Au 31 mars 2020, Taiwan totalisait 322 cas de covid-19 et cinq morts… On ne cesse de citer en exemple ce territoire insulaire de 23 millions d’habitants pour sa gestion de la crise du coronavirus.

Fort de son expérience traumatique du SRAS en 2003, l’île a su anticiper l’épidémie. Par exemple, elle produit 13 millions de masques par jour. Résultat : pas de confinement et une vie sociale, scolaire et économique qui se poursuit normalement, mais sous précautions.

Néanmoins, le pays reste encore et toujours exclu de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ! Aucun carton d’invitation ne lui été adressé pour la prochaine Assemblée mondiale de la Santé en mai prochain à Genève.

Je m’en étais inquiété, le 20 février, auprès de notre ministre des Affaires étrangères, également dans le but de préserver les intérêts français et protéger nos ressortissants (lire : Coronavirus – Ma question écrite sur la participation de Taïwan aux travaux de l’OMS).

Le mois suivant, j’ai eu le plaisir de cosigner avec 84 parlementaires français un appel en faveur d’une coopération de l’OMS avec Taïwan. Une initiative lancée par un collectif parisien de Taïwanais et de scientifiques français, appuyés par mon collègue André Gattolin. Une tribune a été publiée sur le site de l’Obs (voir l’article).

La liste de tous les parlementaires cosignataires est publiée sur le site du gouvernement de la République de Chine (Taiwan). On y retrouve plusieurs sénateurs représentant les Français établis hors de France : Hélène Conway-Mouret, Joëlle Garriaud-Maylam, Claudine Lepage et Richard Yung (lien).

L’OMS a besoin de Taïwan, tout comme Taïwan a besoin de l’OMS : J’invite chacun à signer cet appel pour que l’OMS collabore pleinement avec Taïwan (lien).