Retour au Caire pour assister au Forum MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) 2025 des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), réunissant plus de 400 entrepreneurs français autour des enjeux économiques entre la France, l’Égypte et l’ensemble de la région.
Le MENA est le 3ème marché pour la France après l’Amérique du Nord et la zone rhénane.
Diplomatie économique
Forum MENA des CCEF
Très reconnaissant envers Sophie Sidos, présidente des CCEF, qui ne manque jamais de souligner ma présence et mon engagement pour soutenir les efforts de la Team France export.
C’est le 3ème forum régional CCEF auquel j’assiste depuis le début 2025 : Europe à Stockholm, Amérique à Mexico et Afrique du Nord et Moyen-Orient au Caire.
Retrouver les acteurs économiques de la zone m’a permis d’approfondir le travail engagé en avril avec les CCEF des 6 pays du Golfe et du Liban, en particulier avec la délégation Bahreïn, conduite par Jacques Michel, venue en force avec 6 membres.
Cela m’a également offert l’occasion d’élargir le champ de réflexion en prenant en compte, en particulier, l’approche des entreprises établies en Égypte, avec Emad El Sonbaty, président de la CCIF en Égypte ; en Turquie, avec Franck Mereyde, président de la section Turquie ; et au Maroc, avec Claudia Gaudiau-Francisco, et Jean-Charles Damblin, respectivement présidente et directeur général de la CFCIM ; et Gilles Abensour, président des CCEF – comité Maroc.
L’ouverture du forum par Eric Chevalier (ambassadeur de France en Égypte), Ludovic Pouille (directeur de la Diplomatie économique), Ahmed Kouchouk (ministre égyptien des Finances), et Mohamed Kamel El-waziry (vice-Premier ministre d’Égypte), a permis d’appréhender l’importance de la relation économique bilatérale.
J’ai particulièrement apprécié l’intervention de Benoit Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Son discours sans notes, fédérateur et positif a mis en lumière les atouts de la France et son attractivité pour les investissements étrangers. Il n’y a pas d’économie forte sans international. La France exporte 1000 milliards de biens et de services et s’appuie sur un réseau de 53000 filiales à l’international.
J’ai été moins sensible à un autre discours promettant le déclin de notre modèle avec, en conclusion du propos, l’affirmation que “la parenthèse de 400 ans de la domination occidentale va se refermer”.
L’ancien premier ministre de l’Égypte et économiste, Ziad Bahaa-Eldin, a partagé une vision différente, lors de la table ronde sur les perspectives régionales. S’il a regretté l’absence de valeurs morales du leader américain actuel, prônant que tout le monde doit penser à lui même, il a défendu la supériorité du modèle démocratique occidental incarné par l’UE, sur les modèles autoritaires (Chine, Russie, Iran… ), afin de garantir le développement humain.
Il a appelé l’UE à reprendre le flambeau des valeurs et à poursuivre une vision d’expansion en intégrant à terme les pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou l’Égypte.
J’ai également assisté à deux tables rondes thématiques consacrées à l’art de vivre et sur l’intelligence artificielle.
Bravo à Alexandre Ratle (président de la Commission MENA des CCEF), à Mo Saad, président du comité CCEF Égypte, et à toute l’équipe du comité d’organisation pour la richesse et la diversité du programme.
La soirée avec une vue imprenable sur les pyramides marquera assurément toutes les mémoires. +d’images
Prix V.I.E. Entreprise à l’ambassade
“La zone Afrique du Nord et Moyen-Orient accueille un quart des VIE dans le monde” Ludovic Pouille.
Lors de la soirée de clôture du forum CCEF MENA, à la Résidence de France au Caire, j’ai eu le plaisir de participer à la remise des Prix V.I.E Entreprise, en présence d’Éric Chevalier, ambassadeur, des représentants des CCE d’Egypte et du General Authority for Investment and Free Zones (GAFI).
4 entreprises lauréates ont été distinguées pour leur engagement envers les jeunes Talents en Afrique du Nord et au Proche Moyen Orient : 1 – Le prix Croissance V.I.E – après Covid, a été attribué à l’entreprise Technip Energies, par Business France. Driss Louahem, CCE en Arabie Saoudite a reçu le trophée de la part de Benoit Trivulce, l’entreprise a formé 138 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 2 – le prix Impact V.I.E a été attribué à l’entreprise Sanofi par les CCE. Adrien Delamare-Deboutteville, CCE en Egypte a reçu le trophée de la part de Sophie Sidos, l’entreprise a formé 147 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 3 – Le prix Territoires V.I.E a été attribué à Thales par la Direction Générale du Trésor. Mouchir El Husseini, CCE au Liban a reçu le trophée de la part de Pascal Furth, l’entreprise a formé 215 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001. 4 – Le prix Rayonnement V.I.E a été attribué à TotalEnergies par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Thomas Strauss, CCE en Égypte a reçu le trophée remis par Ludovic Pouille, l’entreprise a formé 295 jeunes V.I.E en ANMO depuis 2001.
Félicitations à toutes celles et ceux qui s’engagent dans ce dispositif de mobilité RH, géré par Business France, destiné à former les talents internationaux et à soutenir l’investissement des entreprises françaises à l’étranger. +d’images
Chambre de Commerce (CCIFE)
Entretien avec Emad El Sontaby, président de la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte (CCIFE), qui a été créée en 1992 au Caire avec le soutien de l’ambassade de France.
Acteur-clé dans le développement des relations économiques entre la France et l’Égypte, elle compte 640 membres. Une équipe de 10 personnes l’anime.
De nombreuses grandes sociétés françaises sont implantées en Égypte, ce qui place la France au premier rang des investisseurs étrangers hors hydrocarbures.
L’Égypte enregistre une forte croissance dans la Tech.
Un smart village s’est développé à Gizeh, que le président compare à une Silicon Valley égyptienne.
Forte d’une population de 140 millions d’habitants, l’Égypte est un pays qui offre de multiples opportunités.
Communauté française
Ambassadeur
Entretien de cadrage sur la relation bilatérale France-Égypte avec Éric Chevalier, ambassadeur de France en Égypte.
Les relations bilatérales entre la France et l’Égypte ont connu un renforcement significatif cette année.
Début avril, lors de la visite officielle du président de la République Emmanuel Macron au Caire, la France et l’Égypte ont élevé leur coopération au rang de partenariat stratégique.
Cette initiative vise à consolider la stabilité régionale et à soutenir les réformes économiques en Égypte. Plusieurs accords intergouvernementaux et économiques ont été signés dans des secteurs clés, tels que la santé, les transports, l’énergie et la gestion de l’eau.
La France dispose d’un réseau de 15 établissements scolaires homologués qui accueille 10000 élèves. Plus de 40 accords bilatéraux ont été conclus entre des établissements français et égyptiens, renforçant la coopération scientifique et universitaire.
Consulat
Séance de travail avec le consul général, Olivier Le Van Xieu, et nos trois conseillers des Français de l’étranger pour l’Égypte : Hervé Majidier, Catherine Pascal et Rafael Pleutin.
La communauté française compte 7000 inscrits, dont près de 90% résident au Caire, et environ 700 à Alexandrie.
Les participants m’ont alerté sur les conséquences de la chute de la livre égyptienne qui a entraîné une perte de la moitié des revenus des agents de droit local. Cela a également eu un fort impact, par exemple, pour les clients de la CFE payés en monnaie locale.
Très reconnaissant pour les alertes qui m’ont été remontées pour améliorer les mesures de vigilance, afin de garantir l’intégrité de notre système d’aides sociales.
Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’exprimer, un consul devrait pouvoir gérer son consulat comme une PME. Un instructeur visas ramène 1 million d’euros au Trésor public chaque année. C’est une source de revenus pour le Trésor qui pourrait progresser si nous savions adapter nos effectifs à la demande.
Bravo au consul général et aux élus pour leur approche pragmatique.
