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Sénat – Égypte – Ambassadeur

Ce 25 mars, Alaa Youssef, ambassadeur d’Égypte en France, est venu au Sénat partager son enthousiasme concernant diverses réalisations qui préfigurent une « une Égypte plus moderne, plus ambitieuse, plus jeune ».

Ainsi, les progrès du chantier de la Nouvelle capitale administrative, située dans le désert, distante d’une cinquantaine de kilomètres du Caire. Cet ensemble architectural exceptionnel sera relié au Grand Caire par un consortium dirigé par Alstom, déjà très présent en Égypte, a rappelé l’ambassadeur. Il revient au Français d’assumer la construction et l’exploitation de la ligne de monorail.

Sur un plan international, Alaa Youssef a déploré que le cycle de négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sur le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance n’ait pas pu aboutir à la satisfaction de son pays. En effet, Le Caire considère le barrage éthiopien comme une menace pour son approvisionnement en eau qui met « en jeu sa sécurité nationale », pointe M. Youssef.

C’est pourquoi nous avons évoqué l’hydro-diplomatie qui repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif. L’hydro-diplomatie a pour objectif un usage raisonné et durable de l’eau par une gestion concertée entre pays riverains et, ainsi, devenir un facteur de paix entre les peuples. A ce titre, en janvier 2020, j’avais organisé au Sénat avec Fadi Comair, un colloque réunissant notamment les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (compte-rendu).

En circonscription à Chypre – Nicosie (22–25 juin 2022)

Premier déplacement à Chypre à l’invitation du professeur Costas Papanicolas, président du Cyprus Institute, et de Fadi Comair (à l’image), directeur du Energy, Environment and Water Research Center (EEWRC) pour intervenir lors de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”.

Je remercie vivement, Fadi Comair, qui est à l’initiative de ce déplacement, Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France, et l’équipe du poste pour l’organisation de ce séjour de 4 jours sur l’ile.

Hydro-diplomatie

Conférence

L’Eau : un enjeu stratégique pour la Région

Je suis intervenu en ouverture de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”, en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre et de Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement.

J’ai rappelé les cinq conférences consacrées à l’hydro-diplomatie que j’ai organisées au Sénat en compagnie de Fadi Comair.

J’ai plaidé pour une gestion durable de l’eau dans les pays de la région Méditerranée orientale et du Moyen Orient (EMME). L’espoir d’un avenir meilleur passe par une meilleure compréhension des enjeux du changement climatique en proposant des solutions. J’ai ensuite présidé la première session du matin, au cours de laquelle sont intervenues de nombreuses personnalités.

L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région EMME. Compte tenu des défis croissants dans la région qui sont strictement liés au changement climatique, à la croissance démographique, à l’évolution des modes de vie et aux modes de consommation et de production non durables, les ressources en eau nationales et transfrontalières devenues de plus en plus rares sont assujetties à plusieurs pressions d’ordre quantitatif et qualitatif.

Pour relever ces défis et dans le cadre de l’initiative Climatique lancée par le gouvernement Chypriote, le rapport sur l’état hydrique de la région, publié par la Cyprus Institute, propose aux États, plusieurs politiques d’adaptation et des approches Innovantes pour la gestion des ressources en eau, basées sur une coopération régionale en raison de ses nombreuses ressources en eau partagées, au-delà des frontières nationales.

La mise en œuvre des Conventions pertinentes de l’ONU, en liaison avec l’Hydrodiplomatie et la prise en considération de la sécurité du Nexus Eau-Energie-Alimentation et Écosystème, pourraient offrir le cadre nécessaire à cette coopération.

Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.

La Conférence s’est clôturée par la signature de la déclaration de lancement d’une Plateforme pour la Gestion de l’Eau dans la Région EMME. +d’image

Cyprus Institute

Recherche – Technologie – Innovation
En complément de la conférence organisée par le Cyprus Institute, j’ai eu l’opportunité de visiter quelques-uns de ses laboratoires en compagnie de Fadi Comair et d’experts français dont Brice Lalonde, ancien ministre.

J’y ai rencontré Jean Sciare, un compatriote issu du CNRS, directeur du centre STAR-C Pollution atmosphérique qui élabore des drones pour accomplir ses missions.

Du drone miniature, qui s’infiltre dans les bâtiments effondrés pour voir s’il y a des survivants à l’intérieur, au drone propulsé à 3500 mètres d’altitude à l’aide d’un ballon pour analyser la pollution et mesurer son rôle dans le changement climatique, les multiples applications et les variétés de drones développés au Cyprus Institute méritent d’attirer des entreprises privées françaises susceptibles de les industrialiser.

Nous avons vu également le Linear Fresnel Facility (LIFE), un système produisant de l’énergie solaire en se passant des panneaux solaires « made in China ». Il a été mis en application pour générer l’énergie destinée à une unité de dessalement d’eau de mer à Chypre.

De son côté, le « Andreas Pittas Art Characterization Laboratories » utilise les nouvelles technologies pour conduire des recherches qui révolutionnent l’histoire de l’art et l’archéologie.

Ces deux heures passées au Cyprus Institute m’ont permis de n’appréhender qu’une partie du large éventail de recherches qui y sont entreprises. +d’images

Partenariat scientifique bilatéral

Mme Salina Grenet-Catalano a reçu à la Résidence de France, les participants français à la conférence du Cyprus Institute organisée par notre compatriote Fadi Comair.

Afin de renforcer les échanges entre les différents experts qui étaient présents à cette conférence, The Cyprus Institute et le GID (Groupe Interacadémique pour le Développement) ont lancé une plateforme collaborative.

Les experts pourront partager des expériences liées à la gestion de l’eau ; à la surveillance de la pollution ; des projets de recherche sur des solutions innovantes et des partenariats stratégiques avec des organisations régionales.

Cette plateforme sera également dédiée aux résultats de la recherche archéologique en Méditerranée, et notamment à leur gestion, préservation et valorisation. +d’images

Diplomatie parlementaire

Président de la commission des Affaires étrangères

Entretien avec Harris Georgiades, président de la commission des Affaires étrangères du parlement chypriote et ancien ministre de l’Économie de Chypre, soucieux de savoir si le Président de la République allait parvenir à constituer une majorité parlementaire afin de gouverner dans la sérénité.

Concernant les sanctions de l’UE contre la Russie, Chypre paie un prix élevé, alors que le pays n’achète rien à la Russie, contrairement à ceux qui sont dépendants des énergies fossiles venant de la Russie. L’ambassadeur de Russie a d’ailleurs menacé ouvertement Chypre d’envoyer les touristes russes en Turquie plutôt qu’à Chypre.

Le président Georgiades a évoqué les excellentes relations bilatérales qui unissent nos deux pays.

En matière de défense, le contrat signé, le jour même, entre le ministère chypriote et Airbus hélicoptères démontre que la coopération fonctionne. Chypre souhaite développer ce partenariat avec la France, car les défis militaires se révèlent critiques.

