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En circonscription en Égypte – Le Caire (8-10 mai 2025)

Retour au Caire pour assister au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) 2025 des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), réunissant plus de 400 entrepreneurs français autour des enjeux économiques entre la France, l’Égypte et l’ensemble de la région.

Le MENA est le 3ème marché pour la France après l’Amérique du Nord et la zone rhénane.

Diplomatie économique

Forum MENA des CCEF

Très reconnaissant envers Sophie Sidos, présidente des CCEF, qui ne manque jamais de souligner ma présence et mon engagement pour soutenir les efforts de la Team France export.

C’est le 3ème forum régional CCEF auquel j’assiste depuis le début 2025 : Europe à Stockholm, Amérique à Mexico et Afrique du Nord et Moyen-Orient au Caire.

Retrouver les acteurs économiques de la zone m’a permis d’approfondir le travail engagé en avril avec les CCEF des 6 pays du Golfe et du Liban, en particulier avec la délégation Bahreïn, conduite par Jacques Michel, venue en force avec 6 membres.

Cela m’a également offert l’occasion d’élargir le champ de réflexion en prenant en compte, en particulier, l’approche des entreprises établies en Égypte, avec Emad El Sonbaty, président de la CCIF en Égypte ; en Turquie, avec Franck Mereyde, président de la section Turquie ; et au Maroc, avec Claudia Gaudiau-Francisco, et Jean-Charles Damblin, respectivement présidente et directeur général de la CFCIM ; et Gilles Abensour, président des CCEF – comité Maroc.

L’ouverture du forum par Eric Chevalier (ambassadeur de France en Égypte), Ludovic Pouille (directeur de la Diplomatie économique), Ahmed Kouchouk (ministre égyptien des Finances), et Mohamed Kamel El-waziry (vice-Premier ministre d’Égypte), a permis d’appréhender l’importance de la relation économique bilatérale.

J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Son discours sans notes, fédérateur et positif a mis en lumière les atouts de la France et son attractivité pour les investissements étrangers. Il n’y a pas d’économie forte sans international. La France exporte 1000 milliards de biens et de services et s’appuie sur un réseau de 53000 filiales à l’international.

J’ai été moins sensible à un autre discours promettant le déclin de notre modèle avec, en conclusion du propos, l’affirmation que “la parenthèse de 400 ans de la domination occidentale va se refermer”.

L’ancien premier ministre de l’Égypte et économiste, Ziad Bahaa-Eldin, a partagé une vision différente, lors de la table ronde sur les perspectives régionales. S’il a regretté l’absence de valeurs morales du leader américain actuel, prônant que tout le monde doit penser à lui même, il a défendu la supériorité du modèle démocratique occidental incarné par l’UE, sur les modèles autoritaires (Chine, Russie, Iran… ), afin de garantir le développement humain.

Il a appelé l’UE à reprendre le flambeau des valeurs et à poursuivre une vision d’expansion en intégrant à terme les pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou l’Égypte.

J’ai également assisté à deux tables rondes thématiques consacrées à l’art de vivre et sur l’intelligence artificielle.

Bravo à Alexandre Ratle (président de la Commission MENA des CCEF), à Mo Saad, président du comité CCEF Égypte, et à toute l’équipe du comité d’organisation pour la richesse et la diversité du programme.

La soirée avec une vue imprenable sur les pyramides marquera assurément toutes les mémoires. +d’images

Prix V.I.E. Entreprise à l’ambassade

La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient accueille un quart des VIE dans le mondeLudovic Pouille.

Lors de la soirée de clôture du forum CCEF MENA, à la Résidence de France au Caire, j’ai eu le plaisir de participer à la remise des Prix V.I.E Entreprise, en présence d’Éric Chevalier, ambassadeur, des représentants des CCE d’Egypte et du General Authority for Investment and Free Zones (GAFI).