Enseignement
Lycée français du Caire
Accompagné par Philippe Lods, adjoint du Cocac, et accueillis par Yves Olichon, proviseur, et son équipe, j’ai visité Merag, le site principal des 4 sites du lycée français du Caire.
Merag accueille les élèves de collège-lycée, tandis que les 3 autres antennes reçoivent les primaires.
L’établissement compte 1987 élèves et anticipe de dépasser les 2000 élèves à la rentrée 2025.
Avec 21 millions d’habitants, Le Caire offre des perspectives importantes de développement pour les écoles internationales. Nous avons longuement évoqué les opportunités de croissance pour l’établissement, le plan de modernisation des différents sites et la perspective d’un nouveau site à New Cairo, qui pourrait ouvrir en septembre 2026. +d’images
Discovery Path
Entretien avec Maria Chatzikonstantinou (CEO) et Jamil Maleyran (CPO), dirigeants de la société de conseil Discovery Path.
Lors de notre précédente rencontre à Antananarivo, où il dirigeait le lycée français comme proviseur, Jamil m’avait confié son désir d’aller en Égypte pour accompagner les établissements scolaires internationaux et étrangers dans leurs projets de développement, d’acquisition et de transformation éducative.
À titre d’exemple, Discovery Path a facilité l’entrée du groupe français Odyssey Education sur le marché égyptien en orchestrant la reprise du British International College of Cairo (BICC).
L’entreprise conçoit des programmes intégrant des technologies avancées telles que la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et l’apprentissage hybride.
Discovery Path met également en œuvre des solutions technologiques immersives et organise des événements tels que des compétitions d’e-sport pour les établissements français en Égypte.
Très heureux d’avoir retrouvé Jamil Maleyran, un leader engagé dans la transformation de l’éducation, et d’avoir pu échanger avec ce couple visionnaire, reconnu pour sa capacité à fusionner technologie et pédagogie.
À l’issue de notre échange, Maria et Jamil ont décidé de faire adhérer leur société à l’ANEFE pour contribuer au développement du réseau d’enseignement français à l’étranger. Je leur en suis profondément reconnaissant.
Première séquence de mon 7ème déplacement au Liban, un entretien de cadrage en compagnie d’Hervé Magro, ambassadeur de France au Liban.
La crise politique a trouvé une issue avec l’élection du président de la République, Joseph Aoun, que j’avais rencontré lors de mes deux derniers passages à Beyrouth en janvier 2023 et juillet 2024 (lien).
Les premières semaines du gouvernement libanais dirigé par Nawaf Salam, investi le 8 février 2025, ont été marquées par une volonté affichée de réformes et de reconstruction.
Le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement de la France à soutenir le Liban dans ses efforts de réforme et de stabilisation.
L’affirmation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, en particulier face à des groupes armés non étatiques, demeure un enjeu majeur pour la stabilité du pays. La mise en œuvre de réformes économiques structurelles paraît essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et des bailleurs internationaux.
Toute ma gratitude à Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, de s’être autant investie pour organiser et m’accompagner à nouveau durant ce séjour, afin de poursuivre le travail que nous avions engagé ensemble, lors de mes deux précédents déplacements.
Associations des victimes de l’explosion du port de Beyrouth
Fil conducteur de mon action au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, notre soutien aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth, plus grande explosion non nucléaire de l’histoire. On a déploré plus de 200 décès, dont trois Français, des milliers de blessés, des centaines de milliers de personnes déplacées.
Dans le prolongement de l’hommage aux victimes, que nous avions rendu ensemble sur le lieu de la tragédie en juillet dernier (compte-rendu), j’avais transmis une lettre des associations et de Nadia, en mains propres à Emmanuel Macron dans l’avion présidentiel, alors que nous étions en vol pour Riyad.
En retrouvant les familles, ce dimanche 27 avril 2025, je leur ai remis une lettre de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, témoignage de son indéfectible soutien à leur démarche pour obtenir justice.
Après une interruption de deux ans, due à des interférences politiques, le juge d’instruction Tarek Bitar a repris l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en janvier 2025.
Le président Joseph Aoun, et le Premier ministre Nawaf Salam, ont exprimé leur engagement à garantir l’indépendance de la justice et à ne pas entraver l’enquête. Ils ont promis qu’aucune immunité ne serait accordée aux personnes impliquées dans cette tragédie.
De son côté, le ministre de la Justice libanais, Adel Nassar (à l’image), a entrepris plusieurs réformes majeures pour restaurer la confiance dans le système judiciaire du pays. Pour la première fois, des personnalités politiques de haut niveau ont été entendues dans le cadre de l’enquête.
Les victimes et leurs familles, toujours aussi déterminées à réclamer justice, m’ont déclaré retrouver espoir avec ces avancées.
Les sourires timides esquissés sur leurs visages lors de cette rencontre, ont constitué une belle marque de confiance et décuplé notre détermination pour continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que justice leur soit rendue. +d’images
Communauté française
Consulat
Lors de ce déplacement, trois séquences ont été consacrées au suivi des attentes de nos compatriotes établis au pays du Cèdre.
• Une visite du consulat avec Eric Amblard à la rencontre de l’équipe ;
• Une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger (g à d) Lucas Lamah, Ghassan Ayoub, Ziad Nassour, Olivier Cadic, Rola Assi, présidente du conseil consulaire, Denise Revers-Hadad, Nadia Chaaya.
• Une réunion du conseil de Sécurité à la Résidence de France.
Les Français du Liban représentent 1% des Français de l’étranger, mais 20% du budget social.
Les questions relatives à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) occupent une part importante du travail des agents concernés.
Compte tenu du travail qui s’ajoute sur le consulat lié au nouvel afflux de réfugiés (1200 demandes d’asiles enregistrées pour les seuls mois de mars et avril 2025), le renfort d’un agent consulaire est demandé.
La décision du CA de la CFE de déclassement du Liban a eu pour effet de limiter à 70% le remboursement des prestations en hôpitaux conventionnés et de 50% pour les non conventionnés est dénoncée par les élus. Un élu pénalisé m’a déclaré que la CFE n’est plus compétitive par rapport au privé. +d’images
Diplomatie parlementaire
Ministre de l’Intérieur
La sécurité de nos compatriotes est notre première préoccupation avec Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale.
Nous avons été reçus par Ahmad Hajjar, ministre de l’Intérieur du Liban, au lendemain d’une frappe israélienne sur Beyrouth, sur un bâtiment situé à 4 kilomètres de la Résidence des Pins, où je me trouvais.
Ancien général de brigade de l’armée libanaise, le ministre apporte une solide expérience en matière de sécurité intérieure, de lutte contre le terrorisme et de coordination entre les forces armées et les services de renseignement.
Peu après sa nomination en février 2025, le ministre libanais de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a demandé le retrait de toutes les affiches et banderoles de félicitations érigées en son honneur dans diverses villes du pays. En mettant l’accent sur le travail plutôt que sur les honneurs personnels, Ahmad Hajjar a affirmé sa volonté de se concentrer sur les défis sécuritaires et institutionnels du pays.
J’ai salué son humilité et l’ai remercié pour sa volonté de réforme et de restauration de la confiance entre l’État et les citoyens. +d’images
Ministre des Affaires étrangères
Entretien avec Joe Raggi, ministre des Affaires étrangères du Liban, en compagnie de Nadia Chaaya, depuis le ministère qui m’a permis d’avoir une vue d’ensemble sur le Sérail.
Les propos du ministre reflètent la volonté du Liban de renforcer sa souveraineté, de stabiliser la région et de s’engager activement dans la diplomatie internationale.
J’ai apprécié sa lucidité et sa fermeté, quand il a affirmé que la capacité du Liban à recevoir une aide internationale dépendait du désarmement du Hezbollah.