Harris Georgiades appelle les entreprises françaises à ne pas voir Chypre comme un marché, mais comme une base pour accéder aux marchés régionaux. +d’images

Maire de Nicosie

La dernière capitale du monde divisée.

Entretien avec Constantinos Yiorkadjis, maire de Nicosie, en présence de l’ambassadrice de France, Salina Grenet-Catalano à l’hôtel de ville.

Diplômé de l’université de Boston en économie et en droit des affaires, le maire de Nicosie est franco-chypriote. Si les hasards de l’histoire ne lui ont pas permis d’être francophone, il se révèle très francophile et multiplie les soutiens à notre endroit.

Constantinos Yiorkadjis m’a invité à monter sur le toit de la mairie pour observer les effets de la division de la ville en deux, suite à l’invasion turque dans le nord de l’ile.

La ligne verte, appelée « buffer zone » passe à quelques dizaines de mètres de la mairie. Certains endroits conservent une image figée de théâtre de guerre. Cette zone démilitarisée contrôlée par l’ONU partage la totalité de l’ile entre la République de Chypre (membre de l’UE depuis 2004) et la partie de son territoire toujours militairement occupée par la Turquie, qui s’est autoproclamée en 1983 : République turque de Chypre nord (RTCN).

J’ai visité plusieurs points de contrôle qui jalonnent cette ligne matérialisée par un mur. Celui-ci se révèle être parfois le dernier obstacle physique pour les migrants qui cherchent à entrer dans l’UE.

Je me suis rendu avec l’ambassadrice au Check-point de la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie et constaté la différence de développement entre les deux parties de la ville. L’écart devrait se creuser encore car la crise sanitaire a aggravé l’inégalité économique entre les deux parties de l’ile. +d’images

Flux migratoires

Pression migratoire : les autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie sommées par l’UE de prendre leurs responsabilités.

Installée sur un plateau de bureaux à l’image des ambassades d’Autriche et des Pays-Bas, l’ambassade de France à Chypre dispose de locaux fonctionnels et sécurisés pour recevoir le public.

J’ai rencontré les personnels en poste en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, et de Virginie Corteval, première conseillère.

Au cours d’un échange avec notre attaché de Sécurité intérieure, nous avons longuement évoqué les effets de la pression migratoire sur cette frontière de l’UE qui scinde l’ile. Chypre confirme sa place de premier pays de l’Union européenne pour le nombre de demandeurs d’asile rapporté à sa population. D’après les dernières estimations, ce ratio s’établit désormais autour de 5%.

12.000 migrants sont arrivés en 2021. Ils sont 9000 à être comptabilisés en juin 2022, soit une progression de 100% sur la même période.

La visite à Chypre de Margaratis Schinas, vice-président de la Commission européenne, le 18 juin dernier, a donné lieu à une mise en cause directe des autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie.

Leur responsabilité dans les flux migratoires qui affectent la République de Chypre a été évoquée, pour la première fois à ce niveau, sans détour. Le vice-président de la Commission a ainsi souligné que des contacts étaient établis au plus haut niveau avec les autorités turques, ainsi qu’avec les opérateurs aériens Turkish Airlines et Pegasus, en vue de les inviter fermement à prendre leurs responsabilités. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Une base arrière pour le Moyen-Orient

Réunion à la Résidence de France avec Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (section Chypre) et des agents du poste.

De nombreuses opportunités existent à Chypre, un pays francophile, pour nos entreprises dans plusieurs domaines comme l’énergie, le numérique, l’agroalimentaire… Andreas Kashiouris, président CCEF Chypre et de l’association d’affaires Chypre-France, a regretté que trop d’entrepreneurs français confondent Chypre et la Crète.

Une entreprise spécialisée dans l’alimentation animale a corrigé cette erreur d’analyse. Résultat, elle est passée de 3 à 40 conteneurs de produits expédiés à Chypre dans l’année.

Le grand distributeur local Alpha Méga a remplacé récemment les produits Tesco par les produits Casino, preuve que le Brexit peut se révéler positif pour nos entreprises. Les produits agro-alimentaires tricolores sont recherchés.

Chypre souffre d’un déficit de notoriété en France. La fiscalité chypriote est prévisible et incitative (12% d’IS). Chypre doit être envisagé comme une base arrière pour le Moyen-Orient et non seulement comme un marché. Il nous apparaît donc opportun de relancer une chambre de commerce bilatérale à Paris. +d’images

Agence France Presse

La crédibilité avant la rapidité

Visite du centre de l’AFP de Nicosie, dirigé par Sylvain Estibal et composé d’une équipe de 83 personnes couvrant tout le Moyen-Orient et le Maghreb, depuis Nicosie.

L’AFP dispose également d’un bureau à Dubaï et à Tunis. Le golfe est la région qui monte en matière d’information. Un poste a été créé à Riyad.

L’AFP a ouvert un nouveau service de « fact checking » qui apporte une belle notoriété à l’agence. Trois personnes sont employées à Beyrouth dans ce cadre et un réseau de 100 contrôleurs des faits a été créé dans le monde pour évaluer les nouvelles qui sont soumises à l’AFP.

Privilégier la rapidité de la transmission d’une dépêche sans la contrôler amène une agence concurrente à transmettre une information erronée une fois sur cinq. Très satisfait et fier d’observer que l’AFP a fait le choix de la crédibilité avant la rapidité, car il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge. +d’images

Communauté française

Réunion à la Résidence

Entretien à la Résidence de France en compagnie de Virginie Corteval, Première conseillère, Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, les trois consuls honoraires, Sozos-Christos Theodoulou, Paphos ; Melina Papavassiliou, Limassol ; Georges Mitsis, Larnaka, des agents du poste et Fadi Comair.

L’opportunité d’évoquer les attentes des 1200 compatriotes enregistrés à l’ambassade et le bon déroulement des récentes opérations de vote pour la présidentielle et les législatives.

La communauté est constituée principalement de retraités, de françaises mariées à des chypriotes et plus récemment de jeunes.

La nécessité de développer le nombre de rotations aériennes directes entre nos deux pays, et pas seulement avec Paris, constitue une priorité pour chacun des interlocuteurs. +d’images

Campus France

Une initiative inédite destinée à rapprocher la jeunesse européenne.

Très heureux d’avoir assisté à la réception offerte à la Résidence de France, par Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre, pour 50 jeunes bacheliers ayant choisi la France pour y faire leurs études supérieures, à la rentrée prochaine.

Hélène François-Losfides, responsable des cours et de l’espace Campus France, compte environ 75 étudiants ayant choisi la France, ce qui nous place en 8ème destination, encore loin derrière la Grèce et le Royaume-Uni.

