Le 8 novembre, j’ai eu l’honneur d’être nommé au “groupe de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l’Union européenne”, un intitulé optimiste et constructif.
On parle en abrégé du “groupe Brexit” puisqu’il est né du référendum britannique du 23 juin 2016. Fort de 20 membres de toutes tendances, le groupe est co-présidé par Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, et de Jean Bizet, président de la commission des Affaires européennes.
Dès le lendemain, 9 novembre, nous recevions une délégation de la Commission parlementaire sur la sortie de l’Union Européenne de la Chambre des Communes du Royaume‑Uni, conduite par son président Hilary Benn.
Nos échanges ont été très intéressants et consensuels puisqu’aucun des 7 parlementaires en faveur du Brexit (sur les 20 que comprend la commission) n’avait fait le déplacement à Paris…
Facteur d’espoir : nos collègues d’outre-Manche nous ont demandé quelle serait notre réaction si les Britanniques décidaient de revenir en arrière ! Le cauchemar serait enfin terminé, ai-je répondu.