Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

AG des CCIFI : 5 nouvelles chambres rejoignent le réseau

Ce 25 juin, j’ai eu le plaisir d’être invité à l’Assemblée générale du réseau CCI France International (CCIFI), présidé par Arnaud Vaissié. Une journée qui constitue toujours une vitrine du succès des entreprises françaises qui réussissent à l’international et de l’attractivité de l’Hexagone.

Nous en avons eu la confirmation par Charles Maridor, délégué général, qui a fait le point sur les chantiers de la mandature 2022-2025 dans son rapport d’activité.

Lors de cette AG, le réseau a accueilli favorablement 5 candidatures pour étoffer le réseau : Estonie, Éthiopie, Ouzbékistan, Ouganda, USA-Denver. Je souhaite la bienvenue à ces nouvelles chambres et une belle croissance. Très reconnaissant envers Thomas Pelletier (Ouganda) d’avoir signalé l’apport de mon passage à Kampala pour contribuer à créer une dynamique en faveur de la création de cette chambre. Comme pour l’Ouganda, la création d’une chambre de commerce en Estonie et en Ethiopie constituaient mes objectifs prioritaires pour ces pays. Aussi, j’appuierai volontiers l’action de Violaine Champetier de Ribes (Estonie) et Olivier Poujade (Ethiopie) pour les aider à développer leur nouvelle chambre.

Cet événement fut aussi l’occasion de signer deux nouveaux accords de partenariat pour CCIFI : le premier avec le MEDEF International, présidé par Frédéric Sanchez, puis le second avec Business France afin de travailler collectivement pour accélérer l’implantation et le développement des entreprises françaises.

Après la présentation des comptes, une table ronde passionnante s’est tenue sur ce thème : «Dynamiser notre collaboration entre les principaux acteurs de la Team France». Les intervenants ont brassé ces divers points : la mise en œuvre des Team France Pays, le renforcement de la coopération entre CCIFI et les bureaux Business France à l’étranger, la redynamisation de la relation CCI / CCIFI et les axes de collaboration avec Bpifrance et les CCEF. +d’images

Les intervenants étaient :
> Arnaud Vaissié, président de CCI France International
> Alain Di Crescenzo, président de CCI France
> Dominique Restino, président de la CCI Paris Ile-de-France
> Jean-Jacques Santini, vice-président des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF)
> Olivier Vincent, directeur International de Bpifrance
> Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France

Le DG de Business France a souligné que si l’attractivité de la France est un succès de ces 7 dernières années, elle apparaît actuellement en danger au regard de certaines déclarations politiques. Il propose aux Chambres d’industrialiser la capacité d’aller chercher ensemble les nouveaux investisseurs pour la France.

Inquiétude partagée par Alain Di Crescenzo, qui craint des perturbations à venir en France. Le relais viendra de l’international. Il passe par un accélérateur d’implantation à l’international et la capacité à rebondir pour dupliquer la réussite en passant d’un pays à l’autre.

Jean-Jacques Santini a souligné l’importance de mieux faire travailler ensemble CCEF et CCIFI afin de jouer des complémentarités. Le réseau de bénévoles des CCEF sont prêts à être utiles pour aider au développement des Chambres.

Enfin Olivier Vincent a appeler à trouver ensemble les acheteurs étrangers pour accompagner ensemble les exportateurs.

Le terme “Ensemble”, repris par chacun des intervenants, démontre que l’esprit collectif de la Team France a gagné les esprits.

Bravo et merci à tous ces acteurs de notre rayonnement économique international ! +d’images

Soirée des trophées CCIFI 2024

Au soir de la rencontre-débat des présidents des CCI françaises à l’international au Sénat, s’est tenue la 4e édition de la soirée des trophées CCIFI au Pavillon d’Armenonville, où plus de 70 communautés d’affaires franco-étrangères et 200 entreprises étaient représentées.

A la faveur de cette soirée, j’ai eu l’honneur de diner à la table d’honneur aux côtés de Bertrand Piccard, président de la fondation Solar Impulse. « Si le tour du monde en ballon fut, pour Bertrand, la réalisation de son rêve d’aventure, Solar Impulse est le projet de sa vie : plus qu’un avion solaire capable de voler jour et nuit sans carburant, c’est une puissante démonstration du potentiel des technologies propres pour offrir à la planète un avenir plus durable ».

Sept prix ont été décernés pour célébrer la réussite de nos entreprises françaises à l’étranger dans « un contexte de concurrence internationale féroce », a rappelé Arnaud Vaissié, président des CCIFI.

Comme chaque année, ces récompenses reflètent la diversité et la richesse de notre présence hors de France (voir la liste des lauréats, ci-dessous).

