Lire : l’HEBDOLETTRE n°69 – 25 octobre 2016
Edito de l’HebdoLettre n°69
Ce jeudi, la Cour des comptes remettait son rapport sur l’enseignement français à l’étranger (EFE). En 2015, cet enseignement a bénéficié de 492M€ de crédits publics (403M€ pour l’AEFE et 89 M€ pour les bourses). En parralèle, les frais de scolarité acquittés par les parents d’élèves se montaient à 1,8 milliard d’euros.
Depuis l’arrivée de François Hollande en 2012, l’aide de l’Etat à l’AEFE a diminué de 8,2%. Exsangue, l’AEFE a prélevé 20 millions d’euros dans son fonds de roulement pour se financer en 2016. Le sénateur LR Eric Doligé a annoncé que l’AEFE pourrait prélever à nouveau à 100 millions d’euros en 2017.
Le montant aujourd’hui acquitté par les parents d’élèves représente près de 4 fois celui de l’Etat. Est-il possible de poursuivre la hausse des frais de scolarité observée ces dernières années ? D’autant que l’aide à la scolarité (bourses) a baissé de 95,8 M€ en 2012 à 89,5 M€ en 2015 (-6,5%).
La cour pointe “un modèle économique fragilisé”. La capacité contributive des familles atteint ses limites, tandis que l’Etat se désengage progressivement.
Quel avenir pour l’AEFE ? Avec lucidité, la Cour examine trois pistes :
– Si les moyens publics se réduisent encore, la question de la fermeture d’établissements se posera inéluctablement.
– Si les financements se maintiennent à leur niveau actuel, la stabilisation du réseau impliquera l’évolution du statut de certains établissements EGD (gestion directe par l’AEFE) qui deviendraient “conventionnés”. De même, certains établissements conventionnés deviendraient “partenaires”. … Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°69
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