Depuis la fin de l’année 2014, le consulat d’Edimbourg était promis à devenir un consulat d’influence, par le transfert, dès ce mois de juillet, vers notre consulat de Londres de ses missions à l’égard des Français d’Ecosse. Ceux-ci s’en étaient immédiatement émus et une solution alternative et consensuelle n’a pas encore émergé (Lire : Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande » du 21 décembre 2014).

A Edimbourg, le 30 juin au soir, 200 personnes ont participé à notre réunion publique UDI pour évoquer les conséquences du Brexit et le transfert programmé de certains services. (g. à d) David Lusseau, conseiller consulaire UDI Écosse ; Christian Allard, ancien député SNP du parlement écossais ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Londres ; Olivier Cadic ; Christian Albuisson, conseiller consulaire Écosse

A Edimbourg, le 30 juin au soir, 200 personnes ont participé à notre réunion publique UDI pour évoquer les conséquences du Brexit et le transfert programmé de certains services. (g. à d) David Lusseau, conseiller consulaire UDI Écosse ; Christian Allard, ancien député SNP du parlement écossais ; Patricia Connell, déléguée consulaire UDI Londres ; Olivier Cadic ; Christian Albuisson, conseiller consulaire Écosse

Le Brexit est venu rebattre les cartes.

Avant de me rendre à Edimbourg, le 30 juin dernier, j’avais demandé par courrier à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, de suspendre le transfert de nos services (Lire la lettre). Dans le même temps, j’ai déposé cette question écrite au Sénat :

Question écrite n° 22585

Olivier Cadic attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur l’opportunité de geler la fermeture des services de chancellerie du consulat général de France à Édimbourg tant que toutes les conséquences du vote en faveur du Brexit ne seront pas connues.

Il souligne que cette fermeture est prévue pour le 30 juin et que nos compatriotes installés en Écosse vont donc devoir se rendre, dès le 1er juillet, à Londres pour obtenir un nouveau passeport ou le faire renouveler.

Il suggère que les circonstances exceptionnelles amènent le gouvernement français à surseoir à cette décision de transfert, dans l’attente que soient précisés le calendrier et les modalités de sortie de l’Union européenne pour le Royaume-Uni ou certaines de ses nations constitutives,

Il indique qu’au-delà de la communauté française, cette décision constituerait un geste symbolique fort à l’égard des Écossais qui se sont majoritairement prononcés en faveur du maintien de leur pays dans l’Union européenne.

Il l’interroge donc sur l’opportunité de stabiliser l’organisation de la représentation française en Écosse en attendant de connaître le calendrier et le périmètre exact de sortie de l’Union européenne des quatre nations du Royaume Uni.