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Médias – “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024)

Cyril Richert, journaliste local à Londres, relaie l’inquiétude de la communauté française, puisque le Parti travailliste au pouvoir devrait, dans son budget, instaurer une TVA sur les écolages des établissements scolaires privés, dont font partie nos établissements homologués. Le lycée français Charles de Gaulle pourrait ainsi voir ses tarifs augmenter de 20%. J’ai répondu à ses questions.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

Extraits :

« Il convient de noter que l’école britannique en France n’est pas sujette à la TVA française » commente d’ailleurs M. Cadic. En effet, la British School of Paris a un statut identique au LFCG, étant classifiée comme école indépendante par les autorités britanniques. Mais étant située dans un pays de l’UE, l’école n’est pas (et ne sera pas dans le cadre de la réforme du gouvernement travailliste) soumise à la TVA. C’est donc grâce au Brexit que le gouvernement travailliste peut revenir sur la règle européenne sur son territoire. Comme toutes les écoles non labellisées « State School » (école d’état), le Lycée Français pourrait se voir appliquer les 20% de TVA.

[…]

M. Cadic assure qu’il a eu l’occasion de parler du dossier avec Vincent Caure, le nouveau député de la 3ème circonscription des Français de l’étranger (Europe du Nord). Il confie aussi qu’il est prévu plusieurs réunions sur Londres en fin de semaine. Le positionnement des représentants des Français de Londres se situe sur une ligne de crête. « En qualité de parlementaire étranger, il est toujours délicat de s’impliquer dans des décisions qui relèvent d’une politique nationale. Toute forme d’ingérence étrangère serait malvenue, » juge-t-il. Il précise toutefois : « Je serais très étonné que ce dossier remonte au niveau du Président de la République quand on mesure les défis auxquels les chefs d’Etat sont confrontés actuellement. »

[…]

Si la TVA est appliquée aux écoles françaises, Olivier Cadic se montre pessimiste sur la marge de manoeuvre de l’AEFE. « Le débat qui va s’ouvrir sur le budget offrira l’opportunité de demander l’avis du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, je crains que ses marges de manoeuvre soient plutôt réduites, s’il s’agit de faire prendre en charge une TVA britannique, par le contribuable français, » indique-t-il.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24-25 sept. 2024)

Le Brexit a encore frappé. Du fait de la sortie de l’UE, le Labour peut désormais envisager d’assujettir, à la TVA, les frais de scolarité des écoles indépendantes du Royaume-Uni.

Aussi Amelie Mallet, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord et conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni, m’a organisé une succession de rencontres sur Londres avec les acteurs de la communauté éducative.

Enseignement

Parents d’élèves

La mesure du Labour qui ferait gonfler de 20% la somme à acquitter, pourrait s’appliquer à nos écoles bilingues françaises et entrer en vigueur dès le mois de janvier 2025, au cours de l’année scolaire.

Les parents d’élèves ne s’attendaient pas à cette accélération dans la mise en œuvre de cette promesse électorale du Labour.

Première séquence, un entretien avec les représentants des parents des trois plus importants établissements du réseau en nombre d’élèves :

Nathalie Fize (APL – Charles de Gaulle) ; Salima Arnold et Christine Dufourcq-Brana (APLIL – Winston Churchill) ; Craig Duffy (APC – CFBL)

Lors de la discussion, trois priorités d’actions nous sont apparues pour alimenter les entretiens à suivre :
▶️ Sensibiliser le consul général pour ajuster l’enveloppe des bourses en conséquence ;
▶️ Inciter la proviseure du lycée Charles de Gaulle à faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement ;
▶️ Engager une action auprès des charities pour accompagner les familles en difficulté financière liée à cette surcharge.

Consulat

Visite du consulat pour une deuxième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, consacrée aux conséquences de l’assujettissement à la TVA des frais de scolarité des écoles indépendantes.

À la faveur de notre rencontre avec Samer Melki, consul général de France à Londres, nous avons également échangé avec Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe, et Anissia Morel, conseillère culturelle, toutes deux arrivées à Londres à la rentrée de septembre.

Dans le prolongement de notre rencontre avec les parents d’élèves, nous avons souligné qu’il apparaissait incongru de tenir la seconde commission consulaire des Bourses le 21/10/2024, soit quelques jours avant de connaître la décision du gouvernement britannique, et pendant les vacances scolaires.