Aux côtés des services économiques de nos ambassades, de Business France et des Conseillers du commerce extérieur, le réseau CCIFI, entièrement autofinancé, joue un rôle crucial en faveur de l’implantation et du développement de nos entreprises à l’étranger. Les CCIFI nous rappellent aussi leur mission essentielle de promotion de l’attractivité de notre pays auprès des investisseurs étrangers.

J’adresse mes plus vives félicitations aux équipes qui ont remporté un trophée et je leur souhaite le meilleur pour leur développement à l’international. +d’images

LISTE DES LAURÉATS
. Trophée RSE-ESG : CCI France Émirats Arabes Unis
. Trophée Responsabilité sociétale des entreprises : N’GO Shoes (baskets éthiques)
. Trophées Startup : Vectice (intelligence artificielle)
. Trophée Entrepreneur français à l’étranger : Front (messagerie collaborative)
. Trophée Performance à l’export : Histovery (réalité augmentée pour musées)
. Trophée Implantation étrangère en France : GSK, groupe pharmaceutique britannique
. Trophée spécial du jury : Fruits rouges & co (produits à base de fruits rouges)

5ème déjeuner-débat des présidents de CCI FI au Sénat

Ce 24 juin, pour la cinquième fois au Sénat, j’ai eu l’honneur d’accueillir une cinquantaine de présidents du réseau des CCI françaises à l’international, présidé par Arnaud Vaissié.

Je remercie vivement mes collègues Olivia Richard, Loïc Hervé et Antoine Lefèvre d’avoir animé ce déjeuner à mes côtés et expliqué, en particulier, le fonctionnement de nos institutions à quelques jours des Législatives, dans un contexte politique inédit et inquiétant.

Le déjeuner fut encadré par deux séquences de travail : le matin, un retour d’expérience sur mes déplacements 2023-2024 puis, l’après-midi, une réunion relative aux événements programmés par chambres sur tous les continents, auxquels je m’associerai au mieux de mes possibilités.

Remise de la médaille du Sénat à Arnaud Vaissié, entouré par les sénateurs : Loïc Hervé, Olivia Richard, Olivier Cadic et Antoine Lefèvre

Le réseau CCIFI a progressé fortement en 2023 :
– 118 CCI françaises dans 93 pays
– un budget consolidé de 80.5 millions d’Euros totalement autofinancé par notre structure (+15% par rapport à 2022)
– plus de 35.000 entreprises membres, dont moitié d’entreprises étrangères sur nos marchés
– Près de 1.000 collaborateurs au service de nos membres dans les pays, des exportateurs français et de l’attractivité de la France

« Nous ne sommes plus aujourd’hui dans une phase de rattrapage, mais bien dans une phase de forte croissance », s’est félicité le président du réseau.

Arnaud Vaissié a mentionné deux sujets qui sont chers aux chambres à l’international.

D’abord, les EFE (Entrepreneurs français à l’étranger), en large part des TPE et PME, doivent être davantage connues et reconnues. Si on estime le nombre de filiales à l’étranger à plus de 50.000, on peut estimer à 100.000 le nombre d’EFE, c’est-à-dire un potentiel considérable.

Second sujet, l’Intelligence artificielle. « Il est fondamental que le réseau s’approprie rapidement cette technologie et ses usages », a résumé Arnaud. Pour ce faire, une Task Force IA a déjà été constituée avec 7 CCIFI qui regroupent les expertises en ce domaine.

Je remercie chaleureusement tous les responsables de Chambres de leur présence et je les assure de ma détermination à faire rayonner notre pays à l’international, en participant à des événements organisés par les CCI FI et les CCEF, mais aussi en soutenant la création des chambres et, d’une façon générale, en défendant les accords de libre échanges et en plaidant pour des conventions fiscales bilatérales, ou bien encore en favorisant l’aide au développement, en qualité d’administrateur de l’AFD. +d’images

Pays représentés : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Arménie, Bahrein, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Côte d’Ivoire, Égypte, Estonie, Etats-Unis (New-York – Miami), Ethiopie, Georgie, Ghana, Grece, Haiti, Inde, Indonésie, Irlande, Liban, Lituanie, Luxembourg, Macao, Maroc, Mexique, Moldavie, Nigeria, Ouganda, Paraguay, Pérou, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Russie, Singapour, Slovaquie, Suisse, Venezuela, Vietnam.