Une cinquantaine de jeunes compatriotes d’écoles hôtelières prestigieuses (Vattel ; Bonneville – Savoie ; Pontarcher – Haute-Saône) en stage dans les hôtels et restaurants locaux étaient également invités.

Une initiative destinée à rapprocher la jeunesse européenne, dont je me suis réjoui en compagnie du Dr Niki Papadopoulou-Papa, présidente de l’Alliance française de Limassol, une des Alumni présente.

Félicitations à l’ambassadrice d’avoir eu l’idée de cette rencontre inédite. +d’images

Enseignement – Culture

École Franco-Chypriote de Nicosie

Visite de l’École Franco-Chypriote de Nicosie (EFCN) en présence de Myriam Jacquet, proviseure, Petros Josephides, président du comité de gestion et d’Emmanuel Mouriez, COCAC.

Créée en 2012, la première rentrée scolaire de la proviseure en septembre dernier a pris des allures d’inattendu. Dimensionné pour accueillir 300 élèves, l’établissement a reçu 600 demandes supplémentaires suite à la crise au Liban voisin.

Il a fallu faire preuve de de beaucoup de souplesse pour accepter 150 élèves supplémentaires en l’espace d’une semaine. Il a fallu trouver des tables supplémentaires, adapter les sanitaires, commander des bâtiments modulaires et tout ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner.

Ma participation à la fête de fin d’année à l’EFCN m’a permis d’échanger avec plusieurs parents d’élèves parmi les 900 présents venus admirer leur progéniture.

J’y ai retrouvé Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, qui suit attentivement les progrès de l’EFCN.

En admirant l’énergie, la solidarité et la bonne humeur des enseignants et des parents, de nationalités diverses, pour animer cette fête scolaire, j’ai compris pourquoi Myriam Jacquet m’avait dit que l’EFCN se révèle être l’épicentre de la francophonie et de la francophilie à Chypre ! +d’images

Institut français de Chypre

Visite de l’Institut français de Chypre (IFC) en présence d’Emmanuel Mouriez, COCAC, directeur de l’IFC et de toute son équipe.

Dans des locaux spacieux de 1200 mètres carrés, une équipe de 6,5 ETP mène l’action culturelle de la France dans un pays francophile mais peu francophone. L’action du ministre de l’Éducation locale qui est francophone pourrait faire évoluer la tendance.

Élodie Wynar, attachée de Coopération pour le français, directrice des cours de l’Institut m’a confié que le français est devenu obligatoire au collège et en première année de lycée, avant d’être étendu à court terme à toutes les classes de lycée.

1600 élèves passent le DELF chaque année. L’équipe de l’IFC sait être multitâche. Ainsi, Georgia Yiangoulli assure à la fois l’accueil et l’animation des cours de français aux petits.

L’IFC abrite également les activités de Campus France.

Deux Alliances françaises (Limassol et Paphos) viennent compléter notre dispositif éducatif et culturel. +d’image

Égypte – Échanges interparlementaires

Le 25 mai, à l’invitation de Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte, j’ai participé à un échange interparlementaire avec les députés égyptiens membres du groupe d’amitié Égypte-France, présidé par Dr. Ayman Aboul-Ela.

Lors de cette réunion de notre groupe d’amitié, nous avons échangé avec nos homologues la situation politique en Égypte après les dernières élections législatives et le renouvellement du Sénat en France. La question de la gestion de la crise sanitaire par nos deux pays a également été évoquée tout comme le développement de nos relations économiques, la coopération culturelle ou encore les droits de l’homme.

Pour ma part, j’ai échangé avec les parlementaires égyptiens sur la construction du barrage de la Renaissance par l’Éthiopie et les enjeux d’hydro-diplomatie autour du Nil et du bassin méditerranéen. J’ai également fait référence à mon entretien avec Mohamed Abdelatty, ministre égyptien des Ressources hydrauliques et de l’Irrigation lors de mon déplacement au Caire en février 2020 (compte-rendu).

INFOLETTRE n°143 – Édito : “Le chaos de Noël du père Boris” – HOMMAGE à Valéry Giscard d’Estaing – ACTU > Olivier Cadic et son “geste de solidarité vers la Francophonie” (LPJ) – FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Santé > Vaccination des FDE / La CFE fait un geste supplémentaire – Sécurité > Quid des chefs d’îlots ? – Enseignement > l’AEFE se substitue à l’ANEFE – Entreprises > Assurance-crédit publique aux filiales étrangères – EN CIRCONSCRIPTION > Tchad (9-12 déc. 2020) : “Barkhane” (Faya-Largeau) & N’Djamena – BREXIT > J-23 de la fin de la période de transition – AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Venezuela : audition de Juan Guaido par le Sénat / La force tranquille Guaido résiste à la farce électorale de Maduro / Présidence du groupe d’amitié France-Pays du Golfe / Relations bilatérales : Algérie, Brésil, Chili / Hydrodiplomatie (Himalaya) – DÉFENSE / BITD > Solution de reprise pour Photonis

Lire : l’INFOLETTRE n°143 – 29 décembre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°143

Le chaos de Noël du père Boris

“Nous voyons la lumière au bout du tunnel”, a dit Boris Johnson le 22 novembre dernier, annonçant le début du déconfinement du Royaume-Uni à compter du 2 décembre.

Moins de trois semaines plus tard, le Premier ministre britannique alléguait l’apparition d’une nouvelle souche du Covid, pourtant identifiée depuis plusieurs semaines, pour justifier un revirement visant à reconfiner Londres et le sud-est de l’Angleterre.

Apparaissant devant les caméras les cheveux en bataille et le regard ombrageux, rappelant un peu le Grinch, ce personnage imaginaire qui voulait gâcher Noël, le Premier ministre anglais aura réussi la performance de créer une panique mondiale.

Le sauve-qui peut qui a suivi nous a montré avec quelle merveilleuse facilité le Global Britain pouvait mettre en pratique “la théorie du bordel ambiant”, élaborée par Roland Moreno, inventeur français de la carte à puce. Visuel HL125

Car, si on peut s’accommoder d’une visio-conférence pour travailler, c’est moins évident pour réveillonner. Dans nos sociétés occidentales, Noël est un fait de civilisation. Une tranche de paix, une trêve consacrée, une occasion rare de retrouvailles. Ce Noël pas comme les autres, en mode restreint, peine à dissiper un mal-être ressenti par beaucoup, alors que tant de familles sont endeuillées et que tant de foyers vivent dans une sourde inquiétude sur l’avenir.

À Noël, comme beaucoup je pense à “cette petite fille de rien du tout”, dont nous parle Charles Péguy. Cette “enfant qui n’aurait pas la force de marcher sur le chemin montant, sablonneux, malaisé”. Et pourtant, c’est elle “qui fait marcher tout le monde”, car cette petite fille s’appelle Espérance.

