Le 29 novembre, invité dans l’émission de Rebecca Fitoussi, “Allons+Loin” (Public Sénat), j’ai débattu du Black Friday en prenant le contre-pied d’un certain discours dénonçant la frénésie de consommation.
Pourquoi considérer que le marketing infantilise le consommateur et vouloir le culpabiliser, au lieu de le regarder comme un individu libre et responsable de ses achats ? De plus, personne n’est obligé d’acheter chez Amazon, s’il préfère son commerçant de quartier ou s’il choisit d’acheter responsable.
Enfin, allons au bout de cette logique anticonsumériste : ne faut-il pas abroger Noël puisque cette fête provoque notamment un pic de l’activité transport au détriment de l’environnement ?
J’ai eu le plaisir d’échanger avec :
Flore Berlingen, directrice de Zero Waste France.
Hervé Kempf, rédacteur en chef de Reporterre,
Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce
1 Commentaire
Dear Olivier
Comme d’habitude je suis de votre avis. Je suis toujours exaspérée par cette attitude pseudo intellectuelle qui consiste à montrer un grand mépris pour l’argent. Ainsi Halloween provoque les mêmes remarques que Black Friday et même Noël! Quelle horreur, un nouveau moyen de gagner des sous!!!! Mais il faut que l’argent circule! J’ai entendu un pâtissier dire que Halloween avait augmenté son chiffre d’affaire; il n’est pas fonctionnaire ni salarié, il faut qu’il vende pour vivre et son métier est presque saisonnier: pas de fêtes, pas d’argent!
Dans les années 80s j’avais emmené un groupe d’étudiants russes dans un supermarché. C’était la 1ere fois qu’ils sortaient de leur Russie profonde. S’ils ont admiré les grands artistes dans les galeries et les musées, c’est quand même dans le supermarché qu’ils ont pleuré d’émotion: tant de nourriture et de vêtements à portée de la main et pas chers.
Comme vous dites, on n’est pas obligé d’acheter mais on devrait bénir la possibilité de le faire.
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