Diplomatie Économique – Retour d’expérience Janvier-Juillet 2023 (vidéo 3’45)

La diplomatie économique de ce premier semestre 2023 s’est révélée particulièrement dense dans le cadre de mes diverses activités :

1️/ Avec les CCEF (Conseiller du commerce extérieur de la France) :
– 5 réunions régionales
– 4 rencontres de section
– 1 assemblée générale

2️/ Avec les CCIF International :
– 15 rencontres-événements avec les chambres
– 1 assemblée générale et trophée
(French Chamber of Great Britain, CCI France Brésil, CCI France Chili, Chambre de Commerce et d’Industrie France Moldavie, CCI France Cambodge, Chambre de commerce France Israël, CCI France Liban)

3️/ Avec les entreprises :
– 28 visites
(Plantation Du Haut Penja, Kribi Conteneurs Terminal, Tractafric, Cap de fer, La Fleche Bleue Algérienne, Renault Brésil, Recommerce.com, Orange, Sanofi, Mai Savanh Lao, AXA Services Maroc)

4️/ En complément, plusieurs rencontres avec la French Tech, l’Agence Française de Développement, Business France, les clubs d’affaires, l’EuroCham ou encore les chambres de commerce étrangères.

Ces différentes rencontres me permettent de mieux saisir les enjeux économiques et les spécificités propres à chaque entreprise, secteur ou entrepreneur.

Comme j’ai eu l’opportunité de le dire à la tribune du Sénat, mon objectif est que le gouvernement communique annuellement les données globalisées des entreprises françaises à l’étranger (EFE) pour évaluer les flux financiers réalisés avec la France.

Nos compatriotes comprendront alors que les petits ruisseaux des entrepreneurs français à l’étranger font les grandes rivières de l’exportation française !

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°223 – 29 juin 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°223 – 29 juin 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Déclaration des biens immobiliers : un mois de rab
. La CFE – polémique autour du financement
. CA de l’AEFE : Déconventionnements / Budget / Questions

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Benoit MAYRAND, vice-président de la commission des Finances de l’AFE, conseiller des Français établis en Roumanie et Moldavie. « Conventions fiscales et exercice du droit au compte en France ».

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. LPM – Amendement Indopacifique : droit à la circulation maritime
. LPM – Amendement BITD : cession des PME sensibles
. CA AEFE : déclaration liminaire
. Trophées du réseau CCIFI
. Rencontre avec 11 chefs de poste au Sénat
. Délégation de la CCI France-Suisse
. En circonscription en POLOGNE – Varsovie (21-23 juin 2023)
Accueilli par Frédéric BILLET, ambassadeur de France en Pologne, et Éric SALVAT, président du conseil consulaire de Pologne.

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°223

Semaine AFE – Soirée “diplomatie économique”

Dans le cadre de la session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de réunir plus d’une cinquantaine d’élus au Sénat pour une soirée sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique”.

Cette réunion a été animée par Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) et Charles Maridor, délégué général de CCI France International.

Je remercie Stéphane Vojetta, député des Français établis hors de France (5ème circo.) et entrepreneur accompli pour sa participation remarquée, ainsi que les deux conseillers du cabinet du ministre délégué Olivier Becht qui nous ont fait l’honneur de leur présence : Jean-Bernard Bolvin, chargé des Français de l’étranger et Isabelle Camilier, chargée du commerce extérieur, pour permettre au ministre de prendre en compte les avis des élus.

J’ai également partagé le message d’amitié et d’encouragements, adressé aux élus et aux orateurs, par son prédécesseur Franck Riester, rencontré au palais de l’Élysée juste avant la soirée.

Vers un soft power à la française ?

L’état d’esprit, unanimement partagé par les élus, tient en cette formule : il faut faire cause commune.

Les conseillers des Français de l’étranger souhaitent jouer tout leur rôle en matière de diplomatie économique, car ils possèdent tous une zone d’influence et une connaissance fine du terrain.

Toutes les prises de parole ont incité à une recherche de synergies entre les élus et les réseaux CCEF, CCIFI, Business France, French Tech, sans oublier le concours des postes diplomatiques et consulaires, ni même l’apport de tout le tissu associatif français à l’étranger.

Sachant parfaitement que les meilleures intentions peuvent se heurter aux querelles de clocher ou aux obstacles administratifs, les élus insistent néanmoins pour qu’on fasse appel à leur potentiel et appellent même à élargir le champ de notre diplomatie économique aux EFE, entrepreneurs français à l’étranger. Sans lien juridique avec la France, il n’empêche que ceux-ci diffusent le savoir-faire ou les produits français.

A ce titre, Charles Maridor a répondu qu’une des priorités du réseau CCIFI était de valoriser l’action des EFE, mais qu’il fallait d’abord mieux les connaître et les cartographier, ceci dans la perspective de jeter les bases d’un label dédié.