En effet, lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe, si le sentiment général exprimé sur le nouveau gouvernement libanais est positif et nourrit l’espoir, les interrogations sur le futur du Liban et les doutes qui en découlent, confortent l’analyse de Joe Raggi lors de mes échanges avec ses collègues situés dans les six pays du Golfe. +d’images
Ministre de la justice – Députés – Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) – FMI
Très heureux de constater, avec Nadia Chaaya, les formidables progrès enregistrés depuis l’élection du président Joseph Aoun.
Merci à Carole et Nicolas Boukather, président du Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’entreprise libanais (RDCL), pour avoir réuni des participants passionnants au cours d’un dîner privilégié pour évoquer la situation économique et sécuritaire. Ravi d’avoir pu suivre en direct certains échanges qui permettent d’appréhender les défis qui restent à surmonter dans les prochains mois pour le Liban.
Le Fonds monétaire international (FMI) a établi plusieurs attentes clés pour le Liban en 2025, conditionnant toute assistance financière à la mise en œuvre de réformes structurelles profondes. Le FMI insiste sur la nécessité de réformer en profondeur le système bancaire libanais, en particulier la Banque du Liban (BDL). Cela inclut la résolution des pertes accumulées, la protection des petits déposants et la mise en place d’une stratégie claire pour la restitution des dépôts.
La réforme du secret bancaire au Liban, adoptée quatre jours plus tôt par le Parlement libanais, constitue une avancée significative vers la transparence financière et la lutte contre la corruption.
Cette soirée m’a permis de saluer les efforts du ministre libanais de la Justice, Adel Nassar, qui ont rendu l’espoir aux familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth. Le ministre travaillait alors à son projet de loi visant à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire qui devait être soumis au conseil des ministres la semaine suivante.
Le général Antoine Mansour, conseiller militaire et de sécurité du président Joseph Aoun, m’a permis d’appréhender la détermination du gouvernement afin que l’État dispose à terme du monopole sur les armes, pour garantir la souveraineté du pays.
Ces discussions ont parfaitement complété les informations recueillies lors de mes échanges dans les jours précédents avec des représentants des Forces libanaises, Dr. Ghada Ayoub, députée, Joe Gebeily, et Samy Gemayel, chef du parti Kataeb.
Merci à chacun pour avoir partagé leur regard sur l’évolution du Liban.
Ministère de la Santé publique – Marche contre le cancer
“Chaque pas fait la différence”
Pierre Anhoury, conseiller Expertise France, auprès de Son Excellence Dr Rayan Nasr El-Din, ministre de la Santé publique du Liban, m’a proposé de me joindre à la marche annuelle pour la sensibilisation au cancer du colon.
La prévention constitue une étape fondamentale dans cette lutte. Le cancer est un véritable fléau au pays du cèdre, où la population compte 70% de fumeurs. Le tabac coûte moins d’un dollar par paquet et les enfants commencent à fumer à 12 ans. Le pays enregistre une flambée de cancers du poumon et de la vessie. Au Liban, le cancer de la vessie arrive en 3eme position chez les femmes, alors qu’il ne pointe qu’au 12eme rang dans le monde.
Cette marche m’a permis d’échanger avec le ministre sur la situation politique et de le féliciter de poursuivre la mise en œuvre du plan cancer initié par son prédécesseur.
Parmi les participants également rencontrés, Dr Abdel-Nasser Abu Bakr, représentant de l’OMS au Liban ; Dr Arafat Tfayli, Pdt du Comité national du Cancer ; et Léa Moukanas, Pdte de l’association française Aida qu’elle a lancé à l’âge de 15 ans pour faire entrer la société civile dans l’hôpital. Après avoir mobilisé 85.000 jeunes pour l’action bénévole dans l’Hexagone, Léa lançait une branche de son association à Beyrouth.
Merci à Pierre de m’avoir sollicité pour soutenir toutes ces personnes engagées pour prévenir, traiter et guérir ce cancer du colon. +d’images
Patriarche d’Antioche et de l’Orient / Tripoli – Balamand
Rencontre privilégiée avec Sa Béatitude John X, Patriarche orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, pour évoquer la situation en Syrie.
Le Patriarche m’a alerté sur les tensions auxquelles la communauté chrétienne de Syrie est soumise. Cette communauté doit être pleinement intégrée et ne pas se sentir menacée.
Le Patriarche est revenu sur sa rencontre récente à Damas avec Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères. Il a réitéré son appel pour que la France poursuive ses efforts en faveur de la paix et s’engage pour obtenir, du nouveau pouvoir, la garantie de respect de toutes les minorités établies en Syrie.
Merci au Dr Fadi Comair, professeur et membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, auteur du livre « Les chrétiens d’Orient, le Liban et les maronites », un destin de coexistence, d’avoir favorisé cette rencontre, et au président Elias Warrack de l’avoir initié. +d’images
Coopération
Agence française de développement (AFD)
Le conflit entre le Hezbollah et Israël a particulièrement fragilisé le Liban. Il a fait plus de 4000 victimes, plus de 16.000 blessés, 1,2 millions de déplacés et près de 100.000 logements détruits ou endommagés.
Neuf mois après mon précédent à Beyrouth (compte-rendu), je suis retourné dans les bureaux de l’AFD, accueilli par Anne Isambert, directrice adjointe, pour évaluer les actions récentes mises en œuvre par l’Agence dans ce contexte.
6,15 millions d’euros ont été engagés pour des réadaptations : Santé (1,7) ; Éducation (0,9) ; Eau (0,6) ; développement urbain (0,25) ; gouvernance (1,2) ; Agriculture (1,5).
Sur les 1,7 millions d’euros engagés pour la santé, 1 million a été consacré à l’hôpital Rafic Hariri, premier hôpital public du pays. +d’images
1ère journée mondiale de l’Eau de Balamand – Tripoli – Université de Balamand – Ministre de l’Énergie et de l’Eau
Très heureux d’avoir retrouvé Dr Fadi Comair, à son invitation, dans l’amphithéâtre de l’université de Balamand, située près de Tripoli au nord du Liban, afin de participer à l’ouverture de cette première journée mondiale de l’Eau, en qualité de Keynote speaker.
Je suis intervenu en présence de Joe Saddi, ministre de l’Énergie et de l’Eau du Liban ; du Dr Elias Warrack, président de l’université de Balamand et de prestigieux experts du monde de l’eau.
Dans son propos introductif, Fadi Comair, ancien directeur du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, a rappelé notre collaboration pour la création d’un centre aux métiers de l’eau (CIFME) au Liban, en 2015 (compte-rendu).
L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région.
Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.
Lors de mon discours, j’ai retracé une décennie d’actions dans le secteur de l’eau pour prolonger l’élan impulsé par l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, qui a été l’initiateur du projet régional de CIFME, labellisé par l’Union pour la Méditerranée. Puis, en qualité de membre du conseil d’administration de l’Agence française du développement (AFD), j’ai mis en avant l’action de l’agence pour accompagner le Liban, où le secteur de l’eau fait face à des défis techniques, institutionnels et commerciaux. + d’images
Propos tirés de mon discours : “L’AFD intervient depuis 1999, en appui à la rénovation des infrastructures et à la gouvernance, avec pour lignes directrices la gestion durable de la ressource et la promotion d’un service de qualité pour tous.
Sur fonds européens, l’AFD a soutenu la révision de la stratégie nationale et l’élaboration du plan de redressement du secteur.
Elle accompagne en outre le ministère et les établissements régionaux des eaux dans la mise en œuvre des réformes requises. lire la suite
UNHCR – Réfugiés syriens
Entretien avec Ivo Freijsen, représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Liban.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) intervient activement au Liban pour soutenir non seulement les réfugiés, mais aussi les communautés hôtes libanaises, particulièrement touchées par les crises économiques et humanitaires récentes.
