lors de mon déplacement en Suède du 30 au 31 janvier (compte-rendu), j’ai eu le plaisir de rencontrer les membres de l’association Stockholm Accueil (à l’image), en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.
Parmi les divers sujets évoqués, j’ai été intrigué par le cas d’une professeure de lettres-histoire qui a suivi son mari, militaire français, affecté dans la capitale suédoise.
Elle souhaitait mettre à profit sa période d’expatriation pour préparer le concours de personnels de direction d’établissements du secondaire, lorsqu’elle a appris qu’elle n’est pas autorisée à candidater du fait de sa mise en disponibilité de l’Éducation nationale.
Une situation qui peut concerner tout fonctionnaire expatrié pour des raisons familiales ! J’ai donc interrogé notre gouvernement sur la logique de cette mise au ban qui m’échappe totalement, à l’heure où l’on manque de professeurs et de personnels de direction !
Question n°03894 (JO du Sénat, 27/03/2025) :
M. Olivier Cadic attire l’attention de Mme la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne de la fonction publique.
En effet, comme le précise le site de l’éducation nationale : « La position de disponibilité ne permet pas de se présenter au concours interne conformément à l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique. Le candidat doit donc être, à la date de la 1ère épreuve, en position d’activité, de détachement, de congé parental, de mise à disposition ou en fonction dans une organisation intergouvernementale.»
Il a été saisi de différents témoignages de fonctionnaires qui ont demandé une mise en disponibilité dans le but de suivre leurs conjoints à l’étranger.
Une situation plutôt classique qui devrait justement permettre à un fonctionnaire de mettre à profit sa période de résidence à l’étranger pour préparer un concours, quitte à en lui faire perdre le bénéfice au cas où il ne serait pas en mesure de prendre le poste proposé.
Pour concourir, il note que les deux alternatives consistent à demander un congé de formation ou bien obtenir un détachement, deux options qui exigent de longs délais et offrent peu de garanties d’aboutir.
Dans un contexte de pénurie de personnels d’enseignement ou de direction, il l’interroge donc sur la logique d’une telle disposition qui bloque des fonctionnaires dans leur évolution de carrière lorsqu’ils sont temporairement contraints de préserver la cellule familiale, en suivant leur conjoint à l’étranger.
Et si la montée en compétence numérique de tous était déclarée Grande Cause nationale 2026 ?
Cyberattaques, cybercriminalité, manipulation de l’information, ingérences étrangères, menaces à l’encontre de nos jeunes… Face à la montée des dangers avec ma collègue Catherine Morin-Desailly, nous avons adressé ce jour un courrier au Premier ministre pendant le Forum INCYBER Europe (FIC).
Nous souhaitons sensibiliser François Bayrou au besoin d’acculturation et de formation de nos concitoyens et lui suggérer de déclarer la montée en compétence numérique de tous Grande Cause nationale pour 2026.
Retrouvez notre COMMUNIQUE de presse à ce sujet et notre LETTRE.
Retour au Panama pour suivre le développement du lycée français international du Panama.
J’adresse mes plus vifs remerciements à Aude de Amorim, ambassadrice de France au Panama, pour son accueil et le temps qu’elle m’a consacré pour m’accompagner tout au long de cette mission. Aude de Amorim est la deuxième ambassadrice à représenter la France au Panama.
Elle succède à Marcelle Campana, première femme de l’histoire de France nommée ambassadrice. C’était en 1972. Hommage ! +d’images
Enseignement
Lycée français International
Accueillis au lycée français international par le proviseur Cyrile Peyre, les membres du comité de gestion ; Isis de Encrenaz, présidente ; Yorgo Hernandez, trésorier et Jaime Ramirez ; Alix Coffy, directrice du primaire et Arnaud Saunière, DAF. J’ai eu l’opportunité de visiter à nouveau l’établissement et de découvrir la piscine et le gymnase, en compagnie de l’ambassadrice.
Ces nouvelles installations ont été ajoutées après l’inauguration à laquelle j’avais participé, trois ans plus tôt (compte-rendu).
L’obtention de la garantie de l’état de 100% de l’emprunt immobilier, grâce au concours de l’Anefe, pour permettre au lycée d’être propriétaire, a été mon projet prioritaire pour Panama.
Le lycée français international accueille près de 700 élèves, ce qui est légèrement inférieur à ses prévisions initiales, du fait de retards dans le développement d’un nouveau pont et d’un métro reliant Panama City au quartier résidentiel en devenir de Panama Pacifico.
Je salue l’action collective transparente et courageuse du comité de gestion et des représentants de l’AEFE pour trouver des solutions pragmatiques afin de patienter jusqu’à l’arrivée des transports collectifs.