En ajoutant une TVA de 20% aux frais de scolarité, il n’y aura plus de boursier à 100%, car le montant de la bourse accordé est annexé à la quotité. Ce changement va bouleverser tous les équilibres. Avec Amelie Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni, nous avons plaidé pour une revue en conséquence de l’enveloppe globale des bourses. Nous remercions le consul général d’avoir pris en compte nos demandes et partagé nos espoirs que Paris nous entende.

Des discussions diplomatiques sont en cours afin que les spécificités de notre réseau soient prises en compte pour bénéficier d’un statut dérogatoire.

Le Brexit continue à véhiculer son lot de difficultés qui a affecté le dispositif des Volontaires internationaux en entreprises (VIE), en limitant la durée à un an et en aggravant son coût. De 1000 VIE au Royaume-Uni en 2020, on en compte désormais moins de 200.

Ce qui fonctionne à plein, ce sont les naturalisations de Britanniques. Le consul fait des cérémonies toutes les deux semaines en accueillant les familles et limite à 20 naturalisations par séance.

Le nombre record de 140 000 visas délivrés en 2023, pourrait être dépassé en 2024, puisque le consulat en avait délivré 105 000 au 31/08/24.
Le consul général a noté une légère augmentation du nombre de compatriotes enregistrés au consulat (140 000). Il pense pouvoir dépasser les 150 000 inscrits en allant hors les murs du consulat pour recueillir les inscriptions. +d’images

Lycée français – Charles de Gaulle (LFCDG)

Troisième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, un entretien avec Catherine Bellus-Ferreira, proviseur du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Comme l’APL, la proviseur a rédigé un courrier pour alerter le gouvernement britannique sur les conséquences néfastes d’un assujettissement à la TVA de 20% des frais d’écolage.

Le statut d’établissement en gestion directe par l’AEFE ne permet pas aux avocats d’être aussi affirmatifs sur les conséquences légales de cette perspective à la différence des établissements partenaires, qui sont de droit britannique.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour augmenter les frais de scolarité du LFCG afin de prendre en compte la décision britannique. Ils ont été présentés à la directrice de l’AEFE qui est décisionnaire en dernier ressort.

Afin de répondre au souhait de faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement, Catherine Bellus-Ferreira précise que l’assiette pour récupérer la TVA sera plus réduite que prévu.

La décision devra intervenir très vite, car le délai entre le 30/10/24 annonçant les modalités de la mesure et le 1/1/25, date de mise en application, est extrêmement réduit. Cela rendra la mesure gouvernementale brutale.

Compte tenu des effectifs importants de 3450 élèves et du très faible nombre de boursiers au LFCG, la proviseur anticipe que cela sera moins douloureux pour eux que pour les autres établissements du réseau.

La proviseur s’attend à une prochaine inspection de l’Offsted destinée à évaluer le résultat des efforts accomplis pour respecter les règles britanniques en matière de prévention des risques et de protection des élèves.

Nous nous sommes réjouis d’apprendre que le travail accompli a été bénéfique et qu’il a modifié la culture de l’établissement pour qu’il soit conforme aux attentes du ministère de l’éducation britannique.

Merci à Catherine Bellus-Ferreira pour son écoute. +d’images

Lycée international Winston Churchill – CFBL

Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill, David Gassian, proviseur, Laurence Ladecky, DAF du collège français bilingue de Londres (CFBL), et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Mireille regrette que la consultation des écoles sur la mesure de la TVA se soit passée du 29/7 au 15/09 pendant la fermeture des écoles.

Les organisations professionnelles réunissant les écoles indépendantes sont très pessimistes sur les conséquences de l’assujettissement des frais de scolarité à la TVA. Un tiers d’entre elles pourraient être lourdement impactées.

Lors de cette rentrée, Churchill accueille 800 élèves. Pour sa part, le CFBL en scolarise 696. 95% des élèves de troisième du CFBL entrent en seconde à Churchill. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été à l’initiative du plan École, dont le premier objectif en 2008 était de créer 1500 places dans le réseau à Londres. En effet, le lycée CDG était exsangue et refusait plus de 700 demandes par an.

J’observe qu’il reste des effets à corriger pour équilibrer la situation.

Chaque élève du lycée CDG est subventionné à hauteur de 1500 euros, ce qui est positif puisque cela fait baisser d’autant les frais pour les parents. L’égalité républicaine justifierait que l’aide soit répartie équitablement et accordée à tous les élèves, sans distinction de statut des établissements créés dans le cadre du plan École.

