Le 18 juin, j’ai eu l’honneur de recevoir au Sénat le Dr Alfred Moisiu, ancien président de la République albanaise, accompagné de Dritan Tola, ambassadeur d’Albanie en France.

M. Moisiu a formé le souhait que nos deux pays tissent des liens plus étroits et que la France accorde davantage d’attention à la région des Balkans. Celui-ci craint en effet que notre absence donne le champ libre à d’autres pays.

Je lui ai fait part de mon inquiétude de voir la jeunesse albanaise quitter son pays, si elle n’était pas dans l’espérance d’intégrer à court terme l’Union européenne. Beaucoup de responsables politiques des Balkans occidentaux partagent cette préoccupation. L’ancien président m’a confirmé que l’adhésion à l’UE est au cœur des aspirations du peuple albanais et, plus particulièrement, de la jeune génération.

Le parcours d’adhésion est jalonné de nombreux défis. L’Albanie consent beaucoup d’efforts pour parvenir au but, à l’image de la lutte contre la corruption, objet d’une réforme de son système judiciaire.

J’ai salué ce volontarisme et assuré Alfred Moisiu de mon total soutien sur le chemin de l’adhésion de son pays, où je m’étais rendu en septembre 2018. J’avais eu le privilège d’être reçu par le Premier ministre, Edi Rama, à la Primature, puis par Gent Cakaj, vice-ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’intégration européenne (compte-rendu).