Visite de l’ambassade de France pour saluer les agents du poste diplomatique qui font preuve d’un dynamisme remarquable.
Cette séquence m’a offert l’opportunité de faire le point sur les préoccupations de la communauté française au Panama, qui compte 1642 inscrits au registre, mais dont le nombre s’élève plutôt à 3000.
Parmi les priorités : l’ouverture ou le maintien du compte bancaire en France alors qu’ils sont résidents à l’étranger ; la problématique liée à la couverture santé ; la nécessité de disposer d’une carte vitale à jour pour s’inscrire sur le portail santé en ligne ; l’inscription à Franceconnect pour toutes les démarches administratives en France n’est possible qu’avec les numéros de téléphone de certains pays dont le Panama ne fait pas partie. +d’images
Remise de décoration
Dernière séquence de mon passage au Panama, j’ai assisté à la remise de décoration de chevalier de l’Ordre national du Mérite à Alejandra Hofer-Hermann, par Aude de Amorin, ambassadrice de France au Panama, à la Résidence de France.
Alejandra était l’ancienne présidente du lycée français et avait porté le projet de déménagement du lycée, d’acquisition du terrain et de la construction du nouveau bâtiment.
Lors de mon premier passage, j’avais observé que Bercy tergiversait pour apporter la garantie de l’État au crédit immobilier demandé par le lycée de Panama. Cet attentisme avait généré des surcoûts, car les travaux ne pouvaient se faire pendant la saison des pluies. Puis le Covid est passé par là.
À l’issue du discours de l’ambassadrice et de la réponse d’Alejandra, j’ai salué l’abnégation de la présidente et de son équipe dont j’avais été témoin. Après avoir évoqué les péripéties qui avaient compliqué le déménagement, j’ai indiqué en conclusion que les Français savent d’expérience qu’au Panama, rien ne se passe comme prévu.
Félicitations à Alejandra Hofer-Hermann, pour cette marque de reconnaissance à son engagement bénévole au service de l’intérêt général. +d’images
Diplomatie économique
Team France Export
Pour échanger sur le climat économique au Panama, Aude de Amorin, ambassadrice a organisé un déjeuner avec Camille Four, Pdt CCI France Panamá, Christian Saphore, directeur et des CCEF : Fabrice Boucheteil (Suez), Gordon Sarlet (Thales) et Yorgo Hernandez (Ocea).
Afin de montrer les progrès de l’empreinte française, l’ambassadrice avait choisi de nous réunir au Sofitel, ouvert récemment, il y a deux ans.
Les participants ont mis en exergue les opportunités économiques offertes par le nouveau gouvernement, qui devrait lancer pour un milliard de dollars d’appels d’offres pour de nouveaux investissements.
Pour célébrer les dix ans de sa création et les 220 ans de la naissance de Ferdinand de Lesseps, la Chambre de commerce envisage de réaliser la 1ère semaine de France au Panama.
Ces acteurs œuvrent pour donner une image positive de la France au Panama, en rappelant que ce sont des entrepreneurs français qui ont eu la vision pour se lancer dans la création du canal.
Ils veulent aussi que les efforts du Panama, consentis pour sortir de la liste grise du Gafi, soient mieux reconnus afin de favoriser le développement des affaires françaises en Amérique latine à partir de ce hub. +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministère des Affaires étrangères
Rencontre au ministère des affaires étrangères, en compagnie de Aude de Amorim, ambassadrice, avec Carlos Ruiz-Hernández, vice-ministre des Relations extérieures, qui connaît très bien notre pays et apprécie en particulier la Corse.
Doté d’une solide expérience diplomatique, le vice-ministre est un interlocuteur idéal pour comprendre les effets de la politique du président américain à l’égard du Panama. Ses analyses permettent de comprendre que le Panama fait preuve de pragmatisme et de résilience face aux pressions américaines.
Nous avons également évoqué la lutte contre le narcotrafic et les succès du Panama dans ce domaine, qui est le 4ème pays au monde en saisie de drogues dans les ports.
Très reconnaissant envers le ministre pour le temps qu’il m’a accordé et sa volonté de developer la relation bilatérale.
La nouvelle ambassadrice de Panama en France, qui vient de recevoir son agrément, a assisté à l’entretien.
Je l’ai invité à venir au palais du Luxembourg dès son arrivée à Paris pour travailler ensemble sur les projets de coopération évoqués. +d’images
Canal de Panama – Écluses de Miraflores
Le canal de Panama est une des 7 merveilles du monde moderne. Il se trouve plongé au cœur d’enjeux géopolitiques exacerbés par les revendications récentes du président Donald Trump.
