François Hollande est sorti vainqueur des primaires organisées par la gauche pour désigner son candidat à la présidentielle en 2012.

Le leader socialiste a fait des déclarations l’an dernier qui font froid dans le dos aux Français établis hors de France.

Dans un style très vindicatif, François Hollande a déclaré au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, en 2010 : “Tous ces Français qui sont partis et qui se disent qu’ils peuvent revenir à tout moment, cela ne sera plus vrai. Il y a un moment où il faut faire son choix”.

Il promettait des « raisons qui permettront de dissuader » les exilés fiscaux. Interrogé sur d’éventuelles sanctions contre les « exilés fiscaux », portant sur les droits, M. Hollande a répondu: “Cela mérite réflexion. Cela supposera une réforme de la Constitution. Je ne suis pas du genre à faire des proclamations”. Il allait jusqu’à envisager une réflexion sur les droits civiques.

Quand on sait que Jérôme Cahuzac, président socialiste de la commission Finances à l’Assemblée nationale présente chaque année une proposition de loi visant à créer un impôt sur le revenu pour les expatriés, je crains que cet équipage entraîne notre pays vers des errements qui transformeront les Français de l’étranger en boucs émissaires d’un pays aux finances publiques exsangues.

Alors, Français vivant hors de France, profitons bien de notre vote en 2012, car à en croire les déclarations de François Hollande, s’il est élu l’an prochain et s’il parvient à changer la Constitution, ce vote pourrait bien être le dernier !

Lire l’article “François Hollande veut durcir la loi envers les exilés fiscaux” dans Le Point du 27 septembre 2010
Lire l’article “François Hollande veut durcir la loi envers les exilés fiscaux” dans le Parisien du 27 septembre 2010

Photo Flickr de Webstern socialiste