Aussi ce 24 décembre, à la faveur de l’annonce de l’accord parvenu sur le Brexit entre le Royaume-Uni et l’UE, lorsque Boris Johnson a déclaré : “Je pense que cet accord signifie une nouvelle stabilité et une nouvelle certitude dans ce qui était une relation parfois acrimonieuse et difficile… nous serons votre ami, votre allié, votre soutien, et ne l’oublions pas votre premier marché”, j’ai cru entendre la petite fille de rien du tout me souffler : pourvu qu’il ne change pas d’avis ! Découvrir l’InfoLettre n°143

Hydrodiplomatie – un colloque sur la sécurité hydrique dans l’Himalaya prévu en 2021

Avec Fadi Georges Comair, président de Medurable, association dont la vocation est d’agir pour une Méditerranée durable, j’organise chaque année au palais du Luxembourg un colloque international sur “l’Hydrodiplomatie et le changement climatique pour la paix”.

Concept initié par Fadi, l’hydrodiplomatie est le moyen d’apaiser les tensions par une diplomatie qui conduise à un partage équitable de l’eau.

La première lettre d’information de Medurable revient largement sur la 5ème édition du colloque, le 20 janvier 2020, consacrée à la gouvernance des bassins internationaux, dont les travaux avaient été ouverts par S.A.R. Sumaya Bint El Hassan, Princesse de Jordanie et présidente de la Société scientifique royale (https://bit.ly/36FeLSh).

Parmi les personnalités, nous avons été heureux d’accueillir les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil : M. Ehab Badawi (Égypte) ; M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) ; M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan)

Plusieurs de mes collègues ont activement participé à la réussite de ce colloque : Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense et président du groupe d’amitié France-Maroc ; Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte ; Didier Marie, président du groupe d’amitié France-Grèce et Cédric Perrin, président du groupe d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique (Éthiopie, Soudan).

En 2021, notre colloque portera sur la sécurité hydrique dans l’Himalaya avec les représentants des pays de la région himalayenne. La date exacte sera fixée dès que les conditions sanitaires le permettront.

Enfin, je suis sensible aux remerciements de Fadi pour mon engagement dans la création du CIFME (Centre d’Information et de Formation aux Métiers de l’Eau), installé à Beyrouth en 2018.

Un projet qui me tenait à cœur, d’autant qu’il avait été initié par Jean-Louis Borloo, et pour lequel j’avais obtenu la finalisation du financement de l’étude de faisabilité par l’AFD, grâce à l’appui d’Emmanuel Macron du temps où il était ministre de l’Économie.

Longue vie à la lettre d’information Medurable et mes chaleureuses félicitations à son président et son équipe.

5ème colloque Hydrodiplomatie au Sénat : revue de presse

“Princess Sumaya opens water diplomacy conference at French Senate” (Jordan Times – 27 janv. 2020)

«Today, we speak as a region, but we must be aware that at stake is our global future», a déclaré SAR Princesse Soumaya Bint El Hassan, présidente de la Société Scientifique Royale, dans un article de la presse jordanienne qui commente son intervention à Paris, le 20 janvier dernier, lors de l’ouverture du colloque hydrodiplomatie au Sénat. Nous lui sommes très reconnaissants d’avoir partagé sa vision.
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“Tribune d’Olivier Cadic, Sénateur des Français de l’étranger, sur la diplomatie informelle appliquée au bassin du Nil” (lesfrancais.press – 21 janv. 2020)

Dans ma tribune, j’ai salué le succès de notre événement qui relève de la diplomatie informelle. C’est ainsi que les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (Égypte, Éthiopie, Soudan) ont impressionné l’assistance par leur approche en bonne intelligence d’enjeux extrêmement sensibles, se qualifiant mutuellement de frères.
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Compte-rendu du colloque : LIEN

5ème colloque Hydrodiplomatie au Sénat

Nouveau succès pour notre colloque international qui a réuni près de 300 personnes ce 20 janvier, dont les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil (g à d, à ma gauche) : M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) : M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan) ; M. Ehab Badawi (Égypte).

Je les remercie chaleureusement de leur présence qui atteste des progrès accomplis sur le sujet de la gouvernance des eaux du Nil dans la perspective de l’ouverture du gigantesque barrage éthiopien en 2020.

Ils sont d’abord travaillé ensemble, le matin, dans un atelier dédié au Bassin du Nil, avant d’intervenir lors des restitutions en plénière de l’après-midi.

Afin que l’eau soit un facteur de paix entre les peuples et non une source conflit, l’hydro-diplomatie propose un usage raisonné et durable de l’eau et une gestion concertée entre pays riverains. Ce concept, repose sur un dialogue constant, respectueux et constructif.

Avec Fadi Comair, président de Medurable, nous essayons de promouvoir l’hydro-diplomatie, en co-organisant chaque année ce colloque.

J’adresse toute ma reconnaissance aux ministres, diplomates, experts et sommités qui ont enrichi ce colloque par leurs analyses et propositions.

Je salue mes collègues sénateurs qui ont contribué à la réussite du colloque en s’impliquant sur certaines thématiques : Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte ; Didier Marie, président du groupe d’amitié France-Grèce ; Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense, intervenu en conclusion du colloque pour se féliciter que le palais du Luxembourg soit “un lieu de paix, de dialogue et de concertation”.

Enfin merci à SAR Soumaya Bint El Hassan, Princesse de Jordanie et présidente de la Société scientifique royale, pour avoir ouvert la séance plénière. + d’images

ATELIER n°1 (Bassin du Nil)
“Hydrodiplomatie et Nexus du Bassin du Nil : quelle médiation pour une gouvernance durable ?”

L’atelier 1 a été présidé par ma collègue Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Égypte et modéré par Fadi Comair, président de Medurable et président du Programme Hydrologique Intergouvernemental de l’UNESCO (PHI).

Cet atelier a permis de constater des progrès majeurs dans les discussions entre trois pays riverains : le Soudan, l’Éthiopie et l’Égypte. A l’heure où l’immense barrage éthiopien de la Renaissance va devenir opérationnel, les tensions semblent retombées, grâce au dialogue constant entre les protagonistes.

Les ambassadeurs en France des trois pays concernés par le partage des eaux du Nil ont participé à cet atelier : M. Ehab Badawi (Égypte) ; M. Henok Teferra Shawl (Éthiopie) ; M. Daffa-Alla Ali-Osman (Soudan).

Ces trois ambassadeurs ont impressionné l’assistance par leur approche en bonne intelligence d’enjeux extrêmement sensibles.

En effet, depuis quelques mois, les échanges se sont intensifiés sous l’impulsion de plusieurs pays qui ont joué un rôle de médiateur, en particulier les États-Unis. Un accord devrait être conclu à Washington, fin janvier, concernant la phase de remplissage du barrage et la gouvernance des eaux du Nil. + d’images

ATELIER n°2 (Bassin Méditerranéen)
“Hydrodiplomatie et Nexus : créer les conditions d’une gouvernance durable pour la Méditerranée”

J’ai présidé l’atelier 2 qui a été modéré avec brio par Charafat Afilal, ancienne ministre déléguée en charge de l’environnement du ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc.