5 % du commerce maritime mondial passe par le canal de Panama.
À l’occasion de mon troisième déplacement dans ce pays, Aude de Amorin, ambassadrice de France au Panama, m’a invité à découvrir le fonctionnement des Écluses de Miraflores.
Un navire se rendant du Pacifique à l’Atlantique entre dans le chenal d’accès dans le golfe de Panama jusqu’aux écluses de Miraflores. Le système d’écluses de Miraflores fait 1,7 km de long pour permettre aux navires d’accéder au lac artificiel de Miraflores qui se trouve à 16,5 m au-dessus du niveau de la mer.
Il faut 8 à 10 heures pour passer d’un océan à l’autre par le canal de 80 kilomètres de long contre 3 semaines via le cap Horn.
Il revêt donc un caractère stratégique pour les États-Unis. La zone du canal de Panama est passée sous contrôle des États-Unis quelques jours après l’indépendance du Panama en 1903. Les États-Unis ont repris les travaux entrepris initialement par le français Ferdinand de Lesseps, pour finaliser l’ouvrage.
La zone américaine a été dissoute en 1979 avec la mise en place d’une gestion administrative conjointe américano-panaméenne, avant que le contrôle total du canal ne soit rétrocédé au Panama le 31 décembre 1999.
J’ai observé le passage d’un paquebot de croisière et d’un voilier sur les deux canaux parallèles. Plus loin, un cargo pouvant passer avec plus de 18 000 conteneurs, empruntait le troisième corridor réalisé par les Panaméens entre 2007 et 2016. J’ai eu l’honneur d’appuyer sur le bouton pour refermer les portes des deux écluses, à l’issue du passage du navire. Elles sont en fonctionnement depuis l’ouverture du canal en 1914, et ont été réalisées par Gustave Eiffel. +d’images
Mémoire
Musée du canal interocéanique
Ce troisième déplacement au Panama, m’a permis de rencontrer une personnalité d’exception.
Hildegard Vasquez est une architecte qui a réhabilité plusieurs édifices qui ont rendu son cachet au quartier historique.
Elle a créé et préside le musée du canal interocéanique, dans l’enceinte historique du siège de la Compagnie universelle du canal interocéanique.
Le musée retrace les activités historiques dans le canal de Panama et le transfert du canal sous la juridiction du Panama.
Parmi les dix salles d’exposition permanente proposées au public, celle consacrée à la période française est particulièrement émouvante.
J’ai été impressionné par le travail considérable réalisé pour permettre aux visiteurs de découvrir l’extraordinaire histoire du canal qui relie deux océans et soude une nation.
Merci à Hildegard d’avoir remarquablement rappelé la contribution des Français et leur vision qui a permis de mettre en route le projet qui aboutit à ce résultat. +d’images
Cimetière français
Accompagné de Madame l’ambassadrice, je me suis rendu au cimetière, où reposent les dépouilles de plusieurs centaines de travailleurs français qui ont participé à la construction du Canal de Panama entre 1880 et 1889.
Au bord d’une route, une stèle qui risque de tomber, annonce la présence d’un cimetière où la nature a repris ses droits.
Un chemin mène à un obélisque qui domine le cimetière. À proximité, deux tombes entourées d’une grille portent les noms de deux jeunes ingénieurs français.
Des petites croix blanches émergent péniblement quand elles ne sont pas noyées sous la végétation, où se cachent des serpents.
Le budget accordé par le ministère pour un entretien annuel par le consulat ne suffit visiblement pas.
Je partage la préoccupation de notre ambassadrice pour trouver une solution pérenne à cette situation. +d’images
Déroulé de mon activité aux côtés des élus lors de la semaine de 42e session l’Assemblée des Français de l’étranger.
DIMANCHE 9
Réunion des Indépendants
Comme à l’accoutumée avant chaque session, les élus du groupe Indépendants à l’AFE se réunissent au palais du Luxembourg pour préparer la session, autour de leur présidente Nadia Chaaya (Asie centrale et Moyen-Orient). Un moment essentiel pour partager les informations, coordonner les actions ou bien affiner les interventions qui auront lieu dès le lendemain.
LUNDI 10
Intervention du ministre Laurent Saint-Martin
En ouverture des travaux, Laurent Saint-Martin, ministre chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a d’emblée tissé un lien de complicité en rappelant son propre parcours d’élu de terrain : député durant cinq ans et actuellement conseiller régional d’Île-de-France.
Il a souhaité que cette semaine aboutisse à des livrables concrets sur 3 grandes priorités.