4 entreprises lauréates ont été distinguées pour leur engagement envers les jeunes Talents en Afrique du Nord et au Proche Moyen Orient :
1 – Le prix Croissance V.I.E – après Covid, a été attribué à l’entreprise Technip Energies, par Business France. Driss Louahem, CCE en Arabie Saoudite a reçu le trophée de la part de Benoit Trivulce, l’entreprise a formé 138 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
2 – le prix Impact V.I.E a été attribué à l’entreprise Sanofi par les CCE. Adrien Delamare-Deboutteville, CCE en Egypte a reçu le trophée de la part de Sophie Sidos, l’entreprise a formé 147 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
3 – Le prix Territoires V.I.E a été attribué à Thales par la Direction Générale du Trésor. Mouchir El Husseini, CCE au Liban a reçu le trophée de la part de Pascal Furth, l’entreprise a formé 215 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
4 – Le prix Rayonnement V.I.E a été attribué à TotalEnergies par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Thomas Strauss, CCE en Égypte a reçu le trophée remis par Ludovic Pouille, l’entreprise a formé 295 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.

Félicitations à toutes celles et ceux qui s’engagent dans ce dispositif de mobilité RH, géré par Business France, destiné à former les talents internationaux et à soutenir l’investissement des entreprises françaises à l’étranger. +d’images

Chambre de Commerce (CCIFE)

Entretien avec Emad El Sontaby, président de la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte (CCIFE), qui a été créée en 1992 au Caire avec le soutien de l’ambassade de France.

Acteur-clé dans le développement des relations économiques entre la France et l’Égypte, elle compte 640 membres. Une équipe de 10 personnes l’anime.

De nombreuses grandes sociétés françaises sont implantées en Égypte, ce qui place la France au premier rang des investisseurs étrangers hors hydrocarbures.

L’Égypte enregistre une forte croissance dans la Tech.

Un smart village s’est développé à Gizeh, que le président compare à une Silicon Valley égyptienne.

Forte d’une population de 140 millions d’habitants, l’Égypte est un pays qui offre de multiples opportunités.

Communauté française

Ambassadeur

Entretien de cadrage sur la relation bilatérale France-Égypte avec Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte.

Les relations bilatérales entre la France et l’Égypte ont connu un renforcement significatif cette année.

Début avril, lors de la visite officielle du président de la République Emmanuel Macron au Caire, la France et l’Égypte ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique.

Cette initiative vise à consolider la stabilité régionale et à soutenir les réformes économiques en Égypte. Plusieurs accords intergouvernementaux et économiques ont été signés dans des secteurs clés, tels que la santé, les transports, l’énergie et la gestion de l’eau.

La France dispose d’un réseau de 15 établissements scolaires homologués qui accueille 10000 élèves. Plus de 40 accords bilatéraux ont été conclus entre des établissements français et égyptiens, renforçant la coopération scientifique et universitaire.

Consulat

Séance de travail avec le consul général, Olivier Le Van Xieu, et nos trois conseillers des Français de l’étranger pour l’Égypte : Hervé Majidier, Catherine Pascal et Rafael Pleutin.

La communauté française compte 7000 inscrits, dont près de 90% résident au Caire, et environ 700 à Alexandrie.

Les participants m’ont alerté sur les conséquences de la chute de la livre égyptienne qui a entraîné une perte de la moitié des revenus des agents de droit local. Cela a également eu un fort impact, par exemple, pour les clients de la CFE payés en monnaie locale.

Très reconnaissant pour les alertes qui m’ont été remontées pour améliorer les mesures de vigilance, afin de garantir l’intégrité de notre système d’aides sociales.

Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’exprimer, un consul devrait pouvoir gérer son consulat comme une PME. Un instructeur visas ramène 1 million d’euros au Trésor public chaque année. C’est une source de revenus pour le Trésor qui pourrait progresser si nous savions adapter nos effectifs à la demande.

Bravo au consul général et aux élus pour leur approche pragmatique.

Enseignement

Lycée français du Caire

Accompagné par Philippe Lods, adjoint du Cocac, et accueillis par Yves Olichon, proviseur, et son équipe, j’ai visité Merag, le site principal des 4 sites du lycée français du Caire.

Merag accueille les élèves de collège-lycée, tandis que les 3 autres antennes reçoivent les primaires.

