Je m’étais permis de l’exprimer en ces termes au sein de l’UFE, l’Union des Français de l’étranger : un plan école d’envergure ne peut se concevoir sur le coin d’un bureau par un conseiller solitaire, si brillant soit-il.

Un plan école devait évidemment être le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes de la communauté scolaire (parents d’élèves, enseignants, élus ou encore représentant des entreprises).

A l’occasion de notre première rencontre le 19 décembre 2007, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, répondait à mon attente et lançait la dynamique dès son arrivée. Il fallait désormais un animateur pour synthétiser toutes les réflexions et les formaliser par écrit. Je salue la performance de Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint. Il a accompli un travail considérable, multipliant les déplacements, organisant quantité d’entrevues et concertations pour aboutir à un document consensuel, mais audacieux.

Un plan se définit selon des objectifs, puis par des actions pour atteindre ces objectifs, et enfin des indicateurs pour mesurer la progression vers les objectifs. Évidemment, les moyens disponibles conditionnent la hauteur des prétentions.

Voici les trois objectifs du plan :

1 – Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.

3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue.

Photo Flickr de Zigazou76.