> La sécurité des Français établis hors de France, incluant des mesures renforcées face aux menaces terroristes et aux violences intrafamiliales
> La modernisation de l’action consulaire, dont 7 chantiers principaux pour 2025 qui portent essentiellement sur la numérisation des procédures
> La protection sociale
Au premier jour des travaux, Nadia Chaaya (Asie centrale et Moyen-Orient) de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, a interpellé notre ministre Laurent Saint-Martin sur le rôle et la place des élus dans le dispositif de sécurité des Français dans le monde. « Il n’existe pas de plan global, chaque pays a ses pratiques » dit-elle, en réclamant un cadre réglementaire.
Le ministre n’a pas tergiversé en postulant qu’il faut que les élus soient pleinement associés aux comités de sécurité. Il a aussi invité les conseillers à lui remonter toutes « les bonnes pratiques » qu’ils ont pu identifier, par exemple « la meilleure façon de vous associer aux exercices annuels de gestion de crise que tous les postes doivent exercer au moins une fois par an ».
Par ailleurs, Nadia a prôné un « guichet unique » pour accompagner les Français de retour au pays. « Un vrai sujet de simplification que j’accueille très favorablement », a répondu le ministre.
Questions des indépendants / Stafe
En l’absence de Marie-Christine Haritçalde(Amérique latine et Caraïbes) retenue aux obsèques de Jean-Pierre Cantegrit, Richard Ortoli (États-Unis) lui a prêté sa voix pour réclamer un décret sur l’organisation du Stafe, Soutien du tissu associatif français à l’étranger, notamment pour fixer les critères de sélection et les prérogatives des élus. Dans une réponse à ma question écrite, le MEAE annonçait un décret de clarification en mars 2024. En octobre dernier, Benoit Mayrand (Europe centrale et orientale y compris la Russie) relançait le sujet. Mars 2025, toujours rien.
Cependant, Il a été proposé aux élus lors de la commission nationale du 8 mars dernier, d’expérimenter un nouveau dispositif visant à opérer « une déconcentration du processus de sélection des dossiers » en transférant l’instruction et la vérification à l’échelon local, soit au niveau des postes. De ce fait, la commission nationale n’aurait qu’un rôle de contrôle a posteriori, a signifié la directrice de la DFAE, Pauline Carmona, précisant que le dispositif sera entériné par décret en juin, après la « recherche d’un consensus », auquel elle est très attachée. Même son de cloche de la part du ministre Saint-Martin lui aussi favorable à la déconcentration afin que les décisions se prennent « au niveau local, au plus proche du terrain ».
Lancement des Assises protection sociale
En octobre 2023, avec ma collègue Olivia Richard et plusieurs autres parlementaires des Français de l’étranger, nous avions cosigné une tribune appelant à l’organisation d’Assises de la protection sociale des Françaises et Français de l’étranger.
Ces Assises ont vu le jour lors la 42e session de l’AFE, lancées officiellement par Laurent Saint-Martin, Pauline Carmona, directrice de la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE) et Isabelle Frej, présidente de la CFE et son directeur, Éric Pavy.
C’est à la demande du gouvernement que l’AFE organisera, de mars à octobre 2025, une réflexion participative dans le but de produire des recommandations pour améliorer les dispositifs existants (voir le site).
Ces Assises s’articuleront autour de trois thématiques principales :
• Les bourses scolaires (AEFE et accompagnement des élèves en situation de handicap)
• Les aides sociales directes et le soutien aux Organismes Locaux d’Entraide et de Solidarité (OLES)
• L’avenir de la Caisse des Français de l’Étranger (CFE).
Lors de cette séquence, Radya Rahal (Afrique du nord) est intervenue dans les débats pour pointer le manque de transparence de l’autorité de tutelle de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) dans l’information qu’elle donne au conseil d’administration de cette Caisse.
Hommage
Jean-Pierre Cantegrit s’est éteint à l’âge de 91 ans. Il aura défendu opiniâtrement les intérêts des Français de l’étranger au Sénat de 1977 à 2017. Son grand leg politique aura été la création de la Caisse des Français de l’étranger, dont il a été le président durant 35 années. Lire l’hommage.
J’ai quitté les travaux de l’AFE, le 10 mars, pour assister à ses obsèques, accompagné des anciens élus AFE du groupe UDIL : Marie-Christine Haritçalde (Amérique latine et Caraïbes), Thierry Consigny (Asie et Océanie), Nadine Pripp (Suède) et Madeleine Ben-Naceur (Tunisie).
Cette 42e session de l’AFE fut aussi endeuillée par la disparition tragique de Dimitri Weiler, conseiller du commerce extérieur, membre actif de la communauté française du Chili. Merci à notre ministre d’avoir proposé sa nomination à l’Ordre national du Mérite à titre posthume. Lire l’hommage.