CCEF et CCIFI, deux réseaux tournés vers le progrès de nos entreprises

Alain Bentéjac nous a rappelé que la France disposait de conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 1898, dans le but de favoriser son commerce extérieur. Nommés par décret du Premier ministre, ils ne coûtent pourtant rien à l’État puisqu’ils constituent un réseau autofinancé de 4200 bénévoles dans 140 pays destiné à accompagner nos entreprises, mais aussi promouvoir l’attractivité de la France pour les investisseurs internationaux.

Les CCE partagent leurs enseignements à travers des « réunions régionales » (qui couvrent plusieurs pays) auxquelles je participe régulièrement.

Basé sur le même principe d’autofinancement, Charles Maridor, a présenté le réseau CCIFI, dont les membres sont, cette fois, des entreprises. Il s’articule en 125 chambres implantées dans 45 pays regroupant 34.000 membres. D’un mot, la mission de ces chambres vise à “accélérer” le développement des entreprises.

Présidé par Arnaud Vaissié, le réseau aspire à jouer pleinement son rôle dans la Team France Export, notamment par le développement de concessions de service public qui ont fait la preuve de leur efficacité et rentabilité.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°178 – 30 juin 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°178 – 30 juin 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. AEFE, en direct du conseil d’administration
. Bilan du plan d’aides aux établissements
. Les écoles homologuées : la liste
. AEFE : parution du décret relatif au recrutement et aux rémunérations
. CFE : nouveau barème de prestations
. Pass Culture pour les FDE ?
. Qui vote les avis du conseil consulaire ?
. Certificat de nationalité française : disparition du recours gracieux

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. ANEFE : assemblée générale
. Au service de la diplomatie économique : le réseau des CCIFI
. Moldavie – accord bilatéral fiscal
. Chypre et question migratoire
. Australie
. En circonscription à Chypre

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°178

INFOLETTRE n°148 – Édito : Ubuesque (vaccination des FE) // ACTUALITÉ : Élections consulaires 2021 / QAG : Les FE protégés avec un vaccin russe ou chinois / QAG : Le report éventuel des élections consulaires // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Événements > Quelle place et quel avenir pour les Français de l’étranger ? Webinaire avec le pdt du Sénat, Gérard Larcher / RU : belle victoire juridique pour the3millions – Entrepreneuriat > Mon amendement adopté en faveur des TPE/PME françaises à l’étranger – Francophonie > Mon amendement adopté en faveur de l’utilisation prioritaire de la langue française par l’AFD / Trois fédérations réclament la création d’un “chèque FLAM” // ÉCONOMIE > Réseau CCIFI : audition du ministre Franck Riester / “Plan de relance export (article Le MOCI) / E-Mondial des CCE / Débat sur l’accord de commerce et de coopération entre le RU et l’UE / Mon vote en faveur d’une PPL pour un élevage éthique // CYBERSÉCURITÉ > Création d’une agence de lutte contre les manipulations de l’information // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Indopacifique ; Tchad ; Vietnam.

Lire : l’INFOLETTRE n°148 – 10 juin 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°148

Ubuesque

Ces derniers jours, de nombreux conseillers des Français de l’étranger m’ont fait part de leur inquiétude sur les conditions d’accueil en France de nos compatriotes déjà vaccinés, à l’heure de la réouverture de nos frontières ce 9 mai (lire : Stratégie de réouverture des frontières – site du gouvernement).

Dans le cadre des questions d’actualité au gouvernement (QAG) du 9 mai, j’ai interrogé Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’état aux Français de l’étranger, en ces termes :

Ma question porte sur la situation des Français de l’étranger vaccinés contre la Covid-19 dans leur pays de résidence avec un vaccin chinois ou russe.

Le 17 mars dernier, vous avez affirmé au Sénat que 84% des Français établis hors de France “étaient éligibles aux dispositifs de vaccination locaux” et que l’envoi de vaccins par la France pour les protéger n’était pas nécessaire.

Sur tous les continents, nombreux sont nos compatriotes qui ont suivi le conseil de nos autorités de se faire vacciner localement, obéissant ainsi à la politique sanitaire mise en œuvre dans leur pays d’accueil.

Ainsi, de nombreux Français se sont fait administrer les vaccins chinois Sinopharm ou Sinovac, reconnus par l’OMS, ou le vaccin russe Sputnik.

Le gouvernement n’a jamais émis d’avis de contre-indication contre ces vaccins.

Pourtant, la stratégie du gouvernement de réouverture des frontières qui entre en vigueur aujourd’hui ne les prend pas en compte.