De plus, les écoles partenaires doivent acquitter 2% des frais de scolarité à l’AEFE, une mesure coûteuse pour les parents et à la justification contestée par les deux établissements consultés.

École internationale EIFA

Accueillis par Stéphane Kuhn, directeur, et Nicolas Riond, j’ai eu le plaisir de revoir l’EIFA, une école située en plein cœur de Londres, à proximité d’Oxford Circus.

Le Board a pris la décision l’été dernier de ne pas renouveler le bail du bâtiment du secondaire, dont le montant était très élevé et de réduire sa capacité.

En conséquence, le bâtiment a été adapté pour accueillir leurs 128 élèves de la petite section de maternelle, créée en septembre dernier, jusqu’à la quatrième.

Une décision de gestion très pertinente qui sécurise le futur de l’école.

Le bon rapport de l’Offsted en juin dernier les conforte. Sincères félicitations. +d’images

Diplomatie économique

Frenchfounders

À l’invitation de Christophe Ragot, j’ai participé à la soirée du club Frenchfounders, à l’institut français de Londres.

Christophe m’a fait l’honneur de me permettre de présenter mon parcours d’entrepreneur à ce cercle de créateurs d’entreprises.

J’ai eu l’opportunité de présenter mon action de sénateur sans frontières et une rapide analyse de la situation géopolitique, avant de laisser la parole à Sir John Scarlett, former Chief of the Secret Intelligence Service (MI6).

J’ai ainsi pu suivre avec beaucoup d’intérêt son analyse sur la situation en Ukraine, Moyen-Orient et Indo-Pacifique. Ce décryptage nous a permis de bénéficier d’une perspective éclairée sur les conséquences à long terme de ces conflits.

Merci à Sir John et au club Frenchfounders pour cette belle initiative qui a favorisé des échanges très instructifs avec les participants. +d’images

Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat.

Sénat – Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger – Discours de politique générale

Ce 1er octobre, rencontre avec Sophie Primas, nouvelle ministre déléguée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, à l’issue du discours de politique générale du Premier ministre, lu au Sénat par Didier Migaud, ministre de la Justice et numéro deux du gouvernement.

La ministre conduira la fusion de Business France et d’Atout France annoncée dans le discours.

Nous avons également échangé sur la situation des Français du Liban qui nous préoccupe mutuellement et la mise en place par la France de nouvelles mesures de précaution pour nous tenir prêts à l’éventualité des effets d’une poursuite de la dégradation de la situation.

Tous mes vœux de réussite à Sophie Primas dans l’accomplissement de sa mission.

En circonscription en Suisse (2/2) – Zurich (20-21 sept. 2024)

Seconde étape de mon déplacement en Suisse, après Genève (compte-rendu), afin d’assister à deux événements : la pose de la première pierre de l’extension du lycée LFZ et l’AG de l’Union des Français de Suisse.

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ) – Extension

Une première pierre précieuse !

À l’invitation de Sébastien Ricout, président du lycée français Marie Curie de Zurich, j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment destiné à concrétiser une nouvelle étape du développement de l’établissement.

Cet événement s’est tenu en présence de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse, Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne, de Laurent Alberti, consul général de France à Zurich, des conseillers des Français de l’étranger de Suisse, Odile Avezou, Linda Chevalier, Marlene Collette, Louis Portal et Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire, d’Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire aux Pays-Bas, de François Courant, conseiller culturel, d’Emmanuel Coigny, proviseur du Collège du Léman, de représentants d’associations, de professeurs, de parents d’élèves et d’élèves.

À la faveur de ce troisième déplacement au LFZ, j’ai eu l’opportunité de saluer les progrès constants de cet établissement d’excellence.

En octobre 2018, lors de ma première visite, les effectifs avaient progressé de 50% entre 2013-2018 pour atteindre 1023 élèves (compte-rendu). Afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif fixé, quelques mois plus tôt, par le Président de la République, le lycée considérait être en mesure doubler ses effectifs à horizon 2030.

Pour y parvenir, le comité de gestion avait alors engagé une réflexion pour déterminer si la convention qui liait le comité de gestion avec l’AEFE devait être maintenue. Fort de l’expérience acquise à Londres, j’avais indiqué à Sébastien Ricout que l’accompagnement de son projet constituerait ma priorité d’action pour la Suisse.

Quatre ans et un Covid plus tard, je suis retourné au lycée français de Zurich en octobre 2022, sorti un mois plus tôt de la convention qui le liait à l’AEFE. Adopter le simple statut de partenaire de l’AEFE, a eu pour effet de simplifier et d’optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés et le projet d’agrandissement prévoyant un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans à proximité a été engagé.