La cybersécurité au service des Français de l’étranger
J’ai participé à deux auditions successives, ce 10 mars, à l’invitation de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires de l’AFE.
1. Audition Cybermenaces Aux côtés de ma collègue Hélène Conway-Mouret, nous avons livré un panorama international des cybermenaces, ingérences étrangères et campagnes de désinformation, en présentant les travaux parlementaires en cours pour hausser le niveau de cybersécurité de nos citoyens et de nos organisations. Compte-rendu 2. Audition 17 Cyber : vers un dépôt de plainte en ligne Très heureux que la commission ait décidé de m’auditionner en compagnie de Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA, qui est venu faire la démonstration du dispositif 17cyber.gouv.fr, lancé le 17 décembre 2024 et dont je le remercie de m’en attribuer la paternité dès qu’il en a l’occasion. Compte-rendu
Cocktail au Quai d’Orsay
Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a convié les élus de l’AFE et les parlementaires représentant les Français de l’étranger pour un moment d’échange privilégié.
Une soirée de détente bienvenue après cette première journée extrêmement dense, mais néanmoins stimulante pour l’esprit à cause du croisement des opinions et des expériences de la part des élus de terrain.
MERCREDI 12
Soirée « vino-diplomatie »
Vino-diplomatie, l’expression a fait florès, ce 12 mars, auprès d’un parterre d’élus des Français de l’étranger que j’ai réunis au Sénat pour découvrir l’initiative de Vincent Sicet, conseiller des Français de l’étranger pour le Pérou, qui a créé, à Lima, la première Commanderie des vins de Bordeaux d’Amérique du Sud, en novembre dernier. Laurent Saint-Martin, ministre délégué en charge du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, qui m’a fait l’honneur de sa présence. Compte-rendu
JEUDI 13
Palmes de l’enseignement français à l’étranger
La première édition des Palmes de l’enseignement français à l’étranger s’est tenue le 13 mars, sous le haut patronage du Président de la République, dans le Grand amphithéâtre de la Sorbonne. Les élus de l’AFE se sont rendus en nombre à cet événement que nous devons à l’initiative de ma collègue Samantha Cazebonne que je remercie de son invitation.
Les lauréats peuvent être des enseignants, des personnels, des groupes d’élèves et des associations de parents d’élèves. Il était temps de mettre en valeur le travail, les réussites et les innovations de tous ces acteurs du réseau.
Liste des Lauréats : LIEN – Revivre la soirée : LIEN (vidéo)
VENDREDI 14
Violences intra-familiales
Dans la matinée du dernier jour de la session, nous avons assisté à la signature d’une convention tripartite entre le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le ministère chargé de l’Égalité Femmes-Hommes et la plateforme Save You, créée par Priscilla Routier.
Signataire de l’accord, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a plusieurs fois cité ma collègue Olivia Richard pour sa contribution à l’officialisation d’un dispositif qui garantit la sécurité des familles françaises établies hors de France, victimes de violences conjugales et/ou intrafamiliales. Notons que la plateforme Save You est déjà référencée sur les sites des ambassades et consulats français.
Olivia Richard avait alerté nos autorité sur « le chiffre noir » des victimes de violence à l’étranger au sein de leur environnement familial.
Intervention de la directrice Pauline Carmona
La directrice de la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), Pauline Carmona a commencé par un point chiffré de l’année écoulée, en abordant le traitement des passeports, la prise de rendez-vous, les tournées consulaires, la politique des visas, la remise de titres.
La directrice a ensuite annoncé ses perspectives de travail pour 2025 qui concernent : la plate-forme France consulaire qui va intégrer des modules d’IA pour améliorer la prise en charge des usagers ; la dématérialisation du processus électoral ; la simplification des formalités administratives, grâce à deux innovations : le paiement par timbre électronique des droits de chancellerie pour passeport et CNI, ainsi que l’accès au système de pré-demande en ligne pour les Français de l’étranger de l’ANTS pour les passeport et CNI ; les pistes de travail pour inciter à s’inscrire au Registre ; le renouvèlement des passeports à distance ; l’expérimentation de la procédure de certification de l’identité numérique ; le vote par internet ; le Registre d’état civil électronique (RECE) délivrant des extraits et copies d’actes ; les dispositifs d’accompagnement et de solidarité ; l’évolution prochaine du Stafe.
