Le 9 juillet, j’ai reçu François-Xavier Selleret, directeur général de l’Agirc-Arrco et Frédéric Roullier, directeur du cabinet de l’Agirc-Arrco et secrétaire général de la Commission paritaire.

Nous avons échangé sur la problématique des certificats de vie que les retraités français de l’étranger doivent fournir chaque année à leurs caisses de retraite.

Nous avons discuté de mon souhait de mettre en œuvre une solution technologique qui nous affranchisse du certificat d’existence. Cela aurait pour conséquences de réduire la fraude, d’éviter des formalités aux pensionnés et d’optimiser le coût de traitement administratif.

Un million de retraites sont versées dans 130 pays dans le monde, dont 80% en Espagne, Italie, Portugal, Algérie, Tunisie et Maroc.

François-Xavier Selleret a rappelé que depuis septembre, un seul certificat suffisait pour toutes les caisses et que les demandes de réversion pourront se faire en ligne à partir de fin juillet. L’objectif est de mettre en place dans les deux/trois ans un échange informatisé des informations en Europe. Pour le reste du monde, il a souligné la complexité des systèmes selon les pays, avec des bi-nationaux qui ont moins de liens avec la France et une population vieillissante pour laquelle l’usage du numérique est difficile ou inexistant.

Frédéric Roullier a indiqué la création en octobre d’une base de données unique de versements (la MSA vient de la rejoindre), avec notamment des échanges de fichiers avec la Caisse de retraite du Maroc. Des formulaires de certificats de vie en 12 langues seront par ailleurs annoncés cet été.

Je les ai remerciés pour leurs efforts d’adaptation et leur disponibilité durant la crise Covid-19.