La France les assimile aux personnes non vaccinées et leur impose de se placer en quarantaine durant 7 jours, avec des tests de dépistage renforcés qui peuvent être très couteux, surtout pour des familles. Visuel HL125

Nos élus des Français de l’étranger m’ont alerté sur le sujet. Ils relaient l’inquiétude, voire l’indignation de nombre de nos compatriotes qui veulent revenir en France, notamment pour les vacances estivales. Ils sont discriminés.

Monsieur le ministre, pourquoi cette distinction entre les vaccins alors que l’Espagne et la Grèce ne la font pas pour attirer les touristes ?

Est-ce que nos compatriotes déjà vaccinés doivent prévoir de se faire vacciner une seconde fois en France à leur retour pour être reconnus par le pass sanitaire ? Doit-on déjà inciter nos compatriotes déjà vaccinés à chercher un rendez-vous sur “vite-ma-surdose.com” ?!

Est-ce que cela n’est pas de nature à mettre leur santé en danger ?

Le gouvernement a annoncé avoir livré des vaccins Johnson destinés à des Français de l’étranger établis à Djibouti ou Madagascar.

A ne vacciner que certains Français de l’étranger, vous créez une inégalité des droits entre les Français de l’étranger.

Quand allez-vous vacciner tous les Français de l’étranger ?

– Découvrez la réponse du ministre en VIDÉO ou voir le billet précédent –

Découvrir l’InfoLettre n°148

 

“Plan de relance export : le sénateur Cadic interpelle F. Riester sur la place des CCIFI” (Le MOCI, 26/05/2021)

Dans son article, Sophie Creusillet revient sur mon intervention du 19 mai dernier au Sénat auprès du ministre Franck Riester.

“Oliver Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France (Union Centriste), a interpellé lors d’une audition au Sénat Franck Riester, ministre délégué au Commerce extérieur, sur le rôle, dans la mise en oeuvre du plan de relance export, des Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international (CCIFI) qu’il estime faire l’objet d’une concurrence déloyale de la part de Business France.

Les CCIFI seraient-elles les laissées pour compte du plan de relance export au profit de Business France, pilier principal à l’étranger du dispositif Team france Export (TFE) ?

C’est, en substance, le fond de l’intervention, le 19 mai dernier au Sénat, du représentant des Français établis hors de France Olivier Cadic (Union Centriste) lors d’une audition de Franck Riester par une commission commune des Affaires économiques, européennes et économiques”

Lire la suite de l’article du MOCI

Réseau CCIFI : audition du ministre Franck Riester – Q/R Vidéo (4m)

Ce 19 mai, j’ai interrogé le ministre Franck Riester, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité au sujet de notre réseau des chambres françaises à l’international (126 CCIFI dans le monde qui réunit près de 36.000 entreprises), lors de son audition au Sénat (*).

Six chambres qui sont en concession service public (CSP). Je lui ai demandé s’il envisageait de transférer cette CSP à d’autres CCIFI dans les prochains mois, puisque l’expérience semble positive.

Pour celles qui n’ont pas de concession de service public, j’ai ensuite demandé s’il pouvait permettre aux CCIFI de renouer avec l’accès direct aux entrepreneurs en France et aux CCI en France et leur autoriser l’accès à l’outil (CRM) de mise en relation commerciale utilisé par Business France.

Je remercie Franck Riester pour avoir manifesté une nouvelle fois tout son intérêt et son soutien à notre réseau des CCIFI et je serai attentif au suivi des mesures prévues pour ce réseau, centenaire, qui constitue un point d’appui pour développer notre commerce extérieur.

(*) Audition conjointe par la commission des Affaires européennes, présidée par Jean François Rapin ; la commission des Affaires économiques, présidée par Sophie Primas ; la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon.

Commerce extérieur – TR1 : comment aider les entreprises françaises à l’étranger ? (vidéo 8’48)

Invité par Serge Babary, président de la Délégation aux entreprises du Sénat, je suis intervenu lors d’une table ronde consacrée à l’aide aux entreprises françaises de l’étranger (EFE) dans le contexte de crise sanitaire.

Dès le début de la crise Covid-19 en mars dernier, je me suis investi pour soutenir les entrepreneurs qui participent directement au développement de notre commerce extérieur et génèrent aussi des emplois en France. Ces entreprises sous droit local ne peuvent recevoir d’aides directes de la France. Pourtant 87% d’entre-elles n’ont aucun soutien local (enquête CCEF).

J’ai eu l’opportunité de partager mon point de vue aux côtés de Jacky Deromedi, sénatrice des Français établis hors de France, Renaud Bentegeat, président de CCI France International ; Alain Bentejac, président du comité national des conseillers du commerce extérieur (CCE) de la France, accompagné de Charles Maridor, son directeur ; Alain Pierre Mignon, président de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Marc Villard, président de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).

