Ce 15 mars, j’ai rencontré avec les représentants de l’ONG, Hong Kong Watch qui se concentre sur l’évolution des droits de l’homme à Hong Kong et plaide pour le soutien de la communauté internationale.

Lors de mon intervention au nom du groupe UC, ce même jour, dans le débat préalable à la réunion du Conseil européen des 23 et 24 mars 2023, j’ai terminé en alertant le gouvernement sur la situation des militants pro-démocratie à Hong Kong, dont une partie d’anciens parlementaires.

VERBATIM

La loi sur la sécurité nationale de 2020 à Hongkong a porté un coup fatal au cadre « un pays, deux systèmes » mis en place au moment de la rétrocession par le Royaume-Uni de Hongkong à la Chine en 1997.

Le procès de 47 personnes accusées de “subversion” pour avoir organisé une élection primaire non officielle à Hong-kong en 2020 a commencé le mois dernier.
Il vise à écraser la dissidence.

La plupart de ces personnalités pro-démocratie sont détenues depuis deux ans.

Seuls 16 d’entre elles seront jugées alors que 31 personnes ont plaidé coupable et seront condamnées à l’issue du procès.

Pékin s’est affranchie du respect de ses engagements internationaux comme l’a dénoncé l’ONU et anticipé Josep Borrell.

Ce procès le démontre.

Est-ce que l’UE prévoit de prendre position sur ces procès politiques qui nous rappellent les procès staliniens et démontrent que le concept un pays-deux systèmes a disparu ?

Je vous remercie.