Si la Méditerranée ne représente que 1% de la surface maritime mondiale, elle représente 20% de la production maritime mondiale.

Notre atelier a révélé de graves dégradations de la Grande Bleue du fait de la poussée démographique (+145 millions d’habitants depuis 1990 impliquant une forte urbanisation du littoral), le tourisme de masse non contrôlé, le terrorisme et les trafics illicites, la pollution déversée par les fleuves ou le plastique, l’exploitation intensive…

Il est urgent d’assurer la préservation durable de l’écosystème et de sécuriser l’offre en eau par une entente solidaire entre les 22 pays concernés. Cette prise de conscience concerne tout autant les grandes agglomérations : Barcelone, Istanbul, Rome, Athènes ou Le Caire.

Ceci implique des changements comportementaux, notamment celui des touristes et une coopération parlementaire. + d’images

HEBDOLETTRE n°115 – ÉDITO : L’éternelle détérioration encourageante (commerce extérieur) – UNION EUROPÉENNE – Interview de JC Lagarde (pdt UDI) – Élections à l’étranger : mon intervention salue les ÉLUS CONSULAIRES – CYBERSECURITE : ma communication au sujet de la cyberattaque de la plateforme Ariane du MEAE / Ma question à Jean-Yves Le Drian + réponse / Mes 3 cyber-priorités pour 2019 – BREXIT : ma question à Nathalie Loiseau + sa réponse – Colloque HYDRO-DIPLOMATIE : mon discours d’ouverture (Tigre et Euphrate) – L’écho des CIRCOS de Janvier 2018 – En circonscription en ÉTHIOPIE – Addis Abeba (9-11 janv. 2019) – En circonscription à DJIBOUTI (05-08 janv. 2019) – MEDIAS : France 2 : JT 20H / TV5 (24 heures chrono de l’International) / Ici Londres / French Morning London

Lire : l’HEBDOLETTRE n°116 – 12 fév. 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°116

L’éternelle détérioration encourageante

Annoncé le 7 février dernier à -59,9 Mds d’euros, le déficit du commerce extérieur s’aggrave. Le solde 2018 est le 4ème plus mauvais résultat enregistré au cours des 30 dernières années, derrière les années de crise (2011-2013).

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est pourtant félicité d’une performance “encourageante”. Et d’ajouter dans un communiqué que “les exportations françaises continuent de progresser. Hors facture énergétique, le déficit commercial se résorbe de plus de 12%”.

En fait, ce déficit commercial hors énergie 2018 est notre deuxième plus mauvais résultat dans ce domaine. En matière de commerce extérieur français, la seule certitude est la tonalité constamment positive de nos déclarations pour annoncer… des résultats décevants.

Voici comment Christine Lagarde, ministre déléguée au Commerce extérieur présentait ses résultats devant l’Assemblée nationale le 14 février 2007 : “Le montant du déficit est donc de 29 milliards d’euros, soit 7 milliards de plus qu’en 2005 – mais moins que l’augmentation de la facture pétrolière entre 2005 et 2006. Ainsi, hors aggravation de la facture pétrolière, la tendance est à la réduction du déficit.”

Erreur ! Un an plus tard, la balance du commerce extérieur hors énergie avait chuté de plus de 15 Mds€. Fin 2012, Nicolas Sarkozy laissera à son successeur un déficit pointant à -15,3 Mds€.

En septembre 2013 à Londres, Nicole Bricq, alors ministre du Commerce extérieur, annonçait qu’elle devait équilibrer la balance commerciale (hors énergie) de la France, d’ici la fin du quinquennat de François Hollande. Objectif : combler le trou créé sous Nicolas Sarkozy. Raté !

Le gouvernement socialiste a renouvelé la performance de ses prédécesseurs et doublé le déficit dans ce domaine avec -36,2 Mds€ en 2017. Un record ! Match nul entre les protagonistes des deux quinquennats dans tous les sens du terme.

Visuel HL110

Il y a près d’un an, j’accueillais Christophe Lecourtier, DG de Business France, et Arnaud Vaissié, président du réseau CCIFI, pour débattre avec nos conseillers consulaires de la stratégie gouvernementale en faveur de l’export des PME, présentée par Edouard Philippe. Le double objectif annoncé par le Premier ministre était de rationaliser le réseau d’appui à l’exportation, à travers la création d’un guichet unique, et aussi d’augmenter le nombre des entreprises exportatrices en visant le chiffre de 200.000 d’ici la fin du quinquennat.

Dans son communiqué, Jean-Baptiste Lemoyne déclare que “le nombre d’entreprises exportatrices est à son plus haut niveau depuis 2003.” Ce nombre est de 125.283 en 2018… soit seulement 206 de plus qu’en 2014.

Si les mesures techniques décidées en faveur de l’export par le gouvernement vont dans le bon sens, j’avais pointé, dès l’an dernier, l’absence de corrélation entre les mesures proposées et le nécessaire rétablissement de la balance commerciale à court terme.

Sans décisions fiscales et sociales fortes, nos entreprises persisteront à organiser leurs opérations internationales depuis des pays à l’environnement plus favorable, tandis que nos ministres continueront à commenter quelques statistiques flatteuses pour cacher la forêt du déficit. Découvrir l’HebdoLettre n°116

HEBDOLETTRE n°115 – ÉDITO : Un sujet de moins pour le grand débat national… – Hommage : GUY SAVERY nous a quittés – Colloque HYDRO-DIPLOMATIE 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate – Question écrite : il est désormais possible aux ÉTUDIANTS FRANÇAIS à l’étranger de venir faire un stage… en France – Question écrite : conséquences fiscales du transfert de capitaux d’un contrat d’épargne retraite dit “Madelin” vers un PERP – En circonscription en ISRAËL : Jérusalem, Bethléem, Ramallah, Cisjordanie / Tel Aviv / Beer Sheva (29 déc. – 03 janv. 2019) + Vœux à la communauté française (Tel Aviv) en vidéo – BREXIT – The Connexion – Olivier Cadic : “I find it natural to speak for Britons”

Lire : l’HEBDOLETTRE n°115 – 21 janv. 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°115

Un sujet de moins pour le grand débat…

Je vous présente, ainsi qu’à vos proches, mes vœux les plus chaleureux pour une nouvelle année vivifiante, solidaire et propice à tous vos projets.

Cette année marque un anniversaire : il y a 350 ans, en 1669, Colbert instituait les “députés de la Nation” dans les pays d’Orient (Inde, Égypte…). Élus chaque année, par et parmi les membres de nos colonies, ils avaient pour mission d’assister le consul et d’exprimer… leurs doléances auprès du Roi.