Deux ans plus tard, Sébastien Ricout a présidé au début officiel de la construction du second bâtiment du LFZ par l’entreprise suisse HRS Real Estate AG.

Cette extension est prévue pour accueillir 500 à 600 élèves. Elle comprendra 32 grandes salles de classe, un nouveau gymnase, un auditorium, une cafétéria, un terrain de sport et une aire de détente végétalisée sur son toit. Ce bâtiment concrétisera la progression des effectifs du LFZ de 500% en 25 ans.

Cette première pierre est précieuse car elle illustre la vitalité de l’enseignement français à l’étranger.

Félicitations au comité de gestion pour cet engagement au long cours inspirant. +d’images

Communauté française

Assemblée générale de l’UFS

Invité par Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS), qui fédère plusieurs associations françaises, j’ai une nouvelle fois participé à l’assemblée générale de l’UFS à Zurich, clôturée par l’ambassadrice Marion Paradas.

Avec 171 369 inscrits, dont 140 636 pour la seule circonscription de Genève, la Suisse est la première destination des Français de l’étranger.

Les consuls généraux Laurent Alberti (Zurich) et Clément Leclerc (Genève) se sont succédé pour mettre en avant les chantiers en cours pour permettre aux services consulaires de s’adapter en permanence à une communauté en croissance.

Après une présentation de la Principauté du Liechtenstein par Maximilien Marxer, Sébastien Ricout a rendu compte des progrès du lycée français Marie Curie de Zurich

Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse ; Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS) ; Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein

Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne sont intervenus tour à tour.

Durant ma présentation, après avoir remercié le président Lenain, les participants et salué les conseillers des Français de l’étranger présents*, j’ai souligné les résultats obtenus par la France aux Mondiaux des métiers, une semaine plus tôt à Lyon. La France s’est classée 3e mondiale et 1er pays européen lors des WorldSkills Lyon 2024, devançant, pour la première fois, d’une courte tête la Suisse, référence européenne en matière d’apprentissage.

La Suisse a remporté la médaille d’or en cybersécurité. Transition toute trouvée pour saluer la résilience de nos forces cyber qui nous ont protégés durant les JO, alors qu’elles subissaient 3 milliards d’attaques par jour.

J’ai partagé le résultat des travaux de l’agence Viginum qui a documenté les actions de désinformation russes. En réponse au dénigrement de la France par la Russie, nous devons être vigilants pour défendre la réputation de notre pays, car il le vaut bien !

Merci aux participants pour leurs nombreuses questions me concernant sur la cybersécurité. Olivia Richard a répondu sur le vote internet, tandis que Marc Ferracci a mis en valeur nos brillants résultats sur la formation professionnelle et l’apprentissage. Depuis la réforme de 2018 voulue par le président de la République, le nombre d’apprentis est passé en France de 280.000 à 800.000.

Félicitations au député Marc Ferracci devenu ministre de l’Industrie, le soir même. +d’images

(*)⁠ Conseillers des Français de l’étranger : Odile Avezou et Louis Portal (Zurich) ; Linda Chevalier, Marlene Collette, Nicolas de Ziegler (Genève) ; Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire (Genève) ; ⁠Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des FDE aux Pays-Bas

En circonscription en Suisse (1/2) – Genève (19-20 sept. 2024)

Ce retour en Suisse, pour un séjour de trois jours, marque mon 550ème déplacement en circonscription.

Lors d’une première étape à Genève, j’ai eu le plaisir de revoir Clément Leclerc, consul général à Genève, que j’avais rencontré dans un poste précédent de consul général à Miami. Je lui suis reconnaissant d’avoir réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève.

Ma visite au Collège du Léman – International School, a constitué un temps fort, puisque Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire, m’a invité à exposer mon parcours d’entrepreneur, puis de sénateur, devant un parterre de quelque 150 élèves particulièrement attentifs.

Je remercie Marie Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS) et Romain Duriez, le directeur de la chambre, qui m’ont préparé un programme de visite d’entreprises, dans un pays qui représente un acteur économique majeur pour la France, en termes de commerce et d’investissements.

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Clément Leclerc, consul général, d’avoir organisé un déjeuner en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, avec les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève : Linda Chevalier ; Marlène Collette ; Nicolas de Ziegler et Nicolas Lang, pour m’offrir l’opportunité d’échanger sur les préoccupations de nos compatriotes établis dans la circonscription.