Mme Carmona a terminé par un exposé sur la stratégie et la méthode de travail de la DFAE, ainsi que les relations de travail entre l’administration et l’AFE. Vidéo de l’intervention
Cybersécurité
Geneviève Suberville (Amérique latine et Caraïbes) a réalisé un excellent compte-rendu de l’audition « 17Cyber », à laquelle j’ai participé avec Jérôme Notin. La résolution qui vise à permettre aux Français établis hors de France d’accéder au service de plainte en ligne, sans restriction géographique, a été adoptée à l’unanimité par l’AFE. Une résolution qui a reçu l’approbation du ministre Saint-Martin.
Toute mes félicitations à la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, présidée par Catya Martin (Asie et Océanie) et, en particulier, à Nadia Chaaya (Asie centrale et Moyen-Orient) pour qui la sécurité est une préoccupation constante, ainsi qu’à Thierry Consigny (Asie et Océanie) qui a été l’artisan de ces auditions. En savoir plus
Dématérialisation
En fin de session, la parole fut donnée aux présidents de groupe. A la tête de la commission des Lois, Rosiane Houngbo Monteverde (Asie centrale et Moyen-Orient) a chaleureusement remercié les organisateurs du déplacement à Nantes (le 11 mars), où la délégation d’élus a observé des avancées en termes de dématérialisation qui avaient été demandées, en leur temps, par l’AFE. L’occasion pour Rosiane d’évoquer la problématique des Cerfa, qu’il est urgent de mettre en adéquation avec les réalités pour ne pas priver certains concitoyens de leurs droits ou prestations.
Conclusion : un nouvel élan
On se souviendra de la 42e session de l’Assemblée des Français de l’étranger comme d’un grand cru. Laurent Saint-Martin et Pauline Carmona ont manifestement apporté une sève nouvelle à ces travaux biannuels. Ils ont le même style projectif, intériorisant leurs objectifs et priorités et se montrant personnellement comptable de chaque avancée ou retard. De leur côté, les élus ressentent nettement qu’ils sont entendus, respectés et surtout légitimés sur le terrain dans toutes les missions qui leur reviennent de droit et de fait. Le duo Carmona/Saint-Martin veut s’adresser à des élus reconnus et confiants, meilleur gage de leur engagement au service de nos communautés.
“Pour que les populations soient préparées en cas de crise, la Commission européenne conseille aux citoyens d’avoir un « sac de résilience » avec tout ce qu’il faut pour tenir, en cas de catastrophe naturelle… ou de guerre. « Le but n’est pas de faire peur aux gens », soutient le sénateur LR Cédric Perrin, mais « d’anticiper les situations ». La France prépare un livret de survie, sur le modèle suédois”.
Article publié par François Vignal sur Public Sénat, le 28/03/2025
Extrait
« Se préparer à toute éventualité, c’est toujours salutaire », réagit pour sa part Olivier Cadic, vice-président de la commission des affaires étrangères et sénateur représentant les Français établis hors de France, « c’est le rôle d’un gouvernement de permettre aux gens d’être résilients, si jamais il n’y a plus de courant, plus d’eau, plus de système bancaire, en cas d’attaque cyber ». « On peut avoir une crise par une attaque cyber, c’est une évidence. On a eu 30 hôpitaux dont l’activité a été interrompue du fait d’une cyber attaque ces deux dernières années. Si ce n’est pas des actes de guerre, qu’est-ce que c’est ? » demande Olivier Cadic, qui a présidé la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité, adopté en mars par le Sénat. « Quand une population est préparée, elle n’est pas en mode panique », ajoute le sénateur du groupe Union centriste, qui soutient que « si on est informé par avance, on sait comment réagir ».
Un livret pour « aider la population à mieux se préparer pour tout ce qui peut arriver »
Lors du débat sur l’Ukraine, le 4 mars dernier, au Sénat, Olivier Cadic, a amené avec lui, à la tribune, le fameux livret suédois, qui a même été édité en français. « Il est destiné à aider la population à mieux se préparer pour tout ce qui peut arriver », expliquait le sénateur, qui l’avait remis au premier ministre François Bayrou, l’appelant à s’en « inspirer ». Le gouvernement a justement, dans ses cartons, un projet de livret de ce type. « Il semblerait que cette idée fasse son chemin. Le gouvernement a annoncé qu’il envisageait aussi de proposer un livret. Ça me semble très pertinent », salue Olivier Cadic. « D’un point de vue de la résilience, la prise de conscience potentielle de difficultés, par la distribution de ce petit livret, me semble une bonne chose », salue également Cédric Perrin.
Ravi de pouvoir soutenir la Société des Membres de la Légion d’Honneur à la demande de Jacques Devèze, dynamique président de la section du 5ème arrondissement en parrainant le dîner-débat du 20 mars sur le Proche et Moyen-Orient avec Karim Bitar : “Le Liban à la croisée des chemins”.