La fin du régime Assad a suscité un espoir de retour chez de nombreux réfugiés syriens. Entre le 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 142.955 réfugiés syriens sont retournés dans leur pays, auxquels s’ajoutent 97.021 syriens sortis des fichiers, comme présumés rentrés.
Malgré ces retours, de nombreux réfugiés hésitent à rentrer en Syrie. Seuls 24% des réfugiés syriens du Liban envisagent de rentrer dans les 12 mois.
Paradoxalement, malgré la chute du régime, de nouveaux réfugiés continuent d’arriver au Liban. Sur la période 8 décembre 2024 et la mi-avril 2025, 103.825 nouveaux réfugiés syriens ont été enregistrés.
L’UNHCR prévoit de faciliter le retour volontaire de 1,5 million de réfugiés syriens depuis les pays d’accueil, notamment le Liban, la Turquie et la Jordanie, au cours de l’année 2025 (437 226 retours enregistrés : au 17 avril 2025).
Pour atteindre ces objectifs, l’UNHCR a lancé un plan opérationnel nécessitant un financement de 575 millions de dollars pour ses programmes en Syrie en 2025. En janvier 2025, l’administration Trump a suspendu la majorité de l’aide étrangère pour une période de 90 jours via l’Executive Order 14169, affectant directement les financements de l’UNHCR. À ce jour, seuls 71 millions de dollars ont été engagés, mettant en péril la capacité de l’agence à soutenir les retours prévus.
Lors de mon premier déplacement à Beyrouth, en février 2015, j’avais déclaré aux médias : “Si nous avions accueilli autant de réfugiés syriens que le Liban au prorata de sa population, la France compterait 24 millions d’habitants de plus.”
Dix ans plus tard, avec environ 1,5 million de réfugiés syriens présents sur son territoire, le Liban accueille toujours l’une des plus fortes proportions de réfugiés par habitant au monde (25,4% de sa population). +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce et d’industrie France-Liban
Merci à Maxence Duault, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Liban (CCIFL) d’avoir animé à mes côtés une réunion dans les locaux de l’ESA Business School.
À l’issue de mon déplacement dans les 6 pays du Golfe, nous sommes revenus sur les opportunités économiques offertes par une région en fort développement et les défis auxquels elle est confrontée.
J’ai également eu l’opportunité de revenir sur les textes européens adoptés en matière de cybersécurité et d’intelligence artificielle.
Très heureux d’avoir pu débattre de ces sujets et des priorités en matière de représentation des Français à l’étranger. +d’images
Devoir de mémoire
Byblos – Musée des Orphelins du Génocide arménien “aram bezikian”
Le musée des Orphelins du Génocide Arménien « Aram Bezikian » est un lieu de mémoire situé à Byblos (Jbeil), au Liban, dédié à la commémoration du génocide arménien de 1915 et à l’histoire des orphelins qui en ont survécu.
Inauguré en 2015 à l’occasion du centenaire du génocide, le musée se trouve dans l’ancien orphelinat arménien connu sous le nom de « Bird’s Nest ». Cet orphelinat, fondé en 1922 par la missionnaire danoise Maria Jacobsen, a accueilli des milliers d’enfants arméniens ayant survécu aux massacres perpétrés par l’Empire ottoman. Le musée a été financé par la famille Bezikian en hommage à Aram Bezikian, lui-même orphelin du génocide.
J’ai été profondément ému par ce musée. Ce témoignage permet de réaliser l’horreur subie par ces enfants et de saluer l’humanité de ceux qui les ont recueillis.
J’ai découvert ce lieu de mémoire grâce à Pierre Anhoury, qui a grandi auprès de Jija Mesropian, une de ces orphelines. Pierre a enregistré ses souvenirs lors d’un entretien intitulé “1915, j’avais 6 ans en Arménie”(vidéo).
Bouleversant. + d’images
Médias
MTV Liban
“Avec ce président et ce nouveau gouvernement, l’espoir existe”
À la faveur de cette nouvelle visite au Liban, Marianne Zouein, m’a interviewé pour MTV lors du journal de 19.45, le 27/04/25 (lien).
VERBATIM
Comment voyez-vous la situation au Liban ?
Il y a une grande attente évidemment sur les réformes économiques, mais on sait qu’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement. Le Hezbollah a failli entraîner tout le Liban dans la guerre. Aujourd’hui, la question est qu’il y a eu un accord qui a été passé. Ce qu’il faut c’est que ça se concrétise. Il faut aussi un changement dans le fonctionnement politique, c’était les accords de Taëf.
Vous venez de visiter les six pays du Golfe, alors quelles opportunités pourraient-ils offrir au Liban et y-a-t-il des conditions ?
Ce que j’ai ressenti c’est qu’il y avait une inquiétude très forte que la fenêtre qui était ouverte puisse se refermer. Avec ce président, avec ce nouveau gouvernement, l’espoir existe. On peut le faire. Cependant, si le Hezbollah reste armé, qu’est-ce qui aura réellement changé ? Qu’est-ce qui vous prouve que si vous mettez de l’argent sur le Liban, dans trois mois, dans six mois, neuf mois, cela ne recommence pas ? Et donc à nouveau des destructions. La chance ne passe qu’une fois. Et donc, il faut savoir la saisir. Évidemment, il faut que ça vienne du Hezbollah, il faut qu’ils aient cette sagesse de couper le cordon.
Comment cette intention peut-elle devenir des actions concrètes ? Y-a-t-il un calendrier bien clair ?
On voit que les choses vont aller très vite. L’année prochaine, il y aura de nouvelles élections au Liban et donc dans quelques mois la campagne va redémarrer. Est-ce qu’on peut imaginer que cette campagne se fera avec un Hezbollah toujours armé ? Non. Évidemment. Il faut que ça aille très vite.
Vous avez toujours soutenu le besoin impératif pour la justice, pour les familles des victimes du port, alors quels changements voyez-vous aujourd’hui ?
J’ai vu des sourires sur des visages qui voulaient dire qu’il y avait un espoir, que la justice s’était remise en route, qu’il y avait un nouveau ministre de la Justice dont les premières décisions avaient entraîné de la confiance, qu’un juge recommençait son action.
À l’invitation de SEM Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de Pologne en France, j’ai assisté à la réception donnée à l’occasion de la Fête nationale de la République de Pologne, ce 13 mai, en présence de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, dont c’était l’anniversaire.
Lors des discours, il a été souligné que la France et la Pologne parlent d’une seule voix.
Signé le 9 mai 2025 à Nancy par le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk, et intitulé « Traité pour une coopération et une amitié renforcées entre la République de Pologne et la République française », le Traité de Nancy représente une avancée significative dans les relations franco-polonaises.
Il établit un partenariat stratégique approfondi couvrant des domaines clés, tels que la défense, l’énergie, la culture et l’éducation.
Il reflète une volonté commune de renforcer la souveraineté européenne et de répondre aux défis géopolitiques actuels. +d’images
Le 14 mars dernier, le président Donald Trump a publié un décret visant à supprimer USAGM, l’organisation mère de plusieurs médias d’information indépendants, tels que Voice of America (VOA), Radio Free Asia (RFA) et Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).
Ces médias sont les derniers garants d’un journalisme libre dans les zones où la liberté de la presse est la plus menacée. Ainsi, RFE/RL est l’ultime refuge de la résistance médiatique dans de nombreux pays européens autoritaires (comme en Géorgie et en Azerbaïdjan).
Le démantèlement de RFE/RL est l’un des plus beaux cadeaux dont les régimes autocratiques pouvaient rêver. Ainsi, en Russie, Margarita Simonyan, propagandiste-en-chef du Kremlin et rédactrice-en-chef de RT, a qualifié cette décision d’excellente nouvelle !
Le 17 mars la Tchéquie a lancé une initiative, auprès du Conseil des Affaires étrangères, afin que l’Union européenne vienne financièrement au secours de RFE/RL, dont le budget de fonctionnement annuel est de 150 millions de dollars (un réseau de 1700 journalistes qui opèrent en 27 langues dans 23 pays européens).