En 2019, animé du même dessein, Emmanuel Macron appelle tous les Français à débattre, citant expressément ceux de l’étranger. Cette mobilisation générale peut prêter à tous les commentaires, mais le pari ne manque pas d’envergure, puisque “de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d’envisager l’avenir, de nouvelles idées”, a-t-il écrit aux Français.

C’est certainement ce qui manque actuellement aux Britanniques : un grand débat national sur le Brexit.

Entre les vicissitudes du Brexit ou les remous du grand débat, la zone de confort de la pensée se situerait entre ironie et perplexité… mais je m’y refuse, car je veux être optimiste. Et dans les deux cas.

Et l’optimisme associé à l’action permet parfois d’obtenir des avancées.

Lors de la campagne qui a conduit à ma réélection comme conseiller consulaire de Londres, le 25 mai 2014, mon programme prévoyait de “lever les obstacles qui empêchent nos enfants en universités britanniques de faire un stage professionnel en France”.

Visuel HL110

Sans être impossible, il était très compliqué pour un étudiant français à l’étranger de décrocher un stage sous convention au sein d’une entreprise en France, pour des raisons administratives hexagonales.

Une forme de discrimination inacceptable et incompatible avec l’idée d’une construction européenne réussie, ai-je souligné dans une question écrite au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en date du 13 juillet 2017.

Le 20 décembre 2018, le ministère m’a appris que le problème était réglé. Pour lever toute incertitude juridique, un modèle de convention-type traduit en plusieurs langues est disponible sur le site du ministère, associé à un “guide des stages étudiants”.

J’adresse mes félicitations à notre ministre Frédérique Vidal, car voilà un sujet de moins à débattre ! Découvrir l’HebdoLettre n°115

Colloque Hydro-diplomatie 2018 : le bassin du Tigre et de l’Euphrate

La 4ème édition du colloque sur “l’hydro-diplomatie et le changement climatique pour la paix en Mésopotamie” que j’ai co-organisé, le 10 décembre, avec Fadi Comair, président de Medurable a constitué un nouveau succès international et diplomatique pour le Sénat.

Quatre ministres avaient fait le déplacement : Mohammed Abdel Ati, ministre égyptien de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques ; César Abi Khalil, ministre de l’Énergie et de l’Eau au Liban ; Hasan Janabi, ambassadeur et ancien ministre des Ressources hydriques d’Irak, ainsi que Shaddad Attili, ancien ministre palestinien chargé des Négociations sur l’Eau.

L’après-midi était consacré au bassin du Tigre et de l’Euphrate. La matinée était destinée à faire le point sur les fleuves que nous avions précédemment traité : l’Oronte (2015), le Jourdain (2016) et le Nil (2017).

L’occasion de remercier Brice Lalonde, président de l’Académie de l’Eau, de sa nouvelle participation, puisque notre ancien ministre de l’Environnement était déjà présent lors des 2 précédentes éditions.

Cette année encore, chaque intervenant s’est montré convaincu par le concept d’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair, qui vise à une répartition équitable et une utilisation raisonnable des ressources en eau, facteurs clés pour une paix durable entre les peuples.

En ouverture du colloque, j’ai rappelé que la région du Tigre et de l’Euphrate, berceau de la civilisation, était, depuis 2011, le théâtre d’une insurrection terroriste sans précédent qui s’est traduite par l’émergence de l’État islamique en Syrie et en Irak. Lire mon discours.

Au-delà des préoccupations sécuritaires, j’ai évoqué une situation sociale et environnementale très préoccupante autour de ces deux fleuves. Du fait de la pollution de l’eau, la population de Bassorah, à la confluence des deux fleuves, manifeste son mécontentement depuis la mi-août.

Depuis 2015, nous avons l’impression d’apporter notre pierre à la stabilisation des rapports au Moyen-Orient en permettant un dialogue franc et constructif entre diplomates et experts de l’eau. Malgré les diversités de points de vue sur les enjeux hydriques, chaque acteur est conscient qu’il doit être porteur de promesses pour les générations futures.

Je remercie de leur participation mes collègues Christian Cambon, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Bernard Cazeau, président du groupe d’amitié France-Irak et Dominique de Legge, président du groupe d’amitié France-Liban, ainsi que ma collègue Catherine Morin-Desailly, présidente du groupe d’amitié France-Egypte, dont j’ai eu l’honneur de prononcer un message en son nom.

VIDEO de mon discours d’introduction (6m45)

Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil

Après l’Oronte et le Jourdain, la 3ème édition du colloque sur hydro-diplomatie que j’organise avec Fadi Comair a été consacrée au Nil, le 11 décembre dernier.

(g. à d.) Mohammed Abdel Ati, ministre égyptien des Ressources hydriques et de l’Irrigation ; Hasan Al–Janabi, ministre irakien des Ressources hydriques ; Olivier Cadic ; Fadi Comair, pdt d’honneur du REMOB ; ma collègue Catherine Morin-Desailly, pdte du groupe d’amitié France-Egypte ; Loïc Fauchon, pdt honoraire du Conseil mondial de l’Eau et pdt de la Ste des Eaux de Marseille.

L’événement a eu lieu au Sénat comme à l’accoutumée. J’ai été heureux de la présence mes collègues des groupes interparlementaires d’amitié France-Égypte, France-Pays de la Corne de l’Afrique, France-Irak et France Liban. Je remercie tout particulièrement ma collègue Catherine Morin-Dessailly d’avoir ouvert le colloque.

Dix pays sont liés au Nil. Nous avons apprécié que tous les intervenants aient privilégié une approche globale des enjeux, sans esprit partisan.

Il faut sécuriser l’usage de l’eau aujourd’hui et pour les générations futures, nous a dit Fadi Comair, en développant une nouvelle diplomatie, l’hydro-diplomatie, qui doit impliquer toutes les composantes de la société.

Il ressort de cette journée un message clair : l’eau doit être une source de vie, et non pas une source de conflit.

Je remercie chaleureusement tous les participants d’avoir contribué à la réussite de ce colloque et je salue tous les contributeurs pour avoir permis la présence de cinq ministres et deux ambassadeurs à Paris, afin de partager des perspectives pacifiques et durables dans la gestion des eaux du Nil.

(g. à d.) Ehad Badawi, ambassadeur de la République arabe d’Égypte en France ; Seif El Din Hamad Abdullah, ancien ministre des Ressources en Eau du Soudan ; Daffa-Alla Elhag Ali Osman, ambassadeur du Soudan en France ; Mahmoud Abou Zeid, président du Conseil Arabe de l’Eau, ancien ministre ; Hussein El-Atfy, secrétaire général du Conseil arabe de l’Eau, ancien ministre ; Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime ; Mohammed Abdel Ati, ministre des Ressources hydriques et de l’Irrigation d’Égypte ; Fadi Comair, président d’honneur du REMOB ; Olivier Cadic ; Hasan Al-Janabi, ministre des Ressources hydriques d’Irak.

