Dès l’instauration du passeport biométrique, les élus à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger) sont montés au créneau pour contester la double comparution imposée aux Français expatriés.

On comprend qu’il soit fastidieux pour nos compatriotes de se rendre deux fois de suite au consulat pour obtenir la délivrance d’un passeport. Pour ceux qui vivent aux quatre coins du Royaume-Uni, ce sont parfois des jours de travail qui s’envolent pendant qu’ils se transportent à Londres.

André Ferrand, sénateur des Français établis hors de France, a récemment engagé un dialogue avec François Saint-Paul, directeur la DFAE (Direction des Français à l’étranger) sur la simplification d’une procédure qui concerne tout de même 150.000 passeports délivrés dans le monde.

Un courrier de M. Saint-Paul vient de confirmer à notre sénateur qu’un décret sera signé ces prochains jours permettant d’alléger les contraintes de nos expatriés. En effet, les consuls honoraires seront autorisés à remettre le sésame sans nouvelle prise d’empreintes biométriques.

André Ferrand avait levé un autre lièvre auprès du représentant du ministère des Affaires étrangères : l’Imprimerie nationale allèguerait des obstacles techniques pour ne pas fabriquer des passeport «grand voyageur», comprenez avec un nombre de pages supérieur à 30. Certains hommes d’affaires dont le carnet se couvre rapidement de visas verraient d’un bon œil un doublement de la pagination.

En réponse à cette proposition de bon sens, François Saint-Paul a pris l’initiative de saisir la sous-direction ADF pour étudier la question.

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