Dans mon allocution d’accueil, j’ai salué de nombreux amis présents qui m’ont accueilli et fait aimer le Liban : Fadi Comair, ancien directeur du ministère de l’Énergie et de l’Eau au Liban ; Maxence Duault, directeur de l’ESA et également président de la CCI France Liban ; Nicolas Boukather, président du RDCL (Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’entreprise libanais).
Karim Émile Bitar est professeur de relations internationales à Sciences Po Paris et à l’Ecole normale supérieure de Lyon. Il est rattaché à plusieurs think-tanks, notamment l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS-Paris), le Geneva Center for Security Policy (GCSP) et le Middle East Institute de Washington DC (MEI).
Cofondateur et président de Kulluna Irada, organisation civique pour la réforme politique au Liban, Karim Émile Bitar avait participé à une rencontre chez Nicolas Boukather, lors de mon dernier déplacement à Beyrouth, organisée à l’initiative de Nadia Chaaya, conseillère élue à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale et présidente du groupe Les Indépendants à l’AFE (compte-rendu). +d’images
Ce 19 mars, nous avons reçu au Sénat, avec Marta de Cidrac, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Balkans occidentaux, S.E l’ambassadrice de Serbie, Ana Hrustanović.
L’entretien a porté sur la situation politique en Serbie, les relations avec l’Union européenne et les tensions avec le Kosovo et dans la région des Balkans occidentaux. J’ai exprimé mon inquiétude sur l’instrumentalisation des rivalités dans les Balkans, par la Russie, pour ralentir la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE.
Par ailleurs, j’ai souligné l’extraordinaire développement de la relation bilatérale depuis 2017, date à laquelle Emmanuel Macron et Aleksandar Vučić, sont devenus respectivement présidents de la France et de la Serbie.
En témoignent les nombreux succès commerciaux de la France (aéroport, métro de Belgrade….) et le choix de la Serbie de s’équiper des avions de combat Rafale. J’ai remercié le président Vučić et ses gouvernements successifs d’avoir rapproché nos deux pays avec constance durant toutes ces années.
Participaient également à la réunion les collègues : Catherine Belrhiti, Béatrice Gosselin, Guillaume Chevrollier, Laure Darcos, Béatrice Gosselin, Didier Mandelli, Alain Milon et Pierre Jean Rochette.
Comme chaque année, j’ai eu le plaisir d’être invité par la présidente Corinne Levet à participer au cocktail des Rencontres annuelles du réseau FIAFE, en présence de plusieurs parlementaires, Jean-Baptiste Lemoyne, Amal Amélia Lakrafi, Frédéric Petit, Anne Genetet…
J’y ai également retrouvé l’ambassadeur Ludovic Pouille, directeur de la diplomatie économique, et son épouse Estelle Pagnon-Pouille, qui ont joué un rôle déterminant pour favoriser le lancement de Riyad Accueil et soutenir l’animation des Accueils.
Avec plus de 10 000 bénévoles et 100 000 membres dans 90 pays, les 160 Accueils FIAFE constituent un formidable réseau d’entraide pour les Français et francophones expatriés.
Lors de mes déplacements, j’ai souvent l’opportunité de bénéficier de leur dynamisme pour faire de belles rencontres, qui alimentent mes réflexions et nourrissent parfois mon travail de parlementaire.
Ainsi, c’est suite au petit-déjeuner de Stockholm Accueil en janvier dernier, que j’ai eu l’idée de poser une question écrite à la ministre de l’Education nationale sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité, à l’image de ceux qui suivent leurs conjoints à l’étranger, de se présenter à un concours interne de la fonction publique (lire la question).
La veille du cocktail, j’avais reçu au Sénat, les représentantes du bureau de Dubai Accueil présidé par Alicia Beyney, pour préparer mon prochain déplacement dans l’Émirat.
Merci à tous les participants pour leur disponibilité et leurs invitations à venir les rencontrer lors de mes prochaines missions.
Je n’y manquerai pas ! +d’images
Du 6 au 11 février 2025 : Ma semaine à Paris, capitale mondiale de l’IA
Avec l’Intelligence Artificielle, une nouvelle page du progrès humain est en train de s’écrire.
Paris a réussi à en appréhender tous les tenants et les aboutissants, dans l’état de nos connaissances actuelles évidemment.
Un vrai succès qui m’a permis de rencontrer en quelques jours, plusieurs personnalités mondiales de l’IA et de la cyber sécurité.
• Sénat
“Ce sommet doit vraiment être un moment où on peut positionner Paris comme la capitale mondiale de l’IA”, a déclaré Clara Chappaz, ministre française chargée de l’Intelligence artificielle.