Depuis, la Tchéquie a été rejointe par divers pays européens : Autriche, Belgique, Estonie, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie, Suède, Finlande, Danemark…
Je m’associe aux démarches de Reporters sans frontières (RSF), appuyées publiquement par Ursula Von der Leyen, afin d’encourager tous les États membres, dont la France, à soutenir cette initiative, pour ne pas laisser le champ libre en Europe aux adeptes de la liberté de désinformer !
Fidèlement,
Olivier Cadic
Sommaire :
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER . Semaine AFE – Une session réussie sous le signe de l’amélioration continue des services pour les FDE . Semaine AFE – La cybersécurité au service des Français de l’étranger . Semaine AFE – Vous avez dit vino-diplomatie ? . Ma question écrite sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne . Réseau FIAFE – Rencontres annuelles
EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (3 mars 2025)
> PANAMA – Panama City (23-24 mars 2025)
> MEXIQUE (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)
> MEXIQUE (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)
SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ / IA . Cybersécurité – Et si la montée en compétence numérique de tous était déclarée Grande Cause nationale 2026 ? . Sommet pour l’action sur l’IA . PJL Résilience & Cybersécurité – Intervention devant le Haut comité français pour la Résilience nationale . PJL Résilience & Cybersécurité – Avec Clara Chappaz au Campus Cyber . PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de la loi par le Sénat . PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de mon amendement pour établir un principe clair de sécurité numérique . PJL Résilience & Cybersécurité – Discussion générale . Commission Spéciale Cybersécurité – Visio avec Clara Chappaz . Commission Spéciale Cybersécurité – Rapports & Examen des amendements . Matinale du CyberCercle – Point d’étape sur la transposition des trois directives européennes
SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES . Danemark – Diner d’État à Élysée . Somaliland – Représentant officiel . Serbie – Ambassadrice . Émirats arabes unis – Iftar interculturel à la BNF . Iran – Otages français . Liban – Professeur Karim Bitar
MÉDIAS . Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible” (Public Sénat, 04/04/2025) . Kit de survie : « Quand une population est préparée, elle n’est pas en mode panique », salue le sénateur Olivier Cadic (Public Sénat, 28/03/2025) . “Guerre en Ukraine, défense européenne… pourquoi Macron cultive son rôle de chef des armées“ (BMFTV, 18/03/2025) . “Narcotrafic : la lutte à tout prix ?” (Arte, 17/03/2025 – Vidéo 22m) . Olivier Cadic : “Il faut se préparer à l’agression de Poutine vis-à-vis de l’UE” (Public Sénat, 14/03/2025 – Vidéo 27m) . “Les politiques français divisés sur le prix de la paix” (Ouest France, 05/03/2025)
Ce 31 mars, j’ai eu l’honneur de participer au dîner d’État offert par le Président Emmanuel Macron en l’honneur de leurs Majestés le roi Frederik X et la reine Mary de Danemark, à l’occasion de leur visite de trois jours en France.
Sept ans se sont écoulés entre cette réception au Palais de l’Élysée et celle qui eut lieu au château de Christiansborg, où j’avais été présenté à S.M. la Reine Margrethe II, la mère du roi Frédérik X, lors d’un dîner d’État organisé à l’occasion de la visite officielle du Président Macron et de son épouse (compte-rendu).
(à l’image) Très fier d’avoir participé à cet évènement, aux côtés du ministre Jean-Noël Barrot et de l’ambassadrice du Danemark en France, Hanne Fugl Eskjær.
Dans son discours, le roi a démontré à quel point il était francophile, un amour profond pour la France que lui a transmis son père, feu le prince Henri, lui-même né en Gironde. Saluant diverses réalisations françaises, dont les récents Jeux olympiques et paralympiques auxquels il a assisté, le roi a loué les liens précieux qui unissent nos deux peuples : « dans ce monde en constante évolution, notre unité est cruciale ».
A juste titre puisque notre coopération ne cesse de se renforcer en tous points qu’il s’agisse de sécurité, de transition écologique ou de sport. L’anecdote ne manque pas de piquant : Frederik X a rappelé que le départ du Tour de France 2022 a eu lieu sur les routes du Danemark, témoignage de notre passion commune pour le cyclisme.
Emmanuel Macron, après avoir détaillé notre longue relation historique, à commencer par la cession des coteaux normands au chef viking Rollon en 911, a pris un ton plus grave pour souligner combien « la solidité de nos liens est le meilleur bouclier contre la brutalisation de l’ordre international et de nos valeurs partagées ».
(à l’image) Cette soirée mémorable m’a donné l’opportunité d’un échange privilégié avec Thomas Pesquet pour parler des stations spatiales prévues sur la Lune et Mars. Si le monde pour circonscription peut désormais s’appréhender, l’espace pour circonscription n’est pas pour demain…
Ce 19 mars, nous avons reçu au Sénat, avec Marta de Cidrac, présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Balkans occidentaux, S.E l’ambassadrice de Serbie, Ana Hrustanović.
L’entretien a porté sur la situation politique en Serbie, les relations avec l’Union européenne et les tensions avec le Kosovo et dans la région des Balkans occidentaux. J’ai exprimé mon inquiétude sur l’instrumentalisation des rivalités dans les Balkans, par la Russie, pour ralentir la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE.
Par ailleurs, j’ai souligné l’extraordinaire développement de la relation bilatérale depuis 2017, date à laquelle Emmanuel Macron et Aleksandar Vučić, sont devenus respectivement présidents de la France et de la Serbie.
En témoignent les nombreux succès commerciaux de la France (aéroport, métro de Belgrade….) et le choix de la Serbie de s’équiper des avions de combat Rafale. J’ai remercié le président Vučić et ses gouvernements successifs d’avoir rapproché nos deux pays avec constance durant toutes ces années.
Participaient également à la réunion les collègues : Catherine Belrhiti, Béatrice Gosselin, Guillaume Chevrollier, Laure Darcos, Béatrice Gosselin, Didier Mandelli, Alain Milon et Pierre Jean Rochette.
Article de Marie-Pierre Bourgeois, publié sur le site BTFTV, le 18 mars 2025, intitulé “Guerre en Ukraine, défense européenne… pourquoi macron cultive son rôle de chef des armées”.
Extraits :
“Depuis le 13 février dernier et l’appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui a marqué un renversement d’ampleur sur la scène internationale, Emmanuel Macron s’est démultiplié en endossant ses habits de chef des armées.
“La nature a horreur du vide”, décrypte le centriste Olivier Cadic, vice-président de la commission de la Défense au Sénat auprès de BFMTV.com. “Les États-Unis se détournent de l’Union européenne, regardent vers l’Asie, la Russie.”
“On a besoin d’un nouveau leader sur le continent et ça Macron l’a bien compris”, estime ce parlementaire.”
Ce 14 mars, j’étais l’invité d’Oriane Mancini sur Public Sénat, dans son émission “Bonjour chez vous !” au sujet de la situation en Ukraine.
Extrait de Public Sénat :
Après l’annonce de Vladimir Poutine d’une trêve de 30 jours sous certaines conditions, le sénateur Olivier Cadic souligne que « Trump cherche un succès rapide », tandis que « Poutine cherche à gagner sur le long terme, et à se développer ».
Selon le centriste, le président russe « ne cherche pas à arrêter la guerre », mais plutôt « à gagner du temps et des moyens humains extérieurs » pour poursuivre son offensive ». Le sénateur représentant les Français établis hors de France est ensuite revenu sur la réunion regroupant les responsables parlementaires pour faire le point sur la situation en Ukraine. Il estime que cette discussion a permis « d’exprimer la gravité de la situation », « d’explorer les réalités du terrain » et de mieux comprendre les intentions de Poutine.