Sept points clés de mon intervention :
1 – Favoriser le Volontariat international en entreprise (VIE)
Soutien au projet d’une société commune CCIFI & CCEF à Paris pour jouer le rôle de “maison-mère” des EFE désireuses d’accueillir un jeune sous statut VIE.
2 – Cartographier les besoins
Il faut en passer par l’identification des entreprises qui ont un impact positif sur notre commerce extérieur et l’évaluation de leurs besoins.
3 – Ne pas créer de faux espoirs
Les entreprises qui n’ont pas un courant d’affaires avec la France ne pourront pas être éligibles aux aides. Il serait démagogique de leur laisser penser que des aides directes pourraient leur parvenir.
4 – Faire appel à l’Agence française de développement
Face à l’urgence, mieux vaut partir de l’existant. Dès le début de la crise, j’ai évoqué le dispositif Ariz de l’AFD, fort de mon expérience en Équateur, où j’avais rencontré les responsables de l’Agence à Quito (compte-rendu). Après le séisme de 2016, l’AFD aidait les entreprises locales à se développer avec succès, mais pas les entrepreneurs français !
5 – Miser sur Choose Africa
Doté de 165M€, le programme Choose Africa, porté par l’AFD, proposera une contre-garantie pour les prêts locaux jusqu’à 80% (c’est davantage que Ariz qui prévoit 50%). Toutefois, cette offre ne concernera au début que 7 pays d’Afrique et un opérateur financier. On attend toujours la contractualisation entre l’AFD et Bercy.
6 – Créer un fonds de contre-garantie
Dès le début de la crise, j’ai proposé la création d’un fonds destiné à garantir des prêts accordés par les banques locales à nos EFE. Il pourrait être abondé notamment par la BPI et des fonds d’investissement. Dans chaque pays, des comités d’évaluation (CCIFI, CCEF, ambassade, élus…) valideraient les dossiers des EFE pour les comités de prêts des banques locales.
7 – Réorganiser le réseau du commerce extérieur
Le principe de financement du réseau des CCIFI reposant exclusivement sur les cotisations des entreprises touche ses limites. Depuis mon élection au Sénat, je propose que nous nous inspirions du modèle allemand financé majoritairement par les landers, ce qui dynamiserait le réseau des chambres de commerce françaises à l’international.

En conclusion, il apparait urgent de définir les critères d’éligibilité aux aides et de fixer des priorités selon les secteurs.

Pour ce faire, il n’est plus possible de partir du haut vers le bas, mais il faut inverser ce processus pour être capable d’appréhender des problématiques de terrain bien précises. Par exemple, les enjeux des réseaux de distributeurs de produits français ou encore la chaine de valeur des acteurs du tourisme.

Enfin, gardons en mémoire que même si la période est difficile, de nombreuses entreprises françaises affichent toujours des résultats positifs à l’international. Il faut aussi les accompagner pour qu’elles puissent poursuivre leur développement.

Captation vidéo de la table ronde sur le site du Sénat
Communiqué de presse : Aider les entreprises françaises à l’étranger (EFE) pour soutenir le commerce extérieur de la France
– Public Sénat : Entrepreneurs français de l’étranger : les « grands oubliés » du plan de relance

PLFR3 (3/6) – Soutien aux CCIFI (Chambre de commerce à l’international) – Vidéo (4m)

Mesures de relance pour les entrepreneurs français à l’étranger.

Les entrepreneurs français installés à l’étranger contribuent au développement du commerce extérieur de la France.

J’ai défendu mes propositions décrites dans l’éditorial du 9 juin 2020 – L’esprit d’équipe – pour soutenir notre diaspora économique lorsqu’elle se trouve en difficulté et sans aucun soutien local.

Défense de mon amendement n°528
Mon amendement visait la création d’un fonds de soutien en faveur du réseau de nos chambres de commerce à l’international (CCIFI) qui ne bénéficie d’aucun financement public. La crise aurait justifié un soutien ponctuel de 3M€ au travers de la structure centrale pour lui permettre de consolider son réseau fragilisé.

Défense de mon amendement n°731
Cet amendement était destiné à venir en aide aux entrepreneurs installés à l’étranger qui ne peuvent disposer d’aucune aide locale et qui se retrouvent en difficulté du fait des conséquences de la crise sanitaire. L’idée était de leur réserver 20% de l’enveloppe de 50M€ affectée à l’aide sociale.

