Je félicite Patrice Blois, nouveau délégué UDI Honduras, que j’avais rencontré chez lui à Tegucigalpa en février 2016. Voici son portrait :

Patrice Blois, délégué UDI Honduras et président du comité Amérique centrale des conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Patrice Blois voit le monde à travers le prisme du rayonnement français. Frais émoulu de l’université Paris-Dauphine, il va se lancer dans la représentation de marques françaises de parfums et de cosmétiques au Honduras. Pourquoi le Honduras ? Pourquoi pas ? Patrice y a passé de si belles vacances lors de l’été 78…

Le renom de la France a toujours été associé au développement de ses affaires, notamment vers les pays voisins, puisque Patrice possède et administre désormais plusieurs sociétés dans le secteur du luxe.

Sa réussite ne lui fait pas oublier que le marché hondurien demeure une friche totale pour les entreprises françaises. Pour y remédier, il devient conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) en 1991 et s’impose un nouveau challenge, en février 2015, en prenant la présidence du comité Amérique centrale des CCEF.

Son sens de l’engagement collectif se prolonge dans le milieu associatif au bénéfice de ses compatriotes. Et lorsque les difficultés pointent, Patrice sait prendre sur lui. Membre de l’UFE, il a fait face à la fermeture du consulat du Honduras en 2015 ou encore à l’ouragan Mitch en 1999, tandis qu’il était président de l’Alliance française : “le pays était dévasté, raconte-t-il. J’ai participé modestement aux secours et à l’époque nous avions pris la décision d’installer la brigade de pompiers venue de France dans nos locaux”.

Patrice Blois a multiplié les responsabilités, mais il a toujours été en retrait du terrain politique, “attristé par le manque de renouveau, tant au niveau des personnes que des idées”. Et puis, il lui est apparu que l’UDI incarnait les valeurs de la droite et du centre (“le vrai”), tout en considérant la parole de ses membres. “C’est dans cet esprit que j’ai choisi pour la première fois de m’impliquer plus formellement”, commente Patrice. Et c’est heureux, car nous avons besoin d’hommes de sa trempe.