J’ai répondu aux questions suivantes d’Oriane Mancini et de Quentin Calmet :
> Est-ce que, selon vous, on entrevoit la fin de la guerre en Ukraine ?
> Pour vous, Donald Trump, avec les déclarations hier de Vladimir Poutine, n’a-t-il n’a pas forcément gagné son pari ?
> Il y a-t-il un risque que cette trêve soit un leurre de Vladimir poutine pour reconstituer son armée ?
> Hier, le Premier ministre et le ministre des Armées ont reçu les parlementaires pour faire le point sur la situation en Ukraine. Olivier Cadic, qu’est-ce qui s’est joué hier ? Est-ce qu’il y a une volonté de créer une cohésion nationale ou c’est juste de la communication politique ?
> Certains médias, ainsi que le RN, ont parlé ces dernières semaines d’un Président qui chercherait à attiser les peurs. Emmanuel macron a répondu hier dans Le Monde « ces gens-là n’ont pas suivi l’actualité manifestement ». Est-ce que l’idée de cette rencontre est de rendre indéniable la menace russe ?
> Au Sénat, on s’inquiète particulièrement des influences étrangères et, paradoxalement, un sénateur nous expliquait en off que les crédits à l’ANSII et à Viginum, les agences chargées de lutter contre ces influences étrangères, ont baissé dans le dernier budget. Faut -il dénoncer ce paradoxe ?
> Comment finance-t-on cet effort de défense ? Où doit-on mettre la priorité ?
> Faut-il revoir notre modèle social ? Revoir la réforme des retraites ?
> Les députés ont voté la saisie des avoirs russes gelés ? Vous l’auriez voté ?
> N’est-ce pas contraire au droit international ?
> L’UE s’est-elle hissée à la hauteur de l’enjeu, ces dernières semaines, selon vous ?
> Concernant les droits de douane, est-ce que Donald Trump est en train de terrasser l’UE ?
> L’UE a raison de dire que si Donald trump augmente les droits de douane, on doit les augmenter en retour ?
En 2017, lors du discours de la Sorbonne, le Président de la République avait indiqué la nécessité d’avoir une Europe de la Défense, Il a été un visionnaire. Aujourd’hui j’attends un discours de vérité et qu’il permette de nous projeter dans le futur. Si nous voulons la paix, il faut préparer la guerre.
Comment sortir de la crise diplomatique entre la France et l’Algérie ?
C’est le thème de la réunion initiée par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, ce 12 février.
Pour tenter d’y répondre, nous avons interrogé, à tour de rôle, Adlene Mohammedi, chercheur et enseignant en géopolitique, spécialiste du monde arabe, sur les relations entre la France et l’Algérie.
Je lui ai demandé s’il existait une voie pour tenter de sortir par le haut de la situation, comme le suggère le président algérien. Dans sa réponse, le chercheur n’exclut pas un futur réchauffement de nos liens diplomatiques, du fait de nos relations d’interdépendance.
Dans son discours aux ambassadeurs, le mois dernier, Emmanuel Macron appelait à développer « une stratégie avec nos entrepreneurs, toutes filières confondues, beaucoup plus ambitieuse à l’égard du continent africain et de le regarder comme un continent d’opportunités… » (compte-rendu).
« Il faut croire en l’Afrique, parce que c’est l’avenir, c’est-à-dire un milliard de nouveaux consommateurs dans les vingt ans », abonde Etienne Giros, président du CIAN que j’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 3 février, en compagnie de sa directrice générale, Sandrine Sorieul.
« Même si c’est chaotique, compliqué, on réussit en Afrique, la quasi-totalité de nos entreprises sont rentables », explique-t-il, chiffres à l’appui : 500 entreprises françaises ou filiales y sont implantées. Elles pèsent 100 milliards d’euros annuels et emploient directement 700.000 personnes.
Nous sommes partout, mais un chiffre est encore plus significatif : la France est le second investisseur (après le Royaume-Uni) en Afrique selon l’indicateur IDE avec 61 milliards d’euros. Et surprise, la Chine n’occupe que la cinquième place des investissements étrangers avec 45mds, souligne le président Giros.
Cependant, notre perception est loin d’être positive. Il y a dix ans encore, l’Afrique faisait figure de nouvel eldorado, l’ambiance est aujourd’hui à « la frilosité ». Les conflits mondiaux ou les coups d’état au Sahel ont largement contribué à ce climat défavorable.
Alors, le CIAN, association patronale, dont les entreprises membres génèrent ensemble près de 80% de l’activité économique française en Afrique, tous secteurs confondus, veut faire entendre sa voix et lutter contre les préjugés. Non, il n’y a pas de sentiment anti-français, mais seulement un sentiment anti-politique française et limité à quelques pays seulement, surtout au Sahel. Un constat que je partage entièrement avec Etienne Giros, du fait ma propre expérience sur place.
Le rôle du CIAN est aussi de faire écho aux préoccupations de nos entrepreneurs. Celles-ci sont principalement financières, comme la hauteur des taux d’intérêt, l’exigence de garanties ou la difficulté d’obtenir des financements de taille intermédiaire (de 1 à 20M€) pour les ETI.
Si l’on veut regarder à long terme, le potentiel de l’Afrique est clair, d’autant que la concurrence y est plus faible qu’ailleurs. Nos positions de demain se construisent aujourd’hui et Etienne Giros ne doute pas que la réussite sourira aux ambitieux.
A l’heure où Donald Trump va être investi président des États-Unis, Public Sénat a organisé un débat sur le phénomène politique qu’il incarne : une droite américaine qui s’est durcie au fil du temps et qui a fini par convaincre des millions d’électeurs. S’inscrit-elle dans un mouvement mondial qui trouve aussi un écho en Europe et en France en particulier ? “Une nouvelle internationale réactionnaire”, comme le dit Emmanuel Macron ?
J’ai eu le plaisir d’en discuter avec Dominique Simonnet, Mathieu Bock-Côté et Ludivine Gilli. Une émission animée par Rebecca Fitoussi.
J’ai saisi l’occasion de rappeler que l’on associe à tort Ronald Reagan et Donald Trump. Le premier était en faveur du libre-échange, tandis que le second incarne l’isolationnisme économique et le repli sur soi. Une philosophie qui désigne l’autre comme un danger. Et quand l’autre fait peur, le moi-d’abord triomphe.
Lors de nos échanges, nous avons parlé de la droite radicale ou réactionnaire, j’ai dit que le terme le plus judicieux serait la droite hystérique. Celle qui transforme chaque fait en sujet de discorde, afin de créer de la confusion, afin d’hystériser le débat politique en un mot. C’est le principe de la désinformation : les gens finissent par ne plus chercher la vérité, volontairement brouillée, systématiquement contestée, alors ils choisissent de croire ce qui les arrange.
Est-ce qu’on peut réussir à vivre ensemble ? Sous-entendu sans ostraciser l’autre. C’est ce qui justifie mon engagement en politique.
Après la crise migratoire syrienne qui submerge le Liban depuis plus d’une décennie ;
Après la crise économique accompagnée par l’effondrement du cours de la livre libanaise qui a eu pour effet de ruiner les Libanais ;
Après la crise judiciaire qui transforme l’enquête sur l’explosion du port en farce et meurtrit une seconde fois les parents et proches des victimes ;
La crise politique qui prive le Liban de son président et d’un gouvernement depuis deux ans, consciencieusement entretenue par le Hezbollah pour lui permettre de contrôler le pays débouche sur une crise… militaire qui entraîne les Libanais dans une guerre contre leur gré.
C’était sûrement l’intention de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, lorsqu’il a lancé ses attaques contre l’État hébreu, le 8 octobre dernier, au lendemain des attaques meurtrières du Hamas sur le territoire israélien.
Une fois n’est pas coutume, les responsables de cette énième crise libanaise font partie cette fois des premières victimes.
Désormais, chaque jour le sud et l’est du Liban sont bombardés.