Défense de mon amendement n°576
Cet amendement proposait d’étendre aux filiales étrangères des entités françaises le bénéfice des dispositifs de réassurance et d’assurance-crédit à l’export CAP, CAP+ et CAP Relais. Les emplois situés en France dépendent souvent des ventes réalisées par ces filiales.

Plan de relance – Audition d’Agnès Pannier-Runacher – Q/R vidéo (5:20)

Ce 1er juillet, Agnès Pannier-Runacher s’est exprimé sur le plan de relance économique du gouvernement devant notre Délégation aux entreprises, présidée par Élisabeth Lamure.

L’audition de notre secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances m’a permis de soulever quatre points :

– La prévention des cyber-menaces par la diffusion des gestes barrières numériques, et l’assistance aux entreprises victimes par la promotion de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr
– Les données statistiques du contrôle des investissements étrangers par notre gouvernement, que j’avais réclamées par une question écrite il y a plus d’un an ;
– Le cas d’une société française de haute technologie sur le point d’être acquise par une entreprise américaine ;
– Le soutien à nos chambres de commerce à l’international pour faciliter le développement commercial de nos entreprises à l’étranger.

La ministre a répondu aux trois premières questions.

Communiqué de presse de la délégation : LIEN

INFOLETTRE n°136 – Édito : “L’esprit d’équipe” // CYBER & Covid19 : webinaire Washington sur les menaces chinoises & “L’autre guerre du Covid-19” en débat au Cybercercle // 100M€ pour le réseau AEFE (Question à JY Le Drian) // ENTREPRISES FRANÇAISES À L’ÉTRANGER : audition de l’AFD & webinaire avec les pdts du réseau CCIFI // Vote électronique des FE en question // Webinaire avec les Français de MOSCOU, WASHINGTON & NEW-YORK // Médias.

Lire : l’INFOLETTRE n°136 – 9 juin 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°136

L’esprit d’équipe

Nous avons étudié collectivement la mise en application de mes deux propositions avec Renaud Bentegeat, président du réseau CCI Françaises à l’International (CCIFI) lors d’un webinaire en compagnie de son directeur Charles Maridor, et des responsables de chambres de commerce d’Europe, d’Asie, d’Afrique ou du Moyen-Orient.

Première idée : puisque l’AFD offre aux institutions financières locales (en Asie, Afrique, Amérique) un partage de risque (dispositif Ariz) pour les emprunts des TPE/PME locales, je propose d’en réserver une partie aux entrepreneurs français. Les représentants des CCIFI et des CCEF veilleraient à cette affectation au sein des comités de prêts.

Seconde proposition : créer un fonds de soutien en France (en puisant dans le fonds Covid et en l’abondant par des institutions privées) administré par la CCIFI et les CCEF. Ce fonds pourrait être garant d’emprunts réalisés par des entreprises françaises à l’international, également sur la base d’une gestion des dossiers par les structures locales des CCIFI et des CCEF. Il renforcerait le tissu de nos entreprises implantées à l’international.

Véritable colonne vertébrale de notre dispositif économique à l’export, le réseau CCIFI a l’habitude de compter sur ses propres forces, en vendant des services et en organisant des événements, puisqu’il ne bénéficie d’aucun financement public. On observe que nos pays voisins accordent, eux, des aides directes et généreuses à leur propre réseau de chambres. Elles sont, par exemple, le bras armé des Landers allemands pour faire rayonner l’industrie germanique sur la planète.

Si nos chambres et leurs membres ne coûtent rien au contribuable, à l’inverse, l’État les sollicite de plus en plus au travers de mécénat pour permettre à la France de tenir son rang à l’international (voir mon édito du 29 juillet 2019).

Aujourd’hui, ce business-model fondé exclusivement sur l’initiative privée conduit certaines de nos chambres à réduire leur budget de fonctionnement d’un bon tiers, pour l’instant. Les plus fragiles d’entre-elles pourraient voir leur activité suspendue.Visuel HL125

C’est en combinant l’image positive d’Emmanuel Macron à l’international et des moyens publics (crédits d’impôts, subventions…) bien ajustés aux attentes des entreprises étrangères privées que Pascal Cagni et Christophe Lecourtier, respectivement président et directeur de Business France, ont obtenu l’excellent résultat du dispositif “Choose France”. La France est ainsi devenue le premier pays européen d’accueil des investissements étrangers en 2019.

Les conséquences de la crise sanitaire justifient aujourd’hui d’apporter un soutien ponctuel de 3M€ à la structure centrale du réseau CCIFI à Paris. Cela lui permettrait de consolider son réseau mondial de chambres de commerce et de sortir de la crise en capacité de favoriser la reprise de nouvelles parts de marché, dont nous aurons besoin pour relancer notre économie.

