Dans le Figaro de vendredi dernier, page 2, Stephane Kovacs signe un article âprement intitulé : “Ces jeunes citoyens qui disent adieu à la France”. Son enquête l’a conduite à s’intéresser à ces moins de 30 ans qui sont “de plus en plus nombreux à partir « faire rayonner » leur pays à l’étranger.” La journaliste conclut néanmoins qu’ils “prévoient rarement un billet de retour”…

Je lui suis reconnaissant d’avoir reproduit mes commentaires au sujet de ces jeunes compatriotes qui m’inspirent beaucoup d’affection et d’admiration. La crise est devenue mondiale et anxiogène, certes. Mais tandis que certains se plaignent de tout et attendent le sauveur providentiel, d’autres tentent de s’inventer un avenir envers et contre tout. Selon une récente enquête, deux jeunes sur dix s’exilent dans le but de créer une entreprise.

Afin de compléter mes propos qui ont été partiellement repris, j’ai indiqué qu’environ un tiers des jeunes Français qui arrivent au Royaume-Uni repartent en France dans les trois ans. Ils poursuivent souvent le double objectif de parfaire leur apprentissage de la langue anglaise et d’acquérir une expérience internationale qu’ils espèrent valoriser à leur retour.

Et si les autres quittent la France pour longtemps, cela ne signifie pas pour autant qu’ils lui tournent le dos.

Lire : “Ces jeunes citoyens qui disent adieu à la France” sur le site du Figaro.

Photo Flickr de Svadilfari