Plusieurs questions avaient trait à des traitements fiscaux en France sur les résidences secondaires, les successions et les comptes publics hexagonaux préoccupants.

Si le choix de la Suisse en faveur du F35 américain face au Rafale avait créé une forte déception pour la France, la récente visite du président de la République en Suisse a permis de revenir à une relation bilatérale plus constructive à leurs yeux.

Merci aux élus de m’avoir aidé à mieux comprendre pourquoi les Suisses déclarent : “Il n’y en a point com

me nous !” +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la rencontre avec les élus consulaires, je me suis rendu au consulat général de France pour visiter nos installations et échanger avec les agents sur les services consulaires.

Les effectifs s’élèvent à 43 personnes. Les 13 guichets offrent une capacité d’accueil de 1200 personnes par semaine, et collectent 1,5 millions de recettes droits de chancellerie. Avec 35 300 titres délivrés en 2023, c’est presque 2 fois plus que l’année 2019.

Le consulat naturalise 200 nouveaux français par mariage par an. À l’inverse, Genève enregistre un tiers des renonciations à la nationalité française du monde.

Si le consulat délivrait 60 000 visas par an avant que la Suisse n’entre dans Schengen, ce nombre s’est considérablement réduit depuis.

Merci à tous les agents pour les nombreuses informations partagées.

Le monument aux morts situé à côté du consulat général a été récemment vandalisé.
J’ai assuré le consul général de tout mon soutien face à cet acte ignominieux qui a sidéré notre communauté. +d’images

Enseignement

Collège du Léman

Le Collège du Léman – International School, est la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), que j’ai l’honneur de présider depuis fin décembre 2021.

Afin de célébrer cette adhésion, je suis revenu en compagnie de Michel Monsauret, secrétaire général.

Accueillis par Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman, nous avons visité l’école qui accueille plus de 1 800 élèves âgés de 2 à 18 ans, dont près de 250 élèves internes. Les enfants, les familles et le personnel sont originaires de plus de 120 pays.

Accréditée par un ensemble d’organisations prestigieuses, dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges, le collège offre une liberté de choix de filière au secondaire : Baccalauréat français, Maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

À la faveur de ma visite, Emmanuel Coigny m’a proposé de donner une conférence devant plus de 150 élèves sur mon parcours personnel d’entrepreneur, mon action de sénateur et une lecture du monde tel que je le vois. Ce panorama géopolitique a suscité de nombreuses questions pertinentes et très matures venant de ces jeunes.

Michel Monsauret a également partagé sa riche expérience dans l’éducation à l’international.

Merci à Emmanuel Coigny de cette volonté commune de renforcer l’enseignement français en Suisse et de promouvoir le bac français.

Le Collège du Léman entre dans la première catégorie des membres de l’ANEFE qui rassemble les établissements inscrits dans une démarche volontaire de garantie de la qualité de l’éducation effectuée par des auditeurs externes. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS)

Fondée en 1894, la CCIFS est la plus ancienne Cchambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe plus de 1000 entreprises (suisses et françaises).

Merci à Marie Wattez, présidente CCIFS et Romain Duriez, directeur général CCIFS de m’avoir permis de terminer cette première journée à Genève par une conférence intitulée «Le monde tel que je le vois», pour partager mon analyse des répercussions de la géopolitique internationale sur nos économies.

Ce moment d’échanges a été suivi d’un cocktail servi par les équipes du traiteur Caviar House, pour continuer les passionnantes discussions, réunissant ainsi des membres de la CCIFS, mais également de Clément Leclerc, consul général de France, Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse, Thibault Manson, attaché fiscal à l’ambassade de France en Allemagne.

Cet événement, rythmé par des rencontres à haut niveau et des discussions riches en perspectives, est destiné à renforcer les liens économiques entre la France et la Suisse, offrant aux membres de la Chambre un cadre privilégié pour tisser des relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration. +d’images
Le Booster (CCIFS)

Petit voisin, mais très grand partenaire économique.

2ème excédent commercial bilatéral français en Europe après le Royaume-Uni et 3ème au plan mondial, la Suisse offre de belles opportunités pour les entreprises françaises.

Le Booster est la marque des lieux d’hébergement proposés par les CCI FI (CCI françaises à l’international) à travers le monde, Business centers et Incubateurs.