Dès le premier jour du Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle, le Sénat organisait un débat sur le thème « IA, démocratie et territoires ». J’ai assisté aux prises de parole sur la manière dont le gouvernement, les parlementaires, les entreprises et les territoires s’emparent des enjeux et des opportunités de l’intelligence artificielle.
• Ambassade du Canada
Pendant près d’une semaine, Paris a accueilli de nombreux évènements et valorisé l’écosystème français et ses 750 start-up liées à l’IA, dont la « pépite » Mistral AI.
L’occasion rêvée pour le chef de l’État d’annoncer 109 milliards d’euros d’investissements privés, français et étrangers, pour le développement d’infrastructures d’IA en France.
La France et le Canada travaillent ensemble sur les sujets de l’IA de longue date en initiant par exemple le Partenariat Mondial pour l’IA (PMIA) dès 2018. En septembre 2024, à l’occasion de la visite au Canada du Président Macron, les deux pays ont émis une déclaration commune sur l’intelligence artificielle qui établit des priorités et des actions communes.
À l’invitation de Stéphane Dion, ambassadeur du Canada en France, j’ai participé à une réception qui m’a offert l’opportunité de rencontrer Justin Trudeau, Premier ministre canadien, de grands dirigeants internationaux du monde de la tech, de l’IA et de l’énergie, l’ensemble des acteurs institutionnels français, canadiens et internationaux de haut-niveau, parmi lesquels figuraient les ministres Clara Chappaz et Marc Ferracci, ministre de l’Industrie.
• États-Unis
Philip Stupak, directeur fédéral de la cybersécurité à la Maison Blanche, venu pour assister au sommet, m’avait reçu à Washington l’an dernier, pour promouvoir une politique de cyber-solidarité entre les Etats-Unis et l’Europe.
Après l’avoir présenté à Clara Chappaz lors de la soirée à l’ambassade du Canada, j’ai eu le privilège de l’accueillir à nouveau au Sénat le lendemain pour discuter de son dernier « executive order » sur la cybersécurité réalisé pour l’administration Biden et sur l’état des menaces.
• Rwanda
À la faveur de diverses manifestations, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Paula Ingabire, ministre de l’Information et des communications, de la technologie et de l’Innovation du Rwanda depuis 2018, en présence de François Nkulikiyimfura.
Je la retrouverai à Kigali, en avril prochain, lors du Sommet mondial de l’IA sur l’Afrique, dont le thème sera : “L’IA et le dividende démographique de l’Afrique : réimaginer les opportunités économiques pour la main d’œuvre africaine”.
• Taiwan
Très honoré également d’avoir revu Audrey Tang, qui a fait de Taïwan le modèle à suivre pour lutter contre la désinformation, lors d’un dîner privilégié, en présence de Hao Pei-chih, ambassadrice de Taïwan en France.
L’ancienne ministre du numérique de Taiwan, rencontrée en 2021, à Taipei, m’avait décrit son organisation de pointe, basée sur un triptyque société civile-public-privé, qui détruit les Fake news en utilisant l’humour.
Devenue l’ambassadrice du numérique pour Taiwan, son expertise inspire toutes les organisations, à l’image de Viginum, qui luttent contre ceux qui cherchent à démolir les démocraties de l’intérieur.
J’ai également accueilli au Sénat, Ethan Tu, fondateur de Taïwan AI labs, premier institut de recherche sur l’IA ouvert en Asie. Concentré sur une recherche sur l’IA digne de confiance et responsable, il cherche à établir les méthodologies et les normes responsables pour les innovations en matière de soins de santé, de finances et de médias d’information à Taïwan.
• Quai d’Orsay
À la soirée de gala du Quai d’Orsay intitulée MAKE IT (A)I-CONIC, en présence de nombreuses stars mondiales de l’IA, j’ai retrouvé le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui estime que l’IA est sans doute “la révolution copernicienne de notre temps”.
Concrètement, le ministre a annoncé qu’il allait déployer l’intelligence artificielle pour assister ses agents dans un certain nombre de tâches et pouvoir ainsi réaffecter du temps et de l’énergie sur d’autres missions.
• Station F : Business Day
Dernier séquence de la série, ma participation au Business Day du Sommet pour l’Action sur l’IA, à Station F.
Plus de 2 000 participants (entrepreneurs, investisseurs, dirigeants de grands groupes, ETI et PME, chercheurs et décideurs internationaux) étaient réunis autour de conférences, démonstrations, ateliers et rencontres exclusives.
Opportunité d’entendre les ministres de l’économie pour la France et l’Allemagne, Eric Lombard et Bernhard Kluttig et les représentants des entreprises qui font l’IA d’aujourd’hui et de demain.