La commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’Étranger (AFE) m’a auditionné, cette semaine, au sujet de l’impact prévisionnel du Brexit sur les Français résidant au Royaume-Uni.

J’ai évoqué le spectacle catastrophique du paysage politique britannique, 178 jours avant l’entrée en vigueur officielle du Brexit, mot que personne n’est capable de définir plus de deux ans après le référendum !

J’ai également souligné le rôle moteur du mouvement the3million, initié par Nicolas Hatton, délégué consulaire pour le Royaume-Uni et Anne-Laure Donskoy, dans la défense des intérêts des citoyens européens face à la perspective d’un Brexit sans accord.

Si je persiste à espérer que le Brexit n’aura pas lieu, j’ai rappelé qu’il était néanmoins indispensable de se préparer à l’éventualité d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord.

Pour répondre à l’inquiétude de nos concitoyens outre-Manche au sujet de leurs droits futurs, j’ai invité la commission des Lois à voter une résolution visant à dissocier la question de leur statut de celle de l’accord global sur le Brexit.

Je remercie Olivier Piton, conseiller consulaire des États-Unis et président de la commission des Lois, de m’avoir invité à échanger sur ces problématiques en présence de Joëlle Gayraud-Maylam. J’ai ensuite assisté à l’intervention d’Alexandre Holroyd, député représentant les Français établis en Europe du nord, ce qui a permis de croiser nos perceptions sur le Brexit. A ce jour où rien n’est acté, tout demeure affaire de perception…