Notre courrier du 4 juillet 2019, co-signé par les 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France, attirait l’attention du gouvernement et de la Cnav sur l’urgence à dématérialiser la procédure des certificats de vie (lire).

Nous disposons aujourd’hui des moyens techniques propres à sortir nos compatriotes retraités de difficultés kafkaïennes liées à l’acheminement postal dans certains pays. C’est une question d’humanité.

En réponse, le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, Renaud Villard, nous a assuré que les retraités auront bientôt la possibilité de déposer leur certificat d’existence dans leur espace personnel sur le site de l’Assurance retraite (lettre).

Dans l’immédiat, c’est-à-dire qu’à compter de cet automne, on note trois avancés notables. Les retraités résidant à l’étranger :
– n’auront qu’un seul certificat de vie à envoyer chaque année et à la même date pour l’ensemble des caisses de retraite dont ils dépendent,
– auront trois mois de délai (au lieu de deux) pour retourner leur document,
– enfin, les assurés résidant dans les pays où le service postal fonctionne mal ou est inexistant pourront télécharger en ligne un justificatif d’existence vierge.

L’idéal étant pour les assurés de ne plus compléter de certificats du tout, le directeur rappelle que c’est le cas pour 109.000 d’entre-eux installés en Allemagne, Belgique et au Luxembourg. La solution réside dans l’échange informatisé d’informations qui s’étendra prochainement entre la France et l’Italie, l’Espagne et la Suisse, soit 277.500 pensionnés concernés.