Plus d’un million de Libanais doivent quitter leur domicile.
Les Libanais du sud qui remontent vers le nord ont besoin de couvertures, de matelas, d’eau, de kits d’hygiène, de nourriture, de systèmes d’hébergement d’urgence… m’a confié Pierre Anhoury, conseiller du Dr. Firass Abiad, ministre de la Santé du Liban.
Il y a moins de trois mois à Beyrouth, accompagné par Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient, alors que nous félicitions le ministre Abiad pour les progrès formidables accomplis par son ministère lors des derniers dix-huit mois, celui-ci s’était assombri en pensant à la guerre qui menaçait chaque jour de rompre les fragiles équilibres qu’il tentait de construire.
Et de conclure d’une prédiction glaçante, “j’ai le sentiment de bâtir une cabine sur le Titanic!”
La diplomatie française déploie des efforts considérables et louables depuis toujours pour soutenir le Liban.
Malheureusement, nous travaillons en vain, si nous en jugeons par les crises de tous ordres qui ébranlent le pays et toutes les victimes innocentes que nous déplorons.
Fidèlement,
Olivier Cadic
Sommaire :
INVITATION . Situation géopolique au Liban et initiative de soutien à la population – conférence du 15 octobre 2024
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER . Discours de politique générale : Majorité gouvernementale, majorité sénatoriale, même combat ! . Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger . Certificats de vie biométriques : on touche au but ! . L’action sociale consulaire
EN CIRCONSCRIPTION
> LITUANIE – Vilnius, Kaunas, Klaipéda & Nida (29 août -1er sept. 2024)
> POLOGNE – Varsovie, Karpacz – 33ème Forum économique (1-5 sept. 2024)
> BULGARIE – Sofia (17-18 sept. 2024)
> SUISSE – Genève, Zurich (19-21 sept. 2024)
> ROYAUME-UNI – Londres (24-25 sept. 2024)
WORLDSKILLS LYON 2024 . Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills . Compétitions (jour 1 & 4) . Remise de médailles (optoélectronique) . Clôture de la 47ème édition des WorldSkills
SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES . Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”
SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ . Matinale du CyberCercle : “17 Cyber” et Cybermoi/s autour de Jérôme Notin . Honneur au général d’armée Christian Rodriguez
MÉDIAS . “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024) . “Foreign Minister Kondov Discusses Bilateral Relations with French Senators” (BTA, Bulgarian News Agency – 18/09/2024) . Paris souhaite une actualisation du partenariat stratégique entre la Bulgarie et la France… (Radio Bulgaria – 18/09/2024) . “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024) . “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30/09/2024)
Comme en 2017 à Abu Dhabi, j’ai retrouvé Michel Guisembert pour assister au lancement des épreuves WorldSkills.
Première séquence, ce 11 septembre, avec les Métiers des traitements de l’eau. Cette épreuve m’a rappelé le soutien que j’avais apporté au Dr Fadi Comair pour la création du Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau au Liban (CIFME) remonte à tout juste 10 ans (En savoir +).
Rencontre avec Eric Trappier, directeur général de Dassault Aviation, dont la visite démontre l’intérêt de ce grand industriel pour la formation professionnelle.
J’ai ensuite fait le tour de toutes les épreuves en débutant par celles liées aux nouvelles technologies : cybersécurité, solutions logicielles ; développement d’applications mobiles ; câblage des réseaux ; cloud computing ; l’intelligence artificielle… avant d’assister au lancement de compétition concernant des métiers plus traditionnels comme la bijouterie-joaillerie, l’art floral, la maintenance automobile ou aéronautique, ou encore les métiers du bâtiment.
La conférence Skills in Africa, et la participation à différents entretiens autour du président Worldskills International m’ont permis de prendre la mesure du consensus qui règne pour développer des structures WorldSkills en Afrique.
La première journée a constitué un nouveau succès pour les organisateurs qu’il convient de tous féliciter. +d’images JOUR 1
Les dernières minutes des épreuves WorldSkills se déroulent dans une ambiance extraordinaire.
Ces moments de grande émotion marquent l’aboutissement d’années de travail assidu des compétiteurs et de leurs experts qui les ont préparé et accompagné tout au long de la compétition.
De retour à Lyon le 14 septembre, en souvenir de notre travail commun durant ces 4 dernières années, Laurence Gates (Worldskills International, board member), m’a remis la médaille Lyon 2024 qui me remémorera à tout jamais cette merveilleuse aventure collective, à laquelle j’ai eu le bonheur de participer.
Dans un second temps, accompagné par Jonathan Bayou, conseiller international et Compétences d’avenir au cabinet du Haut-Commissaire à l’Enseignement et la Formation professionnelle, je me suis rendu au forum des Métiers établi dans le centre de Lyon.
Nous avons retrouvé Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, pour accueillir à ses côtés une délégation australienne conduite par Blair Boyer, ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle du gouvernement de South Australia. Le ministre s’est déclaré impressionné par l’importance de la manifestation et l’énergie positive qui en émanait.
Je lui ai confié que ce ne sont pas seulement les jeunes qu’il faut amener à ces manifestations pour qu’ils trouvent leur voie, mais également leurs parents qui doivent prendre conscience que l’apprentissage est une orientation aussi honorable et prestigieuse que le parcours académique traditionnel.
C’est le 21/12/2017, jour anniversaire des 40 ans d’Emmanuel Macron que le Président de la République avait lancé le défi à Michel Guisembert, président de Worldskills France, d’obtenir l’organisation des Worldskills en France.
Très heureux d’avoir pu conclure cette dernière journée de compétition avec Pierre-André, animateur à l’Élysée de l’équipe dirigée par Michel qui a convaincu les membres de Worldskills international de choisir Lyon pour organiser la 47ème édition des mondiaux des métiers.
C’est parti pour la 47e édition des WorldSkills, organisée en France à Lyon !
Ouverte officiellement par le président Emmanuel Macron qui avait apporté son « soutien total et personnel » à la candidature française, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture du mondial des métiers, aux côtés de Michel Guisembert.
Cette cérémonie d’ouverture constitue l’aboutissement heureux d’une aventure commencée en octobre 2017 à Abu Dhabi lors des 44e Olympiades des métiers (compte-rendu) lorsque Michel, alors président de Worldskills France m’avait confié son désir d’accueillir les Olympiades en France.
Ce 10 septembre au soir, à la LDLC Arena, nous étions une nouvelle fois côte à côte pour savourer le spectacle du défilé des délégations des 70 nations.
Du 11 au 15 septembre, à Eurexpo Lyon, 1400 compétiteurs (de moins de 23 ans), issus de + de 70 pays & régions vont s’affronter autour de 59 métiers.
Ces champions vont démontrer leur savoir-faire de haut niveau dans des domaines aussi variés que la boulangerie, la coiffure, le design, la réception d’hôtel, les jeux numériques 3D, en passant par la maintenance des avions, les technologies Web ou la cybersécurité !
Cette compétition a pour objectif de valoriser les métiers à travers l’excellence, ce qui favorisera la promotion de l’apprentissage en France.
Mes chaleureuses félicitations à toute l’équipe Worldskills Lyon 2024 pour la réalisation de cet événement mondial.
J’ai une pensée pour tous ceux qui ont œuvré pour que ce rêve devienne réalité et en particulier pour Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, qui, dans sa qualité précédente de secrétaire général adjoint de l’Élysée, s’est impliqué de façon déterminante au nom du Président de la République dans ce formidable projet.
L’attribution de la 47ème édition des WorldSkills à la France obtenue à Kazan, le 21 août 2019, a certainement été le plus beau jour de mon premier mandat (compte-rendu) !
Très fier d’avoir intégré ensuite le conseil d’administration de WorldSkills Lyon 2024 (WSL 2024), à l’invitation de Michel avant que Max Roche ne lui succède à la présidence de WSL2024, et admiratif du professionnalisme de la structure WorldSkills international qui accompagne l’organisation de ces événements planétaires.