HEBDOLETTRE n°95 – Le contrat cadre expat’ en voie de disparition (édito) – Invitation au colloque hydro-diplomatie : Bassin du Nil (11 déc. 2017 au Sénat) – UDI : initiative #LaVilleAuxDames – Débat sur l’avenir de l’Institut français (Vidéo) – PLFSS 2018 / CSG-CRDS sur les non-résidents : le Sénat veut mettre fin à l’injustice fiscale (Vidéo) – PLFSS 2018 / Dividendes : pour l’égalité de traitement entre dirigeants d’entreprise (Vidéo) – En circonscription en SERBIE – Belgrade / 1-3 nov. 2017 – L’écho des circos septembre 2017 (Turquie, Andorre, Luxembourg, Liban, Finlande) – L’écho des circos octobre 2017 (Nelle Zélande, Chine, Finlande, Royaume-Uni, Pays-Bas).

Lire : l’HEBDOLETTRE n°95 – 30 novembre 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°95

Si la population française à l’étranger gagne quelques pourcents chaque année, le salarié expatrié, lui, est un spécimen engagé sur la voie du déclin. Une tendance qui a pris corps avec la crise de 2008 et qui conduit les entreprises à privilégier le “contrat local” à l’expatriation d’un cadre.

Un nouveau réflexe qui simplifie évidemment la vie des DRH, comme ils l’ont volontiers admis, le 28 novembre au Sénat, lors du colloque sur la mobilité internationale organisé par l’UFE-Monde.

Visuel HL94 D’autant que les services RH ont pour consigne de “chasser les coûts”. Pas de sous-entendu non plus en ce domaine. En effet, à la prime d’expatriation s’ajoute généralement l’accompagnement de toute la famille vers une nouvelle vie ou le “package” en jargon RH

“Un ingénieur à Bengalore vaut 465$/mois, souvent il a été formé à l’étranger et… sa femme est sur place”, illustre Jean-François Rieffel de l’APEC. “La question se pose aussi à Londres ou Miami : pourquoi les Français seraient-il payés davantage que les locaux, souvent plus efficaces sur leur marché ?”, lance le DRH d’un groupe aéronautique qui gère plus de 500 salariés expatriés. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°95

En circonscription au Liban : participation à la 6ème Semaine de l’eau

(à l’image) Invité à Beyrouth par le ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban, César Abi Khalil, j’ai eu le plaisir de prononcer deux discours lors de la 6ème semaine de l’Eau, événement organisé sous la direction de mon ami Fadi Comair, directeur des Ressources hydrauliques et électriques auprès du ministre.

Cette conférence intitulée “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?” fut occasion de retrouver plusieurs experts qui nous ont honorés de leur présence à Paris, lors des deux colloques organisés avec Fadi sur le thème de l’Hydro-diplomatie, un concept qu’il a forgé et diffusé.

La gouvernance de l’eau suscite de nombreuses dissensions et seule une approche consensuelle et équitable entre Etats doit cadrer les réflexions.

Dans son intervention, Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, a appelé à la création d’une Haute Autorité Energie-Eau qui aurait compétence sur les divers pays de la région.

Pierre Roussel de l’OIEau a illustré le nexus eau-energie-alimentation à partir du bassin Loire Bretagne.

De son côté, le professeur Scoullos (GWPMed) a plaidé pour une plus grande solidarité entre les pays de la zone Méditerranée pour affronter en commun les changements climatiques.

Mon intervention lors de la cérémonie d’ouverture mesurait le chemin parcouru depuis le 20 février 2015 date de mon premier déplacement parlementaire au Liban, organisé par Patricia Elias Smida, représentante de l’UDI locale.

M’inscrivant dans une démarche initiée par Jean-Louis Borloo, j’avais promis à l’ancien ministre de l’Eau, Arthur Nazarian, d’appuyer ses efforts pour concrétiser le projet CIFME (lire : “Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban” fév 2015). Un an plus tard, le CIFME était inauguré. Si la partie Formation est désormais opérationnelle, il reste à mettre en place le volet Information, comme je l’ai rappelé dans mon discours d’inauguration (lien).

Dans ma seconde intervention lors de la deuxième journée, j’ai rendu compte des préconisations issues du second colloque sur l’hydro-diplomatie de décembre 2016 au Sénat qui portait sur la Jourdain et la Mer morte (lien).

En résumé, le moment est venu de proposer la création d’une agence régionale de bassin pour le Jourdain, sous l’égide des Nations unies. Seule une gestion concertée et transnationale de la ressource que représente le Jourdain peut constituer une solution durable et pacifique pour chaque pays concerné.

En circonscription au Liban – Beyrouth / 20-22 juillet 2016

Second déplacement au Liban, toujours aussi passionnant à travers un programme qui m’a conduit à rencontrer les autorités libanaises, dont le Premier ministre du Liban, Tammam Salam, le général Kahwaji et Raymond Araygi, ministre de la Culture.

PM2(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau ; Olivier Cadic ; Tammam Salam, Premier ministre et Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban.

Ces rencontres officielles ont été rendues possibles grâce à Arthur Nazarian, Fadi Comair et Patricia Elias Smida.

A Beyrouth, notre ambassadeur Emmanuel Bonne personnifie la forte implication de la France et de l’Union européenne pour aider ce pays particulièrement affecté par les conséquences du conflit en Syrie.

Communauté française

AmbassadeurAccueil à l’Ambassade

Petit déjeuner de travail à la Résidence des Pins autour de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, en présence de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Jacques de Lajugie, chef du service Économique ; Marie Maamari, conseillère export chez Business France ; Stéphane Attali, DG de l’ESA ; Marguerite Morzy, chef du service des Affaires sociales au consulat ; Denis Louche, conseiller de Coopération et directeur de l’IFL.

Nous avons fait un tour d’horizon des opportunités offertes par le Liban à nos entreprises. “Le Liban est une porte d’entrée essentielle dans cette région du monde”, a rappelé Emmanuel Bonne.

Ce pays dispose d’un réseau de partenaires économiques et financiers susceptible de faire rayonner nos entreprises au Moyen-Orient et en Afrique.

 ConseilDéjeuner avec les conseillers consulaires

Le consul adjoint, Frédéric Schmutz, a réuni les élus consulaires : Jean-Louis Mainguy (Conseiller AFE et vice-pdt de la CFE), Ghassan Ayoub, Charles Kanaan et Denise Revers-Haddad (ex-vice présidente de l’AFE).

Le problème principal est la récurrence des problèmes informatiques du consulat. Chacun s’accorde à qualifier cette situation de désastreuse, puisqu’elle impose de mobiliser un à deux agents du consulat chaque jour pour pallier les déficiences de l’outil informatique.

En outre et forts de leur expérience de travail à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), Jean-Louis Mainguy et Denise Revers-Haddad ont déploré “la perte du lien” entre l’Administration et les élus de cette assemblée. Ils pensent que cette évolution est une conséquence du fait que le ministre n’est plus le président de l’AFE depuis la réforme de 2014.