La visite du centre d’affaires Le Booster Genève, organisée par Romain Duriez, directeur de la CCIFS, m’a offert l’opportunité d’échanger individuellement avec plusieurs entreprises résidentes. Parmi elles, des acteurs clés du secteur bancaire comme la Banque du Léman, de l’IT avec Aerow Swiss, de la sécurité avec l’entreprise BPS et de la santé grâce aux laboratoires Aguettant.

Toutes sont des entreprises françaises qui ont créé leur filiale en Suisse avec le soutien opérationnel des équipes de la CCI France Suisse. Le Booster leur permet de prendre avantage du premier réseau d’affaires franco-suisse.

Chaque entreprise m’a présenté ses projets novateurs, illustrant la richesse et le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial suisse et l’intensité des échanges.

Dans un second temps, j’ai échangé avec Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse. La France enregistre à l’égard de la Suisse un excédent bilatéral structurel dans les échanges de marchandises, atteignant 4,0Mds Eur en 2023, son plus haut niveau de la décennie.

Pour la France, la Suisse est un acteur majeur en se classant au 2ème rang des pays investisseurs en France, derrière les Etats-Unis. En 2023, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) suisse a dépassé celui de l’Allemagne en France. Il est 12 fois plus élevé que les investissements chinois ou encore 50 fois plus élevé que ceux des Émirats arabes unis. +d’images

Groupe L’Oréal

Parce qu’elles le valent bien !

Rencontre des dirigeants de L’Oréal Dach*, qui m’ont confié assister à un retour en force de l’Europe depuis deux ans. L’Europe serait le nouveau marché émergent.

Le groupe qui a fait de la beauté sa vocation est la 32ème capitalisation boursière mondiale, couvre plus de 150 pays et compte plus de 90 000 employés qui assurent la promotion de 37 marques internationales.

J’ai découvert leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

L’Oréal fait la démonstration de sa capacité à anticiper les évolutions du marché, avec un accent particulier sur la réduction de leur impact environnemental et leur contribution positive à la société, notamment pour l’égalité salariale hommes-femmes. 70 % des employés sont des femmes, et à poste égal, la différence salariale homme femme est de 0,01%. Une entreprise pionnière en matière de respect de droits des femmes… parce qu’elles le valent bien !

Enthousiasmant ! +d’images

(*) Frédéric Beyelier, General Counsel ; Claire Dieudonné, Market Director – Division des Produits Grand Public (DPGP) Suisse, Conseillère du commerce extérieur de la France ; Diane Duparc, HR Lead Suisse – Directrice des Relations Humaines ; Elena Frisa, Head of Corporate Affairs & Engagement ; Effie Mataliotaki, Head of Corporate Affairs & Engagement

BIC BRED

Organisé par Romain Duriez, de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), petit déjeuner d’échanges avec la direction de BIC BRED à Genève, représentée par Emmanuel Lemoigne, CEO ; Christelle Lefebvre, secrétaire générale et Franck Nater, adjoint du CEO.

Leur cœur d’activité consiste à financer les négociants en matière première : métaux ferreux, non ferreux, énergie, café, cacao, sucre, grain, riz, fertilisants…

En 9 ans, la structure est passée de 15 à 102 collaborateurs et le chiffre d’affaires a été multiplié par près de vingt fois.

La BRED est le deuxième acteur de la place dans ce domaine en nombre de clients. Une remarquable performance !

Nous avons également échangé sur des points du protocole additionnel à la convention relatif à l’exercice de l’emploi salarié en télétravail qui nécessitent des éclaircissements. +d’images

Forvis Mazars Group
Chaque minute compte

Troisième séquence en compagnie de Romain Duriez avec une visite chez Forvis Mazars, où nous avons été accueillis par Ludiwine Arpino.

Le cabinet d’audit Mazars a fusionné avec le cabinet américain Forvis (Forward vision). Le groupe compte 40 000 employés et a des mandats dans 206 pays (en référence aux pays reconnus par l’organisation olympique.

Mazars Suisse a vu ses effectifs progresser de moins de 50 collaborateurs à 400 en moins de 15 ans, répartis sur 10 bureaux, le plus récent étant ouvert à Bâle.

“Chaque minute compte” m’a confié Ludiwine Arpino. En 27 ans, la productivité de chaque minute a été multipliée par 3 fois, grâce à l’automatisation.

Mazars développe une vision entrepreneuriale et considère que l’audit est un ascenseur social formidable où l’on forme au savoir-faire et au savoir-être. Résultat du bien-être pour les équipes d’auditeurs en formation si j’en juge par leur bonne humeur lors de notre échange. +d’images