L’établissement compte 1987 élèves et anticipe de dépasser les 2000 élèves à la rentrée 2025.

Avec 21 millions d’habitants, Le Caire offre des perspectives importantes de développement pour les écoles internationales. Nous avons longuement évoqué les opportunités de croissance pour l’établissement, le plan de modernisation des différents sites et la perspective d’un nouveau site à New Cairo, qui pourrait ouvrir en septembre 2026. +d’images

Discovery Path

Entretien avec Maria Chatzikonstantinou (CEO) et Jamil Maleyran (CPO), dirigeants de la société de conseil Discovery Path.

Lors de notre précédente rencontre à Antananarivo, où il dirigeait le lycée français comme proviseur, Jamil m’avait confié son désir d’aller en Égypte pour accompagner les établissements scolaires internationaux et étrangers dans leurs projets de développement, d’acquisition et de transformation éducative.

À titre d’exemple, Discovery Path a facilité l’entrée du groupe français Odyssey Education sur le marché égyptien en orchestrant la reprise du British International College of Cairo (BICC).

L’entreprise conçoit des programmes intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage hybride.

Discovery Path met également en œuvre des solutions technologiques immersives et organise des événements tels que des compétitions d’e-sport pour les établissements français en Égypte.

Très heureux d’avoir retrouvé Jamil Maleyran, un leader engagé dans la transformation de l’éducation, et d’avoir pu échanger avec ce couple visionnaire, reconnu pour sa capacité à fusionner technologie et pédagogie.

À l’issue de notre échange, Maria et Jamil ont décidé de faire adhérer leur société à l’ANEFE pour contribuer au développement du réseau d’enseignement français à l’étranger. Je leur en suis profondément reconnaissant.

En circonscription au Maroc (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)

En provenance d’Agadir (compte-rendu), seconde étape de mon déplacement marocain à Rabat où Nicolas Arnulf, conseillers des Français de l’étranger, m’a organisé un programme de rencontres.

Toute ma gratitude à Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger de Tanger pour avoir fait le déplacement à Rabat afin de m’accompagner dans un parcours axé sur l’économie et l’enseignement.

Ce fut un grand plaisir de revoir Christophe Lecourtier (au centre de l’image) installé depuis quelques semaines seulement dans ses fonctions d’ambassadeur de France au Maroc, après avoir réalisé un travail exceptionnel à la tête de Business France. J’en suis reconnaissant à Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM, qui a organisé une journée réunissant le monde des affaires autour de l’ambassadeur pour évoquer notre relation bilatérale et les atouts dont dispose le Maroc pour séduire les entrepreneurs français.

Diplomatie économique

Entrepreneurs autour de Christophe Lecourtier, ambassadeur

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) est la première des 120 chambres de commerce bilatérales. Créée il y a 110 ans, elle compte 4000 adhérents. Présidée par Claudia Gaudiau-Francisco, le conseil d’administration compte 52 entrepreneurs.

À la faveur de ma venue à Rabat, la CFCIM a organisé une double rencontre avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.

Tout d’abord, un déjeuner en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; Sandrine Lelong-Motta (Consule générale); Sébastien Le Bonté, premier vice-président CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et aussi délégué de la CFCIM pour Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat.

L’objectif du déjeuner était de permettre de partager avec l’ambassadeur arrivé depuis peu à Rabat, les succès de la relation économique entre nos deux pays durant ces dernières années et les défis que nous devrons relever dans les prochains mois.

Dans un second temps, Christophe Lecourtier nous a reçus à la résidence de France pour une réception avec des entrepreneurs de la CFCIM. J’avais souhaité cette rencontre pour témoigner, auprès des forces vives de la relation économique bilatérale, de la qualité de l’action de l’ambassadeur dans ses précédentes missions.

Durant son mandat de directeur général de Business France, la France est devenue la première terre d’accueil des investissements étrangers en Europe, depuis 3 ans.

En poste auparavant en Australie en qualité d’ambassadeur, Christophe s’était illustré pour être parvenu à signer l’accord des sous-marins.