Les 4 élus consulaires du Liban ont suggéré la mise en place de “réunions territoriales”, lors des sessions AFE, regroupant les élus locaux et les responsables au Quai d’Orsay des zones concernées (exemple : le Moyen-Orient).

Politique

PM1Rencontre avec le Premier ministre libanais

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le Premier ministre du Liban, Tammam Salam. L’entretien m’a permis de découvrir une personnalité clairvoyante et pédagogue.

Nous avons longuement évoqué les conséquences de l’arrivée de plus d’un million et demi de Syriens sur le territoire libanais. L’occasion de dire à M. Salam que si la France avait reçu, proportionnellement à sa population, autant de réfugiés que le Liban, leur nombre aurait été de 30 millions en 4 ans !

En assortissant l’aide internationale de conditions, on ne permet pas au gouvernement libanais de mener une politique optimale et équilibrée en faveur des Libanais et des réfugiés Syriens.

J’ai assuré le Premier ministre que je relaierai ses propos en France en rappelant l’attitude exemplaire du Liban qui n’a jamais exercé de pression pour obtenir de l’aide, à la différence des autorités turques.

Nous avons aussi évoqué la récente venue du président du Sénat, Gérard Larcher, ami inconditionnel du Liban.

Le Premier ministre a été très élogieux sur l’action et les résultats obtenus par Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban qui a initié cette rencontre. Il a souligné également l’importance du travail accompli par le directeur général du ministère, Fadi Comair.

Capture GreenGreen Area : “M. Salam évoque avec le Sénateur Cadic la mise en place d’un centre d’informations sur l’eau”

Le site d’information Green Area a couvert notre rencontre avec le Premier ministre, Tammam Salam, en ces termes :

(…) M. Cadic a déclaré, au terme de la réunion, avoir évoqué avec M. Salam du progrès réalisé depuis un an en ce qui concerne la création d’un centre d’informations et d’entraînement relatif à l’eau. “Nous avons également évoqué des sujets liés à la sécurité, ainsi que la nécessité de soutenir le Liban pour qu’il puisse affronter le déplacement aggravé depuis le début du conflit en Syrie », a-t-il en outre dit. Et d’ajouter: “Le message que m’a fait porter le PM est que l’aide concrète n’est pas conditionnée. C’est un message fort, clair et direct que je vais transmettre en France”.

General2Rencontre avec le chef des armées

Entretien avec Jean Kahwaji, général en chef des armées du Liban, en présence de Fadi Comair.

Cette rencontre fut l’opportunité de saluer l’action exemplaire de l’armée libanaise, garante de la stabilité de l’État.

Le général Kahwaji m’a décrit avec beaucoup de clarté et de conviction les manières de combattre Daech et Al Nosra. Sa vision mérite d’être partagée en France. Je forme le vœu que les parlementaires français puissent l’auditionner au plus tôt. Son expérience en matière de lutte contre le terrorisme nous serait très profitable.

Culture1Rencontre avec le ministre de la Culture

Ma discussion avec Raymond Araygi, ministre de la culture du Liban, en charge de la conservation d’un riche patrimoine culturel, a été riche d’enseignements.

Avocat de métier, le ministre plaide aujourd’hui pour la résistance culturelle face aux extrémistes qui tentent de faire régner la peur : “Ils veulent tuer notre façon de vivre. L’homme doit croire dans la raison”, nous dit-il.

Ce fut une nouvelle rencontre marquante de mon déplacement.

AssembleeRencontre avec les députés libanais

(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Abdellatif Zein, député et président de la commission des Affaires étrangères et Farid Elias Khazen, député et secrétaire général de la commission.

Le conflit en Syrie va se prolonger des années. Cette guerre fragilise le Liban, parce qu’elle engendre des problèmes démographiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

J’ai soutenu que le Liban était en première ligne d’un conflit mondialisé. Les problématiques du Liban sont donc celles de l’Europe. Notre engagement doit être total pour aider le Pays du cèdre à surmonter cette éprouvante situation.

Hydro-diplomatie

MEE3Ministère de l’Énergie et de L’Eau

(g. à d) Olivier Cadic ; Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban, et Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au même ministère.

Seize mois après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu le privilège d’être à nouveau reçu par le ministre Nazarian. Nous avons évoqué les progrès de son action en faveur de l’hydro-diplomatie et les suites de la conférence que nous avons co-présidée au Sénat, au moment de la COP21 (lire : “Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix“)

Le projet CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau), labellisé par l’UpM (Union pour la Méditerranée), auquel j’ai apporté mon soutien pour le financement de la composante Formation, a été inauguré en mai dernier.

MEE5Des travaux complémentaires vont être engagés et nous avons préparé une nouvelle initiative en faveur de la création d’un Observatoire méditerranéen du développement durable.

Le ministre m’a remis un trophée en souvenir de ma contribution à l’avancement du projet CIFME. J’ai été sensible à cette marque d’attention.

Rappelons que ce projet avait été porté en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, dans une démarche visionnaire auprès de l’UpM.

Liban_BarraTweetBarrage Chabrouh

Visite du barrage Chabrouh, fleuron de l’ingénierie hydraulique française en compagnie de Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban, qui a été l’artisan de cette réussite.

Le barrage sert de cadre aux travaux pratiques du CIFME, Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Culture française

Liban_StJosephUniversité Saint Joseph

(g à d) Patricia Elias Smida ; Olivier Cadic ;  Père Salim Daccache ; Fadi Comair.

Le Père Salim Daccache, recteur de l’université de Saint-Joseph (USJ), est un acteur clé de la francophonie au Liban.

Afin d’endiguer une nette tendance des étudiants libanais à se tourner vers les universités anglo-saxonnes, le recteur préconise une aide de la France pour renforcer les cours de français dans les classes du secondaire des écoles privées libanaises.

Nous avons par ailleurs évoqué Beritech, le technopole qui joue le rôle de couveuse de start-up au sein de l’USJ.

Social

Arc1Association Arc-en-Ciel

(A gauche de l’image) Georges Xanthopoulos dirige l’un des 13 centres Arc-en-Ciel implantés au Liban qui aident les personnes en difficulté ou en situation de handicap.

Par exemple, ses ateliers fabriquent ou réparent des fauteuils roulants.

70% de ces activités sont couvertes par le ministère des Affaires sociales libanaises qui veille à ce que toutes les personnes en situation de handicap (100.000 détenteurs de carte au Liban) puissent disposer gratuitement d’un fauteuil roulant, si nécessaire.

Arc2Le centre que nous avons visité avec Patricia dispose également d’un dispensaire qui reçoit chaque jour une centaine de patients.

L’association s’est également engagée dans le développement durable en organisant un système de tri sélectif des déchets.

Pour en savoir plus: www.arcenciel.org