Le geste attendu peut paraître bien modeste comparé aux sommes investies dans le plan d’urgence de 220M€ annoncé par le MEAE pour l’action sociale et l’enseignement français à l’étranger.

Lancé début 2018 et salué par tous, le dispositif Team France Export vise à rassembler nos forces pour aider nos PME à vendre ou s’implanter hors frontières.

Aux yeux des nombreux présidents et administrateurs bénévoles qui animent ce réseau des CCIFI, il serait réconfortant de ne pas avoir une relation de partenariat où les efforts seraient à sens unique.

Aucune “team” n’existe sans esprit d’équipe. La prochaine loi de finances rectificative doit être l’opportunité de le démontrer. Découvrir l’InfoLettre n°136

Webinaire avec les présidents des CCIFI : Comment soutenir les entreprises françaises à l’étranger ?

A l’invitation de Renaud Bentegeat (à l’image), président du réseau des CCI Françaises à l’International (CCIFI), j’ai eu le plaisir d’échanger, le 4 mai, avec Charles Maridor, directeur CCIFI, et les présidents et directeurs de nos chambres de commerce d’une douzaine de pays (Australie, Nlle Zélande, Japon, Indonésie, Malaisie, Singapour, Dubai, Algérie, Maroc, Roumanie, Italie…).

Comment accompagner les entrepreneurs français de l’étranger (EFE) pour surmonter la crise sanitaire qui a provoqué un effondrement économique général ?

J’ai rappelé cette anecdote : deux ans après le terrible séisme en Équateur, tous les entrepreneurs français que j’ai rencontrés se sont plaints de n’avoir jamais reçu d’aide de notre pays.
À Quito, au siège de l’AFD, le travail effectué affichait d’excellents résultats en matière de crédits accordés. Mais force était de constater que nos compatriotes ne bénéficiaient nullement de ce résultat. N’y aurait-il pas un trou dans la raquette ou une incohérence dans la mission ?

Le Covid est aussi un séisme !

Le réseau des CCI FI constitue le point d’appui pour développer notre commerce extérieur.
Cela dit, même si nos entrepreneurs vendent des produits et du savoir-faire français, il est exclu de demander des aides directes de la France pour les aider. Notre pays n’accepterait pas en retour qu’un état étranger soutienne directement des entreprises étrangères dans notre pays au risque de perturber le marché.
Nos chambres de commerce me paraissent être le seul point de contact en cas de difficulté pour organiser une solidarité.

C’est pourquoi j’ai avancé deux solutions en faveur des entreprises créées et détenues par les Français de l’étranger.

La première : souvent perçues comme une clientèle risquée, l’accès au financement pour les TPE/PME reste très limité.
En réponse, l’AFD propose aux institutions financières (en Asie, Afrique, Amérique) un dispositif de partage des risques : ARIZ. Je propose d’en réserver une partie aux entrepreneurs français dans le pays lorsque l’AFD contracte avec l’institution financière du pays. Les représentants des CCIFI et des CCEF veilleraient à cette affectation au sein des comités de prêts.

La seconde : créer un fonds de soutien en France (en puisant dans le fonds Covid et en l’abondant par des institutions privées) administré par la CCIFI et les CCEF.
Ce fonds pourrait ainsi être garant d’emprunts réalisés par des entreprises françaises à l’international, sur la base d’une gestion des dossiers par les structures locales des CCIFI et des CCEF.

L’objectif de la réunion était d’évaluer l’intérêt de ces solutions pour les CCIFI et les conditions de leur mise en application. Il permettrait d’aboutir à un fonctionnement souple et pragmatique pour être réactif.

Il faut réagir vite : le mot trésorerie est revenu comme un leitmotiv tout au long de cette visio-conférence.

CCIFI – Entrepreneurs : audition AFD – vidéo (1:40)

Audition de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD) par notre commission des Affaires étrangères, présidée par Christian Cambon, le 20 mai 2020.

J’ai demandé à M. Rioux s’il avait des données chiffrées concernant les entreprises bénéficiaires du dispositif Ariz, soit des prêts octroyés par les institutions financières locales en partage de risques avec l’AFD. Il m’a répondu que le directeur général de Proparco se rapprocherait de moi à ce sujet.

Je n’ai pas eu de réponse sur ma proposition de s’appuyer sur le réseau de nos chambres de commerce à l’international pour tisser des partenariats avec les banques locales afin de s’assurer qu’une part des financements soit bien destinée aux entreprises françaises.

Le directeur a insisté sur la micro-économie pour que les liquidités se transforment en investissements et en emplois.