Son action précédente au service du commerce extérieur l’avait amené à passer l’accord de délégation de service public avec la CFCIM, qu’il connaît bien. J’ai pu partager mon enthousiasme d’avoir un ambassadeur au profil économique déterminant pour accompagner nos entreprises dans le développement de leurs affaires.

Avec les anciens présidents de la CFCIM Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein et Claudia Gaudiau-Francisco, présidente actuelle

J’ai salué les délégués de la CFCIM venus pour l’occasion de Marrakech, Fès, Tanger ou Casablanca. J’ai apprécié de retrouver également les anciens présidents de la CFCIM avec lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer : Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein ; Gilles Abensour, pdt des CCEF Maroc ; Robert Ruiz, délégué CFCIM Marrakech ; Benoit Vaillant, délégué CFCIM Tanger.

L’engagement collectif et la proximité entre nos deux pays ont fait du Maroc un partenaire privilégié de la France.

Les entreprises françaises constituent le premier employeur et le premier investisseur au Maroc. Le Royaume est le premier destinataire des aides de l’Agence Française pour le développement.

Les étudiants marocains représentent la première cohorte étrangère à fréquenter l’enseignement supérieur en France.

J’ai également rappelé que le premier groupe d’amitié du Sénat était le groupe France-Maroc.

Je remercie Christophe Lecourtier et Claudia Gaudiau-Francisco pour leur accueil et leur enthousiasme pour animer notre diplomatie économique. Je suis confiant dans leurs capacités respectives pour élever encore le niveau de relation économique entre la France et le Maroc. +d’images

CFCIM Rabat

La délégation de la CFCIM à Rabat, dirigée par Thibault Chatal, anime un réseau de plus de 200 entreprises installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activité.

Thibault a organisé une délégation de la CFCIM pour m’accompagner à la découverte de deux de ses adhérents éminents. Nicolas Arnulf (CFDE Rabat) et Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) ont participé à ces visites : AXA Services Maroc et Orange Business Service

AXA Services Maroc

Visite du site d’Axa Services Maroc (ASM) qui réunit 3600 collaborateurs au service d’Axa France, de Direct Assistance et d’Axa Assistance.

La structure qui a commencé au Maroc en 2004 est devenue une usine de services qui gère 4,7 millions d’appels entrants et assure 2,7 millions d’appels aux clients.

Gestion de sinistres, d’épargne, prise en charge et règlement des prestations santé, assistance auto, gestion des contrats, ASM s’est transformée pour répondre aux défis de la satisfaction client.

L’objectif de la société est de mettre l’humain au centre. Elle a développé une licence professionnelle « Technique et commercialisation d’assurance » en alternance avec l’université. +d’images

Orange Business Service

En 2018, Orange Business Service a créé un centre au Maroc. Il compte 750 personnes, dont 78% d’ingénieurs (43% de femmes) d’une moyenne d’âge de 31 ans.

Orange fait la promotion de la destination Maroc pour développer les affaires. La proximité culturelle et géographique de nos deux pays est le premier atout. La moitié des entreprises du CAC4O externalisent leurs services au Maroc. Cette activité fournit 100.000 emplois, dont 40.000 dans les parcs technologiques.

Le Maroc s’impose comme un pôle de compétences important. Plus de 15.000 ingénieurs sont diplômés chaque année. Plus de 30 écoles d’ingénieurs proposant des diplômes spécialisés en informatique.

Les activités d’Orange Cyber Défense au Maroc sont orientées vers les clients marocains pour assurer leur sécurité informatique. +d’images

AFD Tech

Avec Nicolas Arnulf et Anna-Gael Rio, nous avons été reçus par Amine El Rhayour et Jihane Ouhejjou, directeurs de production à la société AFD Tech, une société de télécom fondée par deux compatriotes en 1997.

La filiale marocaine créée à Rabat en 2014 avec 7 personnes compte désormais 600 collaborateurs en 2013, dont 53% de femmes ingénieures.

Spécialisée dans l’ingénierie télécom, le déploiement de la fibre, la conception et le design, la structure travaille exclusivement pour des clients localisés en Europe.

100% de la 4G Proximus en Belgique a été réalisée depuis Rabat.