J’ai eu le plaisir de répondre aux questions de Mohammed Zaoui, correspondant de Al-Ain News, sur les élections législatives qui vont entrainer un remaniement significatif du paysage politique français :
. La dissolution : une surprise ?
. Dominique de Villepin s’est montré très sévère avec la décision prise par le Président ?
. L’image d’Emmanuel Macron s’est-elle dégradée ?
. Le Rassemblement national est-il devenu un parti comme les autres ?
. Est-ce que la dissolution risque de plonger le pays dans le chaos ?
Comme les Européennes, les Législatives révèlent une fragmentation de l’électorat, mais aussi une opportunité de renouvellement et de revitalisation du débat politique. Aussi, j’appelle à la mobilisation de tous les électeurs pour faire un choix.
Ce 6 juin, j’étais présent aux côtés de Gérard Larcher, président du Senat et de nombreux collègues parlementaires pour saluer la mémoire de celles et ceux qui ont participé à la libération de la France et exprimer la gratitude éternelle de notre pays envers leur sacrifice.
Excellente organisation tout du long d’une longue journée qui s’est déroulée de 8.30 à 23.00.
Deux trains spéciaux étaient affrétés entre Paris et Caen pour les parlementaires et les diplomates.
Entretien privilégié avec Ioana Bivolaru, ambassadrice de Roumanie et Pavlos Kombos, ambassadeur de Chypre lors du voyage vers Caen.
La liaison routière entre Caen et Omaha Beach était fermée au public pour raisons de sécurité.
Temps d’échange avant la cérémonie avec les parlementaires et les diplomates. J’ai discuté avec les ambassadeurs de Djibouti, Yémen, Jordanie, Pakistan, Hongrie, Andorre, Arménie, Bosnie-Herzegovine, Mexique, Pérou, Brésil, Paraguay, Costa Rica, Argentine, Singapour… et fait une photo souvenir avec plusieurs d’entre-eux en compagnie du président Larcher.
Ovations à l’arrivée des vétérans et du président ukrainien Zelensky.
Ballet de nombreux chefs d’État, dont le président américain Jo Biden, le Prince William, le premier ministre Trudeau ou encore le chancelier allemand Scholz…
Les Britanniques David Cameron, ministre des Affaires étrangères et Keir Starmer, pressenti prochain premier ministre labour, étaient assis côte à côte.
Keir Starmer est venu échanger directement avec le président Zelensky.
Le gouvernement français était très largement représenté autour du Premier ministre Gabriel Attal, Roland Lescure, ministre de l’Industrie et élu député pour l’Amérique du Nord, et Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de la Francophonie et des Français de l’étranger.
Les élus des Français de l’étranger qui ont participé sont les députés Christopher Weissberg, Amal Amélia Lakrafi, Alexandre Holroyd, député pour l’Europe du Nord, Meyer Habib, les sénateurs Samantha Cazebonne et Yan Chantrel.
Superbes chorégraphies d’enfants sur des musiques inspirantes avec Lambert Wilson en maître de cérémonie.
En clôture, le discours du Président Emmanuel Macron qui a rappelé : « Nous sommes tous des enfants du débarquement ! »
Avec une remarquable synchronisation, la patrouille de France est arrivée très exactement au moment, où Emmanuel Macron rendait hommage au courage du Président Zelensky, et du peuple ukrainien. +d’images
Alors que le président chinois est attendu en France, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Simon Leplâtre et Bruno Philip qui ont voulu donner la parole aux élus et aux associations qui dénoncent la répression de Pékin, notamment à l’égard des Ouïgours ou des Tibétains.
L’occasion de révéler que j’ai été la cible d’une cyberattaque, ainsi que 116 parlementaires de 15 pays, menée en 2021 par le groupe de hackers APT31, en lien avec les services de renseignement chinois.
Il y a déjà quelques ombres au tableau de la visite d’Etat de Xi Jinping en France. Les 6 et 7 mai, le président chinois effectue sa première visite en Europe depuis 2019, et après le long isolement de son pays pendant la pandémie de Covid-19. Mais quelques jours avant l’arrivée du tout-puissant dirigeant, le 30 avril, Emmanuel Macron a rencontré Penpa Tsering, le président du gouvernement tibétain en exil, en marge d’une cérémonie à l’Elysée.
De son côté, quelques heures plus tôt, le sénateur Olivier Cadic avait révélé avoir été victime d’un piratage informatique orchestré par la Chine et interpellait le gouvernement lors d’une séance de questions au Sénat : « Il s’agit clairement d’un acte de cyberguerre, commis par une dictature 2.0. » Jeudi 2 mai, le magazine Challenges et l’émission « Envoyé spécial », sur France 2, publiaient une enquête sur une tentative de rapatriement forcé d’un jeune Chinois critique du régime de son pays et vivant en France, impliquant des membres de l’ambassade de Chine.
Invité par Oriane Mancini dans son émission “Bonjour chez vous !” sur Public Sénat, nous avons évoqué le discours du chef de l’État sur l’Europe, prononcé à la Sorbonne, ce 25 avril. J’ai répondu aux questions suivantes :
. Nous avons entendu le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne, est-ce que vous adhérez à sa vision de l’Europe ?
. Emmanuel Macron a parlé d’une initiative commune en matière de défense, qu’elle doit-être cette initiative ? Jusqu’où faut-il aller en matière de défense commune ?
. Le président a vanté le Pacte sur la migration et l’asile qui a été voté il y a quelques jours au Parlement européen, puis il a insisté sur le fait que l’Europe devait retrouver la maîtrise de ses frontières extérieures. Est-ce que ce n’est pas une façon de répondre au Rassemblement national, à quelques semaines des Européennes ?
. Le Pacte sur la migration et l’asile n’est pas suffisant pour vous ?
Par ailleurs, j’ai répondu à la question de Gilles Lalloz sur le dispositif d’indemnisation et d’accompagnement des chômeurs seniors :
. Pour l’exécutif, la proportion des 60-64 ans titulaires d’un poste devra s’élever à 65% à l’horizon 2030, alors qu’elle n’était que de 36 % en 2022. Pensez-vous que cet objectif est réaliste et comment l’atteindre ?
Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger
“Le mois de janvier amène forcément son lot de bonnes résolutions, mais qu’en est-il pour nos députés et sénateurs des Français de l’étranger ? Sept parlementaires représentants les Français établis hors de France se sont prêtés au jeu et nous ont communiqué leurs aspirations pour cette année 2024, qui se veut déjà riches en enjeux et défis pour les expatriés”. Damien Bouhours (LePetitJournal).
Olivier Cadic :
Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,
Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2024 ! Quelle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.
Mon premier vœu concerne la réussite du Pass Éducation Langue française lancé cette année par le ministre Olivier Becht avec le concours du CNED. Il le destine à l’apprentissage du français pour les 80% des enfants français de l’étranger qui ne fréquentent pas les écoles du réseau d’enseignement français AEFE. C’est nécessaire. Lors de mon récent passage à Sao Paulo, le consulat m’a appris qu’il est rare que nos compatriotes nés au Brésil parlent français. Depuis mon arrivée au Sénat, en 2014, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français nés à l’étranger sachent parler français. Le Pass Education Langue française peut devenir un moyen d’y parvenir. Membre du conseil d’administration de l’Institut Français, je souhaite sa réussite.
L’engagement d’Emmanuel Macron pour la francophonie, qui promeut la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, nous rassemble. L’Anefe, Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que je préside, s’est réformée en 2023 pour s’ouvrir aux écoles non homologuées et les rapprocher de notre système, afin d’augmenter la visibilité du réseau français.
Notre vœu collectif est de contribuer ainsi à l’atteinte de l’objectif affiché par le Président de la République qui est de doubler le nombre d’élèves dans le réseau français d’ici à 2030.