La société travaille pour Bouygues Telecom et assure le bon fonctionnement de son réseau dans tout le sud de la France.

La proximité avec les grandes écoles d’ingénieurs à Rabat leur permet d’intégrer 100 stagiaires simultanément au printemps prochain. AFD Tech recrute 150 nouveaux ingénieurs supplémentaires par an.

Rachetée par Accenture Benelux, la société a pour objectif d’atteindre les 1000 personnes à la fin 2023 et prévoit de tripler ensuite ses effectifs d’ici à 2025. Un nouveau site qui va doubler la surface de la structure marocaine va être inauguré le mois prochain.

Très belle success story qui met en valeur la collaboration dynamique entre le Maroc et la France.

Enseignement

Groupe scolaire Jacques Chirac

Visite du groupe scolaire Jacques Chirac suivi d’une réunion de travail avec des responsables d’écoles du réseau français au Maroc, en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; de Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Carole Soulagnes, proviseure du groupe Jacques Chirac, nous a permis de visiter des installations récentes. Ouvert en septembre 2019, le groupe accueille 1100 élèves de la maternelle à la seconde. L’école, partenaire de l’AEFE depuis l’origine, est homologuée jusqu’à la troisième.

Bien que l’établissement ait eu à se confronter avec la crise Covid dès l’ouverture, le futur est abordé avec sérénité. J’ai vu le chantier bien avancé pour agrandir l’école afin d’accompagner la montée des cohortes en classe de première. Le groupe scolaire Jacques Chirac prévoit d’atteindre 1500 élèves lorsque les terminales seront ouvertes.

Un bel exemple qui permet de constater que l’augmentation de l’offre d’enseignement français répondait à une attente. +d’images

Réseau Enseignement Français

Dans le prolongement de la visite du groupe scolaire Jacques Chirac qui nous accueillait, nous avons tenu une réunion avec des représentants d’écoles françaises au Maroc pour échanger sur l’avenir du second réseau français au monde (42 établissements – 48 000 élèves), après celui du Liban, et me permettre de présenter les nouvelles orientations de l’ANEFE :

Carole Soulagnes (Gpe sc. Jacques Chirac) ; (lycée français Sophie Germain) ; Sophie Churlet (lycée André Malraux – Osui) ; Pascal Peyrat (DG ECAM – Écoles catholiques au Maroc) ont échangé avec moi en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger), Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Le réseau a connu une progression de 30 à 40% en 5 ans. De nouveaux établissements sont apparus à Casablanca et Rabat.

Cela a permis d’équilibrer l’offre et la demande. Cette croissance a engendré un problème de ressources humaines. Pour beaucoup, il convient désormais de s’interroger si nous n’avons pas atteint un plafond sur ces deux villes. Un moratoire sur les homologations de nouveaux établissements a été demandé par le Maroc.

Environ 2/3 des bacheliers vont poursuivre leurs études supérieures en France.

Sophie Churlet (lycée André Malraux) a décrit le réseau Osui qui a fêté ses 25 ans en 2022 au Maroc (10 établissements – 11 000 élèves). 98% des élèves sont marocains. Comme dans d’autres pays, les parents font de réels sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants.

Le lycée français Sophie Germain fait partie du groupe IEG qui a 3 des établissements à Amsterdam et en Éthiopie.

L’établissement de Rabat (1500 élèves) est homologué jusqu’à la terminale. Il projette d’ouvrir une section anglaise en maternelle (PS et MS).

L’enseignement catholique au Maroc compte 11 écoles, 10.000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-anglais et basé sur un modèle économique peu onéreux (4 fois moins cher que le réseau français traditionnel). Pascal Peyrat observe que ses écoles s’adressent aux classes populaires et moyennes soucieuses d’enseignement français. Pour dépasser la difficulté de trouver des enseignants de français, l’ECAM a passé un partenariat avec l’Institut français.

L’ECAM suit l’enseignement marocain et va jusqu’au collège. Il n’est donc pas homologué mais s’avère pouvoir pleinement contribuer au nouvel élan souhaité par le Président de la République. +d’images